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REGLES PARTICULIERES A L’INEXECUTION DES

CONTRATS SYNALLAGMATIQUES

1. Introduction :
Toutes les règles étudiées précédemment sont applicables en principe sans
distinction aux contrats unilatéraux comme aux contrats synallagmatiques.
Néanmoins, ces derniers, de par leur nature, justifient l’application de règles
particulières.

En effet, l’interdépendance des obligations réciproques, fait que l’on ne peut guère,
en cas d’inexécution, dissocier ces obligations. L’exécution de l’une sera influencée
par l’inexécution de l’autre.

2. L’exception d’inexécution :
C’est la jurisprudence et la doctrine qui ont érigé en principe général cette exception.
En effet, aucun texte spécifique ne la consacre si ce n’est la nature même du contrat
synallagmatique et diverses applications dans le Code.

Elle correspond au fait où chaque partie au contrat trouve, dans l’inexécution


commise par l’autre partie, un juste motif de ne pas accomplir, à son tour, son
obligation.

L’exception, connue sous le vocable d’ « exceptio non adimpleti contractus » donne


donc à la victime d’une inexécution un moyen préventif, de nature suspensive, qui
bloque l’exécution du contrat tant que l’autre ne s’exécute pas.
Elle suppose bien entendu et, une inexécution fautive, et que le créancier n’ait pas
encore exécuté entièrement sa propre prestation, logique dans un contrat à exécution
successive mais inconcevable dans un contrat à exécution instantanée.

L’exception peut être valablement opposée d’initiative sans intervention préalable


du juge mais le juge peut à posteriori vérifié si elle était justifiée et, en particulier si
la riposte était proportionnée à l’exécution première.

Sinalons enfin que les parties peuvent contractuellement convenir d’y renoncer.
3. La condition résolutoire tacite :
L’article 1184 CC énonce : « La condition résolutoire est toujours sous-
entendue dans les contrats synallagmatiques, pour le cas où l’une des
deux parties ne satisfera point à son engagement.
Dans ce cas, le contrat n’est point résolu de plein droit. La partie envers
laquelle l’engagement n’a point été exécuté, a le choix ou de forcer l’autre
à l’exécution de la convention lorsqu’elle est possible, ou d’en demander la
résolution avec dommages et intérêts.
La résolution doit être demandée en justice, et il peut être accordé au
défendeur un délai selon les circonstances. »
La règle est que dans tout contrat synallagmatique, la condition résolutoire est
toujours sous-entendue pour le cas d’inexécution. Cela signifie donc que même sans
clause insérée dans le contrat, l’inexécution par l’un des contractants est un motif
d’annulation du contrat par l’autre cocontractant.

Cela n’est possible que si l’inexécution de l’autre est fautive. De plus, elle n’a pas
lieu de plein droit. Elle est soumise à l’appréciation du juge qui, en fonction de la
gravité du manquement invoqué acceptera de prononcer l’annulation ou, au
contraire, condamnera à l’exécution forcée éventuellement avec un délai.

Si l’annulation est prononcée, le contrat est censé n’avoir jamais existé, et il y a lieu
à restitution des prestations déjà exécutées.

4. Le pacte commissoire exprès :


Les parties peuvent insérer dans le contrat une clause résolutoire expresse, dont
l’objet est de stipuler qu’en cas d’inexécution fautive par l’un, le contrat sera résolu
de plein droit à la demande de l’autre. Cela signifie que la victime de l’inexécution
conserve son choix entre exécution forcée et résolution, mais s’il choisit cette
dernière, elle aura lieu d’office, sans aucun pouvoir d’appréciation du juge.

On notera que dans un souci de protection des débiteurs, la loi interdit purement et
simplement le pacte commissoire exprès pour certains contrats par exemple le contrat
de bail, le contrat de ventes à tempérament,…

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