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COMMENT NOS EMOTIONS INFLUENCENT-ELLES

NOS CHOIX ALIMENTAIRES ?

Lucie VIALLE
Bachelor Diététique et Nutrition Sportive 1ère année

Travail de recherche présenté à :

Anaïs PAPAZIAN - Psychologie générale


Armand TOMASZEWSKI - Physiologie et métabolisme

EDNH - Marseille
Le 7 janvier 2019
TABLE DES MATIÈRES

Introduction__________________________________________________________3

Partie I : L’alimentation émotionnelle_______________________________________4

A. Définition _________________________________________________________4

B. Contexte social et conséquences ______________________________________5

Partie II : La physiologie de l’alimentation émotionnelle

A. Fonctionnement physiologique : le rôle de l’hypothalamus________________6

B. Émotions et alimentation : processus biologique______________________7

Partie III : L’influence des émotions sur l’alimentation _________________________8

Conclusion __________________________________________________________9

Résumé en Anglais____________________________________________________9

Bibliographie________________________________________________________10

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INTRODUCTION

L’alimentation est constituée de différentes phases – la phase pré prandiale, la phase prandiale

et la phase postprandiale – qui désignent les différents moments entourant la phase d’ingestion des

aliments. L’étude de ces trois phases a notamment comme objectif de comprendre les différentes

actions et réactions du métabolisme, comme par exemple l’évolution des taux de glycémie, lors de ces

différentes phases et en fonction du type d’aliments ingérés. L’étude de ces phases permet de mieux

comprendre le fonctionnement du corps humain et aussi les éventuelles défaillances liées à

l’alimentation. Mais par-delà la mesure des phénomènes biologiques, comprendre le métabolisme

humain, sa physiologie et les éventuelles pathologies, doit aussi passer par la prise en compte d’autres

phénomènes, à un autre niveau, comme par exemple l’étude des émotions et leur rôle dans

l’alimentation. A travers ce travail de recherche, nous nous demanderons comment nos émotions

influencent-elles nos choix alimentaire ? Pour cela nous diviserons l’argumentaire en trois parties. La

première sera la définition et contextualisation de l’alimentation émotionnelle. En deuxième partie nous

verrons biologie de l’alimentation, l’hypothalamus et les raisons biologiques qui nous pousse à manger

émotionnellement. Puis en dernière partie nous nous concentrerons sur les émotions et leurs influences

sur l’alimentation.

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I. L’alimentation émotionnelle

A. Définition

L’alimentation émotionnelle se définit comme une pulsion à manger en réaction à certaines

émotions que nous pouvons avoir, comme de l’anxiété ou de la tristesse, parmi tant d’autres. Mais aussi

en réponse à des sensations que nous éprouvons comme de la fatigue. Le terme alimentation

émotionnelle décrit l’acte de manger sans faim ni sans en avoir besoin mais plus comme moyen de

soulager certaines émotions négatives ou comme moyen d’apaiser celles-ci. L’alimentation émotionnelle

est synonyme de « nourriture de confort », terme souvent employé en psychologie pour décrire l’acte de

manger pour se sentir mieux, soulager, apaiser. Souvent, nos choix alimentaires sont un reflet, une

métaphore de comment nous nous sentons et de nos émotions. La nourriture peut devenir un moyen

pour combler un manque émotionnel ou un vide relatif à des émotions que nous pouvons ressentir. C’est

alors la nourriture qui permet de retrouver un équilibre émotionnel du fait de sa capacité à combler ce

manque émotionnel.

L’alimentation émotionnelle est souvent poussée par des pulsions inconscientes. En psychologie

on parle de « Pulsion de mort », concept théorisé par Sigmund Freud pour définir quatre termes

communs : la source, la poussée, la but et l’objet. La source est la zone du corps dont la pulsion est à

l’origine. La poussée peut causer un conflit entre conscient et inconscient, avec l’exemple de

l’alimentation émotionnelle on va se diriger vers un aliment de confort mais notre conscience sait qu’il

ne faudrait pas et il y aura conflit. Le but permet la satisfaction du besoin pour apaiser cet état de

tension. L’objet est donc l’outil de la satisfaction, l’aliment en question ici. Mais ces pulsions de mort

peuvent entrainer au cercle vicieux de l’alimentation émotionnelle.

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B. Contexte social et conséquences

Les sociétés ont un rôle important sur nos habitudes alimentaires. Aujourd’hui, nous ne

mangeons plus seulement par nécessité car nos cultures ont fait de l’alimentation un fait social. Les

quantités, le nombre de repas, le type d’aliments et la façon dont ils sont cuisinés sont déterminés

socialement et varient selon les époques et les cultures. Ce qui fait que ce n’est plus le besoin lié à la

survie qui dirige nos choix alimentaires mais les normes sociales. Dans ce contexte, la seule écoute du

corps (manger lorsque la faim est ressentie par exemple) n’est plus d’actualité pour une grande majorité

des populations occidentales. De plus, au sein de ces sociétés, basées sur la consommation voire la

surconsommation, les supermarchés, hypermarchés se sont extrêmement développés et sont devenus

incontournables pour une grande majorité de la population. La quantité et la diversité des produits qu’ils

proposent ne facilitent pas la limitation de l’alimentation au strict nécessaire pour le corps.

Dans ce cadre de profusion d’aliments l’alimentation émotionnelle peut facilement trouver sa place et

devenir un risque pour la santé. En effet, les choix alimentaires influencés par nos émotions ne sont pas

toujours les plus positifs et les plus sains. L’exemple le plus concret serait le chocolat, souvent choisi lors

de moments de tristesse dû a sa forte teneur en magnésium et autres micronutriments qui entrainent du

plaisir qui aident à combattre la tristesse et la dépression. A petite dose l’impact n’est pas important mais

des problèmes peuvent survenir si la personne n’arrive pas à s’arrêter et en mange à grande dose.

Dans ce cas le chocolat aura plus d’effets néfastes sur la santé que ce qu’il apporte de bon sur les

émotions négatives.

Le choix d’aliments peu sains est souvent la direction que nos émotions nous font prendre. Or cela peut

engendrer des problèmes de santé comme le diabète, l’obésité ou encore les maladies

cardiovasculaires. Mais cela peut aussi engendrer des problèmes d’ordre psychologique comme la

dépression qui peut accompagner une prise de poids, ou des troubles du comportement alimentaire

(que je vais appeler TCA). Il s’agit d’un cercle vicieux qui peut développer chez la personne concernée

des TCA comme la boulimie ou l’anorexie. La personne cherche à avoir un contrôle total de son poids et

décide d’avoir recours à différents moyens pour éviter la prise de poids.

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II. La physiologie de l’alimentation émotionnelle

A. Fonctionnement physiologique : le rôle de l’hypothalamus

Si nos choix alimentaires sont dépendants de la société dans laquelle on vit et des produits

qu’elle met à notre disposition, il faut ajouter que ces choix dépendent aussi d’une partie de notre

cerveau : l’hypothalamus. Les émotions liées à nos choix alimentaires prennent effectivement leurs

points de départ dans l’hypothalamus, zone du cerveau qui gère notre faim, nos goûts alimentaires et

nos choix. L’hypothalamus est composé d’un ensemble de noyaux indépendants de neurones qui

assurent diverses fonctions. Le rôle principal de l’hypothalamus est la liaison entre le système nerveux

et le système endocrinien grâce à l’hypophyse qui est une glande endocrinienne. Il agit aussi sur

différents comportements tels que la thermorégulation, la défense, le stress ou la sexualité.

En ce qui concerne l’alimentation, une baisse ou un manque de notre taux de sucre dans le sang va par

exemple entrainer une baisse d’énergie. C’est notre hypothalamus qui va alerter notre organisme en

créant une sensation de faim et qui va nous pousser à nous alimenter afin de compenser le manque de

sucre. Mais l’hypothalamus agit également lorsque notre organisme se trouve face à des stimulants

organoleptiques comme l’odeur et le gout. Il va envoyer des messages aux récepteurs de la muqueuse

olfactive qui sont transmis par nos glandes salivaires à notre estomac grâce à la voie nerveuse.

En ce qui concerne le choix d’aliments, ce sont des neuromédiateurs comme la sérotinine, la CRH :

CycloRibboHexane et la neuropeptide Y, qui vont pousser nos choix alimentaires vers tels ou tels

aliments.

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B. Émotions et alimentation : processus biologique

Certains de nos choix alimentaires vont dépendre des émotions ressenties, mais pour

comprendre ce lien, s’il faut prendre en compte le processus biologique qui opère au sein du corps. Une

étude réalisé par des scientifiques et publié dans Nutritionnel Neurosciences montre que l’une des

raisons pour laquelle la consommation d’aliment permet de soulager des problèmes émotionnels repose

sur le fait qu’un grand nombre d’aliments contiennent du tryptophane. Le tryptophane est un acide α-

aminé dont l'énantiomère L est l'un des 22 acides aminés protéinogènes, et l'un des 9 acides aminés

essentiels pour l’Homme. Celui-ci est un constituant des protéines qui se trouvent en grande partie dans

les produits d’origine végétale car les animaux ne peuvent pas le synthétiser. Le tryptophane permet la

libération de sérotonine. La sérotonine est une molécule formée de 10 atomes de carbone, 12 atomes

d’hydrogènes, 2 atomes d’azote et 1 atome d’oxygène. C’est un neurotransmetteur qui est

impliqué dans différentes fonctions du corps comme le sommeil, les comportements alimentaires,

l’agressivité, la sexualité et aussi la dépression. La sérotonine est utilisée dans de nombreux traitements

contre la dépression, comme le Prozac. Les substituts présents dans ces traitements stimulent la

sérotonine et permettent d’accroitre le taux dans l’encéphales. En effet le manque de celle ci provoque

des émotions négatives telles que l’angoisse, la tristesse ou l’irritabilité.

Ce besoin de tryptophane pour le bien être uexplique le fait que notre organisme a besoin de

sérotonine pour se sentir « mieux ».

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III. L’influence des émotions sur l’alimentation

Les choix alimentaires dépendent des émotions que nous pouvons ressentir. Selon l’état

physique, les ressentis et les émotions, nous ne nous dirigeons pas toujours vers les mêmes aliments.

Basé sur une étude réalisé par Institut National de la santé et de la recherche médicale sur le lien entre

la psychologie et la consommation alimentaire, je vais décrire les émotions qui affectent l’alimentation.

D’après différente études psychologique et nutritionnelle certaines émotions pousserait plus à

s’alimenter que d’autre. La première qui pousse le plus à manger est le stress. En effet le stress

provoque dans l’organisme un afflux sanguin qui va déclencher des signaux de faim. Notre corps nous

fera nous diriger vers des aliments très caloriques pour compenser cette réaction. Nous serons alors

plus attirés vers des aliments de réconfort, comme ceux à forte teneur en sucre, car inconsciemment ils

ramènent à une sensation de confort et de sécurité qui rappelle l’enfance, une période sans stress.

Dans la société actuelle l’angoisse touche un grand nombre de personnes, 15% de la population

française d’après une étude réalisé sur le site anxiété France. Cette émotion nous pousse à manger

pour essayer de combler une sensation de vide que nous pouvons ressentir inconsciemment.

La honte peut mener à une perte de dignité, un manque de confiance en soi, la personne peut se sentir

en perte de contrôle. Dans ce cas la « nourriture de confort » permet de retrouver une sensation de

contrôle, la personne contrôle ce qu’elle mange, contrôle sa propre « dévalorisation » du fait que sa

prise de poids dépends d’elle même et de sa manière à s’alimenter.

Comme pour le stress, la tristesse nous poussera plus à manger des aliments sucrés, aliments

réconforts. C’est l’addiction au sucre qui provoquera ces effets apaisants.

L’alimentation émotionnelle en rapport à la colère se manifeste brutalement. La personne préférera

perdre le contrôle sur l’alimentation plutôt que sur l’acte de colère. Selon plusieurs études

psychologiques la nourriture créera un réconfort temporaire mais la colère risque de faire place à la

culpabilité ou la tristesse par la suite pour certaines personnes.

Lors de sensation d’ennui, la nourriture sera un outil pour détourner son attention de sujet qui nous

préoccupe inconsciemment.

Toutes les émotions ne nous donne pas envie de nous soulager par l’alimentation pour la même raison.

Mais au delà des raisons émotionnelle nous pouvons aussi trouver des raisons métaboliques à se

besoin de manger sans en avoir le besoin.

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CONCLUSION

Ce n’est pas toujours notre besoin primaire de manger qui nous procurera la sensation de faim et

qui nous amènera à nous alimenter. Les raisons métaboliques au fait de s’alimenter sont bien présentes

mais il y a aussi des raisons psychologiques et plus précisément émotionnelles. L’alimentation

émotionnelle est un terme psychologique qui décrit l’acte de manger sans faim mais pour essayer de

combler un manque émotionnel. Certaines émotions comme le stress, la tristesse, la honte nous

poussent plus vers des aliments caloriques, ce phénomène reste propre à chacun et varie d’une

personne à une autre. Il est donc indispensable pour un diététicien de prendre en considération le

contexte émotionnel du patient afin de pouvoir l’aider de la meilleure manière possible. La dimension

biologique demeure importante à prendre en compte puisqu’elle permet de comprendre pourquoi

certains aliments apportent du réconfort face à certaines émotions et donc pourquoi le corps en ressent

le besoin. C’est notamment le cas du tryptophane, présent dans certains aliments, qui permet au corps

de synthétiser de la sérotonine parfois qualifiée comme « hormone du bonheur » en raison de l’effet de

bien-être qu’elle procure face aux émotions négatives.

RÉSUMÉ EN ANGLAIS

There are different factors involved in the eating process. Eating has become more of a social

and cultural event than solely a means of survival. Biological necessity is still the main reason that lead

us to eat. When the body is starting to have less energy the hypothalamus, part of the brain that controls

eating, is going to alert the body by creating the feeling of hunger, which in turn will drive us to find

something to eat. However, the psychological factors are also really important. Some emotions are going

to make us eat even when we are not hungry or don’t need food. This phenomena is called emotional

eating. Feelings such as sadness, stress, or jealousy can lead us to eat very high calorie products, such

as sweet foods, to try to feel better or satisfy a feeling of emptiness we can have. There is a biological

reason for eating because of emotions. Lots of food contains tryptophan that, when you ingest, is used

by the body to synthesize serotonin. Serotonin is known by scientists to be a happiness hormone. It

creates feelings of pleasure in your body that when activated help to eliminate negative emotions. There

are also other reasons like eating to distract yourself from mundane or boring tasks or eating to forget

other issues.

Through this study we found out that there are different reasons that lead us to eat but that

emotions can influence what we eat as well.

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BIBLIOGRAPHIE

• Nos Pensées (nospensees.fr) « Emotion et alimentation, quel est le lien ? », 15 octobre 2017

• France Info (francetvinfo.fr/sante) « Choix alimentaires : l’anatomie du cerveau aux commandes ? »,

11 juin 2018

• L’Express (lexpress.fr) « Neurosciences : sérotonine vs dopamine, la chimie du bien être », Par

Stéphanie Benz le 28 février 2018

• « Manger ou ne pas manger, quelle est l’émotion ? Corps, culture matérielle et émotions en situation »

Marie-Pierre Julien et Céline Rosselin, pages 75 à 84

• Etude Nutriment Santé « Quels liens entre la psychologie, la consommation alimentaire et le statut

pondéral ? » par Sandrine Péneau

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