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Université Abdelmalek Essaâdi

ECOLE NATIONALE DE
COMMERCE ET DE GESTION DE
TANGER

Thème:
La théorie d’agence

Présenté par: Encadré par :


BRAHIM REDDAHI Pr. A. SALAHDDINE
Et SAAD BENJAR
Plan
Introduction...........................................................................3
Chapitre 1 : Contexte et Définitions de la théorie
d’agence………………………………………..……………………………….4
Section 1 : contexte…………………………………………………….4

Section 2 : Fondateurs……………………………………………….8

Section 3 : Définition de la théorie d’agence……….…..….9

Chapitre 2 : La relation d’agence…………………………11


Section 1 : Problématique de la théorie d’agence…….….11

Section 2 : Conflit d’intérêt………………….………………….15

Section 3 : Coût d’agence……………………..……………………16

Chapitre 3 : la théorie positive et la théorie


normative .……………………………………………….………….……..19
Section 1 : théorie positive……………………..…..…………….19

Section 2 : théorie normative………….………..………………21

Chapitre 4 : Théorie d’agence et la structure


financière……………………………..………….…………………………22
Section 1 : Conflits d'intérêt entre créanciers et
actionnaires-dirigeant…………………………..……..………….22
Section 2 : la structure financière optimal selon Jensen
et mekling…………………………………….………………………….24

Conclusion…………………….……………..............................27
2
Introduction
La firme a été, pendant longtemps et jusqu’aux années 30,
considérée par les théoriciens néoclassiques comme étant une
boîte noire, un simple lieu de transformation , Le marché et son
corollaire la fixation des prix, Telle était l’image de la firme par
l’économie néoclassique, une image complètement passive,
Jusqu’au jour où le célèbre Ronald Coase étudie l’entreprise non
comme un simple agent mais comme une entité complexe,
Après, les réflexions de l’école « comportementaliste », celle de
March, Simon et Cyrt, Cette école, créée dans les années 60,
stipule qu’en réalité les agents ne sont ni omniscient ni
pleinement rationnel, mais ils appliquent une rationalité limitée
et ne disposent que d’informations imparfaites et incomplètes, ils
demeurent incapables de rechercher des situations optimales et
se contentent de situation qu’ils estiment satisfaisantes, Dans
cette vision que s’inscrit la théorie de l’agence, qu’il était fondé
par Jensen et Meckling en 1976 à travers leur célèbre article
«Théory of the firm», cette théorie remet en cause le postulat
représentant l'entreprise comme un acteur unique pour mettre
l'accent sur les divergences d'intérêts potentielles entre les
différents partenaires (dirigeants, actionnaires et
créanciers...), donc À l'origine de la théorie d’agence il avait ces
questions : Comment faire en sort que le comportement du
manager se conforme aux intérêt des actionnaires du
l’entreprise ? ainsi comment alors inciter ‘‘l’agent-
principale’’ à se comporter dans le sens des intérêts des
créanciers ? .

3
Chapitre 1 : Contexte et Définitions de la
théorie d’agence
Dans ce chapitre, nous présentons les travaux qui portent sur les
objectifs des gestionnaires mandatés par les propriétaires, c’est-
à-dire que nous synthétisons différents travaux portant sur
l’existence de la firme managériale, dans laquelle la propriété et
la gestion sont séparées.

Section 1 : contexte
La théorie de la firme est développée par plusieurs auteurs au
titre des années 1932_1976 ce schéma présente les travaux plus
importants :

Berle et Ronald March Jensen et


Means Coase et Cyert Meckling
1932 1937 1963 1976

4
A. L’apport de Berle et Means (1932)
En 1932, soit 3 ans après que la grande dépression ait frappé
l’économie américaine, Berle et Means élaborèrent une
nouvelle théorie sur la firme. Le problème qu’ils formulèrent
dans la « théorie du contrôle managérial »1, les conduisit à
penser que les propriétaires d’une entreprise (surtout les
grandes entreprises américaines), ne possèdent pas le pouvoir
de décision au sein de l’entreprise. Ce sont les managers qui
ont ce pouvoir de décision.
En effet, les actions constituant le capital social des grandes
entreprises américaines sont autant « diluées » parmi les
différents détenteurs, que les managers prennent le dessus en
ce qui concerne la prise de décision dans une grande firme 2.
Leurs travaux sur la théorie du contrôle managérial,
conduisirent les autorités américaines à adopter des lois qui
permettent de mieux protéger l’actionnaire non dirigeant
(particulièrement les petits porteurs) 3, autrement dit le
point de départ de ce que l'on a appelé la « révolution
managériale ». L'idée centrale de ces auteurs est de montrer
que le développement de la grande société par actions, et la
dispersion de la propriété entre un grand nombre
d'actionnaires, tend à entraîner la séparation de la propriété et
du contrôle de l'entreprise. Le pouvoir de décision appartient
aux managers et la propriété aux actionnaires. Cette approche
inspirera par la suite la théorie de l'agence dans sa
représentation de l'entreprise 4.

1 Abel Martins-Alexandre in “L’économie industrielle des stratégies d’entreprises”, sous la direction de


Jean-Marie Chevalier, Editions Montchrestien, 1995, Chapitre IV sur “La théorie de l’agence”, page 58,
premier paragraphe.
2 Larbi Hanane in « Firme et marché », Edition Dar Essalam, 2004, Chapitre 3 sur « La firme, une
organisation en devenir, page 75. Le terme « diluées » a été repris de l’ouvrage.
3 Abel Martins-Alexandre in “L’économie industrielle des stratégies d’entreprises”, sous la direction de
Jean-Marie Chevalier, Editions Montchrestien, 1995, Chapitre IV sur “La théorie de l’agence”, page 58,
voir note de bas de page n°2.
4 Berle A. et Means G. (1932), The Modern Corporation and Private Property, Transactions Publisher

5
B. L’apport de Ronald Coase (1937)
Il est généralement admis que la théorie économique de la firme,
telle qu’elle est aujourd’hui formulée s’est reconstruite, à partir
des années soixante-dix, sur la base de la redécouverte d’un
article de Ronald Coase de 1937 qui n’avait connu jusque-là que
peu d’audience. Dans cet article devenu classique, Coase soulève
la question de “ la nature de la firme ” : qu’est-ce qu’une firme, et
pourquoi les firmes existent-elles ? L’auteur propose un type de
réponse qui reste, dans sa forme générale couramment admise :
la firme constitue un mode de coordination économique
alternatif au marché.
Alors que sur le marché la coordination des comportements des
individus se fait par le système de prix, la firme se caractérise
par une coordination administrative, par la hiérarchie. Il reste
alors à se demander pourquoi le recours à une coordination
administrative peut être nécessaire. La réponse de Coase est que
la coordination par les prix entraîne des coûts, ignorés dans les
analyses standards du marché, ce que l’on appellera par la suite
des coûts de transaction. Quand ces coûts sont supérieurs aux
coûts d’organisation interne, la coordination dans la firme
s’impose. Notons dès maintenant que l’on trouve chez Coase deux
thèses, qui seront fortement discutées par la suite : (1) firme et
marché constituent deux modes de coordination différentes. (2)
Ce qui caractérise fondamentalement la firme, c’est l’existence
d’un pouvoir d’autorité, la firme est une organisation
hiérarchique 5.

5 Les théories de la firme entre « contrats » et « compétences » Une revue critique des développements contemporains
Benjamin CORIAT, Olivier WEINSTEIN Université Paris 13, CEPN, CNRS. (A paraître in Revue d’Economie
Industrielle, N° spécial pour les 30 ans de la REI)

6
C. L’apport de Cyert et March (1963)
L’ouvrage de Cyert et March de 1963, A Behavioural Theory of the
Firm, qui ouvre la voie à la théorie dite « béhavioriste », constitue
une deuxième étape essentielle dans l’histoire des théories de la
firme. C’est là que s’affirme la vision de l’entreprise comme une
organisation complexe, constituée de groupes aux intérêts divers,
dans des rapports simultanés de conflits et coopération. L’analyse
de Cyert et March ajoute à cela un autre aspect essentiel qui sera
repris et développé par les évolutionnistes : la firme est le lieu
d’apprentissages collectifs. Ainsi apparaissent les deux
dimensions-clés autour desquelles vont se construire les théories
actuelles de la firme : d’un côté l’analyse des modes de gestion
des conflits d’intérêts, de l’autre les conditions de constitution
d’une capacité collective à produire 6.
D.L’apport de Alchian et Demsetz (1972)
Alchian et Demsetz écrivent (1972, note 18) « la firme est un
substitut spécialisé au marché pour l’utilisation en équipe des
facteurs de production ; elle constitue un meilleur (c’est-à-dire
moins coûteux) vecteur de recueil et d’obtention de la
connaissance sur des ressources hétérogènes »7. Le rôle de la
connaissance organisationnelle acquise, créée, par le
management pour aboutir à une performance productive
supérieure est explicite 8 Cette définition s’inscrit cependant
dans la perspective contractuelle telle que la définit Demsetz.
Pour ce dernier, un nœud de contrats ne constitue une firme que
sous trois conditions : (1) la firme doit être une unité spécialisée
de production pour autrui ; (2) le nœud de contrats doit être
durable et (3) la coordination doit être dirigée. Il ajoute qu’au-
delà des considérations traditionnelles associées aux coûts de la
coordination marchande et de surveillance, le troisième facteur,
déterminant la productivité de la firme, est lié aux conditions qui
sous-tendent l’acquisition et l’utilisation de la connaissance ce qui
le conduit, in fine, à définir les firmes comme « des répertoires

7
de connaissance spécialisée et d’inputs spécialisés pour mettre en
oeuvre cette connaissance 9 » (Demsetz, 1991, p. 171), leurs
frontières étant déterminées, notamment, par le souci de réduire
les coûts liés à la connaissance 10.
E. L’apport Jensen et Meckling (1976)
La « théorie des mandats » ou « théorie de l'agence » s’attache
à étudier les conséquences économiques de la séparation entre
les propriétaires du capital (les actionnaires) et les managers
salariés et professionnels d'une organisation (les gestionnaires).
Michael Jensen et William Meckling ont écrit, en 1976, un article
séminal, sur la théorie de l'agence. Une relation principal-agent
existe lorsque l'une des parties (l'agent) est d'accord d'agir au
nom d'une autre partie (le principal).
Section 2 : Fondateurs

Micheal C. Jensen
Jensen est né le 30 novembre 1939 à
Rochester (Minnesota) ;
MBA en Finance en 1964;
Doctorat en économie, Finance et
comptabilité en 1968 ;
Professeur à l’Université de Rochester 1967 – 1988
Administration de l’Université de Harvard où il reste jusqu’à
sa retraite en juin 2000;
Son travail le plus connu est son article de 1976 avec William
H. Meckling,"Théorie de la firme: Le comportement des
gestionnaires, des coûts de l'Agence et la structure de
propriété," l’un des articles d'économie les plus cités ces
trente dernières années.

8
William H. Meckling
Il est décédé le 15 mai1998 ile en Californie, à
l’âge de 76ans;
MBA en Economie de l'Université de Denver
en 1947;
Doctorat honorifique en sciences sociales de
l'Université Francisco en 1980;
Meckling servi sur les facultés de l'Université de Denver,
l'Université Butler, et l'Université de Californie à Los
Angeles;
Doyen de l'École seconde Simon « Graduate School of
Management »
Connu par son travail avec Jensen dans l’article « Théorie
de la firme: Le comportement des gestionnaires, des coûts
de l'Agence et la structure de propriété » 1976
Section 3 : les définitions de la théorie d’agence
La théorie de l’agence est considérée comme une continuité de la
théories de droits de propriétés au fil du temps, Michael C.
Jensen et William H. Meckling (1976) définissent l’entreprise
comme un nœud de contrats passé entre les détenteurs et leurs
clients, cette vision engendre des implications fortes :
l’entreprise est perçue comme une fiction légale, et selon cette
implication l’entreprise est appréhendée comme une forme
d’organisation ayant comme but la minimisation des couts
d’agence liés à l’asymétrie d’information ;

6 A Behavioura Theory of the Firm1963 Richard M.Cyert & James G. March

7 Alchian et Demsetz (1972, p. 794), « …the firm is a specialized surrogate for a market for team use of
inputs ; it provides superior (i.e. cheaper) collections and collation of knowledge about heterogeneous
resources ».
8 On trouvera un argument similaire dans Alchian (1969, p. 349) où il attribue la compétitivité des
grandes firmes à l’existence des marchés internes du capital et du personnel.
9 Demsetz (1991, p. 171), « as repositories of specialized knowledge and of the specialized inputs
required to put this knowledge to work ».

10 (Demsetz, 1991, p. 173). « The vertical depth of the firm may be considered from the perspective of
the need for conserving on information costs. »

9
Autrement dit la firme est définie par Jensen et Meckling comme
un ensemble des contrats établis entre des individus aux objectifs
divergents et conflictuels et dont le niveau d'information diffère
d'un individu à un autre ;
La théorie de l’agence s’appuie sur la relation principale-agent
s’applique également à l’analyse de l’entreprise. Elle décrit les
relations entre les actionnaires (principale) et le manager (agent)
dans un contexte d’asymétrie d’information et de la divergence
des intérêts entre les propriétaires de l’entreprises et ces
dirigeants 11.

10
Chapitre 2 : La relation d’agence
La définition la plus classique d’une relation d’agence est donnée
par les auteurs (Jensen et Meckling) dans un article de 1976
comme étant : « Nous définissons un relation d’agence comme
une (ou plusieurs) contrats par lequel une ou plusieurs
personnes (le principal) engage une autre personne (l'agent)
pour exécuter en son nom une tâche quelconque qui implique
une délégation d'un certain pouvoir de décision à l’agent »12
de part sa nature, la relation d'agence pose problème dans la
mesure où les intérêts personnels du principal et de l'agent sont
divergents.

Section 1 : Problématique de la théorie d’agence


La théorie d’agence est une des théories de l’économie
industrielle qu’à son tour, est la branche de la micro-économie
consacrée aux comportements stratégiques des acteurs
économiques liées aux différentes structures de l’entreprise.
La théorie d’agence se base sur une opposition entre deux
agents :
 D’une part ; l’actionnaire le détenteur des moyens de
production ou bien le principal
 D’autre part ; l’agent qui exploite les moyens de production.
Ces agents ont des intérêts contradictoires :
 L’actionnaire cherche avant tout à maximiser la valeur de
l’entreprise.
 Le manager cherche à maximiser le revenu et la taille de
l’entreprise.
La relation d’agence peut donc s’appréhender comme un noeud
vers lequel les liaisons convergent et où chaque relation peut se
caractériser par l’asymétrie d’information.

11
A. L’asymétrie d’information :
Les relations au sein de l’entreprise tendent à se complexifier
depuis quelques années.
L’ouverture internationale multiplie en effet le nombre
d’interactions entre les différents agents qui constituent la base
relationnelle de l’entreprise. Cette dernière peut donc
s’appréhender comme un nœud vers lequel les liaisons
convergent et où chaque relation (Entreprise/Actionnaires -
Entreprise/Clients– Entreprise/Salariés –
Entreprise/Fournisseurs...) peut se caractériser par de
l’asymétrie d’information.
L’asymétrie d’information définit les relations où un agent
détient de l’information qu’un autre n’a pas. Cette situation est
souvent décrite par l’intermédiaire des relations d’agence où le
principal-mandant demande à un agent-mandataire d’effectuer
une action en son nom. Dès lors l’agent détenant plus
d’information peut être tenté d’agir dans son propre intérêt et
non dans celui du principal.
Selon Jensen et Meckling (1976), les divergences d’intérêts et les
comportements opportunistes sont inversement liés à
l’actionnariat des managers, donc au degré de séparation
propriété-gestion. En outre, l’asymétrie d’information se trouve
globalement réduite si les personnes disposant d’un accès à
l’information privilégiée - dirigeants, administrateurs, salariés -
détiennent une part importante du capital13.
De ce fait, les problèmes générés pas l’information asymétriques
au sein de l’entreprise sont : l’opportunisme, l’aléa moral et
anti-sélection.
Opportunisme
Opportunisme caractérisée par l’absence d’honnêteté et la
recherche de l’intérêt individuel dans la réalisation d’un contrat.
Cette notion qui s’applique aux transactions et aux contrats
portant sur des services à venir, Par exemple : le travail d’un
12
salarie après signature du contrat de travail, le produit ou le
service d’un fournisseur après une transaction, les décisions d’un
dirigeant embauché par les actionnaires.
a. Aléa moral ou le hasard moral
L’aléa moral, appelé aussi le hasard moral, est la situation où
l’incomplétude au niveau de l’information résulte des actions et
attitudes de l’emprunteur qui sont survenus après la signature du
contrat. En d’autres termes, suivant le modèle de Williamson
(1986, 1987)14, par le manque d’information, un risque d’aléa
moral sera identifié. Il s’agit de la forme ex-post d’opportunisme
(ou opportunisme post-contractuel), tel que par exemple le
concrétisent la rémunération du dirigeant, le transfert de
richesses, etc.
Suivant ce modèle, les agents préfèrent communiquer des
informations inexactes en poursuivant leurs intérêts personnels
qui sont incompatibles avec ceux d’autrui. Dans la phase
d’exécution du contrat, et lorsqu’il y a incomplétude de ce
dernier, l’une des parties supporte un risque moral lié au fait que
le co-contractant 15 peut ne pas respecter son engagement et
avoir un comportement caché 16.
Différentes formes « d'actions cachées » (risque
moral ou Alea morale)
 Effort (insuffisant) :
• contrôle des coûts : changement de fournisseurs, réaffectation
du personnel,
 Fermeté dans la négociation salariale
• supervision des subordonnés
• dispersion des activités (comités de direction, engagements
politiques...)

13
• investissements (extravagants), acquisitions (superflues)
 Stratégie de retranchement :
• investissement dans des secteurs spécifiques pour se rendre
indispensable
• manipulation des performances (comptabilité créative)
• prise de risque insuffisante (conserver les bonnes
performances) ou excessive (parier sur la résurrection)
• refus des prises de contrôle

 Recherche d'avantages privés :


• avantages en nature (jets privés, bureaux luxueux...)
• copinage dans les choix de collaborateurs, successeurs,
fournisseurs...
• vols, détournements de fonds

11 Theory of the Firm: Managerial Behavior, Agency Costs and Ownership Structure Michael C. Jensen
and William H. Meckling* Journal of Financial Economics, October, 1976, V. 3, No. 4, pp. 305-360.
12 P.Y. GOMEZ, Le gouvernement de l'entreprise, Edition Interéditions, Paris, 1996, p 271.
13 Charles PIOT (Doctorant. Centre d’Études et de Recherches Appliquées à la Gestion (C.E.R.A.G.)
Université Pierre Mendès France) RELATIONS D’AGENCE, OPPORTUNITES DE CROISSANCE ET
NOTORIETE DE L’AUDITEUR EXTERNE : UNE ETUDE EMPIRIQUE DU MARCHE FRANÇAIS Manuscrit
auteur, publié dans "21ÈME CONGRES DE L'AFC, France (2000)" page 4.
14 Cité par Cieply, S., et Grondin, M. (2000). L’octroi de crédit par les banques en situation d’asymétrie
D’information : les résultats d’une enquête auprès d’un échantillon de chargé de clientèle PME. CIFPME,
Lille.
15Coriat, B., et Weinstein, O. (1995). Les nouvelles théories de l’entreprise. Paris : Hachette.
16Rabih El-Cheikh Ali. L’impact des informations qualitatives sur la constitution de la confiance dans la
relation banque-PME : le cas du Liban. Gestion et management. Université de Bretagne occidentale -
Brest, 2014. Français, page 38.

14
a. Anti-sélection ou sélection adverse
L’anti-sélection correspond à un opportunisme précontractuel
l’une des parties détient et garde pour elle des informations
privées sur des variables susceptibles d’altérer le bénéfice net que
l’autre partie devrait normalement tirer du contrat.
Suivant le modèle de Stiglitz et Weiss (1981), avant la signature
du contrat, on peut rencontrer de la sélection adverse, appelé
aussi anti-sélection17. Il s’agit d’une forme ex-ante
d’opportunisme (ou opportunisme précontractuel). En effet, dans
ce cas de figure, il y a tromperie avant la passation d’un contrat
(par exemple, dans la fourniture de faux renseignements de l’une
des parties sur l’objet de la transaction) et l’asymétrie
d’information porte sur le risque a priori du projet.

Section 2 : Conflit d’intérêt


D’après M. Jensen et W. Meckling (1976), les dirigeants sont les
agents des actionnaires au sein de l'entreprise et ont vocation à
gérer l'entreprise dans le sens de l'intérêt des actionnaires. Or,
dirigeants et actionnaires possèdent des fonctions d'utilité
différentes et agissent de façon à maximiser leur utilité
respective.
En théorie d’agence, le dirigeant a tendance à s'approprier une
partie des ressources de la firme sous forme de privilèges pour sa
propre consommation (dépenses discrétionnaires). Les
développements ultérieurs ont mis en évidence la volonté des
dirigeants de renforcer leur position à la tête de l'entreprise.

17 kerlof (1970) a été le premier à aborder le phénomène de sélection adverse dans son article « The
market for lemons : Quality uncertainity and the market mechanisms », en choisissant l’exemple du
marché des voitures d’occasion. L’auteur conclut que le phénomène de sélection adverse apparaît
lorsque l’acheteur garde un avantage informationnel sur son partenaire.

15
Ils peuvent ainsi préférer la croissance du chiffre d'affaires à celle
du profit, employer plus de personnel que nécessaire (…). Leur
but est de servir l'intérêt social de l'entreprise avant de satisfaire
les intérêts des actionnaires (distribution de dividendes ou
revalorisation des titres) ou des salariés. En substance,
l'aspiration du dirigeant consiste à maximiser sa rémunération et
à minimiser son effort.
Cette divergence d'intérêt est accentuée par la différence des
risques encourus. L'actionnaire peut perdre ses apports, le
dirigeant encourt le risque de perdre son emploi et sa valeur sur
le marché du travail.

Section 3 : Coût d’agence


Les coûts d'agence naissent dans toute situation qui suscite un
effort coopératif entre deux ou plusieurs personnes, même s'il n'y
a pas de relations claires principal/agent. Il est impossible pour
"le principal" d'assurer à coût nul que l'agent prendra des
décisions optimales du point de vue du principal. Dans la majorité
des relations d'agence, le principal et l'agent subiront des coûts
de surveillance et d'obligation. M. Jensen et W. Meckling (1976)
distinguent trois types de coûts :
 Les coûts de surveillance supportés par le principal pour
limiter le comportement opportuniste de l'agent et les coûts
d'incitation (systèmes d'intéressement) engagés par le
principal pour orienter le comportement de l'agent.
 Les coûts d'obligation ou coûts d'engagement que l'agent
peut avoir lui-même encouru pour mettre le principal en
confiance (coût de motivation). « Les coûts d'engagement
résultent de la rédaction par la firme de rapports financiers et
de la réalisation d'audits par des experts extérieurs à la firme
»4.
 Coût d'opportunité, dénommé "perte résiduelle", qui
s'assimile à la perte d'utilité subie par le principal par suite
d'une divergence d'intérêt avec l'agent, comme le coût subi par
16
la principale suite à une gestion par l'agent défavorable aux
intérêts de celui-ci. Ainsi, malgré le contrôle et l'engagement,
il subsistera toujours une certaine divergence entre les
décisions prises par l'agent et celles qui maximiseraient le
bien-être du principal.
Cette définition des coûts d'agence s'apparente au problème de la
tricherie et de la surveillance d'une équipe de production. Les
coûts d'agence varient selon la firme, ils dépendent des goûts des
managers, des coûts de surveillance de la performance du
manager et enfin du coût de la conception et de l'application d'un
index pour indemniser le manager qui satisfait le bien-être du
propriétaire.
Afin de lutter contre ces déviations, la gouvernance d'entreprise
met en jeu des leviers d'alignement du comportement des
dirigeants. Dès lors que la théorie de l'agence considère la firme
comme une fiction légale servant de nœuds pour un ensemble de
relations contractuelles interindividuelles (M. Jensen et W.
Meckling, 1976), on peut l'appréhender comme un système
d'incitation où la direction joue un rôle charnière.

17
Résumé de chapitre 2
Délégation du pouvoir de décision

Actionnaires ou propriétaires
Manager où dirigeant
Contrat
(Principal)
(Agent)

Relation d’agence

La relation d’agence engendre des problèmes d’agence

Conflit d’intérêt Asymétrie d’information

Opportunisme

Anti-sélection

Aléa morale ou risque morale

Pour faire face à ces trois problèmes (opportunisme anti-sélection, aléa


morale). M. Jensen et W. Meckling distinguent trois types des coûts
(surveillance, engagement et opportunité)

Coût d’agence

Coût de surveillance Coût d’opportunité


ou de contrôle Coût d’engagement ou perte résiduelle

18
Chapitre 3 : la théorie positive et la
théorie normative
La théorie d’agence vise soit à:
Expliquer les formes organisationnelles comme mode
de réduction des coûts d’agence (la théorie positive).
Proposer des mécanismes de contrôle et d’incitation
visant à réduire des coûts (la théorie normative).
La théorie d’agence repose sur les hypothèses suivantes:
 Chaque partie cherche à maximiser son utilité.
 Chaque partie anticipe rationnellement l’effet d’une
relation d’agence sur ses résultats futurs.
Il y’a peu de chance que les intérêts des parties soient
convergents.
Section 1 : théorie positive 18 :
La théorie positive fondée par Jensen et Meckling démontre:
- L’efficience des formes d’organisations caractéristiques du
capitalisme.
- Les systèmes de rapports contractuels libres conduisent
spontanément à la sélection des formes organisationnelles les
plus efficientes.
Jensen et Meckling se basent sur les idées suivantes :
a) Les firmes et les organisations sont considérées
comme « nœuds de contrats ».
Les organisations constituent des fictions légales qui servent
comme « noyau » pour un ensemble des relations contractuelles
entre les individus.
Cette vision a des implications considérables :
- La firme n’a pas d’existence véritable.
- La question des « frontières » de la firme est sans objectif : on
ne s’intéresse pas à distinguer les choses qui sont à l’intérieur de
la firme des choses qui sont à l’extérieur de la firme. La seule

19
réalité importante est l’existence d’une multitude de relations
contractuelles complexes.
- Il n’y a pas d’opposition fondamentale entre firme et marché.
b) Il existe des relations entre complexité, processus
de décision et assomption du risque.
Fama et Jensen avancent deux propositions présentées comme
fondamentales:
 La séparation entre assomption des risques et fonction
de gestion conduit à des systèmes de décision où il y a
séparation des fonctions de gestion et de contrôle de
décision.
 La combinaison de la fonction de gestion et de la
fonction de contrôle sur un petit nombre d’agent
conduit à une concentration des créances résiduelles
chez ces mêmes agents. L’argumentation repose sur la
notion de complexité de l’organisation.
 Dans une organisation complexe, le caractère diffus de
la connaissance spécifique implique qu’il est efficace de
déléguer la décision aux agents au détiennent cette
connaissance. Les problèmes d’agence qui en résultent
peuvent être réduits en séparant les fonctions de
gestion de la décision et de contrôle.
Cette première séparation s’accompagne d’une seconde
séparation entre fonction d’assomption du risque et fonction de
gestion: dans une organisation complexe un seul entrepreneur ne
peut pas subvenir aux besoins totaux de financement ni assumer
totalement le risque résiduel. Par conséquent il est efficace de
séparer la fonction d’assomption du risque et de décision de
nombreux titres de créance résiduelle.
 Dans une organisation non complexe, les informations
spécifiques utiles à la prise de décision sont détenues
par un petit nombre d’agents. Il est efficient d’attribuer
simultanément la fonction de gestion et la fonction de
contrôle à ces agents, d’où les créanciers résiduels
(sont les agents dont la fonction est d’assumer le risque
20
résiduel) ne peuvent pas se protéger contre
l’opportunisme des décideurs. Il faut donc donner le
droit sur les créances résiduelles au décideur.
Remarque : est qualifié de résiduel ce qui n’a pas été spécifié de
façon complète par le contrat.

Section 2 : théorie normative 19 :


Cette théorie étudie le partage optimal du risque entre les agents,
les caractéristiques des contrats optimaux et les propriétés des
solutions d’équilibre selon l’optique de « l’analyse du bien-être ».
Plusieurs auteurs se sont été intéressés à l’élaboration des
mécanismes de contrôle et d’incitation visant à réduire les coûts.
Dans ce contexte Eisenhardt suggère qu’il existe une multitude
de stratégies de contrôle disponibles pour les organisations.
 La première consiste à concevoir un emploi simple et routinier,
de sorte que les comportements puissent être facilement
observés et rémunérés en conséquences.
 La seconde stratégie consiste toujours à concevoir un emploi
plus complexe et plus intéressant, et à investir dans le système
d’information, notamment dans les systèmes de budgétisation,
les audits afin de mieux connaître les comportements.
 La troisième solution possible consiste toujours à concevoir un
emploi complexe et intéressant mais à recourir à une
évaluation plus simple telle que la rentabilité ou les bénéfices.

18G. Charreaux, La théorie positive de l’agence : positionnement et apports, 1999.

19Jean Magnan de Bournier, La théorie d’agence et les contrat optimaux, 2004.

21
Chapitre 4 : Théorie d’agence et la
structure financière
Section 1 : Conflits d'intérêt entre créanciers et
actionnaires-dirigeant
Dans le cadre de la relation actionnaires & créanciers, on va
considérer que les actionnaires agissent à travers les dirigeants.

Selon Raffournier (1990), il est facile dans cette condition de


monter que les créanciers et les actionnaires sont également dans
une relation contractuelle puisque, les premiers confient aux
secondes des ressources en échange d'une promesse de
rémunération et de remboursement à l'échéance.

En cas de recours à l'endettement, les actionnaires peuvent être


considérés comme mondataires des créanciers. Dans ce cas, des
conflits d'intérêts peuvent surgir si les dirigeants et les
actionnaires, dont les intérêts sont supposés confondus,
détournent une partie de la richesse de la firme au détriment de
créanciers.

Ainsi, plusieurs études ont été faites pour analyser les différents
mécanismes de détournements de richesse opérés par les
actionnaires au détriment de créanciers, on peut citer par
exemple celle Black (1976), Fama&Miller (1972),
Smith&Warner (1979)

D'après leurs analyses, dans toute société où il aura recours à


l'endettement, les actionnaires ont intérêt à entreprendre des
activités de financement, production et investissement à travers
lesquelles ils peuvent réaliser des profits en portant atteinte aux
intérêts de leurs obligataires et créanciers.

22
La théorie d'agence identifie trois sources de conflit entre les
actionnaires et les créanciers :

1- La politique de dividendes :

La première source provient de la politique de dividendes, ainsi,


si les créanciers ont évalué leurs créances en supposant que le
niveau de distribution actuel allait être maintenu, tout
accroissement non anticipé des dividendes, financé par l'émission
des nouvelles dettes ou par la réduction du programme
d'investissement, entraînera une diminution de la valeur de la
dette.

2- La politique d'endettement :

La deuxième source de conflit trouve son origine dans le fait


qu'un niveau d'endettement excessif entraîne un risque de faillite
qui incite les actionnaires à entreprendre les projets
d'investissements le plus risqué.

Aussi une anticipation future de l'endettement peut préviligier les


conditions des nouvelles dettes que celle des anciennes.

3-La politique d'investissement20 :

La troisième source de conflit identifiée par la théorie d'agence


trouve son origine dans le
caractère sous- optimal que peut avoir la politique
d'investissement. Ainsi, lorsque les actionnaires disposent d'un
passif comportant une importante de dettes risquées, ils ont
intérêt à rejeter les projets ayant une valeur actuelle positive si le
gain lié à l'acceptation de ces projets revient aux obligataires ou
créanciers.21

20 cité par Jensen&Meckling (1976) et Meyrs (1977)

21 Mémoire : L'utilité du rapport de l'auditeur externe par Youssef YAHYAOUI Université de Sousse
Maîtrise en sciences comptables 2005

23
Section 2 : la structure financière optimal selon jensen
et meckling
Jensen et Meckling qui sont à l’origine de la théorie, prévoient
une structure financière optimale, et qui serait la résultante de :
 L’augmentation de l’endettement de la firme, car les
charges financières liées à l’endettement sont
déductibles du résultat fiscal. Donc les sociétés
s’endetteront à un certain niveau pour pouvoir croître.
 Puisque la société va émettre plus de dettes, il y aura
de nouveaux coûts d’agence liés cette fois, à l’entrée
d’une nouvelle catégorie d’apporteur de capitaux : les
obligataires. Donc les conflits d’agence (et donc les
coûts liés à ces conflits), existeront entre d’un côté les
actionnaires et le dirigeant actionnaire et les
obligataires.
Si le dirigeant est seul propriétaire, alors il n'utilise pas
d'avantages personnels.
Si le dirigeant-propriétaire doit lever des fonds :
 Par actions : il partage avec les autres actionnaires les coûts
des avantages Personnels → il en use (coût d'agence des
fonds propres) ;
 Par dette : le coût de la dette étant prédéterminé, il subit
entièrement les coûts des avantages personnels → il n'en
use pas.
Mais : la dette incite à prendre plus de risque (coût d'agence de
la dette).
L’endettement réduit efficacement les coûts d’agence des fonds
propres liés aux conflits entre actionnaires et dirigeant, mais, il
génère d’autres conflits avec les prêteurs, ces conflits provoquent
des coûts d’agence de la dette.
24
Selon Jensen et Meckling (1976), les coûts d’agence de la dette
proviennent du problème de substitution d’actif. Ils montrent que
le contrat d’une dette incite les actionnaires à investir de façon
sous optimale, c’est-à-dire que les actionnaires investissent dans
des projets très risqués. En effet, les actionnaires vont bénéficier
des profits nets de ces investissements risqués, tandis que les
prêteurs risquent de ne pas être remboursés si le projet échoue.
Dans ce cas, les prêteurs vont exiger un rendement supérieur sur
leurs fonds prêtés pour se protéger contre ce comportement des
actionnaires. Ainsi, l’entreprise engage des coûts d’audit et de
monitoring pour rassurer les créanciers.
→ le ratio d'endettement optimal est tel que l'économie
marginale de coûts d'agence des fonds propres est égale au coût
d'agence marginal de la dette.22
Le schéma ci-dessous présente la structure
financière optimale en présence de coûts d’agence

22Jean-Baptiste Desquilbet Université Lille 1 – 2016-2017, page 31

25
D = dettes ; Ce = capitaux propres apportés par les actionnaires
externes ;
L’endettement optimal est celui qui permet de minimiser les
coûts d’agence totaux (coûts de contrôle + coûts de
dédouanement + coûts résiduels).
Quand la valeur des investissements financés par l’endettement
égalisera les coûts d’agence marginaux, l’entreprise arrêtera de
recourir à l’endettement comme moyen de financer ces
investissements.
Mais pourquoi recourir à l’endettement pour avoir une structure
financière optimale et qui permet de minimiser les coûts d’agence
? La réponse est que le dirigeant actionnaire sera directement
affecté dans ses revenus en cas de mauvaises performances de
l’entreprise (cela est normal, puisqu’il est propriétaire d’une
portion non négligeable du capital social de la société).
La deuxième partie de la réponse tient dans la thèse défendue par
Grossman et Hart (1980). Si l’entreprise ne maximise pas ses
gains, elle ne pourra pas rembourser les dettes qu’elle a
contracté, et de ce fait elle court vers la faillite.

26
Conclusion
Dans cette étude, nous avons pu tirer un aperçu sur une des
théories des organisations : la théorie d’agence. Cette théorie
qu’on appelle aussi théorie mandat considère l’entreprise,
contrairement à l’économie traditionnelle, comme une entité
active mettant en relation plusieurs agents aussi bien en interne,
qu’en externe, c’est ainsi pourquoi lorsque l’on parle d’une
entreprise en T.A on l’interprète comme étant un nœud de
contrats.
Dans cette perspective, la théorie d’agence traite les problèmes
entretenus et propose des mécanismes de contrôle et d’incitation.
La théorie d’agence a influencé un bon nombre de théoriciens et
a donné naissance à une nouvelle théorie appelée théorie
d’incitation qui décrit la façon dont les acteurs utilisent de façon
stratégique les informations dont ils disposent.

27
Bibliographie et webographies
 webographies :
www.scribd.com
www.scholarvox.com
www.cairn.info.com

 Bibliographie

Jensen, M. and W. Meckling. 1976. « Theory of the firm:


managerial behavior, agency costs, and capital structure
». Journal of Financial Economics :305–360
Jean Magnan de Bornier, Cours sur la théorie de l'agence
et les contrats optimaux, 2004
Berle A. A. et Means G. C. (1932), The Modern Corporation
and Private Porperty, New York, Macmillan.
Coase R. (1937), « The Nature of the Firm », Economica,
vol. 4, n° 16, novembre, traduction française : « La nature
de la firme », Revue française d’économie n° 2, hiver.
Dictionnaire d’économie et de sciences sociales ‘Jean-Yves
Capul Olivier Garnier’
Gérard CHARREAUX, La théorie positive de l'agence
Septembre 1998

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