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18. Treillis

18.1. Généralités
On appelle système articulé ou treillis soudé un ensemble de pièces droites ou courbes, appelées
barres, assemblées entre elles en des points appelés nœuds. Ces nœuds d’assemblage permettent la
libre rotation des barres les unes par rapport aux autres et sont assimilés à des rotules ou des
articulations pures.

Il faut noter que les systèmes articulés répondant à la définition ci-dessus, c’est à dire constitués de
barres parfaitement articulées se rencontrent très rarement dans la construction courante.

Les diverses barres du système sont non pas articulées entre elles au droit des nœuds mais réunies
entre elles au droit de ces points, de façon rigides ou semi-rigides, par l’intermédiaire de goussets
d’assemblage sur lesquels elles sont boulonnées, rivées ou soudées :

Assemblage parfaitement articulé Assemblages semi rigide souvent assimilés à des assemblages articulés

Il n’est donc pas exact de supposer que les barres sont parfaitement articulées au droit des nœuds.

En plus des efforts que permet de calculer la théorie des systèmes parfaitement articulés, la présence
d’encastrements aux extrémités de chaque barre engendre dans celle ci des efforts secondaires de
flexion. Ces efforts secondaires peuvent atteindre dans certains cas des valeurs très élevées.

Par contre dans le cas courant de la pratique, pour le calcul de fermes treillis en bois ou métallique,
ces efforts secondaires restent faibles et toujours négligés.

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Cité des sciences

Aéroport de DüsselDorf

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18.2. Principe de calcul et de modélisation


1. On considérera que les charges extérieures reprises par le treillis sont appliquées uniquement aux
nœuds.

Ce sera le cas par exemple pour une ferme supportant le poids de la couverture1 par
l’intermédiaire des pannes placées uniquement au droit des nœuds.

On remarquera qu’il est bien rare que les charges extérieures soient uniquement appliquées aux
nœuds. Les pannes par exemple sont souvent placées selon des distances régulières entre elles
qui ne tombent pas forcément aux nœuds ; On verra ultérieurement comment résoudre ce
problème.

2. On considérera que chaque élément d’un treillis est soumis exclusivement à des efforts de
compression et de traction.

Dans la réalité, ce n’est jamais le cas car les barres supportent en plus des charges axiales les
effets de leur poids propre entraînant un effort de flexion complémentaire.

3. Soit AB l’une des barres d’un treillis. Etant donné que le système est chargé indirectement, toutes
les charges que supporte la barre, sont appliquées aux nœuds A et B.

RB
Toutes les forces appliquées en A et en B
admettent une résultante RA et RB. B

La barre AB doit être en équilibre sous l’action de deux


forces RA et RB respectivement appliquée en A et B. A
RA
Ceci exige que les deux forces aient toutes deux pour
support la barre AB et qu’elles soient égales en
grandeur et de sens opposés.

Toutes les barres du système sont donc soumises uniquement à des efforts de traction ou de
compression

1
On calcule la résultante du poids de couverture reprise par chacune des barres et on repartie celle-ci aux
extrémités de la barre considérée. En d’autres termes, si cette résultante vaut P, on applique P/2 aux 2
extrémités de la barre.

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18.3. Hyperstaticité intérieure et extérieure


A partir d’un treillis constitué de n nœuds, b barres et r réactions d’appui, le calcul peut être abordé
autant dans le plan que dans l’espace.

18.3.1. Treillis plans

Un système articulé est dit isostatique si, à l’aide des seules équations de la statique, en exprimant
que toutes les pièces sont en équilibre, on peut calculer les efforts dans les différentes barres ainsi
que les réactions d’appui du système.

Si le treillis est en équilibre sous l’action des forces qui lui sont appliquées, il en est de même de
chaque partie du système. Ainsi chaque nœud est en équilibre.

En d’autres termes, si les 3 équations d’équilibre (global) de la statique permettent de déterminer


directement les réactions d’appui, on aura dans ce cas un nombre d’inconnues égal à 3 (r = 3) et donc
un système isostatique. Dans le cas contraire et si le nombre de réactions est inférieur ou supérieur à
3, on aura respectivement, soit une structure hypostatique (r < 3), soit hyperstatique extérieurement (r
> 3).

Au niveau interne et si le système plan est en équilibre, 2 équations suffiront pour caractériser
l’équilibre de chaque nœud, la projection sur 2 axes X et Y de toutes les forces appliquées étant nulle.

La statique nous permet donc d’écrire 2 équations par nœuds soit pour n nœuds, 2 n équations.

Les inconnues qui entrent dans ces équations sont :

• Les efforts normaux inconnus dans chaque barre, soit au total b inconnues,
• Les 3 équations de la statique pour les réactions, soit 3 paramètres,

Nous avons donc b+3 inconnues.

En conséquence et la structure pourra être considérée comme :

• Isostatique intérieurement si b = 2 n - 3,
• Hypostatique intérieurement si b < 2 n - 3,
• Hyperstatique intérieurement si b > 2 n - 3,

[ ] [
Finalement, le degré hypertaticité total sera égal à : dH = dH e + dH i = r − 3 + b − (2n − 3) ]
Les treillis sont très utilisés dans la construction en raison de leur légèreté1 et des économies de
matière qu’ils procurent.

Encore faut-il que ces systèmes soient rigides, indéformables et stables.

Par exemple un système articulé de forme parallélogramme ABCD ne constitue pas un système
stable :
B C

A D

1
Nous verrons au chapitre 18.4.3.1 qu’une poutre treillis de part sa conception « excentre » de la matière ce qui
permet de gagner en inertie et donc en résistance à la flexion.

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L’exemple le plus simple est le treillis constitué d’éléments triangulaires qui offrent une excellente
rigidité. On parlera dans ce cas de systèmes triangulés.

Le triangle est donc à la base des systèmes articulés isostatiques.

Exemple d’un treillis isostatique n = 12 b = 21. On retrouve bien 2n = b+3 = 24.

Dans le cas suivant, les appuis en A et B sont proches et liés à aucune barre, ainsi leur liaison est
totalement rigide, on assimilera cela à une barre complémentaire :

On a n = 9 b = 14 + 1 = 15, on retrouve bien 2n = b + 3 = 18.

Mais attention, cette condition 2n = b+3 permet de vérifier le caractère isostatique du système mais
n’est pas suffisante pour vérifier l’indéformabilité.

Dans l’exemple suivant on a bien 2n = b+3 = 18 mais il y a une instabilité locale d’un tronçon :

Il faudra donc veiller à vérifier la triangularisation de chaque partie du système.

n =18, b = 33 ⇒ 2n-3 = 33 ⇒ isostatique intérieurement.


r = 4 ⇒ hyperstatique extérieurement de degré 1 (il s’agit en fait d’une poutre sur 3 appuis).

Finalement, dH = (4-3) + 0 = 1.

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18.3.2. Treillis spatiaux

La démarche étant identique à celle des treillis plans, il faut néanmoins prendre compte que la
statique nous amène 6 équations d’équilibre et que l’équilibre de chaque nœud est caractérisé par 3
équations d’équilibre.

[ ] [
Le calcul du degré d’hyperstaticité devient donc : dH = dH e + dH i = r − 6 + b − (3n − 6 ) ]

18.4. Calcul des treillis isostatiques


18.4.1. Conventions de signe

Les conventions de signe pour la méthode analytique sont :

Les forces sont considérées positives quand elles sont dirigées vers le haut et vers la droite :

Les moments sont considérés positifs quand ils tournent dans le sens des aiguilles d’une montre.

18.4.2. Méthode de calcul

Il est possible la plupart du temps de parcourir le treillis en partant d’un des appuis et de déterminer
les efforts inconnus dans les barres, nœud par nœud en résolvant les systèmes d’équations :

Par exemple prenons le treillis suivant :

3P/2 C 4 8 3P/2

5 7
1 3

45°
A 2 6
D

P P P

Numérotons les efforts inconnus par la lettre f affectée de l’indice de la barre correspondante :

f4 f4
f1 f3 f5

f1 f3 f5

f2 f2 f6 f6

Afin d’éviter des erreurs de sens des efforts, il est commode de représenter ceux ci par des vecteurs
ayant pour origine les diverses articulations.

Comme nous considérons l’équilibre d’un nœud, ces vecteurs représentent l’action des barres sur le
nœud. En d’autres termes et comme indiqué ci-dessus, les vecteurs orientés représentent des efforts
de traction dans la barre. Dans ces conditions, si le calcul nous donne un effort positif, il s’agira
d’une traction, s’il est négatif la barre considérée sera comprimée.

Par symétrie, les réactions d’appui sont verticales et égales à 3P/2

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Considérons l’équilibre du nœud A, sous l’effet de la réaction d’appui RA= 3P/2, et des efforts
inconnus f1 et f2.
Projetons ces efforts sur la verticale et l’horizontale sachant que l’angle est égal à 45°, on trouve :

⎛ π ⎞ 3P
f1 ⋅ sin ⎜ ⎟ + =0
⎝4⎠ 2 ⎛π ⎞ ⎛π ⎞ 2 3P 3P
avec cos⎜ ⎟ = sin ⎜ ⎟ = . On trouve donc : f 1 = − ; f2 =
⎛π ⎞ ⎝4⎠ ⎝4⎠ 2 2 2
f1 ⋅ cos⎜ ⎟ + f 2 = 0
⎝4⎠

La barre AC est donc comprimée et la barre AD est tendue.

Nous ne pouvons résoudre immédiatement le nœud C car il y a 3 inconnus.

Par contre pour le nœud D il n’y a que deux inconnues f3 et f6 ; ce nœud est en équilibre sous l’action
de la force P et des forces f2 f3 et f6. En projetant les efforts, on obtient : f6 –f2 = 0 et f3 – P = 0.

On trouve donc facilement : f3 = P et f6 = f2 = 3P/2. Les barres CD et DF sont tendues.

Nous pouvons passer maintenant au nœud C car il n’y a plus que 2 inconnues et ainsi procéder pour
chaque nœud en éliminant successivement les inconnues.

⎛π ⎞ ⎛π ⎞ ⎛ P 3P ⎞ 2
f 5 ⋅ sin ⎜ ⎟ − f 1 ⋅ sin ⎜ ⎟ + f 4 = 0 ⇒ f 4 = ⎜ − − ⎟⋅ = −2 P
⎝4⎠ ⎝4⎠ ⎝ 2 2⎠ 2
3P 2
−P+ ⋅
⎛π ⎞ ⎛π ⎞ 2 2 P
− f 5 ⋅ cos⎜ ⎟ − f 1 ⋅ cos⎜ ⎟ − f 3 = 0 ⇒ f 5 = =
⎝4⎠ ⎝4⎠ 2 2
2
On trouve aisément également que f7 = 0.

18.4.3. Exemples

18.4.3.1. Exemple 1 : calcul d’une poutre treillis


Soit la poutre treillis suivante :

100 kN 100 kN

2 4 8 6 12 8 10 14
4 12

3 11
2m

1 7 13
5 9

1 2 6 10 13
3 5 7 9 11

2m 2m 2m 2m 2m 2m

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Barre Nœud I Nœud J


1 1 2
2 1 3
3 2 3
4 2 4
5 3 4
6 3 5
7 4 5
8 4 6
9 5 6
10 5 7
11 6 7
12 6 8
13 7 8

Sachant que les membrures, diagonales et montants ont la même section suivante :
e = 10 mm Y

G
b
Z

b = 100 mm

a) Montrer que la structure est isostatique. La structure peut-elle être considérée comme
symétrique ? Si oui, pourquoi ?,
b) Déterminer les réactions d’appuis aux nœuds 1 et 13,
c) Calculer les efforts dans les barres 1 à 8,
d) Des résultats obtenus pour les barres 6, 7 et 8, déduire les efforts dans les barres
restantes,
e) Calculer les contraintes dans les barres 1 à 13,
f) Tracer les diagrammes du moment fléchissant et de l’effort tranchant de la poutre droite
équivalente décrite ci-dessous :

100 kN 100 kN
2m 2m

A B C B

6x2m

g) En négligeant les diagonales et montants, calculer :

• Le moment induit par les efforts dans les barres 6 et 8 par rapport à B (cf. figure ci-
dessous),
• Le moment induit par les efforts dans les barres 12 et 10 par rapport à B’ (cf. figure ci-
dessous),

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100 kN 100 kN

2 8 6 12 8 10 14
4 12

B B’

1 6 10 13
3 5 7 9 11

2m 2m 2m 2m 2m 2m

Y a-t-il une correspondance avec les moments trouvés en f) ? Si oui, que peut on en déduire
sur le rôle des diagonales dans le fonctionnement d’une poutre treillis.

h) En négligeant les diagonales et montants, calculer l’inertie équivalente par rapport à un


axe passant par B et perpendiculaire au plan de cette poutre treillis.
i) A partir de l’inertie trouvée en h), calculer les contraintes maximales de flexion en fibres
supérieure et inférieure en considérant une poutre de hauteur totale égale 2 m. Ces
contraintes correspondent elles à celles trouvées dans les barres ?

Correction :

La structure est symétrique par rapport à un axe passant par les nœuds 7 et 8. En effet, les charges,
les appuis et la géométrie sont symétriques par rapport à cet axe. On a donc :

100 kN

N4 N4 4 N8
2

N3
N5 N7
N1

N1 N3 N5

N2 Y
1 N2 3 N6

R1 X

⎧∑ F/ X =N 2 = 0
• Equilibre du nœud 1 : ⎨
⎩∑ F/ Y =N 1 + R1 = 0 ⇒ N 1 = −100kN

N3
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⎧ π
⎪∑ F/ X =N 4 + N 3 ⋅ cos( ) = 0 ⇒ N 4 = −100kN
4
• Equilibre du nœud 2 : ⎨
π
⎪∑ F/ Y = −N 1 − N 3 ⋅ sin( ) = 0 ⇒ N 3 = 141.42kN
⎩ 4
⎧ π
⎪∑ F/ X = −N 2 − N 3 ⋅ cos( ) + N 6 = 0 ⇒ N 6 = 100kN
4
• Equilibre du nœud 3 : ⎨
π
⎪∑ F/ Y =N 5 + N 3 ⋅ sin( ) = 0 ⇒ N 5 = −100kN
⎩ 4
⎧ π
⎪∑ F/ X = −N 4 + N 7 ⋅ cos( ) + N 8 = 0 ⇒ N 8 = −100kN
4
• Equilibre du nœud 4 : ⎨
π
⎪∑ F/ Y = −100 −N 5 − N 7 ⋅ sin( ) = 0 ⇒ N 7 = 0
⎩ 4

Comme l’effort dans la barre 7 est nul (diagonale), ceux-ci permet de déduire que N 10 = N 6 et que
N 9 = 0 ce qui implique que l’effort dans la barre 11 est nul ( N 11 = 0 ). On a donc N12 = N 8 et
N 13 = 0 .

Effel2004 - Structure - 13.1


Ech=1/56
EFFORTS DANS LES BARRES
D:\GRAITEC\PROJECTS\CNAM\ExamenRDMA1_2005Exo3 28/01/05 à 15 h 20
- Date 18/11/01 - Fichier ExamenRDMA1_2005Exo3 -

-100.00 -100.00-100.00 -100.00-100.00 -100.00-100.00 -100.00-100.00 -100.00-100.00 -100.00

-100.00 -100.00 -100.00 -100.00


141.42 141.42

-100.00 -100.00 -100.00 -100.00

141.42 100.00 100.00100.00 100.00100.00 100.00100.00 100.00 141.42

Z X

Efforts dans les barres en kN

Section d’un tube carré de 100x100x10 : A =3600 mm2 d’où les contraintes dans les membrures :
N ± 100000
σx = = = ±27.78MPa .
S 3600

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Effel2004 - Structure - 13.1
Ech=1/47
CONTRAINTES DANS LES BARRES
D:\GRAITEC\PROJECTS\CNAM\ExamenRDMA1_2005Exo3 28/01/05 à 15 h 38
- Date 18/11/01 - Fichier ExamenRDMA1_2005Exo3 -

-27.78 -27.78-27.78 -27.78-27.78 -27.78-27.78 -27.78-27.78 -27.78-27.78 -27.78

-27.78 -27.78

-27.78 -27.78

39.28 27.78 27.7827.78 27.7827.78 27.7827.78 27.78 39.28

Z X

Contraintes dans les barres en MPa

100 kN 100 kN
2m 2m

A B C B

6x2m

100 kN
V(x)

+ C
B
A B
-

M(x) -100 kN

B C
A M(x) B
+

200 kN.m

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100 kN 100 kN
2 6 8 10 14
4 8 12 12

B B’
2m

1 6 10 13
100 kN 3 100 kN 5 7 9 11

2m 2m 2m 2m 2m 2m

M B = M B ' = 100 ⋅ 1 + 100 ⋅ 1 = 200kN .m . Par ce calcul, on démontre que les membrures reprennent
le moment de flexion1. On peut d’ailleurs calculer les contraintes dans celles-ci en posant que l’inertie
équivalente de la poutre est égale d’après le théorème de Huyguens à
I = 2 ⋅ 3600 ⋅ 1000 2 = 72 ⋅ 10 8 mm 4 2 d’où :

M 200000 ⋅ 10 3
σ sup = − ⋅v = − ⋅ 1000 = −27.78MPa
I 72 ⋅ 10 8
M 200000 ⋅ 10 3
σ inf = − ⋅ v' = − ⋅ −1000 = 27.78MPa
I 72 ⋅ 10 8

Enfin, on remarque que les efforts dans les diagonales et montants sont nuls entre les deux charges
de 100 kN. L’effort tranchant étant également nul entre ces deux positions, ceci nous permet de
déduire que les diagonales et montants jouent en fait le rôle d’âme en reprenant l’effort tranchant.

1
Le diagramme du moment fléchissant est constant entre les deux charges et vaut 200 kN.m.
2
On néglige l’inertie propre du tube carré. On notera également que l’inertie équivalente est fonction de la demi
hauteur de la poutre. En conséquence, il suffit parfois d’augmenter la hauteur de la poutre pour augmenter sa
capacité portante (l’autre solution étant bien sur d’augmenter la section des profils). En effet et en augmentant
la hauteur, les efforts dans les membrures baissent ainsi que les contraintes associées.

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18.4.3.2. Exemple 2 : calcul d’une ferme treillis

On désire dimensionner la ferme suivante :

5 8

1 3
2 7 6

Soumise à 3 charges identiques P égales à 150000 N. Le matériau utilisé est de l’acier S235 (Module
d’élasticité longitudinal E = 2.1 1011 N/m2, Limite d’élasticité σe = 235 MPa).

a) Calculer les efforts normaux dans les barres.

b) Déterminer les sections minimales des membrures, diagonales et montants en


traction uniquement.
⎛6⎞
On pose θ = tan −1 ⎜ ⎟ = 30.96°
⎝ 10 ⎠

Nombre de barres b : 13. Nombre de nœuds n = 8 d’où b – (2n-3) = 0 ⇒ structure isostatique.

La structure étant parfaitement symétrique, les réactions verticales aux nœuds 1 et 6 sont égales à

3P
V1 = V 6 = = 225000 N . L’absence de charge horizontale permet de déduire que H1 = 0.
2

• Les équations d’équilibre au nœud 1 peuvent s’écrire :

N 12 + N 15 ⋅ cos(θ ) = 0 ⎫ ⎧ N 12 = 375000 N
⎬⇒⎨
V1 + N 15 ⋅ sin (θ ) = 0 ⎭ ⎩ N 15 = −437321N

• Les équations d’équilibre au nœud 2 peuvent s’écrire :

− N 12 + N 23 = 0 ⎫ ⎧ N 23 = 375000 N
⎬⇒⎨
N 25 = 0 ⎭ ⎩ N 25 = 0

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• Les équations d’équilibre au nœud 5 peuvent s’écrire :

N 54 ⋅ cos(θ ) − N 15 ⋅ cos(θ ) + N 53 ⋅ cos(θ ) = 0⎫



N 54 ⋅ sin (θ ) − N 15 ⋅ sin (θ ) − N 53 ⋅ sin (θ ) − P − N 25 = 0⎭
N 54 + N 53 = N 15 ⎫
(N 54 − N 53 ) ⋅ sin (θ ) − N15 ⋅ sin (θ ) − P − N 25 = 0⎬⎭
N 54 + N 53 = N 15 ⎫
⎧ N = −291547 N
P ⎪⎬ ⇒ N 54 = N 15 +
P
⇒ ⎨ 54
N 54 − N 53 = N 15 + 2 ⋅ sin (θ ) ⎩ N 53 = −145774 N
sin (θ ) ⎪⎭

• Les équations d’équilibre au nœud 4 peuvent s’écrire :

− N 54 ⋅ sin (θ ) − N 48 ⋅ sin (θ ) − N 43 − P = 0 ⇒ N 43 = −2 ⋅ N 54 ⋅ sin (θ ) − P = 150000 N


Effel2002 - Structure - 11.1
Ech=1/94

- Date 18/11/01 - Fichier ExamenRattrapageA1_2003Exo3 -

Efforts (N)
Cas n°1
Filaires Fx
3.75e+005

2.94e+005

-291547.59 2.13e+005
4
150000.00
-291547.59 1.31e+005

5.01e+004
-145773.79
5 8

-145773.79 -3.12e+004

374998.65 374998.65374999.99 374999.99 -4373 -1.12e+005

-145773.79
1 2 150000.00 3 7 6
-1.94e+005
-145773.79
-437320.09 374999.99 374999.99374998.65 374998.65

-2.75e+005
Y

Z X -3.56e+005

-4.37e+005

⎧ 150000
N ⎪ Montants : S ≥ 6
= 6.38cm 2
σ = ≤σe ⇒ ⎨ 235 10
S 375000
⎪ Membrures : S ≥ = 15.95cm 2
⎩ 235 10 6

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18.5. Calcul des treillis hyperstatiques


18.5.1. Méthodologie de calcul

Une première méthodologie consiste à résoudre le problème en considérant séparément les


hyperstaticités intérieure et extérieure.

Extérieurement, la résolution peut être effectuée par les méthodes classiques de résistance de
matériaux, à savoir :

• Théorème de Castigliano1,
• Formules de Bresse,
• Formule de Bertrand de Fonviolant,
• Méthode des Forces ou des coupures.

Intérieurement, on applique généralement la méthode des coupures pour lever l’hyperstaticité


intérieure. Pour ce faire, on rend la structure isostatique intérieurement en supprimant les barres
surabondantes.
P P P P

= + x X1
1

Structure hyperstatique Etat 0 : N0 Etat 1 : N1


intérieurement d’ordre 1
(b = 6, n = 4, b –(2n-3) = 1

⎧ N⋅N b −1
N k1 ⋅ N k0
⎪ 10 ∫Structure

δ =
ES
⋅ dx = ∑ ES k
⋅ Lk
δ 10 + δ 11 ⋅ X 1 = 0 avec ⎨ k =1 2
ce qui permet d’obtenir l’effort
⎪δ = N ⋅ N b −1
N 1
⋅ N 1
⋅ dx = ∑
⎪⎩ 11 ∫Structure ES
k k
⋅ Lk
k =1 ES k
X1.

Ceci étant, cette méthodologie a pour principal inconvénient d’imposer deux résolutions successives a
contrario de la méthode des déplacements qui permet d’aborder le problème de manière globale.

18.5.2. Résolution par la méthode des déplacements

Le principe de résolution étant identique à celui vu au chapitre 17, il reste néanmoins à définir les
caractéristiques élémentaires et le calcul des efforts internes propres à l’élément barre.

1
Cf. chapitre 19.4.2.1.
2
L’expression du potentiel interne est uniquement fonction de l’effort normal (cf. chapitre 15.1).

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18.5.2.1. Rigidité de l’élément barre en repère local


Nous avons vu au chapitre 17.2.1 que la fonction associée au déplacement axial u(x) pouvait être
x x
reliée aux déplacements nodaux par : u ( x) = (1 − ).u i + .u j
l l
Y

x
Vj
y l uj
j

u(x) Uj

Vi E,S
ui θ
i
Ui

⎛ du ⎞ ⎧ 1 1 ⎫⎧ u i ⎫
La déformation étant constante ⎜ε x = ⎟ , on a ε x = ⎨− ⎬⎨ ⎬ = [B ]{q e } d’où la matrice de
⎝ dx ⎠ ⎩ l l ⎭⎩u j ⎭
rigidité de l’élément barre en repère local :

⎧ 1⎫ ⎡ 1 1⎤
⎪− l ⎪ ⎧ 1 1 ⎫ ⎢ l2 −
l 2 ⎥dx = ES ⎡ 1 − 1⎤
l
[k e ] = ∫ [B] [H ][B]dVe = ∫0 ∫ dS e ⎨ 1 ⎬E ⎨−
T l
⎬dx = ES ∫ ⎢ 1 1 ⎥
ve s ⎪ ⎪ ⎩ l l⎭ 0 ⎢− ⎥ l ⎢⎣− 1 1 ⎥⎦
⎩ l ⎭ ⎣ l2 l2 ⎦

18.5.2.2. Rigidité de l’élément barre en repère global


Sachant que la matrice de passage entre le repère global et le repère local de la barre est égale à :

⎡ cosθ sin θ 0 0 ⎤
⎢− sin θ cosθ 0 0 ⎥⎥
Nœud j
Nœud i [Re ] = ⎢
⎢ 0 0 cosθ sin θ ⎥
⎢ ⎥
⎣ 0 0 − sin θ cosθ ⎦

Il s’agit d’effectuer le produit K e = Re[ ] [ ]T [k e ][Re ]. Ceci étant, la matrice [ke ] de dimension (2x2) est
[ ]
incompatible avec Re de dimension (4x4). Ceci provient du fait que chacun des nœuds de la barre a
un seul degré de liberté dans le repère local et 2 dans le repère global1.

Pour résoudre ce problème, la démarche consiste à transformer [ke ] en une matrice (4x4) en
considérant les déplacements transversaux vi et v j dans le repère local. Bien évidemment, ces

1
Le déplacement ui a deux composantes Ui et Vi dans le repère global par exemple.

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déplacements sont nuls puisque la barre ne travaille qu’en traction ou en compression. Ceci revient à
introduire des lignes et de colonnes de zéros associées à ces deux degrés de liberté. On a donc :
⎡1 0 −1 0⎤ (u i )
⎢ 0⎥⎥ (vi )
ES ⎡ 1 − 1⎤ (u i ) ES ⎢ 0 0 0
[k e ] = ⎢ =
l ⎣− 1 1 ⎥⎦ (u j ) l ⎢− 1 0 1 0⎥ (u j )
⎢ ⎥
⎣0 0 0 0⎦ (v j )
⎡ cos 2 θ cosθ sin θ − cos 2 θ − cosθ sin θ ⎤
⎢ ⎥
ES ⎢ cosθ sin θ sin 2 θ − cosθ sin θ − sin 2 θ ⎥ 1
d’où pour finir : [K e ] =
l ⎢ − cos 2 θ − cosθ sin θ cos 2 θ cosθ sin θ ⎥
⎢ ⎥
⎢⎣− cosθ sin θ − sin 2 θ cosθ sin θ sin 2 θ ⎥⎦

18.5.2.3. Calcul des efforts internes en repère local

⎧ Ni ⎫ ES ⎡ 1 − 1⎤ ⎧ u i ⎫
⎨ ⎬ = [k e ]{q e } = ⎨ ⎬ avec {q e } = [Re ]{Qe }.
⎩N j ⎭ l ⎢⎣− 1 1 ⎥⎦ ⎩u j ⎭

18.5.3. Exemple

Soit la structure suivante formée de 5 éléments barres et 4 nœuds. Le chargement se décompose en :

¾ Une charge horizontale PX appliquée au nœud 2,


¾ Une charge verticale PY appliquée au nœud 2,

Les conditions d’appui sont :

¾ Appuis encastrés aux nœuds 1 et 3.

On désire déterminer les déplacements, les réactions et efforts dans cette structure.
H H

1 c E, S, H d E, S, H 3
2

g E, S, H
H S
S f E, , 2H
e E, , 2H 2
2

PX
4
Y
PY
X

1
Attention aux paramètres E, S et l qui peuvent changer en fonction des caractéristiques de l’élément considéré.
On rappelle que l’angle θ se mesure du repère global vers le repère local.

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Elément Nœud i Nœud j Longueur Section


1 (barre) 1 2 H S
2 (barre) 2 3 H S
3 (barre) 1 4 2H S 2
4 (barre) 3 4 2H S 2
5 (barre) 2 4 H S

Application numérique : S = 0.01 m2, E = 2.1 1011 N/m2, H = 10 m, PX = 100000 N, PY = 200000 N


H H

1 2 3

PX
4
Y
PY
X

Les conditions d’appui permettent d’établir que :

• U1 = U3 = 0,
• V1 = V3 = 0.

1. Matrice de rigidité des éléments 1, 2, 3, 4 et 5 en repère local

⎧ 1⎫

[k e ] = ∫ [B ] [H ][B ]dVe = ES ∫0 [B ]T [B]dx = ES ∫−1 ⎪⎨ 12 ⎪⎬⎧⎨− 1 1⎫ 2
T l 1
⎬ dξ
ve ⎪ ⎪⎩ 2 2⎭ l
⎩ 2 ⎭
⎡1 0 − 1 0⎤ ( ui )
⎡ 1 1⎤

2 ES ⎢ 4
1 − ⎥
4 dξ = ES ⎡ 1 − 1⎤ (ui ) = ES ⎢ 0 0 0 0⎥ ( v i )

l −∫1 ⎢ − 1 1 ⎥
=
l ⎢⎣ − 1 1 ⎥⎦ (u j ) l ⎢− 1 0 1 0⎥ ( u j )
⎢ ⎥ ⎢ ⎥
⎣ 4 4 ⎦
⎣0 0 0 0⎦ ( v j )

S
E
1 − 1⎤ 2 ⎡ 1 − 1⎤ == ES ⎡ 1 − 1⎤
[k1 ] = [k 2 ] = [k5 ] = ES ⎡⎢ et [k 3 ] = [k 4 ] =
H ⎣ − 1 1 ⎥⎦ ⎢ ⎥ 2 H ⎢⎣ − 1 1 ⎥⎦
d’où
2 H ⎣− 1 1 ⎦

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2. Matrice de rigidité des éléments 1, 2, 3, 4 et 5 en repère global

⎡ cos θ sin θ 0 0 ⎤
⎢ − sin θ cos θ 0 0 ⎥
[K e ] = [Re ] [k e ][Re ] avec [Re ] = ⎢
T

⎢ 0 0 cos θ sin θ ⎥
⎢ ⎥
⎣ 0 0 − sin θ cos θ ⎦

⎡ cos 2 θ cos θ sin θ − cos 2 θ − cos θ sin θ ⎤


⎢ ⎥
ES ⎢ cos θ sin θ sin 2 θ − cos θ sin θ − sin 2 θ ⎥
[K e ] =
l ⎢ − cos 2 θ − cos θ sin θ cos 2 θ cos θ sin θ ⎥
⎢ ⎥
⎣ − cos θ sin θ − sin 2 θ cos θ sin θ sin 2 θ ⎦

⎡1 0 −1 0⎤ (U 1 )
⎢ 0⎥ (V1 )
ES ⎢ 0 0 0
- élément 1 noeuds 1 → 2, θ = 0 : [K1 ] = ⎥
H ⎢− 1 0 1 0⎥ (U 2 )
⎢ ⎥
⎣0 0 0 0⎦ (V2 )

- élément 2 noeuds 2 → 3, θ = 0 [K 2 ] = [K1 ]

⎡ 1 − 1 − 1 1 ⎤ (U1 )
⎢ 1 − 1⎥ (V1 ) 1
ES ⎢ − 1 1
- élément 3 noeuds 1 → 4, θ = -45 : [K 3 ] = ⎥
4 H ⎢− 1 1 1 − 1⎥ (U 4 )
⎢ ⎥
⎣ 1 − 1 − 1 1 ⎦ (V4 )

⎡1 1 − 1 − 1⎤ (U 3 )
⎢ 1 − 1 − 1⎥ (V3 )
ES ⎢ 1
- élément 4 noeuds 3 → 4, θ = -135 : [K 4 ] = ⎥
4 H ⎢− 1 − 1 1 1 ⎥ (U 4 )
⎢ ⎥
⎣− 1 − 1 1 1 ⎦ (V4 )

⎡0 0 0 0 ⎤ (U 2 )
⎢ 0 − 1⎥ (V2 )
ES ⎢0 1
- élément 5 noeuds 2 → 4, θ = -90 : [K 5 ] = ⎥
H ⎢0 0 0 0 ⎥ (U 4 )
⎢ ⎥
⎣0 − 1 0 1 ⎦ (V4 )

3. Assemblage et résolution

[ ]
d'où le système K {q} = {F } obtenu après assemblage des matrices élémentaires,

1
Les parties en bleu et rouge sont repérées dans la matrice de rigidité globale (obtenue après assemblage).

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Elément 1

⎡4 + 1 − 1 − 4 0 0 0 −1 1 ⎤ ⎧U 1 ⎫ ⎧ RH 1 ⎫
⎢ −1 1
⎢ 0 0 0 0 1 − 1 ⎥⎥ ⎪⎪ V1 ⎪⎪ ⎪⎪ RV 1 ⎪⎪
⎢ −4 0 4+4 0 −4 0 0 0 ⎥ ⎪U 2 ⎪ ⎪ 0 ⎪
⎢ ⎥⎪ ⎪ ⎪ ⎪
ES ⎢ 0 0 0 4 0 0 0 − 4 ⎥ ⎪ V2 ⎪ ⎪ 0 ⎪ 1
⎨ ⎬=⎨ ⎬
4H ⎢ 0 0 −4 0 4 +1 1 −1 − 1 ⎥ ⎪U 3 ⎪ ⎪ RH 3 ⎪
⎢ ⎥
⎢ 0 0 0 0 1 1 −1 − 1 ⎥ ⎪ V3 ⎪ ⎪ RV 3 ⎪
⎢ −1 1 ⎪ ⎪ ⎪ ⎪
0 0 −1 −1 1+1 − 1 + 1 ⎥ ⎪U 4 ⎪ ⎪ PX ⎪
⎢ ⎥
⎣⎢ 1 −1 0 − 4 − 1 − 1 − 1 + 1 4 + 1 + 1⎦⎥ ⎪⎩V4 ⎪⎭ ⎪⎩− PY ⎪⎭

Ce qui donne finalement :

⎡ 5 −1 − 4 0 0 0 − 1 1 ⎤ ⎧U 1 ⎫ ⎧ RH 1 ⎫
⎢−1 1 0 0 0 0 1 − 1⎥ ⎪ V1 ⎪ ⎪ RV 1 ⎪
⎢ ⎥⎪ ⎪ ⎪ ⎪
⎢− 4 0 8 0 −4 0 0 0 ⎥ ⎪U 2 ⎪ ⎪ 0 ⎪
⎢ ⎥⎪ ⎪ ⎪ ⎪
ES ⎢ 0 0 0 4 0 0 0 − 4⎥ ⎪V2 ⎪ ⎪ 0 ⎪
⎨ ⎬=⎨ ⎬
4H ⎢ 0 0 −4 0 5 1 − 1 − 1⎥ ⎪U 3 ⎪ ⎪ RH 3 ⎪
⎢ ⎥
⎢ 0 0 0 0 1 1 − 1 − 1⎥ ⎪ V3 ⎪ ⎪ RV 3 ⎪
⎪ ⎪ ⎪ ⎪
⎢−1 1 0 0 −1 −1 2 0 ⎥ ⎪U 4 ⎪ ⎪ PX ⎪
⎢ ⎥
⎣ 1 −1 0 − 4 −1 −1 0 6 ⎦ ⎪⎩V4 ⎪⎭ ⎪⎩− PY ⎪⎭

L'introduction des conditions aux limites aux nœuds 1 et 3 permet de déduire le système à résoudre :

⎧U 2 = 0
⎡8 0 0 0 ⎤ ⎧U 2 ⎫ ⎧ 0 ⎫ ⎪
V2 = V4

ES ⎢0 4 0 − 4⎥ ⎪⎪V2 ⎪⎪ ⎪⎪ 0 ⎪⎪ ⎪⎪
⎥⎨ ⎬ = ⎨ 2P H
⎬ ⇒ ⎨U 4 = X = 0.952 10-3 m
4 H ⎢0 0 2 0 ⎥ ⎪U 4 ⎪ ⎪ PX ⎪ ⎪ ES
⎢ ⎥
⎣0 − 4 0 6 ⎦ ⎪⎩V4 ⎪⎭ ⎪⎩− PY ⎪⎭ ⎪V = − 2 PY H = −1.904 10-3 m
⎪⎩ 4 ES

ce qui donne pour les réactions :

⎧ ES ⎛ 2 PX H 2 PY H ⎞ PX + PY
⎪ RH 1 = 4 H ⎜ − ES − ES ⎟ = − = −150kN
⎪ ⎝ ⎠ 2
⎪ R = ES ⎛⎜ 2 PX H + 2 PY H ⎞⎟ = PX + PY = 150kN
⎪ V1
4 H ⎝ ES ES ⎠ 2
⎨ −
⎪ RH 3 = ES ⎛ 2 P H 2 P H ⎞ PX + PY
⎜− X + Y ⎟ = = 50kN
⎪ 4H ⎝ ES ES ⎠ 2
⎪ ES ⎛ 2 PX H 2 PY H ⎞ − PX + PY
⎪ RV 3 = ⎜− + ⎟= = 50kN
⎩ 4H ⎝ ES ES ⎠ 2

1 ES
Le terme est mis en facteur pour n’avoir que des entiers dans la matrice.
4H

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Effel2002 - Structure - 11.1
Ech=1/94

- Date 18/11/01 - Fichier Exam2003_RattrapageSession2_Theorique -

Déplacements (mm)
Cas n°1
Noeuds DY
Filaires D
2.13

0.00 -1.91 0.00 1.73

1.91

1.32

0.92

0.52

0.11

-0.29

-0.69

-1.10
Y -1.91

2.13
Z X -1.50

-1.91

Effel2002 - Structure - 11.1


Ech=1/94

- Date 18/11/01 - Fichier Exam2003_RattrapageSession2_Theorique -

Efforts (N)
Cas n°1
Appuis FX
Filaires Fx
2.12e+005

70710.68
150000.00 -50000.00 1.86e+005

2.03
1.60e+005

1.33e+005

1.07e+005

8.11e+004

5.49e+004

2.86e+004

70710.68
2426.41
Y

212132.03
Z X -2.38e+004

-5.00e+004

U 2 = 0 ⇒ N1 = N 2 = 0 1
V2 = V4 ⇒ N 5 = 0

1
L’effort dans une barre est directement dépendant des déplacements relatifs de ses extrémités.

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Pour les efforts dans l’élément 3, on pose :

⎧ u1 ⎫ ⎡1 − 1 0 0 ⎤ ⎧U1 ⎫
⎪v ⎪ ⎢ 0 0 ⎥ ⎪⎪ V1 ⎪⎪
⎪ 1⎪
⎨ ⎬=
2 ⎢1 1 ⎥ ⎨ ⎬d ' où u4 = 2 (U 4 − V4 ) = 2 ⎛⎜ 2(PX + PY )H ⎞⎟
⎪u4 ⎪ 2 ⎢0 0 1 − 1⎥ ⎪U 4 ⎪ 2 2 ⎝ ES ⎠
⎪⎩ v4 ⎪⎭ ⎢ ⎥⎪ ⎪
⎣0 0 1 1 ⎦ ⎩V4 ⎭
ES ⎡ 1 − 1⎤ ⎧ u1 ⎫ ⎧− N 3 ⎫ ES ⎛ 2 (PX + PY )H ⎞ 2 (PX + PY )
et ⎢ ⎥ ⎨ ⎬=⎨ ⎬ ⇒ N3 = ⎜ ⎟= = 212132 N
2 H ⎣ − 1 1 ⎦ ⎩u4 ⎭ ⎩ N 3 ⎭ 2H ⎜ ES ⎟ 2
⎝ ⎠

Pour les efforts dans l’élément 4, on pose :

⎧u 3 ⎫ ⎡− 1 − 1 0 0 ⎤ ⎧U 3 ⎫
⎪v ⎪ ⎢ ⎥⎪ ⎪
⎪ 3⎪
⎨ ⎬=
2 ⎢ 1 − 1 0 0 ⎥ ⎪ V3 ⎪
⎨ ⎬d ' où u 4 =
2
(− U 4 − V4 ) = 2 ⎛⎜ 2(− PX + PY )H ⎞⎟
⎪u 4 ⎪ 2 ⎢ 0 0 − 1 − 1⎥ ⎪U 4 ⎪ 2 2 ⎝ ES ⎠
⎪⎩v 4 ⎪⎭ ⎢ ⎥ ⎪ ⎪
⎣ 0 0 1 1 ⎦ ⎩ V4 ⎭
ES ⎡ 1 − 1⎤ ⎧u 3 ⎫ ⎧− N 4 ⎫ ES ⎛⎜ 2 (− PX + PY )H ⎞⎟ 2 (− PX + PY )
et ⎢ ⎥ ⎨ ⎬=⎨ ⎬ ⇒ N3 = = = 70710 N
2 H ⎣− 1 1 ⎦ ⎩u 4 ⎭ ⎩ N 4 ⎭ 2 H ⎜⎝ ES ⎟
⎠ 2

Remarque : si la barre verticale (de 2 vers 4) est supprimée, le système devient instable.

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