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LABORATOIRE

ÉPROUVETTES EN BÉTON
Leurs essais

Auteur : Hervé BEINISH

Deux des caractéristiques principales d'un béton sont la vation et l'exécution de l'essai dépasse 1 h, des pré-
résistance à la compression et la résistance à la traction. cautions sont à prendre contre la dessiccation.
Pour déterminer ces résistances, on confectionne des
Rectification des extrémités des éprouvettes cylin-
éprouvettes (Fiche 365) qui seront ensuite soumises à
driques selon P 18-416 (surfaçage au soufre des éprou-
des essais.
vettes cylindriques) et P 18-415 (boîte à sable pour
Selon les essais pratiqués, on obtient la résistance du essai de compression des éprouvettes cylindriques)
béton :
Cette rectification consiste à rendre les surfaces planes
• A la compression et perpendiculaires aux génératrices de l'éprouvette.
• A la traction
- directe
- par flexion Divers moyens utilisés pour la rectification des
- par fendage. éprouvettes

La présente fiche décrit les essais cités ci-dessus et fait Mortiers de soufre de type A utilisés pour les éprou-
un état des relations pouvant exister entre la forme et vettes de résistance inférieure à 60 MPa
la taille des éprouvettes pour l'essai de résistance en Le mortier de soufre est constitué (en masse) de :
compression. 60 % ± 5 % de fleur de soufre,
40 % ± 5 % de sable siliceux de granularité :
0,125/0,315 mm.
ESSAI DE COMPRESSION SELON NF P 18-406
Mortiers de soufre de type B utilisés pour les éprouvettes
Cet essai permet de déterminer la résistance à la com- de résistance inférieure ou égale à 100 MPa
pression du béton de l'éprouvette. Le mortier de soufre est constitué d'un mélange de
soufre et d'additifs de granularité ^ 0,315 mm. La résis-
Principe de l'essai tance du mortier de soufre sera _ 55 MPa (cette valeur
• L'éprouvette cylindrique ou cubique est soumise à a été jugée suffisante par les normalisateurs compte tenu
une charge croissante jusqu'à la rupture. du fait que le mortier de sufaçage est confiné entre le
plateau de la machine d’essais et l’éprouvette de béton).
• La résistance à la compression est le rapport entre la
charge de rupture et la section transversale de
l'éprouvette. Meule diamantée : sans limite de résistance
Il est préférable que le diamètre de la meule soit supé-
Appareillage rieur au diamètre de l'éprouvette à rectifier.

• Machine d'essai de compression conforme aux


Boîte à sable : sans limite de résistance
normes NF P 18-411 et NF P 18-412 classe C*
Matériels nécessaire : sable siliceux de granularité
• Dispositif pour rectifier les extrémités des éprouvettes. 0,125/0,315 mm, deux boîtes cylindriques en acier, de
• Balance (erreur relative < 0,1 %) pour détermination la paraffine et un bâti de positionnement.
de la masse de l'éprouvette et éventuellement de sa
masse volumique. * Le projet de norme européenne prEN 12390-4 en cours d’éla-
boration prévoit une classe 3 (justesse ^ 4 %, fidélité ^ 2 %)
• Si le temps d'attente entre le moment où les éprou- ce qui est plus exigeant que l’actuelle classe C française (jus-
vettes sont sorties de la salle (ou du bac) de conser- tesse ^ 3 %, fidélité ^ 1,5 %).

BP 59 - 28231 ÉPERNON CEDEX - FRANCE - Tél. 02 37 18 48 00 - Fax 02 37 83 67 39


239
Fiche 366 Avril 2000
Principe de surfaçage au mortier de soufre rement car le sable étant plus lourd, il a tendance à se
déposer au fond du récipient.
Le mélange est porté à une température de 120 à
Nota - Ne jamais laisser le niveau baisser de façon importante ;
140 °C. A cette température, le mélange est liquide. il y aurait risque de dégagement de vapeurs sulfureuses et
Toutefois, il est nécessaire de l'homogénéiser réguliè- même d’inflammation.

Lesextrémitésfacedarasementet Guidespourle Lesfacessontplanes


fonddemoulenesontniplanes maintienvertical etperpendiculaires
niperpendiculairesauxgénératrices deléprouvette auxgénératrices

Repère
concernant Mélange Platine
lasurface àbase dontle
darasement desoufre fondcreux
liquéfié esthorizontal
etrectifié

aÉprouvette bSurfaçageausoufre cAprèsrefroidissementdu


nonsurfacée soufreléprouvetteestprête
pourlessaidecompression

Figure 1

Précautions lité des faces, on frappe celles-ci en différents points


avec des doigts repliés. Si cela ne sonne pas «creux»,
• Lubrifier légèrement la platine afin de faciliter le démou-
c'est que le surfaçage a été correctement réalisé. Dans
lage.
le cas contraire, briser la couche de surfaçage avec un
• Prélever en une seule fois la quantité voulue et la verser marteau et recommencer l’opération de surfaçage. Un
de façon uniforme sur la platine. délai minimal de 30 min doit être respecté avant de
• Laisser descendre l'éprouvette lentement en se procéder aux essais de compression.
servant du dispositif de guidage vertical.
• Ne pas lâcher l’éprouvette, pour éviter tout risque de
Mode opératoire
projection.
L'éprouvette est placée sur la machine d'essai avec une
• Réaliser ces opérations rapidement car le soufre liquide,
erreur de positionnement inférieure à 1 % de son
versé dans le récipient métallique, a tendance à se soli-
diamètre. Pour s'affranchir de mesures fastidieuses, il
difier rapidement. L'épaisseur de la couche de surfaçage
est préférable d'utiliser un gabarit de centrage.
devra être comprise entre 2 et 4 mm. Après refroidis-
sement, l'éprouvette est désolidarisée du gabarit de sur-
façage. On procède ensuite au surfaçage de la 2e face.
Afin de s'assurer que le soufre a bien adhéré sur la tota-

Température
Éprouvette
(°C)

q
cylindrique
surfaçée
au soufre
état pâteux
Plateaux
de la
machine d'essai
Guide
140 de centrage

120
q état liquide

20
q état pâteux

état solide

Comportement du mélange à base de soufre en fonction Mise en place de l'éprouvette


de la température

240
Fiche 366 - Avril 2000
La vitesse de chargement doit être constante et égale à
0,5 MPa/s ± 0,2 MPa/s soit un accroissement de la
force de 10 kN/s ± 4 kN/s pour une éprouvette ó 16 n
32 cm.

P1 P

P1 P

P1 = Charge en cours d'essai P = Charge à la rupture

Figure 3

La résistance fc (MPa) est déduite de la formule ci-après :

10 P
fc = 
S

P : charge maximale atteinte (kN)


S : section de l'éprouvette (cm2)

Voir page suivante différents


schémas de ruptures d’éprouvettes

241
Fiche 366 - Avril 2000
Ruptures correctes d'éprouvettes cylindriques

Quelques ruptures incorrectes d'éprouvettes cylindriques

Figure 4

242
Fiche 366 - Avril 2000
ESSAI DE TRACTION DIRECTE versale de l'éprouvette peut provoquer une modifica-
tion de la résistance).
Cet essai permet de déterminer la résistance à la trac-
• La vitesse de chargement doit être constante et
tion directe du béton de l'éprouvette.
égale à 0,05 MPa/s ± 0,01 MPa/s.

Principe de l'essai La résistance ft (MPa) est déduite de la formule ci-après :


10 P
• L'éprouvette cylindrique ou prismatique est soumise ft = 
S
à une charge croissante jusqu'à la rupture.
P : charge maximale atteinte (kN)
• La résistance à la traction directe est le rapport entre S : section de l'éprouvette (cm2)
la charge de rupture et la section transversale de
l'éprouvette. Le résultat sera pris en compte uniquement si la rupture
se produit en dehors du plan du collage.

Nota - Cet essai n'est actuellement utilisé que dans les labora-
Appareillage toires de recherche. Son exécution nécessite beaucoup de soin.
• Machine d'essai de traction.
• Plaques et contreplaques pour le dispositif de trac-
tion. ESSAI DE FLEXION SELON NF P 18-407
• Colle (par exemple à base de résine époxyde). Cet essai permet de déterminer la résistance en flexion
du béton de l'éprouvette.

Mode opératoire
Principe de l'essai
• Fixée par collage, une plaque sur chacune des faces
L'éprouvette prismatique est soumise à un moment de
sollicitées de l'éprouvette.
flexion par application d'une charge au moyen de rou-
• Utiliser une contreplaque munie de rotule pour exer- leaux supérieurs et inférieurs. La charge maximale
cer l'effort de traction sur l'éprouvette. atteinte est enregistrée et la résistance à la flexion cal-
culée.

Appareillage
F
• Machine d'essais, de force appropriée, conforme aux
normes NF P 18-411 et NF P 18-413, classe C*.
• Dispositif de chargement équipé de 2 rouleaux d'ap-
pui et de 2 rouleaux supérieurs reposant sur un sup-
port articulé pour la transmission de la charge. Les
rouleaux ou fraction de rouleaux sont en acier et ont
un rayon de 20 mm.
Éprouvette • Balance (erreur relative < 0,1 %) pour la détermina-
tion de la masse volumique de l'éprouvette.
• Si le temps d'attente entre le moment où les éprou-
vettes sont sorties de la salle de conservation (ou du
bac) et l'exécution de l'essai dépasse 1 h, des pré-
cautions sont à prendre contre la dessiccation.

Dispositif de
Mode opératoire
bridage • Placer l'éprouvette dans l'appareil de chargement en
prenant comme faces de chargement ses faces de
moulage (la face d'arasement ne doit pas être en
Figure 5 contact avec les rouleaux). Le positionnement doit
être effectué à 1 mm prés.

• Placer l'éprouvette sur la machine de traction en


veillant particulièrement au centrage (une erreur de * Le projet de norme européenne prEN 12390-4 en cours d’éla-
centrage supérieure au 1/100 de la dimension trans- boration prévoit une classe 3.

243
Fiche 366 - Avril 2000
• La vitesse de chargement doit être constante et Un effort de compression est appliqué le long de deux
égale à 0,05 MPa/s ± 0,01 MPa/s. génératrices opposées. Cet effort induit des contraintes
de traction dans le plan passant par ces deux généra-
Prisme Accroissement de la force trices.
(cm) (kN/s)
Le calcul permet de définir la contrainte de traction cor-
10 0,170 respondant à cette rupture.
14 0,335

20 0,670
Appareillage
• Machine d'essai de compression conforme aux
normes NF P 18-411 et NF P 18-412, classe C*.
F 1/2 F 1/2 • Bandes de chargement en contreplaqué, à usage
unique (épaisseur = 4 ± 1 mm ; largeur = 0,09
Rouleau de chargement
(rotatif, inclinable)
± 0,01 n diamètre ; longueur = au moins celle de
Face d'arasement l'éprouvette).
a1
Nota - Les éprouvettes confectionnées dans des moules en car-
ton sont à proscrire pour cet essai car la rectitude des arêtes
n'est pas assurée.
a2

• Balance (erreur relative < 0,1 %) pour la détermina-


Rouleau d'appui
tion de la masse volumique de l'éprouvette.
d d d (rotatif, inclinable)
• Si le temps d'attente entre le moment où les éprou-
l≥3a vettes sont sorties de la salle de conservation (ou du
L ≥ 3,5 a bac) et l'exécution de l'essai dépasse 1 h, des pré-
cautions sont à prendre contre la dessiccation.
Figure 6 - Dispositif de chargement
(charge en 2 points)
Mode opératoire
• Placer l'éprouvette et les bandes de chargement
Lorsque la portée l entre appuis est égale à 3a, la résis- entre les plateaux de la machine d'essai à l'aide du
tance ff (MPa) est déduite de la formule ci-après : gabarit de centrage. Le positionnement de l'éprou-
vette est assuré à 0,5 mm près.
6M Fl 30 F
ff =  avec M =  soit ff =  • La vitesse de chargement doit être constante et
bh2 6 a2
égale à 0,05 MPa/s ± 0,01 MPa/s soit un accrois-
sement de la force de 4,01 kN/s ± 0,80 kN/s pour
F : charge maximale (kN)
une éprouvette ó 16 x 32 cm.
a : arête de la base (cm)
M : moment fléchissant maximum
b = (0,09 ± 0,01) d
Nota - Comme la rupture se produit en phase plastique et non
élastique, il y a lieu de pondérer ce résultat par un coefficient (4 ± 1) mm F
Bande de
égal à 0,6 pour obtenir la résistance à la traction pure : contreplaqué
fT = ff n 0,6

Cette valeur fT est du même ordre de grandeur que celle


obtenue à l'essai de fendage.

ESSAI DE FENDAGE SELON NF P 18-408

Cet essai permet de déterminer la résistance au fendage F


du béton de l'éprouvette.
Figure 7

Principe de l'essai
L'essai est généralement réalisé sur des éprouvettes * Le projet de norme européenne prEN 12390-4 en cours d’éla-
cylindriques. boration prévoit une classe 3.

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Fiche 366 - Avril 2000
La résistance ft (MPa) est déduite de la formule ci-après :
20 F F
ft =  soit ft = 6,37 
˙ d.h d.h
F : charge maximale (kN)
d : diamètre de l'éprouvette (cm)
h : hauteur de l'éprouvette (cm)

Influence de la dimension et de la forme des éprouvettes sur la résistance en compression


Selon ENV 206-1:2000 (Béton - Partie 1 : Spécification, performance, production et conformité)

Équivalence des résistances obtenues sur cylindres ó 150 n 300 mm et sur cubes 150 n 150 mm à 28 jours.

• Pour les bétons de masse volumique normale et les bétons lourds

Cylindres
8 12 16 20 25 30 35 40 45 50 55 60 70 80 90 100
ó 150 n 300 mm
Cubes
10 15 20 25 30 37 45 50 55 60 67 75 85 95 105 115
150 n 150 mm

• Pour les bétons légers

Cylindres
8 12 16 20 25 30 35 40 45 50 55 60 70 80
ó 150 n 300 mm
Cubes
9 13 18 22 28 33 38 44 50 55 60 66 77 88
150 n 150 mm

Selon le règlement technique des structures et ossatures CSTBat (1997)

Équivalence des résistances obtenues sur cylindres ó 160 n 320 mm et sur différentes dimensions de cubes

Cubes Rapport résistance cylindre/cube


(mm) à la détension à 28 jours

100 n 100 0,83 0,90

141 n 141 0,87 0,92

150 n 150 0,875 0,925

158 n 158 0,88 0,93

200 n 200 0,90 0,95

Selon une proposition de l’ISO (mentionnée dans le nouveau guide du béton)

• Ci-après coefficients ₣cyl reliant les résistances trouvées sur des éprouvettes cylindriques d’élancement 2 au
cylindre ó 160 n 320 mm pris comme référence.
fc = ₣cyl fc (160/320) fc : résistance à la compression équivalente

Cylindre
110/120 160/320 200/400 250/500 300/600 400/800
(mm)
₣cyl 1,02 1,00 0,97 0,95 0,91 0,85

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Fiche 366 - Avril 2000
• Ci-après coefficients ₣cube reliant les résistances trouvées sur des cubes de différentes dimensions au cube de
140 mm pris comme référence.

fc = ₣cube fc (140) fc : résistance à la compression équivalente

Cube
100 140 200 250 300
(mm)
₣cube 1,10 1,00 0,95 0,92 0,90

Relation expérimentale liant les résistances à la compression obtenues sur cubes et sur cylindres selon des informa-
tions mentionnées dans l’ouvrage Nouveau guide du béton - DREUX-FESTA - 8e édition.

Principales modifications envisagées dans les pro-


jets de normes européennes relatives aux essais des
éprouvettes
1,00
fc cyl. • prEN 12 390-3 Essais pour béton durci - partie 3 :
0,95 fc cubes Résistance à la compression des éprouvettes
- utilisation d'une machine d'essai classe 3 ;
0,90
- les éprouvettes dont les dimensions ou la forme ne
0,85 sont pas conformes aux tolérances prescrites dans
le prEN 12 390-1 doivent être éliminées ou recti-
0,80 fiées (en cours de discussion) ;
0,75 - vitesse de chargement entre : 0,2 MPa/s et
1,0 MPa/s
0,70 tolérance sur la valeur retenue = ± 1 %
0,65
fc cyl. en MPa • prEN 12 390-5 Essais pour béton durci - partie 5 :
0,60 Résistance à la flexion des éprouvettes
5 15 25 35 45 55 - utilisation d'une machine d'essai classe 3 ;
- possibilité d'utiliser un dispositif de chargement
centré (une étude a montré que les résistances ainsi
obtenues étaient de 13 % plus élevées que les
éprouvettes testées avec un dispositif en 4 points) ;
fc cylindres
Variation du rapport  en fonction de fc - rouleaux en acier, de section circulaire avec
fc cubes
diamètre compris entre 20 et 40 mm ; leur largeur
cylindres. doit être au moins de 10 mm supérieure à la largeur
de l'éprouvette.
Nota - Le coefficient habituellement utilisé
fc cylindres • pr EN 12 390-6 Essais pour béton durci - partie 6 :
 = 0,83 Résistance en traction par fendage d'éprouvettes
fc cubes
- utilisation d'une machine d'essai classe 3 ;
est valable pour les bétons dont la résistance est comprise
entre 20 et 30 MPa. Dans ce cas, c'est l'élancement de - bandes de chargement en matériau dur avec une
l'éprouvette qui est prépondérant, l'influence de la taille de masse volumique > 900 kg/m3 ; largeur = 10
l'éprouvette devient secondaire. ± 1 mm ; épaisseur = 4 ± 1 mm.

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