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Hasler 8 avril 2010

Yvan 305

Histoire :
Dissertation sur le thème
des fascismes

« Peut-on craindre une résurgence du fascisme en Europe


aujourd’hui ? »

Le fascisme est né après la première guerre mondiale, mais déjà en 1917, lors de
la victoire du bolchévisme russe, un événement qui déclencha une peur de la
menace communiste. Il est sans aucun doute une doctrine qui laissa de
profondes traces dans l’histoire européenne et qui modifia sûrement, d’une
certaine manière, pour toujours les relations humaines et la société européenne.
Depuis le début du XXème siècle jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale, le
fascisme se répandit à travers l’Europe où il connut une grande cote de
popularité dans plusieurs pays européens (plus précisément en Allemagne, en
Espagne et en Italie). Après la première guerre mondiale, le fascisme offusqua
une part considérable de la population européenne à cause, d’une part, de sa
violence et, d’autre part, de son attitude intransigeante. Or, malgré ce rejet,
certaines personnes n’oublièrent pas les idées fascistes et leur fondement. C’est
une des raisons pour lesquelles, de nos jours, il ressuscite sous différentes
formes et noms en plus de s’étendre jusque dans certains pays indirectement
impliqués dans sa création, tel que la Suède pour ne citer qu’elle seule. Cette
résurrection dans les gouvernements des différents pays européens est
généralement masquée derrière des partis, dits d’ « extrême droite », bien que
l’adjectif « extrême » peu paraître quelque peu faible dans certains cas. Le
fascisme a-t-il une chance de ressurgir du passé et de s’adapter au présent ? Le
néofascisme et la politique d’extrême droite sont-ils des descendants directs de
sa lignée ou bien des différences notoires sont-elles à remarquer ? Comment
compte-t-il s’y prendre maintenant pour reconquérir tout ce monde connaissant
son histoire ?

Cette doctrine bénéficia d’un terreau plus que particulier pour venir au monde.
Parmi les événements évocateurs, on pourrait, tout d’abord, mentionner la
première guerre mondiale et le traité de Versailles de 1919. Un traité ayant eu de
conséquences dramatiques pour les Allemands. Il y eut également la première
internationale en 1933 qui vit la gauche se fragmenter et s’affaiblir. Cette
dernière permis aux partis de droite de gagner en puissance. Sans oublier bien
évidemment la révolution russe de 1917 marquant les débuts du communisme et
la fin du régime tsariste en Russie, avant de se propager dans une grande partie
du continent européen. Sa naissance s’opéra aussi durant la période de
transformation des régimes et des gouvernements européens avec l’émergence
de la démocratie. Les gouvernements se trouvaient donc en pleine mutation pour
acquérir une certaine stabilité politique et sociale à l’intérieur du pays.

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Paradoxalement, un certain climat d’instabilité et d’insécurité s’installa dans les
pays suite à ces perturbations mais aussi à cause du Krach boursier new-yorkais
de Wall Street en octobre 1929. Ce Krach fut une des principales causes de la
hausse du chômage, de l’inflation et des grèves. Ces trois éléments sont
significatifs de médiocres conditions de vie, autant économiques que sociales.

Tel que tout système, le fascisme a son idéologie qui se démarquait par une
violence et un radicalisme sans précédent, mais en tout les cas par un culte de la
nation c’est pourquoi on associe volontiers le fascisme au nationalisme.
Effectivement, ces partisans répugnaient le communisme et le libéralisme : ils
voulaient créer un Etat omnipotent et omniprésent contrôlant l’entièreté du
système (« Tout par l’Etat, rien contre l’Etat, rien hors de l’Etat »). Ils faisaient
généralement preuve d’un grand opportunisme, suivant leur situation, n’hésitant
pas à faire du révisionnisme pour redorer leur blason mais tout en conservant
tout de même l’essence de leurs idées. Ils avaient l’idée et le désir d’un état
indépendant et puissant économiquement parlant. En outre, ils avaient comme
dessein de se relever de la crise et de relancer l’économie nationale afin
d’obtenir un baisse du taux de chômage jusqu’à atteindre une autosuffisance
économique. L’idéologie fasciste se définit aussi par une hiérarchisation et un
gouvernement dictatorial où le chef suprême possède l’intégralité de trois
pouvoirs (judiciaire, législatif, exécutif) : Hitler en Allemagne, Mussolini en Italie
et Franco en Espagne. La souveraineté de ce « guide » ne pouvait être révoqué
en doute, ceci octroyait à ce dernier des pouvoirs incommensurables : il était au-
dessus des lois. Le fascisme tendait à beaucoup d’égards vers le totalitarisme :
parti unique avec chef emblématique, police recourant à la terreur, direction
centralisée de l’économie nationale ainsi qu’un monopole des moyens de
communication t de l’armée étaient généralement présents. Les fascistes, pour
atteindre une unité, ont développé l’idée d’un ennemi commun, d’un bouc
émissaire qui serait coupable de la totalité des malheurs de la nation qu’il
faudrait exterminer, comme Hitler l’avait fait avec les juifs ou les tziganes. Un
sentiment de prééminence nationale naquit, amenant au racisme prônant
l’hégémonie d’une race sur d’autres allants de la plus « pure » à la plus
« méprisable ».

L’extrême droite désigne une droite très radicale. Elle est souvent affiliée de nos
jours à un parti nationaliste qui n’hésite pas à choquer dans leur propagande en
exposant très clairement leurs idées. Comme le fascisme, elle dispose également
d’un contexte spécifique. Effectivement, de part la mondialisation et le
métissage des différentes cultures et sociétés, ces partis utilisent la xénophobie,
la crainte de l’islam ou encore le terrorisme (souvent associé à la dernière) pour
convertir l’électorat à leur cause. L’utilisation de stéréotype et de clichés sur le
terrorisme islamique, par exemple, est monnaie courante dans leur propagande.
Ces dernières années, une grande majorité des pays européens font face à des
flux d’immigration massifs dus à l’ouverture des frontières et aux accords de
Schengen/Dublin. La quête de l’unité est aussi très présente, représentée par la
volonté de quitter l’union Européenne ou de ne pas y adhérer pour finalement
obtenir une autonomie politique et économique. Le massacre de millions de
personnes dans les camps de concentration et dans d’autres endroits tout aussi
infâmes n’aura pas permis de faire comprendre. Il n’hésite pas à réutiliser cette
idée du bouc émissaire qu’ils visent avec leur propagande. Ils attisent la crainte
des étrangers, incitent à la haine raciale ou même encore lancent des actions

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d’intimidations en se louant les services de groupuscules néonazis. Et pourtant,
ces partis sont généralement quand même plutôt bien représentés dans leurs
gouvernements respectifs. Ils le doivent en partie à leur leader, emblématique et
charismatique (cela me rappelle vaguement quelque chose…), qui, de part leur
image et leur notoriété, leur permet de récolter des précieux suffrages lors des
meetings animés et passionnés qu’ils tiennent. Ils ne font de loin pas pire que
leurs aïeux idéologiques mais en tout les cas pas beaucoup mieux non plus.

Par comparaison des deux mouvements, on s’aperçoit de plusieurs


correspondances mais également de différences.
Parmi les points communs ont retrouve l’amour de la nation, le patriotisme et
l’envie de favoriser l’identité nationale. On retrouve aussi la même envie d’être
indépendants et d’unir le peuple derrière la nation. Un grand point commun qu’il
y a entre eux est l’opportunisme dont ils font tous deux preuve : ils proposent
juste de résoudre les problèmes actuels.
Parmi les différences évidentes on retrouve la puissance de l’action : l’extrême
droite ne peut pas comme le fascisme imposer ses idées, comme le permettait le
régime totalitaire de l’époque. Elle doit aussi faire face aux stigmates laissés par
ce dernier et y faire face.

De nos jours, la quasi totalité des pays Européens font face à une montée en
puissance de l’extrême droite. Il y a une réelle tentative de reconstruction des
anciens mouvements via plusieurs méthodes, comme par exemple à travers la
jeunesse. On essaye rendre ces derniers fiers de leur pays, de leur donner envie
de vouloir le défendre et l’aimer. L’extrême droite chercher aussi à se camoufler,
dans certains pays et elle ment pour infiltrer l’état sans problèmes.
En Italie, la droite et l’extrême droite se sont unis, le fascisme est banalisé et la
gauche est entrain de se faire écraser, tout ca avec le soutient de Berlusconi. Le
fascisme répond au besoin des italiens et on utilise des arguments tels que
l’insécurité, le travail et la xénophobie pour convaincre. Des tracts très suggestifs
sont distribué à la sortie des lycées italiens pour toucher une audience très jeune.
En Allemagne, les idées sont très suggestives. Le métissage serait responsable
des guerres mais surtout certains politiciens allemands, n’hésitent pas à dire que
les hommes ne sont pas tous les mêmes.
En Hongrie, tout ces idées sont intégrées dans les mœurs et dans la tradition, via
la garde hongroise, qui une milice paramilitaire créée par un parti d’extrême
droite, luttant pour la défense de la culture hongroise. Là aussi, le fascisme est
totalement intégré et normalisé

En conclusion, on peut observer que malgré les idéologies extrémités du


fascisme, il est de nos jours, totalement banalisé dans certaines sociétés. Ce qui
est nettement visible dans certains pays, comme la Suisse ou l’UDC est le
premier parti du pays. Mais surtout parce que malgré les idées révoltantes qu’ils
n’hésitent pas à proposer, ces partis obtiennent un certain pourcentage aux
élections, c’est à dire que une partie de la population pense que leurs idées sont

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bonnes et cela est d’autant plus choquant en pensant au millions de victimes
qu’il a fait durant la deuxième guerre mondiale. On voit même que dans certains
pays, l’extrême droit est le parti qui gouverne.
Cependant, des mesures sont prises, comme par exemple la création de comités
qui surveillerait les activités de l’extrême droite.
On peut donc comprendre que la situation misérable et affreuse dans laquelle
était la population, ait put entrainé un soutien aux idées opportunistes des partis
de l’époque. Cependant il est de nos jours difficile de faire de même, sachant
tout les crimes qui on été commis au nom du fascisme. On se demande alors si
l’extrême droite peut prendre encore plus influence dans les pays et si il y a une
réelle limite ?

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