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Qu’est-ce que c’est la croissance économique?

La croissance en économie est l’évolution annuelle du Produit Intérieur Brut (PIB). Elle désigne
l’augmentation de la production d’une économie au cours d’une année. Elle est prise en compte
par le PIB et ne dit rien sur ses effets sociaux.

- Elle peut s’obtenir de façon extensive (augmentation des facteurs de production) ou intensive
(augmentation de la productivité des facteurs existants)

Quels sont les déterminants de la croissance économique ?

- Elle provient de l’augmentation quantitative ou qualitative de deux principaux facteurs de


production : le travail et capital

- Elle dépend du progrès technique

- Elle subit l’influence des facteurs institutionnelles

 Adam Smith : l’Etat doit protéger la société de la violence et de l’invasion et entretenir


certaines institutions publiques
 John Stuart Mill : les moyens d’accumuler du capital sont un bon gouvernement,
l’amélioration de l’information, le déclin des usages ou des superstitions, la croissance
de l’activité mentale, l’introduction des arts étrangers, l’importation du capital étranger…
 Années 80, l’analyse néo-classique a triomphé :
- Marché : mode presqu’exclusif de régulation de la vie économique
- Marché : plus adaptable aux changements qu’un système d’autorité
- Économie du marché : entraîne la décentralisation et l’individualiste liés à la montée
des institutions pluralistes et démocratiques
- Marché révèle des imperfections qui justifient le retour de l’État

Différentes visions de la croissance?

- Adam Smith : la source de la croissance et le travail, elle est donc illimitée

- Thomas Robert Malthus : la croissance de la population, plus rapide que celle de la production
de la terre, conduit à des famines qui permettent de rétablir, à court terme, le bon rapport entre le
deux jusqu’à ce que l’écart provoque une nouvelle crise

- David Ricardo : pour faire face à la croissance de la population de nouvelles terres doivent être
cultivées, à long terme état stationnaire

- Karl Marx : l’accumulation de capital permet à ce dernier de se substituer au travail.


L’augmentation et la baisse des salaires qui en découlent, provoquent une baisse de la
consommation et du taux de profit et par conséquent de la croissance.

- John Maynard Keynes : l’État peut relancer l’économie en jouant sur la demande et favoriser
ainsi la croissance

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Notion de développement?

Le développement désigne l’amélioration des conditions et de la qualité de vie d’une population.

Quelles sont les controverses liées à ce terme ?

Les économistes se sont rendu compte que leurs théories ne s’appliquaient qu’à une fraction de
l’humanité et que les mécanismes fondamentaux et bénéfiques qu’une économie classique
considérait comme universels n’étaient en réalité que le fait des seuls pays riches.

Le développement renvoie à une réalité globale qui ne peut relever uniquement de l’économie.

Définition de développement ? (François Perroux)

« C’est la combinaison des changements mentaux et sociaux d’une population qui la rendent apte
à faire croître cumulativement et durablement son produit réel et global »

Deux faits principaux :


- Si la croissance peut se réaliser sans forcément entraîner le développement, il y a tout
de même une forte interdépendance entre croissance et développement
- Le développement est un processus de long terme qui a des effets durables

Définition de développement ? (PNUD)

« Fait d’élargir l’éventail des possibilités offertes aux hommes » (Programme de Nations Unies
Pour le Développement)

Elle est inspirée de la théorie des « besoins essentiels » créée dans les années 1970 au sein du
Bureau International du Travail (BIT). Le développement y est caractérisé par :
- La disponibilité d’un minimum de biens pour assurer la survie
- Des services de base comme la santé ou l’éducation

Quatre critères pour mesurer le développement :


- La productivité qui permet d’enclencher un processus d’accumulation
- La justice sociale (richesses partagées)
- La durabilité : les générations futures doivent être prises en compte
- Il doit être engendré par la population elle-même

Comment se construit historiquement le concept de développement ?

 Il est lié à l’idée de progrès depuis le 18ème siècle (Siècle des Lumières). Le progrès est non
seulement un moyen pour achever la civilisation, mais un but en soi.

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 Au tout début du 20ème siècle, la notion de développement reste très proche de celle de
civilisation. Elle relève donc plus du domaine social et culturel que du seul point de vue
économique

 La rupture apparaît dans les années 1930. La croyance au progrès et la conception évolutive
des sociétés s’affirment plus nettement économiques.

 La notion de développement ne devient un concept que dans les années 1950.

Comment expliquer cela ?

Le développement est une évidence récente de l’après-guerre.

Modification des modes de vie et des niveaux de consommation + croissance de la production =


Bouleversement des méthodes de travail et des techniques de fabrication.

Le développement = niveau de vie élevé


Bien-être = bien-avoir

Le PNB par tête apparaît comme le seul critère sérieux du degré de développement.

 Les concepts de développement et sous-développement apparaissent quand les Nations Unies


élaborent une théorie du développement avec ses aspects de stratégie économique, et son
analyse caractérologique du sous-développement : le reste du monde apparaît par contraste avec
les puissances occidentales comme sous-développé.

Le concept de développement dans l’analyse économique

La question du développement a toujours été centrale dans l’analyse économique. Cependant, on


l’aborde essentiellement sous l’angle de la création de richesses.
 L’Économie Politique, dès le XIXème siècle, se pose la question du processus de création de
la richesse. Cette question est transposée durant la deuxième partie du XXème siècle, après les
Indépendances, au Tiers-Monde.
 Depuis les années 1980 on redécouvre une analyse en termes de dynamiques, s’intéressant au
processus et non au seul niveau de développement.
Le développement n’est plus appréhendé sous la forme comparative des niveaux de
développement, mais comme un processus de changement économique et social.

La question du développement est abordée par les économistes à travers de quatre optiques :

1) Développement et représentation du temps en économie

En économie, la conception de la temporalité renvoie à une vision très linéaire

Développement = Phénomène prévisible


Exemples :

- Rostow, « étapes de la croissance économique »

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- Vernon, « cycle de vie du produit »
- Marx, « stades de développement »

2) La prise en compte de la diversité des espaces pour expliquer le développement

La plupart des courantes économiques ont une vision homogène des espaces car les
économistes ont tendance à qualifier un territoire à partir du travail et du capital.

Le caractère hétérogène et endogène du développement est nié. Toutes les spécificités


culturelles, politiques, sociologiques et économiques sont rejetées, vidant de sa substance
humaine le processus de développement.

3) Les différentes dimensions du développement

Le développement est un processus économique, social, politique et culturel.

Sur le plan économique, il s’agit d’un processus d’accumulation de richesses. Cependant,


ce processus n’impulse pas de développement s’il n’est pas associé à une politique sociale
de répartition afin d’accroître le bien-être des personnes.

4) Développement et création de richesses

La question du développement est souvent assimilée à celle de la création de richesses.


Les classiques associaient la création de valeur au travail et à la satisfaction d’un besoin.

Cependant, la production de richesses ne se fait pas que dans la sphère marchande.


L’analyse économique du développement doit rendre compte de la sphère non-
marchande, du non monétaire, et inventer de nouveaux outils pour prendre en compte le
tiers secteur, de l’économie informelle, solidaire, populaire…

Le développement est-il un concept ethnocentrique ?

« Ce que nous entendons par développement n’est-il qu’une certaine conception de ce que doit
être le progrès humain, conception héritée des Lumières et propre du monde occidental ? »

Derrière la notion de développement se cacherait le modèle économique de production capitaliste.


Le souhait de voir se développer les pays pauvres participerait d’un projet de normalisation
capitaliste et libéral du monde.

 Marshall Sahlins : les sociétés primitives, sous-développées au sens occidental, ne connaissent


pas la pénurie mais l’abondance du fait du peu de besoins à satisfaire.

Critique du capitalisme : c’est le fait que le système capitaliste crée de nouveaux besoins qui crée
alors le sous-développement.

Ces approches critiques du développement sont présentes pour questionner ce que l’on entend par
« besoin », « progrès » et « retard du développement ». Elles remettent en cause les théories
simplistes du retard que les pays pauvres auraient vis-à-vis des pays développés, qui proposent
un modèle unique de développement applicable à tous et prenant pour modèle la réussite
européenne et américaine.

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Notion de sous-développement ?

 « Pays sous développé » : terme utilisé pour la première fois par le président Harry Truman en
1949 dans le contexte de la guerre froide pour justifier l’aide que doivent apporter les pays riches
aux pays pauvres afin d’endiguer la montée du communisme.

 « Tiers-monde » : terme utilisé par Alfred Sauvy en 1952 pour qualifier les pays sous-
développés en faisant référence au tiers état de l’Ancien Régime.

 Les pays pauvres s’allient dans un but commun : dénoncer la logique des blocs et revendiquer
leur voix dans le concert mondial des nations.

1955, Conférence de Bandoeng :

- Naissance du tiers-monde comme mouvement politique


- Mouvement des « non alignés » : voie médiane entre les États-Unis et la Russie
- Emergence du « groupe des 77 »
- Création de la conférence des Nations unies sur le commerce et le développement
(CNUCED) en 1964 : porte-voix des revendications du tiers-monde pour un
commerce plus équitable

 « Pays en voie de développement » (PVD) : terme utilisé par l’ONU en 1970

 « Pays en développement » (PED) : terme utilisé à partir de 1980. Cette notion cohabite avec
le « Sud » (localisation géographique des PED) et du « Nord ».

Caractéristiques communes des pays sous-développés ?

1) Insuffisance alimentaire
2) Déficiences des populations : analphabétisme, maladies de masse…
3) Sous-exploitation de ressources naturelles, sous-utilisation de moyens de production
malgré l’ampleur des besoins
4) Forte proportion d’agriculteurs à basse productivité
5) Processus d’« industrialisation » incomplet
6) Hypertrophie et parasitisme du secteur tertiaire
7) Subordination économique à l’égard des pays développés organisant le marché mondial
8) Violence des inégalités sociales : minorité privilégiée dont le pouvoir procède d’une
présence des structures capitalistes modernes et de formes de domination qui en Europe
ont disparu depuis des siècles
9) Faiblesse des structures permettant de réaliser l’intégration de la population au sein d’un
même ensemble économique, social, politique et culturel
10) Inarticulation des différents secteurs de l’économie, les progrès des secteurs orientés vers
l’exportation ne se propagent pas
11) Ampleur du chômage et du sous-emploi, participation importante des enfants à l’économie
12) Processus de croissance démographique accélérée
13) Par rapport à ce dernier, les ressources ne progressent que lentement

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Caractéristiques communes des économies en développement

1) Prépondérance du secteur primaire


2) Faiblesse de l’industrie
3) Pression démographique
4) Sous-alimentation et malnutrition
5) Faiblesse du revenu par habitant : pauvreté
6) Faiblesse de l’épargne nationale
7) Faiblesse de l’appareil éducatif et de formation

Croissance économique VS développement ?

Le développement : phénomène qualitatif de transformation sociétale


La croissance économique : phénomène quantitatif d’accumulation de richesses
La croissance peut contribuer au développement.

Les notions de croissance et de développement sont liées car on peut supposer que l’augmentation
de la production de richesses dans une économie entraînera des changements socioculturels.
Si la croissance est une condition nécessaire au développement, elle n’est pas suffisante. Des faits
de la vie quotidienne augmentent le PNB sans traduire une amélioration des conditions de vie.

 Croissance sans développement : quand la production de richesse ne s’accompagne pas de


l’amélioration des conditions de vie.

 Développement sans croissance : la priorité donnée aux productions les plus utiles et une plus
grande équité dans la distribution des biens améliore les conditions de vie des populations et crée
du développement.

La qualité de la vie ne se réduit pas au bien-être matériel et comprend aussi des valeurs telles que
la justice sociale, l’estime de soi et la qualité du lien social.

Développement = Empowerment

« Développement » = ‘Empowerment’ : capacité d’un individu ou d’un groupe à décider pour lui
de ce qui le concerne et à participer au débat citoyen.

Amartya Sen : la liberté apparaît comme la fin ultime du développement, mais aussi comme son
principal moyen pour considérer en conséquence que le développement peut être appréhendé
comme un processus d’expansion des libertés réelles dont jouissent les individus. Les systèmes
autoritaires (dans l’économie de marché comme dans l’économie planifiée), ont échoué.

Croissance et développement : un cercle vertueux ?

Il peut y avoir croissance sans développement mais cela ne dure pas car pour qu’il y ait de la
croissance il faut à long terme un changement des structures sociales et économiques.

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- L’augmentation de la productivité entraîne une croissance économique. La société
utilise ses richesses pour : améliorer le bien-être, réduire les inégalités, transformer
les structures de production, améliorer la santé et l’éducation…
- L’amélioration de la santé et de l’éducation sont une source d’efficacité économique,
car elle favorise les facultés productives de la main d’œuvre, donc permet une
augmentation de la productivité et une augmentation de la croissance.

Si le PIB s’accroît, l’augmentation des richesses produites va se répartir entre ces trois
bénéficiaires :

1) Hausse des salaires : la croissance permet une augmentation du niveau de vie puisqu’elle
améliore le pouvoir d’achat des ménages. Ces derniers vont pouvoir consommer plus,
d’où une amélioration de leur bien-être.
2) Hausse des profits : la croissance permet d’accroître les ressources des entreprises et donc
de leurs investissements et leurs innovations. Elles peuvent proposer de nouveaux
produits, modifier leur système de production, ce qui entraîne certaines modifications
structurelles (salarisation).
3) Hausse des recettes publiques : la croissance permet une intervention positive de l’État
pour le développement. L’État aura des ressources suffisantes pour financer les
investissements publics et mettre en place une politique sociale.

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Quelles sont les classifications des pays en développement retenues ?

Chaque année, la Banque Mondiale publie un Rapport sur le Développement dans le Monde où
les pays du monde son hiérarchisés selon une classification fondée sur le niveau de revenu par
habitant qui vise à mettre en évidence les disparités de revenu, et donc de richesse, au niveau
international.

 Cette classification repose sur une assimilation entre sous-développement et pauvreté

Dans les rapports, trois sous-ensembles apparaissent :

 Pays à faible revenu : les plus pauvres, qualifiés depuis 1964 de pays les moins avancés
(PMA). Plus de la moitié de la population mondiale.
 Pays à revenu intermédiaire : catégorie plus diversifiée. Elle aux pays en développement
et aux pays de l’est anciennement à économie planifiée.
 Pays à revenu élevé : pays les plus riches.

Problèmes de l’évaluation de la croissance en dollars ? Solution ?

 Le principal problème provient de l’unité de compte retenue pour opérer des comparaisons
entre les niveaux de revenu et de croissance des différents pays : le dollar.

Le PIB du pays est évalué en utilisant les prix intérieurs du pays considéré. Ces valeurs sont
converties en dollars, ce qui finit par ne pas refléter le pouvoir d’achat intérieur relatif des
monnaies nationales.

Solution :

 Des facteurs de conversion, fondés sur la parité de pouvoir d’achat (PPA), ont été conçus par
l’ONU et repris par la Banque Mondiale.

La PPA est un facteur de conversion qui permet de représenter le nombre d’unités de monnaie
d’un pays nécessaire pour acheter, sur le marché du pays, la même quantité de biens et services
qu’avec un dollar aux USA.

Pour établir les PPA, des indices de prix moyens sont calculés de telle sorte que les comparaisons
de PNB par habitant faites sur cette base reflètent, dans chaque pays, le pouvoir d’achat en biens
et services indépendamment du niveau des prix.

Un même prix sera utilisé pour chaque type de production. Ainsi, deux productions identiques
dans deux pays seront évaluées au même prix.

Problèmes d’utiliser uniquement le PIB comme indicateur ? Solutions ?

En utilisant uniquement le PIB comme indicateur, on raisonne par rapport à des moyennes qui
masquent les structures de répartition de revenu dans un pays.

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Solution : plus d’indicateurs

 L’étendue de la pauvreté dans un pays dépend du nombre des personnes qui se situent en
dessous d’un seuil de bas revenu (en %).

LIR (low income rate) = q/n (nombre de personnes revenu inférieur/population totale)
Problème : il n’appréhende pas l’intensité de ces situations

 L’écart moyen des bas revenus sert à mesurer l’intensité de la pauvreté. Elle représente la
différence entre le revenu moyen de la population à bas revenu et le seuil de bas revenu (en %).

ALG (average low income gap) = z – yq/z (seuil de bas revenus – revenu moyen de la
population à bas revenu/seuil de bas revenus)
Problème : cet indice ne permet pas de voir la redistribution qui existe au sein même de la
population à bas revenu

 Les indicateurs les plus utilisés sont : l’indice de Gini et la courbe de Lorenz

- L’indice de Gini : indicateur statistique utilisé pour caractériser la distribution des


revenus à l’intérieur d’une population. Il est compris entre 0 (revenus répartis de manière
égale) et 1 (inégalité totale). On mesure ainsi ce que l’on appelle la concentration des
revenus.
- La courbe de Lorenz : représentation graphique de ces situations.
On porte en abscisses le pourcentage cumulé des effectifs et en ordonnées, le pourcentage
cumulé des revenus correspondant.

Limites PIB dans le cas des PED ?

Le PIB est un indicateur pertinent dans le cas d’économies monétaristes (marchandes), mais pose
un problème dans le cas des pays où le secteur non monétariste (non-marchand) est très présent.

Dans certains pays en développement, un fort pourcentage de la production agricole est destiné à
l’autoconsommation, ce qui n’est pas pris en compte dans le calcul de la richesse nationale.

Le PIB ne traduit en rien la situation réelle des sociétés en développement, et il ne rend pas compte
des inégalités sociales qui caractérisent ces sociétés. Il surestime la dimension monétaire, alors
que la partie non monétariste de ces économies y est souvent prépondérante. Quant à la dimension
économique des inégalités, le PIB est très insuffisant pour établir des comparaisons.

Il convient de considérer aux conditions générales du développement, et de le resituer dans le


cadre du processus de mondialisation qui caractérise la scène internationale depuis les années 80.

- L’ouverture aux échanges internationaux et la part prise dans le commerce international reflète,
pour certains, une aptitude à répondre à la demande internationale qui corresponds à une condition
de la croissance et du développement pour les partisans du libre-échange.

La libéralisation des échanges ne s’est pas traduite par une convergence accrue des économies,
mais plutôt par un renforcement des inégalités entre pays.

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Les indicateurs qualitatifs ?

 L’IDH (Indicateur de Développement Humain) a été conçu par l’ONU en 1990 et prend en
considération trois aspects de la croissance et du développement

 L’aspect démographique et l’état sanitaire du pays : l’espérance de vie à la naissance


corrélée à la mortalité infantile.
 L’aspect socioculturel : niveau d’instruction (2/3 le taux d’alphabétisation des adultes,
1/3 le taux brut de scolarisation combiné (tous les niveaux)
 L’aspect économique : niveau de vie mesuré par le PIB/tête exprimé en PPA

Les pays sont classés sur une échelle allant de 0 (développement humain le plus faible) à 1 (pour
le plus élevé) et ils vont être classés en trois catégories :

 Développement humain élevé : < ou = à 0,800


 Développement humain moyen : entre 0,500 et 0,799
 Développement humain faible : inférieur à 0,500

L’écart par rapport au maximum théorique de 1 est qualifié de « déficit de


développement humain ».

- Il n’y a pas de correspondance stricte entre l’IDH et le PIB. Ils existent des décalages entre les
classifications basées sur le PIB et celles prenant comme référence l’IDH, ce qui reflète des
différences de priorités accordées par les pouvoirs publics à la santé ou à l’éducation.

 L’IPH (Indice de pauvreté humaine) abord tous les aspects de la vie humaine considérés
comme essentiels (ceux intégrés dans l’IDH), mais en les abordant en termes de manques. Il s’agit
de voir ce que les gens peuvent ou ne peuvent pas faire.

 L’IPH-1 concerne les pays en développement.


Il privilégie les domaines où les manques sont les plus importantes : la longévité, le
savoir, l’accès à des moyens indispensables à la survie…
 L’IPH-2 concerne les pays industrialisés.
Il intègre le critère d’exclusion de la vie sociale mesuré par le chômage longue durée.

Critiques adressées aux indicateurs qualitatifs de type IDH ?

Les critiques sont liés au faible nombre d’indicateurs utilisés pour sa construction.

Le choix du taux d’alphabétisation des adultes pour représenter le niveau de savoir de la


population lui est aussi critiqué puisqu’il ne permet pas de rendre compte des connaissances
transmises oralement de génération à génération.

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