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Intérêt simple
Les intérêts composés
Capitaux équivalents et valeurs acquises
Série de placements effectués simultanément
Les Escomptes
Équivalence à intérêt composé
Les emprunts idivis
Pr Hamid SEGHIOUER
23 septembre 2017
Sommaire
1 Les suites numérique
Définitions et généralité
Les suites arithmétiques
Les suites géométriques
Limite d’une suite
2 Intérêt simple
3 Les intérêts composés
4 Capitaux équivalents et valeurs acquises
5 Série de placements effectués simultanément
6 Les Escomptes
7 Équivalence à intérêt composé
8 Les emprunts idivis
Objectifs du cours
Sommaire
1 Les suites numérique
Définitions et généralité
Les suites arithmétiques
Les suites géométriques
Limite d’une suite
2 Intérêt simple
3 Les intérêts composés
4 Capitaux équivalents et valeurs acquises
5 Série de placements effectués simultanément
6 Les Escomptes
7 Équivalence à intérêt composé
8 Les emprunts idivis
Définitions
Une suite numérique est une fonction de N dans R ,définie à partir d’un
certain rang n0 .
Définition
Définition
Une suite (Un ) est dite arithmétique lorsqu’on passe de chaque terme au
suivant en ajoutant toujours le même nombre r : Un+1 = Un + r pour tout
indice n Ce nombre r s’appelle la raison de la suite (Un ).
Définition
Un = Up + (n − p) × r
Définition
Définition
Une suite (Un ) est dite géométriques lorsqu’on passe de chaque terme au
suivant en multipliant toujours par le même nombre q : Un+1 = q × Un pour
tout indice n Ce nombre q s’appelle la raison de la suite (Un ).
Définition
Soit (Un ) une suite géométriques :
Pour calculer le terme Un à partir de tout terme Up tq n ≥ p il suffit
d’utiliser la formule suivante :
Un = qn−p Up
Pour calculer la somme des n premiers termes de la suite on utilise la
formule :
Si q 6= 1
i=n
X 1 − qn
Ui = U0
i=0
1−q
Si q = 1
i=n
X
Ui = n
i=0
Définition
→
− → −
On se place dans un repére (O, i , j ). La représentation graphique d’une
suite (Un ) est l’ensemble des points de coordonnées (n; Un ).
1
Exemple : soit la suite Un =
n
Théorème
Si (Un ) est une suite arithmétique, alors sa représentation graphique est
constituée de points alignés.
Monotonie
Soit (Un ) une suite de nombres réels. On dit que la suite (Un ) est :
Croissante (à partir du rang n0 ) lorsque Un ≤ Un+1 pour tout entier
n ≥ n0 . item décroissante (à partir du rang n0 ) lorsque Un ≥ Un+1 pour
tout entier n ≥ n0 .
Sonotone (à partir du rang n0 ) si elle est croissante ou décroissante (à
partir du rang n0 )
Stationnaire lorsque Un = Un+1 pour tout n ≥ n0 .
Constante si stationnaire et définie à partir du rang n0 .
On définit la stricte croissance (ou stricte décroissance) à l’aide de
l’inégalité stricte (Un < Un+1 (Un > Un+1 )).
Monotonie
Monotonie
Définition
On dit qu’une suite admet une limite l (ou converge vers l) lorsque : Tout
intervalle ouvert centré en l contient tous les termes de la suite à partir d’un
certain indice
3n + (−1)n
Illustration graphique pour la suite : Un =
2n
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1 Les suites numérique
Définitions et généralité
Les suites arithmétiques
Les suites géométriques
Limite d’une suite
2 Intérêt simple
3 Les intérêts composés
4 Capitaux équivalents et valeurs acquises
5 Série de placements effectués simultanément
6 Les Escomptes
7 Équivalence à intérêt composé
8 Les emprunts idivis
Notons tout d’abord qu’un taux d’intérêt est toujours relatif à une
période.
Par exemple, 3% est le taux annuel actuel du livret A.
Un capital C, placé pendant une période au taux d’intérêt i par période,
produit les intérêts I = C × i, par définition du taux.
Un capital C, placé pendant n périodes (n ≥ 2) au taux d’intérêt i par
période, produit des intérêts In qui dépendent de la convention adoptée
pour effectuer les calculs.
In = n × C × i
Cn = C + In = C + (C × i × n) = C × (1 + (i × n))
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1 Les suites numérique
Définitions et généralité
Les suites arithmétiques
Les suites géométriques
Limite d’une suite
2 Intérêt simple
3 Les intérêts composés
4 Capitaux équivalents et valeurs acquises
5 Série de placements effectués simultanément
6 Les Escomptes
7 Équivalence à intérêt composé
8 Les emprunts idivis
Définition
Dans un calcul à intérêts composés, les intérêts produits au cours
d’une période sont capitalisés (produisent eux-mêmes des intérêts) dès
la période suivante.
Dans ce cas, le capital (productif d’intérêts) augmente à chaque
période.
Notont Cn , n ≥ 0, ce capital, on a C0 = C, puis (raisonnement par
récurrence) :
C1 = C0 + C0 × i = C0 × (1 + i) = C × (1 + i)
Définition
log( CCn )
n=
log(1 + i)
on constate que les points (n, Cn ), n = 0, 1, ..., sont sur le graphe d’une
fonction exponentielle.
On dit que la croissance de Cn est exponentielle. On dit aussi que la
croissance de In est exponentielle, mais dans ce cas les points (n, In),
n = 0, 1, ..., sont sur le graphe précédent, décalé vers le bas de la
quantité C.
Exemple 1
Exemple 2
Exemple 2
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Les suites géométriques
Limite d’une suite
2 Intérêt simple
3 Les intérêts composés
4 Capitaux équivalents et valeurs acquises
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7 Équivalence à intérêt composé
8 Les emprunts idivis
Ct = C(1 + (t × i))
Donc pour les intérêts simples si on prend iann comme taux annuel
nous obtenons les taux équivalents par simple division càd :
iann
isem = ⇔ iann = 2 × isem
2
iann
itri = ⇔ iann = 4 × itri
4
iann
imen = ⇔ iann = 12 × imen
12
iann
ijou = ⇔ iann = 360 × ijou
360
Généralement,
Donc pour les intérêts simples si on prend iann comme taux annuel
nous obtenons les taux équivalents par simple division càd :
soit p2
isem = (1 + iann ) − 1
p4
itri = (1 + iann ) − 1
p
12
imen = (1 + iann ) − 1
p
360
ijou = (1 + iann ) − 1
m p
si on considère (1 + i) 12 et (1 + i) 360 les taux mensuel et journalier
respectivement équivalents au taux annuel i. On peut écrire :
p p
Ct = C(1 + i)n (1 + i) 12 (1 + i) 360 = C(1 + i)[n+ 12 + 360 ]
m m
C1 C2
↓ ↓ ↓
t1 t t2
On constate que si cela est vrai pour une date t, ce sera encore le cas pour
toute autre date. En supposant t2 > t1, le plus simple est d’écrire :
C2 = C1 (1 + i)t2 −t1
Capitaux équivalents
Sous cette forme, C2 apparaı̂t comme le remboursement de C1 , prêté au taux i
pendant la durée t2 − t1 .
On notera que C2 est nécessairement supérieur à C1 , à moins d’admettre l’idée
d’un taux négatif (déflation, par exemple).
On peut aussi s’interroger sur l’existence d’un taux i pour lequel les deux
capitaux seraient équivalents. Ceci se traduit par :
1 C2 1 C2
log(1 + i) = log ⇔ 1 + i = exp log
t2 − t1 C1 t2 − t1 C1
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Les suites géométriques
Limite d’une suite
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3 Les intérêts composés
4 Capitaux équivalents et valeurs acquises
5 Série de placements effectués simultanément
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8 Les emprunts idivis
3
Hamid SEGHIOUER Math fi
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Les emprunts idivis
(18600 × T × 1)
I= = 1400 ⇔ T = 7, 52.
100
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8 Les emprunts idivis
Le tireur : c’est le créancier ”A” (et c’est lui qui rédige la traite).
Le tiré : qui doit payer l’effet à l’échéance. Ici c’est le débiteur ” B ”.
Domiciliation : banque, où le tiré a un compte, et laquelle payerait la
traite à échéance.
Valeur nominale : c’est le montant porté sur l’effet de commerce.
l’Escompte : fonctionnement
l’Escompte : fonctionnement
Cette opération permet donc au porteur de l’effet de commerce d’avoir
la somme indiquée mais déduite des frais de l’agio c’est ce qu’on
appelle l’escompte, il se calcule suivant cette règle :
t
e = VN × n × n en mois
12
ou
t
e = VN × n × n en jours
360
avec :
e : escompte
VN : valeur nominale (la somme mentionnée dans l’effet de commerce)
n : la différence entre la présentation de l’effet et la date de l’échéance en
mois ou en jours
t : taux d’escompte en pourcentage (n’oublier pas de diviser par 100)
Hamid SEGHIOUER Math fi
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Les intérêts composés
Capitaux équivalents et valeurs acquises
Série de placements effectués simultanément
Les Escomptes
Équivalence à intérêt composé
Les emprunts idivis
Escompte : Exemple
ESCOMPTE : exemple
Escompte : exemple
nombre de jour : 40
VN= 6000 MAD, TVA= 20%, taux d’escompte=12%
t
VN × n ×
360
40
6000 × 12 × = 80MAD
36000
soit un montant total à payer de :
20
80 + (150 × ) + 150 = 260
100
Exemple :
Soit une créance de nominal 100000MAD, à échéance 5 ans et
négociée au taux annuel i = 0, 07.
Calculons sa valeur actuelle et son escompte à intérêt composé.
C = 100000 × (1, 07)−5 = 100000 × 0, 712986 = 71248, 6MAD,
le nombre 0,712986 étant calculé par calculatrice ou lu dans la table
financière n :2, colonne 7%, ligne 5.
Exemple2
Un débiteur, pour éteindre la dette contractée il y a 10 ans, doit
actuellement verser 45 000 MAD.
Dans le contrat initial, deux possibilités lui étaient offertes :
s’acquitter par anticipation au bout de 7 ans ;
demander un prolongement de 3 ans.
Calculons aux taux annuel de 6%, le montant à payer dans les deux
situations
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Définitions et généralité
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Limite d’une suite
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7 Équivalence à intérêt composé
8 Les emprunts idivis
Notion d’actualisation
0 3 5
C1 = 10 000 C2 = ?
Le remplacement d’un règlement par un autre n’est légitime que si ces deux règlements sont
équivalents. Hamid SEGHIOUER Math fi
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Les emprunts idivis
Exemple 1
Le remplacement d’un règlement par un autre n’est légitime que si ces deux règlements sont
équivalents.
Taux annuel 6%. Écrivons cette équivalence à la date 0. Égalité de valeurs actuelles :
à quelle date doit
10 000 avoir
*(1,08) lieuleC =règlement
-3
= C * (1,08)2
-5
de
10 000 *(1,08) = 11
2 664 remplacement
DA 5-3
?
Problème 2 : détermination d’une échéance
On décide aujourd’hui de remplacer un règlement C1 = 10 000 DA, qui était prévu dans 03 ans,
par un autre règlement C2 qui s’élèvera à 11 500 DA. Taux annuel 6%.
F
IGURE :
À quelle date doit avoir lieu le règlement de remplacement ?
0 3 5
C1 = 10 000 C2 = 11 500 / n=?
Désignons par n l’échéance du règlement des 11 500 DA, n étant comptée à partir de la date 3,
et écrivons à cette date l’équivalence entre règlement initial et règlement de remplacement :
10 000 * 1,06n = 11 500
1,06n = 11 500 / 10 000 n Log 1,06 = Log (11 500/ 10 000)
n = [Log 11 500 – Log 10 000] / Log 1,06 = 2,39 ans
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Les Escomptes
Équivalence à intérêt composé
Les emprunts idivis
10000 × 1, 06 × n = 11500
11500 11500
1, 06 × n = ⇔ n × log(1, 06) = log( )
10000 10000
[log(11500) − log(10000)]
⇔ n=
log(1, 06)
⇔ n = 2, 39 ans
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1 Les suites numérique
Définitions et généralité
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Les suites géométriques
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5 Série de placements effectués simultanément
6 Les Escomptes
7 Équivalence à intérêt composé
8 Les emprunts idivis
Introduction
Les emprunts indivis sont les emprunts faits auprès d’un seul prêteur.
On va étudier le cas où le prêteur met à disposition de l’emprunteur un
capital pour une durée fixée à l’avance, et où l’emprunteur rembourse
ce capital selon un rythme convenu et verse des intérêts à échéances
périodiques
Lors de chaque annuité (remboursement), on fait la part entre :
La somme qui participe au remboursement du capital emprunté ;
La somme qui participe au remboursement de l’intérêt.
La somme qui participe au remboursement du capital emprunté
s’appelle l’amortissement.
Introduction
Situation d’étude
Dp = Dp−1 − Mp
J Les Escomptes
Équivalence à intérêt composé
I
Les emprunts idivis
Tableau d’amortissement
Tableau d’amortissement
F IGURE:
coût de l’emprunt
X
n
Dp = Ak (1 + i)p−k
k=p+1
Les annuités
Les annuités
Les annuités
X
k=1
D0 = Ak (1 + i)−k
n
Amortissement
On peut de la même fa ?on relier l’amortissement d’une période à
l’amortissement de la période précédente par la formule :
Mp+1 = (1 + i) × Mp + Ap+1 − Ap
En effet, Ap+1 = Mp+1 + Ip+1 donc Mp+1 = Ap+1 − Ip+1
Puis, Ip+1 = Dp × i donc Mp+1 = Ap+1 − Dp × i.
Puis Dp = Dp−1 − Mp donc :
Mp+1 = Ap+1 − Dp−1 × i + Mp × i (1)
Or Dp−1 × i = Ip etAp = Mp + Ip donc :
Dp−1 × i = Ap − Mp . (2)
En reportant (2) dans (1), on obtient
Mp+1 = Ap+1 − Ap + Mp + Mp × i = (1 + i)Mp + Ap+1 − Ap
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Série de placements effectués simultanément
Les Escomptes
Équivalence à intérêt composé
Les emprunts idivis
M 1 = A 1 − I 1 = a − D0 × i
Or
i
a = D0
1 − (1 + i)−n
donc
(1 + i)−n i
M 1 = D0 × i × −n
= D0
1 − (1 + i) (1 + i)n − 1
Puisque Mp = (1 + i)Mp−1 , on a Mp = (1 + i)p−1 M1 et donc :
i(1 + i)p−1
M p = D0
(1 + i)n − 1
Exemple
On emprunte un capital de 76000 MAD au taux d’intérêt annuel 10%
pour 5 ans.
Les remboursements se font à la fin de chaque année par annuités
constantes.
Le montant de chaque annuité est donc :
i 0, 1
a = D0 = 76000 × = 20048, 61MAD
1 − (1 + i)−n 1
1−
(1, 1)5
Exemple
Exemple
Exemple
Le capital d en début de 1ère année est D0 = 76000MAD.
L’amortissement de cette première année est M1 = 12448, 61MAD donc
le capital dû en début de 2ème année est, en dirhams,
I2 = D1 × i = 63551, 39 × 0, 1 = 6355, 14
Exemple
Exemple
Définition de l’investissement
La décision d’investissement peut s’analyser comme le choix de
l’affectation de ressources à un projet industriel, commercial ou
financier en vue d’en retirer un supplémentent de profit.
C’est un pari sur l’avenir, traduisant à la fois un risque mais aussi une
certaine confiance qui entraine des dépenses actuelles certaines et
des gains futurs incertains ou aléatoires. Toute décision
d’investissement doit Ítre précédée de plusieurs étapes :
le choix technique de l’investissement projeté avec étude préalable et
étude d’opportunité selon les besoins détectés,
le choix de l’investissement selon la rentabilité économique prévisible
(accroissement de production, nouvelles activités, résultat
supplémentaire, ...)
le choix du moyen de financement et l’étude du cou ?t du financement
évaluation de la rentabilité globale ou financie ?re du projet.
Catégories d’investissements