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Douleur :
Douleurs génitales : dysménorrhées (pendant règles), syndrome intermenstruel (milieu cycle), syndrome
prémenstruel (avant règles), sans périodicité.
b. Dysménorrhées :
Douleur au moment de l’ovulation, cyclique ++. Douleur ovulatoire = mécanisme physiologique → douleur
latéro-pelvienne + fond douloureux 24h car liquide folliculaire péritoine.
+/- métrorragies minimes (saignement vaisseau cortex ovaire → utérus).
- Infections génitales :
o Basses = infections vulvo-vaginales (vulvites, vaginites), col (cervicite – col rouge leucorrhée
purigineuse) – JAMAIS fébriles
o Hautes ou annexielles = salpingite (fébricule, leucorrhée, douleur à la mobilisation)
- Troubles de la statique pelvienne :
o Rétroversion fixée (physio 25% femmes, patho et douloureuse si fixée, endométriose ++)
o Syndrome de Master et Allen → rupture ligament large pendant accouchement = rétroversion
o Prolapsus antérieur (cystocèle), med utérus (hystéroptose), rectum (rectocèle), cds Douglas
(hélytrocèle)
- Pathos bénignes : Kyste fonctionnel ovaire, hydrosalpinx (distension liquidienne trompe TTT
néosalpingotomie), fibromes utérins (œdème, nécrobiose, torsion), endométriose
- Pathos malignes : adénocarcinome endomètre (douleurs pelviennes si carcinose péritonéale),
carcinome col utérin (extension ganglionnaire), carcinome ovarien (carcinose - ascite)
Trouble des règles :
Primaire Secondaire
- Retard pubertaire vrai > 18 ans - Hyperprolactinémie : aménorrhée + galactorrhée
- Crytptoménorrhée : petites règles inaperçues - Hypothalamique grandes sportives (endorphine),
- Malformations chocs émotionnels, tumeurs HH
Syndrome de Rokitanski-Mayer-Kuster-Hauser : - Anorexie = arrêt pic LHRH → pas de pic LH
absence utérus + 2/3 sup vagin (agénésie - Médicamenteux = neuroleptiques
canaux Muller) - Fonctionnelle = arrêt COP → arrêt contraception
Hématocolpos sur imperforation hyménéale = ne desquame Ø, aménorrhée pdt qqes mois
(retenue sang cavité vaginale) - Insuffisance ovarienne précoce → dosage HM
Hémorragies génitales :
c. Ménorragies
Anomalies de la muqueuse :
d. Métrorragies
Examen gynécologique :
ATTENTION : Myome pédiculé latéral → masse origine utérine, se développe à l’extérieur utérus et passe
pour une masse annexielle. Pas de mobilisation utérus.
- Toucher rectal : Étudier les paramètres (de part et d’autre col utérus, contiennent ggl, a. utérine, v et
uretère) – cancer col (paramètres envahis ou non), compression rectale, endométriose
- Ligaments utéro-sacrés (atteinte précoce et fréquent endométriose)
- Cloison recto-vaginale (toucher combiné ou TV – loc° endométriosiques ou tumeurs malignes)
La fécondation :
Fécondation = rencontre spermatozoïde et ovule (accouplement), spz progresse dans vagin (capacitation),
trompe → utérus (mouvements ciliaires).
Formation 1er globule polaire et 2ème GP, franchissement Memb pellucide par spz, perte flagelle et fusion
noyaux mâle et femelle (réunion CHR).
La grossesse :
FŒTUS :
ANNEXES FŒTALES :
Poids = augmentation liée à fœtus, LA, placenta, oedèmes et graisse – environ 10-12 kg
Hématologie :
Modifications cardio-vasculaires : ↑ volume circulant, hémodilution, ↑ débit. Compression veine cave par
utérus, oedèmes (fin grossesse). Attention oedèmes pré-éclampsie (HTA gravidique + protéinurie) !
Modifications urinaires : filtration augmente, stase urinaire (progestérone) + pollakiurie (manque place)
IU asympromatique chez femme enceine (FR accouchement prématuré) – ECBU + BU tous les mois !
Modifications respiratoires : hyperventilation, hypocapnie physio + fond utérin sur diaphragme (difficulté respi)
Surveillance de la grossesse
Suivi = surveiller bien être et croissance fœtale, dépister anomalies morpho ou placentaires, prévoir
complications, établir pronostic pour accouchement.
Diagnostic de grossesse :
Clinique :
Para-clinique :
Différents facteurs = date dernières règles (+/- 3-5 jours), courbes de température (variable, peu utilisée),
échographie (entre 11 et 13 SA – datation +/- 3jours LCC → technique de référence)
Examens complémentaires :
Recommandés : sérologie HIV (parfois hep C), glycémie à jeun 1er trimestre et HGPO 75g 24-26 SA, écho
12, 22 et 32 SA, dépistage trisomie 21 (dépistage combiné = mesure clarté nucale + prise sang).
Surveillance clinique
Surveillance para-clinique :
Type de maternité :
Rappels :
ANATOMIQUES : 2 lobes (D et G) rattachés par partie centrale avec reliquat = pyramide de Lalouette.
PHYSIOLOGIE : Fonction = stock iode et synthèse HT (T3, T4) → HT dans sang liée et libre. T4 =
prohormone et T3 active (RT nucléaire). Rétrocontrôle négatif pour réguler TSH.
Examen clinique :
Placé derrière patient, doigts à l’intérieur des SCM (appui fort, demander au patient d’avaler). On sent la
thyroïde et axe trachéal entre doigts pathologie. Recherche systématique adénopathies jugulo-carotidiennes.
Dosage des formes LIBRES des HT (T3, T4) – de plus le dosage systématique n’est pas utile. Il faut faire un
dosage spécifique de certains facteurs.
Dysfonction glande → on ne dose pas la T3 libre.
L’échographie est un excellent examen pour la thyroïde mais est très opérateur dépendant.
Différentes caractéristiques (taille, consistance, évolution) + recherche toujours des adénopathies associées.
- Explorations : très souvent pas de dysfonction thyroïdienne, dosage de TSH suffit à confirmer.
- Échographie : Description taille/forme des nodules, hypo/iso/hyperéchogénicité (hypoécho = + risque
cancer), analyse périphérie nodule (bords irréguliers et liserés rouges), vascularisation, adénopathie
(homolatérale = + risque cancer)
⇒ Grade nodules en fonction du risque cancéreux = classification TIRADS (1 à 5)
- Cytoponction : 2 méthodes (au doigt et sous échographie). Ne fait pas le diagnostic de tous les
cancers de la thyroïde ! En parallèle suivi actif patient + envisager opération
o Cas particulier : cancer anaplasique → cancer thyroïde aux cellules indifférenciées, nodule
sous peau inflammatoire chez sujet âgé avec apparition brutale. Grave ++ non opérable.
Attention toutes les femmes pendant la grossesse auront une hypertrophie thyroïdienne !
Anomalies de la fonction thyroïdienne :
Hypothyroïdie Hyperthyroïdie
Asthénie
Crampes, fatigabilité musculaire
Frilosité
Hyperthermie
Troubles gonadiques (impuissance H,
Signes généraux Amaigrissement paradoxal sans perte
aménorrhée méno-métrorragies
d’appétit
spanioménorrhée infertilité F)
Constipation « acquise »
Prise de poids modérée
ANATOMIE : Hypophyse au niveau base du crâne (extérieur du cerveau), dans selle turcique au-dessus du
sphénoïde.
- Coupe coronale = Tige pituitaire, chiasma optique et V3, hypophyse, carotide, sinus sphénoïdal et
caverneux (latéral carotides, paquets vasculo-nerveux
o Exérèse adénocarcinome → chirurgien traverse le sinus (n’ouvre pas le crâne).
- Différents types de tumeurs :
o Adénomes hypophysaires (fréquents) sécrétant ou non sécrétant
o Carcinomes hypophysaires (rare)
o Métastases hypophysaires (K sein ou poumon) ; Craniopharyngiome
Micro-adénome Macro-adénome
Sans gadolinium Hypointense T1 / Hyperintense T2 Isointense T1
Avec gadolinium Hypointense après injection pdc Hyperintense T1
ATTENTION : Un micro adénome ne provoquera pas de compression du chiasma optique, ne peut pas
atteindre cette partie. Il ne peut pas provoquer d’insuffisance anté-hypophysaire contrairement au macro-
adénome.
Antéhypophyse Posthypophyse
LH/FSH → gonades GH → tout le corps Ocytocine → accouchement
ACTH → surrénale TSH → Thyroïde ADH → hormone anti-diurétique
Prolactine → glandes mammaires
Pathologies antéhypophysaires :
- Céphalées : frontales, rétro-orbitaires, très localisées (D, G, milieu, répondent mal aux antalgiques)
- Troubles visuels : mal défini, impression de gêne et voile devant les yeux
- Altération champ visuel : classiquement champ temporal = quadranopsie biemporale inf/sup,
hémianopsie bitemporale +/- paralysie oculomotrice par atteinte paires nerfs dans sinus caverneux
Enfant Adulte
Nanisme harmonieux Dépigmentation et dépilation (si complet) – pas de MSH (POMC précurseur) –
différencier IS périphérique/centrale
- Périph = mélanodermie
- Centrale = pas de mélanodermie
Dépilation pubo-axillaire (hypothyroïdie et hypogonadisme)
Dépigmentation aréoles mammaires et org génitaux + peau mince froide sèche
Cliniquement Biologiquement
Asthénie Hypotension
Amaigrissement Hypoglycémie (cortisol hyperglycémiant)
Anorexie Hyponatrémie de dilution (trop d’eau car ACTH freine sécrétion ADH
Dépigmentation physiologiquement). ISP → HypoNa de déplétion
Kaliémie normale
INSUFFISANCE GONADOTROPE :
Homme Femme
Impuissance ou troubles modérés érection Troubles règles : aménorrhée précédée de
Diminution libido spanioménorrhée
↓ volume testiculaire (évolution déficit - ancien) Dyspaneurie (déficit E2 = atrophie muqueuses)
Diminution fréquence rasage Infertilité
Infertilité
Deux sexes = si insuffisance gonadotrope évolue depuis longtemps → retentissement osseux =
déminéralisation osseuse, ostéopénie, voire ostéoporose
Déficit avant puberté = impubérisme ou retard de puberté
INSUFFISANCE SOMATOTROPE :
HYPERSECRETION HORMONALE :
Hypersécrétion GH – acromégalie :
- Enfants et adolescents, cartilages de croissance non soudés ⇒ pic croissance ++, gigantisme
- Adulte, cartilage croissance soudés → dvp os plats = syndrome dysmorphique
Syndrome dysmorphique sera tardif à être diagnostiqué (transformations lentes et insidieuses). Atteinte
osseuse, des parties molles et des organes.
Atteinte osseuse :
- Massif facial : prognathisme (écartelé dentaire, perte articulée dentaire), proéminences pommettes
et nez, front bas avec saillie importance arcades sourcilières
- Extrémités : mains épaissies larges et en battoir, pieds épaissis et boudinés (tardif). Tronc = atteinte
rachis avec cyphose dorsale (gibosité)
Parties molles : lèvres charnues, macroglossie (Sd apnée sommeil), nez élargi et épaissi, peau épaissie et
séborrhéique avec rides profondes.
Objectif : faire le diagnostic avant l’apparition de ces signes. Signes non spé = asthénie, céphalées diffuses,
sueurs nocturnes profuses, HTA, douleurs poly-articulaires, ronflements nocturnes (apnée sommeil).
Complications :
Signes biologiques :
Femme Homme
Aménorrhée + galactorrhée spontanée ou provoquée (multipore). Dépistage macroadénome, peu de
Hyperprolactinémie → RC(-) = insuff gonadotrope fonctionnelle → signes
troubles cycle = aménorrhée, spanioménorrhée voire oligoménorrhée Insuff gonadotrope = troubles
Cycles anovulatoires, mastodynies, troubles fertilité + carence E2 = érection, ↓ libido
dyspareunie + troubles libido Gynécomastie (≠ adipomastie).
Dépistage au stade de microadénome Pas de galactorrhée
Hyperprolactinémie prolongée → insuff gonadotrope = ostéopénie, ostéoporose ⇒ Chir ou TTT med
Pathologies post-hypophysaires
3 types = IRA, IRC et IRASC (Aigue sur chronique) – créatinine + calcul DFG. ATTENTION on compare par
rapport au bilan précédent !
IRA :
Définition :
- ↑ créatinine d’au moins 44,2 µmol/L si créatinine de base < 221 µmol/L
- ↑ créatinine d’au moins 20% si créatinine de base > 221 µmol/L
RAPPELS :
- Anatomie : Surrénales dans rétro-péritoine pôle supérieur de chaque rein (2-4 cm <10kg).
Vascularisation vient de l’aorte → veines se drainent dans veine cave et veine rénale
- Histologie : Médullosurrénale (catécholamines), corticosurrénale (glomérulée = minéralocorticoïdes,
fasciculée = cortisol, réticulée = androgènes)
- Physiologie : synthèse hormonale dérive du cholestérol → aldostérone, cortisol et DHEA
Aldostérone contrôle PSA et électrolytes. ↓ PSA = stimul° sécrétion rénine rénale angiotensinogène
hépatique → AG I → Enz conversion → AG II = ↑ aldostérone (TCD et TC = réabsorption Na et K+)
Déficits hormonaux :
Gluco et minéralocorticoïdes :
Glucocorticoïdes Minéralocorticoïdes
Signes cliniques AEG, hypotension, symptômes Hypotension permanente +/- HO
dig (douleurs abdo, nausées) Appétence pour le sel
Aménorrhée, fièvre, arthralgies
Signes biologiques HypoNa, hypoglycémie HypoK
Androgènes :
→ Mélanodermie : POMC → ACTH ou MSH (hormone stimulant mélanocytes). ↑ ACTH = ↑ POMC et MSH.
ATTENTION : Toute ISA peut décompenser – une des rares urgences endocrino.
Hypercorticisme :
Signes cliniques
Buffalo neck = bosse bison vertèbre C7
Répartition facio-tronculaire des
Faciès rond, lunaire
graisses
Comblement creux sus-claviculaire
Morphotype cushingoïde
Abdomen en besace +/- obésité
Amyotrophie prédominant racines, faiblesse musculaire
Vergetures pourpres verticales larges (abdo, racine membres)
Catabolisme protéique Atrophie cutanée et TC sous cutanés
Troubles cicatrisation
Ecchymoses faciles chocs minimes voire sans choc
Conséquences métab HTA, hyperglycémie à jeun voire diabète, hypertriglycéridémie
Hyperandrogénie
Conséquences endoc Insuffisance gonadotrope – Homme = impuissance troubles libido,
femme = aménorrhée
Ostéoporose, ostéonécrose aseptique tête fémorale
Susceptibilité aux infections
Comorbités
Thromboses veineuses ou artérielles
Lithiases urinaires sur hypercalciurie
Troubles du sommeil, troubles anxieux
Troubles psy Symptômes dépressifs, psychotiques et hallucinations
Aggravation possible de troubles psychiatriques sous-jacent
Troubles cognitifs Capacités mémorisation, concentration, apprentissage
Cassure croissance staturale, prise poids +++ (réversible), difficultés
Chez l’enfant
scolaires
Action minéralocorticoïde-like
Aldostérone → RT minéralocorticoïdes TCD et tube collecteur. Anse β HSD cortisol → cortisone inactive
(pas action aldostérone). Si trop de glucocorticoïdes = anse β dépassée → cortisol agit sur RT
Hypercorticisme :
Périphérique Central
Excès cortisol et androgènes
ACTH-indépendant ACTH-dépendant (possible mélanodermie)
Étiologies : Adénome hypophysaire à ACTH = maladie de Cushing
Adénome cortisolique Hypersécrétion ectopique d’ACTH
Hyperplasie bilatérale des surrénales
Corticosurrénalome
Les ovaires :
Fonctions ovariennes :
Physiologique :
- Oestradiol agit sur utérus (épaississement endomètre, contraction myomètre, sécrétion glaire
cervicale), glande mammaire (trophicité), métab lipidique et glucidique (protecteur), CV, os
(ostéoporose), vessie, puberté (dvp caractères sexuels secondaires, soudure cartilages croissance)
- Progestérone → utérus (anti-œstrogène), glande mammaire (↓ phénomènes oedémateux cycliques),
T° corporelle (hypert°), SNC (sédative)
Sémiologie :
Pathologies :
Bloc fréquent = 21 hydroxylase (synthèse aldostérone et cortisol). Enzyme absente = déficit sévère
aldostérone et cortisol + accumulation précurseurs (17 hydroxyprogestérone) = diagnostic.
AMENORRHEE :
Fonctions = gamétogénèse cellules Sertoli (FSH), production de testostérone cellules de Leydig (LH).
Sémiologie :
Pathologie :
Tumeur à cellules de Leydig, bénigne ++ parfois palpable, visible échographie → gynécomastie évolutive
+/- hypogonadisme inconstant.
HYPOGONADISME :