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Question-Réponse : EMF 1 Hassan Harazem
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9- le fait de choisir un bien parmi les biens éligibles à l'échange comme unité
de compte, permet de réduire de manière plus significative le nombre de prix relatifs,
ce qui est de nature à faciliter les échanges.
Aussi il permet de séparer l'opération d'achat de celle de vente. c'est à dire , qu'un
individu n'est pas obligé d’être acheteur et vendeur . EN fin, il permet de dépasser les
blocages liés à une économie de Troc en évitant le problème de la double
coïncidence des désirs.
10- Quels sont les principaux inconvénients d'une monnaie marchandise ?
- Périssable
- Indivisible
- Hétérogène
11- quelle distinction faites-vous entre monnaie pesée, monnaie comptée et
monnaie frappée ?
Diverses formes et aspects (pépites, poudre, barres), présence d'un peseur expert
afin de garantir le poids d'un métal
l'opération devait être répétée pour chaque échange couteux et lourd.
12- Quelle(s) différence(s) faites-vous entre les certificats d'or et les billets de
l’État ?
* Billet de l’État ou papier monnaie : billet émis par l’État et il avait à la fois un cours
légal et forcé
* Certificat d'or : certificat émis par des orfèvres ou des banques ; il était convertible à
tout moment en métaux précieux et il avait cours libre
13- Quel est le sens des expressions suivantes : " cours légal"," cours forcé", "
cours libre" ?
* cours légal : l’État rend obligatoire l'acceptation des billets par l'ensemble des
agents économiques.
* cours forcé : l’État suspend temporairement ou définitivement la possibilité de
convertir les billets en métaux précieux.
* cours libre : Tout agent économique est libre de refuser ou accepter les billets en
paiement.
14- La monnaie peut perdre de la valeur mais peut-elle en gagner ?
OUI, en cas de déflation
15- Pourquoi vaut-il mieux de posséder un terrain (ou d'une manière plus
générale un actif réel ou financier) que détenir de la monnaie, en tant que
réserve de valeur ?
La monnaie perde sa valeur (en raison de l’inflation), alors qu'un terrain ne peut
(dans la plupart des cas) qu'en gagner.
16- Proposer au moins 4 formes de placement qui sont toujours plus
rémunératrices que la détention de monnaie ?
* Terrains
* Obligations
* Actions
* Dépôts à terme ...
17- Quelles sont les formes actuelles de la monnaie ?
Monnaie fiduciaire (billets et pièces), monnaie scripturale.
18- A quoi servent les agrégats monétaires ?
Les AM recensent les moyens de paiements et les actifs financiers qui peuvent être
rapidement et facilement transformés en moyens de paiement sans risque important
de perte en capital ? Ils permettent de mesurer la capacité de dépenses globale des
agents détenteurs de la monnaie.
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Question-Réponse : EMF 1 Hassan Harazem
19- Quelles sont les principales qualités d'un agrégat monétaire ?
* La représentativité
* La disponibilité
* La fiabilité
* La cohérence
20- A quoi correspondent les initiales " OPCVM" ?
Les OPCVM correspondent à des structures qui permettent la gestion collective de fonds.
Les fonds qui sont à leur disposition sont investis dans des valeurs mobilières. Ces valeurs
mobilières donnent le même droit que des actions à son possesseur, c’est à dire qu’ils
donnent une part du capital de la société émettrice.
21- Qu'est-ce qu'un "OPCVM" ?
OPCVM : Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières
22- A quoi correspondent les initiales " FCP" et "SICAV" ?
Les SICAV et FCP : des supports pour investir en bourse
Les SICAV et les FCP sont des organismes de placement qui réunissent l'argent de
différents investisseurs, un peu comme dans une copropriété. Il s'agit d'une sorte de pot
commun : chacun peut détenir une partie d’un panier de titres financiers, géré par des
professionnels de la gestion...même en investissant une petite somme. Les SICAV et FCP
ont pour avantage de répartir sur plusieurs titres, les risques associés à l’investissement en
Bourse.
23- Qu'est-ce que les valeurs mobilières ?
Les valeurs mobilières sont les titres qui représentent les droits acquis à l’encontre d’une
personne morale, publique ou privée, par ceux qui lui ont apporté les capitaux nécessaires à
son financement. Elles représentent donc des droits d’associés ou de prêteurs à long
terme, susceptibles de procurer des revenus à leurs titulaires.
24- Quelles sont au Maroc les différentes catégories d'OPCVM ?
*Les OPCVM Actions :
Investis minimum à hauteur de 60% en actions de sociétés cotées à la bourse de
Casablanca, ils sont plus risqués car plus volatiles, généralement plus performants mais sur
un horizon temporel plus long.
*Les OPCVM Obligataires ou de taux :
Investis minimum à hauteur de 90% en obligations, ils sont généralement définis pour une
maturité précise (durée de vie moyenne des obligations en portefeuille). Ces OPCVM sont
destinés aux épargnants recherchant un placement à moyen terme, peu risqué, mais dont la
performance, modeste, est régulière dans le temps.
*Les OPCVM diversifiés :
Sont composés à part égale d’actions et de produits de taux ; ils permettent à l’épargnant de
profiter au mieux du dynamisme de la Bourse et de bénéficier de la sécurité des placements
obligataires.
*Les OPCVM Monétaires :
Investis en obligations et titres de créances négociables à court terme, les OPCVM
monétaires sont destinés principalement aux institutionnels et aux entreprises pour une
optimisation de la gestion de la trésorerie
25- Quels sont les critères utilisés lors de la classification des OPCVM ?
Quatre critères doivent être remplis pour classifier les OPCVM :
*Critère 1 : le placement doit être à court terme ;
*Critère 2 : le placement doit être très liquide ;
*Critère 3 : le placement doit être facilement convertible en un montant connu de trésorerie ;
*Critère 4 : le placement doit être soumis à un risque négligeable de changement de valeur.
26- Qu'est-ce qu'un compte d'épargne (compte sur carnet) ?
Un compte d'épargne est un compte sur lequel vous pouvez facilement placer et retirer de
l'argent à court terme.
27- Qu'est-ce qu'un bon de caisse ?
Un bon de caisse est un titre de créance remis à un particulier en contrepartie du prêt qu'il a
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accordé à une banque. Ce prêt est en général d'un montant minimum de 1500 euros et il n'y
a pas de limite de montant. Dans le cas où l'emprunteur est l’État, le titre remis sera un bon
du trésor.
28- A quoi correspond le secteur émetteur de la monnaie ?
Comprend l'ensemble des institutions de dépôts définies comme étant des sociétés
financières résidentes qui ont pour principale fonction d'assurer l’intermédiation financière et
qui émettent des éléments du passif entrant dans la définition nationale de la monnaie au
sens large.
En d’autres termes de cette définition, le secteur émetteur de la monnaie recouvre :
* Bank Al-Maghrib
* Les banques commerciales
* Les OPCVM monétaires, les titres émis par ces organisations étant convertibles à tout
moment et sans risque important de perdre en capital.
29- A quoi correspond le secteur détenteur de la monnaie ?
* Les sociétés non financières
* Les ménages et les ISBLM
* Les administrations publiques autres que les administrations centrales à savoir : les
administrations locales et les caisses de sécurité sociale.
* Toutes les unités institutionnelles du secteur des sociétés financières autres que les sous-
secteurs des institutions de dépôts
30- A quoi correspond le secteur neutre ?
L'administration centrale est considérée comme un secteur neutre du point de vue des
statistiques monétaires dans la mesure où l'évaluation de ces dépôts n'est pas en relation.
31- Quel est le contenu du critère de résidence ?
Le concept de " résidence" n'est pas lié à la nationalité ou à des critères, il se base sur la
notion de centres d’intérêts économiques.
32- Quelle est la part de MF et MS dans M1 ?
L'agrégat M1, regroupe le total des pièces et billets en circulation et des dépôts bancaires à
vue (comptes courants). :
*MF (monnaie fiduciaire)= 10%
*MS (monnaie scripturale)= 90%
33-Qu'est-ce que la monnaie scripturale ?
Elle correspond au transfert d'un compte bancaire à un autre par simple jeu d'écriture
(manuelle ou électronique).
34- Qu'est-ce que l'agrégat de monnaie M2 ?
M2 est égal à M1 plus le "crédit à court terme". Le crédit à court terme concerne
principalement les comptes sur livrets, ainsi que divers dépôts à terme inférieur à 2 ans.
35- Qu'est-ce que l'agrégat de monnaie M3 ?
M3 égale M2 plus divers placements monétaires. Essentiellement des dépôts à terme d'une
durée supérieure à 2 ans, et des OPCVM monétaires. L'agrégat M3 est l'indicateur le plus
large concernant le crédit bancaire, mais non pas l'ensemble du crédit dont une partie passe
directement par les marchés financiers.
36- Quel est l'agrégat de monnaie qui a connu, le 30 juin 2010, un changement dans sa
composition ?
(M3)
37- A quoi correspond la liquidité de l'économie ?
Elle est composée de la monnaie (M3) et les agrégats de placement liquides (PL1, PL2 et
PL3)
38- pourquoi est-il difficile de définir la monnaie ?
Car, il n'y a pas une seule définition stricte de la monnaie et qu'il est possible de la
considérer comme parfaite et complète
39- pourquoi le système du bimétallisme était-il qualifié de boiteux ?
Le bimétallisme est un système où seuls l’or et l’argent circulent en tant que monnaie et ils
ont un rapport légal (l’or et l’argent se partagent les fonctions monétaires). toutefois ce
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Question-Réponse : EMF 1 Hassan Harazem
système ne pouvait pas fonctionner durablement or la coexistence de ces deux métaux
n’était pas commode du fait que la monnaie devait être exprimée par rapport à un poids d’or
et d’argent ,ainsi dans le but d’éviter toute complication inutile et donc dans un souci de
simplification des transactions , il était beaucoup plus pratique que la monnaie soit exprimée
en un seul métal soit l’or soit l’argent et que celui-ci remplisse toutes les fonctions
monétaires.
Avec thomas Tooke en tête, les partisans de l’école de la banque sont pour la liberté
d’émission des billets de banque, l’idée est que la banque peut émettre des billets pour une
valeur supérieure à ses réserves en or et en argent puisque ce sont les besoins de
l’économie qui appellent la création de billets et non plus (uniquement) les découvertes d’or
et d’argent (ou les métaux précieux dans les coffres forts). À l’inverse de l’école de
circulation avec ses partisans dont particulièrement David Ricardo en tête, qui associe la
monnaie aux métaux précieux, un morceau de papier ne peut être considéré comme
monnaie, le billet n’est qu’un substitut commode à l’or et à l’argent et facilite la circulation de
la monnaie et par la même occasion les transactions.
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43- la masse monétaire avant juin 2010 et après 1997 :
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46- la masse monétaire après juin 2010
49- la frontière entre actifs monétaire et actifs non monétaire est-elle figée ?
La frontière tracée, aujourd’hui, entre actifs monétaires (agrégats de monnaie) et actifs non
monétaire (agrégats de placement liquides) n’est pas définitive, figée, dans le sens
d’immuable et qu’au fur et à mesure du développement des innovations financières (et de
l’amélioration de la liquidité de certains actifs) d’une part et d’autre part des mutations de
comportement des agents économiques (appartenant au secteur détenteur de la monnaie)
en matière de placement, cette limite est appelée à être déplacée. Le but recherché étant de
saisir au mieux la capacité de dépense globale au potentielle du secteur détenteur de la
monnaie.
Il y a création monétaire si l’augmentation d’un agrégat de monnaie n’a pas pour contrepartie
la baisse d’un autre agrégat de monnaie. En d’autre terme, il y a variation positive de la
masse monétaire, lorsqu’une banque achète des actifs réels, des actifs financiers, des
devises, escompte des effets de commerce et octroie des crédits au secteur détenteur
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de la monnaie. Abstraction faite des actifs réels et financiers, la création monétaire par les
banques à l’occasion d’escompte d’effets de commerce ou de distribution de crédit
n’est que provisoire (dans ce cas on parle de monnaie de crédit ou de monnaie interne)
alors que dans le cas d’achats de devises la création de monnaie est définitive (on parle
dans ce cas précis de monnaie externe ou de monnaie libre).
La création monétaire implique le passif et l’actif des banques : le passif retrace la monnaie
créée tandis que l’actif retrace les causes de la création de monnaie.
Actif Passif
- avoirs et placement en devises - Billets et monnaie en circulation
- concours financiers à l’Etat (facilités de - Dépôts et engagements en dirhams :
caisse) compte courant du trésor public
- créances sur les établissements de dépôts en engagements en dirhams
crédits et assimilés marocains envers les banques marocaines
(avances aux banques) (comptes courants)
- bons du trésor-opération d’open market.
Actif Passif
- créances sur les non-résidents (83%) - billets et monnaie en circulation (80%)
- crédits accordés aux résidents (13%) : - engagements envers les non-résidents
banques - engagements envers les résidents
administration centrale (9%) :
autres secteurs banques
- actif immobilisé administration centrale
- autres actifs autres secteurs
- actions et autres titres de participation :
capital et réserves
- autres passifs
54- qu’est-ce qu’une contrepartie de la masse monétaire ?
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Total des contreparties = avoirs extérieurs nets + créances nettes des ID sur
l’administration centrale + contrepartie des dépôts auprès du trésor + créances sur
l’économie – ressources à caractère non monétaire – autres postes nets.
57- total des contreparties à partir de mai 2013
Dans ce premier cas (totalement irréaliste) le pouvoir de création de monnaie est illimité,
car la seule monnaie qui existe est créée par une seule banque d’une part, et d’autre part
étant l’unique banque toute la monnaie qu’elle émet se retrouve sous forme de dépôts au
niveau de son passif (toute les unités institutionnelles du secteur détenteur de la monnaie
ont un compte auprès de cette banque). La seule limitation qui peut être avancée est celle
relative à la demande de crédit. (Voir exemple)
Banque « X » Banque « X »
59- dans un système avec deux banques, non hiérarchisé et non diversifié, le pouvoir
de création de monnaie (scripturale) est-il limité ?
Dans ce cas le pouvoir de création de monnaie est limité, car chacune des deux banques,
subit des fuites envers l’autre. (Voir exemple).
Banque « X » Banque « Y »
Crédits A 300 Compte A 300 Crédit C 100 Compte C 100
Crédit A 300 Compte A (300 – 200 – 100) = 0 Crédit C 100 Compte C (100-60-40) = 0
Compte B (200+60)= 260 Compte D (40 + 100) = 140
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60- dans un système avec deux banques, non hiérarchisé et non diversifié, quelles
conditions doivent remplir ces deux banques lors de la distribution de crédits pour
que leurs fuites se compensent parfaitement (pouvoir de création de monnaie
illimité) ?
Dans le cadre d’un système non hiérarchisé et non diversifié, avec une seule monnaie
(monnaie bancaire // scripturale) et lorsque la création monétaire individuelle de chacune des
banques est proportionnelle à sa part de marché, le pouvoir de création de monnaie est
illimité, pour la simple raison que les fuites interbancaire, c’est-à-dire les fuites subies par
chacune d’entres-elles, sont égale (ou se compensent parfaitement).
Cas général :
Pour l’ensemble du système bancaire les excédents en monnaie centrale des uns
compensent les besoins des autres. La liquidité bancaire (c’est-à-dire l’ensemble des avoirs
des banques en monnaie centrale auprès de l’institut d’émission) reste inchangée, puisque il
y a simplement transferts de comptes à comptes. Par conséquent, le pouvoir de création
monétaire du système bancaire pris dans sa globalité est « illimité » (à nuancer très
fortement // inflation par exemple) car toutes les fuites qu’il subit se retrouvent à l’intérieur de
son circuit (circuit bancaire // fuites interbancaires).
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62- dans un système hiérarchisé et diversifié avec monnaie bancaire, monnaie trésor
et monnaie de banque centrale, le pouvoir de création de monnaie est-il illimité ?
Dans la réalité, le système bancaire dans son activité de distribution de crédits, donc de
création de monnaie scripturale, se trouve limité par un certain nombre de fuites, la
limitation provient du fait que ces fuites hors du circuit bancaire sont en monnaie centrale
dont uniquement la banque centrale a le monopole d’émission. Ces fuites sont généralement
au nombre de quatre, fuites sous forme de monnaie fiduciaire, besoins en devise, fuites
vers le circuit du trésor et fuites sous forme de réserve monétaire.
Cette dernière équation, qui peut s’écrire : M = k.H, exprime la relation entre la masse
monétaire et la base monétaire. Autrement dit, la masse monétaire est un multiple de la base
monétaire. Cela signifie qu’à l’échelle du système bancaire : Monnaie créée = monnaie
centrale multiplié par le multiplicateur (k) La formule du multiplicateur met en évidence les
contraintes qui pèsent sur les banques en matière de distribution de crédit et de création de
monnaie et qui sont matérialisées par les fuites : r et b. Le multiplicateur de crédit (k) est un
ratio comptable qui indique le nombre d’unités monétaires créées en circulation pour chaque
unité de monnaie centrale. Autrement dit, il permet de répondre à la question : par combien
une banque doit-elle multiplier sa liquidité pour déterminer le volume de crédit qu’elle pourrait
distribuer.
Par rapport au multiplicateur de crédit, il y a une autre logique selon laquelle le sens de la
causalité est inversé. Il s’agit de la logique du diviseur de crédit selon laquelle les banques
vont d’abord distribuer des crédits et dans un second temps se préoccuper de trouver les
liquidités correspondantes nécessaires. Elles vont donc déterminer une offre de crédit qui
tient compte de leurs capacités ultérieures de se procurer de la monnaie centrale. La
question devient : par combien doit-on diviser le
volume de crédit distribué pour déterminer les liquidités dont une banque aura besoin ? Soit
d le diviseur de crédit. La monnaie centrale qui devra être créée est égale au montant des
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Question-Réponse : EMF 1 Hassan Harazem
crédits distribués divisé par d. Dans cette nouvelle approche, le rôle fondamental dans la
création de monnaie revient aux demandeurs de crédit, le problème du banquier étant de
détenir un montant d'actifs mobilisables suffisant. Dès lors, le potentiel de création monétaire
est déterminé essentiellement par le montant des actifs mobilisables et non par le volume
des liquidités immédiatement disponibles. L'accroissement de liquidités qui se produit au
cours de l'expansion de crédit est la conséquence et, en aucune façon, la cause de cette
expansion. Ce n'est pas l'encaisse qui détermine les dépôts mais ce sont les dépôts qui
déterminent l'encaisse.
Voir question 41
Réponse : M3-M2 et tel qu’elle était confectionnée par les autorités monétaires après juin
2010 correspond à : comptes à terme et bons de caisse auprès des banques + titres
émis par les OPCVM monétaires + dépôts en devises (à vue et à terme auprès des
banques ) + valeurs données en pension + certificats de dépôt ayant une durée
résiduelle inférieure ou égale 2 ans + autres dépôts(emprunts contractés par les
banques auprès des sociétés financières). D’où tous ces actifs monétaires répondent aux
critères d’inclusion dans l’agrégat de monnaie M3-M2.
Grâce à la définition du cours libre on peut facilement déterminer son contraire. sachant
qu’un cours libre est un cours où toute monnaie n’est pas unanimement considérée comme
moyen de paiement et que les gens sont libre de l’accepter ou de la refuser lorsqu’ils
effectuent leurs transactions quotidiennes donc le contraire de ce cours sera un cours où
toute monnaie est obligatoirement imposée et les gens sont maintenant obligés de
l’accepter comme moyen de paiement c’est un cours dit cours légal.
4- Pourquoi les titres OPCVM monétaires ne peuvent –ils pas être classés au
niveau de l’agrégat de monnaie M1.
Les titres OPCVM monétaires ne peuvent pas être classés dans l’agrégat de monnaie M1
car la nature de cet actif monétaire ne répond vraiment pas aux critères d’inclusion dans
l’agrégat M1. pour inclure ces titres dans la masse monétaire au sens étroit du terme M1 il
faut qu’ils soient divisibles ,mobilisables par chèque ,qu’ils ne rapportent pas un rendement
et avec un coût de transaction nul ,ces titres ne répondent pas à ces critères qui leur sont
diamétralement opposés car ils sont indivisibles ,non transférables ,ils ont un
rendement et souvent avec un coût de transaction significatif, donc on peut pas les
inclure dans l’agrégat de monnaie M1.
Sachant qu’après mai 2013 le Total des contreparties=la masse monétaire au sens
large du terme M3
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Question-Réponse : EMF 1 Hassan Harazem
Donc total contreparties= (billets et monnaie en circulation-encaisses des banques) +autres
actifs monétaires1 + dépôts à vue auprès de Bank Al-Maghrib + placement à vue + dépôts à
vue auprès des banques + dépôts à vue auprès du trésor2.
Fuites hors du circuit bancaire : En suite 28% des dépôts qui restent (150-112,5=22,5)
vont être convertis en billets, soit une fuite de 6,3 (22,5 x 28%).
Enfin, les 16,2 (soit 22,5 – 6,3) restants bien en dépôts au niveau des comptes de la BCP
devront faire l’objet d’une réserve obligatoire à hauteur de 2% soit une fuite de 0,324 (16,2
x 2%)
Le montant total des fuites auquel doit faire face la BCP se monte à (127.5+6,3
+0.324)=134,124.
La BCP dispose de 3 moyens pour faire face à ces fuites : utiliser ses réserves
excédentaires dans le cas où il en possède .dans le cas contraire, la BCP peut
emprunter de la monnaie centrale soit auprès des autres banques, soit en dernier
ressort auprès de BAM.
b- Si la distribution de 150 de crédits n’est plus le fait de la BCP pris de manière isolée
mais le fait de l’ensemble du système bancaire, il ne reste à considérer que les
fuites hors du circuit bancaire sous forme de billets et sous forme de constitution de
réserve obligatoires (car on ne tient plus compte des fuites interbancaires).
1
Titres OPCVM monétaires y compris.
2
Dépôts à terme auprès du trésor n’est pas inclus dans M3.
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Soit un besoin total en monnaie centrale = (42+2,16)=44,16
c- Pour une augmentation des crédits de 150, le besoin en monnaie centrale sera de :
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