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Cours comptabilité 04/12/2018

Eléments d’amortissement du capital


Réductions de capital et les amortissements
On va aborder quelques subtilités qui sont traitées de la même manière, c’est-à-dire, sur la
manière dont les éléments du compte de résultats peuvent remonter vers le bilan.
D’habitude, on avait vu jusque-là que lorsqu’on avait des actifs immobilisés qui se dépréciaient,
=> on les amortissait. Donc, on passait de l’actif vers les charges. Ici, il va y avoir un passage
du compte de résultats vers les finances. Et on va voir cela, au niveau des plus-values de
réévaluation, au niveau des subsides en capital et au niveau des impôts différents.
Les réductions du capital peuvent se faire par remboursement des actionnaires lorsque les
sociétés sont surcapitalisées. Mais c’est relativement rare.
En revanche, les sociétés qui ont accumulé des pertes importantes peuvent réduire le capital =>
apurer ces pertes. D’abord pour une question de présentation mais aussi vis-à-vis des articles
633 et 634.
Si on a, par exemple, un capital d’un million et des pertes reportées de 400 000,
indépendamment des autres éléments de capitaux propres, il se peut que notre actif net soit
presqu’autours des 50%. Si on réduit le capital et qu’on apure les pertes => on repart à zéro
donc on déploie le couperet des articles 633 et 643 du Code des sociétés. Donc, il y a bcp plus
de réductions de capital par apurement des pertes, que de réductions du capital avec
remboursements.
Donc, pour rappel, si on doit réduire le capital, c’est uniquement l’assemblée générale des
actionnaires qui en prend la décision. Il n’y a aucune autorisation qui puisse être donnée par le
Conseil d’Administration, fatalement il faut modifier les statuts, repasser devant le notaire et
republier les statuts au Moniteur belge. Si on veut rembourser les actionnaires, il faut demander
l’accord des créanciers, tous ceux vis-à-vis desquels on a des dettes, on doit les consulter pour
qu’ils sachent qu’on va rembourser les actionnaires qui sont plus haut au passif avant de les
rembourser eux qui sont au milieu du passif. Si on ne les consulte pas, on est en contravention
avec le Code des Sociétés, on peut nous attaquer ensuite et notre responsabilité risque d’être
inquiétée.
Donc, s’il y a réduction de capital avec remboursement des actionnaires, il faut laisser
généralement deux mois aux créanciers pour manifester leur avis et s’ils ne sont pas d’accord.
S’ils craignent qu’on ne les rembourse jamais, ils vont s’opposer et dès lors on arrête là notre
activité de réduction de capital, on doit les rembourser ou alors on leur donne des garanties
supplémentaires et alors ils sont d’accord qu’on réduise notre capital.
Les écritures comptables sont relativement faciles mais les mécanismes juridiques sont
relativement complexes derrière ce type d’opérations. Parce que comptablement, il n’y a rien
de problématique, on a notre capital qu’il faut réduire, et on a une dette à rembourser et dès le
moment où on la rembourse on crédite un compte banque et le problème est résolu.
Donc, ce n’est pas tellement au niveau des écritures comptables que cela pose problème, c’est
par le fait qu’au niveau de l’exigibilité, il faut rembourser les dettes par le bas et on ne
rembourse les actionnaires qu’en dernier lieu. Si on décide de rembourser les actionnaires, il
faut obtenir l’accord des créanciers, il faut leur laisser le temps et notamment c’est pour cela
qu’il faut une assemblée générale et pas une réunion du Conseil d’Administration.
Réduction de capital sans remboursement, même chose c’est l’Assemblée Générale, il faut
modifier les statuts, il faut les republier, et là c’est généralement pour apurer les pertes. Comme
beaucoup d’entreprises ont accumulé des pertes, ce type d’opérations est beaucoup plus
fréquentes. Donc si on a des pertes cumulées, on peut décider de les réduire en une fois ou
progressivement. Parfois en les réduisant, on peut même amener le capital en dessous du
minimum légal, c’est autorisé pour autant qu’on ait déjà pris la décision de ré-augmenter le
capital => c’est par assainissement financier ou procédure d’accordéon.
Vis-à-vis d’une réduction de capital par apurement de pertes, ça ne peut pas se faire directement,
on est obligés de passer par une étape d’affectation et de prélèvement de manière à ce que
l’Assemblée générale approuve une telle opération. Donc, elle ne peut pas se faire n’importe
quand dans l’année. Donc plutôt que de simplement débiter ce compte et créditer ce compte, le
compte 141 peut être porté à un solde débiteur parce que c’est un compte de l’actif qui apparait
au passif avec un signe moins. Donc, si on veut le réduire, il faut le créditer.
On ne peut pas faire cette opération directement, il faut transiter par les affectations de résultats,
donc on va débiter ce compte et créditer un 79 et puis on crédite ce compte et on débite à 69.
Et les 69 et le 79 sont en fait le petit rectangle qui se trouve en dessous du compte de résultats
et qui gère l’affectation des prélèvements des résultats. On va remplir à l’examen un compte de
résultats bilan schéma légal nouveau, dans lequel il n’y a plus de charges exceptionnelles et des
produits exceptionnels mais les charges non-récurrentes, les produits non récurrents, et donc il
n’y a plus qu’un résultat d’exploitation, pas de résultats financiers non courants.
Donc, on débite d’abord le compte capital souscrit par le compte débit 791 réduction sur le
capital, et puis on débite le compte pertes reportées par le crédit du compte pertes reportées.
Donc en fait il ne faut pas confondre, le compte « pertes reportées » qui est au passif avec un
signe moins, parce que c’est un compte de l’actif et les comptes qui se trouvent en bas du compte
de résultat tels que « pertes reportées de l’exercice précédent » ou « pertes à reporter ».
Moyennant cette double opération finalement les 69 et 79 s’annulent et on se retrouve avec
notre écriture et finalement on a réduit notre capital en même temps qu’on a apuré la perte
totalement ou partiellement. Le transit par les comptes 69 et 79 est obligatoire pour une question
d’approbation et de validation des actionnaires.
Ensuite, l’amortissement du capital, c’est un type de procédure qui se produit surtout dans des
institutions qui exploitent des sources minérales, énergétiques et autres en vue, non pas de
réduire le capital mais simplement de réduire le nombre d’actionnaires. Donc, l’amortissement
du capital s’assimile à la réduction du capital mais on réduit sur deux ou trois ans le nombre
d’actionnaires. Exemple, une carrière de pierres bleues ou de granit du côté du Hainaut qu’on
décide de fermer en 2025 => pour qu’il n’y avait plus d’actionnaire en 2025, on décide à partir
d’aujourd’hui de rembourser leurs actions aux actionnaires sans réduire le capital. Dès lors avec
quoi on les rembourse ? avec les réserves ou avec les bénéfices et comme ça en les remboursant
=> on indique le capital amorti et le capital qui ne l’est pas. C’est dans l’annexe qu’on voit la
différence parce qu’au niveau du passif du bilan, on ne verra même pas si le capital est amorti
ou pas amorti.
Donc, si on a un capital de 150 000, et si on a des réserves ou des bénéfices réservés et qu’on
décide de rembourser 50 000 aux actionnaires => on réduit. En quelque sorte, on convertit plutôt
le capital en deux capitaux, en deux comptes de capital, en un compte capital souscrit et en un
compte capital amorti et on indique de nouveau la dette à rembourser. Donc, si on a des réserves
ou des bénéfices reportés, on puise sur ces bénéfices et ces réserves et on paie et tant que l’on
n’a pas payé on indique une dette vis-à-vis des actionnaires qu’on paie.
Parfois quand la société fait des gros bénéfices et distribuent les dividendes les actionnaires ne
se bousculent pas au portillon pour qu’on leur rembourse leurs actions parce que ça veut dire
qu’ils n’auront plus de dividendes. Eventuellement ils gardent une certaine voix au chapitre,
c’est la raison pour laquelle généralement on tire au sort le nombre d’actionnaires et la qualité
des actionnaires qu’il faut rembourser. On remplace leurs actions normales par des actions de
jouissance qui leurs permettent éventuellement d’avoir certains super dividendes.
Matière nouvelle
Les comptes 12, dans lesquels il y a une difficulté car remis en question par le Code des sociétés,
les comptes 13 avec les réserves. Il y a beaucoup de réserves donc c’est important de savoir la
différence entre la réserve légale, la réserve disponible, la réserve immunisée, la réserve
indisponible. Le compte 14 « le bénéfice ou la perte reportée ou cumulée ». Les comptes 140 et
141, le compte 15 « subside en capital » avec un problème fiscal, le compte 16 « provisions et
impôts différés ». Tout s’analyse en parallèle.
Plus-value réévaluation, on sait ce que c’est, si on a un bâtiment que l’on amortit et que l’on
vend avec bénéfices exceptionnels, ce bénéfice s’appelle plus-value sur actifs immobiliers, c’est
une plus-value réalisée parce que l’on a vendu le bien.
Si on ne vend pas le bien, on le garde, on l’amortit et puis on exprime une augmentation de
valeur, cela s’appelle plus-value de ré évaluation et donc plus « plus-value sur réalisation ».
Si la plus-value de réalisation est un produit taxable, la plus-value de réévaluation est un compte
du passif même si on l’incorpore au capital et que l’on rembourse les actionnaires (pour le fisc
c’est comme ça).
Reprenons à la base ce problème de plus-value de réévaluation qui est dans le compte 12, c’est
vrai qu’on n’en voit pas bcp dans la pratique (pas excessif).
La raison est simple, si on a un bâtiment que l’on amortit, l’amortissement est déductible
fiscalement. Si on le ré-évalue, on continue à amortir la valeur initiale mais on commence à
amortir la plus-value et donc fiscalement pas d’amortissement sur la plus-value. Dès lors qu’il
n’y a pas d’intérêt fiscal, les entreprises ne font pas bcp de réévaluation sauf évidemment sur le
plan comptable => si un bâtiment prend de la valeur, la plus-value de réévaluation permet
d’exprimer cette augmentation de valeur. Mais donc, c’est parce qu’il y a un problème fiscal au
niveau de l’amortissement de la plus-value que ça se fait de moins en moins.
Imaginons que l’on a un terrain acquis pour 50 000, on a vu avec les réductions de valeur que
si notre terrain acheté à 50 000 ne vaut plus rien du tout parce que l’on a destiné à des
constructions mais que finalement un viaduc passe à côté et que plus personne ne va l’acheter
pour construire. Alors le terrain ne vaut plus que 30 000 et non pas 50 000, on va acter non pas
un amortissement mais une réduction de valeur de terrain. Si le terrain perd de sa valeur on fait
une réduction de valeur.
Imaginons maintenant que le terrain prenne de la valeur, donc le terrain vaut selon un certain
nombre d’estimations commerciales parce que l’environnement de ce terrain s’est amélioré, il
vaut 62 500, on va le ré-évaluer de 12 500. Donc, on va débiter un autre compte 22, qui n’est
pas le même que le compte 22 « terrain », lui se termine par 8 qui est l’indice suffixe de la plus-
value. Donc, on débite un compte associé à terrain qui ne se termine pas par zéro mais par 8 de
12 500 et on crédite un compte de plus-value de réévaluation qui fait partie des capitaux propres.
C’est ça le danger vis-à-vis du Code des sociétés, il faut surveiller les sociétés qui ont des plus-
values de réévaluation importantes, peut être que fiscalement il n’y a pas d’avantage de
l’amortissement de la plus-value, mais en attendant si on crédite un compte 12 il fait partie des
capitaux propres (compte 10 « capital » ; 11 « primes d’émissions » ; 12 « plus-values de
réévaluation » ; 13 « réserves » ; 14 « bénéfices ou pertes » et 15 « subsides en capital »). Donc,
pas mal d’entreprises qui ont des capitaux propres menacés par des pertes reportées importantes,
on peut être simplement fait des plus-values de réévaluation pour regonfler leurs actifs nets,
regonfler leurs capitaux propres. Donc quand on trouve dans une entreprise beaucoup plus de
plus-value de réévaluation, il faut vérifier si elles se justifient, si elles sont sincères ou pas.
Parfois ça permet à une entreprise de se refaire une santé et de gonfler ses capitaux propres.
On crédite les plus-values de réévaluation, si par après elles ne se justifient plus il faut les
annuler. Il faut extourner l’écriture que l’on a fait, donc ce que l’on avait passé comme écritures
va être extourné, c’est-à-dire qu’on va passer l’écriture inverse. On va recréditer le compte 2208
et débiter le compte 129, donc c’est facile mais très peu d’entreprises font des annulations de
plus-values lorsqu’elles ne se justifient plus.
La difficulté qui existe lorsqu’il s’agit des plus-values de réévaluation, en fait le Code des
Sociétés nous dit que par exemple si on a un bâtiment de 100 qu’on a amorti jusqu’à présent
pour 40 si on décide de le ré-évaluer de 5, => on débite un compte 2208 « plus-value actée » et
on va créditer un compte 121 « plus-value de réévaluation ».
Attention à l’examen, il ne faut pas confondre plus-value de réévaluation et plus-value sur
réalisation et surtout ne pas confondre le compte du passif plus-value de réévaluation avec le
compte de l’actif plus-value actée. Comme on a le PCMN, on doit être précis à propos de la
terminologie, « plus-value actée » ce n’est pas la même chose que « plus-value de
réévaluation ».
On va par exemple ré-évaluer ce bâtiment de 5 et puis on va continuer à amortir la valeur initiale
100, parce que pour le moment on a amorti que 40 il reste encore 60 à amortir. On va
commencer à amortir les 5 plus-value, et c’est l’amortissement sur ces 5 qui n’est pas déductible
du bénéfice fiscal. Et le Code des sociétés nous dit que par exemple, si on amortit 1 sur 5 en
même temps qu’on amortit encore un paquet sur 100, on peut considérer que la plus-value qui
est là, c’est comme si elle s’était réalisée à concurrence de 1. Dès lors on peut le sortir du compte
12, et le remonter dans les réserves.
Lorsqu’on va commencer à amortir la valeur initiale et qu’on va commencer à amortir la plus-
value actée, le Code des sociétés considère la partie amortie sur la plus-value, comme étant la
concrétisation de notre plus-value de réévaluation. Et dès lors, on peut sortir ce qu’on a amorti
sur la plus-value pour le remonter vers un compte de réserve ou vers un compte de capital. En
fait, on considère que la plus-value de réévaluation, elle est juste une augmentation exprimée
comptablement, mais quand on commence à amortir la plus-value c’est comme si elle se
réalisait.
Prenons un exemple spécifique à cette opération, imaginons une société qui a des bâtiments
pour une valeur d’acquisitions de 10 millions, ces bâtiments sont repris dans un compte 2210,
10 millions durée de vie 20 ans. La durée de vie pour les bâtiments c’est entre 20 et 50 ans. Il
y a des entreprises qui amortissent sur 20, d’autres sur 25 ou 30, en réalité la plupart c’est entre
20 et 30 ans mais les communes amortissent leurs bâtiments sur 30 ans. On amortit
progressivement et on a déjà amorti 6 millions sur 10 millions. Il reste 4 millions, on a déjà
amorti 12 ans sur le bâtiment il reste 8 ans. Donc ça c’est ce qu’on a déjà fait, pour des raisons
commerciales parce que le bâtiment se trouve par exemple à un endroit qui a été rénové, axes
routiers aménagés, voiries refaites, commerces refaits => fatalement le bâtiment prend de la
valeur et on décide de le ré-évaluer. On le ré-évalue de deux millions, plus-value pas réalisée
simplement exprimée comptablement.
Quels sont les biens qui peuvent faire l’objet de réévaluation et à quel moment ? Deux questions
juridiques, on ne peut pas ré-évaluer n’importe quoi n‘importe comment. Vis-à-vis de la
législation comptable, on ne peut ré-évaluer que les immobilisations corporelles et financières
uniquement. On ne peut pas ré-évaluer des immobilisations incorporelles, des brevets, des
développements, du savoir-faire dans les comptes 21, on ne peut pas faire de réévaluation
dessus.
Dans le plan comptable on a des plus-values de réévaluation sur des stocks, mais ça ne se fait
plus, on a maintenu le plan ouvert pour des plus-values actées avant l’arrêté royal du 12
septembre 1983, il y avait de plus-value sur stocks et sur immobilisations incorporelles.
Désormais depuis 1983, on ne peut plus ré-évaluer que les immobilisations corporelles, c’est-
à-dire principalement les bâtiments et les terrains, et les immobilisations financières c’est-à-
dire les actions que l’on possède dans un certain nombre de sociétés (uniquement
immobilisations corporelles et financières).
À quel moment pouvez-vous ré -évaluer un bâtiment ou un terrain ? Lorsqu’il y a un excédent
durable et certain, durable c’est par exemple par rapport à des actions. Si on possède des actions
dans une société qui est en train de battre de l’aile, on ne peut pas ré-évaluer. Certain, il faut
que ce soit évaluer par une expertise, pas un réviseur ou expertise comptable. Il faut une
expertise technique (géomètre ou expert immobilier)). Dernière nuance, il faut que la
comptabilité de l’exercice se termine, c’est-à-dire que si on réévalue un bâtiment et que
l’amortissement de la plus-value met l’exercice en pertes, on ne peut pas faire la réévaluation,
il faut donc que la comptabilité de l’exercice se termine. (! Examen QCM)
Les écritures comptables => on vient ré-évaluer le bâtiment de 2 millions, il a déjà une valeur
de 10 millions - 6 millions ce qui nous fait 4 millions + 2 millions = ça nous fait 6 millions.
Donc, les amortissements réduisent la valeur et leur plus-value augmente la valeur. On va
amortir, on va continuer l’amortissement sur les 4 millions puisqu’on a déjà amorti 6 millions
sur 10, il faut amortir les 4 qui restent. En même temps que l’on va amortir les 4 millions, on
va amortir les 2 millions de plus-value.
Généralement on va observer dans la pratique que les entreprises essaient d’aligner
l’amortissement de la plus-value sur la valeur résiduelle, c’est-à-dire si on a déjà amorti 6
millions sur 10, on a amorti 12ans sur 20 ans il reste 8 ans.
On va se débrouiller pour amortir la plus-value sur 8 ans. C’est-à-dire 250 000 par an c’est
généralement une manière de conduire l’amortissement sur le bâtiment et l’amortissement sur
la plus-value au même rythme, Ça n’est pas obligatoire mais c’est pratique.
L’écriture d’amortissement, elle est facile on la connait déjà. On va amortir 500 000 sur les 10
millions et on amortit 250 000 sur 2 millions.
Le bâtiment a été acheté à 10 millions et on a déjà amorti 6 millions, on va amortir encore 500
000. On a une plus-value de 2 millions, on va amortir cette plus-value actée sur la valeur qui
reste pour terminer d’amortir le bâtiment. Et c’est la raison pour laquelle on se retrouve ici avec
500 000 au crédit du compte amortissement sachant que j’ai déjà 6 millions sur 10.
250 000 c’est une partie des 2 millions que j’ai acté en plus-value. En charges, j’ai les 500 000
+ les 250 000 puisque fatalement pour créditer le compte amortissement sur bâtiment on doit
débiter un compte 302, je débite aussi lorsque je fais l’amortissement sur la plus-value.
Simplement dans la déclaration fiscale notre expert-comptable et conseiller fiscal sait déjà que
sur les 750 000 de charges d’amortissement, l’administration n’acceptera que 500 000. Les 250
000 sont refusés c’est mis dans une case de la déclaration. On a donc amorti une partie de deux
millions, 250 000 et là je fais intervenir le Code des sociétés et il me dit que j’ai ré-évalué mon
bâtiment 2 millions cette plus-value est une augmentation exprimée comptablement mais non
réalisée. À partir du moment ou j’ai amorti 250 000 sur 2 millions, c’est comme si j’avais réalisé
250 000 sur 2 millions.
Dès lors je peux incorporer en réserves ou même au capital l’équivalent de l’amortissement sur
la plus-value. Donc que vais-je faire ? L’équivalent de 250 000 que je viens d’amortir, je vais
le sortir du compte 121 pour le descendre dans les réserves ou dans le capital comme ceci. Donc
j’y ai droit, donc les réserves augmentent de 250 000 qui proviennent des plus-values de
réévaluation. Pourquoi ? Parce que je viens d’amortir 250 000 sur les 2 millions de plus-value
actées. Ce qui veut dire que si maintenant je décide de rembourser les réserves à mes
actionnaires le fisc va dire, il y a deux 250 000 qu’ils n’ont pas apporté, elles ont été créées par
la société donc ça doit être taxé dans le chef de ceux qui récupèrent le capital.
Le résultat c’est qu’on peut incorporer l’équivalent de ce que l’on a amorti sur la plus-value
donc on a une plus-value de deux millions sur laquelle on a déjà fait un amortissement de 250
000, c’est comme si ces 250 000 étaient réalisés et pas simplement exprimés comptablement,
ils peuvent aller dans les réserves ou même dans le capital.
Que se passe-t-il si on ré-évalue un terrain et pas un bâtiment ? Si on voit des plus-values de
réévaluation sur des machines, sur du mobilier, sur du matériel, souvent bidons, c’est parce que
même si une entreprise peut ré-évaluer des immobilisations corporelles, ce sont principalement
des immeubles et des terrains qu’on ré-évalue. On ne ré-évalue pas des voitures, du mobilier,
du matériel. Donc quand on ré-évalue bien des bâtiments et des terrains, que se passe-t-il ? On
aurait une écriture de plus-value actée sur terrain à plus-value de réévaluation sur
immobilisations corporelles, même écriture sauf que compte plus-value actée sur terrain et on
va avoir plus-value de réévaluation sur immobilisations incorporelle. Et un terrain on ne
l’amortit pas et la plus-value actée sur terrain non plus, de la même manière qu’on n’amorti pas
un terrain on ne va pas amortir la plus-value actée sur un terrain. On ne les amortit pas.
Qu’est ce qui est prévu par le code des sociétés vis-à-vis de ce transfert vers les capitaux propres
réels ? C’est simple si on réévalue un terrain de deux millions, on peut incorporer dès le
lendemain toute la plus-value dans les réserves. On a des entreprises qui vite fait bien fait ré-
évaluent un terrain Elles ont incorporé la plus-value de réévaluation dans les réserves ou dans
le capital et ni vu ni connu, elles se retrouvent avec un capital ou des réserves relativement
importantes. Si on ne regarde pas les analyses précédentes, on ne va même pas s’apercevoir que
le capital ou les réserves sont gonflés artificiellement avec les plus-values. Artificiellement
quand cela ne se justifie pas évidemment, parfois cela se justifie.
Et en Belgique, comme en France, si on est une grande entreprise, on publie nos comptes selon
un schéma complet, il faut un commissaire qui certifie les comptes on est bien contrôlés. Si
petite entreprise a fortiori ou devenue micro entreprise (comme c’est le cas pour 91 % des
entreprises belges), il n’y a que le fisc qui vous surveille. Si problèmes au niveau du Code des
sociétés, sauf si quelqu’un est lésé et qu’il porte l’affaire devant le tribunal, parfois on voit des
choses qui ne sont pas correctes au niveau des petites et des micro-entreprises. Arrivent à passer
entre les filets généralement.
Les grandes sociétés sont encore assez bien suivies, elles ont des mécanismes fiscaux qui font
qu’elles paient rarement d’impôts et les petites et les micros elles ne devront pas certifier les
comptes par le commissaire donc parfois felles ont un certain nombre de choses qui ne sont pas
correctes. Attention, si on réévalue un terrain, on peut dès le lendemain incorporer la totalité de
la plus-value de réévaluation dans la réserve ou dans le capital. Et le plus fort c’est que si cela
ne se justifie plus, on ne nous poursuit plus pour réduire le capital et annuler la plus-value.
Donc on ré-évalue notre bâtiment amorti sur 250 000 et comme le Code des sociétés nous le
permet, c’est comme si les 250 000 étaient réalisés sur les 2 millions en les mettant en réserves.
Qu’arrivera-t-il par la suite ? Par la suite, si on garde notre bâtiment, on va chaque année amortir
500 000 sur 10 millions encore 7 ans, puis 6 ans etc. et puis amortir 250 000 sur 2 millions
sachant que les 250 000 ne sont pas déductibles du bénéfice fiscal.
Maintenant imaginons que l’on vende le bâtiment, donc on a ré-évalué le bâtiment pour 2
millions, on amortit 250 000 sur deux millions, et on le vend. Que se passe-t-il ? Si on réévalue
le bien et que la plus-value ne se justifie plus ou si le bien quitte l’entreprise => on doit annuler
les plus-values faites.
Si on vend un bâtiment qu’on vient de ré-évaluer il faut annuler les plus-values qui ont été
faites. C’est ce que l’on va faire. On avait 10 millions valeur d’acquisition, on avait déjà amorti
6 millions et 500 000, on ré-évalue le bâtiment de 2millions, en même temps qu’on a amorti
500 000 sur 6 millions. On a amorti 250 000 sur 2 millions, si le bâtiment quitte l’entreprise =>
on doit annuler les amortissements.
Quand on vend un bien pour savoir s’il y a des plus-values ou moins-values, il faut annuler les
amortissements. Il faut annuler les plus-values parce que le bien n’est plus dans l’entreprise, on
annule l’amortissement. Donc c’est comme si on n’avait rien fait. Le bâtiment on le vend pour
5 millions, il faut qu’on calcule si on fait un bénéfice ou une perte. Bâtiment pour 10 millions,
amortit pour 6 millions, ré évalué pour 2 millions et on a déjà amorti 250 000 sur les 2 millions
et mtn on le revend pour 5 millions et on annule les plus-values et les amortissements.
Est-ce qu’on a fait un bénéfice ou une perte ? On a fait un bénéfice de 1 million 500 000, et ce
bénéfice est une plus-value réalisée, plus-value sur réalisation = 1 million 500 000 taxable.
Puisque c’est taxable c’est important de savoir, on a un bénéfice exceptionnel de 1 million 500
000. Quel aurait été le bénéfice si on n’avait pas ré -évalué, on avait ré-évalué de 2 millions et
déjà amorti 250 000 sur 2 millions qu’on a incorporé aux réserves. Si on avait pas du tout ré-
évalué, le bénéfice exceptionnel aurait été exactement le même, à savoir 1 million 500 000, ça
n’aucune influence sur le bénéfice exceptionnel qui est taxable.
Si on n’avait pas fait de ré évaluation, la plus-value sur réalisation ce serait quand même élevée
à 1 million 500 000 parce que l’on a transféré aux réserves. Donc en fait le bénéfice taxable est
indépendant du fait que l’on ait ou non fait la ré évaluation. On peut re aire le calcul, imaginons
qu’on n’ait pas ré évalué, pas ceci. On aurait 10 millions – 6 millions 500 000 = 3 millions 500
000, on a vendu pour 5 millions => plus-value réalisée de 1 million 500 000.
Donc le fait d’avoir ré évalué et annulé n’exerce aucun impact sur la plus-value taxable réalisée
de 1 million 500 000.
Si on avait pas du tout ré-évalué, exemple pour plus de clarté :
On avait un bâtiment à 10 millions, on avait déjà amorti 6 millions 500 000 et on décide de le
vendre à 5 millions.
L’écriture que nous faisons quand on vend un bien il faut calculer sa valeur comptable en
l’occurrence 3 millions 500 000 par différence entre les 10 millions et les 6 millions 500 000.
On nous donne 5 millions et bien on compare 5 millions de prix de cession à la plus-value, à la
valeur nette comptable de 3 millions 500 000 => ça dégage une plus-value de ré évaluation de
1 million 500 000.
Le fait qu’on ait ré évalué a causé un impact sur les fonds propres mais sur le plan fiscal c’est
comme si on n’avait pas ré évalué. En fait il y a une modification fiscale qui a été actée ; c’est
la plus-value de ré évaluation qui ne peut être incorporée au capital. Donc ce qu’on reprend du
compte 121 pour les réserves ou le capital, la plus-value de ré évaluation du compte 12 ne peut
être incorporée au capital qu’à concurrence de la part de la plus-value de ré évaluation diminuée
du montant estime des impôts lors de la ré évaluation.
Donc en fait, la plus-value de ré évaluation qui vient dans le compte 10 ou le compte 13 est
donc remontée qu’à concurrence du montant diminué de celui qu’on aurait payé comme impôt
si on avait payé les impôts. Donc la partie de plus-value incorporée dans un capital qui n’a pas
fait l’objet d’un amortissement ne peut jamais être affectée à la compensation de pertes
reportées.
Et en réalité le législateur a réagi par rapport à des abus, beaucoup d’entreprises qui ont des
pertes reportées se grouillent de ré évaluer des terrains ou des bâtiments parce que ça fait quand
même des comptes 12 qui font partie des capitaux propres et qui en quelques sortes gonflent
artificiellement les fonds propres. Pour camoufler cela, on se grouille d’incorporer les plus-
values dans les réserves, dans le capital et ni vu ni connu. Donc ici, la partie de la plus-value
incorporée dans le capital qui n’a pas encore fait l’objet d’un amortissement ne peut jamais être
affectée à la compensation de pertes reportées. On ne peut pas incorporer aux réserves et puis
dire on apure les pertes et on réduit les réserves parce qu’il y a eu beaucoup d’abus à ce niveau-
là. Voilà pour le compte 12.
On passe au compte 13, dans les réserves il y a plusieurs types de réserves, il y a la réserve
légale, il y a la seule obligatoire. Il y a la réserve indisponible pour actions propres, les réserves
immunisées et les réserves disponibles. On va examiner 4 types de réserves, c’est important sur
le plan de la comptabilité du Code des sociétés et de la fiscalité.
La réserve légale c’est la seule à être obligatoire, lorsque l’on a un chiffre d’affaire de 1 million
et des couts de 800 000, ça fait un bénéfice de 200 000, si on a des dépenses non admises, (pas
d’entreprises qui n’en aient pas) de 40 000, ça fait un bénéfice taxable de 240 000. Donc 240
000 de bénéfices bruts, 40 000 d’impôt des sociétés.
Les entreprises sont en train d’être enrôlées en ce moment donc novembre/décembre 2018 sur
le revenu de 2017 et on doit encore payer 33, 99% du bénéfice imposable donc par rapport à
240 000. À partir de l’année prochaine exercice 2019 (revenus 2018), on descend à 29 % et puis
on descend à 21 %. On a un bénéfice net de 200 000 attention l’impôt des sociétés c’est 33,
99% de 240 000.
Quand on fait le calcul ça n’est pas tjr 33, 99%. C’est par tranche et pas mal d’entreprises par
exemple carrefour paie moins d’impôts en 2017 qu’en 2016, parfois si on a des pertes reportées
des années précédentes, on les déduit et on paie l’impôt sur la différence. Quand on calcule
l’impôt sur le bénéfice ça n’est pas nécessairement juste sur le résultat de l’exercice, s’il y a des
pertes reportées fiscalement, on ne paie l’impôt que sur la différence. Donc parfois lorsque l’on
calcule l’impôt par rapport aux bénéfices, ça nous semble inférieur à 33, 99 % oui s’il y a des
pertes reportées.
Il arrive parfois des entreprises qui font des bénéfices ne paient pas d’impôt du tout, il arrive
aussi que des entreprises qui sont en pertes comptables paient quand même des impôts parce
que ce sont des pertes comptables mais pas fiscales. Donc le raisonnement fiscal est différent.
Le bénéfice net après impôt est de 200 000. Que peut-on en faire ? Peut-on le distribuer aux
actionnaires sous forme de dividendes ?
Non. Le Code des sociétés nous en empêche, il nous oblige à prélever au moins 5 % de ces 200
000 pour les mettre en réserve légale, jusqu’à ce que cette réserve légale atteigne 10 % du
capital. Tant que la réserve légale est inférieure à 10 % du capital, on est obligés par la loi de
prélever au moins5 % du bénéfice de l’exercice pour le mettre en réserve légale. C’est une poire
pour la soif, le législateur oblige à mettre de côté une partie du bénéfice net après impôt. Comme
ça, si après on a des pertes reportées, on pourra utiliser cet argent éventuellement accumulé en
réserves légales.
On ne veut pas qu’on distribue la totalité de nos bénéfices après impôt aux actionnaires mais ça
appartient aux actionnaires. Ce sont les actionnaires qui ont apporté le capital qui a engendré le
bénéfice donc cela appartient aux actionnaires. Donc si on prend 5% (de 200 000) = 10 000 que
l’on met en réserve légale, on peut distribuer les 95% qui restent ou les mettre en réserves
disponibles ou en pertes reportées. Bref, c’est au conseil d’administration de proposer quelque
chose de valable à l’assemblée générale qui approuve les comptes au plus tard, 6 mois après la
clôture de l’exercice. La clôture n’est pas toujours le 31/12, Colruyt = pas 31/12, carrefour oui.
Si on clôture par exemple en mars, on dispose de 6 mois pour clôturer et approuver les comptes
par l’AG et les publier ensuite. Réserve légale la seule obligatoire.
Les réserves disponibles = une partie des bénéfices que l’on met volontairement et librement
dans les réserves disponibles. C’est l’AG qui dispose, parfois les actionnaires qui composent
l’AG ont envie d’avoir des dividendes et de ne pas mettre beaucoup en réserves disponibles.
Parfois les gestionnaires (management de l’entreprise) dans une grande entreprise il y a des
patrons, des actionnaires de l’AG qui parfois s’opposent aux décisions du conseil
d’administration (organe de gestion mis en place par l’AG).
Il y a des gens de Solvay d’ailleurs dans ces CA qui ne sont pas des actionnaires mais des
dirigeants, des technocrates et parfois ça n’arrange pas les actionnaires parce qu’eux, ils veulent
avoir leur argent au plus vite. Tandis que le CA il veut voir loin, il prépare éventuellement un
certain nombre d’opérations futures et il préfère mettre de l’argent de côté plutôt que de le
distribuer aux actionnaires. Donc, il arrive fréquemment qu’il y ait un conflit entre l’actionnariat
qui sont les propriétaires de l’entreprise et les membres dirigeants qui sont les administrateurs.
Parfois le président du CA est le plus gros actionnaire,
Réserves disponibles et bénéfices reportés c’est ce que librement on veut mettre de côté dans
les réserves.
Les réserves indisponibles et immunisés.
Les réserves indisponibles notamment lorsque l’on rachète des actions propres. Les réserves
immunisées ce sont des produits que l’on a soustrait à la fiscalité et que l’on immunise donc il
reste visible dans les réserves immunisées au passif.
Les réserves indisponibles on avait déjà vu avec le rachat d’actions. Le nouveau Code des
sociétés supprime la limite des 20 % pour le rachat des actions propres. Une entreprise peut
racheter ses propres actions.
Code des sociétés nouveau publié le 31/12/18, change surtout pour SPRL (plus de capital
minimum), pas trop de changements pour les SA. Pour les SPRLs, il fait sauter la limite de
20%.
Qu’est-ce que le rachat d’actions ? Lorsque l’on examine un bilan, dans le placement de
trésorerie tout à fait en bas, on trouve le compte 50 actions propres et 51 autres actions. Donc,
dans le schéma légal il y a deux comptes de placement de trésorerie, les premières actions
propres, le deuxième autres actions (c’est notre société qui achète des actions dans Electrabel,
dans Suez, Arcelor etc.). Les actions propres c’est notre société qui rachète ses propres actions.
Une société ne peut jamais souscrire ses propres actions. Si on crée ensemble une société
anonyme KDC, créée au capital de 500 000, 500 actions de valeur nominale 10 000. Il y aura
des actionnaires qui vont souscrire des actions A, B, C, il n’y aura jamais KDC parmi ces
actionnaires. Parce qu’avec quoi veut-on que cette société libère des actions si elle souscrit,
puisqu’elle n’est pas encore créée donc la souscription de ses propres actions par une société
ne peut même pas s’envisager physiquement ça n’est pas possible.
Mais une fois que la société est créée, imaginons juste actionnaires A, B, C, une fois que la
société est créée A = 60 %, B= 20%, C= 20%. La société KDC peut racheter auprès de A, B ou
C jusqu’aujourd’hui décembre 2018, maximum 20%, elle peut redevenir son propre
actionnaire.
À partir de la nouvelle législation (Code des sociétés) pas encore d’application, la limite des 20
% saute. On permet à une société de racheter plus que 20 %. On n’a rompu avec la tradition
française et l’influence du Code Napoléon en droit des sociétés belge, la réforme est faite surtout
par les gens du Nord, on va vers tradition Anglo-saxonne et plus latine.
On considère qu’une société peut racheter ses propres actions pour les distribuer à ses propres
actionnaires, c’est-à-dire que si on a des cadres importants et que l’on craint qu’ils ne nous
quittent, une bonne manière de les garder c’est qu’ils deviennent actionnaires. Et cela, en leur
vendant les propres actions à un prix intéressant. On les fidélise, en les fixant en tant
qu’actionnaires c’est ça que favorise la modification.
En réalité, une société peut racheter ses propres actions pour les distribuer, pour les revendre
ou les annuler. La limite des 20 % va sauter avec le nouveau Code des sociétés, mais pour le
moment elle reste valable !
Le rachat d’actions propres
Une société ne peut jamais souscrire ses propres actions mais peut les racheter.
Quand peut-t-elle les racheter ? Imaginons que l’on rachète pour 120 000 d’actions que l’on
paie aux actionnaires, on est en train de payer les actionnaires avant les créanciers, = problème
pour le Code des sociétés. Pour ne pas désobliger les créanciers qui risques de ne pas voir cela
d’un bon œil (on n’est pas libres de payer les actionnaires avant les créanciers), pour ne pas les
inquiéter => on doit leur montrer que l’on rend indisponible l’équivalent de ce que l’on a payé.
Donc, si on paie 120 000 pour les propres actions => il faut rendre indisponibles 120 000.
Donc, en effet si on rachète des actions à A, B, C quelque part on verse de l’argent à A, B, C et
donc les banquiers et fournisseurs risquent de ne pas apprécier donc ce sont les créanciers qui
peuvent être inquiets. C’est la raison pour laquelle le Code des sociétés (même s’il remet en
cause la limite des 20 %) ne nous permet de racheter pour 120 000 d’actions propres que si on
peut rendre indisponible l’équivalent de ces 120 000.
Donc si on a des bénéfices reportés importants ou si on a des réserves disponibles importantes
alors on peut puiser sur ces bénéfices ou réserves pour figer dans les réserves indisponibles
l’équivalent de ce que l’on paie. Si on n’a pas de bénéfices et pas de réserves et qu’on ne peut
pas rassurer les tiers créanciers, le Code des sociétés ne nous permet pas de faire une telle
opération. Donc une société qui ne peut pas transférer dans les réserves indisponibles
l’équivalent de ce qu’elle paie pour acquérir ses propres actions n’es pas autorisée à le faire.
Écriture = si on rachète pour 120 000 d’actions propres, à partir du compte 13 ou du compte
14, on emmène 120 000 que l’on fige dans un compte réserves indisponibles. Le message qui
est transmis à vos créanciers c’est que « ne vous inquiétez pas », l’équivalent de ce qu’on paie
est indisponible pour toute distribution aux actionnaires puisque figé dans un compte qui
s’appelle réserves indisponibles pour actions propres.
Si on n’a pas reçu de facture, on débite un compte facture à recevoir, si on n’a pas encore envoyé
de facture à la fin de l’année, on ne peut pas débiter le compte client. Comme on doit quand
même déclarer les ventes qu’on aurait faites, on nous demande de débiter un compte à la place
du client qui devrait s’appeler facture à établir mais mauvaise traduction du néerlandais donc
ce compte s’appelle « produits à recevoir » (on peut indiquer dans le PCMN « factures à
établir »).
Il faut bien distinguer ce problème de produit à établir qui est « facture à recevoir », des comptes
de régularisation. Les comptes de régularisations sont des comptes 49, il n’y en a 4 +
évidemment les comptes d’attente, ça peut ou non coïncider. Donc on a : « charges à reporter » ;
« produits acquis » ; « charges à imputer et à importer. Ces 4 comptes n’ont rien à voir avec le
fait qu’on ait une facture qu’on n’a pas reçu ou une facture qu’on n’a pas encore envoyée.
Les comptes de régularisation, c’est lorsque l’on a une charge ou un produit qui à la fois couvre
quelques mois d’une année et quelques mois de l’année suivante. Si on a une assurance, un
loyer, des intérêts donc une partie sur novembre/décembre 2018 et une partie sur janvier/février
2019. Là, on doit faire intervenir un compte de charge à reporter ou de charge à imputer si on a
une charge, un compte produit actif ou un produit à reporter si on vend.
Si c’est juste une facture que l’on n’a pas envoyée, il faut juste la remplacer par « produit à
recevoir » qui est le compte 404, cela veut bêtement dire facture à établir. Si par contre on n’a
pas reçu de facture, il faut créditer un compte 444 « facture à recevoir » et quand on la reçoit,
on solde le compte facture à recevoir par un compte fournisseur.
Les plus-values actées, note bas de page dans le PCMN, si on va en dessous des comptes 20,
21, 22 on la note numéro 6, il est indiqué => ça veut dire que quand un compte 22 se termine
par zéro = c’est la valeur d’achat ou de construction, si le même compte se termine par 8 = plus-
value actée et si le même compte se termine par 9 = c’est amortissement. Si on prend un compte
qui ne fait pas l’objet d’amortissement mais de réduction de valeur comme le compte terrain
220, si jamais on un compte 229 ça ne peut être que réduction de valeur sur terrain. Comme le
compte 400 c’est client et le compte 409 c’est réduction de valeur actée sur créance
commerciale. Les réductions de valeur ce n’est pas 9, c’est les plus-values actées qui se termine
par 8.
Les éléments de bénéfices ou de pertes
On ne doit pas mélanger en bas du compte de résultat on aura le bénéfice de l’exercice avant
impôt et après impôt ou la perte de l’exercice qu’il faut reporter. Et si on regarde au niveau du
bilan, précisément s’il s’agit de bénéfices reporter c’est à la rubrique 5, mais s’il s’agit de pertes
reportées c’est aussi à la rubrique 5 mais avec signe moins. Ne pas confondre les comptes 14
qui sont dans la rubrique 5 du passif du bilan, bénéfice cumulé ou perte cumulé. Ne pas
confondre avec les 69 ou les 79 qui sont les résultats reportés ou à reporter. Lorsqu’ils sont
reportés ils sont dans un compte 14, ils apparaissent à la rubrique 5 du passif du bilan.
Les chiffres c’est pour l’enregistrement du journal et au grand livre et les rubriques en chiffres
romains c’est pour la présentation au bilan de la banque nationale de Belgique. On a intérêt à
avoir le dépliant avec nous car le schéma légal qu’on nous distribuera à l’examen c’est le
schéma banque nationale de Belgique. À la clôture de l’exercice, le bilan peut faire apparaitre
soit un bénéfice reporté, soit une perte reportée, c’est l’un ou l’autre.
Parfois dans les ASBLs comme dans les communes, on distingue (attention à ne pas faire cette
confusion, si on prend une commune on ne parle de pas de bénéfices, mais de boni) On va avoir
les bonis des exercices antérieurs et le boni de l’exercice précédent et on va avoir le boni ou le
mali de l’exercice en cours. Et, donc il se peut parfois qu’il y ait un bénéfice de l’exercice
antérieur, une perte de l’exercice précédent et un bénéfice de l’exercice en cours. Quand il s’agit
d’entreprise, on n’a pas tout ça, on a juste un bénéfice reporté ou une perte reportée, on ne peut
pas avoir les deux c’est l’un ou l’autre.
Comment peut-on utiliser le résultat de l’exercice pour arriver à ce bénéfice reporté ? Lorsqu’on
a un bénéfice après impôt, donc le bénéfice net qui est prêt pour affectation, on doit garder au
moins 5 % de ce bénéfice affecté pour que la réserve légale atteigne 10% du capital. En d’autres
termes, si on a un chiffre d’affaire de 1 million et qu’on a des coûts de 800 000 et un bénéfice
brut de 200 000. Imaginons que l’on ait un impôt des sociétés de 60 000, on a donc un bénéfice
net de 140 000 mais par rapport à un capital souscrit de 1 million, on a déjà une réserve légale
de par exemple 100 000. Dans ce cas-là, puisque la réserve légale atteint déjà 10% du capital,
on peut distribuer la totalité des 140 000 aux actionnaires si on veut parce qu’on déjà notre poire
pour la soif.
On a déjà été suffisamment prudents en mettant chaque année de côté une partie du bénéfice en
réserves légales. La loi nous oblige à prendre au moins 5%, rien de nous empêche de prendre
le double ou le triple, l’essentiel est que le minimum est 5% et donc si on n’a pas cette réserve
légale qui atteint 10%, on est obligés de prélever au moins 5%. Le reste on le met dans d’autres
réserves, en dividendes etc.
Si on a un bénéfice c’est clair qu’on va mettre en réserves légales, en réserves disponibles,
distribuer des dividendes, distribuer des jetons de présence et alors reporter le reste au passif du
bilan. Que se passe-t-il maintenant si on est en pertes ? Si on a une perte comptable si en même
temps c’est une perte fiscale il n’y a pas d’impôt des sociétés. Mais si on ne paie pas d’impôt
cette année, la perte fiscale que l’on a enregistrée peut être déduite des bénéfices qui sont à
venir et on ne paie l’ISOC que sur la différence.
On parle de pertes comptables, que faire avec une perte comptable ? On peut la reporter telle
qu’elle au passif du bilan, on peut éventuellement la réduire en faisant un prélèvement sur le
capital ou demander aux associés si SPRL (si SA gérant). Donc la perte reportée peut être
camouflée ou annulée par l’intervention de la société ou par prélèvement sur le capital et les
primes d’émission ou encore la reporter telle qu’elle. Donc, il y a plus de chipotage au niveau
du bénéfice, parce qu’il faut payer l’impôt, il faut constituer une réserve légale, il faut distribuer
les dividendes éventuellement mais ça n’est pas obligatoire. Tandis qu’une perte comptable, on
a moins de manière de l’affecter.
Au bilan de l’exercice N-1, il se peut que l’on ait une perte reportée et puis au résultat de
l’exercice un résultat et ça va donner une perte nette en fonction de la différence, ça peut aussi
donner un bénéfice. En réalité (plus clair voir slides), on a au bilan de l’année précédente une
perte reportée, mais on vient de faire une perte nette au cours de l’exercice. Donc la somme des
deux va nous donner une perte à affecter. Ou bien on a un bilan de l’exercice N-1 un bénéfice
reporté, et on vient de faire une perte de l’exercice, en fonction de la différence il se peut que
l’on ait un bénéfice ou une perte si l’un est supérieur à l’autre. Il se peut que l’on ait un bénéfice
reporté et un bénéfice relié avant un bénéfice à affecter. Donc ne pas confondre le résultat qui
est à la fin du compte de résultat, avec le résultat qui est au passif du bilan et qui est le bénéfice
reporté ou la perte.
Problème des subsides en capital et des impôts différés
Que se passent-t-il au niveau des subsides en capital ? On quitte le compte 14 pour le compte
15. Si question à l’examen faire attention au fait que, si les pouvoirs publics nous versent ou
nous promettent un subside de 50 000 euros, une commune ou la région de Bruxelles ou un
ministère. Comment va-t-on le comptabiliser avant même de l’avoir perçu, c’est ça la question.
Comptablement si les 50 000 que nous allons recevoir vont financer un investissement de type
bâtiment, terrain, machine (quelque chose de classe 2) => alors automatiquement ce compte
s’appelle subside en capital, c’est un compte 15. Si par contre les 50 000 qu’on nous donne ou
qu’on va nous donner vont financer un compte charge, par exemple un salaire pour l’achat de
matières ou de fournitures, alors ça s’appelle un subside d’exploitation parce que ça va financer
un approvisionnement, un service et bien divers, une rémunération etc…
Donc, ce n’est pas le fait que les pouvoirs publics qui donnent 50 000 vont l’appeler subsides
en capital ou subside d’exploitation, c’est ce que nous on va faire avec les 50 000. Si c’est
destiné à financer un investissement alors ça s’appelle subside en capital, si c’est destiné à
financer une charge ça s’appelle subside d’exploitation. Si maintenant les pouvoirs publics nous
disent : « empruntez et on paiera les intérêts » => alors ça s’appelle un subside en intérêts. Donc
il y a trois types de subsides que l’on peut recevoir des pouvoirs publics (Subside en capital,
subside d’exploitation, subside en intérêt).
- Subsides d’investissement = argent que l’on reçoit pour acheter un bâtiment, un terrain,
une machine, un mobilier etc., ça s’appelle subside en capital. Ce sont des subsides de
financement d’investissement.
- Si on nous donne la même somme ou plus ou moins pour financer un compte de la classe
6 (60, 61, 62) ça s’appelle subside d’exploitation.
- Si on nous demande d’emprunter et que les pouvoirs publics prennent en charge les
intérêts sur emprunt, ça s’appelle subside en intérêt. C’est aussi un compte de produits
mais un 75.
- Il existe un 4e type de subside, à titre informatif, imaginons qu’une famille aisée nous
donne un bâtiment, à l’Université par exemple nous avons un certain nombre de
bâtiments que nous avons reçu de sociétés, notamment la société Solvay bâtiment. Ce
bâtiment on ne nous a pas donné d’argent pour l’acheter, il s’agit d’un don leg, c’est ce
qu’on appelle les subsides en biens patrimoniaux. Au lieu de nous donner l’argent pour
acheter un bien on nous donne directement le bien un bâtiment ou un terrain. Donc, ça
s’appelle des subsides en biens patrimoniaux ou des dons et legs. (On les laisse de cote
mais au moins on sait ce que c’est)
On laisse de côté les subsides en intérêts. On couvre les subsides en capital et subsides en
exploitation.
Ce qu’on appelle des subsides en capital ce sont des subsides qui financent des investissements
ça n’a rien à voir avec le compte 10 capital. En fait, les subsides en capital on devrait les appeler
les subsides en argent pour financer des investissements. Au niveau des communes on a
beaucoup de subsides en capital, on a beaucoup de subsides d’exploitation et parfois un peu de
subsides en intérêts.
Subsides d’exploitation c’est par exemple une famille aisée qui nous donne de l’argent et qui
nous avec les intérêts de cet argent (maintenant évidemment ça ne fait plus grand chose) vous
pouvez payer des bourses à des étudiants de l’ULB. On ne touche pas au capital, c’est avec les
intérêts de l’argent. Parfois on a des familles qui nous donnent une somme et en échange on
doit fleurir une tombe chaque année pendant X années.
On va zoomer sur le subside en capital, donc il finance bien des investissements. Il y a d’abord
un problème comptable puis fiscal.
Si les pouvoirs publics qui savent qu’on a acheté un investissement et nous promettent où nous
versent un subside en capital. On veut acheter une machine qui vaut 100 000 et les pouvoirs
publics nous donnent 80 000, c’est rare qu’on nous donne la totalité du prix, généralement c’est
autour de 20 %. Si on nous donne ou qu’on nous promet 80 000, on achète notre investissement
et à la fin de l’année on va amortir notre investissement. Imaginons que notre machine, on
l’amortisse sur par exemple 20 %, c’est-à-dire 5000, on va vouloir fin de l’année 20 000 et il
ne restera ici que 80 000 et là apparait un problème fiscal et un problème comptable.
En effet, les pouvoirs publics en ce compris le législateur fiscal ne veulent pas que l’on nous
fasse un premier cadeau en nous donnant 80 000 sur 100 000 et ensuite que l’on crée une charge
de 20 000 sur les 100 000 avec laquelle on va déduire sur notre bénéfice imposable. On ne veut
pas qu’on ait ce double cadeau. Et donc, on nous oblige à faire comptablement et fiscalement,
à réduire ce subside au niveau de l’amortissement c’est-à-dire aussi sur 5 ans. Et donc on va
avoir ici par exemple une charge de 16 000 et ainsi on aura comme charge nette que 4000 et on
ne peut déduire que 4000 du bénéfice imposable. En effet, on ne peut pas nous empêcher de
mettre 20 000 en charges d’amortissement parce notre investissement il a couté 100 000 peu
importe comment il a été financé, s’il a couté 100 000 il faut l‘amortir sur 5 ans et donc ça va
nous faire 20 000 on ne peut pas intervenir là-dessus.
Mais en définitive si on a une charge de 20 000 pour qu’on ne puisse pas la déduire totalement
il faut que l’on crée un produit taxable de 16 000, comme ça par différence on a 20 000-16000
ça fait 4000, c’est 20% de ce que l’on a financé sur l’investissement. En effet, si l’investissement
nous a couté 100 000 et que les pouvoirs publics nous ont donné 80 000, ça veut dire que nous
on a supporté 20 000 et bien 20 % de 20 000 c’est 4000 pile poil ce que l’on peut déduire.
Donc, c’est un mécanisme qui est obligatoire au niveau de toutes les entreprises qui reçoivent
des subsides. Sur le mécanisme global, au fur et à mesure qu’on va amortir l’investissement on
va réduire le subside au même rythme. Imaginons que l’on décide d’acheter un investissement
de 100 000 euros, les pouvoirs publics acceptent par exemple de nous donner 40 000 sur les
100 000. Donc on va financer sur fonds propres ou sur emprunts 60 000. Les pouvoirs publics
nous donnent 40 000 Jusqu’à présent, prenons durée de 10 ans, si l’amortissement est de 10
000, avoir 4000, et il va rester 90 000, et la 36 000.
Pourquoi on oblige à réduire les subsides au fur et à mesure que l’on amortit l’investissement,
d’abord pour qu’on ne puisse déduire que l’équivalent que de que l’on a apporté. Si on a apporté
60 000, on peut amortir 10% de 60 000, 10 000 -4000 = 6000. Deuxième raison le subside
qu’on nous a promis ou à la limite donné de 40 000, il commence à nous appartenir au fur et à
mesure que l’on amorti l’investissement. Ça veut dire que si on nous donne un subside de 40
000 pour acheter une machine, si on vend la machine en début de deuxième année, on est en
droit de nous demander de rembourser 36 000 pas 40 000, parce qu’on a déjà transféré en
produits un dixième de ce subside puisqu’on a déjà amorti 1/10 de la valeur d’acquisition. Donc,
un subside est réduit pour des raisons fiscales mais il est aussi réduit parce qu’il entre dans les
produits et nous appartient au fur et à mesure que l’on utilise l’investissement. C’est le premier
mécanisme par rapport aux subsides.
Deuxième mécanisme compliqué parce que le Code des sociétés soulève un problème, il dit
que dans compte 15 on a mis 40 000. Ça veut dire que dans les capitaux propres qui
comprennent les comptes 10 à 15 on a mis 40 000, j’ai faussé en quelques sorte les capitaux
propres parce que j’ai mis la totalité ou presque sur ce que je vais payer cette année.
Et donc, le Code des sociétés me dit que je ne dois mettre dans les comptes 15 que ce que
j’aurais gardé si j’étais imposé la même année sur ces subsides. Donc on nous demande lorsque
l’on nous octroie un subside de 40 000, on nous dit que l’impôt des sociétés que l’on paie est
par exemple de 20 %. On nous dit de prendre 20% de 40 000 et de ne pas le mettre en subsides
en capital mais de le mettre en impôt différé. Parce que c’est ce que l’on aurait payé comme
impôt si on était imposé cette année sur 40 000 et les 80% de 40 000 ceux-là on les met en
subsides en capital.
Donc en fait on va prendre 80% de 40 000 c’est-à-dire 32 000 qu’on va mettre en subsides en
capital. Et en dehors des capitaux propres, => dans les impôts différés, on va mettre 8000 (20%
de 40000) et les impôts différés sont en dehors des capitaux propres. Donc l’obligation qui était
atténuée pendant un certain temps et sur laquelle on est revenue c’est que désormais, lorsqu’on
nous octroie un subside de X, on doit directement en fonction de notre taux marginal à l’impôt
des sociétés éclater ce subside en ce qu’on aurait gardé si on avait été imposé et ce que l’on
aurait payé si on était imposé, et on doit séparer les deux comptes.
À la fin de l’année, on va amortir l’investissement sur 10%, on nous dit de réduire non pas le
subside mais les deux éléments au rythme de 10%. Donc on va prendre 10% de 32 000 = 3200,
10% de 8000 ça va faire 800. Ça va venir dans un compte de réduction de subsides et l’autre
dans un compte prélèvement sur impôt différé et la totalité va nous faire 4000. Comme tout à
l’heure mais en attendant donc sur le plan fiscal ça ne change rien, je vais être taxé sur 4000 et
je vais payer 10 000, donc in fine j’aurai déduit 6000. Mais vis-à-vis du Code des sociétés en
éclatant les comptes en deux, je gonfle les capitaux propres et mon actif net que de ce que
j’aurais gardé si j’avais été imposé cette année sur les 40 000 et les deux mécanismes sont
relatifs aux subsides en capital.
Abordons l’exemple maintenant que l’on a expliqué le principe, on reçoit ou on recevra dès
qu’on nous a notifié l’octroi d’un subside on doit le comptabiliser. Donc on nous a promis un
subside de 200 000 et le but est d’acheter une machine ou une installation qui vaut 600 000.
Donc peut-t-on tout enregistrer dans le compte 15 subside en capital qui fait partie des capitaux
propres ? La réponse est non parce que si on met la totalité des 200 000 dans le compte 15 qui
fait partie des capitaux propres on va influencer l’article 633 et 634 du Code des sociétés qui
compare l’actif net avec le capital souscrit et on fausse les ratios.
Donc on nous dit, on ne peut mettre dans les capitaux propres que ce qu’on ne paierait pas, ce
qu’on aurait gardé si on était imposé donc si par exemple notre taux marginal est de 30 %, on
met 70% dans les capitaux propres et on met 30% dans les impôts différés sur subsides en
capital.
Donc l’écriture, c’est celle-là, si les pouvoirs publics nous promettent un subside de 200 000 et
si notre taux marginal est de 20%, en réalité il va être de 29% (mais ici on prend 20 pour
simplifier). On met dans le compte 15, 80% de 200 000 et on met en dehors des capitaux propres
ce qu’on aurait payé si on était taxé imposé cette année sur les 200 000. On aurait payé 20% et
bien les 20%, il faut les mettre en dehors des capitaux propres donc c’est une exigence du Code
des sociétés, pas de la fiscalité.
Pour l’administration fiscale ça ne change rien parce qu’au lieu de réduire le compte 15, on va
réduire le compte 15 et le compte 168 et ils descendent vers les produits pour être taxés les
deux. Donc ce n’est pas un problème fiscal c’est problème de Code des sociétés.
Les pouvoirs publics m’écrivent pour m’indiquer que je vais recevoir 200 000, dès qu’ils
m’écrivent je ne dois pas attendre de recevoir l’argent, dès qu’il me notifie l’octroi du subside
j’ouvre les écritures. Je crédite le compte 150 en mettant 80% de 200 000 et le compte 168
impôt différé sur subside en capital en mettant 20% (le prof a pris 70% et 30%). Donc 30% des
200 000 vont en impôt différé, 70% vont en subsides en capital et puis j’achète mon installation,
je récupère la TVA. J’ai la dette de mon fournisseur et je paie mon fournisseur donc j’achète
mon investissent pour 600 000 *1,21 ce qui me fait 726 000.
Que se passe-t-il si on doit montrer que l’on reçoit l’argent mais si on n’a pas reçu l’argent ? Le
problème sera exactement de la même nature donc, si on reçoit l’argent, on débite le compte
banque et l’argent vient du compte créance, si on n’avait pas passé cette écriture, la suite serait
exactement la même. Fiscalement et vis-à-vis du Code des sociétés le fait qu’on ait encaissé les
200 000 ne change rien au problème.
On revient en arrière, puisqu’on a acheté l’installation il va falloir l’amortir à la fin de l’année,
amortissons-la sur 10 ans. Donc je l’ai achetée pour 600 000, je vais l’amortir à concurrence de
60 000, je débite le compte de charge 6302 dotations amortissement sur immobilisation
corporelle et je crédite un compte 2309 amortissement sur installations (compte 68). Si on
s’arrête là, on fraude le fisc.
Il y a des clignotants qui permettent maintenant de faire attention, avant on nous contrôlait
régulièrement tous les ans. Au niveau de la région de Bruxelles-Capitale il y a peu de contrôles,
en Flandre, il y a encore moins de contrôle et en Wallonie les gens sont suivis parfois de manière
plus excessive. En réalité, il y a des clignotants qui s’allument dans la base de données de
l’administration fiscale et qui informent sur un certain nombre de dysfonctionnements et parfois
ce sont ces entreprises-là qu’on vérifie. Donc ici, si on a un amortissement sur un investissement
qui a été subsidié, automatiquement => il y a une vérification pour voir si on va créer un produit
taxable.
Puisqu’on a une charge, on va déduire 10% de 600 000, or sur les 600 000 il y a une partie qui
nous a été subsidié. On ne peut déduire que ce qu’on a financé sur fonds propres ou sur
emprunts. Donc il faut obligatoirement créer un compte de réduction dessus. Donc ce qui
déclenche le tout c’est l’amortissement de l’investissement, dès qu’on amortit un
investissement qui a reçu des subsides, on doit réduire le subside. Comment va-t-on le réduire ?
On a la charge d’amortissement, il faut qu’on ait également la réduction mais simplement au
lieu d’enlever 20% de 20 000, on va prendre 20% ou 30% (peu importe de) 14 000 et de 6000.
On a séparé les 20 000 en 14 000 et 6000 et bien puisqu’on a éclaté les 200 000 entre le compte
subside en capital et le compte impôt différé => on a 140 000 en subsides et 60 000 en impôt
différé. On va prendre 10% de 140 000 qu’on va ramener vers un compte 253 qui est un produit
taxable et on prélève 10% de 60 000 (donc 6000) d’un autre compte de produit prélèvement sur
impôt différé. Le compte 780 qui est imposable.
Et donc en quelque sorte on a ramené 20 000 mais pas en une fois, en deux fois. Donc en fait
on fait ceci, voir slides. On a acheté un investissement qu’on amortit au taux de 10% à la fin de
l’année, ce subside de 200 000 on l’a éclaté sur deux comptes, 140 000 et 60 000. Donc, si on
ramène 60 000 sur 600 000, il faut qu’on ramène 20 000 et 14000. Finalement on va être taxé
sur 20 000, on a déduit 60 000, on déduit en net 40 000 et 40 000 c’est 10% de ce que nous
avons financé sur l’investissement.
Voilà donc ce qu’est une réduction échelonnée sur un investissement, ça c’est l’amortissement
et au niveau des produits, c’est la réduction au même rythme sur le subside et sur les impôts
différés. Donc c’est le même rythme aussi bien au niveau des entreprises qu’au niveau des asbls
qu’au niveau des communes => ce mécanisme est global. Une petite nuance pour terminer avec
cette histoire de subsides en capital, c’est vrai qu’il y a certains subsides sur lesquels il n’y a
pas d’impôt différé et dans ce cas-là => on met tout. Par exemple, si on avait reçu 200 000, il
n’y a pas d’impôt différé là-dessus => on va ramener 20 000 en subsides comme ça on ramène
60 000.
Pour quelle raison y-a-t- il cette nuance ? Parce qu’à un certain moment, on ne voulait pas que
l’argent d’une Région parte au niveau du Fédéral. Exemple, on est à Bruxelles et la région de
Bruxelles-Capitale nous octroie un subside de 200 000, si on éclate ces 200 000 entre les
comptes subside en capital et impôt différé =>on va payer un impôt au SPF finance qui est
fédéral. Quelque part l’argent de la région repart au niveau du fédéral et donc on ne voulait pas
qu’il y ait une imposition par rapport à certains subsides régionaux.
Mais la règle globale c’est qu’il faut le faire donc le mécanisme est clair on doit (et ne change
rien au problème fiscal), si on reçoit un subside, l’éclater dans un compte qui fait partie des
capitaux propres et un compte qui ne fait pas partie des capitaux propres. Et ceci est une
préoccupation du Code des sociétés et non pas une préoccupation fiscale.
Les impôts différés et les provisions
Au niveau des provisions tout ce qui est charges (déjà vu). Juste expliquer les modifications
que la fiscalité a apporté à ces mesures. La modification elle est déjà d’application, les
modifications fiscales sont déjà entrées en application, donc le 29% est déjà applicable au
revenus 2018 (exercice 2019). Tout ce qui est comptabilité c’est déjà aussi d’application depuis
ler janvier 2016. Ce qui n’est pas d’application c’est le Code des sociétés de décembre 2018, ça
on ne sait pas encore exactement à quel moment il va être applicable. Donc, dans les provisions
pour risques et charges, rappel de ce que c’est.
Nous sommes en décembre 2018, on vient d’avoir un litige avec un fournisseur ou un client ou
l’administration ou on vient de licencier quelqu’un => on va nous condamner probablement à
payer 50 000 en 2020. Puisque l’événement s’est produit en 2018 comptablement et
fiscalement, on doit faire supporter cette charge de 50 000 à l’exercice 2018. C’est l’exercice
2018 qui doit supporter cette charge même si c’est l’exercice 2020 ou 2021 qui va payer cette
charge (charge d’ailleurs qu’on estime à 50 000). Il se peut que ce soit plus, il se peut que ce
soit moins, on avait vu aussi que si on a des bâtiments pour lesquels on fait un entretien ou une
réparation. Il y a ce qu’on appelle les provisions pour grosses réparations et gros entretiens.
Exemple, les bâtiments de l’Université mais l’Université n’est pas une entreprise privée, elle
ne paie pas d’impôt puisqu’elle vit avec l’argent de la Fédération Wallonie Bruxelles qui la
subsidie, mais nous avons un certain nombre de très vieux bâtiments du côté de la faculté des
sciences, si nous étions une entreprise privée, la rénovation, l’entretien de ces bâtiments
viendrait comme charges. C’est-à-dire, si on fait l’entretien en 2018 et qu’on ne reçoit la facture
qu’en 2019 ou en 2020, c’est l’exercice 2018 qui va supporter la charge d’entretien et de
rénovation. C’est ce qu’on appelle les dotations en provision pour grosses réparation ou gros
entretiens. Il y a aussi un changement fiscal à ce niveau-ci, le SPF Finances a publié une la
circulaire 2018/C/118 relative aux provisions pour risques et charges exonérées à l'ISoc.
À partir du premier janvier 2018, exercice d’imposition 2019, les provisions risques et charges
ne peuvent plus désormais s’exonérer qu’à la seule condition qu’elles découlent d’obligations
contractuelles, légales, règlementaires existantes à la clôture de l’exercice autres que les
obligations découlant de l’application de la législation relative à la comptabilité. Ça veut dire
que si on fait à partir du premier janvier 2018, des provisions par rapport à des obligations
contractuelles, légales, règlementaires, elles peuvent être déductibles du bénéfice fiscal sinon
elles ne le sont pas.
Donc, si on fait des provisions pour grosses réparations et gros entretiens, elles ne sont plus
déductibles pourquoi. ? tout simplement parce que c’est volontairement que l’on a décidé de
faire l’entretien de notre bâtiment. Par contre si on a licencié des gens, par exemple l’entreprise
qui gère des magasins carrefour, si on a licencié 200 personnes => là on est obligés des faire
des provisions. C’est une conséquence du licenciement du personnel, là, les provisions sont
déductibles. Mais si on décide simplement volontairement pour des raisons comptables ou de
conforts de faire des provisions, elles ne sont plus déductibles parce que le législateur fiscal a
vu que bcp d’entreprises révisent leur base imposable en ayant fait des provisions pour grosses
réparations et gros entretiens.
Pas mal de sociétés dont les bâtiments se trouvent près de l’aéroport de Zaventem et chaque
année elles font des provisions parce que - soi-disant en fonction de la piste de décollage il y a
des gouttes de kérozène puis de pluie qui abiment les bâtiments ou parfois on considère qu’il y
a trop fumées. Donc, tant que cela n’est pas une conséquence d’une obligation contractuelle,
légale ou réglementaire, ça n’est plus déductible. Donc pour que les provisions, risques et
charges puissent être déductibles, elles doivent faire face à des obligations contractuelles
comme par exemple des obligations via des garanties, des obligations par rapport à des
allocations de licenciement, des obligations environnementales telles que des provisions pour
désamiantages ou pour assainissements de sols occupés pollués.
Il y a un moment où un certain nombre de sociétés de construction mettaient des panneaux avec
de l’amiante parce qu’en termes de coût de revient ça revenait bcp moins cher, tant qu’on ne
chipote pas dans les murs amiantés, il n’y a pas de risque pour nous mais à un certain moment
si le bâtiment vieillit et que le mur s’effrite il se peut effectivement qu’il y ait des conséquences
de cette amiante. Et donc, si on désamiante ou si on est sur un terrain qui était occupé par une
station d’essence il y a plusieurs dizaines d’années et que c’est pollué. Il faut fatalement assainir
le sol pollué et bien par rapport à tous ces éléments-là, la dotation provision est déductible par
contre si ce sont des provisions pour grosses réparations ou gros entretiens, elles dépendent
finalement simplement de la volonté de la société. Elles ne peuvent plus être déductibles, donc
exclusion d’une provision pour risque et charge constituée en vertu d’une obligation qui découle
uniquement d’une obligation de l’administration relative à la comptabilité des comptes annuels.
Donc si pour des raisons comptables on fait des provisions, l’administration fiscale nous dit,
moi je ne veux pas le savoir, c’est bon vous faites la comptabilité mais on ne peut pas déduire
cette charge du bénéfice imposable.
Impôts différés sur plus-value (compte 16)
Il en existe sur les subsides en capital (on a vu), il en existe sur des plus-values sur réalisation.
En fait, les impôts différés existaient en fiscalité c’est ce qu’on appelait les latences fiscales,
mais on les a introduits en comptabilité, tout simplement parce que dans les normes
internationales ias/ifrs, il y avait des impôts différés sous forme de « differs taxes ».
Existaient déjà depuis longtemps, on les a simplement transposés en comptabilité parce qu’ils
existent en fiscalité. Les impôts différés sont ici, ils sont en dehors des comptes 10 à 15, nous
sommes ici dans les comptes 16 et dans les comptes 16, il y a des provisions, risques et charges
et puis il y a les impôts différés.
Exemple à portée fiscale et plus tard à portée Code des sociétés. Imaginons que nous ayons des
bâtiments, des machines, des installations qu’on a amorties totalement ou partiellement, qu’on
revend. Si on revend avec bénéfice, ce bénéfice il est taxable, la valeur d’acquisition de ce bien
est de 100 000 et on a déjà amorti à concurrence de 80 000 donc la valeur nette comptable est
de 20 000, imaginons qu’on revende ce bien pour 40 000. Il y a une plus-value réalisée de 20
000 qui est taxable. Que faut-il faire si on veut différer la taxation sur ces 20 000 que faut-il
faire si on doit avoir des impôts différés sur 20 000.
Fiscalement, évidemment l’impôt des sociétés descend de 33,99 à 29 et puis à 25%, quand
même c’est intéressant mais l’Etat reste quand même un gros actionnaire. Donc chaque fois que
l’on peut réduire la base imposable, on le fait et les holdings sont un moyen de réduire la base
imposable. Gilles Samain assistant d’Albert Frère, qui dirige partie de ses sociétés dont son
portefeuille et une grosse partie du patrimoine d’Albert Frère a été sous forme de holdings et
quand on constitue des holdings c’est pour ne pas payer un centime d’euros d’impôt à l’état.
Parfois les holdings sont un outil pour ne pas payer d’impôt. Ici, si on a une plus-value réalisée
de 20 000, on ne va pas échapper à l’impôt on va simplement différer la taxation sur ces 20 000.
Ce qui est prévu par la loi, on prend notre installation, on l’amorti à 80 000 et on veut la vendre
avant de savoir à combien on va la vendre, il faut mathématiquement on a 100 000, 80 000 =
20 000 mais il faut le faire comptablement. Et l’équivalent de ce que le prof griffonne
mathématiquement s’il le fait comptablement c’est ça, on solde le compte le plus petit des deux,
on a une valeur nette comptable de 20 000.
On compare cette valeur nette comptable avec le cout de cession. Si le prix de cession est
supérieur on va avoir une plus-value sur réalisation d’actifs immobilisés un compte 763, si c’est
inférieur on aura une moins-value qui est un 663 (moins-value sur réalisation d’actifs
immobilisés). Si on a une moins-value, on a une charge et puis la base imposable, par contre si
on a une plus-value on va chercher un moyen de réduire la base imposable et surtout un moyen
de différer la prestation de ce bénéfice exceptionnel.
Jusque quand ? si on a une plus-value sur réalisation donc on n’a plus d’amortissement et plus
d’installation puisqu’on l’a vendue à 40 000 + TVA. Donc plus-value sur réalisation, c’est un
produit non-récurrent s’appelait produit exceptionnel désormais s’appelle produit non-récurrent
=> il apparait dans les produits d’exploitation comme produit d’exploitation non-récurrent et
donc le problème on ne veut pas payer d’impôt sur ce produit exceptionnel.
Comme de l’impôt sur le revenu, on propose et on dit si on a cette installation depuis au moins
5 ans donc si on a acté un investissement il y a deux ans ou trois ans et qu’on le revend avec un
bénéfice ça ne joue pas.
- Il faut qu’on le possède, qu’on l’ait possédé, c’est-à-dire un investissement depuis au
moins 5 ans. Première condition.
- Deuxième condition, si on a une plus-value, il faut opter pour le renvoi non pas de la
plus-value mais du prix de vente de l’ancien bien endéans les trois ans dans un bien
amortissage.
Si on remplit ces conditions, il y a un mécanisme qui permet de ne pas payer d’impôt jusqu’à
ce qu’on ait acheté un nouveau bien d’investissement et qu’on commence à amortir le nouvel
investissement. Au fur et à mesure que l’on amortit le nouvel amortissement, on ramène en
produits taxable ce qu’on avait différé et comme le nouvel amortissement dépasse le
prélèvement ça veut dire qu’on ne paie jamais d’impôt. Toujours exemple comme cela à
l’examen.
Nous venons d’avoir une plus-value sur réalisation (voir slides), donc compte de résultats
schéma négatif en rouge. Produits d’exploitation même numéro que PCMN 76, à l’intérieur du
produit d’exploitation il y a un produit qui n’est pas d’exploitation, on l’appelle produit
d’exploitation non-récurrent. Donc, désormais, quand on calcule la marge bénéficiaire ou le
résultat d’exploitation dans une entreprise (pour l’analyse financière du deuxième quadri
important), il ne faut pas oublier que le résultat dit d’exploitation est influencé par des produits
d’exploitation non-récurrents, des charges d’exploitations non-récurrentes. Donc ça n’est pas
tout à fait de l’exploitation, c’est faussé par cet élément exceptionnel qui est mis les
exploitations. On vient de faire un produit exceptionnel qu’on appelle produit d’exploitation
non-récurrent
Puisque nous avons ici 20 000, donc comptablement c’est un produit exceptionnel taxable mais
faut-il payer des impôts là-dessus et bien pas nécessairement, si on ne fait rien ça va être taxé.
Si par contre on veut échapper en tout cas différer la taxation on peut.
Les conditions pour rappel :
Si on dispose du bâtiment ou de l’installation que l’on vient de vendre depuis au moins 5 ans,
si on choisit de réinvestir au moins le prix de vente de l’ancien bien (réinvestir le montant de la
plus-value ne suffit pas). Dans l’exemple, installation de 100 000, on l’a déjà amortie de 80 000
et nous la vendons pour 40 000, mais nous avons une plus-value de 20 000 et bien c’est
minimum 40 000 qu’il faut réinvestir dans les trois ans à venir dans un bien amortissable (c’est-
à-dire il faut que ce soit un bâtiment, une machine, un mobilier, un matériel, il ne faut pas ce
soit des actions, le terrain n’est pas amortissable parce que les actions ne sont pas
amortissables). Si on investit dans un bien qui n’est pas amortissable, on ne va pas pouvoir le
ramener en produits au fur et à mesure de l’investissement et de l’amortissement.
Il faut réinvestir au moins le prix de cession, endéans les trois ans dans un bien amortissable et
moyennant cela on va avoir un impôt différé, c’est-à-dire que l’on va différer la taxation sur les
20 000. Complétons l’exemple, on a 20 000 dans un compte de plus-value sur réalisation (14),
on ne veut pas payer d’impôt sur ces 20 000.
Transfert aux réserves immunisées 20 000, l’idée quelque part c’est que les 20 000 sont
immunisés jusqu’à ce qu’on achète le nouvel investissement et au fur et à mesure qu’on va
amortir au cours des années à venir le nouvel investissement on va ramener les réserves
immunisées pour ce faire taxer au rythme de l’amortissement. Il y a un problème et le Code des
sociétés essaie de réguler la fiscalité et la comptabilité. Le point de vue du Code des sociétés
est de dire que si on a 20 000, qu’on transfert 20 000 vers un compte de réserves immunisées,
alors on augmente les capitaux propres de 20 000 alors que les 20 000 on ne va pas les garder.
Donc on nous dit (comme pour les subsides en capital) « si vous voulez immuniser 20 000 », il
ne faut pas les mettre entièrement dans les réserves immunisées. Il faut éclater les 20000 donc
en fait on ne nous permet pas de faire ceci sinon ce sont les capitaux propres qu’on augmente
de 20 000 et de nouveau on fausse l’application de l’article 633 et 634. On nous dit de ne mettre
à l’intérieur compte 13 réserves immunisées sur capitaux propres que ce qu’on aurait gardé si
on était imposé cette année. Donc les 20 000, on doit les éclater, si on prend 30% on les met en
impôts différés donc 30% en réserves immunisées. Donc si on a une plus-value sur réalisation
on ne peut pas juste faire transfert aux réserves immunisées à réserves immunisées, on doit
ouvrir le compte transfert aux impôts différés transferts aux réserves immunisées à réserves et
impôt différés. Ces deux flèches c’est simplement pour être conforme au Code des sociétés pour
qu’on augmente les capitaux propres qu’à concurrence de ce qu’on aurait gardé si on était taxé
cette année sur les 20 000 de plus-value.
Et donc l’idée est la suivante, j’ai 20 000 je ne paie pas d’impôt, simplement les 20 000 de ce
côté-là, je les ai séparés en 30% de 20 000 que je vais envoyer en impôt divers parce que si je
suis imposé je vais payer 30% de 20 000 et 30% en réserves immunisées car si j’étais imposé
je n’aurais pas payé 70%. Donc je débite deux comptes et j’ai crédite deux comptes du passif
un 13 et un compte 168 donc en fait. On débite un compte 680 en impôt différé et on crédite un
compte 168 un compte 1682 impôt différé sur plus-value et de l’autre coté en transfert 14 000
compte 189. Donc j’ai la réponse les 20 000 je les ai sortis du compte de résultat pour les mettre
au passif, ils sont immunisés donc immunisés dans deux comptes différents. Un compte qui fait
partie des capitaux propres réserves immunisées, un comte qui n’en fait pas partie c‘est le 1682
un compte différé sur plus-value sur réalisation de 6000. L’entreprise doit réinvestir et si elle
ne réinvestit pas sanctions. Si on a immunisé on dispose de trois ans pour ramener vers les
produits.

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