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Cette analyse montre également des écarts parfois importants entre différents
pays de richesse comparable, au sein même de l’Europe par exemple : au-delà de
la richesse économique, il est évident que d’autres facteurs comme la culture, le
degré de développement des transports alternatifs, ou la géographie et la densité
démographique d’un pays donné jouent un rôle important dans le niveau et la
vitesse de motorisation. Le graphique de la page suivante illustre la dynamique
d’évolution des taux d’équipement automobile entre 2005 et 2012.
La crise économique ne s’est pas traduite par un recul des ventes automobiles
sur ces marchés en développement. Par ailleurs, la croissance des ventes
automobiles dans ces zones émergentes s’effectue encore à un rythme plus
soutenu qu’au niveau mondial, malgré un ralentissement ces dernières années.
Les marchés automobiles dans ces zones ont ainsi bondi de + 5 % en 2013 par
rapport à 2012, quand ils n’ont enregistré « que » + 4 % de croissance au niveau
mondial.
Le scénario est tout autre pour les zones développées (Europe de l’Ouest
États-Unis et Japon)
La crise a ici laissé des stigmates encore visibles aujourd’hui puisque les
marchés automobiles n’ont pas encore rattrapé leurs niveaux d’avant crise,
en particulier le marché européen. Entre 2007, avant la crise, et 2009, point
bas atteint par les marchés, le niveau des ventes de voitures particulières et
de véhicules utilitaires légers neufs a reculé de plus de 8 millions d’unités
dans ces zones développées, soit un recul de 21 %. La remontée progressive
des ventes après 2009 n’a pas suffi à combler le décrochage. Avec à peine
3 % de croissance annuelle moyenne entre 2010 et 2013, les ventes de
véhicules légers neufs dans les zones développées atteignent tout juste les
33 millions d’unités en 2013, quand elles étaient proches de 39 millions en
2005 : ce sont plus de 5 millions de véhicules qui auront ainsi disparu des
ventes dans les zones développées ces huit dernières années.
C’est environ le nombre de véhicules (voitures, camions, etc.) produits par les
industriels automobiles allemands dans le monde en 2015 – soit plus de 19 % de
la production mondiale –, selon GTAI.
Parmi les constructeurs étrangers, les Japonais sont les premiers (9,4 % de part
de marché), suivis des groupes français (8,5 %, dont Renault 3,7 %), de
l’Américain Ford (7,2 %), du constructeur tchèque Skoda (5,6 %), des groupes
coréens Hundai et Kia (5 %) et des groupes italiens Fiat et Alfa Romeo (2,4 %).
Le reste du marché se partage entre de petits constructeurs, notamment de sport
et de luxe. BMW vient en quatrième position (7,8 %) suivi d’Opel (7,3 %).
C’est la part du diesel dans les ventes de véhicules neufs en Allemagne en 2016,
selon les chiffres de l’ACEA (Association des constructeurs automobiles
européens). A titre de comparaison, la proportion est de 52,1 % en France. Le
chiffre baisse depuis 2011 (47,1 %) comme d’ailleurs en France (72,4 % cette
année-là).
Source : https://observatoirecetelem.com/wp-
content/uploads/2013/08/observatoire-cetelem-automobile-2015.pdf