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Chapitre III: Les cavités résonnantes

III.1 Introduction
Dans tout milieu diélectrique, homogène ou inhomogène, entièrement entouré d’un
conducteur idéal, les équations de Maxwell n’admettent de solutions non nulles que pour
certaines fréquences particulières dites « fréquences de résonance ». Une telle enceinte fermée
est appelée « cavité résonnante ou résonateur ». A chaque fréquence de résonance est associée
une répartition du champ électromagnétique, appelé « mode de résonance », à l’intérieur de la
cavité.

III.2 Etude de la cavité résonnante


III.2.1. Equation d’onde ou équation de Helmholtz
Dans le milieu remplissant la cavité, caractérisé par une permittivité ɛ, une
perméabilité µ, une conductivité σd et une densité de charge ρ (supposée ici nulle), les
équations de Maxwell sont vérifiées. En manipulant ces équations relatives aux champs
 
électrique E et magnétique H , on obtient :
   
   
    E   j   H   j  j   d E  k 2
E

avec k   j  j   d   0 ; k est appelée la constante de propagation dans le milieu (ɛ,

µ, σd) ou nombre d’ondes.


    
Or      E     .E    2 E  k 2 E et .E  0 car milieu sans charges (ρ=0), d’où l’on

déduit l’équation d’onde à 3 dimensions suivante :


2
 2

 Ek E 0

On montre également que l’équation d’onde pour le champ H s’écrit sous la forme :
2
 2

 H k H 0

III.2.2. Pulsation complexe de résonance ωp


La pulsation de résonance d’un mode de résonance de la cavité est définie par :
2
j p
      j  k
2 2 2 2 d r
k  k r   j p j p   d p p d
 p  0
 

Pr. M. FEHAM
On résout cette équation du second degré en ωp et on prend la solution correspondante à ωp
2
2
positive, d’où   j d
 k   d 
r
p
2   2 
 
On remarque que cette pulsation est complexe car on traite un milieu avec pertes de
conduction (σd non nulle). Si l’on considère de plus les pertes électrique et magnétique alors
la permittivité et la perméabilité seront complexes et s’écrivent :
ɛ= ɛ’+j ɛ’’ et µ= µ’+j µ’’
En absence de pertes de toutes sortes (milieu idéal sans pertes), alors les parties imaginaires
de la permittivité et de la perméabilité sont nulles ainsi que la conductivité. Dans ce cas, la
pulsation ωp est réelle pure.

Pour montrer ce que signifie pratiquement une pulsation complexe, on développe ωp en partie
réelle et partie imaginaire.
1
Soit  
p pr
 j   où
 
 pr
est la pulsation propre de la cavité, correspondant à la partie

réelle de ωp et  est le temps de la relaxation de la résonance.

Or le champ électromagnétique dépend du temps selon le terme e j t . p

   j t   t 
E  x,t  E  x e  E  x  e   e  pr
p j t
Soit

Ainsi l’amplitude de ce champ de pulsation propre  pr


décroit sous forme exponentielle

1
(figure III.1) avec la pente   .
 

Figure III.1. Sinusoïde amortie en exponentielle du champ E

Pr. M. FEHAM
Lorsque les pertes dans la cavité résonnante sont dûes uniquement au courant de conduction

(σd non nulle) ; c’est-à-dire ɛ’’= µ’’=0 ; alors le temps de relaxation est   2 et
 d

2
2
1
2
; pour autant que  0  1 ; avec  20  k r
 pr    
0

 
 0 est la pulsation de résonance de la cavité sans pertes (ou en régime entretenu).  pr est la
pulsation propre de la cavité en l’absence d’excitation et faisant apparaître la relaxation des
champs (en présence des pertes).
Remarque : Pour les cavités résonnantes couramment utilisées en hyperfréquence, la relation

 0  1et par conséquent  p   pr .

III.2.3. Schéma équivalent de la cavité



La sinusoïde amortie du champ E , représentée précédemment sur la figure III.1, est
identique à la réponse d’un circuit (R, L, C). Si l’on fait correspondre une tension au champ
électrique dans la cavité et un courant au champ magnétique, on obtient le schéma équivalent
présenté sur la figure III.2, qui permet de représenter la réponse en fréquence d’un mode de

k r . Les grandeurs G, L, C valent G   ; L  ; C 


résonance correspondant à d   et à la
kr kr kr
résonance, on a LC 02  1

Figure III.2. Schéma équivalent d’un mode de résonance d’une cavité

Remarque: La cavité possède une infinité de mode de résonance, correspondant à chaque


valeur de kr et un schéma équivalent comme celui de la figure III.2. Par conséquent le

schéma équivalent d’une cavité fermée est, non pas un seul circuit (G, L, C) résonnant
parallèle, mais une infinité de ces circuits (figure III.3). Comme les modes de résonance d’une
cavité fermée sont orthogonaux, ces circuits ne sont pas couplés entre eux.

Pr. M. FEHAM
Figure III.3. Schéma équivalent d’une cavité à n modes de résonance

III.3. Cavité formée par un tronçon de ligne de transmission


Pour des raisons d’ordre pratique, on fait le plus souvent usage de cavités comportant
une section de ligne de transmission ou de guide d’ondes, terminée à ses deux extrémités par
des plans de court-circuit ou par des charges réactives.

III.3.1. Section de ligne court-circuitée à ses deux extrémités


Considérons une section de ligne sans pertes, de longueur d et d’impédance
caractéristique Zc, terminée par un court-circuit (Figure III.4).

Figure III.4. Section de ligne court-circuitée à son extrémité

L’impédance d’entrée Z0, d’une telle ligne vaut Z 0


 j Z ctg  d .
g

Si l’on place ensuite un court-circuit à l’entrée de cette ligne, on impose à Z0 d’être nulle.

Z 0
 0  tg  d  0   d  p avec p entier,
g g

d’où d 
p
et  
2
d  p
 g

 g
g
 g
2

Pr. M. FEHAM
Ainsi, à la résonance, la longueur d de la cavité est un multiple entier de la demi-longueur

d’onde (
 g
).
2
III.3.2. Section de guide d’ondes court-circuité à ses deux extrémités
Considérons un guide d’ondes métallique sans pertes de longueur d, court-circuité à
ses deux extrémités. La relation de dispersion dans ce guide décrite par la constante de
2 2 2 2 p
coupure k c
s’écrit : k  k 
c
. Or à la résonance on a k k r
et    ; d’où
g g
 g
d
2

2 2  p  2 2
k  k   k  
r c  g c
 d 

III.3.2.1. Cavité en guide rectangulaire ou cavité parallélépipédique


Dans le cas d’une cavité formée à partir d’un guide d’ondes rectangulaire de section
(a, b) et de longueur d (Figure III.5), les valeurs de la constante de coupure k c
sont données
2 2
 m    n 
2 2 p
par k c    et la constante de propagation longitudinale   
 a   b 
g
 g
d

Figure III.5. Cavité parallélépipédique


2 2 2 2

On déduit finalement : k  k    k  
p   m   n   p 
2 2 2 2
  
r    
c  g c
 d   a   b   d 
2 2 2

Or k  k  
m   n   p  2
2
r 
a
2
 
mnp
b
   
 2  f mnp 
     d 

Pr. M. FEHAM
Ce qui permet de déduire les fréquences de résonances f mnp
de la cavité parallélépipédique.

2 2 2

 0 
k mnp  c  m   n   p  ; avec c 
1
 c 0
f       
mnp 2 2  2
 a  b d   r r

Les entiers m, n et p représentent respectivement le nombre d’extremums (ou de demi-ondes)


des champs selon les axes ox, oy et oz du guide. On trouve finalement dans la cavité une
infinité de modes de résonance du type TEmnp et TMmnp, décrits par ces entiers.

III.3.2.2. Cavité en guide cylindrique ou cavité cylindrique

C’est une cavité formée d’un tronçon de guide d’ondes cylindrique de longueur d et de
rayon a de sa section transversale, court-circuité à ses deux extrémités (Figure III.6).

Figure III.6. Cavité cylindrique

Les valeurs de la constante de coupure d’un tel guide sont données par les relations suivantes :
'
x mn ; x
'
représentent la nème racine (zéro) de la première dérivée de la fonction de
k cTEmn

a mn

Bessel d’ordre m.

x mn ; x représentent la nème racine (zéro) de la fonction de Bessel d’ordre m.


k cTM mn

a mn

D’où 2 2 2  p  ; ce qui donne l’expression suivante


k kr mnp
 k c (TE ,TM ) 
   2  f ( TE ,TM )mnp
 d 
mnp

donnant les fréquences de résonance d’une infinité de modes du type TEmnp et TMmnp
existants dans la cavité cylindrique.

Pr. M. FEHAM
2

k TE ,TM  mnp
.c c  k cTE ,TM mn   p
2

f (TE ,TM ) mnp



2

2    
d 
  
De même, Les entiers m, n et p représentent respectivement le nombre d’extremums (ou de
demi ondes) des champs selon les axes θ, r et z du guide cylindrique.

III.3.2.3. Cavité formée d’une section de ligne terminée par une charge réactive

Une ligne sans pertes, terminée à une extrémité par un court-circuit, peut aussi former
un résonateur si l’impédance de charge Zr est correspond à une charge réactive (figure III.7).

Figure III.7. Section de ligne terminée sur une charge réactive

L’impédance d’entrée de cette ligne sans pertes, d’impédance caractéristique Zc et de

longueur d, vaut. Z 0  Z ( Z  j Z tg  d ) . Si l’on place un court-circuit à l’entrée de cette


c r c g

( Z  j Z tg  d ) c r g

ligne, alors Z0=0, ce qui donne : Z  j Z tg  d  0 . r c g

Cette dernière relation peut être vérifiée selon plusieurs conditions :


 Si Zr=0 (charge correspondant à un court-circuit), Z tg 
c g d  0 car Zc est non nulle ;

p
ce qui donne :  g d  p   g  ; résultat déjà trouvé auparavant.
d
 Si Zr=jXr (charge réactive pure) ;

X r
 X r

Soit X  Z tg  d  0  tg 
r c g g d    g d  p  arctg 
 
Z c  Z c 
p g 1  X r
 g  1  X r

D’où d   arctg     p  arctg    .
g  
2  Z c  2   Z c  

On vérifie dans ce cas également :


p g
- Si Xr=0 ; alors d  , résultat déjà trouvé.
2

Pr. M. FEHAM
- Si Xr→∞ ; alors d 
 g

p g
4 2

III.4. Coefficient de qualité à vide Q0 d’une cavité


Soit une cavité métallique de volume V, contenant N milieux diélectriques avec pertes
(figure III.8) caractérisés par des permittivités complexes, des perméabilités complexes et des
conductivités électriques non nulles ((ɛi, µi, σdi) pour i variant de 1 à N).

Figure III.8. Cavité métallique contenant N diélectriques

Le coefficient de surtension ou de qualité à vide (sans tenir compte de l’excitation de la


W
cavité) Q0 est défini par : Q 0 0
P
; où  0 est la pulsation de résonance, W est l’énergie

moyenne totale emmagasinée dans la cavité et P représente la puissance moyenne totale


dissipée dans la cavité.
L’énergie moyenne totale emmagasinée dans la cavité s’écrit
également W  W W  2W  2W à cause de l’équipartition des énergies électrique
E M E M

W et magnétique W dans une enceinte fermée. Le développement de ces énergies en


E M

fonction des champs électrique et magnétique, donne :

'   * '  * 
N   N 
1 1
W  2WE  2    i E i.E i dVi   2WM  2    H i.H i dVi 

i 1  4 Vi
 
i 1  4 Vi
i 
 
Où WE et WM sont respectivement l’énergie électrique moyenne et l’énergie magnétique

moyenne dans la cavité.

Pr. M. FEHAM
Les pertes totales dans la cavité se présentent sous la forme: P  Pmet  Pd  Pray , où Pmet sont

les pertes métalliques sur les parois métalliques de la cavité, Pd sont les pertes dans les

diélectriques composant la cavité et Pray traduisent les pertes par rayonnement.

Si la cavité est complètement fermée par un blindage métallique, alors les pertes par
rayonnement sont nulles ( Pray  0 ).

Pour une cavité composée de N diélectriques, les pertes totales dans les diélectriques
N
s’écrivent Pd   Pdi où Pdi  P d i  Pi  Pi représente les pertes dissipées dans le
i 1

diélectrique i.
1  *
P d i  
2 Vi  . dVi , représente les pertes de conduction dans le milieu diélectrique i de
di E i E i

volume Vi.
 
P i   0   i E i.E i dVi , traduit les pertes électriques dans le milieu diélectrique i de
" *

2 Vi

volume Vi.
 
Pi   0   H i.H i dVi , traduit les pertes magnétiques dans le milieu diélectrique i de
" *

2 Vi i

volume Vi.

Finalement, le coefficient de qualité à vide est déduit de la relation suivante :

1 1 P 1 Pmet 1 Pd
  
Q 0
0 W 0 W 0 W
Si l’on considère une cavité contenant un seul diélectrique homogène, on peut écrire

1 1 Pmet 1 Pd
W  Wd  2WE  2WM ; ce qui donne :   et Pd  P d  P  P ;
Q 0
 0 Wd  0 Wd
1 1 Pmet 1 P d 1 P 1 P 1 Pmet 1  d  " "
D’où        
Q 0
 0 Wd  0 Wd  0 Wd  0 Wd  0 Wd  0  '  '  '
Si le milieu diélectrique est sans pertes de conduction ( d  0 ) et sans pertes magnétiques (
"
  0 ), alors :

Pr. M. FEHAM
1 1 Pmet  " 1 Pmet "
  '  tg ; où tg  ' , représente la tangente de pertes
Q 0
 0 Wd   0 Wd 
électriques dans le diélectrique.
Le tableau III.1 donne la tangente de pertes de quelques diélectriques couramment utilisés
dans les cavités microondes.

Tableau III.1. Tangente de pertes de quelques matériaux usuels

Matériau Polystyrène Téflon Verre Céramique


tg à 5.10-4 4.10-4 2.10-3 6.10-4
10 GHz

Si l’on considère une cavité homogène sans pertes métalliques ( Pmet  0 ) et sans pertes

électrique et magnétique (  "   "  0 ) et seules les pertes de conduction dans le diélectrique

sont non nulles ( d  0 ), le coefficient de qualité à vide devient :


'

Q     
1 1 P d d 0
 0
  '
; soit
Q 0
 0 Wd  0 0
d d

Ce résultat est similaire au coefficient de qualité d’un circuit résonnant parallèle (G, L, C),
équivalent à une cavité résonnante en présence de pertes de conduction uniquement.

  0   0   0 ; où  
1 C   2
Soit Q 0

GL 0 G d 2 d
représente le temps de relaxation.

III.5. Cavité Chargée


III.5.1. Excitation
Dans toute application pratique faisant usage d’une cavité résonnante, il est nécessaire
d’établir un couplage entre celle-ci et son environnement extérieur. On pratique à cet effet une
petite ouverture (iris) dans la cavité permettant de la connecter à u guide d’ondes ou à une
ligne de transmission à l’aide de sondes électriques ou magnétiques (Figure III.9).
L’ouverture doit être suffisamment petite pour ne pas perturber excessivement le champ
électromagnétique à l’intérieur de la cavité.

Pr. M. FEHAM
Figure III.9. Excitation de la cavité. (a) sonde magnétique,
(b) sonde électrique, (c)couplage par iris

III.5.2. Cavité couplée à une ligne de transmission


Une cavité possède une infinité de modes de résonance. Lorsqu’on couple la cavité à
une ligne, on excite plusieurs modes. On a ainsi un circuit équivalent de la cavité comportant
une infinité de circuits oscillants connectés en série (Figure III.10) et chacun des circuits
correspond à un mode de résonance.

Figure III.10. Schéma équivalent d’une cavité couplée à une ligne

III.5.3. Etude simplifiée du couplage d’une cavité à une ligne


Lorsque les fréquences de résonance des divers modes de la cavité sont suffisamment
espacées et que les facteurs de qualité sont élevés, les interférences entre les circuits oscillants
sont négligeables. On peut dans ce cas considérer séparément chaque mode de résonance. Au
voisinage de sa fréquence de résonance, son schéma équivalent est illustré sur la figure III.11.

Pr. M. FEHAM
Figure III.11. Schéma équivalent d’une cavité couplée à une ligne

III.5.3.1. Admittance de charge de la ligne


 1 
L’admittance de charge Y (figure III.10) s’écrit alors Y   G  jC  .
 jL 

  0 et LC 0  1 , alors
1 C 2
Sachant que pour un circuit résonnant parallèle Q 0

GL 0 G

    
cette admittance Y s’écrit : Y  G  1  jQ0   0  
  0   
 A la résonance   0  Y  G ; L’admittance Y est réelle pure.

 A des fréquences proches de la résonance (   0 ), donc     0  0 ; alors :

 0    0
  
2 2
 0  0  
2
2 2
0    0
0 0

  
Par conséquent Y  G  1  2 jQ0 
 0 

III.5.3.2. Facteur de couplage M


Le facteur de couplage M est défini par le rapport entre l’admittance caractéristique Yc
de la ligne et la conductance présentée par la cavité à la résonance.

M Yc 
1
G GZ c

III.5.3.3. Réflexion de la cavité

Pr. M. FEHAM
La réflexion dépend du quotient de l’admittance Y à l’admittance caractéristique Yc de
  
1  2 jQ0 
Y 0 
la ligne; soit: 
Yc M

Le coefficient de réflexion R est alors donné par :

1Y Y c 0  M  1  2 jQ0 
RYc
Y
R 
Y c
Y 1 Y Y c
0  M  1  2 jQ0 

A la résonance   0 et M  Y c  Y c  R 
M 1
G Y M 1
Trois cas sont à distinguer :
 M=1, cas du couplage critique, alors R=0 et donc pas de réflexion.
 M>1, donc R>0 et sa phase est nulle (cas de la cavité sur couplée).
 M<1, donc R<0 et sa phase vaut 180° (cas de la cavité sous couplée).
On peut déterminer la valeur de M du point de vue pratique. On la détermine en mesurant la
phase du coefficient de réflexion à la résonance.

Le coefficient de transmission en puissance T est défini par :

2 2 P t 4M
T  1 R   2
P e 2  2Q   
 M  1   0 
 0 
Avec P t
la puissance transmise de la ligne à la cavité, c’est-à-dire la puissance absorbée par

la cavité, P e
la puissance entrante dans la cavité, c’est-à-dire la puissance P P P
e t r
;

P r
est la puissance réfléchie au niveau de l’entrée de la cavité.

III.5.3.4. Coefficient de qualité externe Qe


Ce coefficient est défini par le quotient de la susceptance capacitive de la cavité par
C
l’admittance caractéristique de la ligne. Soit Q e 0
Yc

C  C  G  Q
Il est lié au coefficient de qualité à vide Q0 par : Q e 0
  0     0
Yc  G   Yc  M

Pr. M. FEHAM
III.5.3.5. Coefficient de qualité en charge Qc
Ce coefficient tient compte de la cavité chargée par la ligne. Il est défini par rapport à
la somme des admittances (ligne et cavité) à la résonance.

C Q0 M
Soit Q   Y  Q
c  G  M  1  
c 0 e M 1

III.5.3.6. relations entre Q0, Qe et Qc


1 1 1
Le coefficient de qualité en charge est donné par :  
Q Q Q c 0 e

III.5.3.7. Puissance P t
absorbée par la cavité

On a montré auparavant que cette puissance s’obtient de la relation suivante:

2 P 4M 4M 1 Q
T  t
 2
 2
. 2
car Q   M  1 0

P e 2  2Q     M  1   2Q    c

 M  1  0
  1   c  
 0     0  
 

Pour un coefficient de qualité en charge Q c


déterminé, on remarque que pour des valeurs de

M et 1/M, on a la même valeur de T2.


Le facteur de couplage M est déterminé à partir du rapport des puissances à la résonance (
2

  0 ), soit P t
  0  
4M
2
2 2 
 M     1    1  1
P e  M  1    

On constate également de l’expression donnant la puissance absorbée P t


à une pulsation  ,

P t

2Qc   0  0
f 0 P Pt e
  0

que lorsque  1 , c’est-à-dire Qc    ; alors 
 0
2 2  1 2 f P e
2 2

La figure III.12 montre la variation de ( P t


) en fonction de la pulsation  pour différents
P e

facteurs de couplage M.

Pr. M. FEHAM
Figure III.12. Variation de la puissance en fonction de la pulsation 

La détermination graphique de la largeur de bande  permettra de connaitre le coefficient

 0
f 0
de qualité en charge Qc   et le coefficient de couplage
2 2f
2
2 2 
M     1    1  1 .
   

III.6. Applications des cavités résonnantes


Les cavités résonnantes connaissent dans la pratique plusieurs applications telles que
les circuits oscillants ou résonateurs exploités dans les générateurs, les fréquencemètres et les
filtres, dispositifs pour la caractérisation des matériaux et pour le chauffage.

III.6.1. Circuits oscillants


Lorsque les dimensions d’une cavité sont de l’ordre de quelques centimètres, les
fréquences de résonance de ses premiers modes apparaissent dans la bande des
hyperfréquences. Par conséquent, ces cavités jouent le rôle de circuits oscillants dans des
composants microondes, tels que :
- Générateurs microondes : la fréquence d’oscillation de la plupart des générateurs
hyperfréquences est fixée par une cavité résonnante.
- Fréquencemètres (ou ondemètres) microondes : Une cavité résonnante de
dimensions ajustables permet de mesurer la fréquence d’un signal.

Pr. M. FEHAM
- Filtres microondes : les propriétés sélectives des cavités résonnantes permettent la
réalisation des filtres, le plus souvent passe bande ou stop bande.

III.6.2. Caractérisation des matériaux


L’introduction d’un matériau dans une cavité résonnante provoque une variation de la
répartition du champ électromagnétique, donc de sa fréquence de résonance. A partir de la
mesure de la perturbation (décalage en fréquence), il est possible de déterminer les propriétés
électriques (permittivité relative) du matériau. Cette technique porte le nom de la méthode des
perturbations.

III.6.3. Chauffage
Une cavité résonnante (four microondes) permet de contenir l’énergie
électromagnétique destinée à chauffer, cuir ou sécher un matériau placé à l’intérieur de cette
cavité.

Pr. M. FEHAM

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