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Dans la première partie de cette étude, l'auteur avait établi les formules mathématiques permet-
tant de déterminer, dans tous les cas, d'une manière rigoureuse, les conditions de pose d'un câble
Dans le présent article, il examine d'abord les solutions pratiques qui ont fait l'objet de publications dans
d'autres périodiques, puis il expose la méthode de similitude employée par lui ; des exemples numériques
permettent de comparer ces divers procédés.
II. — MÉTHODES PRATIQUES DE CALCUL expression dans laquelle y est l'ordonnée du point de contact
m
et donne aussi :
a) L e lieu des milieux des cordes parallèles à une direction
, ,1 .T. -• x,
fixe est une droite verticale passant par le point de contact de y m = m cos h - . -' , - m
\m 2
la tangente parallèle à celte direction.
x
b) D a n s les formules (1) et (2) ( ) donnant Y et l en fonction
Fig. 2
J E JFt .F* A T U M e
P a g e 153, colonne de droite, -4 ligne après la figure, lire :
B , B,
; au H e u de B , B.,
e
N o 117-118, Septembre-Octobre 1926 : Compensateurs de phase P a g e 153, colonne de droite, 17 ligne après !i fï^ure, lire :
pour Moteurs asynchrones. e'I e" 2 a u lieu de e' e".,
3
E n élevant au carré ces deux équations et les retranchant quatre, tant que l'amplitude des variations du module se main-
ensuite m e m b r e à m e m b r e : tient entre certaines limites.
tension au point S et II la force externe appliquée au câble par (en appelant /„ la longueur sans tension à o°).
unité de longueur.
d) L a variation de la longueur « / » d'un câble sous tension
peut être considérée c o m m e la s o m m e algébrique, des variations
D e l'hypothèse (a) résulte :
qui résulteraient, séparément, d'une part de A T , d'autre part 0
N . ab-
(•12)
8 T m e) L a longueur infiniment petite d /„ d'un élément de. câble
au repos peut être considérée c o m m e égale, à un infiniment
Enfin, de l'équation (2), par des transformations analogues aux
près d'un ordre supérieur et négligeable, à la longueur dl de l'arc
précédentes et avec les m ê m e s approximations, on tire, pour
élémentaire formé par ce. m ê m e élément sous tension.
la longueur « / » de l'arc de la chaînette A B :
Des approximatives ci-dessus résultent : la formule :
1 112 A B"
(13) î— A B -f- g/ . 8
2_dV
(H) A / =
h S-UT»* âiT,* J
Les formules (12) et (13) étant de la m ê m e forme que celles
11
ci-après relatives aux chaînettes horizontales dans laquelle pi est un paramètre, fixe tant que =r ne sort pas
8T 'o — 1 a
~T 2 4 • — r ~ 2 — zontale initiale, T la tension horizontale finale, et la formule :
0
n
L 0 -, r i 0
*= T 0 ^ , U = Tj fr^ , dZ = cos/i(^)
de T pourra être effectué au m o y e n de ces abaques dans les-
m " dx dx \m/
quels on entrera avec A B et T au lieu de 2 d et T . m 0
on tire des équations (14) et (15), après une série de transforma-
O n sait que, en plus des approximations précédemment énu- tions :
mérées, l'emploi de ces abaques en implique une quatrième qui
consiste à négliger le produit (16) A .A 0
l A
\ 24-17 ) à
\~E
a(l — A B )
où A et B sont des constantes à déterminer pour chaque cas
Le calcul de la tension au point le plus haut est ici très simple particulier.
puisque, par suite des approximations admises :
Cette équation ayant la m ê m e forme que celle traduite par
les abaques de M . Blondel, la détermination de T pourra être 0
T = T A + N/ + N |
effectuée au m o y e n de ces abaques dans lesquels on entrera,
non pas avec 0 et 2 d, mais avec A 6 et B (2 d).
2. M . Bachet Q) préconise un procédé de calcul, applicable
à toutes les portées inclinées, qui aboutit aussi à l'utilisation T
des abaques de M . Blondel. Les approximations admises sont A y a n t ainsi déterminé le module m = y j c'est-à-dire la chaî-
les suivantes : nette dont fait partie l'arc correspondant à l'équilibre final,
a) Pour une portée fixe et un m ê m e câble on peut négliger on pourra facilement calculer, soit la tension appelée moyenne
le carré de la variation de longueur de l'arc A B résultant des dans la méthode précédente, soit la tension au point le plus
variations de T . 0 haut.
(d\p 3. L e calcul par la méthode de similitude est basé sur la consi-
dération suivante c o m n u e :
b) Les terme I — 1 peuvent être remplacés par des coefficients
g
D o n c si on fait coïncider en S les sommets de toutes les chaî- que la longueur de l'arc P Q en fonction des éléments semblables
nettes et si on appelle m m' m"... leurs modules, chaque rayon de la chaînette A B dès que l'on connaît le rapport de similitude.
vecteur donne les relations : Il suffira dès lors de calculer très exactement tous les éléments
, m m géométriques d'une chaînette unique de «référence» de module
x = — x ttc « r » ; ces calculs seront d'ailleurs assez rapides si on utilise des
m m
tables hyperboliques d'un emploi courant maintenant. O n éta-
m i, m blira ainsi, au m o y e n des formules (1) et (2), pour un module m = r:
;/ = — ( / e.c.
m lj ~ , y 1°. U n e table y=f(x) pour des intervalles àx suffisamment
m petits par rapport à x.
O n sait, d'autre part, que, en appelant Y Y ' Y"..., les longueurs
2° U n e table des valeurs des arcs « Z » correspondants x
c'est-à-dire
r./ â x = 2/ (y +
x r)
Y" = —— Y etc. m
m .,. ,
m de similitude — .
r
D e m ê m e en appelant l l\ l'\ ... les longueurs des arcs de
1
Soit, par exemple, un câble de poids unitaire -, de portée 2 d,
chaînette S B, S B', S IV... : dont les points d'appui sont dénivelés de H et dont on connaît
la tension horizontale Tj. Il s'agit de déterminer la tension
777 h' = "
777 k etc. horizontale T à laquelle sera soumis ce câble, à la m ê m e tem-
0
777
r = ™ i etc. L ,« = H - -f (2 hf-
777
Enfin on sait qu'un câble suspendu entre P et Q est un segment 2 ZY, est la longueur d'une chaînette horizontale de module
T-
1
7?îi = — et de portée 2 d ; celle-ci est semblable à la chaînette de
référence « r » ; l'arc de « r », semblable au segment 2 P , A a
QÎ
c o m m e portée
Comme
(17 w») m
et Ih Z', ^
r là x
r
d'une chaînette Q Q' de s o m m e t o, de sorte qu'en transportant
on obtient
par la pensée le point o eu S, le câble vient prendre la place
d'une des courbes de la figure 4, et par suite les relations pré- 77?i
(18) L; W + 2Z'
cédentes permettent d'exprimer les tensions en P et Q ainsi \/ :
44 LA HOUILLE BLANCHE
1
H (18') L = / H « + ( 2 / | | ) "
(10) T V x
A ï i'Li
bls
L a tension moyenne du nouvel équilibre est (voir formule 9 )
La longueur du cable au repos à la m ê m e température résulte
de la formule (7) : H 2
2 d + I-, / I +
A
(20)
I + A T n
2 d
11 . r .
"1 x H*
(22) T m = 2 d + / âx
2 L n
T 0 = II.r 1É
2 a;
' d
" • 2 x II 1,71 . *
LA HOUILLE BLANCHE 45
Je prends c o m m e chaînette de référence r = 281,69, pour la c'est-à-dire après calcul des coefficients et simplifications :
seule raison que j'ai antérieurement Q) établi ces tables.
,« r] l
Remplaçant les lettres de l'exemple général ci-dessus par 150 y/l 212,032 = 2,47 [I + l5
ces valeurs, on obtient :
par la formule (17) : 2 x-, = 24,8239
1 +1
Dans les tables de r — 281,09 on trouve : m
pour x = 24 ê x == 0,029
Appelons z le premier m e m b r e et z' le second.
pour x = 2G £ x = 0,0369
25,0329
Pour n = 25 les tables de r donih nt
A u m o y e n de ces différences premières, on calcule par la I h, = 50,2628
formule de Newton : d'où :
E' == 0,0321 x
z = 0,233 : 0,396
donc :
l / x = 26,0369
ï x = 24,8239 + 0,0321 = 24,855 Pour x = 26 les tables de r donnent
I Z î x = 52,2958
Par application de (17 ) : bfe
d'où :
8 z = 0,248 z; = 0,3807
2 d'où :
Dans les tables de « r » on trouve ensuite : ( )
z = 0,374 z' = 0,2837
pour 2 x == 50 t. lx = 0,2618
z' — z étant devenu négatif, je reviens en arrière :
pour 2 x = 52 s-> •-= 0,2793
x
0,0094 %q — 31)3
Zi :x = . -49,9048 .
281,69 L a valeur des T 0 se déduit de (21) :
Par application de (19) : 150
T 0 = 1,74 .0,0094.281,69. — IQk.85
8 2.31,3
et prendre l'intersection avec l'horizontale 81 qui donne c o m m e L a tension au point le plus haut soit toujours inférieure à
tension au point de contact, avec la tangente : celle résultant du taux de sécurité, imposé.
16k,5 O n peut alors prendre le problème de deux façons différentes :
au lieu de 15k,30 trouvés précédemment, par la méthode de e r
1 cas. — O u bien déterminer d'abord graphiquement quelle
similitude. est la chaînette la moins fendue (pas de. surcharge et température
Q u a n d à la méthode du § 2, elle a donné à M . Brachet T 0 = 1l k
m a x i m a ) la mieux appropriée au terrain et chercher ensuite par
au lieu de 10,85 obtenus ci-dessus par la méthode, de similitude. le calcul pour un métal et une section donnés quelle sera la ten-
sion m a x i m a d'un câble placé ainsi, lorsque les conditions atmos-
Noia. — 11 est à remarquer que l'exactitude de la méthode phériques se modifieraient,
de similitude, bien que pouvant théoriquement, être absolue,
e
est fortement atténuée, pour les portées de faible amplitude, 2 cas. — O u bien déterminer pour une portée donnée la
c o m m e c'est le cas ici, si on ne conserve pas, dans chaque opéra- section du câble et son métal de manière à satisfaire aux condi-
tion, au moins quatre décimales exactes. tions de surcharge les plus dures et chercher ensuite si le câble
ainsi posé se maintient en tous ses points à une distance suffisante
du terrain lorsque les conditions atmosphériques varient.
III.— UTILISATION D U PROCÉDÉ «PAR SIMILITUDE»(*) LORSQUE e r
Dans le 1 cas, on dessinera d'abord la coupe, du terrain
LA TENSION D U CABLE A U POINT L E PLUS H A U T EST TRÈS
et des points d'attache P Q, ainsi que la chaînette de référence
DIFFÉRENTE D E LA TENSION M O Y E N N E .
A B . L e s calquer ensuite sur deux feuilles transparentes pq,ub,
1. L a question des très longues portées se pose habituellement
ainsi en pays accidenté :
Choisir un métal, une section de câble et des points d'attache
tels que :
L a distance du sol au câble soit toujours inférieure à la limite
imposée.
Q.
Fig. 7 bis
que l'on placera sur deux plaques de verre dépoli dans un appareil
à agrandissement V ; en éclairant p q l'image de P R Q se projettera
sur A S B . Par déplacements relatifs de l'objectif o et par glisse-
ments des deux calques sur les plaques de leurs châssis, on cher-
chera la position pour laquelle l'image P'R'Q' de P H Q vient
se placer tangcntiellement à A S B ; dans cette position, on i m m o -
bilisera, par un léger collage, les deux calques sur leurs châssis,
puis on rapprochera a b suffisamment pour que les points de
P'R'Q' les plus voisins de A S B eu soient à une distance suffi-
sante (limite imposée, transposée à l'échelle de A B ) . Mesurer
alors g, k et calculer :
q
F = | X f apport des échelles des deux dessins.
O C e procédé a, en pajtieiilicr, permis à la « Société pour les L a chaînette limite convenant au terrain a c o m m e module,
Applications de l'Aluminium et des Alliages légers d e Grenoble », en appelant R celui de la chaînette de référence du dessin :
de vérifier avec exactitude ses calculs d e portées de 1.200 et
1 .400 mètres, projetées p o u r u n e ligne en aluminium-acier H
actuellement en construction d a n s la vallée d e la B o u r n e . m = v
LA H O U I L L E B L A N C H E 47
Les formules du chapitre I permettant de déterminer les Dessiner d'abord très exactement à une échelle convenable
divers éléments de cette chaînette, on peut, en particulier, une chaînette auxiliaire calculée au m o y e n des tables de la chaî-
vérifier par le calcul qu'aucun point du terrain ne s'en approche nette de référence r; cette chaînette auxiliaire de module R
à un intervalle trop faible. devra être choisie de manière à être utilisable pour tous les câbles
Se donner ensuite un métal et une section du câble (c'est-à- et toutes les portées d'une m ê m e catégorie afin de n'avoir pas
dire ?:), ainsi que la température m a x i m u m ©. à recommencer pour chaque projet ce dessin préliminaire. D a n s
le but de tirer partie de la remarque faite au chapitre I formule
Puis déterminer, au m o y e n des formules déduites par le pro-
7 ter, il sera avantageux de dessiner aussi la chaînette de module
cédé de similitude, c o m m e on l'a fait précédemment, de celles
R
du chapitre I, la tension m a x i m a du câble ainsi calculé, et dans
2*
le cas le. plus défavorable. Si cette tension est supérieure à celle
résultant de la limite de sécurité imposée, modifier soit l'empla- Si on a à étudier des portées peu inclinées, il sera préférable de
cement du point d'attache soit le métal, soit la section. prendre l'échelle des y plus grande que celle des x. Après quelques
tâtonnements, on arrive à se formuler des règles pratiques qu'il
e
Dans le 2 cas. — Pour un diamètre donné D, on connaît serait trop long d'exposer ici et que chacun peut d'ailleurs
la surcharge m a x i m a II produite à une certaine température 0 déterminer à sa manière, desquelles on déduit certains repères
par la résultante du poids et du vent ou du givre; d'autre part permettant de faire un choix judicieux de R et des échelles.
pour le diamètre I) et pour chaque métal, on connaît la tension
m a x i m a T admissible. Il s'agit maintenant de savoir si un câble D a n s le cas des câbles aluminium acier à 37 brins et des por-
du métal choisi, de diamètre D, tendu entre P et Q de manière tées du genre de celle choisie ici, j'ai pu utiliser une chaînette
à ce que la tension en P soit T pour une charge II réalisée à la auxiliaire de module quadruple de la chaînette de référence
température 0, satisfera au profil du terrain pour toutes les utilisée dans l'exemple traité au chapitre précédent.
conditions atmosphériques et si la tension m a x i m a T ne sera R = 4.r = 4.281,69.
jamais dépassée.
pour x : 1 m / m par mètre,
E n d'autres termes la chaînette initiale étant déterminée par : Les échelles de l'épure sont
pour y : 10 m / m par mètre.
T
Y,
II a) Construction graphique initiale
au point Q, ainsi que par la pente, la portée P Q, le coefficient
Il s'agit de placer sur cette courbe une corde P'Q' de pente
de. dilatation a, le coefficient d'allongement ± X, il faut voir
ce qu'elle devient quand la température passe de 6 à 0 et la 14,45 10
charge de 11 à r.- Cela fait, il ne restera plus qu'à la poser sur 170 " 1
la coupe du terrain par le procédé graphique exposé au premier telle que (fig. 8)
cas, avec, cependant, cette simplification, que, le module de
y + 10.R_P'Q'
la chaînette finale ayant été calculé, et le rapport de similitude
graphique F étant par conséquent connu, on pourra placer Y, P Q
directement P' Q' sur le dessin sans avoir à se servir de l'appareil
à agrandissement.
Bien que cet exemple eût dû être choisi parmi les portées
exceptionnelles, j'ai pris à dessein une portée moyenne à pente
ordinaire afin de rester dans des limites permettent des com- Fig. 8
paraisons avec les résultats que donneraient les méthodes uti-
lisant les abaques de M . Blondel.
étant entendu que
2. Données initiales : Il kg
382 Y i = = 10
0,00385 . 1,01
Câbles aluminium de 37 brins de
2 Pour faciliter l'explication de la construction adoptée (fig. 9),
Tension m a x i m a admise par m m : 11 kg
je suppose que l'inclinaison donnée est A B . Soit ab, sur la chaî-
Projection horizontale de la portée : 2 d = 170 m .
nette auxiliaire, la corde parallèle à A B, à déterminer de telle
Différence de niveau des points d'attache : II = 14 m . 45 façon que :
x
Hypothèse qui semble la plus défavorable ( ) : vent de 72 kg. a b _ y + 10 - R
à 10°. À~B ~ Y;
Poids unitaire apparent correspondant à cette hypothèse,
3
Soit A K = Y j et «/V = y + 10 R . Les triangles bda'
par m m de section utile : II = 0,00385 X 1,61
B D A sont semblables, de m ê m e a de, A D E . O n a donc:
et c o m m e :
ob oa ad ,r — x
a t
(25) —
b~B~~~ô~A~ Â~D 170
on a donc : yi + r x\ — x1
Y, — 1 4 , 4 5 170
d'où on tire Ui + r
x", = ^ + 170 .
Yi — 14,45
qui donne :
(0,177 + 281,09) 0,00385 . 1,151
x\ x •'- 170 .
x
11 — 14,45 . 0,00,185 . 1,61
= 10 + 27,224 = 37,224
Fig. 9 avec une droite parallèle à A B passant par le poinl x j/J c'est-à- x
tion A E , c'est-à-dire, la direction de af, peut être construite qu'on résoul soit en employant une table hyperbolique soit
graphiquement.
Pour déterminer la position de ab sur la chaînette auxiliaire
O R on opérera alors ainsi (fig. 10) :
Prendre un point quelconque a' sur O R , mener la droite a'f
de direction connue (celle de af) ; porter /' g' égal à 107 m / m 9 ;
1
mener la verticale g b' et, par a', une droite parallèle à A B ;
elle coupe g' V en un point b . x
soit nul.
Cette construction donne toute satisfaction quand g' est
voisin de o, car alors l'intersection b' est très franche.
S'il n'en est pas ainsi, on peut, de la figure 9, déduire d'autres
constructions géométriques permettant de vérifier les résultats
de la première. Pour ne pas allonger outre mesure cet article,
je m'en tiendrai à celle-ci.
x\ = 40 m / m y\ = 6 m / m 8
x\ = 151 m / m y ' = 102 m / m
2
Ces coordonnées rapportées à la chaînette de référence / = ^, au m o y e n des tables de « r », par approximations successives,
on trouve :
et exprimées en mètres, deviennent :
x
z = 37,822 d'où y = 2,5429
t
x x — 10 m . y'\ = 0 m 170.
b) Faut-il prendre 37,224 ou 37,822 ?
x" 2 = 37 m 85 y'\ = 2 m 55.
Mais les calculs qui vont suivre exigeant une très grande Pour le décider, cherchons l'explication de celte divergence.
précision, ces coordonnées graphiques ne peuvent être adoptées Le point b devrait être l'intervention exacte de o B avec la
sans corrections. chaînette o R ; le point obtenu graphiquement en diffère légère-
LA HOUILLE BLANCHE 49
m 170
r x,
Mais il est bon de se rendre compte des conséquences de ce
diminuer ,r — x ; c o m m e a b resterait parallèle à la m ê m e
2 L
choix. Ce point « devra correspondre à un point A tel que A B j
2 2 2
direction, ;r et y devraient être pris plus petits. O n essayerait,
2 2
. « ™ i^o
/• avec une droite passant par x j/ et parallèle a A R ; 2 •2
170
m =281,69. ^ £ = 1721 m, 20 mais l'erreur commise ainsi serait multipliée par 2 . c'est-
à-dire environ par 12 ; il est. donc préférable de calculer Z' par x
e
da 2 parenthèse est la longueur du segment de la chaînette C o m m e on l'a fait précédemment, il est prudent de connaître
m l'ordre de grandeur de l'erreur commise en opérant ainsi. A cet
l e module compris entre les verticales X j et X limitant le. 2
effet, calculons T' , algébriquement par la formule 7 bis.
n
que ce segment est semblable au premier et que le rapport de L a 2 parenthèse est la longueur du segment de la chaînette
similitude est : de module « m » compris entre deux verticales situées à des
m distances de o doubles de celles passant par A el B. Ce segment
T est semblable à celui de la chaînette de référence compris entre
m
~~r c'est-à-dire -j les verticales 2 x et 2 .r ; donc : x 2
Lî x - Li x, =s ~ • (h x, — Il X,)
donc :
2L . 2 \ r
}
Donc :
9
V
c'est-à-dire : 2 . 1 /0,li82 L y5,0U '
T ' 1
T» L a différence entre celle valeur exacte de T ,,, et la valeur
2 sin /(
approchée précédente est :
4 l
avec À = 1,15 . 1 0 ~ ; expression qui donne L 0 — 170,172
a o°, la longueur sans tension sera :
m
A / L„» =
0
, \\!^ avec a= 17,25 . 10 - «
1 + 10 . a '
mesurer la longueur b' $ ; par suite de l'échelle des ordonnées L a longueur au repos à 40° est :
choisie ici, il faudra diviser par 40 la valeur trouvée avant de
la porter dans la formule ci-dessus. -- Q u a n d à L , elle est Xi
1 4- 4 0 y.
L (l = 170,472 1 _ ± ^ ^ 170,567
donnée par les tables de « r ». O n obtient ainsi :
10,1188
S8 I Sous la charge -R = 0,00385, celLc longueur devient en appelant
Î
2 . 170,682 L 1 7 0 +
5 P | H 2x la projection du segment semblable de la chaînette «r » et
LA H O U I L L E B L A N C H E 51
2lx la longueur de la portée horizontale 2x dans la chaînette «r» Les valeurs correspondantes des deux m e m b r e s de l'équation
(formule 18') : finale ci-dessus sont :
2
T-T-rr-a ( , 1 7U\
n
3 0 [835 + 116037 — 116627J et 614,78 + 628,35
L 14,45- + (2 ^
e r e
L a différence entre le 1 et le 2 nombre est : 6125.
la tension horizontale est devenue maintenant T , et on a 0
Le 2 e
m e m b r e varie très peu,
X
1 7 0 1 7 0 ,84 36r> et
restant voisins
T r ^ (w* ' r
2
/ \
e r
de 1 ; dans le 1 m e m b r e ( — j varie plus vite que
184,36". 28,900'
Y/208 + ( <
2 x
T m = -
d'ailleurs le premier est multiplié par un facteur fixe plus fort
2 + (2 / x ™ '
2 .T que le second. C o m m e ^ diminue avec x, il résulte des remarques
x = 14 Z
x = 14,0058 k x = 28,0461
',70 + ( „ ™ / l + d'où
(F)'=1,00055 99910
2.x
1,001646
c'est-à-dire
i x y 1 i, k) + (j2 /^ j
x
T - (y,,, + H) - . x
T„
2 rf= 170 II
c'est-à-dire une équation de la forme :
/ 2 x
j) II faut aussi vérifier que la tension au point le plus bas
I 4-
Xl "101 A n'a pas une composante opposée au sens de la pesanteur, c'est-à-
B~4- c 0
dire que le point le plus bas de la chaînette, dont l'ail partie
p + i ( i le câble reste toujours entre les deux verticales des points d'atta-
che. Si cette condition est réalisée pour le câble, elle le sera aussi
L e premier m e m b r e est une fonction / (x), le deuxième pour a b sur la chamelle, graphique R ; le contrôle en est donc
' — f ( 0- On construira séparément ces deux courbes (fig. 13). facile graphiquement. Si on veut le vérifier algébriquement
z f
on opérera ainsi :
Comme :
x 2 — x = x x