Sunteți pe pagina 1din 5

Sollicitation en cas de séisme

I. Définition et classification :
Les tremblements de terre provoquent des accélérations dans toutes les directions.
Du fait de l’inertie du barrage et de la retenue, ces accélérations engendrent des efforts
supplémentaires dans le barrage, aussi bien horizontaux (longitudinaux et transversaux)
que verticaux.
Les accélérations horizontales sont généralement les plus critiques pour les barrages.
La figure montre un exemple d’enregistrement de l’accélération dans une direction
donnée, l’accélérogramme, pour un tremblement de terre historique (Taft, 1952,
M=7,7). On notera que l’accélération est souvent exprimée en fonction de l’accélération
terrestre g.

Les sismographes ne mesurent pas directement l’accélération, mais plutôt l’amplitude


des déplacements causés par le tremblement de terre. L’accélération est ensuite
calculée.
En admettant une sollicitation qui causerait un ébranlement oscillant de manière
sinusoïdale, selon la relation :

∆= 𝐴. sin(𝑡⁄𝑇)

Où :
∆ : le déplacement,
A : l’amplitude maximale du mouvement,

21 | P a g e
T : la période du mouvement (en réalité pouvant varier entre 0.1 seconde et plusieurs
secondes au cours d’un même événement),
L’accélération maximale s’exprime selon la relation :
4𝜋 2 ∗ 𝐴
𝑎=
𝑇2
Ainsi, pour une période T=0.1s, l’accélération devient :
 Pour A=1mm, a≈0.4g
 Pour A=0.5mm, a≈0.2g
Pour une période T=1s, une amplitude maximale de mouvement de 0.1m correspond à
une accélération de 0.4g.
Les relevés sismographes montrent qu’une accélération de 0.4g correspond à un séisme
catastrophique.
Il existe un grand nombre d’échelles qui permettent de décrire l’intensité d’un séisme.
La plus utilisée est certainement l’échelle d’intensité MSK 64 (Medvedev-Sponheuer-
Karnik, 1964) qui établit 12 degrés en fonction des dégâts observés, principalement sur la
construction.
Le tableau constitue un extrait de l’échelle MKS. Il se réfère principalement aux dégâts
occasionnés sur trois types de construction caractéristiques :
 Construction A : construction d’adobe (plot d’argile séchés au soleil) ou en pierres
des champs non taillées et mal liées ;
 Construction B : Maisons en briques, en pans-rideaux préfabriqués de béton, en
bois et briques, en pierre taillée ;
 Construction C : Maisons en béton armé, chalets de bois bien construits.
Une estimation de l’accélération correspondante, exprimée en fraction de l’accélération
gravitaire g est indiquée.

22 | P a g e
Pour une approche plus scientifique, on lui préférera la magnitude M, telle quelle a été
définie par Richter :

𝑀 = log10 (𝐴⁄𝐴 )
0

Où :
𝐴 : amplitude mesurée avec un sismographe standard à une distance de
100km de l’épicentre.
𝐴0 : amplitude de référence (10−6𝑚).
La figure ci-dessous caractérise les tremblements et les met en relation avec la magnitude
de Richter.

23 | P a g e
II. Comportement réel d’un barrage en cas de séisme :
Le comportement réel d’un barrage en cas de séisme est un des problèmes les plus
complexes auxquels est confronté l’ingénieur, et ce pour différentes raisons :
 Le comportement dynamique d’une structure aussi massive est fortement
non-linéaire et non-élastique,
 L’interaction entre la masse d’eau et la structure doit tenir compte de la
compressibilité de l’eau,
 L’interaction entre le sol et la structure est essentielle du point de vue de la
dissipation d’énergie,
La formation de fissures dans le béton et la présence de joints entre les plots rendent le
comportement fortement non-linéaire.
Les barrages à contrefort sont particulièrement vulnérables au séisme. Pour cette raison,
ce type d'ouvrage est à proscrire dans des zones de fort ou de moyenne séismicité
Néanmoins, même dans des zones de faible risque sismique. Le comportement en
cas de tremblement de terre doit être analysé.

24 | P a g e
Pour simplifier la description des phénomènes. On distinguera 2 cas, selon la direction
de la sollicitation par rapport à l'axe du barrage :

1. Accélération longitudinale :
La partie supérieure de la tête du contrefort est la plus menacé par les vibrations
en raison du caractère massif de cette zone de couronnement. Selon la forme
mise en œuvre, des tremblements de terre importants peuvent provoquer des fissures
horizontales dans le béton, selon la figure :

2. Accélération transversale :
L'accélération dans le sens transversal est la plus critique car la stabilité des contreforts
dans cette direction est très faible
Plusieurs mesures permettant de renforcer cette stabilité, en empêchant ou en limitant
les possibilités de déplacement d'un plot vers son voisin

 Mise en place d'un masque aval en élargissant les contreforts dans leur
partie aval,
 Mise en place d'une semelle jointive entre les contreforts, ce qui
implique
des mesures particulières pour garantir le drainage de la fondation ;
 Mise en place d'étrésillons entre les plots,

25 | P a g e

S-ar putea să vă placă și