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Modélisation géométrique et CAO

Borhen LOUHICHI

LOUHICHI Borhen -1-


Introduction à la CAO

Définitions

La CAO est une technique qui consiste à rassembler les qualités de l'homme et de l'ordinateur
afin que l'équipe ainsi formée travaille mieux que chacun séparément.

La CAO est une technique qui consiste à modéliser les systèmes physiques, ce qui permet dans
un premier temps l'analyse interactive et automatique de différentes variantes d'un concept, et dans un
second temps, l'expression de ce concept dans une forme adéquate pour sa fabrication.

1. Avantages

La CAO permet de :

• minimiser le temps de conception,


• construire des modèles numériques fidèles à la réalité,
• optimiser les performances d’un système,
• minimiser les essais expérimentaux coûteux,
• faciliter les modifications apportées à un concept,
• automatiser la mise en plan (DAO),
• automatiser la fabrication (FAO),

Tout cela permet de minimiser les $$$$$$$...

3. Domaines d’utilisation

La CAO est utilisée :


Grandes entreprises
PME

Des connaissances en CAO sont exigées :


Ingénieur mécanique,
Ingénieur concepteur,
Ingénieur mouliste,
Directeur de production,
etc...

4. Applications

Modélisation de pièces
Calcul des propriétés physiques (inertie, masse, encombrement, centre de gravité...)
Visualisation de la pièce en 3D
Assemblage des composantes
Détection d’erreurs de conception (Interférence de matière, trous désaxés...)
Calcul des propriétés physiques (masse, encombrement...)
Mise en plan (DAO)

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Fabrication (FAO)
Machines à commande numérique (chemins d’outils)
Analyses par éléments finis

5. Architecture d’un système de CAO

Quatre composantes :
Équipement informatique (hardware)
Logiciel (software)
Usager (user)
Projet (data)

5.1 Modélisation Solide

Techniques de modélisation des solides :


Filaire
Surfacique
Volumique (ou solide)

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5.2 Techniques de construction des solides

Primitives et opérations booléennes


Balayages
Fonction de mélange
Modification par chanfreins, congés et arrondis
Modification par extension de faces
Définition de frontières
Modélisation par caractéristiques ou « feature-based »
Modélisation paramétrique

Balayage Révolution

5.3 Représentation interne des modèles solides

Géométrie constructive (CSG)


Représentation par frontières (B-Rep)
Représentation par décomposition

Pièce Arbre CSG Arbre CSG


simplifié

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Courbes et surfaces en CAO

1. Les courbes

1.1 Equation paramétrique d’une droite :


Tout point de la droite : P = P1 + L × n
P1 : un point fixe de la droite
n : Le vecteur directeur de la droite

1.2 Equation paramétrique d’un cercle :


 x = xc + R ⋅ cos θ

 y = yc + R ⋅ sin θ
z = z
 c

xc, yc, zc : les coordonnées du centre.


θ : l’angle

1.3 Equation paramétrique d’une ellipse


 x = xc + a ⋅ cos u

 y = yc + b ⋅ sin u
z = z
 c

xc, yc, zc : les coordonnées du centre.


a et b sont respectivement le grand rayon et le petit rayon

Exercice :
Déterminer le rayon et les coordonnées du centre d’un cercle passant par les points (1,1), (2,3) et (3,1).

Correction
(1 − y0 ) 2 + (1 − x0 )2 = R 2

L’équation du cercle : ( y − y0 ) + ( x − x0 ) = R 2 ⇒ (2 − y0 ) 2 + (3 − x0 ) 2 = R 2 ...

(3 − y0 ) + (1 − x0 ) = R
2 2 2

1.4 Courbe de Béziers


n
P (t ) = ∑ Pi Bi ,n (t )
i =0
Pi : les points de contrôle.
Bi, n : les fonctions de Bernstein.
n : le nombre de point de contrôle – 1.

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n!
Bi ,n (t ) = Cn i ti (1 − t ) n −i Cn i =
c !( n − i )!
Une courbe de Béziers cubique est une courbe définit par 4 points de contrôle.

Exemple :
Soit les 4 points de contrôle suivants :
P0 (2, 2, 0)
P1 (2, 3, 0)
P2 (3, 3, 0)
P3 (3, 2, 0)

Déterminer l’équation de la courbe correspondante et les coordonnées des points définis par les
paramètres : t = 0, t = 1/4, t = 1/2, t = 3/4 et t = 1.

P (t ) = P0 B0,3 + P1 B1,3 + P2 B2,3 + P3 B3,3


= P0 (1 − t )3 + 3P1 t (1 − t ) 2 + 3P2 t 2 (1 − t ) + P3 t 3

Exercice :

Un arc circulaire est représenté dans le plan (x, y) sur un angle de 60, le centre de cet arc est le point
(2, 3, 0). L’arc commence au point (4, 3, 0).
Représenter cet arc par une courbe de Béziers cubique (4 points de contrôle) et déterminer les
coordonnées de différents points.

1.5 Les courbes B-Splines :


n −1
P(t ) = ∑ PN
i i , k (t ) 0 ≤ t ≤ tmax k : degré dela courbe
i =0

N i ,k −1 (t ) N i +1,k −1 (t )
N i ,k (t ) = (t − ti ) + (ti + k − t )
ti + k −1 − ti ti + k − ti +1
1 si ti ≤ t ≤ ti +1
N i ,1 (t ) = 
0 si non

2. Les surfaces :

2.1 Les surfaces classiques :

Il existe principalement 4 types de surfaces classiques. Leurs équations sont données dans leurs
repères locaux classiques à l’aide des paramètres u et v :

• Plan : S (u , v) = u x1 + v x2 où x1 et x2 sont 2 vecteurs non colinéaires.

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 R(1 + v.tgα ) cos u

• Cône d’angle α et de rayon de base R : S (u , v) =  R (1 + v.tgα )sin u
 Rv

R

(a) (b)

( R cos u + A) cos v

• Tore de petit rayon A et de grand rayon R : S (u , v) = ( R cos u + A) sin v
 R sin u

 R sin u cos v

• Sphère de Rayon R : S (u , v) =  R sin u sin v
 R cos u

2.2 Surface Bilinéaire :

On appelle surface Bilinéaire, une surface décrit par interpolation linéaire de 4 points (FIG 2.5 (a)).
Ces quatre points définissent la matrice de contrôle de la surface [P], tel que :
 P(0, 0) 
 P(1, 0) 
[ P] =  
 P(0,1) 
 
 P(1,1) 
L’interpolation linéaire de ces 4 points s’écrit de la manière suivante :

S (u , v) = (1 − u )(1 − v) P (0, 0) + u (1 − v) P (1, 0) + (1 − u )vP (0,1) + uvP (1,1)

Sous forme matricielle l’équation s’écrit de la façon suivante :

 P(0, 0) 
 P(1, 0) 
0 ≤ u ≤ 1
P(u , v) = [(1 − u )(1 − v) u (1 − v) (1 − u )v uv]   Avec 
 P(0,1)  0 ≤ v ≤ 1
 
 P(1,1) 

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P(1,1)
P(1,0)

u
P(0,1)

P(0,0)
v

(a) (b)
La surface bilinéaire est une surface qui est simple à gérer. L’inconvénient de cette surface
c’est l’absence de la flexibilité : par exemple pour décrire une surface de révolution, il faut plusieurs
carreaux bilinéaires.

2.3 Surface de COONS

La surface de Coons est définit par un réseau de courbes croisées. Ceci a permis de définir des
carreaux, qui sont définis complètement par interpolation surfacique à partir des frontières.
La Figure suivante présente l’exemple de la construction d’une surface de COONS S (u, v) à partir de
quatre courbes : P (u, 0), P (u, 1), P (0, v) et P (1, v).

P(1,v)
P(1,0)
P(1,1)

P(u,0)
P(u,1)
P(0,1)
u
P(0,0) P(0,v)

 − P(0, 0) − P(0,1) P(0, v) 1 − v 


   0 ≤ u ≤ 1
S (u, v) = (1 − u u 1)  − P(1, 0) − P(1,1) P(1, v)  v  
 P(u, 0) P(u ,1)  1  0 ≤ v ≤ 1
P(0, 0) 
 

Exemple :

Un cône est approximé par 4 surfaces Bilinéaires. Déterminer le point P de coordonnées


paramétriques (u=0.5, v=0.5) sur l’une des surfaces carrés tel que :
 P(0, 0) = (2, 0, 0)
 P(0,1) = (0, 0, 2)


 P(1, 0) = (1,3, 0)
 P(1,1) = (0,3,1)

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 P(0, 0) 
 
1 1 1 1 1 1  P(1, 0) 
P( , ) = [ ]
2 2 4 4 4 4  P(0,1) 
 
 P(1,1) 
1 1
2 + 4
 
=  3 3 3 3 3
+ =( , , )
4 4 4 2 4
 
 2 + 1 
4 4

2.4 Surface de Béziers


n m
S (u, v) = ∑∑ Bi ,n (u ) B j , m (v) Pi , j
i =0 j = 0
Pi,j : Les points de contrôle de la surface.
n!
Bi ,n (u ) = u i (1 − u ) n −i Polynôme de Bernstein
i !(n − i )!
Pour la surface de Béziers cubique (4 points de contrôle)
 (1 − v) 
3v(1 − v)2 
S (u , v) = [(1 − u ) 3u (1 − u ) 3u (1 − u ) u ][ SB]  2 
3v (1 − v) 
 
 v3 
 P00 P01 P02 P03 
P
P11 P12 P13 
telque S B = 
10

 P20 P21 P22 P23 


 
 P30 P31 P32 P33 
Une surface est décrite par 4 arêtes circulaires. Décrire la surface par deux surfaces de Béziers
cubique :

2.5 Surface B-Spline

n m
S (u , v) = ∑∑ N i , p (u ) N j , q (v) Pi j
i =0 j − 0

u − ui ui + p − u
N i , p (u ) = N i , p −1 (u ) + N i +1, p −1 (u )
ui + p −1 − ui ui + p − ui +1
1 si ui −1 ≤ u ≤ ui
N i ,0 (u ) = 
0 si non

2.6 Les carreaux paramétriques cubiques :

Tout point des carreaux paramétrique cubique dépend des coordonnées de 4 points sommets et des
dérivées en ces points.
Tout point du carreau paramétrique cubique s’écrit de la forme suivante :

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 F1 (v) 
 F (v ) 
P(u , v) = [ F1 (u ) F2 (u ) F3 (u ) F4 (u )][ Bp ]  
2

 F3 (v) 
 
 F4 (v) 
 F1 (u ) = 1 − 3u 2 + 2u 3

 F2 (u ) = 3u − 2u
2 3

Avec 
 F3 (u ) = u − 2u + u
2 3

 F (u ) = −u 2 + u 3
 4
 P(0, 0) P(0,1) Pv (0, 0) Pv (0,1) 
 P(1, 0) P(1,1) P (1, 0) P (1,1) 
[ BP ] = 
 v v 
Pu (0, 0) Pu (0,1) Puv (0, 0) Puv (0,1) 
 
 Pu (1, 0) Pu (1,1) Puv (1, 0) Puv (1,1) 
 P ⋮ Pv 
= ⋯⋯⋮⋯⋯
 Pu ⋮ Puv 
 ∂
 Pu = ∂u
Avec : 
P = ∂
 ∂v
v

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Exercices :

Exercice 1

La Formule d’Euler-Poincaré pour vérifier la validité d’un modèle B-Rep s’ecrit sous la forme
suivante :
V − E + F = 2(S − H) + R
Avec :

V est le nombre de sommets, E le nombre d'arêtes et F le nombre de faces


S est le nombre de composants disjoints dans le solide, H est le nombre de trous dans le solide
et R le nombre de cavités dans une face.

1 - Déterminer le nombre de chacune des entités décrites dans la formule d’Euler-Poincaré, de la pièce
représentée dans la Figure 1.

2 – Ce modèle est il valide ?

Figure 1.

Exercice 2

π
Un arc circulaire représenté dans le plan (X - Y) qui balaye un angle de (Figure 3), commence au
3
point de coordonnées (4, 3, 0) et son centre est le point de coordonnées (2, 3, 0).

Représenter cet arc par une courbe de Béziers Cubique (4 points de contrôle) et donner les
coordonnées de chaque point de contrôle.

Figure 2

Bibliographies :

1. I. ZEID, CAD/CAM - Theory and Practice, McGraw-Hill, New-York, 1991, 1052 pages.

2. B. LOUHICHI, Intégration CAO/Calcul par reconstruction du modèle CAO à partir des résultats
éléments finis, Ecole Nationale d’Ingénieurs de Monastir, Janvier 2008.

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