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LA HOUILLE BLANCHE 41

Calcul m é c a n i q u e des lignes électriques dans le cas de longues


portées en forte pente
1
(SUITE ET FIN) f )

Dans la première partie de cette étude, l'auteur avait établi les formules mathématiques permet-
tant de déterminer, dans tous les cas, d'une manière rigoureuse, les conditions de pose d'un câble
Dans le présent article, il examine d'abord les solutions pratiques qui ont fait l'objet de publications dans
d'autres périodiques, puis il expose la méthode de similitude employée par lui ; des exemples numériques
permettent de comparer ces divers procédés.

II. — MÉTHODES PRATIQUES DE CALCUL expression dans laquelle y est l'ordonnée du point de contact
m

dont l'abscisse est considérée c o m m e égale à


2
1. L a méthode de la Verband deutsche El. ( ), est basée sur
3-2 ~T"
les propriétés ci-après de la chaînette, approximatives mais
suffisamment exactes dans le cas des portées inclinées habi-
tuelles : L'équation (1) (*) permet d'exprimer y^y^ en fonction de x, x 9

et donne aussi :
a) L e lieu des milieux des cordes parallèles à une direction
, ,1 .T. -• x,
fixe est une droite verticale passant par le point de contact de y m = m cos h - . -' , - m
\m 2
la tangente parallèle à celte direction.

x
b) D a n s les formules (1) et (2) ( ) donnant Y et l en fonction

de x, on peut, négliger y— j à partir de la puissance trois.

Fig. 2

Par des transformations successives et en négligeant les

puissances de — supérieurs a quatre, on trouve, en portant ces

expressions de y y y x 2 m dans celle de / :


c) L a tension moyenne T de la portée inclinée A B est la
m 11 x + 1 x\
2

tension au point de contact de la tangente parallèle à A B . COS h I . ]


' ~ 8 m m
Il en résulte alors, pour la flèche la valeur : L a formule (8) (*), devient, d'autre part, un négligeant les
, d
Vx + y% puissances de supérieures a trois :
•1 x, +
sm
m
(1) Voir la Houille Blanche de mai-juin 1926.
(2) Voir la R. G. E. d u 1 0 m a i 1924. (1) Voir la Houille Blanche de i-juin 1926.

J E JFt .F* A T U M e
P a g e 153, colonne de droite, -4 ligne après la figure, lire :
B , B,
; au H e u de B , B.,
e
N o 117-118, Septembre-Octobre 1926 : Compensateurs de phase P a g e 153, colonne de droite, 17 ligne après !i fï^ure, lire :
pour Moteurs asynchrones. e'I e" 2 a u lieu de e' e".,
3

Page 153, ?e formule, lire :


Page loi, colonne de gauche, dans les formules, P =: .. , Q :
lire :
a u h e u d e
îiû m P au lieu de »

Article published by SHF and available at http://www.shf-lhb.org or http://dx.doi.org/10.1051/lhb/1927008


42 LA H O U I L L E B L A N C H E

E n élevant au carré ces deux équations et les retranchant quatre, tant que l'amplitude des variations du module se main-
ensuite m e m b r e à m e m b r e : tient entre certaines limites.

c) L a variation de la longueur /' d'un câble sans tension,


1
~~ 6 4 m* ' \ & dy-. provoquée par une variation A 6 de la température, peut être
considérée c o m m e égale à a /' A 0.
O n se rappelle que le module m représente yy, T 0 étant la Cette approximation revient à négliger le produit A l . A 0 0

tension au point S et II la force externe appliquée au câble par (en appelant /„ la longueur sans tension à o°).
unité de longueur.
d) L a variation de la longueur « / » d'un câble sous tension
peut être considérée c o m m e la s o m m e algébrique, des variations
D e l'hypothèse (a) résulte :
qui résulteraient, séparément, d'une part de A T , d'autre part 0

2 d de A 9 (cela est d'ailleurs mathématiquement, vrai pour des


T 0 ~ T m cos ç = T m . g
variations infiniment petites) ; de sorte que :
et, par suite :
A / . : / (> A 0 ! À A T ) 0

N . ab-
(•12)
8 T m e) L a longueur infiniment petite d /„ d'un élément de. câble
au repos peut être considérée c o m m e égale, à un infiniment
Enfin, de l'équation (2), par des transformations analogues aux
près d'un ordre supérieur et négligeable, à la longueur dl de l'arc
précédentes et avec les m ê m e s approximations, on tire, pour
élémentaire formé par ce. m ê m e élément sous tension.
la longueur « / » de l'arc de la chaînette A B :
Des approximatives ci-dessus résultent : la formule :
1 112 A B"
(13) î— A B -f- g/ . 8
2_dV
(H) A / =
h S-UT»* âiT,* J
Les formules (12) et (13) étant de la m ê m e forme que celles
11
ci-après relatives aux chaînettes horizontales dans laquelle pi est un paramètre, fixe tant que =r ne sort pas

„ * . (2 d)* de certaines limites, «/; » la longueur initiale, T la tension hori- ;

8T 'o — 1 a
~T 2 4 • — r ~ 2 — zontale initiale, T la tension horizontale finale, et la formule :
0
n
L 0 -, r i 0

représentées par les abaques de M . Blondel, le calcul de / et


15) A /= a hà6 + y ft(d Q - f t ; (d/ )] 0

dans laquelle « / » est la tension finale en un point quelconque.


/; la tension initiale en ce m ê m e point.

C o m m e , par suite des propriétés connues de la chaînetle :


Fig. 3

*= T 0 ^ , U = Tj fr^ , dZ = cos/i(^)
de T pourra être effectué au m o y e n de ces abaques dans les-
m " dx dx \m/
quels on entrera avec A B et T au lieu de 2 d et T . m 0
on tire des équations (14) et (15), après une série de transforma-
O n sait que, en plus des approximations précédemment énu- tions :
mérées, l'emploi de ces abaques en implique une quatrième qui
consiste à négliger le produit (16) A .A 0
l A
\ 24-17 ) à
\~E
a(l — A B )
où A et B sont des constantes à déterminer pour chaque cas
Le calcul de la tension au point le plus haut est ici très simple particulier.
puisque, par suite des approximations admises :
Cette équation ayant la m ê m e forme que celle traduite par
les abaques de M . Blondel, la détermination de T pourra être 0
T = T A + N/ + N |
effectuée au m o y e n de ces abaques dans lesquels on entrera,
non pas avec 0 et 2 d, mais avec A 6 et B (2 d).
2. M . Bachet Q) préconise un procédé de calcul, applicable
à toutes les portées inclinées, qui aboutit aussi à l'utilisation T
des abaques de M . Blondel. Les approximations admises sont A y a n t ainsi déterminé le module m = y j c'est-à-dire la chaî-
les suivantes : nette dont fait partie l'arc correspondant à l'équilibre final,
a) Pour une portée fixe et un m ê m e câble on peut négliger on pourra facilement calculer, soit la tension appelée moyenne
le carré de la variation de longueur de l'arc A B résultant des dans la méthode précédente, soit la tension au point le plus
variations de T . 0 haut.
(d\p 3. L e calcul par la méthode de similitude est basé sur la consi-
dération suivante c o m n u e :
b) Les terme I — 1 peuvent être remplacés par des coefficients
g

« D e u x chaînettes quelconques de module m et m' sont sem-


fixes égaux à leur valeur m o y e n n e si « p » est plus grand que
Voir R. G. E. des 15 et 29 mai 1926. blables et le rapport de similitude est —,. »
m
LA H O U I L L E B L A N C H E 43

D o n c si on fait coïncider en S les sommets de toutes les chaî- que la longueur de l'arc P Q en fonction des éléments semblables
nettes et si on appelle m m' m"... leurs modules, chaque rayon de la chaînette A B dès que l'on connaît le rapport de similitude.
vecteur donne les relations : Il suffira dès lors de calculer très exactement tous les éléments
, m m géométriques d'une chaînette unique de «référence» de module
x = — x ttc « r » ; ces calculs seront d'ailleurs assez rapides si on utilise des
m m
tables hyperboliques d'un emploi courant maintenant. O n éta-
m i, m blira ainsi, au m o y e n des formules (1) et (2), pour un module m = r:
;/ = — ( / e.c.
m lj ~ , y 1°. U n e table y=f(x) pour des intervalles àx suffisamment
m petits par rapport à x.
O n sait, d'autre part, que, en appelant Y Y ' Y"..., les longueurs
2° U n e table des valeurs des arcs « Z » correspondants x

3° U n e table des différences premières : & x — l— x.

4° U n e table des rapports ^ .

D a n s la table « Z », intercaler les arcs L , soit en les calculant


x x

directement ce qui est assez rapide puisque.

sin h — — 2 sin h - cos h -

c'est-à-dire
r./ â x = 2/ (y +
x r)

soit en les déduisant des valeurs de « Z » voisines au m o y e n x

des différences premières et secondes (formule de Newton).


;/ + m , y' + m', y" + m", les tensions aux points B B' B"...
sont II Y 11' Y* II" Y"... : 5° de la table Z ainsi complétée on déduit la table de :
x

C o m m e les deuxièmes relations ci-dessus donnent : -Jx — lix - 2 x

O n a ainsi tous les éléments nécessaires pour suivre les varia-


y' + ' =
m (y _|_ ) ,
m y" + m" = (y + m ) . . . tc.
e

tions de la tension du câble P Q quand les conditions atmosphé-


riques varient ; il suffit, en effet, d'utiliser les formules (9),
On a aussi (9Z»is), (10), (10 bis), dans lesquelles les longueurs Z , Z , s , (1 5d d

777 sont obtenues en multipliant Z , Z , s , z , par le rapport


x 2x x ix

Y" = —— Y etc. m
m .,. ,
m de similitude — .
r
D e m ê m e en appelant l l\ l'\ ... les longueurs des arcs de
1
Soit, par exemple, un câble de poids unitaire -, de portée 2 d,
chaînette S B, S B', S IV... : dont les points d'appui sont dénivelés de H et dont on connaît
la tension horizontale Tj. Il s'agit de déterminer la tension
777 h' = "
777 k etc. horizontale T à laquelle sera soumis ce câble, à la m ê m e tem-
0

pérature, quand une surcharge provenant du vent ou du givre


Ces m ê m e s relations subsistent pour les longueurs des arcs donnera lieu, par unité de longueur, à u n effort extérieur résul-
S A , S A ' SA"..., de sorte que, les longueurs Z Z' Z"... des arcs A B , tant II.
A' B', A " B"... sont aussi reliées par :
L a longueur initiale du câble sous tension est (voir formule 3) :

777
r = ™ i etc. L ,« = H - -f (2 hf-
777
Enfin on sait qu'un câble suspendu entre P et Q est un segment 2 ZY, est la longueur d'une chaînette horizontale de module
T-
1
7?îi = — et de portée 2 d ; celle-ci est semblable à la chaînette de
référence « r » ; l'arc de « r », semblable au segment 2 P , A a

c o m m e portée

(17) 23, = 2à\ —

Connaissant ainsi x les tables précédentes permettent,


it

au m o y e n de la formule de Newsten, de calculer Z' et Z' . x ix

Comme

(17 w») m
et Ih Z', ^
r là x

r
d'une chaînette Q Q' de s o m m e t o, de sorte qu'en transportant
on obtient
par la pensée le point o eu S, le câble vient prendre la place
d'une des courbes de la figure 4, et par suite les relations pré- 77?i
(18) L; W + 2Z'
cédentes permettent d'exprimer les tensions en P et Q ainsi \/ :
44 LA HOUILLE BLANCHE

L a formule (9) donne alors, pour la tension moyenne initiale : donc

1
H (18') L = / H « + ( 2 / | | ) "
(10) T V x

A ï i'Li
bls
L a tension moyenne du nouvel équilibre est (voir formule 9 )
La longueur du cable au repos à la m ê m e température résulte
de la formule (7) : H 2

2 d + I-, / I +
A

(20)
I + A T n

Lorsque - sera devenu I'I, le câble sera un segment de chaî-


/2 dest la demie longueur d'un arc de chaînette horizontale de
nette de tension horizontale T et de partie 2d. J'appelle 2.r la
0
portée 2.2d et de module m; la portée semblable de la chaî-
projection horizontale du segment semblable de la chaînette de r 2 x
référence, L la longueur du câble ainsi surchargé ; on a : netle de référence est 2.2d, c'est-à-dire 2.2d. 2-r-,
d c'est-à-
m
dire 2 . 2 x. Donc :
L + (2 M ) *
2_d
où 2 / d est l'arc d'une chaînette horizontale pq de modules
"1 X 2 x
T
m = —, de portée 2 d. Le rapport de similitude entre cette chaî- c o m m e , d'autre part :
m . , , ..
nette et celle de référence est : — ; c est aussi le rapport de sinu- lo
r
II _ 2_d 2_d
litude entre le segment incliné de la chaînette dont fait partie c'est-à-dire T„ = II
r ~ 2 x 2 a:

la formule précédente devient :

2 d
11 . r .
"1 x H*
(22) T m = 2 d + / âx
2 L n

L a formule (7) donne alors :


R F
M -
2 x
(2.1)
TET
2 d
2 d + / , t| 4x / l +
x

Pour chaque valeur de x, les fables de la chamelle de référence


donnent l , Z , d'où, pour le premier m e m b r e , une valeur z, et,
x 2x

pour le deuxième m e m b r e , une valeur z'. Par approximations


successives et par la méthode graphique habituelle en pareil
cas, on détermine la valeur ,T de x pour laquelle z = z\ L'équa-
0

tion (21) donne alors la tension cherchée :

T 0 = II.r 1É
2 a;

Remarque. — Malgré la grande facilité qu'apporte aux


le câble et le segment semblable de la chaînette de référence ; calculs de (23) l'établissemenl préalable des tables / , / , il est x 2x

2 d incontestable que l'élégance et la rapidité des deux méthodes


c o m m e , d'autre part, ce dernier rapport est aussi ç.—, on a : résumées aux paragraphes précédents condamneraient celle-ci
si on l'employait dans les cas où l'une des deux autres suffit.
m 2_d
(IV) Aussi est-elle à envisager seulement pour les 1res grandes portées
ab r 2x
car, alors, on ne doit pas reculer devant la nécessité des calculs.
c o m m e p q est égal à 2 d, il en résulte :
Néanmoins, afin de pouvoir comparer ses résultats à ceux
a b = 2 x donnés par les deux premières, je l'appliquerai à un des exemples
traités par M . Brachet.
d'où la construction représentée fig.6.La longueur •< 2 / » est celle d

de l'arc psq delà chaînette de module m et de portée 2 d ; 2 Z Exemple :


est la longueur de l'arc asb delà chaînette de module r. O n a .
9/1
2 d - 150 nî. H = -150 m . Ti = 8kg : 0,0094

' d
" • 2 x II 1,71 . *
LA HOUILLE BLANCHE 45

Je prends c o m m e chaînette de référence r = 281,69, pour la c'est-à-dire après calcul des coefficients et simplifications :
seule raison que j'ai antérieurement Q) établi ces tables.
,« r] l
Remplaçant les lettres de l'exemple général ci-dessus par 150 y/l 212,032 = 2,47 [I + l5
ces valeurs, on obtient :
par la formule (17) : 2 x-, = 24,8239
1 +1
Dans les tables de r — 281,09 on trouve : m
pour x = 24 ê x == 0,029
Appelons z le premier m e m b r e et z' le second.
pour x = 2G £ x = 0,0369
25,0329
Pour n = 25 les tables de r donih nt
A u m o y e n de ces différences premières, on calcule par la I h, = 50,2628
formule de Newton : d'où :
E' == 0,0321 x
z = 0,233 : 0,396
donc :
l / x = 26,0369
ï x = 24,8239 + 0,0321 = 24,855 Pour x = 26 les tables de r donnent
I Z î x = 52,2958
Par application de (17 ) : bfe
d'où :
8 z = 0,248 z; = 0,3807

N o u s voyons que z'—- z est passé seulement de 0,163 à 0,1327.


h = 24,855 = 75,09-'
E n admettant une certaine proportionnalité entre A (z' — z) et
A x, on voit que z sera égal à z' pour X voisin de 30.
et par application de (18)
J'essaye alors x — 35
Li = [/ 150" + L . (75,094)* = 212, m 205 Les tables de r donnent : / = 35,090
x U x = 70,7226

2 d'où :
Dans les tables de « r » on trouve ensuite : ( )
z = 0,374 z' = 0,2837
pour 2 x == 50 t. lx = 0,2618
z' — z étant devenu négatif, je reviens en arrière :
pour 2 x = 52 s-> •-= 0,2793
x

qui permettent de déterminer : x = 27,5 donne z = 0,263 z* = 0,36037

Enfin x = 30 donne : z = 0,299 z' = 0,3304.


é iyi = 0,2569
donc : L e graphique z' — z = / (x) construit à grande échelle et com-
pensé au m o y e n des différences troisièmes de l'ordonnée, est
V, x = 49,9048
une ligne presque droite, légèrement incurvée vers le haut,
et par suite :
dont l'intersection avec l'axe des x est :

0,0094 %q — 31)3
Zi :x = . -49,9048 .
281,69 L a valeur des T 0 se déduit de (21) :
Par application de (19) : 150
T 0 = 1,74 .0,0094.281,69. — IQk.85
8 2.31,3

L a valeur de la tension moyenne se déduirait de (22) mais


elle n'a pas grand intérêt numérique.
+ 2
= I |k,328 L a tension au point de contact de la tangente parallèle à P Q
2 (75,094) /.
est :
(20) donne alors
= T j / 2 = 15^,3
0
212 9U5 cos a
L = — > 212m 032
0
1 + 97 . 1 0 - " . 11,328 ' Comparons maintenant ces résultats à ceux obtenus par appli-
cation des deux premières méthodes exposées précédemment.
L'équation (23) permet maintenant d'écrire directement
Celle du § 1 serait conduite ainsi :
Tension initiale du point de contact de la tangente parallèle
2 2
T50 + (2 / x ^ ) = 212,032
à P Q :
V
J L = i-l,:3
150
cos a
)0
1 + X . 1,71.0,0094.281,69.^ 150 + hx ~- E n entrant dans l'abaque Blondel avec :
2 x
2.212,032
1
portée = l/ïbûr + i f ? = 2 1 2 , 1 8 et tension = 11,3
m
1 + on obtient un point sur l'horizontale 81.

Pour en déduire les conditions d'équilibre en surcharge II,


il faut y entrer avec :
(1) Voir Houille Blanche d e n o v e m b r e - d é c e m b r e 1925.
(2) L e calcul d e e n'avait pas été fait par
x 2 x *= 48, portée = 212,13 -f 1,71 = 362,74
46 LA H O U I L L E BLANCHE

et prendre l'intersection avec l'horizontale 81 qui donne c o m m e L a tension au point le plus haut soit toujours inférieure à
tension au point de contact, avec la tangente : celle résultant du taux de sécurité, imposé.
16k,5 O n peut alors prendre le problème de deux façons différentes :
au lieu de 15k,30 trouvés précédemment, par la méthode de e r
1 cas. — O u bien déterminer d'abord graphiquement quelle
similitude. est la chaînette la moins fendue (pas de. surcharge et température
Q u a n d à la méthode du § 2, elle a donné à M . Brachet T 0 = 1l k
m a x i m a ) la mieux appropriée au terrain et chercher ensuite par
au lieu de 10,85 obtenus ci-dessus par la méthode, de similitude. le calcul pour un métal et une section donnés quelle sera la ten-
sion m a x i m a d'un câble placé ainsi, lorsque les conditions atmos-
Noia. — 11 est à remarquer que l'exactitude de la méthode phériques se modifieraient,
de similitude, bien que pouvant théoriquement, être absolue,
e

est fortement atténuée, pour les portées de faible amplitude, 2 cas. — O u bien déterminer pour une portée donnée la
c o m m e c'est le cas ici, si on ne conserve pas, dans chaque opéra- section du câble et son métal de manière à satisfaire aux condi-
tion, au moins quatre décimales exactes. tions de surcharge les plus dures et chercher ensuite si le câble
ainsi posé se maintient en tous ses points à une distance suffisante
du terrain lorsque les conditions atmosphériques varient.
III.— UTILISATION D U PROCÉDÉ «PAR SIMILITUDE»(*) LORSQUE e r
Dans le 1 cas, on dessinera d'abord la coupe, du terrain
LA TENSION D U CABLE A U POINT L E PLUS H A U T EST TRÈS
et des points d'attache P Q, ainsi que la chaînette de référence
DIFFÉRENTE D E LA TENSION M O Y E N N E .
A B . L e s calquer ensuite sur deux feuilles transparentes pq,ub,
1. L a question des très longues portées se pose habituellement
ainsi en pays accidenté :
Choisir un métal, une section de câble et des points d'attache
tels que :
L a distance du sol au câble soit toujours inférieure à la limite
imposée.
Q.

Fig. 7 bis

que l'on placera sur deux plaques de verre dépoli dans un appareil
à agrandissement V ; en éclairant p q l'image de P R Q se projettera
sur A S B . Par déplacements relatifs de l'objectif o et par glisse-
ments des deux calques sur les plaques de leurs châssis, on cher-
chera la position pour laquelle l'image P'R'Q' de P H Q vient
se placer tangcntiellement à A S B ; dans cette position, on i m m o -
bilisera, par un léger collage, les deux calques sur leurs châssis,
puis on rapprochera a b suffisamment pour que les points de
P'R'Q' les plus voisins de A S B eu soient à une distance suffi-
sante (limite imposée, transposée à l'échelle de A B ) . Mesurer
alors g, k et calculer :
q
F = | X f apport des échelles des deux dessins.

Placer ensuite sur A B la figure semblable au terrain ainsi


réalisée ; cela revient à matérialiser sur la feuille de dessin la
figure 7. Il suffit pour cela de promener parallèlement à l'incli-
naison d e P Q u n e droite de longueur F. P Q dont une extrémité
est appuyée sur la courbe A S B jusqu'à ce que l'autre extrémité
vienne aussi sur cette courbe. Il ne reste plus qu'à vérifier l'exac-
titude du résultat, en dessinant entre les deux points de A S B
ainsi obtenus la coupe du terrain à l'échelle F, ce qui permet de
L a composante verticale des forces au point d'attache du bas
soit toujours dans le sens de la pesanteur. s'assurer que l'écartement limite n'est atteint, en aucun point
particulier tel que R'.

O C e procédé a, en pajtieiilicr, permis à la « Société pour les L a chaînette limite convenant au terrain a c o m m e module,
Applications de l'Aluminium et des Alliages légers d e Grenoble », en appelant R celui de la chaînette de référence du dessin :
de vérifier avec exactitude ses calculs d e portées de 1.200 et
1 .400 mètres, projetées p o u r u n e ligne en aluminium-acier H
actuellement en construction d a n s la vallée d e la B o u r n e . m = v
LA H O U I L L E B L A N C H E 47

Les formules du chapitre I permettant de déterminer les Dessiner d'abord très exactement à une échelle convenable
divers éléments de cette chaînette, on peut, en particulier, une chaînette auxiliaire calculée au m o y e n des tables de la chaî-
vérifier par le calcul qu'aucun point du terrain ne s'en approche nette de référence r; cette chaînette auxiliaire de module R
à un intervalle trop faible. devra être choisie de manière à être utilisable pour tous les câbles
Se donner ensuite un métal et une section du câble (c'est-à- et toutes les portées d'une m ê m e catégorie afin de n'avoir pas
dire ?:), ainsi que la température m a x i m u m ©. à recommencer pour chaque projet ce dessin préliminaire. D a n s
le but de tirer partie de la remarque faite au chapitre I formule
Puis déterminer, au m o y e n des formules déduites par le pro-
7 ter, il sera avantageux de dessiner aussi la chaînette de module
cédé de similitude, c o m m e on l'a fait précédemment, de celles
R
du chapitre I, la tension m a x i m a du câble ainsi calculé, et dans
2*
le cas le. plus défavorable. Si cette tension est supérieure à celle
résultant de la limite de sécurité imposée, modifier soit l'empla- Si on a à étudier des portées peu inclinées, il sera préférable de
cement du point d'attache soit le métal, soit la section. prendre l'échelle des y plus grande que celle des x. Après quelques
tâtonnements, on arrive à se formuler des règles pratiques qu'il
e
Dans le 2 cas. — Pour un diamètre donné D, on connaît serait trop long d'exposer ici et que chacun peut d'ailleurs
la surcharge m a x i m a II produite à une certaine température 0 déterminer à sa manière, desquelles on déduit certains repères
par la résultante du poids et du vent ou du givre; d'autre part permettant de faire un choix judicieux de R et des échelles.
pour le diamètre I) et pour chaque métal, on connaît la tension
m a x i m a T admissible. Il s'agit maintenant de savoir si un câble D a n s le cas des câbles aluminium acier à 37 brins et des por-
du métal choisi, de diamètre D, tendu entre P et Q de manière tées du genre de celle choisie ici, j'ai pu utiliser une chaînette
à ce que la tension en P soit T pour une charge II réalisée à la auxiliaire de module quadruple de la chaînette de référence
température 0, satisfera au profil du terrain pour toutes les utilisée dans l'exemple traité au chapitre précédent.
conditions atmosphériques et si la tension m a x i m a T ne sera R = 4.r = 4.281,69.
jamais dépassée.
pour x : 1 m / m par mètre,
E n d'autres termes la chaînette initiale étant déterminée par : Les échelles de l'épure sont
pour y : 10 m / m par mètre.
T
Y,
II a) Construction graphique initiale
au point Q, ainsi que par la pente, la portée P Q, le coefficient
Il s'agit de placer sur cette courbe une corde P'Q' de pente
de. dilatation a, le coefficient d'allongement ± X, il faut voir
ce qu'elle devient quand la température passe de 6 à 0 et la 14,45 10
charge de 11 à r.- Cela fait, il ne restera plus qu'à la poser sur 170 " 1
la coupe du terrain par le procédé graphique exposé au premier telle que (fig. 8)
cas, avec, cependant, cette simplification, que, le module de
y + 10.R_P'Q'
la chaînette finale ayant été calculé, et le rapport de similitude
graphique F étant par conséquent connu, on pourra placer Y, P Q
directement P' Q' sur le dessin sans avoir à se servir de l'appareil
à agrandissement.

L a question est donc entièrement résolue théoriquement


par les formules déduites, au m o y e n du principe de similitude,
c o m m e on l'a fait précédemment, de celles des paragraphes 6 et 7
du chapitre 1. Mais j'ai annoncé dans ce chapitre la possibilité
de simplifier les calculs par des constructions graphiques. U n
exemple numérique va m e donner l'occasion d'exposer ces cons-
tructions.

Bien que cet exemple eût dû être choisi parmi les portées
exceptionnelles, j'ai pris à dessein une portée moyenne à pente
ordinaire afin de rester dans des limites permettent des com- Fig. 8
paraisons avec les résultats que donneraient les méthodes uti-
lisant les abaques de M . Blondel.
étant entendu que
2. Données initiales : Il kg
382 Y i = = 10
0,00385 . 1,01
Câbles aluminium de 37 brins de
2 Pour faciliter l'explication de la construction adoptée (fig. 9),
Tension m a x i m a admise par m m : 11 kg
je suppose que l'inclinaison donnée est A B . Soit ab, sur la chaî-
Projection horizontale de la portée : 2 d = 170 m .
nette auxiliaire, la corde parallèle à A B, à déterminer de telle
Différence de niveau des points d'attache : II = 14 m . 45 façon que :
x
Hypothèse qui semble la plus défavorable ( ) : vent de 72 kg. a b _ y + 10 - R
à 10°. À~B ~ Y;
Poids unitaire apparent correspondant à cette hypothèse,
3
Soit A K = Y j et «/V = y + 10 R . Les triangles bda'
par m m de section utile : II = 0,00385 X 1,61
B D A sont semblables, de m ê m e a de, A D E . O n a donc:

(1) Voir plus loin remarque faite à ce sujet, à propos de la lon- A D ad


gueur initiale. E D d e
48 LA H O U I L L E BLANCHE

D'où E n calculant, au m o y e n des tables de r, l'y correspondant


AD R AD à x1 = 10, on trouve : y x = 0 m 177. D'autre pari (fig. 9), les
triangles semblables o B E , o b c, donnent :
E D
D a n s le cas actuel : b e ob
B Ë "~ Ô B
11
AD=i70»V r a
Yi = _.-10»Vm R = 4.281,00 c'est-à-dire :
0,0035.-l,T>
Ui + r ob
(24)
Yi — 1 4 , 4 5 oB

et c o m m e :
ob oa ad ,r — x
a t
(25) —
b~B~~~ô~A~ Â~D 170

on a donc : yi + r x\ — x1

Y, — 1 4 , 4 5 170

d'où on tire Ui + r
x", = ^ + 170 .
Yi — 14,45
qui donne :
(0,177 + 281,09) 0,00385 . 1,151
x\ x •'- 170 .
x
11 — 14,45 . 0,00,185 . 1,61

= 10 + 27,224 = 37,224

au lieu de 37,85 trouvé graphiquement.

Mais si on détermine .r par l'intersection de la chaînette. « r »


2

Fig. 9 avec une droite parallèle à A B passant par le poinl x j/J c'est-à- x

dire par l'équation :


et on trouve :
r ( cos II — cos
/ g = 107 "»/" 9 = 26,975 x 1
(26) IY»5 _ Y 3 — *7'>
170 .T„ — x |
D'autre part, puisque K E = 170 m / m et A K = Y la direc- i 5

tion A E , c'est-à-dire, la direction de af, peut être construite qu'on résoul soit en employant une table hyperbolique soit
graphiquement.
Pour déterminer la position de ab sur la chaînette auxiliaire
O R on opérera alors ainsi (fig. 10) :
Prendre un point quelconque a' sur O R , mener la droite a'f
de direction connue (celle de af) ; porter /' g' égal à 107 m / m 9 ;
1
mener la verticale g b' et, par a', une droite parallèle à A B ;
elle coupe g' V en un point b . x

Recommencer pour u n autre point a' jusqu'à ce que b' b lt

soit nul.
Cette construction donne toute satisfaction quand g' est
voisin de o, car alors l'intersection b' est très franche.
S'il n'en est pas ainsi, on peut, de la figure 9, déduire d'autres
constructions géométriques permettant de vérifier les résultats
de la première. Pour ne pas allonger outre mesure cet article,
je m'en tiendrai à celle-ci.

O n trouve, par cette construction :

x\ = 40 m / m y\ = 6 m / m 8
x\ = 151 m / m y ' = 102 m / m
2

Ces coordonnées rapportées à la chaînette de référence / = ^, au m o y e n des tables de « r », par approximations successives,
on trouve :
et exprimées en mètres, deviennent :
x
z = 37,822 d'où y = 2,5429
t

x x — 10 m . y'\ = 0 m 170.
b) Faut-il prendre 37,224 ou 37,822 ?
x" 2 = 37 m 85 y'\ = 2 m 55.
Mais les calculs qui vont suivre exigeant une très grande Pour le décider, cherchons l'explication de celte divergence.
précision, ces coordonnées graphiques ne peuvent être adoptées Le point b devrait être l'intervention exacte de o B avec la
sans corrections. chaînette o R ; le point obtenu graphiquement en diffère légère-
LA HOUILLE BLANCHE 49

ment de sorte que l'abscisse lue x = 40 correspond à un point x Donc


b de o R dont l'ordonnée est y\ = 0,177 X 4. Les égalités (24)
x 170
T, = II.(y, + r) = 19^,759
et (25) étant basées sur le parallélisme de la droite B A et de celle 27.822
à obtenir ainsi que sur la proportionnalité de leurs longueurs,
L'erreur graphique initiale équivaut donc à une légère modifi-
amèneront à un point % tel que a abb soit un parallélogramma
1 1

cation du taux de sécurité imposé ; cette erreur peut d'ailleurs


de sorte que ce point a d'abscisse 37,224 x 4 n'est nullement
x

être d'un sens quelconque.


sur la chaînette o R et que, par suite, il ne peut servir à déterminer
le rapport de similitude cherché. — A u contraire l'équation (26) Si on voulait tomber exactement sur 11k., il faudrait aug-
exprime que le point ix , iy est à l'intersection de la chaînette
2 2
menter m , c'est-à-dire, puisque
o R et de la ligne droite b^ a ;ce point est a . Il n'y a donc aucun
x

doute, il faut adopter x ~ 37,812 et non pas 37,224.


2
2

m 170
r x,
Mais il est bon de se rendre compte des conséquences de ce
diminuer ,r — x ; c o m m e a b resterait parallèle à la m ê m e
2 L
choix. Ce point « devra correspondre à un point A tel que A B j
2 2 2
direction, ;r et y devraient être pris plus petits. O n essayerait,
2 2

par exemple, x = 37,820 : pour cela, on calculerait Vy corres-


2 2

pondant, puis x y intersection de la chaînette de référence


x 1

. « ™ i^o
/• avec une droite passant par x j/ et parallèle a A R ; 2 •2

donnerait un nouveau rapport de similitude duquel on dédui-


rait, c o m m e ci-dessus, Yj puis la tension. Par approximations
successives on pourrait ainsi trouver un point a donnant
exactement Tj = 11.
Mais il est bien évident que cette recherche minutieuse est
généralement inutile, car de deux choses l'une : ou bien on
dispose d'un métal déterminé et alors il vaut mieux adopter
un taux de sécurité légèrement plus fort que celui imposé ce
qui s'obtient en modifiant dans le sens voulu x y résultant 2 2

de la construction graphique, ou bien le fournisseur du métal


dispose de toute une g a m m e de métaux et alors il y a avantage
pour le constructeur de la ligne à adopter le T, le plus fort;
dans ce. cas, une différence de l'ordre de l'erreur résultant de
la construction graphique n'aura aucune iniporlancecarT;—11kg
aura été choisie un peu au hasard et légèrement au-dessous du
FIS. 11 m a x i m u m réalisable par le fournisseur.

J'adopte donc : Tj = 10 kg. 759

ait la longueur el l'inclinaison A B c'est-à-dire q u e A a A B B j e s t v u la formule (18)


un parallélogramme. L a chaînette cherchée étant semblable 170
à la chaînette « r » et le rapport de similitude étant 2 /\.
V 27,822

a, b. a' b', a (37,822 — 1 0 ) i C o m m e vérification, appliquons la formule (17)


c'est-à-dire c'est-à-dire 27,822
A., B,
170 170 2 Xi = 170
170
= 27,822

on retrouve donc bien pour 2 .Tj la valeur de x — :r„ c o m m e 2


son module m satisfait à la relation
;1 fallait s'v attendre.
m 170 Donc. 13,911
r ~ 37,822 - 10
c'est-à-dire : O n pourrait déduire Z' des tables de « r » par interpolation
x

170
m =281,69. ^ £ = 1721 m, 20 mais l'erreur commise ainsi serait multipliée par 2 . c'est-
à-dire environ par 12 ; il est. donc préférable de calculer Z' par x

L a tension horizontale de cette chaînette est :


la formule (2) on trouve :
!

I V = 1721,2 x II = 10 k. 668 Z = x 13,9167


donc :
70
Quel est l'Y de cette chaînette au point x$ , % c'est-à-dire Li 208,8025 + (2 ^ 5 13,9167 ) = 170,82

quelle est la tension m a x i m a initiale ?


L a tension moyenne peut être évaluée graphiquement an
m o y e n de la formule (7 ter) :
Il sulisfajl à :
50 LA H O U I L L E BLANCHE

e
da 2 parenthèse est la longueur du segment de la chaînette C o m m e on l'a fait précédemment, il est prudent de connaître
m l'ordre de grandeur de l'erreur commise en opérant ainsi. A cet
l e module compris entre les verticales X j et X limitant le. 2
effet, calculons T' , algébriquement par la formule 7 bis.
n

segment A B de la chaînette de module m. Si on considère les


T '
verticales .r, .r de la chaînette référence r et la longueur f — /'
s X j x Ti m — 0
170 +
1
— o, j S) (Li , — Ls x,)J
X
r
du segment de la chaînette ^ compris entre ces verticales, on voit
e

que ce segment est semblable au premier et que le rapport de L a 2 parenthèse est la longueur du segment de la chaînette
similitude est : de module « m » compris entre deux verticales situées à des
m distances de o doubles de celles passant par A el B. Ce segment
T est semblable à celui de la chaînette de référence compris entre
m
~~r c'est-à-dire -j les verticales 2 x et 2 .r ; donc : x 2

Lî x - Li x, =s ~ • (h x, — Il X,)
donc :

égalité dans laquelle


-rim -—- T V
1
m
2 Li
2 Xt = 75,641 2 x l = 20

ou bien, (fig. 12) :


Les tables de « /• » donnent :
T • h = 70,55,1
T, 2 . . sm h — Xi /, , = 2 0 , 0 1 0 7
Vf r
x

2L . 2 \ r
}
Donc :
9
V
c'est-à-dire : 2 . 1 /0,li82 L y5,0U '

T ' 1
T» L a différence entre celle valeur exacte de T ,,, et la valeur
2 sin /(
approchée précédente est :

10,008 170 ...


v
2 . 1 /0,082 oo,b W '

c'est-à-dire environ 0 k. 032 soit 0,3 % . C o m m e T ' sera m

multipliée ultérieurement par /,, la première manière semble


être d'une exactitude suffisante pour les portées moyennes à
forte tension.

J'adopte le T'm calculé entièrement algébriquement : 10 k 7056


L a longueur du câble sans tension à 10° résulte de l'équation (20) :
£
/ !/ L\
170,082
1 + X . 10,7050

4 l
avec À = 1,15 . 1 0 ~ ; expression qui donne L 0 — 170,172
a o°, la longueur sans tension sera :

m
A / L„» =
0
, \\!^ avec a= 17,25 . 10 - «
1 + 10 . a '

I Remarque. — 11 faudrait maintenant refaire des calculs ana-


Xo logues pour chacune des conditions initiales qui peuvent être
les plus défavorables, et adopter pour L ° la plus grande des 0

longueurs ainsi calculées.


Fig. 12
Pour ne pas allonger outre mesure, j'admets que l'hypothèse
ou initiale choisie ici est la plus défavorable.
j v r 1704 + (/ ,)« Sx
2 LiL d) Il s'agit maintenant de voir si le câble ainsi calculé con-
viendra au profil du terrain quand le vent sera nul et la tem-
Sur l'épure des deux chaînettes auxiliaires R et on peut pérature 40°.

mesurer la longueur b' $ ; par suite de l'échelle des ordonnées L a longueur au repos à 40° est :
choisie ici, il faudra diviser par 40 la valeur trouvée avant de
la porter dans la formule ci-dessus. -- Q u a n d à L , elle est Xi
1 4- 4 0 y.
L (l = 170,472 1 _ ± ^ ^ 170,567
donnée par les tables de « r ». O n obtient ainsi :

10,1188
S8 I Sous la charge -R = 0,00385, celLc longueur devient en appelant
Î
2 . 170,682 L 1 7 0 +
5 P | H 2x la projection du segment semblable de la chaînette «r » et
LA H O U I L L E B L A N C H E 51

2lx la longueur de la portée horizontale 2x dans la chaînette «r» Les valeurs correspondantes des deux m e m b r e s de l'équation
(formule 18') : finale ci-dessus sont :
2
T-T-rr-a ( , 1 7U\
n
3 0 [835 + 116037 — 116627J et 614,78 + 628,35
L 14,45- + (2 ^
e r e
L a différence entre le 1 et le 2 nombre est : 6125.
la tension horizontale est devenue maintenant T , et on a 0

Le 2 e
m e m b r e varie très peu,
X
1 7 0 1 7 0 ,84 36r> et
restant voisins
T r ^ (w* ' r

2
/ \
e r
de 1 ; dans le 1 m e m b r e ( — j varie plus vite que

la tension moyenne est devenue (formule 9 et 22)

184,36". 28,900'
Y/208 + ( <
2 x
T m = -
d'ailleurs le premier est multiplié par un facteur fixe plus fort
2 + (2 / x ™ '
2 .T que le second. C o m m e ^ diminue avec x, il résulte des remarques

ci-dessus qu'il faut essayer un x plus petit.


1 + 170\ 8
2 x
2 /. x = 20 Z x = 20,0167 l tx = 40,1345
IL X d'où :

et, c o m m e , formule (7) :


k\' = 1,00177 ( ï )"= 0,99832 ^ --•= 1,00336
L = L„(1 + XT, 'x/ —X
il vient :
Portant dans les deux membres, on trouve :
2
Y/ÎMS + ( 2 / ^ J X
2
= 170,567 2 0 |835 -f 115793 — 116497] et 614,78 + 6-25,735

La différence entre le premier et le deuxième est : 1380..


184,365
1 + 115. 10-".
C o m m e , par suite des remarques ci-dessus, il faut encore dimi-
X 7 2
4
V ^+( S)' nuer x, j'essaye :

x = 14 Z
x = 14,0058 k x = 28,0461
',70 + ( „ ™ / l + d'où

(F)'=1,00055 99910
2.x
1,001646
c'est-à-dire

Portant ces valeurs dans les deux m e m b r e s :


a; |^835,25 + 115600 «82,268 Y/208,8 + 28900 (|
14 [835,25 + 115695,716 — 116,449] et 614,78 + 614,679

•• • - = 614,78 + | | [614,78 + 8,88 [~j L e premier m e m b r e a c o m m e valeur : 1110,54; le second:


1239,46 la différence entre le premier et le deuxième est donc
1
Comme T 0 est certainement inférieur à T,,, c'est-à-dire à 10,66 négative ; elle est ;
el c o m m e — 98,93
184,365
2 x — ' Ces trois essais suffisent pour le tracé dont il a déjà été question
dans l'exemple du chapitre précédent ; il donne c o m m e solution :
il en résulte : x > 9.
-r 0 = 14,7
Mais on peut, de plus, au m o y e n de cette expression de x,
d'où :
se faire une idée de sa valeur approximative.
1 5
T - i ^ i - -0^7
Pour a; = 40 on aurait T 0 — 2,3 " — i\) 4 — '
— x = 30 — T 0 = 3,4 donc :
— x = 20 — T 0 = 4,6
m = 1628 m
— x = 10 — T„ = 9,2
Par analogie avec les cas usuels il est probable que T o est alors que le module de la ehaînetlc initiale était 1721 mètres.
compris entre 3 kg. et 5 kg. Par suite de. la faible différence entre ces deux, modules et vu
la petitesse de la portée, la queslion du terrain ne se pose pas ici.
J'essaye donc x = 30.
D a n s les tables de la chaînette « r » on trouve : c) Pour avoir la tension de pose à une température quelconque
0, il faudrait écrire :
Z x = 30,0567 L 2 x = 60,454
d'où

(|Y ^ 1,0038 {£f^ ti,9908 | | - -1,00757 L = L 0 (1 + A T.„)


32 LA HOUILLE BLANCHE

c'est-à-dire : la longueur de la corde du segment semblable de celle dernière


1 + ^ 0 est :
X l U?<rr + TÏÏÏ* = a b
â
, /TT i70\
O n pourra facilement placer ab sur le graphique H puisqu'on
connaît sa direction et sa longueur. L'ordonnée supérieure y, n

donne la tension de pose au point d'attache :

i x y 1 i, k) + (j2 /^ j
x
T - (y,,, + H) - . x

Si on veut connaître cette tension avec une exactitude par-


faite, on la calculera au m o y e n de l'équation (11) où

T„
2 rf= 170 II
c'est-à-dire une équation de la forme :

/ 2 x
j) II faut aussi vérifier que la tension au point le plus bas
I 4-
Xl "101 A n'a pas une composante opposée au sens de la pesanteur, c'est-à-
B~4- c 0
dire que le point le plus bas de la chaînette, dont l'ail partie
p + i ( i le câble reste toujours entre les deux verticales des points d'atta-
che. Si cette condition est réalisée pour le câble, elle le sera aussi
L e premier m e m b r e est une fonction / (x), le deuxième pour a b sur la chamelle, graphique R ; le contrôle en est donc
' — f ( 0- On construira séparément ces deux courbes (fig. 13). facile graphiquement. Si on veut le vérifier algébriquement
z f

on opérera ainsi :

Pour chaque .r, et par suite chaque T , l'équation (11) donne


0

T ; le rapport de similitude étant , l'y du point de la chaînette

« r » correspondant au point d'attache supérieur résulte de :


r
U2 + T 170

les tables de « r » donnent l'.r correspondant à cet i/.


2 2

Comme :
x 2 — x = x x

on voit immédiatement si le point de la chaînette « r » correspon-


dant au point d'attache le plus bas est à droite ou à gauche de
son axe de symétrie ce qui résout la question.
Chaque horizontale donnera Vx correspondant au 0 de pose
O n en déduira la tension horizontale de pose puisque : Bemarque. — Les modules d'équilibre des câbles aluminium-
acier étant compris entre 1.000 et 2.000, il sera préférable de
_ . 184,305 calculer les tables de base « Ix » ... etc., pour une chaînette de
Li — „
référence r = 1.000 mètres. D e cette manière, le rapport de

similitude sera compris entre 1 et ^, et, les erreurs des tables,


L e rapport de similitude avec la chaînette auxiliaire R étant
au lieu d'être multipliées, c o m m e dans les calculs précédents,
par un coefficient voisin de 5, le serait par un coefficient beau-
coup plus faible.
R \J. N . DEWULF'

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