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L'environnement est le milieu dans lequel l'individu et/ou le groupe évoluent, ce milieu incluant l'air, l'eau, le

sol, leurs interfaces, les ressources naturelles, la faune, la flore, la fonge, les microbes et les êtres humains, les
écosystèmes et la biosphère.
De nombreux événements récents ont mis en évidence des problématiques diverses affectant la planète et causé
la dégradation de l'environnement

La pollution :
est habituellement définie comme ce qui rend un milieu malsain. La définition peut varier selon le contexte,
selon le milieu considéré et selon ce que l'on peut entendre par malsain

La pollution atmosphérique :

peut être produite par :


— les fumées industrielles ;
— les combustions assurant les chauffages domestiques et urbains ;
— Les gaz d'échappement des automobiles (1) et de tous les moteurs ;
— Le brûlage des déchets en dehors des installations prévues à cet effet ;
— L'envol sous l'effet du vent de produits entreposés sans précautions particulières.

Ces différentes sources de pollution envoient dans l'atmosphère des poussières et des gaz plus ou moins
dangereux.

Les poussières diverses, particules de carbone non brûlées, germes vivants (microbes, spores de moisissure,
etc.) peuvent s'accumuler au-dessus de certaines villes et former ainsi une sorte de calotte grise flottant jusqu'à
des altitudes variant entre 1 500 et 2 500 m et pouvant absorber une partie du rayonnement solaire (20% en été
et 50% en hiver).

Les gaz modifiant la composition chimique de l'air ont parfois une odeur caractéristique (l'anhydride sulfureux
a une odeur de soufre brûlé ; l'hydrogène sulfuré, une odeur d'œufs pourris, etc.). Par contre, d'autres gaz
dangereux sont tout à fait inodores. C'est le cas de l'oxyde de carbone, qui forme avec l'hémoglobine une
combinaison stable empêchant ainsi les globules rouges d'accomplir leur fonction de transporteurs d'oxygène et
provoquant de ce fait l'asphyxie. Le « smog », mélange de brouillard naturel et de fumées toxiques, a fait à
Londres du 5 au 9 décembre 1962, 4 000 victimes.

Les conséquences de la pollution atmosphérique sur la santé des habitants des villes sont bien connues des
médecins. Elles résultent de l'action directe des gaz toxiques sur l'organisme, de la lente accumulation de
poussières dans les poumons, enfin du déficit d'insolation précédemment évoqué.

La haute atmosphère elle-même est susceptible de subir des transformations : des vols supersoniques fréquents
pourraient y modifier dangereusement la couche d'ozone située à 25 km et qui, en absorbant les rayons
ultraviolets, joue un rôle très important pour l'équilibre climatique de la planète.

La pollution de l'eau est une altération qui rend son utilisation dangereuse et (ou) perturbe l'écosystème
aquatique. Elle peut concerner les eaux superficielles (rivières, plans d'eau) et/ou les eaux souterraines.

La pollution chimique

Elle peut être chronique, accidentelle ou diffuse. Elle a des origines diverses dues à :

- l'insuffisance de certaines stations d'épuration


- l'absence de réseaux d'assainissement dans certaines zones
- le lessivage des sols, mais aussi des chaussées et des toits par les pluies
- le rejet d'effluents par les industries.
Les virus et bactéries pathogènes

Les rejets provenant de l'intestin des animaux et de l'homme sont évacués dans le sol ou déversés dans les cours
d'eau. Ils y subissent une épuration naturelle. Mais s'ils parviennent trop rapidement à une ressource en eau, ils
peuvent provoquer une pollution microbiologique.
La désinfection systématique des eaux dans les pays industrialisés a pratiquement éliminé les incidences de la
pollution microbiologique sur la santé. De nouvelles recherches sont en cours pour diminuer encore ces risques.
C'est aussi le rôle des traitements appliqués à l'eau. Un état de vigilance de tous les instants.

Les pollutions par négligence

Les décharges sauvages (huile de vidange, batteries…) et tout ce que l'on jette dans la nature sans vraiment y
prêter attention, représentent une source de pollution sournoise qui fait parfois beaucoup de dégâts….
Et pourtant, la nature n'est pas une poubelle ou une déchetterie…

Les pollutions accidentelles

- déversement de produits polluants lors d'accidents de la circulation


- dispersion dans la nature de gaz ou liquides toxiques par les usines
- panne dans le fonctionnement de stations d'épuration des eaux usées
- mauvais entreposage de produits chimiques solubles
- incendies…

La pollution agricole

- La concentration des élevages donne un excédent de déjections animales ; celles-ci s'évacuent dans les cours
d'eau et les nappes souterraines ; elles constituent une source de pollution bactériologique.
- Les engrais chimiques (nitrates et phosphates) altèrent la qualité des nappes souterraines qu'ils atteignent par
infiltration des eaux.
- Les herbicides, insecticides et autres produits phytosanitaires s'accumulent dans les sols et les nappes
phréatiques.

La pollution domestique

A la maison, l'eau des toilettes comme l'eau des lavages est une source de pollution :

- organique (graisses)
- chimique (poudres à laver, détergents…)

L'eau de mer ou de rivière, riche en espèces animales et végétales, transforme et élimine naturellement (en
totalité ou en partie) les pollutions auxquelles elle sert d'exutoire : c'est ce qu'on appelle l'auto-épuration. Grâce
aux phénomènes de filtration et d'oxydation, combinés à l'action des organismes (bactéries, insectes, plantes…)
vivant dans le milieu aquatique et sur les berges, l'eau assure le maintien de la qualité de son eau et préserve
l'équilibre de son écosystème.

Si le niveau de pollution n'atteint pas un seuil critique, l'eau est capable de s'auto-épurer, c'est-à-dire d'éliminer
progressivement les agents polluants. Ce phénomène explique qu'une rivière peut être polluée par des rejets à
un endroit et être poissonneuse en aval de ce point. Bien sûr l'auto-épuration de l'eau a ses limites. Par exemple,
le sel ou les plastiques ne sont pas dégradables et perturbent ce phénomène naturel.

Quelques exemples précis

Les nitrates
Présents à l'état naturel dans le sol et solubles, ils pénètrent dans le sol et les eaux souterraines et se déversent
dans les cours d'eau. Mais ils sont aussi apportés de manière synthétique par les engrais. Ils sont l'une des
causes de la dégradation de l'eau.

Transformés en nitrites par l'organisme, ils peuvent provoquer la transformation de l'hémoglobine en


"méthémoglobine" et provoquer un mauvais transfert de l'oxygène vers les cellules. Cette pathologie peut
affecter les nourrissons de moins de 6 mois. Le risque est très difficile à établir. Partant d'un principe de
précaution, la norme de potabilité pour l'eau a été fixée à 50 mg/l. Les autorités sanitaires locales veillent à ce
que le consommateur soit convenablement informé lorsque cette norme est dépassée. Au-delà de 100mg/l, l'eau
ne doit pas être consommée.

Les pesticides

Produits phytosanitaires, ils sont issus de substances chimiques telles que les insecticides ou les désherbants. Ils
contaminent les eaux de surface (cours d'eau, lacs…) et les eaux souterraines. L'agriculture est le premier
utilisateur de pesticides avec les services publics, les collectivités locales et les particuliers qui entretiennent les
jardins. La France est le deuxième consommateur mondial de pesticides après les Etats-Unis.

La norme fixe à 0,1 µg par litre la concentration maximale pour chaque type de pesticide identifié et à 0,5 µg
par litre la concentration totale en pesticides. Cette norme est plus sévère que les recommandations de
l'Organisation Mondiale de la Santé.

Plus de 300 types de pesticides sont déjà sur le marché. Pour répondre à l'évolution constante des produits
phytosanitaires, les laboratoires des sociétés de service des eaux doivent sans cesse adapter les traitements aux
nouveaux produits arrivant sur le marché.

Le chlore

"Pouah ! Ca a le goût d'eau de Javel !". Ce goût fort désagréable… c'est le chlore. C'est le désinfectant le plus
utilisé pour l'élimination des germes pathogènes et pour la sécurité sanitaire du transport de l'eau dans les
canalisations. En se combinant aux matières organiques, le chlore élimine les éléments indésirables. La réaction
donne ce goût d'eau de Javel. Pour l'éviter, laissez l'eau s'aérer, par exemple, dans une carafe ouverte placée une
heure dans le réfrigérateur. Le chlore ne représente aucun risque pour la santé. Les pouvoirs ont fixé la limite de
teneur en "chlore résiduel" à 0,1 mg par litre. Cela correspond à une goutte de chlore pour 1 000 litres d'eau.
Cette valeur est souvent dépassée !

Les recherches technologiques ont permis la mise au point d'un nouveau système de traitement de l'eau. Son
principe : la "filtration sur membranes". L'eau passe au travers de membranes dont les pores sont tellement
petits qu'ils permettent de retenir des éléments comme les virus ou les bactéries pathogènes. Ce procédé permet
de limiter la chloration de l'eau distribuée. Le goût en est ainsi amélioré.

Le plomb

Le plomb est un métal lourd très toxique. Pourtant, bon nombre de tuyauteries sont en plomb. Or, l'organisme
ne l'élimine pas, il le stocke. Chez les enfants, par exemple, il peut provoquer un retard psychomoteur et des
troubles du comportement dès qu'il y a du plomb dans l'environnement immédiat. Les contaminations sont dues
à l'essence plombée et à l'eau du robinet. Le plomb ingéré passe dans le sang, y séjourne quelques semaines
puis se fixe dans les os où il s'accumule à plus de 80%. L'eau douce (peu minéralisée) est un facteur de risque
avéré.

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande de ne pas dépasser 10 microgrammes de plomb par
litre. Or, pour l'instant, la réglementation française a mis la limite à 50 ! On est largement au dessus ! Toutefois,
la nouvelle directive européenne sur l'eau potable adoptée en 1998, descendra le maximum admissible au
robinet à 25 fin 2003 et à 10 en 2013.
Les principaux responsables sont les tuyauteries internes des maisons et des immeubles ainsi que les
branchements publics. Les grandes agglomérations en comptent encore beaucoup. Il faudrait remplacer toutes
les conduites en plomb, privées et publiques. Mais cela coûtera cher à la France : 120 milliards de francs !
L'autre solution, pour limiter les teneurs au plomb au robinet, c'est de traiter l'eau en usine. Applicable dans
l'immédiat, cette technique coûte peu cher : quelques centimes par mètre cube. Les spécialistes assurent qu'elle
permettrait dans tous les cas de passer en dessous de la limite de 25 microgrammes/litre au robinet.

Le calcaire

Sa présence dans l'eau n'est pas très appréciée, pourtant il ne fait pas l'objet de normes. Sa mesure se fait en
"degrés français". Un degré correspond à 4 mg de calcium ou 2,4 mg de magnésium par litre. On distingue :
- les "eaux douces" (moins de 15 degrés français),
- les eaux "dures" (de 15 à 35 degrés)
- les eaux très dures (plus de 35 degrés).

Pour éviter le calcaire dans les appareils ménagers et les installations de chauffage de l'eau, ne chauffez pas trop
l'eau. Le calcaire se pose en effet plus souvent lorsque la température est élevée. Pour éviter l'entartrage, ne
réglez pas le thermostat du chauffage de l'eau au-delà de 60°C. Lorsque l'eau utilisée est très dure, il existe des
procédés de décarbonatation pour limiter cette dureté. Mais le critère de coût empêche, une nouvelle fois, le
développement de cette technique.

La dureté de l'eau dépend de la nature géologique des sols qu'elle a traversés. Un sol crayeux ou calcaire
donnera une "eau dure" alors qu'un sol granitique ou sablonneux donnera une eau douce. Les désagréments
d'une eau trop dure engendrent un entartrage des tuyauteries et donnent une eau désagréable pour la peau. En
revanche, une eau trop douce a un effet corrosif sur les canalisations et peut amener une présence excessive des
métaux provenant des canalisations dans l'eau, tel le plomb.

La pollution du sol :

La pollution du sol peut être provoquée par des emplois abusifs ou mal organisés d'insecticides ou d'engrais
chimiques.

— Certains produits peuvent stériliser complètement les sols, comme la simazine employée massivement dans
les grandes pépinières.

— L'emploi massif des engrais peut lessiver et détruire un sol (chlorure de potassium toxique par exemple).

Un accident nucléaire, ou accident radiologique, est un événement qui risque d’entraîner une émission de
matières radioactives ou un niveau de radioactivité susceptible de porter atteinte à la santé publique. Un
accident nucléaire est qualifié d'incident nucléaire si l'on juge que sa gravité et ses conséquences sur les
populations et l'environnement sont très faibles.

Les accidents nucléaires peuvent survenir dans un site de l'industrie électronucléaire (une usine
d'enrichissement de l'uranium, une centrale nucléaire, une usine de retraitement nucléaire, un centre de stockage
de déchets radioactifs) ou dans un autre établissement exerçant une activité nucléaire (site militaire, hôpital,
laboratoire de recherche...). Les accidents peuvent aussi se produire lors des nombreux transports de
combustible nucléaire, de déchets radioactifs ou d'armes nucléaires par le rail, la route, par avion ou par bateau.

Pour mesurer la gravité d'un événement, et notamment savoir s'il peut être qualifié d'accident ou d'incident
nucléaire, une échelle internationale en 7 niveaux a été définie l'échelle INES. Cette échelle est utilisée depuis
1991, ce qui signifie que la plupart des accidents (niveau supérieur ou égale à 4) ont été classés après coup.

La déforestation est la diminution des surfaces couvertes de forêt. Ce terme, emprunté récemment à l'anglais
nord-américain, est un synonyme actuel de déboisement ou de défrichement, ce dernier renvoyant à l'extension
des terres agricoles en Europe au Moyen Âge. Il vise plus particulièrement de nos jours la réduction
considérable des forêts tropicales, qui résulte pour beaucoup d'une exploitation excessive de certaines essences
et de la volonté de certains pays neufs, comme le Brésil, de développer la présence humaine et les surfaces
agricoles dans ces zones.

Pour illustrer l'importance de ce phénomène, précisons qu'on estime que du temps de Vercingétorix, la France
était couverte de forêts à + de 90%, soit environ 400 000 kilomètres carré, (le taux de boisement est fortement
remonté depuis un siècle et se situe actuellement à 28%).

On évalue à environ 150 000 km² la surface défrichée annuellement dans le monde. C'est l'équivalent de la forêt
française qui disparaît chaque année. On estime que 75% des pertes de terres forestières sont attribuables à
l'expansion agricole.

Au cours des temps géologiques, à cause de la dérive des continents, des zones tropicales entières se sont
retrouvées dans des zones désertiques entraînant une déforestation naturelle.

Plus près de nous, au cours de l'ère quaternaire, les variations climatiques qui se sont caractérisées par une
succession de glaciations et de périodes de réchauffement, ont entraîné des variations très importantes de la
végétation.

De nos jours, les facteurs naturels relèvent de deux causes :

Catastrophes naturelles

Éruptions volcaniques : par exemple, l'éruption du mont Saint Helens dans le parc de Yellowstone (USA),
provoqua la destruction massive de plusieurs dizaines de kilomètres carrés de bois.

Raz-de-marée

Effets climatiques

Sécheresse : qui crée des conditions favorables au développement des incendies.

Orages secs : qui créent avec leurs éclairs et vents induits des feux de forêts spectaculaires dans les forêts
boréales ( Canada, USA, Sibérie Orientale et Nord de la Chine) ainsi que dans les forêt tropicales sèches lors de
phénomènes macroclimatiques ( El Nino en Indonésie)

Désertification

La désertification est la dégradation de la terre dans des zones arides, semi-arides et arides semi-humides. Elle
est causée en premier par l'activité humaine et par les variations climatiques. La désertification ne s'applique
pas à l'expansion des déserts existants. Elle se produit car les écosystèmes des terres sèches, qui couvrent un
tiers des terres au monde, sont extrêmement vulnérables à la surexploitation et à l'usage inapproprié de la terre.
La pauvreté, l'instabilité politique, la déforestation, le surpâturage, et les mauvaises pratiques d'irrigation
peuvent tous attaquer la fertilité du sol. Plus de 250 millions de personnes sont directement touchées par la
désertification. De plus, environ mille millions (ou un milliard) de personnes dans plus d'une centaine de pays
sont en danger. Ces personnes sont, pour beaucoup, les gens les plus pauvres, les plus marginalisés et
politiquement faibles au monde

La couche d'Ozone :
Aujourd’hui, la couche d’ozone, appelée aussi ozone stratosphérique (située entre 12 et 50 km d'altitude), est un
sujet de préoccupation mondiale. En 1985 des météorologues britanniques ont découvert une insuffisance en
ozone au dessus du pôle sud au printemps. On parle de " trou " dans la couche d’ozone

Le développement industriel en pleine expansion produisant de plus en plus de chlorofluorocarbures


(CFC), les dirigeants politiques et industriels ont décidé de stopper cette technologie qui affecte négativement
l’ozone. Les scientifiques, ayant compris ce phénomène destructeur, n’ont toutefois pas encore cerné les
conséquences de cette destruction.
Les C.F.C. sont des molécules artificielles à la chaîne carbonée de même structure que les alcanes, ayant été
fluorées ou chlorées. Elles sont commercialisées sous le nom de " fréon ". Le chlore est libéré par les nuages
stratosphériques et dégrade l’ozone.

Le chlore contenu dans ces nuages détruit environ cent mille molécules d'ozone durant son séjour de deux ans,
dans la stratosphère.

Toutefois le trou dans la couche d'ozone ne serait pour certains chercheurs qu’un phénomène naturel dû à des
conséquences solaires et atmosphériques

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