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Reçu le :
9 février 2012
Troubles mictionnels de l’enfant : de la
Accepté le :
7 août 2012
Disponible en ligne



physiologie à la symptomatologie clinique
19 septembre 2012

Voiding disorders in childhood: From physiology to




symptomatology


J. Bréauda, I. Oborocianua, F. Bastiania, A. Boutya, E. Bérardb,*

Disponible en ligne sur
a
Unité de chirurgie pédiatrique viscérale, hôpitaux pédiatriques de Nice, GCS CHU-Lenval, 57,

avenue de la Californie, 06200 Nice, France
b
Unité de néphrologie pédiatrique, hôpitaux pédiatriques de Nice, GCS CHU-Lenval, 57,
www.sciencedirect.com avenue de la Californie, 06200 Nice, France

Summary Résumé
Micturition is a natural event occurring several times a day, the La miction, évènement pluriquotidien et naturel, résulte d’une
result of a complex and partially unknown physiology. It involves physiologie complexe et incomplètement connue. Elle fait intervenir
different muscles (striated and smooth) as well as the central and différents muscles (striés et lisses), commandés par les systèmes
autonomic nervous systems in an innate voiding reflex. This reflex nerveux volontaire et involontaire, dans un réflexe mictionnel inné
is controlled after 2 years of age. If there is a failure or dysfunction qui peut être contrôlé à partir de l’âge de 2 ans. Une dysfonction de
of one of these elements, a miction disorder may appear. Two types l’un ou plusieurs de ce complexe musculo-nerveux engendre des
of miction disorders are identified: neuromuscular disorders of the troubles mictionnels soit par anomalie neuromusculaire de l’auto-
bladder and defective central control. Multiple factors such as matisme vésical, soit par défaut de contrôle cérébral. Enfin, le réflexe
constipation, bladder irritation, or an increase in abdominal mictionnel subit les interférences d’autres facteurs multiples comme
pressure can interfere with the voiding reflex. The new interna- la constipation, l’irritation vésicale ou l’hyperpression abdominale.
tional definitions and classifications of voiding disorders allow an Les nouvelles définitions et classifications internationales des trou-
easier clinical approach through careful and complete questioning bles mictionnels permettent une approche plus aisée par un inter-
and a simple clinical exam, efficient enough in most cases to rogatoire orienté et complet et un examen clinique simple, qui dans
provide the diagnosis and adapted treatment. beaucoup de cas, permet d’attribuer le trouble mictionnel à l’une ou
ß 2012 Published by Elsevier Masson SAS. l’autre de ces causes et de proposer une prise en charge spécifique.
ß 2012 Publié par Elsevier Masson SAS.

1. Introduction par les reins, et se vider complètement lors de la miction, que


celle-ci soit isolée ou liée à la défécation. D’étude relativement
La compréhension de la physiologie vésicale est nécessaire à récente, la physiologie vésicale est encore incomplètement
l’approche clinique et diagnostique des troubles mictionnels. comprise et fait l’objet de nombreux travaux de recherche,
La miction, évènement normal pluriquotidien, semble un mais l’expérimentation animale est difficile car le contrôle
phénomène simple parce que présent depuis (avant) la nais- vésical ne concerne que les espèces supérieures.
sance de façon automatique, puis de façon volontaire après
l’âge de 2–3 ans pendant la journée et avant 6 ans pendant le
sommeil. Derrière cette apparente simplicité se cache un 2. Bases embryologiques et anatomiques
mécanisme complexe et des contrôles multiples. La vessie des mécanismes mictionnels
doit stocker sans fuite les urines produites de façon continue
Entre la 4e et la 7e semaine de grossesse, la progression de
l’éperon de Wolff divise le cloaque primitif endoblastique en
* Auteur correspondant.
e-mail : berard.e@pediatrie-chulenval-nice.fr sinus urogénital et canal anorectal. L’embryologie commune

0929-693X/$ - see front matter ß 2012 Publié par Elsevier Masson SAS.
http://dx.doi.org/10.1016/j.arcped.2012.08.003 Archives de Pédiatrie 2012;19:1226-1230
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Troubles mictionnels de l’enfant, partie 1

L’innervation vésicale est complexe, avec des voies sensitives


allant à la moelle sacrée (S2-S3) et des voies motrices issues des
racines L1-L2-L3 pour la voie sympathique, S2-S3 pour la voie
parasympathique et S2 pour le nerf pudendal [1]. Ces voies sont
contrôlées par des centres médullaires et cérébraux qui sont
activés progressivement au cours de la maturation ascendante
de 0 à 2 ans. Puis interviennent des centres intracrâniens
pontiques, limbiques, hypothalamiques et frontaux (détruso-
riens et sphinctériens) [1]. Ce contrôle nerveux est plus
complexe encore si l’on tient compte de la récente mise en
évidence de relations entre le nerf tibial postérieur (racines
terminales de L4 à S3) et la motricité périnéale. Plusieurs travaux
Figure 1. Structures anatomiques impliquées dans la continence.
ont en effet montré qu’une électrostimulation périphérique de
ce nerf provoquait une désinhibition des réflexes de contrac-
tion/décontraction des muscles du plancher périnéal [2].
des émonctoires digestif et urinaire explique les similitudes
physiologiques et l’existence de pathologies communes. 3. Physiopathologie des fuites urinaires
À la face dorsale du sinus urogénital est abouché le canal
collecteur du mésonéphros (2e rein provisoire de l’embryon) Une fuite urinaire survient lorsqu’il y a inadéquation entre
sur lequel apparaı̂t le bourgeon urétéral qui, en s’allongeant, 3 paramètres : le volume d’urine, la capacité vésicale et les
va à la rencontre du blastème métanéphrogène. L’induction moyens (musculaires et nerveux) de la continence :
réciproque du bourgeon urétéral et du métanéphros provoque  le volume d’urine produit varie en fonction de l’état
la formation du rein définitif. La communauté embryologique d’hydratation, et au cours du nycthémère sous l’influence de
de la vessie, des voies urinaires, des reins et des organes l’hormone antidiurétique (ADH), le volume diurne étant le
génitaux justifie que toute anomalie congénitale de l’un de double du volume nocturne et l’osmolarité urinaire nocturne
ces éléments fasse chercher une anomalie des autres. Ainsi, supérieure à celle de la journée [3]. La comparaison des
les troubles mictionnels sont plus fréquents chez les enfants volumes urinaires nocturnes (pesée des couches) et diurnes et
porteurs d’une malformation des voies urinaires, et la fré- la mesure des osmolarités urinaires peuvent le mettre en
quence des malformations génitales chez les enfants porteurs évidence ;
d’uropathies malformatives est largement sous-estimée.  la capacité vésicale (CV) théorique peut être calculée
Plusieurs structures anatomiques interviennent dans le selon la formule de Koff [4] : CV (mL) = (30  âge en
contrôle mictionnel [1] (fig. 1) : années) + 30 avant l’âge de 12 ans. Elle peut être comparée
Certaines permettent la continence : à la CV fonctionnelle mesurée par la cystomanométrie ou plus
 la paroi vésicale a des propriétés visco-élastiques, liées à la récemment par échographie [5]. La CV fonctionnelle estimée
structure des tissus (urothélium et structure conjonctive), lui [6] est le plus gros volume que le patient est capable de
permettant de se distendre lors du remplissage sans retenir (test sur 4 j avec des apports liquidiens contrôlés), mais
augmentation de pression jusqu’à un certain volume ; cette évaluation est imparfaite car variable de 1 j à l’autre. La
 le sphincter urétral lisse, constitué des fibres musculaires CV dépend de facteurs anatomiques (taille de la vessie) et
du col vésical (dépendant du système alpha-adrénergiques) et histologiques (propriétés élastiques du détrusor). Elle évolue
le sphincter musculaire strié urétral, sont responsables du pendant la croissance, mais peut être réduite dans certaines
tonus sphinctérien urétral ; situations pathologiques (valves de l’urètre postérieur, vessie
 les muscles du plancher pelvien en pinçant l’urètre neurologique, hypertonie vésicale. . .) ;
participent à la continence ;  les afférences nerveuses nécessaires à la coordination
 le tonus de l’urètre bloque l’écoulement urinaire. musculaire viennent des centres nerveux de commande
D’autres sont nécessaires à la miction : volontaire, mais aussi du système nerveux végétatif et des
 le détrusor par sa contraction (dépendante de récepteurs centres d’intégration de ces influx volontaires et automa-
bêta-cholinergiques) tend à vider complètement le contenu tiques [1]. Des troubles de chacun de ces niveaux d’effecteurs
vésical ; ou de contrôles peuvent provoquer des troubles de la miction.
 les muscles de la sangle abdominale augmentent la
pression abdominale, mais ne doivent pas intervenir dans 4. Physiologie de la miction
la miction normale ;
 enfin, l’effondrement des résistances urétrales permet la Le cycle vésical peut être analysé lors de la réalisation d’une
miction. exploration urodynamique, qui repose sur l’enregistrement

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pendant les phases de remplissage et de miction de la pres- corticale provoque successivement : la décontraction du péri-
sion intradétrusorienne et de la pression urétrale, plus ou née, l’ouverture des sphincters urétraux (lisses et striés),
moins couplée à l’enregistrement de l’activité musculaire des l’abaissement des pressions urétrales et la contraction du
muscles de la région périnéale. Il comporte une phase de détrusor [8]. L’émission d’urine survient lorsque les forces
remplissage et une phase de miction. évacuatrices de la vessie (contraction du détrusor et éven-
tuellement poussée abdominale) sont supérieures aux méca-
4.1. Phase de remplissage nismes de la continence (tonus sphinctérien et urétral ou
Après une vidange complète, à la phase de remplissage (fig. 2), contraction périnéale).
la pression intravésicale augmente peu du fait des propriétés
visco-élastiques du détrusor, jusqu’à un certain volume d’urines
5. Maturation physiologique de la
pour lequel l’étirement des fibres détrusoriennes et la stimula-
tion des récepteurs de tension du détrusor déclenchent miction
un signal de « vessie pleine ». Avant l’âge d’acquisition de la
propreté, ce signal déclenche la miction. Au-delà, il fait per- La vessie se vide dès la 20e semaine de gestation par le réflexe
cevoir la nécessité non urgente de vider la vessie en induisant mictionnel médullaire sacré [8]. À quelques jours de vie, une
plusieurs phénomènes pour maintenir la continence : augmen- vingtaine de mictions par jour sont déclenchées par le sti-
tation du tonus du sphincter strié (réflexe médullaire myota- mulus proprioceptif de la distension vésicale, mais aussi par
tique) et du sphincter urétral lisse (stimulation des récepteurs la stimulation cutanée périnéale (réflexe pudendal) [8,9].
a), et inhibition de la contraction détrusorienne (stimulation Entre la naissance et l’âge de 2 ans, ce réflexe mictionnel
des récepteurs b). Ces mécanismes inhibiteurs peuvent égale- est progressivement inhibé par des influx provenant d’abord
ment être déclenchés par un contrôle supramédullaire qui de centres médullo-sacrés puis, lombaires, dorsaux, bulbai-
permet d’interrompre volontairement la miction [7,8]. Si la res, tronculaires et enfin cérébraux, aboutissant à 6–8 mic-
miction n’est pas permise alors que le remplissage continue, tions/j vers 2 ans [7,8]. Pendant cette période, les vitesses de
l’automatisme vésical finit par se produire. maturation des systèmes nerveux volontaires et autonomes
(sympathiques et parasympathiques) n’étant pas toujours
4.2. Phase de miction coordonnées, des asynchronismes de la miction sont possi-
bles, provoquant des dysfonctions vésico-sphinctériennes
Elle nécessite la coordination dans un ordre précis de 10 (chez
transitoires qui disparaissent à la fin de la maturation entre
la fille) à 14 muscles (chez le garçon). Un message d’origine
2 et 3 ans. Vers 18 mois, l’enfant contrôlant volontairement le
sphincter strié peut retenir une miction réflexe, induisant
l’augmentation de sa capacité vésicale et l’inhibition de la
contraction réflexe du détrusor [7,8,10].
La continence diurne puis nocturne résulte d’une maturation
physiologique progressive entre 1,5 ans et 5 ans, qui synchro-
nise le cycle nycthéméral de la diurèse (et son osmolarité), la
capacité vésicale et l’activité du détrusor [11]. Les âges moyens
des étapes d’acquisition de la continence [12] font que l’enfant
indique à 18 mois qu’il est mouillé, acquiert à 24 mois le
contrôle diurne, contrôle partiellement à 36 mois les mictions
nocturnes, est propre jour et nuit à 42 mois avec des incidents
nocturnes occasionnels jusqu’à 5 ou 6 ans. Ainsi, 80 % des
enfants sont continents la nuit à 5 ans. Parmi les 20 %
restants, 15 % par an guérissent spontanément [12,13].

6. Facteurs interférant avec la physiologie


mictionnelle
De nombreux stimuli peuvent perturber la motricité vésicale
et être responsable d’une dysfonction vésicale.

6.1. Rôle des selles

Figure 2. Exploration urodynamique normale. EMG : électromyogramme ;


Les selles sont stockées dans le sigmoı̈de et 1 fois/j en
CVF : capacité vésicale fonctionnelle. moyenne, descendent dans le rectum, provoquant une

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Troubles mictionnels de l’enfant, partie 1

distension rectale qui active le stretch receptor. Cette activa- abdominale surviennent alors sans besoin urgent préalable
tion induit la relaxation du rectum et du sphincter lisse de lors de toux, rire, marche rapide, port de charges et activité
l’anus, mais aussi la contraction du sphincter strié de l’anus et physique [22,23]. Les fuites au rire, plus particulièrement
des muscles puborectaux (périnéaux) pour assurer la conti- fréquentes, sont souvent complètes [24,25]. Parfois isolées,
nence. Ce réflexe augmente aussi le tonus du sphincter de elles sont dans un quart des cas associées à une dysfonction
l’urètre et du plancher pelvien et induit une hypocontractilité vésicale vraie [25].
détrusorienne [14]. De plus, le volume des selles dans le pelvis
réduit la capacité vésicale [14]. La disparition de la distension 6.5. Stress
rectale par la défécation permet à la vessie de reprendre sa L’anxiété et les stress rendent la vessie hyperactive par acti-
motricité propre. Cela explique que lorsque défécation et vation du corticotropin releasing factor (CRF) [26]. Ce phéno-
miction sont concomitantes, l’émission des selles survient mène est responsable de la pollakiurie avant les examens,
avant celle des urines. Mais aussi que la constipation chro- bien connue de tous les étudiants, ou lors d’un stress psy-
nique, avec la présence permanente de selles dans le rectum, chologique mais le contrôle vésical doit persister. L’ADH, dont
inhibe le fonctionnement vésical normal. La constipation peut l’homologue synthétique (desmopressine : DDAVP) est effi-
alors provoquer une dysfonction vésicale secondaire [14]. cace dans le traitement de l’énurésie, diminue le volume
urinaire par son action sur les récepteurs rénaux de type
6.2. Stimulation cutanée
V2, mais a aussi un effet anti-stress sur l’amygdale cérébrale
La stimulation cutanée (essuyage, stimulation mécanique, par l’intermédiaire de récepteurs de type V1 qui, en collabora-
thermique ou électrique) du siège, des organes génitaux et tion avec l’ocytocine, limitent la réaction à la peur, en plus des
du rectum provoque par le réflexe pudendal (nerf honteux autres actions sur la dépression, le comportement social et
interne) une modification du tonus du détrusor et des muscles sexuel [27–29]. L’étude de familles, ayant une transmission
pelvi-périnéaux [15]. Ce réflexe est responsable du déclenche- héréditaire pour le diabète insipide et l’énurésie, montre qu’il
ment de la miction par l’essuyage du siège du nourrisson ou le n’y a pas de liaison entre ces 2 pathologies [30]. De même, la
contact avec un bain chaud ou froid. Ce réflexe est cependant fréquence de l’énurésie ne semble pas plus élevée chez les
modulé par d’autres afférences, ce qui explique la différence patients atteints de tubulopathies polyuriques. Cela tend à
des résultats selon que la vessie est normale ou pathologique démontrer que l’action du DDAVP dans l’énurésie n’est peut-
[16]. D’autres interférences sont suspectées, mais incomplète- être pas seulement rénale mais il reste à démontrer que son
ment explorées. L’irritation des organes génitaux externes action passe par une modification de la réponse aux peurs
(adhérences, vulvites, dermite du siège notamment par macé- nocturnes de l’enfant.
ration, etc.) peut stimuler ce réflexe pudendal et modifier le
fonctionnement vésical [5,8]. 7. Conclusion
6.3. Irritation vésicale
Être continent sans être dysurique suppose des contractions et
Des contractions du détrusor peuvent être secondaires à une décontractions vésicales coordonnées des différents muscles
inflammation de l’urothélium vésical par une infection, des impliqués, sous la commande de centres du système nerveux
cristalluries ou lithiases, ou la présence d’un résidu post- volontaire et autonome. Cette complexité est intégrée initiale-
mictionnel. Chacun de ces facteurs favorise les 2 autres ment dans un automatisme mictionnel inné (comme pour la
[17,18]. La dysurie, la pollakiurie et les crampes vésicales font défécation ou la déglutition), qui coordonne les différents
partie des signes cardinaux de l’infection urinaire, mais aussi muscles et est contrôlé ultérieurement par des centres supé-
de la cristallurie, le plus souvent par hypercalciurie [18,19]. rieurs qui ne font qu’autoriser ou interdire l’automatisme
Ainsi, une hypercalciurie est retrouvée chez 28 % des patients vésical inné. Cette coordination, ainsi que le bon fonctionne-
consultants pour un trouble mictionnel [19]. ment de l’ensemble des structures anatomiques impliquées
dans la miction, peut être mise en défaut, soit par anomalie
6.4. Hyperpression abdominale congénitale, soit par la survenue d’un facteur exogène.
De l’analyse physiopathologique des troubles mictionnels,
Des études échographiques et neurophysiologiques ont
nous pouvons déduire la classification des troubles miction-
montré que la pression urétrale et sphinctérienne augmen-
nels en 2 groupes : ceux par anomalie du réflexe mictionnel et
tait quelques millisecondes avant une brusque augmenta-
ceux par défaut de contrôle supérieur de ce réflexe.
tion de la pression abdominale (effort, toux, rire, percussion
abdominale, etc. . .) [20]. L’insuffisance de cette réponse
réflexe provoque une émission d’urines par hyperpression Déclaration d’intérêts
abdominale en l’absence de contractions du détrusor. Ce
réflexe varie lui aussi en fonction de l’état normal ou Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en
pathologique de la vessie [21]. Les fuites par hyperpression relation avec cet article.

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