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Version 1
Octobre 2011
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Destinataires
Envoyé à :
Nom Organisme Envoyé le :
Monsieur Michel Elenga- Directeur Général, Remis en mains
Ekobo 1er Ordonnateur National Suppléant FED propres
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Nom Organisme Envoyé le :
Historique modifications
Octobre 2011
CHAPITRE 1.
DISPOSITIONS GENERALES
ET DESCRIPTION DES OUVRAGES
La reprise intégrale des terre-pleins avec exécution du cops de chaussée et du revêtement du type
pavés béton
L’amélioration de la clôture du port
La réhabilitation de la structure du poste pétrolier
Le marché inclut tous les travaux nécessaires au parfait achèvement des ouvrages tels que définis dans le
dossier de plans et dans le présent C.C.T.P.
les installations générales de chantier et leur fonctionnement durant toute la durée des travaux
(installations de chantier, raccordements aux divers réseaux pour les besoins du chantier, frais de
fonctionnement, abonnements, etc.) y compris les bureaux de l’Ingénieur
l’installation d’une aire de stockage provisoire pour les matériaux mis en œuvre dans le cadre du
marché,
l’installation d’une aire de stockage provisoire pour les déblais faisant l’objet d’un réemploi dans le
cadre du marché,
les reconnaissances détaillées des ouvrages à réhabiliter (structures de quais, réseaux, etc.)
l’installation d’une aire de préfabrication,
l’amenée et le repli de tous les matériels terrestres ou nautiques nécessaires pour la réalisation des
travaux quels que soient le nombre de phases et d’interventions.
l'établissement des études d’exécution des ouvrages provisoires ou définitifs et des réseaux divers
(notes de calculs et plans) et de tout mémoire technique (P.A.Q., P.P.S.P.S., …) relatif aux
méthodes et aux produits utilisés pour l'exécution des ouvrages, y compris toutes sujétions liées à
l’approbation du Maître d’Œuvre et aux éventuelles reprises,
les implantations générales et particulières du chantier et des ouvrages,
la coordination entre les différentes parties techniques (Génie Civil, réseaux, terrassements …) et
entre les sous-traitants spécifiques (contrôles, etc.),
la reconnaissance des réseaux existants,
les protections, accès, gardiennage et clôtures le long du chantier pour la réalisation des travaux,
la fourniture, la mise en place, l’entretien et la dépose de la signalisation nécessaire pendant toute la
durée du chantier,
la maintenance de la viabilité des voies d’accès y compris le nettoyage des voies publiques
empruntées pendant la durée des travaux,
les accès aux travaux et les plateformes de travail et leur entretien quel que soient le nombre de
phases et le nombre d’interventions en fonction des contraintes liées au site,
l’exploitation en sécurité des accès du chantier, les dispositifs de protection des ouvrages, des
voiries et des tiers,
Ainsi que :
L’ensemble des travaux présentés en détail dans le chapitre donnant la description des travaux et
figurant dans le dossier de plans
Une campagne de reconnaissance géotechnique a été réalisée dans le cadre des études du projet.
Une nouvelle campagne plus complète sera à réaliser dans le cadre du marché (cf. liste des travaux
préparatoires ci-dessus).
Des sondages carottés seront réalisés :
Sur l’axe des nouvelles lignes de pieu à construire le long du quai lourd pour les grues de 30 tonnes
Sur l’emprise du nouveau quai Wellman qui recevra les grues de 40 tonnes
Sous l’emprise de la bâche à eau pour le réseau à incendie
Sous l’emprise des deux blocs sanitaires
Sur les terre-pleins à reconstruire (surtout le terre-plein à grumes)
Des essais à la plaque seront réalisés sur l’ensemble du terre-plein portuaire
Des essais de laboratoire seront effectués sur les échantillons de sol prélevés lors des essais
Un rapport de présentation des résultats sera établit.
Ce rapport apportera notamment les éléments décisifs concernant :
o la portance des pieux
o un module de réaction de sol par couche de sol pour valider le comportement horizontal des
structures sur pieux
o des essais en laboratoire du sol déterminant l’angle de frottement et la cohésion du sol pour
valider la stabilité au grand glissement du talus (pente 2/3) du quai Wellman
o le dimensionnement du revêtement du terre-plein
o tous les éléments géotechniques qui pourraient s’avérer nécessaires dans le cadre de ce projet
Ce rapport sera présenté à l’approbation du Maître d’Œuvre et sera utilisé par l’Entreprise dans le cadre de
la préparation de son dossier d’exécution des ouvrages.
Une file de 39 pieux ancrés de 3 diamètres dans le grès, supportant la poutre sous la voie de circulation
côté fleuve. Les nouveaux pieux métalliques Ø813 (épaisseur 16 mm) de cette file seront réalisés en
perçant au droit de chaque nouvelle file de pieux la dalle qui forme le caisson du quai. La poutre sous la
voie de circulation avant sera réalisée dans le caisson existant sans liaison avec celui-ci.
Une file de 39 pieux de diamètre 813 mm (épaisseur 16mm) ancrés de 3 diamètres dans le grès,
supportant la poutre sous la voie de circulation arrière.
2 poutres longitudinales de (dimensions : 120 cm x 90 cm) encastrées sur le pieux et désolidarisés du
caisson existant
La nouvelle structure sera indépendante de la structure existante afin que les efforts d’accostage repris par
la structure existante ne soient pas transférés à la nouvelle structure.
Pour rendre indépendant la nouvelle structure de la structure existante, des joints sont à prévoir. Ceux-ci
seront recouverts par des couvre-joints métalliques.
Les travaux comprennent aussi :
Les cavités visibles et zone d’effondrements sous la structure existante du quai sur pieux seront
stabilisés à l’avant par un béton maigre avec une pente de 60° maxi. De plus dans les zones de vides
visible, il sera injecté du béton maigre.
Les travaux de réhabilitation de la poutre bord à quai, des poutres et de la sous-face de la dalle du quai
existant : décapage et curage, passivation des aciers, scellement d’aciers, ragréage.
La fermeture des trous de palplanches par des plats métalliques,
Le traitement de la face avant des palplanches, des pieux par un revêtement anti-corrosion entre les
poutres de couronnement et le niveau des plus basses eaux.
La mise en place de défenses en bois tous les 3,95 m composé de 2 poutres en bois imputrescible de
type azobé (dimension 25x25 cm) fixés sur les pieux ou sur la palplanche.
L’actuelle voie avant de grue de 30 tonnes sera réhabilitée. La réhabilitation de la voie avant pour grue de 30
tonnes consistera en :
La dépose l’actuel rail double de 46 kg/m et des systèmes de fixation de ce rail à la poutre en béton
armé
Le recépage de la partie supérieure de la poutre pour atteindre le béton sain
La mise en œuvre d’un ferraillage qui sera scellé dans le béton de la poutre
Le coulage du béton jusqu’à une cote inférieure à quelques centimètres à celle de la platine du rail
A noter que le béton armé reconstruit en tête de poutre pourra avoir une largeur supérieure à l’actuelle
poutre si l’enrobage latéral de béton armé ne s’avère pas suffisant pour la résistance des tiges
d’ancrages de la platine.
La fixation des tiges d’ancrage,
La pose d’un rail simple de type GCR108 fixé sur platine avec clips en remplacement du rail double de
46 kg
La mise en œuvre d’un mortier de calage sous le rail et sur les bords de celui-ci.
1.04.9.3 - Surcharges
Les surcharges à prendre en compte pour les calculs des différents ouvrages sont les suivantes :
Plancher rez-de-chaussée : 250 kg/m²
Toit : 250 kg/m²2
1.04.9.4 - Fondations
Les fouilles pour fondations seront creusées à partir du niveau du terre-plein à l’emplacement du bâtiment.
Le bâtiment sera fondé sur des semelles et longrines en béton armé sur pieux ou puits également en béton
armé. Les fondations des poteaux, les longrines et les massifs de fondation, en béton armé dosé à 350 kg
reposeront sur un béton de propreté de 0,10m d’épaisseur coulé en fond de fouilles.
1.04.9.5 - Structure
L’ossature sera en béton armé avec remplissage en agglomérés pleins ou creux. Tous les éléments de
l’ossature principale seront en béton armé dosé à 350 kg.
Le plancher sera soit en dalle pleine de béton armé soit en corps creux sur poutrelles en béton armé et
dalles de compression laissant un vide sanitaire de 0,30m au minimum.
Le cloisonnement intérieur sera constitué de carreaux de plâtre de 0,10m d’épaisseur.
1.04.9.6 - Couverture
La couverture sera constituée par une dalle en béton armé avec débord de 1,50m sur les 4 cotés et
bandeau périphérique de 0,40m de hauteur.
Elle sera prévue avec relevés sur acrotère, béton de pente, étanchéité multicouche avec protection par
gravillons roulés, ventilations. Une isolation thermique sera prévue.
1.04.9.14 - Eclairage
L'éclairage des locaux sera assuré au moyen de luminaires étanches équipés d'optiques à haut rendement
lumineux et de lampes fluorescentes. L'éclairement moyen sera de l'ordre de 50 lux à la mise en service.
Eclairage intérieur
L'éclairage sera réalisé au moyen de luminaires de la gamme Gondola 200 de PHILIPS équipés d'une
lampe 18 w ou équivalent avec allumage instantané (lampes à incandescence, halogène ou fluo compacte
électronique)
L'éclairage sera commandé à partir d'interrupteurs situés à l'entrée du local.
Eclairage extérieur
L'éclairage extérieur en façade et en pignon sera réalisé au moyen de luminaires Gondola 200 de PHILIPS
ou équivalent équipés de lampes 18 w
Prises de courant
2 prises de courant
La reconstruction des regards de connexion entre les nouveaux caniveaux et les conduites
exutoires.
La réalisation de la bâche de surpression ainsi que la fourniture et mise en place de son équipement
tel que défini sur les plans ;
La fourniture et la mise en place de tous les équipements du réseau de canalisation incendie (point
haut, point bas, vannes de sectionnement…) ;
La fourniture et la mise en place du réseau de distribution d’eau potable raccordant les sanitaires, le
réservoir incendie et un hangar de stockage ;
Zone 1 – Mâts M1 – M2 – M3
Les Mâts seront à couronne mobile et équipés comme suit
Mât M1 – 8 Projecteurs MHN-LA 2000W/842 – 400V
Mât M2 – 6 Projecteurs MHN-LA 2000W/842 – 400V
Mât M3 – 7 Projecteurs MHN-LA 2000W/842 – 400V
Zone 2 – Mâts M3 – M4
Les Mâts seront à couronne mobile et équipés comme suit :
Mât M3 – 7 Projecteurs MHN-LA 2000W/842 – 400V
Mât M4 – 8 Projecteurs MHN-LA 2000W/842 – 400V
Une armoire de commande sera placée en pieds de Mât, l’allumage sera réalisé par cellules.
En Armoire un commutateur pourra assurer une marche forcée pour permettre d’assurer la maintenance.
Dans le cadre de la préparation du dossier d’exécution, l’entrepreneur réalisera une étude d’éclairement de
façon à déterminer précisément la position et l’orientation de chaque projecteur sur la couronne.
1.04.13.2 - Signalisation
La proximité de l’Aéroport impose le respect de l’application des règles au niveau du balisage des
obstacles à la navigation aérienne, règles définies par l’organisation Civile Internationale (OACI) annexe 14
du Volume 3éme Edition de juillet 1999. Ces feux d’obstacles à basse intensité à Leeds BA15 seront fixés à
une hauteur comprise entre 1,5 et 3 mètres au dessus du sommet.
Ces feux seront alimentés depuis un boîtier de connexions comprenant un interrupteur crépusculaire. En
fonction des Directives qui s’appliquent au niveau du site, l’installation de feux doubles, fonctionnant en
redondance (maître/esclave) et en mode fonctionnement encouru peut être envisagé.
Ces feux pourront être de marque THORN, LOZAC, OBSTA etc.
L’entrepreneur s’assurera que ces règles s’appliquent à l’ensemble des Mâts de hauteur 35 mètres et à
l’existant.
De fournir et mettre en œuvre les équipements et réaliser les travaux de génie civil nécessaire à
l’alimentation électrique des nouveaux mats d’éclairage et l’alimentation des pompes électriques du
réseau incendie.
Les travaux d’aménagement à l’intérieur du poste électrique existant consisteront donc en :
La dépose des 2 disjoncteurs existants alimentant les grues de 30 tonnes
La fourniture et la pose de 1 armoire Prisma P hauteur 2050 – largeur 650 Profondeur 400
équipée comme suit :
- 2 Disjoncteurs NSX400F - 320A Micrologic 1.3M pour l’alimentation des Grues de 30T.
- les disjoncteurs nécessaires aux protections des transformateurs.
- 4 disjoncteurs C60L – 4P pour l’alimentation des nouveaux mâts d’éclairage.
En séparé, la fourniture et la pose de 1 armoire de compensation d’énergie Automatique d’environ 100
KVAR de dimensions H= 800 mm L= 500 P=275
Pour le calcul, il sera considéré que le démarrage des pompes est réalisé par l’intermédiaire de démarreurs
progressifs implantés dans l’armoire de commande installée dans le périmètre d’implantation des pompes.
Un contacteur de shuntage de chaque démarreur sera également prévu dans l’armoire.
Les travaux de réhabilitation des voies ferroviaires du Port Fluvial de Brazzaville devront se réaliser selon les
Règles de l’Art en appliquant les différentes spécifications techniques décrites dans ce CCTP et en
respectant les réglementations en vigueur au Congo, notamment celles édictées par le Chemin de Fer
Congo-Océan (CFCO).
Ces travaux devront aussi être réalisés par différentes phases de manière à interrompre le moins longtemps
possible les services de desserte ferroviaire du Port. Il est préconisé de conserver au moins une voie
disponible.
L’entreprise qui réalisera les travaux devra contacter les services concernés du CFCO afin de s’accorder sur
la réalisation de ceux-ci.
De manière générale, les travaux ferroviaires consistent à
démonter les installations ferroviaires existantes (voies),
préparer les plateformes qui accueilleront les nouvelles voies (terrassements),
construire les nouvelles voies selon deux types :
voies classiques sur ballast avec des rails Vignole,
voies sur dalle avec des rails à gorge dans les zones de circulation de véhicules routiers,
lorsque les sections de voies seront mises en place, des opérations de bourrage du ballast, de
nivellement de la voie et de meulage des rails devront être réalisés.
Les différentes sections de voie ferrée devront être disposées selon le Plan Masse joint au présent dossier.
Les caractéristiques suivantes sont à respecter pour la pose des voies :
écartement intérieur des rails : 1067 mm, tolérance : – 5 mm et + 33 mm
rayon minimal en courbe : 150 m
charge maximale par essieu : 21 tonnes
rampe maximale : 15‰
entraxe minimum absolu entre deux voies contiguës : 3,60
entraxe minimum préconisé entre deux voies contiguës : 4,00
D’après les peu d’informations qu’il a été possible de recueillir au port (plan « constitution des chaussées et
des terre-pleins du port » du 10-4-1976), les revêtements originels du port consistaient en :
Pour la zone de circulation et stockage lourd à un revêtement bicouche surmontant une sous couche
de 20 cm.
Pour les terre-pleins de manutention des grumes sur barges à une couche de tout-venant 0/50 de 20
cm d’épaisseur
Pour la route et la zone de stockage léger à un bicouche superficiel
Les terre-pleins actuellement utilisés pour le stockage des grumes est en très mauvais état, le revêtement
ayant complètement disparu.
Le revêtement dans les autres zones n’est pas très abimé mais ne pourra pas recevoir de charges lourdes
(grumes ou conteneurs), ces revêtements n’étant pas conçus pour ce type de trafic (voir détail des
structures plus haut).
Il est proposé de reprendre l’ensemble des chaussées, en distinguant les chaussées lourdes suivantes :
zones bord à quai le long du quai lourd
terre-pleins destinés aux grumes et conteneurs
et les chaussées semi-lourdes :
bord à quai le long du quai Ceretti,
voies de circulation
Dans le cadre des études d’exécution, l’entrepreneur devra réaliser les calculs d’épaisseur des couches de
base et de fondation, sur la base des résultats de la campagne géotechnique détaillée à réaliser au
lancement des travaux et des charges d’exploitation prévues. Ce dimensionnement sera soumis à
l’approbation du Maître d’Œuvre.
On procèdera également à l’installation du coté intérieur de la clôture à m’installation d’un grillage serré en
mailles fines le long des panneaux de ferronnerie interdisant leur usage en appui ou en accrochage (cf.
photo ci-après). Les mailles du grillage devront avoir un entraxe inférieur à 100 mm.
Les travaux consisteront en la reconstruction du caniveau de drainage superficiel et en particulier des dalles
en béton armé le recouvrant, les dalles existantes étant cassées pour la plupart car ayant une épaisseur trop
faible.
Le caniveau sera recouvert de dalles amovibles ajourées pour permettre à l’eau de rentrer dans le caniveau.
Le caniveau sera construit en béton armé.
La hauteur du caniveau sera ajustée en fonction du débit prévisionnel à drainer ainsi qu’en fonction du
niveau du terre-plein.
Les travaux consisteront également en la dépose de la conduite enterrée reliant l’extrémité du caniveau à
l’évacuation vers le fleuve passant à travers le perré maçonné et en sa reconstruction.
En l’absence de détail concernant le diamètre de la conduite actuelle (absence de plans)
Le projet consistera également en la démolition du revêtement existant et en la construction d’un revêtement
bitumineux.
Les travaux consisteront en la réhabilitation du perré dans les zones où il est en très mauvais état. Cette
construction consistant en la construction d’un perré en béton armé.
La rampe roro sera reconstruite et consistera en une dalle béton armé inclinée et deux murs latéraux de
hauteur variable en béton armé. La rampe aura une largeur intérieure de 12 mètres.
L’ensemble des matériels électriques intégrés doit être conforme aux recommandations CEM. Les matériels
employés devront être CE.
Les directives européennes suivantes sont applicables sur les appareillages électriques : La directive
« Basse Tension » 73/23/CE, La directive « Compatibilité Electromagnétique » 89/336/CE
Agréments : Les entreprises d’électricité devront être agréées par EDF.
Les normes suivantes sont préconisées pour la réalisation des travaux ferroviaires :
o elle définit les critères techniques et les procédures de contrôle auxquels doivent satisfaire
les matériaux constitutifs et les produits finis en béton, c'est-à-dire les traverses en béton
préfabriqué, les supports pour les appareils de voie, ainsi que les supports particuliers
destinés aux voies ferrées telles que les dalles ;
o lors de l'utilisation ils sont aussi exposés à des dommages dus à l'humidité, ceci peut
conduire à des détériorations par réactions chimiques au sein des éléments en béton ;
o dans la présente norme, des essais mécaniques sont définis pour fournir l'assurance que
les traverses et supports ont la capacité de résister à des charges répétitives et ont une
durabilité suffisante ;
o de plus, des contrôles sont mis en place dans les processus de fabrication ainsi que des
essais pour s'assurer que le béton ne subira pas de dégradations en service dues à des
réactions chimiques ;
o elle spécifie les caractéristiques des granulats obtenus par traitement de matériaux naturels
ou artificiels ou de granulats recyclés concassés utilisés dans la construction de voies
ferrées ;
o pour les besoins de la présente norme, les granulats sont appelés ballasts de voies ferrées ;
1.06.3 - Bathymétrie
Le plan bathymétrique de la zone et figurant dans le dossier de plans du présent dossier a été réalisé par le
SCEVN en juillet 2010.
1.06.5 - Pluviométrie
Les données relatives à la pluviométrie figurent dans le rapport « Hydrologie – Hydraulique» des Pièces
facilitant l’intelligence du projet figurant au présent dossier
1.06.7 - Séisme
Brazzaville n’est pas situé en zone sismique.
Les charges sous essieux avant de chariot frontal seront prises en compte pour le dimensionnement du
revêtement du terre-plein lourd et du nouveau quai Wellman.
Cette charge est de 100 tonnes sous l’essieu avant du chariot frontal et distribué comme suit:
Charge répartie selon deux empreintes semblables de 50 tonnes chacune
Dimensions de chaque empreinte : 0.80 m (selon l’axe de l’essieu) x 0.50 m
Distance entre le centre de chaque empreinte: 3 m
1.06.8.6 - Barges
Les barges les plus grosses accostant au port de Brazzaville ont les caractéristiques suivantes :
Longueur : de l’ordre de 70 mètres
Largeur : de l’ordre de 12 mètres
Tirant d’eau maximum : de l’ordre de 2,5 m
Tonnage : de l’ordre de 1500 tonnes
1.06.8.7 - Bollards
Compte-tenu des dimensions des barges, on retiendra la capacité et l’espacement suivant pour les bollards :
Capacité : 20 tonnes
Espacement : 15 mètres
La mention de la classe d’exposition implique le respect des clauses de formulation du tableau NA.F.1 et
correspond à une durabilité estimée à 50 ans au sens de la norme NF EN 206-1 et implicitement de 100 ans
au sens du fascicule 65.
Les bétons devront respecter la spécification complémentaire suivante : classe de résistance minimale
C35/45.
Les aciers pour béton armé haute adhérence auront la nuance HA Fe E 500.
Les ronds lisses auront la nuance Fe E 235.
1.07.1.3 - Corrosion
Une épaisseur sacrificielle à la corrosion sera prise en compte. Les épaisseurs à retenir sont :
- Face intérieure :
o 1 mm sur toute la hauteur du tube non protégée par du béton,
o 0 mm sur la hauteur bétonnée,
- Face exposée :
o 3.75 mm dans la zone d’attaque élevée (éclaboussures, marnage, basses eaux),
o 1.75 mm dans la zone d’immersion permanente jusqu’à 1 m sous la cote du T.N.
o 1.2 mm dans le sol à partir de 1 m sous le T.N.
2) Amarrage
Les efforts d’amarrage à prendre en compte sont : des bollards de 20 t tous les 16 m.
3) Accostage
Les efforts d’accostage sont à considérer. Le quai wellman doit reprendre l’énergie d’accostage compte tenu
de la conception des défenses.
La vitesse d’accostage des barges sera prise en condition normale à 0,40 m/s.
L’énergie à reprendre par le quai correspondant à une barge de 1500 t maxi. L’ensemble de l’effort
d’accostage pourra être concentré sur un seul pieux.
± 10 ° C de variation rapide
± 15 ° C de variation lente
Pour le retrait, on considère que le bétonnage se fera par damier et que la phase permettra de diviser de
moitié les effets du retrait.
On considère qu’il peut donc y avoir : 1,5 10-4 mm /mm à diviser par 2.
5) Gradient de température
Un gradient de température de 10 ° c entre la face supérieure de la dalle et la face inférieure de la dalle est à
considérer.
Pour la combinaison des différentes actions nous imposons les valeurs suivantes des coefficients :
0 1 2
Action variable de
Valeur de Valeur Quasi
base
combinaison
Fréquente permanente
Charges de remblais
Poids propre du béton = 25kN/m3
Densité de l’eau stockée = 1,05
Surcharges d’exploitation
En phase transitoire, prise en compte d’une surcharge chantier uniformément répartie de 20kN/m² (grue à
chenille)
En service, les sollicitations du reach stacker sont à prendre en compte. La charge à l’essieu avant vaut
107,95 tonnes.
Donc la charge rapportée par une roue-double de l’essieu avant vaut 107,95 T / 2 = 0,539 M
Pour le schéma de chargement du reach stacker, la surface de contact de chaque roue unique est
représentée par un disque de rayon 305 mm et une pression de contact de 0,923 MPa.
L’Entrepreneur fournit et établit à ses frais, sous son entière responsabilité, tous les dispositifs et engins de
toute nature nécessaires à l’exécution complète des travaux.
Il doit supporter toutes les sujétions relatives à la mise en place et au fonctionnement de son matériel, sans
pouvoir réclamer aucune indemnité quelle qu’en soit la cause, sauf cas de force majeure dûment établi.
L’Entrepreneur doit satisfaire à toutes les charges de police en vigueur. Pendant l’exécution des travaux,
l’Entrepreneur doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la circulation sur les routes,
l’accès aux propriétés et pour ne pas occasionner d’accidents ou dommages aux tiers.
Dans le cas contraire, il est tenu comme entièrement responsable de tous les accidents et dommages
survenus du fait ou à l'occasion des travaux, tant sur le site que partout ailleurs sur le territoire durant le
transport ou toutes opérations ayant un lien quelconque avec les travaux.
La responsabilité de l’Entrepreneur ne fait pas obstacle à ce qu’en cas de péril, le Maître d’Œuvre puisse
ordonner et faire prendre aux frais de l’Entrepreneur immédiatement avisé, des mesures de sécurité pour
suppléer à celles qui feraient défaut.
En outre, l’Entrepreneur doit se soumettre aux conditions que certaines collectivités, administrations et leurs
concessionnaires jugeraient à propos d’imposer, tant en vue de la sécurité en général, que dans le but
d’éviter des troubles de fonctionnement des services publics.
Avant tout commencement d’exécution de son chantier, l’Entrepreneur doit aviser les autorités et services
intéressés, du début des travaux, et ceci au moins dix jours francs à l’avance.
A la fin du chantier, l’Entrepreneur procède au nettoyage du chantier, de ses abords, et de toutes les zones
mises à sa disposition.
Nonobstant l'acceptation par le Maître d’Œuvre des propositions qu'il aura présenté, nonobstant le visa sans
réserves des plans, notes de calculs, schémas d'exécution par le Maître d’Œuvre et la surveillance exercée
par lui sur la construction par ses préposés, nonobstant les essais effectués tant aux ateliers ou usines de
l'Entrepreneur, de ses sous-traitants, cotraitants ou fournisseurs, que sur le chantier même reconnus
satisfaisants, l'Entrepreneur reste seul responsable vis-à-vis du Maître d’Œuvre de la réalisation complète
des conditions du marché.
L'Entrepreneur est entièrement responsable :
du choix du mode de réalisation et d'exécution des travaux,
du bon déroulement de toutes les opérations de fabrication, de transport et de montage sur chantier,
de l'organisation, de l'ordonnancement et du bon ordre, ainsi que de la conservation des biens et
des personnes quant à la sécurité, l'hygiène et la surveillance sur le chantier,
de la conservation des terrains et des installations mis à sa disposition par le Maître d’Ouvrage,
des nuisances concernant les transports terrestres.
1.12.1 - Bureaux
L’Entrepreneur prendra à sa charge la construction d’un ensemble de bureaux climatisés complètement
équipés et meublés, de surface totale de 90 m², pour le seul usage de l’Ingénieur et de son adjoint et d’une
secrétaire. Cet ensemble de bureaux devra être situé à proximité des bureaux de l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur doit prendre à sa charge les fournitures de bureaux et consommables, les dépenses d’eau,
d’électricité, de téléphone (excepté les appels privés) ainsi que les frais de nettoyage et d’entretien jusqu’à la
réception des travaux et la délivrance du certificat du décompte général et définitif.
L’Entrepreneur doit soumettre tous les plans et les détails de construction des bureaux, du mobilier et des
équipements immédiatement après la signature du contrat. Les travaux de construction doivent commencer
dans un délai de 15 jours après l’approbation de l’Ingénieur.
Le bâtiment de bureaux doit être compartimenté de manière à avoir des bureaux, une salle de réunion, une
petite cuisine et deux toilettes comportant chacune un lavabo et une cuvette WC. L’une des toilettes sera
équipée d’une douche.
Tous les bureaux doivent être climatisés, équipés de téléphones reliés au réseau local, et de points de
connexions au réseau informatique interne.
En complément des fournitures de bureau standard, les équipements suivants seront fournis :
Un fax, un photocopieur A3 et A4, deux meubles pour classement des plans et 5 meubles ouverts avec
étagères pour les dossiers de l’Ingénieur.
L’Entrepreneur devra fournir 4 téléphones mobiles avec appels internationaux.
L’Entrepreneur doit également fournir et entretenir un ensemble complet d’équipements informatiques
comprenant 4 Pentium IV, 2.8 GHz, RAM 512 Megabytes, disque dur 60 GigaBytes, connexion réseau
Windows NT, modem interne, UPS, onduleur avec autonomie de 10 minutes et tous les accessoires
électriques de connexion. Tous les ordinateurs seront reliés en réseau.
Les micros seront équipés des versions les plus récentes des programmes Word et Excel et d’un
programme de gestion de projet.
En complément un programme Autocad équipera l’un des micros qui sera équipé d’un écran de 22’’. Cet
ordinateur sera équipé d’un lecteur graveur de CD-ROM/DVD-ROM.
Deux des micros seront des micros portables.
Une imprimante HP LaserJet A4/A3 et une imprimante DeskJet A3/A4 reliées au réseau interne seront
fournies et installées.
Tous les équipements doivent être complètement assurés contre les accidents, pertes, vols et deviendront la
propriété de l’Entrepreneur après la fin des services du consultant.
1.12.2 - Véhicules
L’entrepreneur devra mettre à disposition de l’Ingénieur 2 véhicules 4 x4 neufs pendant la durée des
travaux.
Un véhicule sera du type Land Cruiser de Toyota ou similaire., le second sera du type pick up double cabine
du type Hilux de Toyota ou similaire.
Les véhicules seront assurés et entretenus par l’Entreprise pendant la durée des travaux.
Celui-ci devra assurer les réparations et recevra pour cela une rémunération calculée par application des
prix du bordereau, des sous détails de prix et éventuellement de prix de travaux en régie, déduction faite des
marges pour imprévus, aléas et bénéfices.
Les matériels détruits et les matériaux nécessaires aux travaux emportés, seront remboursés sous réserve
que les précautions décrites ci-dessus aient été prises, et sur présentation de pièces justificatives (factures
d'achat), mais avec abattement pour vétusté et amortissement déjà réalisé si les matériels ne sont pas
neufs.
1.13.10.1 - Généralités
En complément de l’établissement du P.A.Q. et du P.P.S.P.S., l’Entrepreneur établira un P.R.E. (Plan de
Respect de l’Environnement) qui s’appliquera aux travaux et à l’organisation interne de l’Entreprise en
matière d’environnement.
Ce P.R.E. concernera les mesures générales visant à limiter l’incidence et les nuisances dues aux chantiers.
Dans ce cas, l'Entrepreneur prendra à ses frais toutes les dispositions nécessaires afin de préserver le
voisinage de toutes nuisances pouvant être occasionnées par les engins de terrassement de levage, de
battage et en particulier tous les dispositifs de sécurité à renforcer.
La signalisation nautique provisoire sera fournie, mise en œuvre et entretenue par le titulaire des travaux.
1.14.1.1 - Généralités
L'Entrepreneur entretiendra à ses frais et consolidera, s'il le faut, tous les chemins ou voies existants qu'il
pourrait emprunter. Il devra les restituer à la fin du chantier dans leur état d'origine, constaté en début de
chantier par un état des lieux contradictoire.
Un constat d'huissier sera réalisé par l'Entrepreneur depuis la route voisine jusqu’au chantier dont les frais
seront intégrés dans ses prix en début et fin de chantier.
L'Entrepreneur procédera à l'entretien et à la réparation des voiries et voies d'accès au port de Brazzaville
(que celles-ci soient nationales, départementales, communales ou privées pendant toute la durée des
travaux. Cet entretien sera exécuté à la convenance de l'Entrepreneur ou à la première requête du Maître
d'Œuvre.
En particulier, l'Entrepreneur sera responsable des conséquences du trafic exceptionnel réalisé sur les
voiries d’accès au port pour l'exécution des travaux, qu'il s'agisse de la circulation de ses propres véhicules,
de ceux de ses fournisseurs ou de ses sous-traitants. Les frais d'entretien et de réparations des routes et
chemins empruntés sont intégrés dans les prix forfaitaires du marché.
Pendant toute la durée des travaux, des panneaux de signalisation seront installés par l'Entrepreneur, afin
d'indiquer la proximité du chantier ou d'indiquer des zones abîmées par le trafic du chantier. L'Entrepreneur
se soumettra aux règles de circulation en vigueur, notamment pour ce qui concerne les engins de chantier.
A la fin des travaux, l'Entrepreneur procédera, dans le cadre des repliements de chantier, à la remise en état
de l'ensemble des accès.
Tous les travaux d'adaptation éventuelle, d'entretien et de remise en état relatifs aux voies publiques
nationales et départementales seront subordonnés à l'autorisation des Services gestionnaires de voiries,
soumis à leur contrôle et précédés de la mise en place des signalisations normalisées nécessaires.
Les conditions d'accès aux différents sites sont réputées connues de l'Entrepreneur, qui aura visité les sites
mis à sa disposition en préalable à la remise de son offre.
A tout moment, le quai Ceretti ne pourra pas être fermé à l’exploitation pour cause de réhabilitation
sur un linéaire excédant le tiers de sa longueur totale. Cette longueur étant celle d’un seul et même
tronçon de quai.
Les deux sections du quai lourd (sur pieux et en palplanches) ne pourront pas être réhabilitées
simultanément pour que le trafic lourd transitant par le port ne soit pas interrompu
Le terre-plein grumes situé en arrière du quai lourd restant ouvert à l’exploitation (soit entre le quai et
la ligne de chemin de fer) doit également rester libre de tous travaux de façon à permettre
l’évacuation des marchandises déchargées depuis le quai lourd en service vers le terre-plein de
stockage et les lignes de chemin de fer.
A chaque instant il ne pourra pas avoir plus de 25% des surfaces de terre-plein portuaires fermées
pour cause de travaux
Les zones en cours de réhabilitation devront être clôturées par l’Entrepreneur.
Pendant la réalisation du présent marché, l’Entrepreneur devra s’assurer auprès de l’Ingénieur que les
travaux de réhabilitation et de renforcement des quais correspondent bien aux équipements qui seront
effectivement livrés au port de Brazzaville.
Les spécifications générales de ces équipements sont définies dans les dossiers d’appel d’offres de
fourniture correspondants mais certaines composantes des travaux objets des présentes spécifications
pourront être adaptées pour correspondre parfaitement aux caractéristiques finales des futurs équipements.
Ces adaptation devront être prises en compte par l’Entrepreneur pour l’établissement du dossier d’exécution
des travaux et pourront par exemple porter sur :
les dimensions du caniveau à câbles en fonction du diamètre et les caractéristiques des câbles
d’alimentation électrique des grues
des recommandations éventuelles du fabricant des grues concernant les dimensions de la fosse
d’alimentation électrique des grues et les caractéristiques du système d’alimentation électrique des
grues
des instructions éventuelles du fabricant pour la pose des rails
des instructions éventuelles du fabricant pour l’installation de broches d’ancrages des grues
L’installation des grues sera effectuée par le fournisseur des grues à l’issue des travaux de réhabilitation des
quais.
Les poteaux béton armé du quai Ceretti sont à réhabiliter. L’entrepreneur effectuera les travaux de
réparation des pieux lorsque le niveau du fleuve sera bas de façon à ce que les poteaux soient réparés sur
la plus grande hauteur possible et notamment jusqu’au niveau de la jonction entre la partie cylindrique et de
la partie rectangulaire des pieux.
Les palplanches des quais situés en amont du port sont également à traiter contre la corrosion et à
repeindre. L’entrepreneur réalisera donc les travaux de peinture des palplanches quand le fleuve atteint son
niveau le plus bas de façon à traiter le rideau sur la plus grande hauteur possible.
Les variations du niveau du fleuve au cours de l’année seront prises également en compte pour la
réalisation des travaux de réhabilitation suivants :
Pose des défenses sur le quai
Construction des parties en béton armé dans la partie basse des ouvrages (couronnement du
nouveau quai Wellman par exemple).
1.15.1.1 - Généralités
Les travaux font l'objet d'un Plan d'Assurance Qualité (P.A.Q.).
Le P.A.Q. est soumis au visa du Maître d’Œuvre. Il sera conforme aux stipulations de l’article 34.3 du
fascicule 65 du C.C.T.G. et les documents de suivi de contrôle interne et externe.
Les prix du marché sont réputés comprendre l'ensemble des actions prévues au P.A.Q. et notamment les
contrôles internes et externes tels qu'ils résultent des spécifications du présent C.C.T.P. au titre du prix
"Etudes et plans d’exécution" ou dans le cadre des prix du bordereau.
Désignation des parties concernées. Maître d’Ouvrage – Maître d’Œuvre – Entreprises, principaux
fournisseurs, bureau d’études, bureau de contrôle et Laboratoire (éventuellement).
Moyens en personnel des entreprises et sous-traitants avec références de l’encadrement et
notamment pour les sous-traitants les responsables qui seront présents sur le chantier.
Moyens généraux en matériel,
Gestion des documents d’exécution,
Liste des points d’arrêt,
Liste des procédures d’exécution et échéancier d’établissement : Cette liste comprendra,
notamment, les procédures exigées par le Maître d’Œuvre dans le D.C.E.,
3) Procédures d’exécution
Établies par nature de travaux, par phase, ou pour l’ensemble du chantier, elles en définissent tous les
éléments d’organisation concourant à l’obtention de la qualité :
Les opérations objets de la procédure
Les moyens en personnel et en matériel spécifiques de la tâche
Les matériaux, fournitures et composants avec qualité – origine – marque
Les modes opératoires – méthodologie et instructions particulières pour l’exécution
Les liaisons entre procédures (interfaces techniques)
Pour les points d’arrêt d’exécution, sauf proposition particulière de l’entreprise acceptée par le Maître
d’Œuvre ou son représentant, les délais de préavis sont de 12 heures travaillées après la remise de la
demande au contrôle extérieur.
Dans le cadre des différentes procédures d’exécution du plan d’assurance qualité, l’Entreprise récapitulera
les délais de préavis associés aux points d’arrêt.
La liste ci-après donne des points d’arrêt obligatoires à inscrire au P.A.Q. :
Emploi de trépan L’emploi de trépan doit être expressément autorisé par le Maître
d’Œuvre
- Autorisation de bétonnage
Tranchées pour réseaux - Approbation de la note des moyens et procédés d’évacuation des
produits de démolition
- Autorisation de remblaiement
La liste des points d’arrêts et des points critiques est présentée par l’Entrepreneur dans la note
d’organisation générale du P.A.Q.
Les modalités d’alerte devront être précisées dans le P.A.Q. de l’Entrepreneur et affichées de manière claire
et visible dans les bureaux de chantier et sur les panneaux d’affichage extérieurs aux bungalows de
chantier.
Ces points seront développés dans le S.O.S.E.D. (Schéma d’Organisation et de Suivi de l’Élimination des
Déchets de Chantier) intégré au P.R.E.
Le P.R.E. est un document évolutif, qui doit être complété au fur et à mesure de l’avancement des travaux. Il
est établi sous la responsabilité de l’Entrepreneur mandataire pour l’ensemble des travaux confiés au
groupement. L’Entrepreneur mandataire doit s’assurer, le cas échéant, de l’homogénéité de présentation
des différents P.R.E. proposés par ses sous-traitants éventuels.
CHAPITRE 2.
PROVENANCE ET QUALITE
DES MATERIAUX ET PRODUITS
Nature Provenance
Armatures en acier pour béton armé Usines agréées par le Maître d’Œuvre
Produits préfabriqués en béton pour regards Fournisseurs agrées par le Maître d’Œuvre
Avant la mise en œuvre, l’Entrepreneur est tenu de déposer auprès du Maître d’Œuvre, un échantillon du
matériau pour chaque qualité envisagée. Ces échantillons seront appelés à subir les contrôles et essais
conformes à ceux prévus par les normes en vigueur, et les règles de la profession. Ils devront s’assurer
auprès des fabricants qu’ils acceptent les prescriptions du C.C.T.G. et du présent C.C.T.P. En ce qui
concerne, tant la qualité des matériaux et produits que les conditions de contrôle et d’essais. L’Entrepreneur
est seul responsable vis-à-vis du Maître d’Ouvrage.
Pour le marquage des produits préfabriqués, outre les indications obligatoires, ces produits porteront la date
et le lieu de fabrication.
La livraison des produits préfabriqués aura lieu à pied d’œuvre sur chantier et aux frais de l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur remettra au Maître d’Œuvre une copie des bons de livraison sur simple demande de sa part.
Tous les matériaux devront être exempts de boue, d’argile, de terre et de débris végétaux ou autres.
D’une manière générale, les spécifications des matériaux et éléments de construction, sont conformes aux
directives du fascicule 65 du C.C.T.G.
2.06.2 - Morphologie
Les enrochements seront à angles marqués, de forme voisine du tétraèdre. Les blocs de formes beaucoup
plus défavorables seront rejetés. Bien que les forces exercées sur les enrochements à angles marqués
soient supérieures à celles sur ceux du type galet, le blocage des enrochements entre eux par les arêtes
reste prépondérant. Les critères de sélection des enrochements du type "anguleux-tétraédrique" définis
précédemment sont les suivants :
moins de 25 % de pierres de longueur supérieure à 2.5 fois l'épaisseur,
les pierres de longueur supérieure à 3 fois la largeur seront rejetées,
les pierres et blocs dont les dimensions caractéristiques ne rentrent pas dans les limites de tolérance
seront éliminés soit au tri en carrière, soit avant la mise en place.
2.07.1 - Normes
Les aciers utilisés pour la confection des pieux tubes et profilés métalliques divers nécessaires à la
construction d’équipements métalliques seront conformes au fascicule 4 –titre III du C.C.T.G., aux art 2.1 à
2.7 du fascicule 66 du CCTG et aux normes en vigueur dont une liste indicative et non exhaustive est
donnée ci-après :
NF EN 10021 – Aciers et produits sidérurgiques – Conditions générales de livraison.
NF EN 10027-1 – novembre 2005 : Système de désignation des aciers – Partie 1 : désignation
symbolique,
NF EN 10027-2 – novembre 1992 : Systèmes de désignation des aciers – Partie 2 : systèmes
numériques
NF EN 10025 – 1 à 6 – mars 2005 : Produits laminés à chaud en aciers de construction non alliés –
conditions techniques de livraison.
NF EN 10225 de mars 2006 : Aciers de construction soudables destinés à la fabrication de structures
marines fixes – conditions de livraisons
2.07.2 - Fournitures
La fourniture des aciers sera soumise aux stipulations du Titre III du fascicule 4 du C.C.T.G. « fourniture
d’aciers laminés pour construction métallique » qui complète et précise la norme NF EN 10021.
Les pieux tubes en acier seront fabriqués par formage à froid de tôles et soudées par fusion.
Les pieux seront des pieux neufs. Les pieux tubes déclassés par l’industrie pétrolière seront autorisés sous
réserve de l’agrément du Maître d’Œuvre.
Les tubes d’occasion ne sont pas autorisés.
Tous les aciers utilisés seront contrôlés par l’usine productrice selon les modalités définies par les normes
en vigueur.
Conformément à l’article II.1 du fascicule 66 du C.C.T.G., les conditions d’exécution de l’identification à
effectuer sur les lots livrés devront être précisées dans le PAQ de l’Entrepreneur, au titre des documents
préalables à l’exécution.
Dès réception des pieux et pièces métalliques diverses sur chantier, l’Entrepreneur remettra sur simple
demande au représentant du Maître d’Œuvre une copie des bonds de livraisons.
2.07.5 - Tolérances
Les tolérances sur les dimensions sont celles définies par la norme NF 15.020, dont notamment :
sur longueur : - 0 % / + 2 % avec un maximum de 150 mm.
sur diamètre : 1%
sur épaisseur : + 4 % par rapport au poids théorique de l’ensemble de la commande
sur rectitude : déformation inférieure à 1 / 600 de la longueur de l’élément
ovalisation : + ou – 0,75 %
Les tolérances de longueur et de poids ne sont pas cumulatives.
Les tolérances ne sont pas relatives aux sur longueurs que l’Entreprise doit prévoir pour la bonne marche de
son chantier et qui restent sa propriété après recépage.
2.07.6 - Réception
Les modalités de contrôle et de réception seront conformes aux normes NF A 35-520 et NF A 03-115 selon
le principe du contrôle non spécifique des produits : attestation de conformité à la commande, et relevé de
contrôle.
L’Entrepreneur fournira obligatoirement les certificats de conformité donnant toutes garanties sur l’origine et
la qualité des tubes.
Zone Niveau
+266,65 m
Les autres profilés métalliques, chapiteaux, éléments de fixations des défenses ou autres profilés
métalliques recevront le même type de revêtement anti-corrosion.
Le revêtement sera conforme aux spécifications contenues dans les textes réglementaires suivants :
fascicule n° 56 - Protection contre la corrosion - fascicule spécial n° 86.6 bis - Décret n° 86.290 du
25 février 1986 ;
fascicule n° 88.4.T0 - Homologation des systèmes de peinture de type A pour la protection des
ouvrages métalliques contre la corrosion ; Circulaire interministérielle n° 88.44 du 3 mai 1988.
Il devra être certifié par l’ACQPA qui atteste de la qualité des systèmes de peinture correspondant à la
classe « haute durabilité» de la norme NF en ISO 12944-1 et destinés à la protection contre la corrosion des
ouvrages métalliques. Le logo ACQPA apparaîtra de façon indélébile sur chaque produit et/ou emballage
élémentaire suivant le cas, et sera suivi du numéro de certification du produit figurant sur la fiche du
système.
Le domaine d’application du système de peinture sera précisé dans son numéro de certification de la façon
suivante :
Classe de certification = Im2
Type de subjectile =A
Type de travaux =N
Parties vues ou non vues =I
Le revêtement en brai-epoxy sera appliqué en 3 couches minimum et ne pourra être inférieur à 450 µm
d’épaisseur totale sèche.
2.08.3 - Réception
Les peintures composant le système de protection anti-corrosion sont soumises à réception par le maître
d’œuvre qui procédera pour chaque lot de fabrication à un contrôle de conformité suivant les indications de
l’article 6.4.3.2 du Fascicule 56.
Les prélèvements sont effectués en présence de toutes les parties.
Les peintures ou produits jugés non-conformes par les opérations de contrôle de conformité sont à la charge
de l’Entrepreneur si le lot n’est pas admis.
La teinte de la couche de finition devra être agrée au préalable par le maître d’œuvre.
Pour l’ossature métallique des chapiteaux ou plateaux d’appuis en tête des tubes métalliques de fondations,
ainsi que des dispositifs de couvre joints, et profilés laminés de fixation des défenses sur pieux il sera utilisé
de l’acier :
S 355 K2G3 de la norme NF EN 10025 pour les épaisseurs inférieures ou égales à 30 mm,
S 355 N de la norme NF EN 10113 pour les épaisseurs comprises entre 30 mm et 80 mm,
S 355 NL de la norme NF EN 10113 pour les épaisseurs supérieures à 80 mm.
Les tôles d’épaisseur variable de la norme NFA 36.270 seront autorisées.
2.09.4 - Tolérances
Les tolérances dimensionnelles et de planéité doivent être conformes aux dispositions de la norme
NFP 22.810 “ construction métallique - ouvrage d’art - tolérances dimensionnelles ” concernant les produits
sidérurgiques.
2.09.5 - Boulons
La fourniture des boulons est soumise aux dispositions du titre IV du fascicule 4 du C.C.T.G. “ Rivets en
acier, boulonnerie à serrage contrôlé destinée à l’exécution des constructions métalliques ”, complété par les
normes françaises en vigueur.
Les boulons feront l’objet d’un contrôle spécifique par l’acheteur et donneront lieu à un procès-verbal de
réception conformément aux spécifications de la norme NFE 27.701.
2.11.1 - Généralités
Les bétons mis en œuvre doivent faire preuve non seulement de la résistance mécanique nécessaire, mais
encore ils devront assurer une protection efficace des armatures et conduire à une teinte homogène des
parements.
A cette fin, on recherchera par le choix de la composition, des méthodes de fabrication et des
moyens de mise en œuvre, des bétons compacts, homogènes et imperméables. Les procédés de
construction seront choisis de façon à éviter la fissuration au jeune âge et à limiter le nombre des
reprises de bétonnage.
Tous les bétons doivent faire l’objet des dispositions particulières relatives à la prévention des désordres liés
à l’alcali-réaction.
Les bétons proviendront obligatoirement d’une centrale de béton prêt à l’emploi. Tout autre mode de
fabrication du béton (centrale de chantier ou bétonnière) est interdit.
Dans ce cas, ce sont donc des bétons prêts à l’emploi qui seront mis en œuvre. Ils proviendront alors d’une
usine agréée par le Maître d’Œuvre.
Les types de béton rencontrés sont des bétons NA et BA et sont à propriétés spécifiées (BPS) ou à
composition prescrite (BCP).
NF EN 934-2 Adjuvants pour béton, mortier et coulis – Partie 2 : adjuvants pour bétons. Définitions et exigences
NF EN 934-2 Adjuvants pour béton, mortier et coulis – Partie 2 : adjuvants pour bétons. Définitions et exigences
Adjuvants pour bétons, mortiers et coulis – Mesure du pourcentage d’air occlus dans un béton frais à
NF P 18-353
l’aéromètre à béton
NF P 18-370 Adjuvants – Produits de cure pour bétons et mortiers – Définition, spécifications et marquage
Adjuvants pour béton, mortier et coulis – Méthodes d’essai – Partie 6 : analyse infrarouge et Adjuvants pour
EN 480-68
béton, mortier et coulis – Méthodes d’essai – Partie 8 : détermination de l’extrait sec conventionnel
NF P 18-404 Bétons – Essais d’étude, de convenance et de contrôle – Confection et conservation des éprouvettes
NF EN
Essai pour béton durci – Partie 3 : résistance à la compression des éprouvettes
12390-3
Granulats – Mesures des masses volumiques, de la porosité, du coefficient d’absorption et de la teneur en eau
NF P 18-554
des gravillons et cailloux
NF P 18-555 Granulats – Mesures des masses volumiques, coefficient d’absorption et teneur en eau des sables
Les mortiers sont remplacés par des mortiers spéciaux prêts à l’emploi dans le cas de scellement
d’armatures passives dans les structures déjà réalisées.
La résistance des mortiers et micro-bétons est au moins égale à celle des bétons environnants. Ils doivent
être parfaitement compacts et imperméables.
Les mortiers et micro-bétons des scellements contiennent un adjuvant empêchant le retrait.
Nature du
Partie d’ouvrage Classe du béton Granulats ciment Dosage minimal
en ciment
Béton de propreté et béton C20/25 0/25 CPA 250 kg
maigre
Le tableau qui suit précise un certain nombre de spécifications des bétons BCN en fonction de leur
destination, en application de l’article 71.1 du F65A.
La qualité des bétons est fixée par l’environnement marin, en zone de marnage et d’embruns. La classe
d’environnement de cet usage est la classe XS3 de la norme NF EN 206-1.
Béton pour XS3 C35/45 Plastique D = 20 0.5 CPA-CEM I 42.5 PM ES Ciment Prise Mer
éléments 5<C<9 350kg/m3 Adjuvants
préfabriqués nécessaires
Béton pour XS3 C35/45 Fluide D = 16 0.5 CPA-CEM I 42.5 PM ES Ciment Prise Mer
bouchons 16<C<20 350kg/m3 Adjuvants anti-
armés des délavement pour
pieux coulage immergé
X0 C25/30 Plastique D = 20 0.5 CPA-CEM I 42.5 PM ES Ciment Prise Mer
Béton pour (BPS)
béton de 5<C<9 280kg/m3 Adjuvants anti-
blocage délavement pour
coulage immergé
Les caractéristiques sont fixées après les études de composition des bétons et proposées par l’entrepreneur
à l’agrément du Maître d’œuvre.
En cas de substitution, on notera enfin que le critère sur l'eau efficace s'applique sur la somme du ciment et
de l'addition de substitution.
Pour les bétons où le Dmax est de 20 mm, cette valeur peut être portée à 25 mm si le ferraillage prévu
permet la mise en place correcte du béton,
La caractéristique complémentaire "RAG" a la signification suivante : « Les bétons correspondants doivent
faire l'objet des dispositions particulières relatives à la prévention des désordres liés à l'alcali-réaction ».
Spécification PM : Spécification requise en présence de chlore,
Spécification ES : Spécification requise en présence de sulfate.
Nota : les éléments coulés en place peuvent avoir une consistance plus fluide, avec affaissement entre 10 et
15cm (Classe S3 au sens de la norme NF EN 206-1).
La tolérance sur la consistance est inférieure à +/- 2 cm. Cette tolérance peut être augmentée si
l'Entrepreneur le justifie par une étude spécifique de la sensibilité de la variation de la consistance sur la
résistance du béton et l'aspect des parements.
2.11.7.2 - Granulats
(art. 82.2 du fasc. 65 du C.C.T.G., normes XP P 18-540, P 18-542)
1) Généralités
Les granulats pour mortier et bétons sont des granulats de rivière ou concassés L'emploi de granulats
d'origine marine est interdit. Ils doivent être exempts de matières organiques ou argileuses et doivent
satisfaire aux conditions ci-après.
Le P.A.Q définit :
la catégorie, la classe, la sous classe et la provenance des ciments.
la nature, le dosage et la provenance des adjuvants.
Pour les granulats (norme XP P 18-540), le P.A.Q. indique :
leur provenance,
leurs caractéristiques :
granularité,
propreté,
poids spécifique,
résistance à l'usure (Micro-Deval),
résistance au choc (Los Angeles),
friabilité des sables
le niveau de réactivité vis-à-vis de la réaction alcali-silice (norme P 18-542),
la non-gélivité.
Les éléments de forme plate ou allongée (plaquettes ou aiguilles tel que le rapport de la plus grande
dimension par rapport à la plus petite soit supérieur à 3) sont exclus. Les gros éléments doivent être de
forme ramassée.
En particulier, ne sont pas admis les éléments de forme complexe ou présentant de nombreuses
anfractuosités. La mesure du coefficient d’aplatissement des granulats, selon norme P18-561, doit donner
une valeur A inférieure à 30 %.
Les fuseaux granulométriques de tolérance des granulats se référent à la norme NFP 18.304 et sont
proposés par l'Entrepreneur et agréés par le Maître d'Œuvre après l'étude de composition des bétons.
Le coefficient d’absorption d’eau des granulats moyens et gros pour bétons, déterminé selon le mode
opératoire des normes NF EN 1097-6 ne doit pas dépasser la valeur de 2,5 %.
La granularité des sables pour bétons doit être contenue dans le fuseau de tolérance proposé par
l'Entrepreneur après son étude de composition des bétons, et agréé par le Maître d’Œuvre.
Sable pour mortier M : la proportion maximale d’éléments retenus sur le tamis de 2.5 mm doit être
inférieure à 10 %.
Sable pour béton C 35/45 : la proportion maximale d’éléments retenus sur le tamis de 4 mm devra
être inférieure à 10 % ; le module de finesse devra être compris entre 2.2 et 2.8.
Sable pour les autres bétons : la granularité devra être contenue dans le fuseau de tolérance
proposé par l’Entrepreneur après son étude granulométrique de composition des bétons et agréé
par le Maître d’Œuvre.
Dans le cas de sables fillérisés, les fillers doivent être qualifiés séparément des sables vis-à-vis de l'alcali-
réaction.
En l'absence de justification de la qualification des granulats, ces derniers sont considérés comme
potentiellement réactifs (PR) et refusés.
2.11.7.4 - Adjuvants
Les stipulations sont conformes à l’article 82.4 du fascicule 65 A du C.C.T.G.
Pour les bétons, l'emploi d'adjuvants (figurant sur une liste ministérielle d'agrément) pourra être autorisé. Ils
seront proposés par l'Entrepreneur à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Le P.A.Q définit la nature, le dosage et la provenance des adjuvants.
Toute livraison d'adjuvants sur le chantier donnera lieu à la présentation d'un certificat d'origine indiquant la
date limite au-delà de laquelle ces produits devront être mis au rebut.
Les adjuvants incorporés ne devront pas avoir d’influence sur les résistances et performances des bétons et
mortiers, ne pas provoquer de phénomène de corrosion chimique des armatures ou pièces métalliques.
2.11.9.1 - Fabrication
Tous les bétons sont élaborés dans une installation de fabrication de Béton Prêt à l'Emploi, conformément
aux prescriptions de la norme NF EN 206-1.
L'Entrepreneur commande ces bétons par référence à la norme NF EN 206-1 en spécifiant les valeurs
requises dans le tableau de désignation des bétons.
Pour chaque livraison, le fabricant établit un bordereau de livraison, indiquant :
l’usine productrice,
le chantier destinataire,
la classe d’environnement et le type de béton,
la résistance du béton,
la nature des constituants,
nature des adjuvants éventuels,
l’heure exacte de la première gâchée,
l’heure limite d’utilisation.
Une copie des bordereaux de livraison est transmise au représentant du Maître d'Œuvre sur simple
demande de sa part.
Tous les constituants du béton, y compris l’eau, sont dosés et malaxés à la centrale avant le départ des
camions malaxeurs (toupies).
2.11.11.1 - Généralités
Parmi les documents techniques généraux, on se référera en particulier à l’article 86 du fascicule 65 du
C.C.T.G.
Les épreuves de contrôle sont à la charge de l'entreprise et seront pratiquées par un laboratoire agréé par le
Maître d'Œuvre dans le cadre du contrôle externe.
L'Entrepreneur assurera la confection des éprouvettes, leur marquage, leur conservation puis leur transport
jusqu'au laboratoire.
Les spécifications et les résistances contractuelles minimales des bétons sont regroupées dans le présent
C.C.T.P.
L'Entrepreneur a à sa charge de fournir les résultats des essais de contrôle.
Le présent C.C.T.P. fixe le nombre des éprouvettes à prélever sur site ainsi que le rythme minimal des
prélèvements.
3) Rémunération - Délai :
On rappelle que les épreuves de convenance sont entièrement à la charge de l'Entrepreneur.
La confection des bétons témoins ne donnera pas lieu à une rémunération de la part du Maître d'Œuvre.
Les éprouvettes nécessaires aux essais de résistance ne seront pas rémunérées par le Maître d'Œuvre.
Si de mauvais résultats conduisent à recommencer les essais ou à réaliser de nouveaux bétons témoins,
ceux-ci seront à la charge complète de l'Entrepreneur.
Les épreuves de convenance seront réalisées au moins un (1) mois avant toute mise en fabrication du béton
qui sera mis en œuvre dans l'ouvrage.
Les chantiers de bétonnage réels ne pourront démarrer qu'après la réalisation de ces épreuves et après
obtention de résultats satisfaisants.
Le délai d'un mois ci-dessus est impératif, aucune dérogation ne sera consentie à l'Entreprise pour non
respect de ce délai. La clause pénalité pour retard jouera sur le délai final.
1) Généralités
Les épreuves de contrôle seront conduites conformément à l’article 86 du fascicule 65 du C.C.T.G.
Elles constituent le contrôle de conformité du béton aux spécifications du marché.
Elles sont réalisées sur des prélèvements de béton frais effectués au moment de l'utilisation du béton, au
point le plus près possible de sa mise en œuvre dans l'ouvrage, par exemple au déversement du camion
mélangeur (début et fin du déversement).
A partir de ce prélèvement, sont réalisés notamment :
une mesure de consistance (essais d'affaissement selon norme NF P 18-451),
Le P.A.Q soumettra l’ensemble des dispositions à prendre pour la conduite des opérations de contrôle à
l’agrément du Maître d’Œuvre en fonction du phasage retenu et du mode de construction choisi.
Au moment du visa du programme de bétonnage, le Maître d'Œuvre fixera, au vu des moyens de fabrication
et de contrôle du béton adopté par l'Entrepreneur, les valeurs des coefficients K1 et K2 à prendre en compte
dans les critères de conformité définis à l’article 86 du fascicule 65.
Seules feront l'objet d'un contrôle direct l'ouvrabilité du béton et sa résistance à la compression à 28 jours.
Pour chaque lot d'emploi, on procédera à trois (3) prélèvements qui constitueront l'échantillon soumis à
l'épreuve de contrôle. Chaque prélèvement donnera lieu à la confection de trois (3) éprouvettes pour
détermination de la résistance à la compression à vingt huit (28) jours, et à une mesure de consistance du
béton frais par le cône d'Abrams.
3) Critères de conformité
Consistance (Art 86-1-2-A du fasc. 65 du C.C.T.G.)
L'essai de consistance est effectué et le béton est réputé conforme si le résultat de l'essai de consistance se
trouve dans la fourchette requise.
Résistance à la compression (Art 86-1-2-B du fasc. 65 du C.C.T.G.)
Pour un ouvrage déterminé, à chaque essai relatif à un béton d'une composition donnée, trois conditions
doivent être simultanément remplies. Elles sont détaillées à l’article 86-1-2 B) du fascicule 65 du C.C.T.G.
Si l'une des trois conditions n'est pas remplie, le béton mis en œuvre est déclaré non-conforme aux
spécifications et le Maître d'Œuvre peut faire procéder par l'Entrepreneur à l'application des dispositions
suivantes :
Le contrôle systématique du béton considéré par des essais non destructifs, par des essais sur carottes
prélevées ou éventuellement en soumettant l'ouvrage à des épreuves de chargement direct.
Il appartient au Maître d'Œuvre de juger si compte tenu des résultats obtenus, de la destination de l'ouvrage
et de ses conditions de services, l'ouvrage peut être accepté, ou s'il est nécessaire de renforcer l'ouvrage
par des éléments confortatifs dont l'Entrepreneur est responsable, ces éléments ayant pour objet de rétablir
les conditions de sécurité initialement prévues. L’entrepreneur devra fournir à sa charge les études de
confortement éventuelles.
La démolition et la reconstruction des parties présumées défectueuses si l'insuffisance de résistance met en
péril la sécurité même de l'ouvrage sans que les dispositions précédentes puissent y remédier (article 39 du
C.C.A.G.).
Le Maître d'Œuvre peut subordonner son acceptation de l'ouvrage ou de la partie d'ouvrage en cause à une
réfaction sur le prix total (béton, coffrages, armatures), qu'il a à apprécier et qui peut atteindre vingt pour-
cent (art 41.7 du C.C.A.G.).
2.13.1 - Généralités
Toutes les armatures de béton armé utilisées sont soudables. Le recours à des armatures conformes aux
spécifications de la norme NF A 35-017 est ainsi interdit.
Si l'entrepreneur a recours à une usine d'armatures industrielles pour le béton, celle-ci doit bénéficier de la
marque NF-Armatures.
Les travaux comprendront toutes sujétions d’exécution quelles qu’elles soient, nécessaires en fonction de la
nature des terrains rencontrés y compris la démolition par tous moyens de bancs de pierres ou de roches ou
d’ouvrages de toutes natures en maçonnerie ou autres éventuellement rencontrés, ainsi que l’arrachage de
toutes anciennes souches ou racines éventuelles.
Les tranchées seront réalisées à parois verticales boisées ou blindées en fonction de la réglementation en
vigueur et de la nature des sols. Toutefois l’entreprise pourra proposer d’autres modes de réalisation, qui
devront être agréés par le Maître d’Œuvre.
Les tranchées pourront être exécutées par engins mécaniques, avec finition de la fouille à la main, ou
entièrement à la main, selon le cas.
L’exécution comprendra implicitement toutes sujétions nécessaires, emploi de pic, de la masse, du marteau-
piqueur, etc.
Ce prix tient compte de tous les aléas et sujétions, en particulier de ceux occasionnés par la rencontre de
canalisations de toute nature et de ceux inhérents aux dispositions de sécurité nécessités par la présence
des fouilles.
Les fonds de fouilles seront dressés d’une manière régulière selon la pente prévue.
Pour assurer la stabilité des parois, celles-ci seront taillées avec fruit, degré d’inclinaison à définir en fonction
de la nature des terrains rencontrés. Dans le cas où l’Entrepreneur ne prendrait pas toutes les dispositions
voulues à ce sujet, tous les frais entraînés par des éboulements éventuels lui seraient imputés.
Pendant l’exécution des travaux, l’Entrepreneur devra préserver la bonne tenue de ses ouvrages en
assurant l’évacuation le plus vite possible des eaux de ruissellement. Pour ce faire, l’Entrepreneur prévoira
en temps utile tous les petits ouvrages provisoires tels que saignées, rigoles, fossés, etc., nécessaires pour
permettre l’écoulement gravitaire des eaux.
En cas d’impossibilité d’écoulement gravitaire, il sera tenu d’assurer le pompage de ces eaux à ses frais.
En cas d’arrivée d’eau souterraine au moment des travaux, il sera mis en place pendant la durée de ceux-ci
un drainage provisoire qui permettra une pose des canalisations à «sec ».
Ce drainage sera constitué d’un drain 100 mm, incorporé dans un massif filtrant en cailloux 20/40, lui-
même enveloppé d’un géotextile. Ce drainage sera colmaté au mortier à l’issu des travaux.
L'Entreprise veillera aux pompages systématiques dès l'apparition des eaux d'infiltration, la pose des
canalisations et le remblaiement des tranchées devront être effectués à sec.
L’Entrepreneur aura à sa charge sans supplément de prix, tous les blindages et étaiements qui s’avéreraient
nécessaires.
L’Entrepreneur aura à sa charge sans supplément de prix, le chargement par tout moyen et l’enlèvement
hors du chantier des matériaux de déblais après remblaiement des tranchées.
Le profil en long de la fouille sera réglé suivant celui prévu par les études d’exécution avec une tolérance de
+ ou - 1 cm.
Une couche de grains de riz 2/6 de 0.10 m d'épaisseur après compression, sera mise en place sur toute la
largeur de la fouille et servira de lit de pose aux canalisations.
L'enrobage sera assuré par la mise en œuvre de grains de riz 2/6 jusqu'à 0.20 m sur la génératrice
supérieure.
Le remblaiement des fouilles sera exécuté conformément aux prescriptions du C.C.T.G. et des stipulations
particulières notées ci-dessous :
Après vérification des pentes, les matériaux d'enrobage seront damés progressivement à la main de façon à
ne pas ébranler les canalisations.
Le remblaiement sera exécuté par couche de 0,20 m au maximum avant damage et devra s'effectuer avec
des engins vibrants de puissance et de dimensions appropriées.
Les tuyaux une fois convenablement posés et enrobés, et lorsque le Maître d’œuvre a reconnu que les
pentes prévues au projet ont été respectées, l’Entrepreneur peut procéder au remblaiement de la tranchée.
Si les produits de déblai sont réutilisables, ils seront expurgés des éléments nécessaires pour être
réemployés dans les conditions du C.C.T.G. L’Entrepreneur aura à sa charge les prélèvements et analyse
pour contrôler la qualité des matériaux extraits.
Si les déblais sont reconnus inaptes au remblaiement par le Maître d’Œuvre, ils seront remplacés par une
grave non traitée 0/20. Le compactage sera réalisé jusqu’à ce que la densité sèche par des moyens
mécaniques soit égale au moins à 90 % de l'OPN (Optimum Proctor Normal).
2.19.1.2 - Marquage
Tous les tuyaux et raccords doivent être marqués de façon lisible et durable et porter au moins les
indications suivantes :
2.19.1.3 - Caractéristiques
Joint standard et/ou verrouillé en fonction de la localisation des tuyaux (amont / aval
immédiat des pièces de raccords pour déviation angulaire autobutée).
Les tuyaux seront adaptés à des eaux destinées à la consommation humaine.
Revêtement intérieur : mortier de ciment centrifugé
Revêtement extérieur :
- alliage zinc-aluminium (400g/m²)
- couche de finition constituée d’un bouche-pore époxy de couleur bleu
2.19.2.2 - Marquage
Tous les tuyaux et raccords doivent être marqués de façon lisible et durable et porter au moins les
indications suivantes :
2.19.2.3 - Caractéristiques
2.19.3 - Robinetterie
raccord DSP (raccord pompier – prise Keiser ou symétrique de 100 sans bouchon selon
norme NF S 61 708),
PFA 16
Etanchéité de catégorie A (ISO 5208-2)
Ces appareils ne doivent en aucun cas provoquer de coups de bélier dans les conduites et doivent,
si nécessaire, être munis des organes de sécurité appropriés. Une surpression maximale de 5 m
d’eau sera admise.
Une vanne d’isolement (ou un robinet suivant le diamètre), indépendante ou non de la ventouse, doit
être prévue entre la conduite et la ventouse de façon à permettre le changement d’appareil pour
contrôle ou réparation sans nécessiter la vidange de la conduite.
Chaque ventouse doit être essayée individuellement à la pression voulue, précisée dans les
spécifications particulières. Dans tous les cas, l’étanchéité du corps, du chapeau, des garnitures et
clapets éventuels doit être parfaite.
NF EN 1917 : Regards de visite et boîtes de branchement en béton non armé, béton fibré
acier et béton armé
NF P16-346-2 : Regards de visite et boîtes de branchement ou d'inspection en béton non
armé, béton fibré acier et béton armé - Partie 2 : Complément à NF
2.19.4.2 - Caractéristiques
Les regards de visite seront impérativement en béton préfabriqués en usine. Ils seront constitués
des éléments suivants :
un élément de fond ;
des éléments droits pour la cheminée ;
une tête tronconique ;
une rehausse sous cadre.
L’étanchéité entre éléments sera assurée par garniture (élastomère, plastomère ou autre matériau
d’étanchéité). L’objectif d’étanchéité requis sera celui de la méthode W (eau) de la norme NF EN
1610.
Les jonctions des tuyaux sur les éléments de fond ou les éléments droits seront pré percés en usine.
Le montage devra présenter une parfaite concordance avec les canalisations proposées.
Le joint d’étanchéité tuyau / élément sera un joint souple intégré en usine.
2.19.5.2 - Caractéristiques
2.19.7.2 - Caractéristiques
le pressostat est toujours fermé, les pompes continuent de fonctionner jusqu’à l’ouverture
du pressostat.
le pressostat est ouvert : les pompes s’arrêtent.
Electricité
1 automate,
1 Variateur de fréquence par pompe.
L’armoire sera équipée d’un inverseur de source automatique sur lequel sera raccordé de façon permanente
le groupe électrogène de secours. L’armoire sera positionnée dans le bâtiment du groupe électrogène.
La prestation de l’entreprise comprend notamment le raccordement de tous les équipements à l’armoire, le
raccordement de l’armoire au groupe électrogène de secours et le raccordement électrique de l’armoire
Façade de l’armoire :
Le groupe électrogène devra être capoté pour avoir un niveau sonore inférieur ou égal à 85 dBA à 1 mètre.
Une entrée et sortie d’air devront également être assurées.
Local pour le groupe électrogène
Le groupe électrogène sera installé à l’intérieur d’un bâtiment spécifique et fermé de 4 mètres de coté pour
une hauteur sous plafond de 2 mètre 50. Le plafond sera équipé d’un rail de guidage permettant d’extraire le
groupe électrogène.
Ce bâtiment sera positionné à proximité du réservoir incendie.
Les fondations seront à définir par l’entreprise. Le plancher sera constitué d’une dalle en béton armé. Celui-
ci sera dimensionné pour résister aux charges d’exploitation.
Les murs seront réalisés en maçonnerie, le local sera couvert par une toiture terrasse. Des extractions d’air
dimensionnées par l’entreprise en fonction du groupe électrogène proposé seront prévues dans les façades.
Ces extractions seront équipées de grilles aluminium coté extérieur et de silencieux coté intérieur du
bâtiment.
Les façades extérieures seront peintes. La teinte sera déterminée par le maître d’œuvre.
Les eaux de toiture seront envoyées par l’intermédiaire de gouttières vers un caniveau pluvial.
Un revêtement isophonique (type FIBRALITH ou équivalent) sera mis en place à l’intérieur du local, sur les
murs comme au plafond.
Il sera prévu un éclairage par néon à l’intérieur du local avec un minimum de 200 lux en tout point.
Il sera mis en place une menuiserie aluminium d’ouverture utile 1 mètre 20 avec barre anti panique au
niveau de l’entrée du local.
Les dimensions du local pourront être revues à la hausse (elles ne seront en aucun cas inférieures aux
prescriptions du CCTP) par l’entreprise en fonction de l’équipement proposé.
2.20.1.2 - Marquage
Tous les tuyaux et raccords doivent être marqués de façon lisible et durable et porter au moins les
indications suivantes :
2.20.1.3 - Caractéristiques
Joint standard ;
Revêtement intérieur : mortier de ciment alumineux centrifugé
Revêtement extérieur :
- alliage zinc + peinture époxy rouge
NF EN 1917 : Regards de visite et boîtes de branchement en béton non armé, béton fibré
acier et béton armé
NF P16-346-2 : Regards de visite et boîtes de branchement ou d'inspection en béton non
armé, béton fibré acier et béton armé - Partie 2 : Complément à NF
2.20.2.2 - Caractéristiques
Les regards de visite seront impérativement en béton préfabriqués en usine. Ils seront constitués
des éléments suivants :
un élément de fond ;
des éléments droits pour la cheminée ;
une tête tronconique ;
une rehausse sous cadre.
L’étanchéité entre éléments sera assurée par garniture (élastomère, plastomère ou autre matériau
d’étanchéité). L’objectif d’étanchéité requis sera celui de la méthode W (eau) de la norme NF EN
1610.
Les jonctions des tuyaux sur les éléments de fond ou les éléments droits seront pré percés en usine.
Le montage devra présenter une parfaite concordance avec les canalisations proposées.
Le joint d’étanchéité tuyau / élément sera un joint souple intégré en usine.
2.20.3.2 - Caractéristiques
2.20.4.2 - Caractéristiques
2.21.1 - Objet
Ce document fournit les spécifications techniques relatives à la réalisation d’une voie de roulement à fixation
souple comprenant les composants suivants :
Le rail ;
L’intercalaire ;
Les clips ;
Les plats ;
Les ancrages ;
Le scellement.
Le support pour la voie de roulement est une structure continue en béton armé.
Les données minimales nécessaires pour le dimensionnement de la voie de roulement sont précisées dans
le chapitre relatif aux données et hypothèses.
Les organes métalliques du chemin de roulement (clip, rail, tige d’ancrage) seront calculés avec un
coefficient de sécurité de 1.5 par rapport à la limite élastique du matériau utilisé.
1. Le rail devra être fixé sur son support selon la technique de la fixation souple, conçue par un
fournisseur reconnu.
Cette technique comprend obligatoirement l’utilisation :
D’un intercalaire souple sous le pied du rail ;
De clips réglables et autobloquants avec nez en élastomère.
2. Le rail devra être supporté de façon continue par des plats en acier scellés sur un support en béton.
3. Les fixations devront être conçues pour permettre :
Le mouvement longitudinal du rail lors de la dilatation thermique ;
Le contrôle des mouvements verticaux et transversaux du rail par
o l’application d’une pression verticale sur le pied du rail ;
o un système auto-bloquant limitant le mouvement latéral dû à une sollicitation cyclique ;
De résister aux charges horizontales spécifiées ;
De résister à des charges cycliques.
4. L’intercalaire sera conçu de façon à
Améliorer la distribution des charges du galet afin de réduire les concentrations de charges et de
diminuer les contraintes de fatigue qui en résultent ;
Réaliser un contact constant du rail sur les plats ;
Offrir une stabilité latérale suffisante.
5. L’entrepreneur devra fournir les notes de calcul basées sur les normes en vigueur, les règles de l’art,
et des résultats d’essais effectués par des organismes reconnus ; ces notes devront reprendre les
données du §2 et renseigner au minimum :
Les contraintes induites dans le rail ;
Les pressions sur le béton de support ;
Le dimensionnement et l’entraxe des clips ;
Le dimensionnement et l’entraxe des ancrages.
6. Le fabricant devra justifier par des essais réalisés auprès de laboratoires indépendants officiels et
reconnus :
Le comportement des clips à des sollicitations cycliques ;
Le comportement de l’intercalaire comme support élastique.
7. Le fabricant devra fournir les instructions de montage accompagnées de plans, détaillant la méthode
de mise en œuvre de la voie de roulement.
8. Le fabricant devra fournir des instructions pour l’entretien, en particulier, la conception de la voie de
roulement doit permettre à tout moment le remplacement rapide et aisé des rails endommagés.
9. Si nécessaire, le fabricant devra être en mesure de superviser l’installation et en conséquence
fournir des garanties sur le produit livré.
10. Le fabricant disposera d’un système de qualité certifié selon la norme ISO 9000 depuis au moins 5
ans.
11. Toutes les notes de calculs et les dessins, y compris les révisions, devront être soumises à la
maitrise d’œuvre pour approbation avant toute mise en production.
2.21.4.1 - Rails
Le rail des voies de grues de 40 tonnes sera de type A100 avec une résistance à la rupture de minimum
880 N/mm².
Le rail des voies de grues de 30 tonnes sera de type GCR108 avec une résistance à la rupture de minimum
880 N/mm
Les rails seront soudés, excepté aux points singuliers spécifiquement définis.
La soudure des rails se fera par une entreprise qualifiée disposant de soudeurs qualifiés, utilisant une des
procédures suivantes :
Soudure aluminothermique ;
Soudure à l’arc, avec des électrodes adaptées.
La qualification d’un procédé se fera sur base de (2) essais de soudure et les mesures suivantes :
Dureté
Inspection micro-macro
Ultrasons
Inspection magnétique
Le contrôle sur chantier se fera par :
Inspection visuelle;
Ultrasons sur au moins (20)% des soudures.
La qualification de l’entreprise de soudure et des soudeurs se fera sur base de :
Une expérience probante des procédures de soudure ;
Une formation auprès du fournisseur du procédé de soudure.
Les critères d’acceptation de l’inspection micro-macro seront :
Défauts inférieurs à 5 mm en volume ;
Pas de défaut linéaire ;
Porosité interne inférieure à un diamètre de 5 mm ;
Maximum 10 porosités inférieures à 5 mm, à une distance minimale de 10 mm entre elles.
Le critère d’acceptation pour l’inspection magnétique sera :
Pas de défaut visible.
La réparation de défauts superficiels se fera par soudure à l’arc.
Toute soudure refusée sera entièrement enlevée en recoupant le rail de part et d’autre sur une longueur
minimale de :
100 mm pour une soudure aluminothermique ;
250 mm pour une soudure à l’arc.
2.21.4.2 - Intercalaires
L’intercalaire sera de type GANTREX [MK6], ou équivalent, d’une épaisseur au milieu de 8 mm et sur les
bords de 6.5 mm, d’une largeur inférieure d’environ 5 mm à la largeur nominale du pied du rail et d’une
longueur nominale de 12 m.
La matière utilisée est un caoutchouc nitrile butadiène (NBR), répondant à l’état de livraison aux propriétés
suivantes :
Cette matière présentera en outre une haute résistance à l’usure, en particulier par friction, au cisaillement,
au poinçonnement, aux huiles et graisses, aux rayons ultraviolets, à l’ozone, à l’eau de mer, et devra résister
à des conditions de température de service entre 0°C et 60°C.
La partie supérieure de l’intercalaire devra disposer de rainures longitudinales régulières de largeur
constante, afin de réaliser une mise en compression régulière de l’intercalaire par le rail selon une courbe à
2 pentes comprenant une zone de pré-compression avec un taux minimum de 5% sous une charge de
1N/mm², l’allure de la courbe sera similaire au schéma ci-dessous :
Déflexion
Charge
L’intercalaire sera renforcé d’un feuillard métallique continu, parfaitement centré, d’épaisseur nominale 0,5
mm et d’une largeur constante de minimum égale à 60% de la largeur nominale du pied du rail. L’adhérence
avec l’élastomère de l’intercalaire sera réalisée par vulcanisation, avec une force de liaison de minimum de 7
N/mm selon ISO R813.
Toutes les coupes seront protégées pour éviter la corrosion du feuillard métallique.
Les clips seront de type GANTREX ou équivalent, équipés d’un nez en élastomère, autobloquants sous une
charge latérale, et autorisant un réglage latéral en continu.
La matière de la partie supérieure des clips est une fonte nodulaire EN-GJS-500-7 selon EN 1563, et celle
des embases à souder est un acier forgé S355J0, selon EN10025. Les caractéristiques des deux parties
sont les suivantes :
Résistance à la traction : > 500 N/mm²
Contrainte à un allongement de 0,2% : > 320 N/mm²
Allongement : >7%
Dureté Brinell : entre 170 et 230 HB
Il doit être démontré que les clips restent stables sous une charge cyclique (au moins [1.000.000] cycles)
Les clips seront protégés contre la corrosion par galvanisation à chaud avec une épaisseur minimale de 70
m selon EN ISO 1461. Cette protection doit être ininterrompue, en particulier sous le nez en élastomère.
Le nez est réalisé en élastomère NBR de qualité égale aux intercalaires, l’adhérence au clip étant réalisée
par vulcanisation, et un test d’adhérence doit indiquer une rupture cohésive dans le matériau. Le collage est
interdit.
Les clips sont toujours disposés par paire, l’un en face de l’autre.
La visserie sera en acier de classe 8.8 selon ISO 898-1.
La visserie sera protégée contre la corrosion par galvanisation à chaud avec une épaisseur minimale de 50
m selon EN ISO 1461.
Pour rappel, les caractéristiques des clips et de leur visserie ainsi que les entraxes, doivent être justifiées
par une note de calcul.
2.21.4.4 - Plats
Les plats devront disposer à la fabrication les découpes et accessoires nécessaires pour la fixation des clips
et les trous pour les ancrages.
Les plats seront équipés de moyens de mise à niveau avant scellement.
Les dimensions (longueur, largeur, épaisseur) seront déterminées par le fabricant et justifiées conformément
au §3.4.
Les plats seront réalisés en acier S235JR selon EN 10025.
2.21.4.5 - Ancrages
Les ancrages seront et équipés d’un écrou acier selon DIN 934, et d’une rondelle acier selon DIN 6916.
Les dimensions (diamètre, longueur) et la nuance d’acier selon ISO 898-1 devront être définies par le
fabricant et justifiées par une note de calcul conformément au §3.4.
En tenant compte que le niveau supérieur des rails devra correspondre à celui de la plate-forme portuaire, le
sol devra être excavé de manière à réaliser une sous-couche en matériaux tout-venant compacté sur une
épaisseur de 40 cm avec une pente transversale de 4%. La largeur de cette sous-couche sera de 6,70 m à
son sommet.
Des fossés bétonnés devront être réalisés et dimensionnés de manière suffisante pour assurer efficacement
l’écoulement des eaux pluviales notamment.
Après mise en place d’un géotextile, une couche de forme sera réalisée avec une épaisseur de 20 cm avec
une largeur de 6,10 m au sommet.
Le ballast devra être mis en place selon le profil en travers type indiqué ci-dessus, sa granulométrie sera
40/60. Il devra être constitué de pierres concassées au calibre demandé : quartzites, grès, calcaires,
dolomie et ayant une très forte résistance à l'abrasion.
Les traverses en bois de 1,90 m x 0,25 m x 0,13 m devront être disposées à raison de 1666 par kilomètre de
voie ferrée en respectant une épaisseur minimum de 25 cm pour le ballast (après bourrage).
Les rails de type U33 à 46 kg/m, nuance 90 devront être posées sur des selles spécialement prévues pour
ces rails. La fixation des rails sera assuré par des attaches de type Nabla avec butées.
Les rails seront aussi fixés entre eux avec des éclisses en assemblant deux abouts de rails en prenant appui
sous le champignon et sur la partie inclinée du patin et sont serrées par 4 boulons.
Le sol devra être excavé de manière à pouvoir établir la dalle en béton armé selon les dimensions
présentées ci-dessus. Les caractéristiques du béton armé devront permettre la stabilité de la voie ; elles
devront respecter les normes de l’UIC en matière de construction de voie sur dalle ainsi que la charge de
21 tonnes par essieu.
La dalle aura une épaisseur de 225 mm ; des réservations (36 cm x 25 cm) devront être prévues tous les
60 cm à l’emplacement des selles avec une profondeur de 25 mm, ainsi que des gougeons d’une longueur
utile de 100 mm : ils permettront la fixation des rails, il y en aura deux par selle : un de chaque côté du rail
dans l’axe de la selle.
Les rails à gorge de type SEI 60G nuance 90 devront être disposées sur les selles. Des entretoises en acier,
d’une longueur de 1083 mm, permettront d’assurer l’écartement de la voie, elles seront fixées aux rails avec
des boulons (voir schéma ci-dessus). La fixation des rails sera assuré par des attaches de type Nabla avec
butées.
Après fixation des rails, un béton maigre dosé à 150 kg/m3 sera coulé sur une épaisseur de 85 mm au-
dessus du niveau supérieur de la dalle en béton armé.
Ensuite, des pavés autobloquants de 8 cm d’épaisseur seront disposés sur un lit de sable compacté de 3 cm
comme pour le reste des zones ouvertes à la circulation des engins de manutention sur le Port.
Les rails seront aussi fixés entre eux avec des éclisses avec 4 boulons chacun.
2.23.1 - Terrassements
Avant de démarrer les travaux de terrassement l’Entrepreneur devra réaliser un levé topographique complet
de l’ensemble de la plateforme du futur terminal, qui servira de référence pour toutes les mesures de
quantités de déblais et de remblais. Ce relevé devra être calé sur le zéro du beach de Brazzaville.
D’une façon générale les travaux de terrassements devront se conformer aux stipulations du Fascicule 2 du
CCTG Travaux français.
L’exécution des déblais et la mise en œuvre des remblais se feront au moyen d’engins et selon des
procédures présentées par l’Entrepreneur dans son Plan d’Assurance Qualité (PAQ).
Les matériaux déblayés pourront être réutilisés en remblai s’ils offrent une portance suffisante, c’est-à-dire
s’ils présentent un module à la plaque E supérieur ou égal à 80MPa. Dans le cas contraire ces matériaux
seront évacués vers un site soumis à l’approbation préalable de l’Ingénieur.
Les matériaux de remblais provenant de l’extérieur du site devront être de type sableux, présentant un
module à la plaque E supérieur à 80 MPa et une granulométrie satisfaisant aux critères suivants :
Dmax inférieur à 50mm.
Tamisat à 80 microns compris entre 5% et 15%.
2.23.2 - Revêtement
Avant de commencer les travaux de revêtements l’Entrepreneur devra réaliser une campagne d’essais de
plaque in-situ du type LCPC-SETRA, selon un maillage de 30m par 30m, et devra tirer parti des résultats de
ces essais pour affiner les dimensionnements des différents types de revêtements.
D’une façon générale les travaux de revêtement devront se conformer aux stipulations du Fascicule 25 et 28
du CCTG Travaux.
2.23.2.1 - Pavés
Les pavés de béton faisant office de surface de roulement seront des pavés parallélépipédiques de 20cm de
long par 10cm de large, de 8cm d’épaisseur, disposés en arêtes de hareng avec un angle de 45° par rapport
à la direction préférentielle de la circulation des engins, conformément aux règles du guide établi par la
« British Pavement Association » (BPA), « The Structural Design of Heavy Duty Pavements for Ports and
other Industries (Edition 4, 2007) » :
Les pavés devront être produits en accord avec la norme européenne EN 1338 de mai 2003 « Concrete
paving blocks – Requirements and test methods », qui diffère sensiblement de la norme NFP-98-306 ne
traitant que des pavés réservés aux espaces de loisirs.
Le béton ne sera pas armé et ne comportera ni fibres ni amiante.
Les dimensions d’un bloc (longueur, largeur et épaisseur) ne devront pas s’écarter de +/- 2mm des
dimensions spécifiées.
En ce qui concerne la résistance à l’absorption d’eau, les pavés doivent présenter une résistance de Classe
2 et être testés en ce sens selon l’Annexe D de la norme européenne EN 1338 de mai 2003.
En ce qui concerne la résistance à la rupture par traction (tensile splitting strength), les pavés doivent
présenter une résistance T de 3,6 MPa testée selon l’Annexe F de la norme européenne EN 1338 de mai
2003. Aucun test individuel ne doit tomber en-dessous de 2,9 MPa, ni présenter une charge de rupture
inférieure à 250N par mm de longueur de rupture.
En ce qui concerne la résistance à l’abrasion, elle doit être déterminée selon l’Annexe G de la norme
européenne EN 1338 de mai 2003 (test de la grande roue), ou à la rigueur selon l’Annexe H de cette norme
(test de Böhme). Les abrasions mesurées à la grande roue devront toutes être inférieures à 20mm.
En ce qui concerne la résistance au glissement en surface des pavés, elle devra être vérifiée selon l’Annexe
I de la norme européenne EN 1338 de mai 2003.
En ce qui concerne l’aspect de surface, la surface supérieure des pavés ne devra pas présenter de défauts
tels que des fissures ou feuilletages, devra présenter une couleur et une texture uniforme, à vérifier par
rapport à un bloc témoin en accord avec l’Annexe J de la norme européenne EN 1338 de mai 2003.
Les nombres de tests sur pavés seront conformes aux dispositions de l’Article 6 de la norme européenne EN
1338 de mai 2003.
2.23.2.2 - Sable
Le sable qui sera mis en place pour servir de lit de pose aux pavés sera un sable de silice, sans fragments
calcaires, propre et présentant une granulométrie de 1mm de 4mm avec :
0,5% de passant au tamis de 1mm (en masse).
40% de passant au tamis de 2mm (en masse).
80% de passant au tamis de 3mm (en masse).
100% de passant au tamis de 4mm (en masse).
Avant l’approvisionnement du sable l’Entrepreneur devra fournir sa courbe granulométrique à l’approbation
de l’Ingénieur.
L’Entrepreneur devra prévoir les moyens nécessaires pour maintenir le sable à une teneur en eau
compatible avec l’obtention d’une bonne compacité (OPM supérieur à 80% - le sable ne doit pas être saturé
d’eau, il doit rester collé en bloc à la suite d’un serrage à l’intérieur de la main) ; la mise en œuvre de la
couche de sable sera interdite en cas de forte pluie.
La GNT sera produite en une seule coupure et ses caractéristiques de laboratoire selon les normes NFP 98-
125 et NF-EN 13-285 devront satisfaire aux spécifications ci-après :
Fuseaux de spécifications GB
les plans intéressant le lot "Gros œuvre" (tranchées, réservations, percements, etc.) dès que la
demande lui en sera faite,
les dispositions particulières concernant le stockage du matériel pendant la durée de son
intervention sur le chantier,
un planning exact des besoins à l'égard des autres corps d'état, de manière à ne pas retarder la
réalisation,
les plans généraux des installations comportant toutes les indications nécessaires à une parfaite
coordination des travaux tous corps d'état,
o tous les plans d'exécution et les schémas détaillés, notamment :
o plans d'encombrement des gaines,
o schémas des réseaux,
o plans d'implantation du matériel,
o plans de filerie,
o schémas électriques des armoires et des coffrets avec la nomenclature du matériel et plans
des borniers,
notes de calcul définitives concernant, entre autres :
o les mâts d’éclairage,
o les sections et longueurs des conducteurs,
o les chutes de tension,
o etc.,
l’ensemble des notices techniques des matériels.
La vérification et la mise au point avec l’Ingénieur des documents présentés par l'Entrepreneur lui en laissent
l'entière responsabilité ; cette vérification ayant pour seul objet de constater qu'ils ne seront pas contraires
aux prescriptions du devis descriptif et aux plans de définition.
Toute exécution prématurée, faute d'avoir en temps utile soumis les plans au visa de l’Ingénieur,
s'effectuerait sous la seule responsabilité de l'Entrepreneur et les modifications, qui pourraient lui être
demandées, seraient entièrement à sa charge, y compris les conséquences du retard sur le planning des
travaux.
l'état des interventions obligatoires à prévoir dans le contrat de maintenance avec leur périodicité,
une proposition chiffrée d'un contrat de maintenance que l'Entrepreneur ou une société agréée
pourra assurer.
2.25.3.1 - Généralités
Les installations seront réalisées conformément aux :
textes normatifs normes, D.T.U. (cahier des charges et règles de calculs), avis technique, essais,
homologations, agréments des matériaux et des matériels],
documents établis par les organismes officiels comme le Centre Scientifique et Technique du
Bâtiment (C.S.T.B), le Service Technique des Assurances Constructions (S.T.A.C.).
Les projets remis seront étudiés en toute connaissance de cause et seront, au minimum, conformes aux
textes réglementaires référencés ci-après.
Ne seront donc pas considérés comme travaux supplémentaires, les modifications imposées par les
organismes de contrôle et notamment en cas d'application des règlements de sécurité, normes, textes de
lois et règles de l'art, en vigueur un mois avant la date de remise de l'offre par l'Entrepreneur.
D'une manière générale, les indications données dans le présent document ne portent que sur les points
non précisés par les règlements, sur les bases à admettre pour les calculs, et en aucun cas sur les
règlements que l'Entrepreneur déclare, par le fait même qu'il soumissionne, parfaitement connaître.
Si une modification à une norme ou à un règlement intervenait après la date d'établissement de l'étude
d'appel d'offres (un mois avant la date de cet appel d'offres), il appartiendrait à l'adjudicataire, sous sa seule
responsabilité, d'en informer l’Ingénieur par écrit, éventuellement avec accusé de réception (ou sur le
compte rendu de chantier) en indiquant les conséquences techniques et financières résultant de cette
modification. L’Ingénieur soumettra la proposition, avec éventuellement l'avis motivé du bureau de contrôle,
au maître d'ouvrage, qui prendra la décision nécessaire.
Si cette décision était négative, l'Entrepreneur devra en demander la notification par écrit.
Les listes suivantes ne sont pas limitatives, elles ont simplement pour objet d'attirer l'attention de
l'Entrepreneur sur l'importance des normes, des règlements, des décrets, des arrêtés et autres documents
techniques.
2.25.3.2 - Directives
Directive machines (2006/42/CE du 29/12/09) 98/37/CE
Directive BT 2006/95/CE
Directive CEM (2004/108/CE du 01/07/07) 2004/108CE
Directives Outdoor 2000/14/CE
2.25.3.5 - Règlementation
Règlementation 1907/2006/CE concernant l’enregistrement, l’évaluation et l’autorisation des
substances chimiques, ainsi que les restrictions applicables à ces substances (REACH)
Doc harmonisation CENELEC HD
Lorsqu'il n'existe pas de marque de qualité pour un matériel faisant l'objet de normes (française ou
U.T.E) ou de recommandations de l'U.T.E., la conformité de ce matériel aux spécifications en
vigueur sera garantie par la présentation d'un procès-verbal d'essais délivré par un organisme
habilité à cet effet ou par la possession de l'estampille d'un des organismes de la C.E.E.
Matériel ne faisant l'objet ni d'une norme ni de recommandation de l'U.T.E.
Lorsqu'il n'existe aucune norme, ou recommandation de l'U.T.E. concernant le matériel utilisé, celui-
ci devra présenter toutes les qualités de solidité, de durée, d'isolement et de bon fonctionnement
désirables. Il devra, notamment, répondre aux recommandations ou spécifications techniques
générales ou fondamentales concernant l'utilisation ou spécifications techniques générales ou
fondamentales concernant l'utilisation auquel il est destiné.
Cette pièce, à l'exclusion de tout autre, servira de base à l'établissement d'un décompte
d'approvisionnement si l'Entrepreneur en fait la demande. Dans le cas où un lot de fourniture serait refusé,
ce lot devra être enlevé dans les 48 heures.
CHAPITRE 3.
1) Travaux d’électricité
Dès le début des études, l’Entreprise doit impérativement respecter les différentes dénominations des
bâtiments, des locaux, des équipements et des liaisons existantes.
Pour ce faire, elle aura pris soin lors de la période de préparation de récupérer toutes les informations
nécessaires auprès des concessionnaires.
A la fin de son étude, l’Entrepreneur soumettra à l’approbation du Maître d’Œuvre, tous ses plans délivrés
sur support papier. On y trouvera notamment :
les dispositions particulières concernant le passage et le stockage du matériel pendant la durée du
chantier,
les schémas unifilaires des circuits puissance, de protection et de mesure complétés par leurs
notations caractéristiques,
les notes de calculs électriques justifiant les dispositions adoptées,
les vues en plan et en élévation cotées de tous les tableaux et bornes représentant la disposition de
l’appareillage en châssis et en façade,
les plans de cheminement des câbles.
Toute exécution prématurée faute d’avoir en temps utile soumis les notes de calcul et les plans à
l’approbation, s’effectuera sous la seule responsabilité de l’Entrepreneur. Les modifications qui pourront lui
être demandées sont entièrement à sa charge, y compris les conséquences de retard sur le planning des
travaux.
Les délais de production et de vérification (en jours calendaires) sont fixés dans le tableau page suivante :
Notice technique
1 A l’appui de la soumission
justificative
2 SOPAQ A l’appui de la soumission
plans définissant les caractéristiques générales des ouvrages (implantation, coupes longitudinale et
transversale de l'ouvrage, plans de coffrage),
plans des ouvrages provisoires et matériels spéciaux,
principe de la cinématique de construction,
notes de calculs de la résistance et de la stabilité en construction et en service des ouvrages
définitifs,
notes de calculs de la résistance et de la stabilité des ouvrages provisoires éventuels,
plans de coffrage et de ferraillages,
plans des équipements divers (équipements des pontons, réseaux, installations électriques…).
Le Maître d’Œuvre se réserve le droit de demander tout plan de détail nécessaire selon lui à la bonne
définition des ouvrages provisoires et définitifs.
Si l'Entrepreneur prend de l'avance par rapport à l'échéancier prévu initialement, il ne pourra se prévaloir
d'aucune réclamation du fait que le Maître d'Œuvre n'aura éventuellement pas été en mesure de fournir les
visas avec la même avance.
3.02.6 - Dessins
1) Plans de coffrages
Les dessins d'exécution concernant les coffrages devront préciser en complément à l'article 43.2 du
fascicule 65 du C.C.T.G. :
dans le cas d'éléments préfabriqués, leurs assemblages et les dispositions adoptées pour leur mise
en place,
les tolérances d'exécution des parties coulées sur chantier,
les tolérances d'exécution et d'implantation des pieux,
la classe des parements,
les reprises de bétonnages,
les métrés correspondants
Le calendrier d'exécution des travaux sera présenté de telle sorte qu'apparaissent les tâches critiques et leur
enchaînement. Il devra mettre en évidence les cadences d'exécution, les différentes contraintes de phasage.
Il devra tenir compte des délais d'établissement et de vérification des documents d'exécution, de l'agrément
et de la fourniture des matériaux des interfaces avec l’autre lot.
Le programme des travaux tiendra compte des intempéries prévisibles.
Le programme d'exécution des travaux sera mis à jour par l'entrepreneur tous les 15 jours en tenant compte
de l'avancement réel et des dispositions arrêtées en réunion de chantier.
le journal de chantier,
les comptes rendus d'incidents,
les constatations utiles en vue de la réception, puis de la gestion de l'ouvrage en service.
le dossier de l'ouvrage comporte aussi :
toutes les informations relatives aux essais et épreuves de l'ouvrage ainsi que tous les éléments
géométriques constituant l'état de référence (état zéro) de l'ouvrage,
le calcul de récolement de l'ouvrage, en particulier pour les parties d'ouvrage dont la réalisation
effective serait trop éloignée des hypothèses initiales des premiers calculs.
L'absence de remise de ces documents entraîne l'application des pénalités prévues au C.C.A.P.
le béton,
les armatures,
les produits de recépage,
les déblais non réutilisés.
L’Entreprise procédera au tri sélectif des déchets afin d’assumer leur élimination ou leur valorisation. Elle
devra définir la méthodologie et les modes opératoires de démolition, de tri, d’élimination et de valorisation.
Elle transmettra au Maître d’Œuvre les bordereaux de suivi par nature de déchets.
implantation des sondages et forages d’après les plans topographiques et bathymétriques remis par
l’Ingénieur,
fourniture des boîtes à casier pour rangement des carottes et des cuttings extraits des sondages.
Ces caisses seront marquées d’une manière indélébile et porteront l’indication du numéro de
sondage, des profondeurs de manœuvre et de prise d’échantillons. Les boites seront stockées
provisoirement sur le chantier en un lieu à l’abri des intempéries et des actes de vandalises
éventuels. L’Entrepreneur aura en plus à sa charge le transport et le stockage définitif jusqu’au lieu
qui lui sera désigné par l’Ingénieur.
conditionnement et étiquetage des échantillons prélevés,
transport des échantillons jusqu’au laboratoire d’essai,
fourniture d’eau, d’électricité, de boue, de combustibles et de toutes les matières et matériels
nécessaires à l’exécution des travaux,
remise en état et nettoyage des lieux et abords immédiats des têtes de sondages après travaux.
Les essais pressiométriques seront réalisés avec une sonde pressiométrique de 60 mm de diamètre ou
éventuellement avec une sonde lanternée de 44 mm placée dans un tube lanterné.
La pression d’essai sera poussée jusqu’à rupture du sol ou, si la pression de fluage n’est pas atteinte à 5
MPa, jusqu’à 8 MPa
Si l’essai n’est pas conduit jusqu’à 5 ou 8 MPa, en aucun cas le volume de la sonde ne sera inférieur à 500
cm3 pour une sonde standard et à 400 cm3 pour une sonde avec tube lanterné au moment de l’arrêt.
Il est rappelé à l’Entrepreneur que dans le cas où la réalisation d’un préforage s’impose, les essais
préssiométriques doivent être effectués par passes courtes de longueur conforme à la norme.
la densité sèche des remblais en place doit atteindre quatre vingt quinze (95) pour cent de la densité
sèche à l’Optimum Proctor Normal déterminé conformément à la norme NF P 94-093,
essai à la plaque : EV2 supérieur à 80 MPa,
rapport k=EV2/EV1 inférieur à 2,
classe d’arase : AR2.
La tolérance d’exécution pour la plate forme sera de plus ou moins cinq centimètre ( 5 cm).
sondages, carottages
méthode d’auscultation sonique
radiographie
ou autre méthodes
De plus, les moyens matériels prendront en compte l’environnement aquatique et topographique du site.
L’entreprise utilisera le matériel et une méthodologie permettant de ne causer aucun désordre sur le quai
existant. La méthodologie de l’entreprise sera soumise à l’agrément du maitre d’œuvre.
L'entrepreneur devra établir un programme de fonçage détaillé de tous les éléments et le soumettre au visa
du maître d'œuvre avant le commencement des travaux.
Ce programme indiquera les conditions dans lesquelles est prévue la mise en œuvre des divers éléments :
- ordre de fonçage des éléments ;
- numérotation des pieux suivant l'ordre de fonçage ;
- phases de fonçage et matériels envisagés pour chacune de ces phases et pour chaque type d'éléments
;
- phases de trépanage, ou de préforages et matériels envisagés pour chacune de ces phases et pour
chaque type d'éléments ;
- dispositions particulières adoptées au droit des points singuliers de l'ouvrage.
3.14.6 - Fonçage
Les éléments seront foncés jusqu’à ce que leur pied atteigne la cote théorique minimale prévue.
Tout élément qui s'écartera en cours de fonçage des tolérances fixées dans le CCTP sera immédiatement
arraché. L'entrepreneur devra recommencer le fonçage, voire remplacer l’élément concerné à ses frais.
Tout élément qui présentera en cours de fonçage une déformation incompatible avec son emploi ou une
amorce de rupture, fera l'objet, soit d'un remplacement après arrachage, soit de dispositions confortatives
soumises par l'entrepreneur à l'agrément du maître d'œuvre. Ces mesures seront à la charge de
l'entrepreneur.
Un suivi régulier et précis du fonçage est indispensable. A cet effet, l'entrepreneur établira et tiendra à jour
un carnet de fonçage pour les pieux. Il communiquera ce carnet de fonçage au maître d’œuvre au fur et à
mesure de l’avancement du chantier. De plus, il lui en remettra deux exemplaires complets après
achèvement des opérations de fonçage.
Le carnet de fonçage précisera, pour chaque élément foncé :
- le profil, la nuance et la longueur de l'élément mis en œuvre, et sa disposition sur le plan de fonçage ;
- le mode de fonçage,
- les caractéristiques précises des engins de fonçage utilisés (types d'engins, puissance, poids du
marteau ou du casque, hauteur de chute, fréquence de vibration...),
- les changements éventuels d'engins en cours de fonçage et la fiche approximative correspondante ;
- les arrêts et leur cause, les difficultés rencontrées, les anomalies constatées et d'une manière générale
tous les incidents qui ont pu survenir ;
- les cotes de la tête et du pied de chaque élément foncé ;
- les paramètres de suivi d'enfoncement, mesurés tout au long du fonçage : temps de vibration pour un
enfoncement donné dans le cas d’un vibrofonçage, nombre de coups par unité de longueur dans le cas
d’un battage...
Il est à noter que des paramètres de fonçage très différents pour plusieurs éléments voisins, constituent une
anomalie que l'entrepreneur doit mentionner dans le carnet de fonçage.
3.14.9 - Raboutage
Le raboutage est normalement exécuté à terre. Cependant, après demande écrite justifiée et accord
explicite du maître d'œuvre, certains pieux pourront être raboutés sur le lieu de battage.
L'attention est attirée sur l'importance que revêt la qualité des soudures pour la sécurité de l'ouvrage.
En particulier, les soudures ne devront pas former de bourrelets sur la face extérieure des pieux.
La soudure sera effectuée dans les conditions correspondant à la qualité 2 de la norme NF P 22-471.
L’entrepreneur devra retoucher les parties soudées par mise en œuvre de deux couches de peinture
bitumineuse appliquées sur un primaire.
Le mode opératoire des soudures et de leur revêtement anti-corrosion devra être soumis au visa du maître
d'œuvre.
Le contrôle des soudures sera effectué par radiographie et ressuage, selon un programme inclus dans le
PAQ de l'entreprise, et soumis à l'agrément du Maître d'œuvre.
3.14.10 - Recépage
La cote de recépage des divers éléments sera déterminée à partir des documents d'exécution établis par
l'entrepreneur, et visés par le maître d'œuvre.
Aucun recépage ne pourra être entrepris sans l'accord écrit du maître d'œuvre. Toutefois, les recépages qui
s'avéreraient nécessaires au cours du fonçage des éléments, s'ils n'ont pas pour effet de réduire de plus de
20 cm la longueur d'origine, seront dispensés de cette procédure, sous réserve que les recépages en
question soient consignés au carnet de fonçage.
Les spécifications concernant la préparation des surfaces sont celles figurant dans l’article 3.2.5 et ses
commentaires du Fascicule 56 du C.C.T.G.
Les spécifications concernant l’application des peintures sont celles figurant à l’article 3.2.6 du Fascicule 56
du C.C.T.G.
L’application des peintures sera effectuée :
Les produits sont appliqués suivant les modes d’application définis par les fiches d’homologation des
systèmes. Il est rappelé que les conditions limites de température et d’hygrométrie spécifiques à la fiche
d’homologation du système devront être strictement respectées.
L’Entrepreneur est tenu de placer en permanence à proximité immédiate du chantier: un thermomètre et un
hygromètre enregistreurs ayant au moins chacun une autonomie de huit (8) jours.
3.15.1 - Contrôles
Les contrôles et leurs spécifications, à effectuer, sont ceux indiqués à l’article 3.2.7 et ses commentaires du
Fascicule 56 du C.C.T.G. Ils ne dégagent en rien la responsabilité de l’Entrepreneur.
Le Maître d’Œuvre se réserve le droit de procéder à des contrôles dont le nombre et la distribution sont
laissés à son appréciation. L’Entrepreneur est tenu de fournir, de façon permanente, aux agents chargés
des contrôles, la possibilité d’accès, dans des conditions offrant toute sécurité, à toutes les surfaces de tous
les éléments de la structure.
Une couche de peinture ne peut être appliquée qu’après que la précédente ait été vérifiée et reconnue
satisfaisante par le Maître d’Œuvre et que les délais de recouvrement minimaux et maximaux mentionnés
dans la fiche d’homologation aient été respectés.
Les prélèvements de peinture sont effectués suivant les modalités de l’article 3.2.6.3.2 du Fascicule 56 du
C.C.T.G. et ce, quel que soit le degré d’avancement des travaux.
Au cas où l’analyse chimique complète des produits ferait apparaître que les peintures ont été modifiées,
celles-ci seraient rebutées et les travaux suspendus, l’Entrepreneur sera mis en demeure, par ordre de
service, d’enlever à ses frais les peintures défectueuses et de recommencer les travaux.
En cas de refus, il y serait pourvu d’office dans les conditions prévues à l’article 39 du C.C.A.G.
Les contrôles des épaisseurs seront effectués conformément à l’article 3.2.6.3.2 du Fascicule 56 du
C.C.T.G. et ses commentaires.
Le choix de l’organisme contrôleur est laissé à l’appréciation du Maître d’Œuvre.
3.18.1 - Fabrication
3.18.1.2 - Cintrage
Il sera effectué à froid avec une cintreuse à mandrin suivant les normes en vigueur.
3.18.2.1 - Rigidité
Les armatures seront convenablement ligaturées, éventuellement pointées par soudure et raidies
éventuellement par des barres disposées en diagonale, de manière à se trouver aux emplacements prévus
sur les plans et y demeurer pendant la période de bétonnage.
3.18.2.2 - Propreté
On ne versera jamais de coulis de ciment sur les armatures ; aux reprises de travail, on enlèvera
soigneusement les matières inertes et les éclaboussures de mortier qui auraient pu se déposer sur les
armatures et notamment les attentes.
3.18.2.4 - Accessoires
Les accessoires tels que supports, ancrages, écarteurs, étriers, ligatures et tous autres dispositifs requis
pour assurer une mise en place et un positionnement correct de l'armature seront en acier à l'exception des
cales destinées à assurer l'enrobage des armatures.
3.18.3 - Contrôles
Avant le coulage de tout béton armé, l'Entrepreneur devra prévenir le Maître d’Œuvre pour lui permettre de
vérifier le nombre, les dimensions, la position, le mode de calage et l'alignement des armatures au moins
quarante huit (48) heures avant la mise en œuvre des bétons.
Ce contrôle portera sur la conformité aux plans d'exécution et sur l'application des règles de l'Art.
Pour la correction des imperfections de ferraillage, les armatures seront, au besoin, enlevées des coffrages
et replacées correctement après les dressages et renforcements nécessaires.
3.19.4.1 - Matériels
Hormis les bétons immergés, tous les bétons seront vibrés.
Il ne sera agréé que des vibrateurs à fréquence élevée supérieur à douze mille (12 000) cycles par minute.
Les pervibrateurs devront présenter des dimensions telles qu'ils puissent pénétrer dans les coffrages et
entre les armatures de façon que, compte tenu de leur rayon d'action, ils puissent agir sur la totalité du
béton. Ils devront être présents sur la levée en nombre suffisant pour les cadences de bétonnage prévues.
L'Entreprise devra constamment posséder un nombre de pervibrateurs suffisants, en fonctionnement, pour
assurer un serrage régulier et total à la cadence de bétonnage. Elle devra tenir sur le chantier un
assortiment de diamètres de 25 mm à 100 mm permettant la pervibration dans toutes les conditions de mise
en œuvre.
Le groupe compresseur aura une capacité suffisante pour alimenter sans difficultés la totalité des engins
pneumatiques. L'Entreprise sera assurée par un personnel compétent et le Maître d'Œuvre pourra récuser
tout ouvrier qui effectuerait cette opération dans de mauvaises conditions.
L'Entreprise devra maintenir en secours sur le chantier un groupe compresseur et un jeu de 3 pervibrateurs
de 35 mm, 50 mm et 70 mm.
Avant tout traitement de reprise de bétonnage, les armatures doivent être débarrassées des coulées de
laitance ou de mortier qui pourrait les enrober ainsi que de toute autre matière qui risquerait d'en
compromettre l'adhérence.
3.19.12.2 - Préscellés
La fourniture et la mise en place des préscellés ou gabarits, destinés à fixer après bétonnage de première
phase, les équipements font partie intégrante du présent marché.
Les préscellés comprennent notamment tous les organeaux nécessaires à la fixation des systèmes
d’ancrage.
La mise en place de ces pièces métalliques selon les spécifications des plans d'exécution et leur fixation au
ferraillage avant bétonnage est de la responsabilité de l’Entrepreneur qui est garant du bon positionnement
de ces inserts après bétonnage.
3.20.1 - Généralités
Les éléments préfabriqués doivent faire l'objet d'une étude d'exécution spécifique venant en complément de
celles prévues à l'article "Mise en œuvre des bétons" ci-dessus.
Celle-ci est menée conformément aux prescriptions de l'article 95 du fascicule 65 du C.C.T.G. et de ses
commentaires.
Tout élément préfabriqué ayant subi une détérioration visible à l'œil nu, en particulier en cours de stockage
ou de manutention, est refusé.
Tous les éléments préfabriqués doivent être homogènes en teinte. En particulier, tout élément présentant à
l'œil nu à 3 m de distance une variation de teinte par rapport à l'élément de référence est rebuté.
Les éléments sont assemblés conformément aux prescriptions de l'article 94.2 du fascicule 65 du C.C.T.G.
ainsi qu'au calepinage établi par l'Entrepreneur et visé par le Maître d’Œuvre
Les tolérances admises pour la fabrication des éléments préfabriqués sont fixées à plus ou moins 5 mm.
Aucun désaffleurement de surface n'est toléré dans l'alignement en plan et en profil en long des éléments.
L'écart par rapport au tracé en plan théorique doit être inférieur à 5 mm sur 10 m.
Pour cela lors de la procédure de réception des éléments témoins, il doit être fabriqué au minimum trois
séries d'élément par moule. Ces éléments sont ensuite posés et alignés en usine suivant les mêmes
conditions que celles du chantier.
3.20.3 - Stockage
Les conditions de stockage des éléments préfabriqués sont conformes aux spécifications de l'article 93 du
fascicule 65 du C.C.T.G. et sont précisées par l'entrepreneur dans le P.A.Q.
La capacité portante de l’aire de stockage est contrôlée. Les éléments reposent sur des pièces de calage en
bois.
La conduite des opérations d'encollage fait l'objet d'un chapitre du programme d'exécution précisant les
stipulations d'utilisation du produit définies par le fournisseur.
Polystyrène 5cm
sous poutre Poutre 120 x 90 ht Dalle caisson
existante
Poutre existante
pieux
existant
3.25.1 - Généralités
Des d’enrochements en protection des talus et des fonds seront réalisés :
- pour la protection du talus et la protection anti-affouillement due aux moteurs d’hélice du quai wellman,
Les enrochements calibrés seront disposés sur une épaisseur théorique de 1,00 m.
Les enrochements sont constitués par des blocs de carrière agréés par le maitre d’œuvre, ou repris sur site.
3.25.2 - Tolérances
Épaisseurs minimales garanties des couches de protection : 0,90 m
Tolérance sur le niveau des fonds après mise en place des protections : -10 cm / +20 cm
3.26.1 - Contrôles
Les contrôles comprennent la vérification de la conformité du certificat de qualification du produit livré avec
les spécifications et le contrôle de l'étiquetage de chaque rouleau livré.
Dans le cas d'un produit non certifié, le contrôle comprend la réalisation d'un essai de traction, de résistance
à la déchirure, de permittivité et de transmissivité.
Le Maître d'Œuvre se réserve le droit de faire procéder, par un laboratoire de son choix, aux contrôles des
caractéristiques des produits proposés, conformément aux procédures en vigueur. Ces essais sont réalisés
à la charge de l'Entrepreneur.
(lestage avec blocs, matériaux divers) à l'exclusion de l'épinglage qui risque de provoquer des amorces de
rupture du géotextile.
3.27.2 - Purges
S’il apparaît que le fond de fouille des tranchées présente des poches de matériaux de qualité douteuse,
l’Entrepreneur procédera à la purge des matériaux sur une épaisseur suffisante pour retrouver un sol sain.
Les matériaux impropres seront évacués en décharge et remplacés par une grave non traitée 0/80.
Les matériaux de purge seront compactés par couches successives de 20 cm d’épaisseur à 100% au moins
de la densité maximale obtenue par essai Proctor normal. Les frais des essais sont à la charge de
l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur ne pourra prétendre à aucune indemnité pour la réalisation de ces purges.
Au cours des travaux, l'Entrepreneur veillera à ce que le dépôt de déblais et la circulation des engins ne
puissent pas provoquer d'éboulements.
Les réparations des torts et dommages qui pourront résulter de l'inobservation des prescriptions impératives
de sécurité en matière de soutènement des parois des fouilles seront, quel que soit le cas, complètement à
la charge de l'Entrepreneur qu'il s'agisse d'accidents corporels ou de dégradations causées aux propriétés
riveraines des travaux.
Lorsque, par suite de la nature du sol ou de circonstances exceptionnelles, il sera nécessaire d'abandonner
dans les fouilles les dispositifs d'étaiement ou de blindage, l'Entrepreneur devra en aviser le Maître d'Œuvre
qui procédera aux constatations utiles.
Les blindages devront permettre le passage provisoire des réseaux lorsque nécessaire (réservations,..).
3.27.5 - Épuisements
L'Entrepreneur devra, sous sa responsabilité et à ses frais, organiser ses chantiers de manière à les
débarrasser des eaux de toute nature (eaux de mer, eaux pluviales, eaux d'infiltrations, eaux de drainage,
eaux de sources ou de nappes aquifères, ou provenant de fuites de canalisations, ...) quelle que soit
l’importance de la nappe aquifère et quelque soit l’ordre dans lequel les travaux sont exécutés, maintenir les
écoulements et prendre toutes les mesures utiles pour que ceux-ci ne soient pas préjudiciables aux biens de
toute nature susceptibles d'être intéressés.
L'assainissement des fouilles devra être poussé de telle façon que les ouvrages préfabriqués soient posés à
sec ou les bétons coulés hors eau et que les ouvrages soient exécutés à sec sauf emploi d'un procédé
spécial d'exécution soumis préalablement à l'accord du Maître d'Œuvre. L'Entrepreneur ne pourra réclamer
aucune indemnité ou plus-value en raison de la gêne due au travail dans l'eau, ou aux sous pressions.
Les eaux seront rassemblées et canalisées à des puisards ou à des points de déversements, établis aux
endroits indiqués par le Maître d'Œuvre ; l'Entrepreneur sera tenu d'avoir sur le chantier les moyens
d'épuisements adaptés aux débits à évacuer. Il soumettra au Maître d'Œuvre les dispositions envisagées
notamment sur le matériel à adopter.
Il doit installer à ses frais, aux endroits convenables, si les circonstances l'y obligent, les pompes et leurs
accessoires (tuyaux d'aspiration et de refoulement, canalisations ou goulottes pour l'écoulement des eaux)
nécessaires aux épuisements, à l'évacuation des eaux rencontrées ou éventuellement des effluents des
égouts en service pendant les travaux de modification ou de raccordement intéressant ces égouts (en aucun
cas, ces effluents ne devront être déversés au milieu naturel), assurer dans les mêmes conditions, leur
fonctionnement et leur entretien. Après achèvement des travaux, il les enlèvera et remettra les lieux dans
leur état primitif.
L'Entrepreneur aura la charge de creuser, curer, et entretenir les puisards et bacs de décantation et
d'assurer le fonctionnement de ses installations de pompage.
Les frais d’évacuation des produits de curage (réseau, bacs de décantation) sont implicitement compris dans
le prix de terrassement.
L'Entrepreneur ne pourra élever aucune réclamation ni prétendre à une indemnité en raison de la gêne ou
de l'interruption de travail, ou des pertes de matériaux ou tous autres dommages qui pourraient résulter des
arrivées d'eau consécutives aux phénomènes atmosphériques.
En outre, il sera responsable des entraînements de terres ou affouillements qui viendraient à se produire,
ainsi que des dommages de toute nature pouvant en résulter pour les chaussées, les ouvrages publics ou
privés et les édifices voisins.
3.28.1 - Enrobage
Une fois les tuyaux convenablement posés, les ouvrages coulés en place exécutés et lorsque le maître
d’œuvre a reconnu que les épreuves sont satisfaisantes et que les pentes prévues au projet ont été
respectées, l'entrepreneur peut procéder au remblaiement de la tranchée.
Un remblai d’enrobage sera mis en place avec précaution au fond de la tranchée sur l'ensemble du réseau,
jusqu'à une hauteur uniforme de 0,10 m au-dessus de la génératrice supérieure de la canalisation.
Les matériaux d’enrobage seront du sable 0/6 pour les réseaux d’eau potable.
Ce remblai sera soigneusement damé, surtout sur les flancs des tuyaux de manière à réaliser un calage
efficace de la canalisation. Il sera arrosé de façon à faciliter la mise en place.
Lorsque le piquetage spécial concerne les canalisations de gaz, d'eau, de téléphone ou de câbles
électriques, l'entrepreneur doit, dix (10) jours au moins avant le début des travaux, prévenir l'exploitant des
canalisations ou câbles.
dans le cas des ouvrages pleins et en état de fonctionnement normal, quel que soit le niveau de la
nappe ;
dans le cas des ouvrages vides, terrain inondé.
Tolérances de pose
Les tolérances sur la mise en œuvre des ouvrages de canalisations sont les suivantes:
implantation + ou - 2 cm,
niveau (par rapport à l’altitude théorique au droit des regards) +/- 1cm,
pentes (par rapport à la pente théorique mesurée par tronçons de 10 m) +/- 20% (par rapport à la
pente théorique mesurée entre deux regards consécutifs) ou +/- 10 %.
Général - bétons
Toutes les prescriptions générales concernant la réalisation et la mise en œuvre des bétons, ferraillages,
calages... sont à prendre en compte pour la réalisation de cet ouvrage.
Les bétons mis en œuvre doivent faire preuve non seulement de la résistance mécanique nécessaire, mais
ils devront également assurer une protection efficace des armatures et conduire à une teinte homogène des
parements. Ils seront conformes aux prescriptions du Fascicule 65 - Art 81 et 82.
A cette fin, on recherchera par le choix de la composition, des méthodes de fabrication et des moyens de
mise en œuvre, des bétons compacts, homogènes et imperméables. Les procédés de construction seront
choisis de façon à éviter la fissuration au jeune âge et à limiter le nombre des reprises de bétonnage.
Ces bétons prêts à l'emploi devront répondre aux préconisations des normes en vigueurs. Ils proviendront
obligatoirement d’une usine agréée par le Maître d’Ouvrage.
Tous les bétons doivent faire l'objet des dispositions particulières relatives à la prévention des désordres liés
à l'alcali réaction.
Les spécifications des bétons à employer pour la réalisation des caniveaux correspondent notamment à une
classe d’exposition XA2 / XS3 et une classe minimale de résistance à la compression C35/45.
Tolérances de pose
Les tolérances sur les caniveaux sont les suivantes:
implantation + ou - 2 cm,
niveau (par rapport à l’altitude théorique) +/- 1cm,
pentes (par rapport à la pente théorique mesurée par tronçons de 10 m) +/- 20% (par rapport à la
pente théorique mesurée entre deux regards consécutifs) ou +/- 10 %.
dans le cas des ouvrages pleins et en état de fonctionnement normal, quel que soit le niveau de la
nappe ;
dans le cas des ouvrages vides, terrain inondé.
Ce point à pour but de préciser les spécifications propres à la réalisation d’un ouvrage en béton armé
étanche dans la masse.
Généralité - bétons
Les bétons mis en œuvre doivent faire preuve non seulement de la résistance mécanique nécessaire, mais
ils devront également assurer une protection efficace des armatures et conduire à une teinte homogène des
parements. Ils seront conformes aux prescriptions du Fascicule 65 - Art 81 et 82.
A cette fin, on recherchera par le choix de la composition, des méthodes de fabrication et des moyens de
mise en œuvre, des bétons compacts, homogènes et imperméables. Les procédés de construction seront
choisis de façon à éviter la fissuration au jeune âge et à limiter le nombre des reprises de bétonnage.
Ces bétons prêts à l'emploi devront répondre aux préconisations des normes en vigueurs. Ils proviendront
obligatoirement d’une usine agréée par le Maître d’Ouvrage.
Tous les bétons doivent faire l'objet des dispositions particulières relatives à la prévention des désordres liés
à l'alcali réaction.
Les spécifications des bétons à employer pour la réalisation du réservoir correspondent notamment à une
classe d’exposition XA2 / XS3 et une classe minimale de résistance à la compression C35/45.
Etanchéité
Le réservoir incendie sera conçu sur le principe d'une étanchéité par béton étanche dans la masse. La
réception de ces ouvrages donnera lieu à un essai d'eau mené avant toute réalisation éventuelle de
revêtement.
Toutes les traversées de paroi devront être traitées soigneusement. Le béton devra jouer à la fois le rôle de
structure mécanique et celui d'étanchéité.
Les dispositions suivantes devront être appliquées :
une étude granulométrique soignée des granulats entrant dans la composition des bétons,
l'obtention d'un béton compact et dense,
l'élimination de l'air occlus,
le traitement de toutes les reprises de bétonnage et de tous les joints sera effectué, après repiquage
des faces, par application d’un produit expansif à l’eau ou similaire, soumis à l'accord du Maître
d’œuvre (cf. nota ci-après),
la pervibration des bétons à haute fréquence,
une étanchéité soignée des coffrages mis en œuvre pour éviter toute fuite de laitance, notamment
sur les parties basses des parois,
la création d’une talonnette (avec joint hydrogonflant ou rigide) avec le radier au droit des pieds de
voile, afin de pouvoir y appuyer les banches de coffrages (avec joint mousse pour éviter la perte de
laitance en pied de voile).
Nota : L'étanchéité étant assurée par béton étanche dans la masse, toute reprise de bétonnage sera au
préalable soumise à l'agrément du maître d’œuvre.
Lorsque les dimensions ou les efforts dus aux ouvrages ou résultant des sollicitations qui s'y appliquent,
nécessitent de créer des coupures étanches, il sera prévu des joints assurant le déplacement des éléments
tout en assurant la pérennité de l'étanchéité au moyen de joints souples "Waterstop" ou similaire.
Les reprises de bétonnage seront limitées au strict minimum en particulier dans les zones présentant des
moments fléchissant importants. Un soin sera apporté à leur confection (attentes assurant la continuité du
ferraillage, nettoyage à vif de la surface horizontale de reprise, dépoussiérage, jonction du béton frais sur le
béton durci après rinçage et assèchement, mise en œuvre d’un joint hydrogonflant ou rigide).
Scellements et réservations
Les travaux comprennent notamment :
toutes les réservations de trous, encoches et sujétions de feuillures pour caillebotis, vannes,
canalisations, équipements électriques…,
les manchettes et pièces nécessaires pour les raccordements sur les canalisations extérieures,
tous les bétons rapportés et les mortiers de calage et de garnissage,
toutes les obturations rebouchées étanches pour permettre les raccordements des canalisations,
tous les calages, scellements et fichages nécessaires aux équipements électromécaniques.
Les pièces à sceller seront approvisionnées et positionnées avant coulage. Le scellement proprement dit,
ainsi que l'étanchéité seront assurés par l'entreprise. Un joint d’étanchéité sera placé au contact du béton et
de la pièce à sceller (au droit des collerettes).
Les scellements à vocation d'étanchéité feront l'objet d'un soin tout particulier :
dans le cas des ouvrages pleins et en état de fonctionnement normal, quel que soit le niveau de la
nappe ;
dans le cas des ouvrages vides, terrain inondé.
La voie de roulement se compose de deux rails parallèles reposant sur des plats scellés dans le béton.
Les plats sont calés au mortier de scellement et fixés au béton par l’intermédiaire d’ancrages.
Les ancrages seront préscellés lors de la coulée du béton de support.
Le positionnement et le maintien des ancrages pendant le préscellement se fera au moyen de gabarits
fournis par le fabricant.
Les tolérances de positionnement des ancrages sont les suivantes :
- 2 mm sur la hauteur ;
- 1° par rapport à la verticale.
Les plats seront mis en œuvre de façon à permettre l’alignement ultérieur du rail selon les prescriptions. En
particulier, la différence de niveau entre deux plats contigus sera inférieure ou égale à 1 mm. De même,
latéralement, la différence de niveau entre les deux bords de chaque plat sera limitée aux jonctions à 1 mm.
L’intercalaire sera placé en continu sous le rail et centré entre les clips. Un arrêt devra être prévu en
extrémité des rails pour éviter le cheminement longitudinal.
Au droit des joints de dilatation ou de fabrication, des dispositions constructives particulières devront être
prévues.
La jonction des rails sera réalisée par aluminothermie ou par soudure à l’arc.
Toutes les soudures devront être à une distance minimale de 3 mètre des joints d’expansion.
Les rails doivent être alignés suivant les tolérances des recommandations VDI 3576 données en annexe 3.
Les rails sont fixés sur les plats au moyen des clips GANTREX ou équivalents.
Après calage des plats, les écrous des ancrages seront serrés selon les prescriptions du fabricant au moyen
d’une clé dynamométrique.
Après alignement final des rails, les clips seront montés, réglés et serrés selon les prescriptions du fabricant
au moyen d’une clé dynamométrique.
Le fond du caniveau sera rempli de sable jusqu’à couverture complète des clips. Une couche d’enrobé sera
ensuite coulée de part et d’autre du rail jusqu’au niveau supérieur du rail.
L’installation se fera sous la supervision du fabricant.
Un procès-verbal de réception sera fourni après réalisation de la voirie (comprenant un relevé de la
géométrie du chemin de roulement).
Les bordures et caniveaux seront reçus sur le chantier dans les conditions prévues par l'article 7 du fascicule
n° 31 du C.C.T.G. Ils seront scellés sur fondation béton de 10cm d’épaisseur et seront épaulées par un solin
béton sur les deux tiers de leur hauteur. Pour toutes les bordures posées, les joints auront 10 millimètres
d'épaisseur maximale. Ils seront serrés et lissés au fer. Aux angles prononcés (de 30° à 120°) les bordures
seront coupées en biseau. La tolérance d'alignement en plan et en profil en long est de + ou – 3 (trois)
millimètres. Tous les éléments brisés lors de la pose seront obligatoirement remplacés. En alignement ou
courbes de rayon > 20 mètres, les éléments mis en place seront normaux.
o Dans les raccordements aériens aux équipements, les parcours de câbles seront protégés
par tubes métalliques soudés aux structures métalliques fixes les supportant.
o tranchées et génie civil
Les tranchées emprunteront les tracés les plus courts et devront être réalisées et dimensionnées selon les
spécifications suivantes :
Ecartement entre circuits selon dimensions sur plans.
Profondeur permettant une couverture d'au moins 1 mètre de remplissage compacté.
Canalisation reposant sur un lit de sable fin de 15 cm.
15 cm de sable fin au-dessus.
Grillage avertisseur de couleur rouge pour courants forts et vert pour courants faibles.
Pose des canalisations sous fourreaux conformes à la NFC68-171 du type TP.
La réalisation des tranchées s'effectuera par tout moyen mécanique adapté à la nature du sol.
L'Entrepreneur ne pourra pas faire valoir une nature de terrain nécessitant une technique de réalisation
entraînant des suppléments en cours de chantier.
Avant réalisation les tranchées devront être piquetées et les tracés devront recevoir les accords du maître
de l'ouvrage.
Après accord, l'Entrepreneur devra effectuer une vérification générale de chaque tracé au détecteur de
métaux pour déterminer la présence de canalisations enfouies afin d'éviter toute détérioration et retard
sachant que tous travaux de réparation et préjudices seront à sa charge.
Elles pourront avantageusement être préfabriquées (PREFAEST - 21270 MAXILLY sur SAONE ou
similaire).
adopter.
réunion de chantier.
Pour chaque ensemble et sous-ensemble les essais envisagés d’une part en usine et
d’autre part sur site ;
Le planning général des essais (en usines des constructeurs et sur le site) avec les
contraintes et interfaces éventuelles.
Le chargement, leur transport et le déchargement depuis les usines de l’entrepreneur ou des fournisseurs,
ainsi que celui de l’outillage de montage s’effectuera aux frais exclusifs et sous la responsabilité de
l’entrepreneur.
Chaque expédition devra faire l’objet de bordereaux détaillés qui donneront toutes les indications permettant
l’identification du matériel expédié.
L’entrepreneur devra reconnaître les équipements à leur arrivée sur le chantier pour s’assurer de leur
parfaite conservation pendant le transport, et en cas d’avarie, tenir le Maître d’œuvre au courant des
constats et des réserves qu’il fait auprès du transporteur.
La livraison des équipements s’effectuera en fonction de l’avancement du chantier de génie civil.
L’entrepreneur ne pourra prétendre à aucune indemnité pour frais supplémentaires entraînés par le
stockage en usine ou en atelier et par les mesures prises pour protéger, préserver et assurer l’équipement
contre toute détérioration en cas de retard dans le déroulement des chantiers.
Généralités
L'Entrepreneur prendra les dispositions utiles pour réaliser ou faire réaliser les épreuves avec le personnel,
le matériel et les fournitures nécessaires (cahiers de recettes,...).
Les épreuves feront l'objet de procès-verbaux dressés par l'Entrepreneur.
L'Entreprise est tenue d'effectuer les travaux de réfection nécessaires ou même dans les cas extrêmes, le
remplacement pur et simple des ouvrages non conformes.
Il est spécifié que la réception n'est prononcée que lorsque tous les ouvrages donnent satisfaction et que par
ailleurs, les obligations de réfection, de remplacement ou essais supplémentaires sont à la charge de
l'entreprise.
Dans le cas où le Maître d'ouvrage fait appel à un organisme de contrôle extérieur agréé pour vérifier le
respect des normes des installations, avant la réception, l'entrepreneur devra prendre toutes les dispositions
pour se conformer aux dits contrôles.
Dans le cas où un contrôle révélerait une non conformité, l'Entrepreneur aura à sa charge financière le
contrôle supplémentaire généré.
Lorsque l'Entrepreneur désire utiliser des matériaux non courants ou nouveaux pour lesquels le C.C.T.P. ne
donne pas de prescriptions de qualité ou d'emploi, il doit solliciter l'autorisation préalable du Maître d'œuvre
et soumettre ces matériaux à son visa.
A cet effet, il doit remettre au Maître d'œuvre, avant tout emploi ou essais, un mémorandum des essais de
toute nature auxquels le matériau en question a été soumis dans les laboratoires officiels.
Le Maître d'œuvre peut exiger, avant de se prononcer, tout essai complémentaire qui lui paraîtrait
nécessaire, notamment des essais de vieillissement accéléré.
A la vue des résultats d'essais et par comparaison avec les résultats d'essais et coefficients de prise en
compte admis pour les matériaux courants, le Maître d'œuvre accepte ou refuse l'utilisation du matériau
considéré et, en cas d'autorisation, fixe les valeurs minimales des coefficients de prise en compte à adopter.
L'Entrepreneur exécute tous les essais qui lui sont prescrits par le maître d'œuvre pour s'assurer que les
conditions qu'il a fixées sont respectées. Ces essais sont faits suivant les modalités fixées par le maître
d'œuvre et sous son contrôle.
Le Maître d'œuvre a le droit, à tout moment, si la qualité du matériau non courant ou nouveau proprement dit
ne se confirmait pas et si sa mise en œuvre n'apparaissait plus s'adapter à l'emploi prévu, de retirer
l'autorisation donnée.
L’Entrepreneur fournira sur simple demande l’ensemble des certificats relatifs aux épreuves sécurité
obligatoires (appareils de levage, accumulateurs hydropneumatiques,...)
Les essais et contrôles seront réalisés par un (ou des) laboratoire(s) agréé(s). Ce laboratoire doit être apte à
réaliser les contrôles et essais sur les fournitures et les travaux conformément aux prescriptions des
différents fascicules du C.C.T.P. et du C.C.T.G.
Épreuves particulières
Les contrôles et essais des matériels et installation sur le site consistent à vérifier la conformité des
installations au présent C.C.T.P.
Ces essais et contrôles seront à la charge du titulaire. Ce dernier devra donc fournir tout le matériel et le
personnel nécessaires à leur bonne conduite. Ces essais et contrôles comprennent essentiellement la
vérification du montage et du bon fonctionnement.
Après avoir été éprouvées, les conduites neuves ou remaniées sont lavées intérieurement au moyen de
chasses d’eau ou autres procédés adéquats.
Pour les conduites d’alimentation en eau potable, ces lavages sont répétés, si nécessaire, afin que la
turbidité de l’eau soit inférieure au maximum admis par les normes et règlements en vigueur pour la qualité
des eaux destinées à la consommation humaine. Il est ensuite procédé à la désinfection et au rinçage des
conduites, aux prélèvements d’eau pour le contrôle conformément aux instructions en vigueur.
Lorsque le réseau désinfecté a été convenablement rincé, des prélèvements de contrôle sont faits
immédiatement par le laboratoire agréé chargé de la surveillance des eaux.
Si les résultats sont défavorables, l’opération est renouvelée dans les mêmes conditions. Les opérations de
nettoyage et de désinfection des conduites sont effectuées par l’entrepreneur, à ses frais, la fourniture de
l’eau et les frais d’analyse restant toutefois à la charge du maître de l’ouvrage. En cas de résultats
défavorables après renouvellement de l’opération, l’entrepreneur paye les frais des nouvelles analyses.
Les conduites sont éprouvées au fur et à mesure de l’avancement des travaux et avant raccordement
définitif sur le réseau existant en service. La longueur du tronçon éprouvé est limitée à deux kilomètres.
Ces opérations sont faites par l’entrepreneur à ses frais et suivant les indications du maître d’œuvre.
Essai de débit
Les essais de débit sont demandés et ont pour but de vérifier si des obstacles, notamment des poches d’air,
ne diminuent pas, voire annulent la capacité hydraulique des conduites, quels que soient leurs diamètres.
Ces essais peuvent être réalisés à des débits inférieurs aux valeurs de service. Une correspondance directe
doit alors être obtenue entre débit relevé et perte de charge mesurée.
Mise en eau
Même dans le cas de conduites posées à partir d’un réseau existant ou d’ouvrages alimentés, la mise en
eau est faite à l’aide d’un dispositif de raccordement provisoire. Elle est effectuée progressivement, en
évitant les coups de bélier dus à un remplissage trop rapide et en assurant une purge correcte de l’air de la
conduite.
Toutes dispositions sont à prendre pour que l’imbibition et/ou le gonflement des matériaux soient
complètement réalisés avant le démarrage de l’épreuve, conformément aux normes de produits
correspondantes.
Mise en pression
Après mise en pression préalable de 5 minutes, faite à la pression d’épreuve, il est procédé à l’ouverture de
la (des) purge(s), disposée(s) à l’autre extrémité du tronçon d’essai par rapport au manomètre, afin de
vérifier qu’il n’existe aucun obstacle (robinet vanne fermé) à la montée en pression sur la totalité du tronçon
éprouvé. La pression est rétablie par la suite à la pression d’épreuve, pendant le temps prescrit, toutes
précautions étant prises pour éviter les coups de bélier dans la conduite.