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l’Algérie
en héritage
Art et Histoire

Exposition
7 octobre 2003
25 janvier 2004
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> - 1,8 millions d’années


Paléolithique inférieur. Homme de Aïn el Hanech
(homo habilis), Est algérien
> - 600 000 ans
Atlanthrope ou homme de Ternifine
(homo erectus), Ouest algérien
> 10 000 av. J.-C.
Peintures et gravures rupestres dans le Tassili
du Hoggar
> 815 av. J.-C.
Fondation de Carthage par les Phéniciens
> 213 à 202 av. J.-C.
Règne de Syphax, qui fonde le royaume
masaesyle de Numidie, dont les capitales
sont Siga à l’ouest et Cirta dans l’est.
> 202 à 148 av. J.-C.
Massinissa, fonde le royaume massyle
de Numidie
> 105 av. J.-C.
Fin de la résistance de Jugurtha contre Rome
> 40 av. J.-C.
Règne de Juba II, roi de Grande Maurétanie,
dont la capitale est Cherchel (Césarée)
> IIe et IIIe siècles :
Début du christianisme en Afrique du Nord
> 430
Les Vandales, venus d’Espagne, prennent
Hippone (près de Annaba)
> Vers 700
Fin de la résistance berbère dirigée par Koceïla
et la Kahena
> 761-909
Etat rostémide de Tahert (Ouest algérien)
fondé par les Ibadites. Islam dominant
au Maghreb
> 1051
Arrivée des Banu Hillal et d’autres tribus
arabes, arabisation massive du Maghreb
> 1235
Etat ziyanide de Tlemcen (jusqu’au milieu
du XVIe siècle)
> 1518
Alger devient une province de l’Empire ottoman
> 170-1718
Régime des Deys, qui consacre l’autonomie
face à la Sublime Porte
> 1830
Débarquement français à Sidi Ferruch
E
CHRONOLOGI

En couverture
Figurine féminine en plomb
Sidi M’cid, tombeau creusé dans le roc, IIIe- IIe siècle av. J.-C.
Constantine, musée national de Cirta. Photo : Nadir Djama
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l’Algérie
tation de l’homme à un milieu qui
n’a cessé d’évoluer au cours des
millénaires.

C’est cet héritage, riche et complexe,

en héritage qu’ont découvert, fascinés – entre


les années 1830 et les années
1880 –, les peintres français qui,
De Delacroix à Renoir, ont arpenté
la terre d’Algérie. C’est là le sujet de
e par sa proximité géo- Choisies avec le soin le plus extrê- la seconde grande exposition que

D graphique, historique et
humaine avec la France,
aucun pays plus que
l’Algérie ne pouvait prétendre à ce
que son patrimoine fût présenté,
me, quelque trois cents pièces,
exclusivement extraites des collec-
tions nationales algériennes, retra-
cent l’histoire et l’histoire de l’art de
l’Algérie depuis les origines.
présente l’Institut du monde arabe,
dans le cadre de Djazaïr, Une année
de l’Algérie en France. De nombreuses
autres manifestations, dans les
domaines du théâtre, de la musique,
dans toute sa splendeur et sa diversi- L’exposition est structurée autour du cinéma, du livre et de la pensée,
té, à l’Institut du monde arabe. de trois périodes – la préhistoire (de viennent compléter ce panorama
l’Age de pierre au néolithique), de la culture algérienne.
D’autres pays du monde arabe, plus l’Antiquité (des Numides aux
éloignés parfois – selon ces mêmes Byzantins) et la période post-hégi-
critères géographiques, historiques rienne (jusqu’à 1830) – et articulée
et humains – de la France, où se trou- autour de trois thèmes : l’homme
ve sis l’Institut, se sont pourtant vu dans son environnement, ses
consacrer, avant l’Algérie, de presti- croyances, sa vie sociale.
gieuses expositions à l’IMA.
Ce fut ainsi le cas de la Syrie (1993- Des peintures rupestres du Tassili
94), du Soudan (1996-97), de la aux broderies d’Alger, l’exposition
Jordanie (1997), du Yémen (1997- met en lumière les spécificités de la
98), du Liban (1998-99), du Bahreïn culture de ce pays méditerranéen à
(1999), comme aussi de l’Andalousie travers les âges et les civilisations.
(1999-2000) ou encore, du royaume Le patrimoine algérien est à l’image Statuette (cavalier numide ?), en céramique
Provenance inconnue, IIIe – IIe siècle av. J.-C.
ayyoubide de Saladin (2001-2002). de sa riche histoire : familier dans Constantine, musée national de Cirta.
ses aspects gréco-romains ou isla- Photo : Michel Lacanaud

La maîtrise acquise par l’Institut miques, plus inattendu dans ses


du monde arabe dans le cadre de la racines berbères et sa culture chré- ART AND HISTORY
mise en œuvre et de l’organisation tienne des premiers siècles.
de ces expositions, comme le succès L’Algérie en héritage showcases more
rencontré auprès des spécialistes, L’Algérie en héritage met en perspec- than a million years of Algerian civiliza-
des médias et du public, ont sans tive les civilisations qui se sont tion, and is part of the nationwide
doute été déterminants pour enga- succédées sur cette terre d’Algérie Algerian festival, Djazaïr, Une année de
ger l’Algérie sur la voie d’une collabo- depuis la préhistoire jusqu’aux l’Algérie en France. L’Algérie en héritage
ration pleine et étroite. Désireuses débuts du XIXe siècle, tissant des is coupled with De Delacroix à Renoir,
que la tenue, en 2003, de Djazaïr, liens entre des périodes jusque-là l’Algérie des peintres also currently on
Une année de l’Algérie en France, soit considérées de manière autonome. display at the Institut du monde arabe
une réussite, les autorités algériennes Appréhendée de la sorte dans la (IMA). Together, the two exhibitions aim
ont largement ouvert leurs collec- continuité de l’Histoire, on constate to present a comprehensive panorama of
tions et leurs musées nationaux, et que la culture algérienne a su absor- Algeria.
assuré le concours de leurs meilleurs ber les apports des différentes civili- L’Algérie en héritage, which gathers
savants, chercheurs et techniciens, sations qui l’ont traversée tout en some 300 pieces from the Algerian
pour que cette grande exposition préservant, au travers des époques, museums, is articulated around three the-
patrimoniale, L’Algérie en héritage, des caractéristiques propres, de mes: How did Algerians live? How did they
vienne répondre à l’attente exigean- styles comme de techniques. relate to their environment? What were
te des publics français et algérien, Dépassant l’émotion esthétique, their beliefs? It is divided into three periods:
européen et arabe. ce parcours met en exergue l’adap-
N T RO DU C T I O N

Prehistory, Antiquity and Islamic Algeria.


I
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PRÉHISTOIRE
L’Algérie renferme des trésors préhistoriques, extrêmement abondants et bien

conservés. Les vestiges que l’on peut y trouver surpassent parfois en ancienneté ceux

présents en Europe et particulièrement en France, pourtant d’une richesse rare.

DEUX MILLIONS s’est achevée avec la désertification, mais taire qui ne dépend plus uniquement
D’ANNÉES D’HISTOIRE c’est bien le climat aride qui a permis la de la chasse et de la cueillette.
Parmi les vestiges découverts, les préservation de ce riche héritage.
premiers outillages lithiques remonte- LE SENTIMENT RELIGIEUX
raient jusqu’à deux millions d’années. Les microlithes, puis l’industrie de l’os, Les traces des pratiques religieuses de
Les “galets aménagés” – des galets témoignent d’une maîtrise progressive l’époque préhistorique sont encore visi-
taillés – sont les premiers outils de l’environnement, maîtrise égale- bles. Le sentiment du sacré –révérant
humains, façonnés au tout début de ment attestée par les vestiges de l’art les forces de la nature– s’exprime sous
la préhistoire, par les homo habilis. La rupestre – peint et gravé – et les la forme de petits sanctuaires au som-
culture des galets s’épanouit sur le pla- rondes bosses (représentations met des montagnes et des collines, dans
teau de Mansourah, près de Constantine, d’animaux à la signification imprécise). des grottes aménagées, près d'un gros
ou à Tihemboka dans le Tassili Azjer. Des ensembles de parure en pierre, en arbre ou d'une source, dans lesquels
os, en coquillage reflètent le souci du s'accumulent d'humbles offrandes.
Avec l’apparition de l’homo erectus dans paraître de ces premiers humains,
l’Atlas un million d’années plus tard, la nomades ou quasi sédentarisés. Les bétyles, des pierres sacrées, levées
civilisation du biface, héritier du galet Des céramiques illustrent le passage et hautes de 40 à 60 cm, en forme de
aménagé, se développe. L’Atlanthrope au néolithique et à un régime alimen- têtes humaines très stylisées, témoi-
(vers -700 000) développe un outil
qui lui est spécifique : le hachereau, un
biface à tranchant transversal.

Vers -100 000, l’Homo moustérien


atérien, un homo sapiens, façonne de
nombreux outils : racloirs, grattoirs,
perçoirs, pointes… On en retrouve à
Bir el Ater, dans la région de Tebessa.
Vers -20 000, l’art apparaît en
Algérie, quand l’homme de Mechta-
Afalou sculpte des bovidés et utilise
l’ocre pour décorer son habitat. Le
Capsien (vers -8 000) maîtrise le feu et
l’agriculture ; il utilise de nombreux
matériaux : argile pour la céramique,
peau pour les outres. C’est l’âge d’or
de l’homme préhistorique, dont témoi-
gne l’art rupestre (peinture et gravure).

UN ENVIRONNEMENT
FAVORABLE
Le Sahara a su conserver ces joyaux que
sont ces peintures rupestres du Tassili
(Hoggar) et les objets des civilisations
néolithiques : la civilisation humide, qui a
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permis l’éclosion d’une culture artistique,


Paroi peinte : chèvre allaitant son petit
Amguide, Tassili Azjer, période néolithique
Alger, musée national du Bardo. Photo : Philippe Maillard
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Ronde bosse du goundi (petit rongeur saharien)


Anou-oua-Leloua, Tassili Azjer, période néolithique
Alger, musée national du Bardo. Photo : Philippe Maillard

gnent d’un culte des défunts. On ne les scènes de campement, transport des médiévales : les poteries sont décorées
trouve qu’au Tassili Azjer. Elles date- vivres… Le bovin a un rôle économique de motifs géométriques qui devien-
raient de l’époque bovidienne et conti- mais aussi sacré, que l’on retrouve dront caractéristiques de l’art berbère.
nuaient au début du XXe siècle d’être encore à l’heure actuelle dans la tradi- De même manière, la technique
vénérées par certains Touaregs. tion peule, voisine sahélienne : certaines des rondes bosses apparaît dès la
fresques peuvent être lues comme des préhistoire, mais se perpétue dans
Animaux et pierres sont adorés par les représentations de la cérémonie du l’Antiquité et, dans une moindre mesure,
premiers habitants de cette région du lotori, grande fête célébrée par les Peuls. à l’époque islamique.
monde. Leurs croyances ressemblent
en maints points à celles de leurs Les peintures rupestres, datées de PREHISTORY
contemporains égyptiens. Des peintures, -10 000 à -5 000, comptent parmi Algeria hosts treasures from Prehistory. The
des gravures rupestres et des sculp- les plus anciennes représentations desert climate helped preserve them through
tures évoquent le culte des béliers et humaines. Les Algériens du néo- the ages. In the Tassili, lithic tools are around a
des taureaux. Dans le sud oranais, la lithique mettent au point des tech- million years old. In desert caves, paintings of
région de Constantine et le Sud, on niques d’incision ou d’incrustation de animals as well as human representations
peut ainsi voir des peintures rupestres couleur pour réaliser ces peintures. On – among the first in the history of mankind
figurant des béliers, le cou souvent y perçoit nettement le goût artistique and dating back to 10 000 years – have been
orné d'un collier et coiffés d’un disque. des Sahariens. En effet, apparaît très found. These first men worshipped animals:
rapidement dans leurs œuvres, en sus around Oran and Constantine, rock paintings
EPOQUES, TECHNIQUES de la simple valeur utilitaire, une show bulls and rams. They also worshipped
ET SENS DE L’ESTHÉTIQUE dimension esthétique. the dead, using bétyles, heads carved in sac-
C’est à Théodore Monod que l’on doit la red stones. Stone, bone and shell ornaments
classification par styles plutôt que par La préhistoire en Algérie concerne éga- reveal that nomads as well as settled people
époques des objets préhistoriques : lement les zones côtières. A la fin du paid a lot of attention to their appearance.
époques bubaline – du nom d’un grand néolithique, la navigation se développe Earthenware and very rare pieces of basket-
bovidé sauvage –, des Têtes Rondes et sur les côtes nord-africaines, accompa- work bear testimony to the shift to the
bovidienne, du VIIe au IVe millénaire. Les gnée d’instruments de croisière en Neolithic era and to agriculture. Techniques
époques de la préhistoire sont ainsi iden- cuivre et en fer. De cette protohistoire, and styles, such as the motifs decorating ear-
tifiées par les animaux les plus repré- nous sont parvenues des œuvres et des thenware, first appeared during that period.
sentés. Au second millénaire av. J.-C., les techniques proprement locales que l’on They lived on to be used later used by
chevaux et les chars apparaissent dans retrouvera dans les œuvres antiques et Algerians during antiquity and medieval times.
les peintures rupestres, c’est l’époque
caballine. L’ancêtre du cheval barbe, Sculptures anthropomorphes ou bétyles
Tabelbalet, Tassili Azjer, néolithique saharien
race maghrébine par excellence, y est Alger, musée national du Bardo. Photo : Philippe Maillard
représenté. Il sera remplacé par le
chameau vers -2 000, mieux adapté à
l’assèchement progressif du climat.

Parmi ces séquences, l’art rupestre


bovidien témoigne d’un étroit rapport
avec le bovin, source de chair et de lait,
vital pour la survie. Les fresques nar-
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rent avec moult détails la vie pastorale :


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ANTIQUITÉ
Après une préhistoire à la magnificence sans équivalent,

l’Antiquité, du Ve siècle avant Jésus-Christ au VIe siècle

de notre ère, déroule un millénaire riche d’événements et

de créations. Egypte, Grèce et Rome mises à part, peu de pays Médaillon représentant le dieu
Poséidon, en argent
Mausolée de la Souma du Khroub,
méditerranéens peuvent prétendre à une histoire ancienne aussi riche. IIe siècle av. J.-C.
Constantine, musée national de Cirta.
Photo : Nadir Djama

AU CŒUR DE LA CULTURE LESMOSAÏQUES,


LA MÉDITERRANÉE ANTIQUE NUMIDO-PUNIQUE UN ART MAJEUR
Maurétaniens et Numides s’ouvrent Au début de l’Antiquité, les Numides
progressivement aux influences occupent le centre et l’est de l’actuelle Cherchel, Djemila, Timgad, Lambèse,
venues de l’Orient via Carthage, puis à Algérie, les Maures ou Maurétaniens, Tébessa, Annaba, Sétif ou Guelma
celles de la Grèce et de Rome. l’ouest. Ces deux peuples berbères sont sont les principaux sites où l’on trou-
Les canons hellénistiques, empruntés sédentaires. La culture numide –civilisa- ve des mosaïques, décorant somp-
à la province voisine carthaginoise, tion algérienne originelle– est enracinée tueusement maisons et thermes. Ces
tendent à dominer dans les représen- dans le substrat de la protohistoire. Ainsi, mosaïques, réalisées pour l’élite, ren-
tations humaines ou divines, bien que la langue numide, le tamazight, a traversé seignent sur la culture dominante et
subsistent des traditions plus ancien- les âges et est toujours parlée aujourd’- sur son évolution au cours des siè-
nes. Ainsi coexistent deux manières hui. A partir du VIe siècle avant notre ère, cles. Les Romains n’importent pas
de ”sentir” et de représenter le monde les Numides, s’allient à leurs voisins leurs modèles artistiques mais lais-
vivant et le monde divin, donnant aux puniques carthaginois. A Cirta, la capitale sent les mosaïstes locaux travailler
réalisations plastiques de ce qui n’est du roi numide Massinissa, les emprunts selon leur inspiration, d’où la créa-
pas encore l’Algérie, une identité pro- à Carthage sont prégnants dans le domai- tion de différents styles. Celui de
pre. La facture des œuvres réalisées ne religieux : les stèles votives sont Timgad se caractérise par la combi-
en Algérie – telles la Vénus de dédiées aux divinités de Carthage, naison de motifs floraux et géomé-
Cherchel – équivaut à celle des œuvres Hammon et Tanit. De la fusion de ces triques. La polychromie des pave-
produites à Rome. Les influences deux cultures émerge une civilisation ments de Timgad fait des artisans de
culturelles sont d’ailleurs croisées : les numido-punique, dont l’une des plus par- cette ville de véritables coloristes.
motifs végétaux ou certains aspects faites illustrations est la Souma ou tour Les mosaïstes de Lambèse dévelop-
des rites funéraires sont des spécifici- du Khroub, près de Constantine, d’où pent un goût pour l’illusion picturale.
tés africaines qui ont à leur tour vient le médaillon de Poséidon, découvert Nature paisible et plaisante au
influencé les artistes romains. dans l’un des caveaux de la Souma. regard, eau et végétation sont des
thèmes de la culture classique jouant
sur des niveaux multiples de signifi-
LA CÉRAMIQUE DE TIDDIS cation poétiques et religieux et aux-
quels tout aristocrate de Lambèse et
La céramique de Tiddis, Castellum Tidditanorum, a traversé les époques de Numidie est attaché, à l’image de
et les civilisations : libyque, punique, romaine, byzantine et islamique. Ce sanc- la mosaïque de la nymphe Cyrène,
tuaire religieux, attirant les pélerins, a également concentré les artisans. retrouvée en 1905 à Lambèse.
Les potiers y avaient leur propre quartier, et à l’époque romaine on comptait
pas moins de vingt fours. Cette concentration s’expliquait par la qualité de
l’argile locale, riche en fer. Comme dans d’autres domaines, on constate
une adaptation locale de produits “étrangers” : les artisans locaux
mettent au point la céramique sigillée claire. On y a retrouvé des vases
anthropomorphes, des lampes, datant pour les plus anciens du Ve siècle
avant notre ère. Principalement destinées à accompagner les morts, les
céramiques ont un répertoire riche en motifs et symboles.
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A gauche
Portrait d’Africa en marbre de Paros Petit vase en céramique (aux danseuses)
Caesarea, théâtre (Cherchel), Ier siècle Tiddis, période protohistorique
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Cherchel, musée. Photo : Michel Lacanaud Alger, musée national du Bardo. Photo : Nadir Djama
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UNE ALGÉRIE CHRÉTIENNE


Au début de notre ère, les premiers
témoignages de la culture chrétienne
apparaissent, notamment sous la
forme de monogrammes du Christ et
d’autels chrétiens.

Une des tablettes vandales déja men-


tionnées, composée de dix fragments,
représente un chrisme : monogramme
Stèle à Saturne en calcaire du Christ surmonté d’une colombe,
Sillègue, IIIe siècle
Alger, musée national des Antiquités. Photo : Michel Lacanaud
décor iconographique, remontant
à la période paléochrétienne, symbole
très répandu sur les lampes à huile,
les mosaïques et certains éléments
architectoniques.
Les Numides s’emparent de la langue
romaine, comme le prouvent nombre Depuis Byzance, Justinien, empereur
d’épitaphes sculptées dans la pierre. chrétien d’Orient, décide, au VIe siècle,
Au IIe siècle, la littérature latine est de la reconquête des terres nord-
le seul fait des Romano-Africains, africaines. Les anciennes villes romai-
tel Fronton de Cirta, précepteur de nes côtières se parent de forteresses
Marc-Aurèle ou encore Augustin de militaires. La période entre Byzance et
Thagaste (saint Augustin), évêque l’Islam marque la fin de l’Antiquité. Les
d’Hippone, qui par l’ampleur et la tribus du sud de la Numidie menées
diversité de son œuvre a nourri par la Kahena, reine berbère, résistent
l’Antiquité, le Moyen-Age et jusqu’aux aux cavaliers venus de l’Est, écrasant
hommes de notre temps. Avec la mort l’armée arabe entre Ain Beida et
de saint Augustin en 430, la grande Tébessa. Au début du VIIIe siècle, après
Antiquité prend fin : lorsque s’éteint la mort de la Kahena, commence une
l’évêque d’Hippone, sa ville est assié- nouvelle histoire au Maghreb.
gée par les Vandales.
LE RAPPORT AU DIVIN
LES VANDALES
ROME L’occupation vandale, qui se propage “Parmi eux [les Berbères]…
Après la chute de Carthage en par le détroit de Gibraltar, ne parvient adorateurs du soleil, de la lune
146 av. J.-C., Rome prend peu à peu pas à remettre en cause la romani-
et des idoles” Ibn Khaldoun
pied en Afrique du Nord, y instaurant sation institutionnelle et culturelle
une sorte de protectorat. Deux figures du pays. Qui plus est, elle suscite
numides symbolisent cette époque : une renaissance de l’art paléo-berbère Les divinités vénérées ont de multi-
Jugurtha, héros de la résistance à dans les principautés maurétanien- ples origines : phéniciennes comme
Rome et Juba II, roi éclairé sous le nes, de confession chrétienne. Melqart, Ashtart, Eshmoun, Shafon,
règne duquel fleurissent art et idées. En témoignent les ”tablettes vandales”, Rechouf, puniques comme les deux
A partir de 40 ap. J.-C., Rome, qui veut planchettes en bois de cèdre datant divinités de la fertilité et la fécondité,
occuper l’Algérie, doit faire face à une du Ve siècle et retrouvées à Tebessa. Baal Hammon et Tanit, romaines tel
forte résistance tribale. La domination Ecrites au calame par un tabellion Saturne… A l'époque numido-
romaine apporte cependant les outils dans une langue hésitant entre le punique, la représentation figurée
du développement économique et cul- latin et le roman, ces 69 tablettes d’Hammon et de Tanit était rare. Elle
turel et suscite un grand essor urbain : renseignent sur les coutumes était souvent remplacée par des sym-
Djemila, Lambèse, Timgad sont cons- juridiques : actes de mariage, actes boles, tels le croissant lunaire ou le
truites à cette époque. Cette dernière de vente de terrains agricoles ou disque solaire, ainsi que par la main
cité, ensevelie sous les sables, comme d’esclaves, paiement des impôts… bénissante. Certains symboles liés à
Pompéi le fut sous la cendre, témoi- et prouvent qu’une forte culture ces divinités – comme le palmier –
gne de la perfection urbanistique des de l’état de droit imprégnait apparaissent sur les ex-voto de
cités romaines. la région. Carthage et de Cirta.
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Les stèles votives des IIe et IIIe siècles ANTIQUITY


ont une esthétique élaborée : repré- From 5th century BC to 6th century AD, various developed a particular style, borrowing from
sentant l'architecture du temple, des civilizations developed in Algeria. Moors in the West African influence as much as to Roman canons. In
compartiments ou registres y sont and Numidians in the East opened up to other terms of aesthetics, they easily reached the level of
aménagés en superposition. Ce type cultural influences. The Numidian culture merged the artists of Rome. The city of Tiddis was known for
de stèles se retrouve surtout en with the Punic culture of Carthage: temples were its earthenware; Lambèse and Timgad for their
Afrique proconsulaire, en Numidie et dedicated to Hammon and Tanit, the Punic gods. mosaics.
en Maurétanie sétifienne. La stèle est After the destruction of Carthage, Rome set up a Christianity developed in Algeria during the first
organisée en trois zones : le registre foothold in North Africa. Its biggest centuries of our era. Saint Augustine, Bishop of
supérieur représente la zone céleste influences were in urban planning Hippo, hugely influenced Church theology.
avec la présence du dieu ; celui and decoration. Algerians also After Roman rule, the Vandal occupation was
du milieu, symbolise la zone terrestre played an important role in Rome: harsh on the Algerian people. Yet, the rule of
où sont représentés les humains, et Marcus Cornelius Fronto, from law was respected, as shown by numerous
la zone inférieure est occupée par les Cirta, was Marcus Aurelius’ “tablets” - legal documents set on woo-
animaux offerts en sacrifice, souvent tutor. Algerian artists den tablets - found in Tebessa.
le taureau ou le bélier.

Le culte de Saturne a connu pendant


la période romaine une grande diffu-
sion, accompagnant le développe-
ment de l'agriculture. Dieu du soleil,
de la pluie et de la végétation, puis
grand dieu céleste, Baal-Hammon-
Saturne est adoré partout en Afrique
antique. Cette dévotion populaire
indique déjà une tendance au
monothéisme, que l’arrivée du
christianisme confirmera.

Chrisme, bronze, VIe siècle,


Sétif, musée national.

Mosaïque de la nymphe Cyrène


(tesselles de marbre)
Lambèse (Tazoult), fin IIe - début IIIe siècle
Tazoult, musée. Photo : Michel Lacanaud
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HÉGI
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L’ALGÉRIE APRÈS L’HÉGIRE JUSQU’EN 1830

Avec l’arrivée des conquérants arabes,

un nouveau modèle de société se met en place tisser. Les techniques de broderie et de


tissage étaient enseignées aux jeunes
dans lequel la religion influe sur la perception filles. Tous les vêtements féminins ainsi
que les tissus d’ameublement étaient
et surtout la représentation du monde. ornés de broderies. Alger, Cherchell et
Annaba, villes côtières étaient réputées
pour leurs broderies à l’aiguille.
Dans l’art, la recherche du réalisme est des communautés juives. Les rares Au contact des productions andalouses
oubliée comme en témoignent à l’envi chrétiens se concentrent, eux, dans et ottomanes, les brodeuses trouvent de
les décors des palais bâtis par les quelques centres côtiers. nouvelles sources d’inspiration, donnant
dynasties qui se succèdent au pouvoir. à leur art un nouvel essor. Fils d’or,
Les stucs et la céramique s’inscrivent LA VIE SOCIALE ET d’argent, de soie, paillettes et franges se
dans la production artistique du monde SES EXPRESSIONS ARTISTIQUES mêlent dans un goût subtil et fin.
arabo-musulman. Cependant le style L’Algérie connaît un essor économique Les décors s’épanouissent en des formes
maghrébin, héritier des modes – notamment agricole – entre le IXe et le rappelant la renaissance italienne. Dans
libyques, est marqué par une géo- XIIIe siècle. Les villes prospèrent et s’orga- le répertoire turc, les brodeuses d’Alger
métrie et une stylisation plus poussées nisent à l’instar des cités du Moyen- puisent des motifs floraux : jacinthe,
qu’au Proche-Orient. Le mobilier en Orient, comptant de nombreux ham- églantine ou tulipe. Devant une telle
bois peint, les tissus d’ameublement, mams, des souks organisés par corpora- richesse, en visite à Alger au XVIIIe siècle,
associant lin et fils de soie, d’or et tion, des kuttab, où est dispensé l’ensei- Venture de Paradis ne peut que
d’argent, les bijoux ne sont pourtant gnement coranique. s’émerveiller de la qualité des broderies
pas dépourvus de sensualité et d’exu- algéroises : “les ceintures de soie simples
bérance, celles-là mêmes qui fascine- Chaque grande ville ou centre géogra- ou en or et en argent sont un article de plus
ront plus tard certains peintres orien- phique excelle dans un artisanat, qui par- grande conséquence : on en fait des envois
talistes. L’arabe, langue de religion fois se mue en art. Ainsi, les Rostémides, considérables vers la Berbérie et le Levant.”
mais aussi d’échange, est calligraphié fuyant leur ancienne capitale de Tihert
dans un style propre au Maghreb, que détruite par les Fatimides en 909, s’ins-
l’on retrouve sur tout type de support : tallent à Sedrata – près de Ouargla –
manuscrits, stèles funéraires, décor archi- aujourd’hui recouverte par les sables. Ils y
tectural, objets de la vie quotidienne... développent l’art du stuc et de la céra-
mique, dont les motifs évoquent l’art
LA RELIGION rupestre. Les stucs de Sedrata ornent les
L’islam se développe rapidement en mosquées, les kuttab et, plus générale-
Algérie à partir de 700 environ et ment, les parties élevées des bâtiments.
connaît, du VIIIe au XIIe siècle, différentes Ils utilisent trois registres décoratifs :
expressions : sunnite, kharidjite et chiite. floral, géométrique et épigraphique.
Le soufisme connaît un véritable essor Le répertoire floral, stylisé à l’extrême,
dès la fin du XIIe siècle. Des confréries se est l’élément essentiel de la décoration.
créent autour d’oulémas mystiques, Mobilier richement orné et minbars (chai-
rayonnant à partir d’une zaouia, centre res de mosquée) témoignent de la qualité
où sont dispensés initiation et enseigne- du travail des ébénistes de cette époque.
ment. Le rôle social et politique des
zaouias se renforce au XVIe siècle. On a tissé et brodé en Algérie depuis la
plus haute antiquité. Cette activité est
A côté de l’islam, subsiste une forte devenue l’un des fleurons du pays au
communauté juive et de petits groupes Moyen-Age. Ibn Khaldoun évoque la spé-
de chrétiens, renforcés au XVe siècle par cialité des Tlemcéniens qui “s’adonnent à Rideau, broderie de fils de soie sur toile de lin
les juifs chassés d’Espagne et par des la culture et à la fabrication de vêtements Provenance inconnue, période ottomane, début XIXe siècle
Alger, musée national des Antiquités. Photo : Nadir Djama
chrétiens italiens. Villes, villages, fins”. La ville, entre le XIIe et le XVe siècle,
jusqu’aux Ksûr du Touat, connaissent comptait quelque quatre mille métiers à

A gauche
RE

Niche en stuc sculpté


Sedrata (Ouargla), période rostémide, Xe siècle
HÉGI

Alger, musée national des Antiquités. Photo : Nadir Djama


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Stèle funéraire en grès


Qal’a des Beni Hammad, période hammadide, XIe-XIIe siècle
Alger, musée national des Antiquités. Photo : Nadir Djama

CALLIGRAPHIE, ÉPIGRAPHIES Les manuscrits maghrébins ont


ET MANUSCRITS conservé certaines caractéristiques
La calligraphie connaît un essor typiques des premiers manuscrits
important dans les arts décoratifs. orientaux fabriqués après l’hégire,
Les épigraphes ornent stèles funérai- comme la forme carrée, mais dès le
res, monuments religieux et demeures Xe siècle, la calligraphie maghrébine
particulières. Elles ont pour support, développe son propre style, le maghribi.
la pierre, le stuc, le marbre, le bois, L’enluminure entretient une certaine
le bronze, l’argent, la céramique. continuité avec des formes anciennes.
Leur contenu et leur style nous rensei-
gnent sur les luttes de pouvoir, les A partir du XVe siècle, l’Algérie est
évolutions idéologiques. sous influence ottomane, une influence
limitée : Barberousse ne fait que payer
C’est en Algérie que l’on a retrouvé un tribut à la Sublime Porte.
la plus ancienne épigraphie en arabe Les Algériens puisent dans la culture
pour le monde andalou et maghrébin. ottomane de manière sélective,
Il s’agit d’une inscription funéraire en y empruntant ce qu’elle a de plus beau
caractères koufiques datée de 746. et de plus raffiné.
Typique du premier siècle de l’hégire,
son style est également proche des La dynastie hammadite s’établit au sud de Bejaïa vers 1007,
inscriptions nabatéennes : avec la sa capitale est une ville fortifiée : la Qal’a des Beni Hammad.
conquête arabe, l’Algérie s’ouvre aux Cette citadelle devient le refuge et le centre de rayonnement
influences orientales. Très rapidement des artistes et savants du Maghreb, pendant les invasions
les stèles funéraires se transforment hilaliennes. Une architecture raffinée s’y développe, dont
en espaces d’affirmation des convic- témoignent mosquées et palais. L’arrivée des Almohades,
tions idéologiques. Le Maghreb est détruisant la Qal’a, met fin au règne de la
d’ailleurs pionnier dans cette utilisation dynastie en 1163.
Bouche de fontaine, lion en pierre
politique des stèles et monuments. Qal’a des Beni Hammad, période
hammadide, XIe-XIIe siècle
Sétif, musée national.
Les manuscrits connaissent un essor Photo : Nadir Djama

particulier sous la dynastie almohade,


alors que l’art islamique se développe
de manière brillante dans tout
le Maghreb. Les manuscrits d’usage
courant sont fabriqués sur un papier
assez épais à base de tiges végétales.
Les manuscrits précieux, eux, sont
calligraphiés sur du parchemin. Il en va
ainsi des Corans jusqu’au XIVe siècle.
RE
HÉGI
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Margelle de puits en céramique à décor estampé sous glaçure


Provenance inconnue, XIIe-XIIIe siècle
Tlemcen, musée (Agence nationale d’Archéologie). Photo : Nadir Djama

ISLAMIC ALGERIA
Unlike the previous invasions, the advent of
Islam, spread by the Arabs, was to have perva-
sive and long-lasting effects on the Maghreb.
Berbers, led by the Kahena, a female tribe
leader, initially resisted the Arab conquest.
Islam slowly became the main religion and
Arabic the vernacular language in the 12th cen-
tury, although Christian and Jewish minorities
still lived in the country. Algerian artists were
influenced by the new Eastern culture. Islam
played a great influence, shaping the represen-
tation of the world. All sense of realism was
forgotten. Stuccos and china linked Algeria to
the Middle East, but the Algerian style main-
tained its specificities, making a greater use of
geometric figures and being more refined.
New forms of art appeared. Calligraphy, mainly
on tombstones, developed to express both a
political and religious sense of belonging and
a new aesthetics. Artefacts developed into art.
Embroidering, an Algerian artefact since anti-
quity, developed in the main towns. Algiers
and Tlemcen’s embroideries were celebrated
by European and Arab writers.
RE
HÉGI
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PUBLICATIONS INFORMATIONS CONTACTS


PRATIQUES
L’Algérie en héritage Philippe Cardinal
Catalogue de l’exposition, > Tarifs : directeur de la communication
une coédition IMA/Actes Sud 7 euros (plein), 5 euros (réduit) assisté de Aïcha Idir Ouagouni
320 pages, relié, 65 euros Tél : 01 40 51 39 01
> IMAPASS : Fax : 01 40 51 39 92
Algérie, art et histoire (Accès au musée et aux expositions : aouagouni@imarabe.org
Livret IMA., 7 euros “L’Algérie en héritage”
Le livret retrace l’histoire et les arts et “De Delacroix à Renoir”) Josy Perceval
de l’Algérie de la préhistoire à la 13 euros (plein), 11 euros (réduit) responsable presse et partenariats
période ottomane et présente Tél : 01 40 51 39 56
des œuvres de peintres français du > Visites guidées : Fax : 01 40 51 39 92
XIXe siècle de Delacroix à Renoir. Un tous les jours sauf le lundi jperceval@imarabe.org
développement sur l’Algérie contem- à 14 h et 16 h,
poraine complète ce panorama. 11 euros (plein), 9 euros (réduit) Anne-Charlotte Dommartin
> Horaires : attachée de presse
L’Algérie d’aujourd’hui de 10 h à 18 h, du mardi au vendredi, Tél : 01 40 51 38 62
Numéro spécial Ados, coédition IMA / et de 10 à 19 h, les samedis, dimanches Fax : 01 40 51 39 92
El Watan en collaboration avec et jours fériés. adommartin@imarabe.org
l’Hebdo le monde des ados, > S’y rendre :
mars 2003, gratuit. 1, rue des Fossés-Saint-Bernard, Salwa Al Neimi
Place Mohammed-V, 75005 Paris. chargée de communication /
L’Algérie, de livre en livre M° : Jussieu, Sully-Morland, presse arabe
Bibliographie établie par la Cardinal-Lemoine Tél : 01 40 51 39 82
Bibliothèque de l’IMA, Bus : lignes 23, 63, 67, 86, 87, 89 Fax : 01 40 51 39 92
162 pages, 15 euros. Parking : 39 Bd Saint-Germain, salneimi@imarabe.org
Bibliographie générale sur l’Algérie 75005 Paris
regroupant près de 500 titres > Informations : Soufiane Bencharif
d’ouvrages en français, Standard : 01 40 51 38 38 et Alexandra Bounajem
principalement dans les domaines Serveur vocal : 01 40 51 38 11 Relations avec les publics
des sciences sociales et politiques Internet : www.imarabe.org et les collectivités
et de l’histoire, parus entre 1993 Tél : 01 40 51 39 60
et 2003. abounajem@imarabe.org

Ecritures algériennes
Bibliographie établie par la
Bibliothèque de l’IMA, 121 pages,
10 euros.
Bibliographie rassemblant plus de
600 références.
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Exposition du 7 octobre 2003 au 18 janvier 2004 L’ ALGÉRIE DES PEINTRES

DE DELACROIX À RENOIR

Exposition organisée Sterling and Francine Clark Musée


De 10 h à 18 h du mardi au vendredi,
en partenariat avec Art Institute,Williamstown d’Orsay de 10 h à 19 h les week-ends et jours fériés
(MA - USA)
1, rue des Fossés-Saint-Bernard,
place Mohammed-V 75005 Paris
Billeterie IMA / FNAC / VIRGIN
www.imarabe.org - Tél. 01 40 51 38 38
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De 10 h à 18 h du mardi au vendredi, de 10 h à 19 h les week-ends et jours fériés


1, rue des Fossés-Saint-Bernard
Place Mohammed-V 75005 Paris
Billeterie IMA / FNAC / VIRGIN
www.imarabe.org - Tél. 01 40 51 38 38

mazarine image 01 58 05 49 25

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