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PETIT GUIDE DE GRAPHOLOGIE

 Emplacement de l'adresse
 Le choix du document
 La mise en page
 La signature

Emplacement de l'adresse sur une enveloppe :


La place de l'adresse est l'un des éléments de la graphologie
mais ne constitue pas à elle seule une étude graphologique
valable. Néanmoins, elle peut être utile pour confirmer
certains traits de caractères aperçus dans la lettre.

Au centre de l'enveloppe :

L'expéditeur respecte les règles imposées. Il est précis et


respecte le travail des autres.
A gauche :

L'expéditeur a un caractère inquiet, hésitant, plutôt passif avec


un côté pessimiste.
A droite :

L'expéditeur a un caractère souvent irréfléchi (en particulier si


la fin de l'adresse bute contre le bord droit de l'enveloppe), et
il prend des risques inutiles.
En haut :

Le scripteur a une certaine dose d'idéalisme et il a tendance à


surestimer ses facultés intellectuelles.
En bas :

Le scripteur est plus matérialiste qu'idéaliste : il est prudent


dans les affaires.
REMARQUES :
* Il est évident que les déplacements de l'adresse sur une
enveloppe doivent être assez marqués pour avoir une réelle
signification.
* Le tracé de l'adresse est souvent plus appliqué que le tracé
de la lettre elle-même c'est pourquoi il faut toujours comparer
les deux tracés avant de tirer des conclusions.
* Toutefois, on peut considérer qu'une adresse négligée, avec
les noms propres écorchés, indique un manque de courtoisie,
de la négligence, du désordre, et même un manque de
propreté.
* Le nom de l'expéditeur est souvent inscrit au dos de
l'enveloppe. Parfois, cette inscription déborde volontairement
de la partie rabattue sur le reste de l'enveloppe. On peut en
déduire que le scripteur est extrêmement méfiant car en
utilisant ce procédé, il est difficile, après avoir ouvert
l'enveloppe, de faire coïncider les lettres en recollant
l'enveloppe.

Le choix du document :
Plus le document est long, plus il est intéressant à étudier car
les indices y seront nombreux. Le minimum est une page
d'écriture avec la signature habituelle du scripteur. La
signature est, à elle seule, intéressante mais insuffisante : il
faut donc la comparer avec le reste de l'écriture.
Il est préférable d'étudier une lettre rédigée à l'intention d'un
intime ou d'un proche plutôt qu'une lettre officielle, où le tracé
est en général plus appliqué.
Le brouillon d'une lettre ou des notes prises hâtivement (en
cours par exemple) sont des documents intéressants bien
qu'incomplets.
REMARQUE :
* Il faut prendre
l'habitude de se détacher du contenu du texte
pour se concentrer uniquement sur les particularités du tracé.

La mise en page :
L'encadrement du texte donne une idée générale du scripteur
de par les blancs et les noirs, ainsi que de l'équilibre entre les
deux. Si le texte est bien cadré, deux interprétations sont
possibles :
1. Le document est de nature officielle (demande d'emploi,
testament, etc.) : le scripteur veut prouver qu'il est calme,
ordonné, prévoyant, et qu'il sait respecter les règles
établies.
2. Le document est destiné à un proche (parent ou ami) ou il
contient des notes personnelles : le scripteur veut flatter
l'oeil du destinataire. Il s'efforce de bien présenter sa
lettre, pour que le cadre soit clair et agréable. Cette
attitude peut être naturelle, affectée ou acquise.
Cependant, dans les trois cas, c'est l'indication d'un
certain goût artistique et d'un amour de l'équilibre et de
l'harmonie.
Les marges du cadrage :
Le cadrage parfais est rare. La largeur des marges varie aussi
bien en fonction de la personnalité du scripteur que de son état
moral ou physique.
 Marges de gauche

Etroites ou inexistantes :

Si l'écriture est serrée et si les interlignes sont très étroits, le


scripteur est parcimonieux et même parfois avare.
Si l'écriture est grande, aérée, le scripteur a un esprit
d'indépendance, avec un certain dédain des conventions
sociales.
Allant en rétrécissant :

Le scripteur a des difficultés à suivre les instructions données.


Fatigue physique.
Dépression morale.
Caractère timide ou peu entreprenant.

Allant en s'élargissant :
Nervosité.
Le scripteur manque de réflection, il est à la limite de
l'imprudence.
 Marges de droite
Etroites ou inexistantes :
Le scripteur a un sens très poussé de l'économie.
Il a un caractère prudent et méfiant.

Allant en rétrécissant :
Le scripteur est indécis et il manque d'initiative.
Pessimisme.
Goûts artistiques peu clairs.
Forte émotivité.

Allant en s'élargissant :
Le scripteur peut être un sans-gêne.
 Marges de haut et de bas de page
Dans le cas où la marge supérieure (c'est à dire du bord de la
feuille à la première ligne d'écriture) va du tiers à la moitié de
la page, on peut en déduire que le scripteur a un grand respect
des règles. Sa politesse est exagérée.

Rétrécissant à droite :
Si les lignes montent (et donc l'espace à droite rétrécit), le
scripteur est ambitieux et il a un fort esprit d'initiative.
Si les lignes sont très ascendantes, le scripteur est nerveux.
Si toutes les lignes sont en diagonale ascendante, le scripteur
est prétentieux.

S'élargissant à droite :
Si les lignes descendent (et donc l'espace à droite s'élargit), le
scripteur est inquiet, découragé, souvent parce qu'il est
malade. Sa fatigue est physique et intellectuelle.

La signature :
 Emplacement
 Direction
 Paraphe

Comme l'a dit Jean Crépieux-Jamin (qui consacra sa vie


entière à l'étude et au perfectionnement de la graphologie) : La
signature, dans laquelle chacun évoque son moi, est un
document précieux. Dans son mouvement, elle n'est pas
soumise aux mêmes entraves de continuité que le texte de la
lettre missive, elle s'en libère, elle se désolidarise des allures
précédentes. L'indépendance du tracé est au comble dans le
paraphe ; là, dans un espace plus libre, le scripteur met ce
qu'il veut et comme il le veut, en accord parfait avec sa
psychologie. Alors on le voit étaler naïvement les traits qui
nous révèlent l'essence de son caractère, ces mêmes traits qu'il
dissimulait soigneusement quelques lignes plus haut.
Cependant, la signature n'est pas suffisante à elle seule. On
constate qu'il peut exister de nombreux types de signatures.
Voici quelques généralités :
 Quand la signature est toujours la même, on peut en
conclure que la personne a un caractère constant et ferme
;
 Si la signature varie au cours du temps, on peut en
conclure que la personne a un caractère changeant ;
 Si la signature a les mêmes caractéristiques que le texte,
le scripteur est naturel, spontané et loyal ;
 Si la signature est différente du texte, le scripteur est
impressionable et il a un caractère ambigu.
 Emplacement de la signature
Verticalement :
La signature tracée proche du texte indique que le scripteur a
une vie routinière.
Si la signature est éloignée du texte, le scripteur est
orgueilleux et il désire se mettre en valeur.
Horizontalement :
Au plus la signature est à gauche, au plus le scripteur est
timide et incapable d'initiative.
Au plus la signature est à droite, au plus le scripteur est
ambitieux.
Si la signature est excessivement à droite, le scripteur est
imprudent et il a le goût du risque.
 Direction de la signature
Montante :
Le scripteur est ambitieux.
Si la signature est très montante, le scripteur a une haute
estime de lui.
Descendante :
Le scripteur est découragé et triste. Il manque de confiance en
lui-même. Il faut tenir compte de la direction des lignes
d'écriture quand on analyse la signature.

Lignes et signature montantes : ardeur du scipteur.


Lignes descendantes et signature montante : le scripteur a la
volonté de réagir contre la dépression.
Lignes montantes et signature descendante : le scripteur
donne une impression de bonne santé mais il est inquiet.
Lignes et signature descendantes : le scripteur est pessimiste,
il est peut-être malade.
 Les paraphes

Les paraphes sont les traits que l'on ajoute à notre signature.
Le paraphe terminal peut être constitué d'un ou plusieurs traits
qui complètent la signature. Certaines personnes le tracent de
façon naturelle, d'autres cherchent une certaine forme
artistique puis l'ajoutent volontairement à leur signature.
Le paraphe n'a de réelle importance que lorsqu'il est tracé
volontairement.
Une signature sans paraphe indique de la simplicité et de la
modestie, surtout si l'étude de l'écriture révèle des indices d'un
bon niveau de culture. Si ces indices ne sont pas présents, on

peut en déduire de l'apathie et de l'étrangeté.


Si la signature se termine par un simple point, cela indique de
la correction, voire un certain conformisme. C'est également
un signe de prudence, de méfiance.

Paraphe soulignant :
C'est le tracé le plus fréquent. Surtout s'il est formé par le
prolongement d'une des premières lettres de la signature, il
indique un contentement de soi, une haute estime de sa
personne. Il peut aussi indiquer une grande confiance en soi
qui guide les actes du scripteur.
Le graphologue Raymond Trillat en donne une définition qui
résume assez bien ce paraphe: "Conscience de sa valeur, mais
non sureté de celle-ci ". S'il y a plusieurs traits soulignants,
cela indique le désir de s'imposer contre et malgré tous.

Paraphe surlignant (barrant la signature) :


Le scripteur ressent le besoin de se protéger contre l'inconnu.

Paraphe souligné et surligné :


Le scripteur s'est imposé une route qu'il a décidé de suivre. Il
est persévérant et ambitieux. Il ne rend jamais un service
désintéressé.

Paraphe encadrant le nom :


Un paraphe encadrant le nom (c'est-à-dire constitué de deux
traits parallèles tracés l'un au-dessus et l'autre en-dessous du
nom), indique que le scripteur est prudent et capable de
dissimulation.

Paraphe dirigé vers le bas :


Cela indique un esprit d'indépendance.
Massué (s'élargissant à son extrémité inférieure) : décisions
soudaines et irrévoquables.
Pointu : esprit aggressif et mordant.
Paraphe dirigé vers le haut :
Le scripteur est idéaliste, il s'intéresse aux sujets spirituels.
Massué : fanatisme.
Pointu : subtilité.

Tracé en "serpentin" :
Si le paraphe comporte des ondulations agréables à regarder,
cela indique que le scripteur est naturellement gai, qu'il a le
sens de l'humour et sait être positif. Il fait preuve de cordialité
et d'amabilité à l'égard du milieu dans lequel il est.

Concavité montante :
Cela révèle un sujet qui ne perd aucune occasion de vanter ses
mérites.

Concavité descendante :
C'est un trait d'amabilité. Le comportement du scripteur est
quelque peu ostentatoire (c'est souvent le cas de la signature
des rois de France).

Paraphe recouvrant :
Un paraphe recouvrant la totalité du nom et retombant juste
devant la première lettre indique que le scripteur est doté d'un
courage et d'une énergie qui accaparent toute sa vitalité.

Renflement à l'exrémité :
Cela révèle un tempéremment de lutteur, une énergie
indomptable.

Descendant vertical :
Un paraphe descendant verticalement (ou presque) signifie
que le scripteur a l'habitude de vivre simplement. C'est le
signe d'intelligence et la preuve d'une personnalité bien
affirmée (souvent chez les hommes de lettres).
Un paraphe descendant verticalement (ou presque) et ayant la
forme d'un zigzag indique que le scripteur possède une
intelligence très dynamique et qu'il est capable de prendre des
décisions rapidement (souvent chez les hommes

d'affaires).

Paraphe "en lasso" :


Cela signifie que le sujet est un fanfaron satisfait de lui-même
et qui recherche l'approbation d'autrui dans sa façon de se
conduire.
Paraphe aux courbes élégantes :
Un paraphe simple comportant des courbes élégantes est
caractéristique d'un sujet sachant bien utiliser toutes ses
capacités pour embellir sa personne. Il aime être entouré
d'affection et d'attention. Il cherche avant tout à plaire
(souvent dans les signatures féminines).

Paraphe compliqué :
Un paraphe compliqué (dit en "noeud de cravate") indique que
le scripteur aime l'intrigue et qu'il est doué pour les activités
commerciales.

Paraphe entourant le nom :


Cela signifie que le sujet est réservé, qu'il aime l'intimité et la
vie familiale.
ANALYSE DE L' ECRITURE

 Vitesse de l'écriture
 Pression de l'écriture
 Dimension de l'écriture
 Les marges
 L'inclinaison des lettres
 La direction des lignes d'écriture

Vitesse de l'écriture
Ecriture lente :
C'est-à-dire quand les mots sont tracés lentement. Les lettres
sont hautes, les liaisons entre les lettres d'un même mot sont
souvent faites après la lettre elle-même.
Cela peut signifier un mauvais état de santé mais cette écriture
peut aussi être le symbole d'une grande force de caractère et
d'une constante maîtrise de soi.
Ecriture rapide :
Cette écriture est révélée par certaines caractéristiques
(comme les points sur les i ou les barres des t qui sont placés à
droite de la lettre) . Elle indique que le scripteur a l'habitude
d'écrire.
Cette écriture a plusieurs significations :
- rapidité de l'enchainement des idées et agilité mentale
-activité intellectuelle développée et vivacité du caractère
-facilité d'assimilation et une certaine forme d'impatience.
Quand il existe des liaisons anormales dans un texte en éciture
rapide (par exemple des points sur les i ou des barres de t qui
servent de point de départ pour le tracé des lettres qui suivent)
on peut en conclure que le scripteur possède de réelles facultés
créatrices.
Ecriture simplifiée :
Une écriture est dite simplifiée quand le tracé des lettres est
constitué d'un seul trait rapide et précis. Cependant, même si
un texte est en écriture simplifié, il reste lisible. Cela indique
en général que le scripteur possède de bonnes facultés
intellectuelles.
Ecriture exubérante :
Ses caractéristiques sont : inclinaison à droite, rapidité et
fluidité du tracé, prolongation des finales des mots,
allongement de la barre du t, hampes très hautes, accents longs
et points sur les i ressemblant à des traits.
L'écriture exubérante signifie essentiellement de l'ardeur de
l'impétuosité une absence totale de contrôle sur soi. Le
scripteur est enthousiaste et il a des accès de colère faciles.

Pression de l'écriture
La pression de l'écriture est l'un des éléments déterminants
d'une analyse graphologique.
Ecriture légère :
Le scripteur n'exerce sur sa plume qu'une faible pression. La
légèreté de l'écriture est un acte naturel. Elle est caractéristique
des sujets qui sont dépourvus de convictions et qui se laissent
dominer par leur sentiments.Ce tracé peut aussi signifier que
l'individu est de bonne humeur et donc qu'il a l'esprit léger.
Ecriture appuyée :
Les lettres sont tracées avec netteté. Les mots sont composés
de traits fins et de traits pleins. Le résultat obtenu forme un
ensemble équilibré et agréable à regarder. Cette écriture
signifie que le scripteur a une grande aptitude à décider
rapidement. Le scripteur est sensuel et impressionnable. C'est
l'écriture de ceux qui ont un caractère énergique, volontaire, et
qui possèdent les qualités nécessaires pour dominer les autres.
Ecriture tremblée :
Le tremblement de certaines écritures peut avoir une origine
physique ou psychique. Si l'origine est physique, cela signifie
une grande faiblesse physique, un grand âge, parfois une
maladie ou alors que le texte a été écrit dans un endroit très
froid.
Si le tremblement a des origines psychiques, cela signifie que
le scripteur a un esprit perpétuellement hésitant, qu'il est
timide, dans l'embarras, ou qu'il a peur. Cela peut aussi
signifier que le scripteur a une forte émotivité, facilement
colérique.

La forme des lettres


Ecriture calligraphique :
Les lettres ont la forme conventionnelle apprise à l'école.
Le sujet qui écrit ainsi manque de personnalité, il est incapable
de se libérer de l'influence du passé. Ce tracé signifie
également que le scripteur a un esprit ordonné et méthodique,
ou qu'il manque de bon goût, ou qu'il est prétentieux et
cherche à faire de l'effet, ou enfin qu'il essaie de se dissimuler.
Ecriture à caractères typographiques :
Cette écriture est caractérisée par le fait que de nombreuses
lettres (plus particulièrement les majuscules) ont la forme des
caractères d'imprimerie.
Quand cette écriture est spontanée, elle révèle
-des tendances artistiques parfois très développées
-l'amour des belles choses
-un niveau intellectuel élevé et une forte personnalité
-une bonne mémoire visuelle.
Si l'écriture est utilisée volontairement, elle signifie que le
scripteur a envie de faire bonne impression, qu'il veut affirmer
son érudition.
Ecriture originale :
Les lettres, et surtout les majuscules, ont des formes insolites.
Si ce type d'écriture est habituel, cela indique que le scripteur
a une personnalité affirmée et anticonformiste ou qu'il a des
goûts excentriques.
Si le tracé est volontaire, cela signifie que le sujet cherche à se
distinguer à tout prix, que son excentricité est artificielle et
parfois qu'il est de mauvaise foi.
Ecriture ornée :
Les lettres et plus particulièrement les majuscules ont des
ornements divers que le scripteur trace pour attirer l'attention
du lecteur. Ce graphisme n'est jamais spontané et il a plusieurs
significations :
- affectation, prétention, coquetterie, vanité
-faible activité intellectuelle, banalité des idées
-dissimulation.
Ecriture simple :
Sans pour autant être calligraphiées, les lettres sont régulières
et de forme normale. Ce genre de tracé attire la sympathie et il
indique de la loyauté, un esprit clair, un caractère doux et
modeste.
Ecriture claire, ordonnée :
Il s'agit du graphisme où toutes les marges sont égales, les
intervalles entre les lignes sont réguliers. Les majuscules, les
points sur les i, ainsi que les barres sur les t sont bien
placés.On peut en déduire les caractéristiques suivantes :
-équilibre mental, ordre, clarté d'esprit
-précision intellectuelle
-calme, pondération, faculté de raisonner logiquement
-constance, sincérité
-gentillesse, loyauté.

La dimension de l'écriture
Ecriture à grand caractères :
Les individus qui ont conscience de leur importance ou qui
veulent faire partager leurs sentiments ont une grande écriture.
Cette forme de graphisme est un symbole de puissance
(domaine social, plan intellectuel, activité physique, ou haute
estime de soi).
Si l'écriture est harmonieuse, elle indique :
-une conception personnelle de soi-même
-un esprit ouvert
-un caractère énergique, combatif et généreux.

Ecriture à petits caractères :

Toutes les lettres ont un format inférieur à la moyenne.


Lorsqu'elle est spontanée, elle signifie finesse et délicatesse.
Le scripteur est calme et modeste, il a une grande faculté
d'observation. Souvent, l'écriture à petits caractères est
caractéristique des érudits et des hommes de science.
Parfois, le scripteur écrit petit en réaction à son entourage.
Cela signifie alors que le scripteur est timide, peureux et mal à
l'aise en présence des autres. Il est très peu attiré par le succès
matériel, il aime la solitude et manque de moyens pour
communiquer avec les autres.
Il faut noter qu'une écriture habituellement de taille normale
peut devenir petite à la suite d'un échec ou d'une maladie.
Ecriture étroite :
Les lettres sont serrées les unes contre les autres, l'intervalle
entre les mots est insuffisant et les espaces entre les lignes sont
réduits. Si ce tracé est naturel, il indique un individu aimant se
concentrer, un esprit prudent et réservé au point de réprimer
tout élan affectif, un être timide ayant le sens de la possession.
Si cette écriture n'apparait que de façon occasionnelle, elle
signifie que l'individu a un faible caractère et qu'il est
embarrassé. Il se sent inférieur et craint l'avenir.

Les marges
Les marges sont un élément déterminant pour l'étude
graphologique.
D'une façon générale, l'absence de marge produit une
impression défavorable.La personne est certainement avare.
Si les finales des lignes d'écriture s'inclinent vers le bas, on
peut en conclure que le scripteur est préoccupé par ses propres
intérêts.

Si les marges sont régulières et bien placées, le scripteur est


un sujet ordonné qui s'efforce de placer chaque chose à sa
place et au moment opportun.

La présence de grandes marges indique une personnalité dont


l'esprit est très ouvert. Le scripteur est capable de s'intéresser à
de nombreux sujets et d'avoir de vastes idées.
L'inclinaison des lettres
L'inclinaison des lettres est l'un des éléments le plus visible.
L'écriture inclinée à droite signifie que le sujet est confiant, il
a l'esprit ouvert et réceptif.

Lorsque l'écriture est verticale, on a une impression de


rigidité, elle traduit une attitude forcée, dépourvue de naturel.
Le scripteur exerce sur lui-même un contôle sévère. Ce type
d'écriture appartient aux individus qui dissimulent leur
personnalité et surtout leurs pensées. Le scripteur à une
volonté soutenue, il est ferme. Chez lui, la raison domine sur
les sentiments.

L'écriture penchée à gauche peut apparaître à l'adolescence


quand l'individu éprouve des difficultés plus ou moins
grandes. Ce type d'écriture implique un repliement sur soi, une
certaine méfiance vis-à-vis des autres. Aussi appelée écriture
renversée, elle est souvent analysée de façon négative :
-hostilité envers le milieu, peur des autres
-caractère fermé et peu sociable
-misanthropie et méfiance
-recours habituel au mensonge qui devient un mode
d'expression naturel
-absence de sécurité et d'équilibre interne.
Le renversement de l'écriture chez les enfants est à observer
avec beaucoup d'attention car il révèle une certaine méfiance,
un manque total de confiance en soi.
Une écriture dite variable est caractérisée par le fait que
l'inclinaison varie d'une lettre à l'autre. Cela indique que le
scripteur est désireux de se contrôler, il est prudent dans ses
rapports avec les autres. Il est également susceptible et craint
les événements.
Si l'écriture varie entre une inclinaison et et une écriture
verticale, on peut en déduire que le scripteur a un caractère
facilement malléable même s'il est capable de s'adapter à son
environnement.

La direction des lignes d'écriture


La direction des lignes d'écriture permet de savoir si le
scripteur est pessimiste ou optimiste.
Ecriture ascendante :
Elle peut être habituelle ou volontaire. Pour savoir faire la
différence entre une écriture habituelle et une écriture
volontaire, il suffit de faire apposer au scripteur sa signature
en fin de texte. Si la signature est montante, cela signifie
généralement que la direction des lignes est ascendante. Si
c'est le cas, cela indique que le scripteur est positif, optimiste
et ambitieux. Les interprétations sont nombreuses :
-ardeur, esprit dynamique
-excitabilité
-ambition, volonté de réussir
-courage, combativité
-bonne santé physique.
Si les lignes montent de façon excessive, cela signifie que le
scripteur est incapable de se contrôler face aux événements.
Ecriture descendante :

Quand la ligne d'écriture a tendance à se diriger vers le bas,


cela signifie que le scripteur est déprimé et pessimiste.
Quand l'écriture descendante est habituelle, elle indique que le
scripteur est devenu pessimiste suite à un événement qui l'a
boulversé. Une telle écriture a plusieurs significations :
-état dépressif continuel
-manque de confiance en soi, pessimisme
-incapacité de fixer son attention
-absence de combativité
Si l'écriture descendante est occasionnelle elle révèle un état
de dépression ou de faiblesse physique passager.
Ecriture variable :
Il s'agit du graphisme dans lequel les lignes d'écriture sont
tantôt ascendantes, tantôt descendantes, tantôt horizontales,
sans ordre préétabli. Elle indique une instabilité psychique,
une nature intelligente mais influençable.
Ecriture horizontale :
Elle indique de la part du scripteur un équilibre mental et
physique. Il n'est ni déprimé, ni excité. Parfois, cette écriture
est volontaire. Le sujet est désireux de contrôler la direction
des lignes tout comme il veut contrôler ses émotions. Il a un
caractère tenace et une forte volonté.

LA SIGNIFICATION DES SIGNES

PARTICULIERS

 Quelques remarques
 Alphabet
 Autres signes particuliers

Une lettre en elle-même n'est pas significative mais il peut être


utile d'étudier certains aspects car ils peuvent compléter les
éléments généraux déjà trouvés.

Quelques remarques
Les Minuscules
 les lettres ouvertes dans leur partie supérieure gauche
signifient que le scripteur est expansif mais c'est sa raison
qui domine. C'est parfois la révélation d'un esprit
dominateur.
 les lettres ouvertes dans leur partie inférieure gauche sont
le reflet d'un égoïsme, d'une dissimulation et d'une
duplicité.
 les lettres fermées signifient de la réserve, de la prudence.
Le scripteur est souvent incapable d'exprimer ses
sentiments.
 les lettres fermées par une boucle indiquent que le
scripteur a la volonté de résister aux événements
extérieurs. Il est capable de se concentrer et de
dissimuler.
 les lettres munies de boucles indiquent la gentillesse, la
bonté d'âme et la douceur de caractère.
Les Majuscules
 une écriture sans majuscule révèle de l'humilité et de la
modestie (si l'écriture est harmonieuse) ou un esprit
méthodique et sans culture (si elle est inharmonieuse).
 si leur forme est simple, cela indique un individu
intelligent et de bon goût.
 si elles sont prolongées de façon à souligner les autres
lettres du mots, elles indiquent un sujet très satisfait de lui
même, qui est fier de ses actes.
 si les majuscules sont liées à la minuscule qui suit, elles
signifient que le scripteur est bon, altruiste, et
naturellement aimable (surtout quand l'écriture est
penchée à droite )

Alphabet
A E I M Q U (Y)

B F (J) N R V Z
C G (K) O S (W)
D H L P T (X)

A (signification importante)
Majuscule
Si le tracé est mouvementé : imagination.
Si le tracé est mouvementé et incliné : sensibilité.
Si le tracé reproduit le a minuscule : simplicité.
Minuscule
Tracé dans le sens inverse du sens conventionnel, c'est-à-dire
en forme d'alpha grec, elle signifie que le scripteur est cultivé
mais qu'il a tendance à exagérer et à faire preuve de snobisme.

Ouverte dans sa partie supérieure, elle indique de la


franchise, de l'ingénuité et le désir de communiquer avec les
autres.
Ouverte dans sa partie inférieure, elle révèle une capacité de
dissimulation et (si d'autres signes le confirment) de la réserve
et de la prudence.
B (important)
Majuscule
Si sa forme reproduit le caractère typographique, cela
indique un esprit clair, soucieux d'élégance et aimant la
précision.
Si la lettre est composée de courbes simples, elle indique de
la douceur et un souci d'élégance.
Si la lettre est étendue vers la gauche, cela révèle une fidélité
à la parole donnée, un culte du souvenir.
Minuscule
Hampe de forme convexe et boucle ouverte : expansivité,
gentillesse.
Lettre très fermée : réserve, tenacité.
Lettre dont la boucle forme un crochet : égoïsme.
C (important en tant que majuscule)
Majuscule
Ronde, sans inclinaison : élégance, harmonie.
Droite et anguleuse : simplicité, manque de grâce.
Lettre penchée : douceur, délicatesse.
Taille disproportionnée : orgueil, déloyauté, violence.
D (important en majuscule et minuscule)
Majuscule
Reproduction du caractère typographique : tempérament
artistique.
Lettre de forme grossière et inharmonieuse : brutalité,
impétuosité.
Lettre en forme de d minuscule : simplicité.
Lettre dont la partie gauche est volumineuse : culte du
souvenir.
Minuscule
Hampe droite : niveau de pensée élevé, capable
d'abstraction.
Lettre calligraphiée : banalité.
Lettre très allongée vers la droite : esprit cultivé.
Repliée sur elle-même : égoïsme.
Lettre liée à celle qui la suit : esprit logique et équilibré.
Lettre en forme de bémol : aptitude pour les activités
musicales.
E (importante en tant que minuscule)
Majuscule
Lettre très étendue et couvrant le mot entier : confiance en
soi et fidélité envers ses amis.
Lettre composée de deux courbes superposées simples :
simplicité.
Reproduction du caractère typographique : grâce,
tempérament artistique.
Tracé très épais : force, facultés de psychologue.
Minuscule
Boucle légère : simplicité, amour de l'ordre.
Terminée par un crochet dans sa partie inférieure : égoïsme.
S'achevant par une finale épaisse : nature passionnée.
Terminée par une finale montante : imagination et vivacité
impétueuse avec une certaine dose d'insolence.
Terminée par une finale très allongée et horizontale : grande
imagination.
F (ne présente pas un grand intérêt)
Majuscule
Reproduction du caractère typographique : simplicité, esprit
cultivé.
Lettre très allongée vers la gauche : élan vers autrui,
honnêteté.
Forme simplifiée : embarras, manque d'élégance.
Minuscule
De grande taille dont la barre décrit une courbe : douceur.

F de petite taille avec une une barre épaisse tracée avec


vigueur : tenacité.
Lettre très inclinée et tracé fin : sensibilité, timidité.
G (pas beaucoup d'importance)
Majuscule
Tracé reproduisant la forme du g minuscule et ouvert dans sa
partie supérieure : simplicité, élévation d'esprit, passion.
Lettre liée à celle qui la suit immédiatement : fermeté.
Minuscule
Forme différente du tracé conventionnel : originalité, goûts
artistiques.
Jambage long et large : imagination.
H (importante en tant que majuscule)
Majuscule
Hampes très proches l'une de l'autre : timidité.
Reproduction du h minuscule : simplicité.
Reproduction du caractère typographique et liaison étroite
avec la lettre suivante : esprit cultivé, fermeté.
Petite taille et forme gracieuse : simplicité, tenacité.
I (grande importance en tant que minuscule)
Majuscule

Reproduction du caractère typographique : esprit cultivé.


Forme anguleuse : fermeté, dureté du caractère.
Minuscule
La forme et la disposition du point sont importants.
Point peu marqué : timidité.
Point rond et appuyé : fermeté, capacité de décider
rapidement.
Gros point ressemblant à une tache : nature passionnée et
sensuelle.
Point allongé en forme d'accent : vivacité d'esprit,
extravagance.
Point placé après la lettre : désordre, légèreté.
Point placé normalement : amour de l'ordre.
Points omis sur le i : manque d'attention, négligence.
L (très fréquement utilisée dans la liaison entre les mots
donc importante)
Majuscule
Courbes très allongées dans les deux directions (droite et
gauche) : tenacité et parfois également, douceur.
Reproduction du caractère typographique : goûts artistiques.

Forme simple et harmonieuse : esprit équilibré.


Lettre liée à celles qui suivent : esprit logique.
Lettre penchée vers la droite : caractère tendre et délicat.
Minuscule
Arrondie et large : douceur, expansivité.
Lettre fermée dont le tracé est interrompu brusquement :
fermeté, ardeur, esprit de décision rapide.
Lettre ayant la forme d'un i : esprit subtil et réceptif.
M (une des lettres les plus importantes)
Majuscule
Reproduisant le tracé du m minuscule : simplicité.
Premier jambage plus grand que les autres : orgueil et désir
d'être approuvé par les autres.
Troisième jambage plus élevé que les deux autres : ambition,
force, désir de s'élever.
Jambage central plus élevé que les autres : recherche des
honneurs.
Jambage central moins élevé : sujet s'estimant malheureux et
mécontent de son sort.
Taille des jambages diminuant progressivement : le sujet a
conscience de sa dignité personelle sans pour autant être
orgueilleux. C'est un signe d'intelligence.
Taille des jambages augmentant progressivement : ambition,
orgueil, désir de s'élever.
Forme anguleuse (avec parfois la présence de quatre
jambages) : esprit de contradiction, entêtement.
Le dernier jambage est situé en dessous de la ligne d'écriture
: recherche des honneurs et des gains de toute nature.
La base des jambages comporte des boucles : égoïsme,
mollesse, recherche du plaisir.
Lettre commençant par un tracé de grande envergure :
prépondérance de l'activité cérébrale.
Le second jambage est plus élevé et de plus, la lettre
commence et s'achève par un crochet : cupidité, désir
immodéré de posséder des richesses matérielles.
Jambages très espacés : présomption, vanité.
Jambages très rapprochés les uns des autres : caractère
désagréable, avarice, timidité.
Le trait unissant les jambages entre eux a une forme arrondie
: douceur.
Le trait unissant les jambages entre eux est anguleux : dureté
et fermeté du caractère.
Minuscule
Les courbes sont situées dans la partie supérieure et les
angles dans la partie inférieure : caractère ferme, un peu
renfermé.
Les courbes sont dans la partie inférieure et les angles dans
la partie supérieure : volonté, douceur, expansivité.
Les courbes sont à la fois dans la partie supérieure et dans la
partie inférieure : caractère faible, individu doux.
Les angles se trouvent à la partie supérieure et à la partie
inférieure : caractère très dur, personnalité fortement marquée.
Les jambages sont détachés : grande vivacité d'esprit,
enthousiasme.
La lettre se termine par un trait descendant : attrait pour les
gains matériels et les honneurs.
La lettre se termine par une boucle rentrante : égoïsme.
N (lettre très importante en tant que majuscule ; pour la
signification de la minuscule, voir l'interprétation du
m) m minuscule
Majuscule
Forme très élancée : imagination, générosité.
Premier jambage très long : culte du souvenir, fidélité.
Finale horizontale : fermeté, force, agressivité.
O (peu important)
Majuscule
Parfaitement fermée : la franchise du sujet est des plus
réduites.
Lettre ouverte : expansivité, esprit lucide.
Lettre comportant deux volutes qui se rejoignent à leur
partie supérieure : prudence, réserve.
Minuscule
Ouverte à l'opposé du sens normal : hypocrysie.
Liée à la lettre qui suit : logique.
Fermée dans sa partie inférieure : vulgarité.
Ouverte dans sa partie supérieure : expansivité.
Ouverte dans sa partie supérieure et comportant une boucle :
sujet capable de dominer les autres.
P (cette lettre est particulièrement importante)
Majuscule
Reproduction du caractère typographique et lettre tracée au
niveau de la ligne d'écriture : esprit génial, sujet capable
d'apprécier ce qui est beau.
Reproduction de la forme calligraphique conventionnelle :
ardeur, sobriété, force.
Présentant une volute très développée : originalité, goûts
esthétiques.
Minuscule
Jambage très long : vivacité.
Jambage comportant une boucle : tenacité.
Lettre élaborée en deux fois : imagination.
Lettre dont le petit jambage se referme sur lui-même :
discrétion.
Q (très rarement utilisée comme majuscule, elle a peu
d'importance)
Majuscule
Reproduction de la lettre q minuscule : simplicité.
Lettre ouverte vers la droite : expansivité.
Lettre tracée en deux traits de plume : imagination.
Jambage très long : vivacité d'esprit, caractère passionné.
Minuscule
Ouverte dans sa partie supérieure : expansivité, finesse
d'esprit.
Jambage allant en s'épaississant vers le bas : fermeté, force.
R (très importante surtout en tant que majuscule)
Majuscule
Jambage inférieur très allongé : esprit cultivé.
Reproduction du caractère typographique : sujet capable
d'apprécier ce qui est beau, lucidité intellectuelle.
Lettre liée à celle qui suit : constance.
Lettre ayant tendance à se recroqueviller sur elle-même :
timidité.
Absence de proportion : lyrisme.
Minuscule
Reproduction du caractère typographique : esprit cultivé.
Tracé régulier et net : esprit clair.
Lettre en forme de i : caractère mou, individu faible.
S (peu importante)
Majuscule
Reproduction de la forme du s minuscule : personnalité
originale.
Volute inférieure comme "gonflée" : égoïsme, esprit borné,
idées banales.
Minuscule
Fermée par un trait oblique : caractère scrupuleux.
Fermée avec simplicité : esprit volontairement réservé,
caractère fermé et timoré.
Fermée par une boucle : sujet de niveau moyen,
consciencieux mais ayant les idées étroites.
Trop ouverte dans sa partie inférieure : esprit généreux ou
précipitation.
T (peu d'importance en tant que majuscule mais une très
grande importance en tant que minuscule)
Majuscule
Avec une boucle : douceur, puérilité.
Barre horizontale très allongée : sujet orgueilleux possédant
une gande énergie, entêtement.
Minuscule
La barre du t nous indique le degré d'énergie et de volonté du
scripteur.
T dépourvu de barre habituellement : absence de volonté,
apathie.
Dépourvu de barre fréquement : volonté fluctuante,
inconstance, précipitation.
Barre ayant toujours la même forme : constance,
persévérance.
Barre ayant une forme différente d'une fois à l'autre :
inconstance.
Barre courte, épaisse, et anguleuse : forte volonté, tenacité,
obstination.
Barre courbée, courte : volontée tenace mais caractère doux,
capable de se soumettre.
L'inversion de la barre du t est surtout présente dans
l'écriture féminine ; elle permet de déterminer le degré de
féminité de celle qui écrit. Toutefois, ce genre de tracé peut se
trouver dans une écriture masculine. Elle signifie alors : esprit
délicat, caractère dépourvu d'agressivité.
Barre liée à la lettre suivante : faculté de jugement, capacité
d'enchaîner les idées.
Barre commençant par une courbe : volonté indécise,
manque d'assurance.
Barre terminée par une courbe : susceptibilité, égoïsme.
Barre courte et fine : volonté faible.
Barre allongée : volonté et capacité de réflexion plutôt
faibles, imagination fertile.
Barre longue et très fine : volonté particulièrement faible,
incapacité de réaliser quoi que ce soit de concret.
Barre épaisse : volonté brutale.
Barre épaisse au début mais s'achevant par un trait fin :
volonté sans consistance, sujet manquant de fermeté.
Barre uniforme, régulière, droite, qui partage la hampe en
deux tronçons égaux : caractère calme, ferme, équilibré.
Barre tracé bas sur la hampe : - si le trait est épais : humilité,
sujet qui obéit volontairement.
- si le trait est fin : sujet faible de
caractère, qui se soumet facilement aux êtres et aux
évènements.
Barre tracée très haut sur la hampe : volonté tendant à la
domination des autres, esprit indépendant et ambitieux.
Barre rectiligne tracée au-dessus de la hampe du t : si elle
n'est pas longue et plutôt épaisse, le sujet possède une forte
volonté avec une tendance à vouloir dominer les autres.
Barre longue et souple, tracée "en lasso" : sujet cherchant à
dominer les autres en utilisant, non pas la force mais son
charme, personnage extrêmement vaniteux.
Barre tracée "en coup de fouet" : très grande vivacité,
fantaisie, parfois esprit vindicatif.
U (emploi assez réduit en tant que majuscule, cette lettre a
la même signification que m ou n en minuscule) m
minuscule
Majuscule
Reproduction du caractère calligraphique : esprit
parfaitement sain.
Tracé présentant des angles aigus : simplicité.
V (surtout significative en tant que majuscule)
Majuscule
Si la seconde branche est très ascendante : tendance à
l'idéalisme. Si elle forme un angle avec la première : fermeté.
Reproduction de la forme typographique : énergie,
intelligence, esprit lucide.
tracé s'achevant par un trait épais : agressivité.
Z (importante en tant que minuscule)
Majuscule
En forme d'éclair : vivacité, ardeur, esprit dynamique.
Minuscule
Reproduction de la forme typographique : esprit clair et
équilibré.
Lettre formée de deux traits : enthousiasme, esprit génial.
Lettre de très grande taille à l'intérieur d'un mot : générosité.

Les autres signes particuliers


Les boucles

Pendant une analyse graphologique, il faut examiner les


lettres g, h, j, l, et y et regarder la forme de leur boucle.
La boucle du dessus indique à quel niveau se situent les
objectifs que le scripteur veut atteindre ; celle du dessous son
attitude à l'égard de tout ce qui est matériel.

La forme de cette boucle révèle la force physique du scripteur.


Lettres H et L
Boucle de grande taille : imagination, esprit idéaliste et
ambitieux, vie spirituelle active.
Boucle large, de grande taille : sensibilité, émotivité, sujet
ayant des talents musicaux.
Boucle tremblée : esprit confus, excentricité.
Boucle courte et de faible ampleur : le sujet a l'esprit
pratique mais il manque d'énergie, vigueur de ses ambitions.
Boucle étroite : prudence, émotivité contenue, caractère
réservé.
Boucle dont le sommet comporte un décrochement : esprit
faible incapable d'ordonner ses idées de manière constructive.
Boucle dont la partie supérieure a une forme rigide :
entêtement.
Absence de boucle : confiance en soi et esprit critique
développé.
Lettres G, J et Y
Boucle allongée : grande énergie, tempérament fortement
passionné, attachement pour tout ce qui est matériel.
Boucle inférieure très développée : individu vaniteux et
superficiel qui fait preuve d'ostentation.
Boucle de taille réduite : manque de vitalité mais sens
pratique.
Boucle arrondie et bien proportionnée : gentillesse,
amabilité, sujet naturellement accueillant.
Absence de boucle et jambage remontant vers la droite :
esprit généreux, vie spirituelle active.
Les liaisons entre les lettres

La présence de traits qui servent de liaison entre les lettres


indique que le scripteur est préoccupé par la forme extérieure
et par les apparences. C'est le signe d'une faible activité
intellectuelle.
Par contre, quand ces traits de liaison sont absents, cela
signifie que l'activité cérébrale est intense.
Les tirets au commencement des mots

Il existe deux sortes de tirets qui sont utilisés pour débuter un


mot : le tiret droit et allongé et le tiret courbe et peu
marqué qui est parfois rentrant.
Le tiret droit et allongé est tracé par un individu capable de se
battre pour ses opinions. Quand ce tiret est détaché de la lettre
qui suit, on peut en conclure que le scripteur a un caractère
querelleur.

Au contraire, si le tiret est courbé et peu marqué, cela indique


de la gaieté. L'individu prend tout du bon côté mais en fait il
est superficiel.
LA SIGNATURE

Selon les cas, la signature est le révélateur de la


personnalité profonde, ce qu'elle a de plus essentiel, ou au
contraire, dans d'autres cas, c'est le "label social", la vision
que l'on a de soi et que l'on veut donner aux autres. Cette
interprétation est la plus courante.

COMMENT FAIRE LE CHOIX DE LA BONNE INTERPRETATION


?

 C'est une question de logique !

 La signature obéit aux même règles d'interprétation que celles des


8 genres. C'est le contexte, les indices, la relation entre toutes les
parties du document qui pointent vers le bon choix.

Il faut donc simplement examiner la signature après les 8 genres. Il


est alors aisé de déterminer ce que la signature révèle. Dans la
majorité des cas, c'est la signature en tant que "label social" qui est
la bonne interprétation, d'autant plus si la nature du document
oriente dans cette direction. (voir ci-dessous).

 Il existe même une majorité de cas où la question ne se pose pas.


Elle est résolue automatiquement carbeaucoup possèdent deux
signatures, une pour les amis, une pour la vie professionnelle ou
publique..... En s'interrogeant sur le destinataire du document, on
en déduit la nature de la signature !!

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IL FAUT REGARDER TROIS ASPECTS DE LA SIGNATURE

1. La signature elle même composée du texte et du paraphe

2. Sa localisation par rapport au texte du document

3. Ses différences avec le texte du document

SIGNATURES , QUELQUES EXEMPLES :

Signature Sans Paraphe


Modestie, simplicité ou...
orgueil ! voir contexte
et différences par rapport
au texte

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Signature Montante
ambition,
présomption si excès
Signature Tombante

pessimisme
découragement

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Signature Prénom Important
plus le prénom est grand,
plus l'estimation du "moi"
l'est aussi...

PARAPHES , QUELQUES EXEMPLES :

Paraphe Soulignant trait


horizontal

Fierté de soi, de son rang social,


parfois selon contexte
orgueil, vanité

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Paraphe Soulignant qui part de


la première lettre
Affirmation de soi, Amour propre,
aussi volonté d'asseoir son action sur
du solide

Paraphe Soulignant arrondi


partant de la fin
amabilité, gentillesse,
recherche de louanges

Paraphe Soulignant anguleux


partant de la fin
selon le contexte, réserve, difficultés à
accepter les idées des autres,
contradicteur
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Paraphe Trait plongeant à la fin

Affirmation de soi
dans l'action, importance
de la sphère instinctive

Paraphe Encadrant le nom au


dessus et en dessous
prudence, besoin de se rassurer,
protection des autres, parfois barrière
entre autrui et soi

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Paraphe Enclavant
c'est le cocon !...
selon contexte, peur du risque,
goût du secret, égoïsme,
caractère indépendant,
isolement social
Paraphe Compliqué
individu public qui doit rendre sa
signature inimitable, méfiance

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Paraphe Crucial (en croix)
fort degré de combativité,
à l'extrême tendances
à l'agression physique

Paraphe ou Signature se
terminant par un Point
selon contexte prudence, réserve,
méfiance, inquiétude, lutte contre
les opinions d'autrui qu'on
accepte difficilement

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Paraphe en Transfixion
selon contexte, se nier soi même, nier
son nom, ce qu'il représente, conflit
ancien mal réglé, tendance à se faire
du mal, si extrême tendance suicidaire

Paraphe Précédent la signature


et partant du bas vers le haut

aractère objecteur,
qui reste sur son quant à soi

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LA LOCALISATION DE LA SIGNATURE PAR RAPPORT AU


TEXTE

 La place "normale" de la signature : A une distance raisonnable


du texte, plutôt à droite, au deux tiers / trois quarts de la largeur
de la page. (attention, ce n'est pas toujours vrai, puisqu'en
Allemagne, par exemple, il est d'usage de signer plus à gauche....).
Si donc la signature est placée sous le texte à sa place normale,
cela n'appelle pas de commentaires particuliers, si ce n'est le
respect des conventions, et éventuellement l'équilibre, selon le
contexte.

 La signature située à gauche : En fonction du degré de décalage


vers la gauche, et bien sûr en restant en étroite relation avec le
contexte de l'écriture, c'est l'introversion, le scripteur "reste dans
son coin", l'appréhension, la crainte de quelque chose, souvent des
autres, le pessimisme, et même parfois le découragement profond. Ht Page
Mais si la signature est très grande, c'est certainement l'orgueil,
peut-être une compensation d'un sentiment d'infériorité, et qui
pousse en tous cas le scripteur à se distancier des autres.

 La signature placée au milieu : Elle indique aussi un certain


degré d'inhibition, mais moindre que ci-dessus. Il y a une certaine
indécision chez ce scripteur., une incertitude sur les options à
prendre. Il aime peut-être s'appuyer sur les autres.

 La signature placée très à droite : Elle est relativement rare. Il


s'agit surtout du sans gêne, de la volonté de bousculer, de l'allant
inconsidéré vers autrui. Parfois aussi un excès d'optimisme,
atteignant l'exaltation.
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 La signature située loin en dessous du texte : Le scripteur a un
mauvais contact social, il prend ses distances vis à vis d'autrui, et
préfère vivre en solitaire. Selon le contexte, il peut s'agir d'un
esprit calculateur, d'orgueil, ou de crainte de la vie, ou tout
simplement de mysticisme par exemple....

 La signature très proche du texte : Le scripteur ne prend pas


assez de distance avec lui même ou des autres. Il manque
d'affirmation, de lucidité aussi peut-être. Il vit un peu comme "dans
l'ombre", sous la dominance d'autrui. Il manque de personnalité,
probablement par manque de maturité.

LES DIFFERENCES DE LA SIGNATURE PAR RAPPORT AU


TEXTE

 Signature plus petite que le texte : Complexe d'infériorité,


timidité, parfois fausse modestie.

 Signature moins liée que l'écriture : Besoin d'isolement.

 Plus d'affirmation dans la signature que dans le texte :C'est


la différence la plus courante. La signature est à la fois plus rapide,
modérément plus grande (si exagéré, voir ci-dessous), plus ferme,
plus liée aussi. C'est l'être qui s'affirme, qui veut réussir, et se
réaliser.
Ht Page

 Signature beaucoup plus grande que le texte : Utopie,


exaltation, souvent orgueil , parfois très réelle surestimation de soi,
pouvant conduire à des erreurs de jugement, de choix, de
comportement.

 Signature vraiment très différente de l'écriture (selon les 8


genres) : Eventuellement fourberie, fausseté, tendance à la
dissimulation.

 Signature montante et écriture descendante : Ambition


insatisfaite.

 Signature descendante et écriture montante :ProblèmesHt Page


intimes non résolus, contradiction manifeste entre l'élan d'une part
et le scepticisme de l'autre.

 Signature illisible et signes de mollesse dans l'écriture


: manque de loyauté, lâcheté.

 Signature filiforme : Habileté, diplomatie, mais aussi personnage


ondoyant, quelque peu fuyant.

 Signature verticale et écriture inclinée : Le scripteur a une


certaine crainte des autres. Il appréhende les rapports avec autrui ,
ou aussi d'en être prisonnier. il réfrène en société son penchant
naturel qui le porte aux autres.

 Signature inclinée et écriture verticale : Le scripteur masque


son insensibilité, sa rigidité, derrière les apparences, l'image qu'il
donne.

 Signature avec majuscules lisibles enflées par rapport au


texte : Auto affirmation de soi, suffisance, vanité, orgueil, désir de
se mettre en avant, d'attirer l'attention.

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LES SIGNATURES ILLISIBLES

Il a longtemps été admis, en graphologie, que l'illisibilité signifiait


un manque de franchise. De façon générale, en effet, la signature,
marque de la personnalité, a pour but et pour effet "d'annoncer
clairement la couleur" et la plupart des graphologues allaient dans
ce sens.

La signature claire était interprétée comme signe de droiture, de


simplicité, d'ouverture et de spontanéité, alors que,
corrélativement, la signature illisible était interprétée comme signe
de manque de véracité, de franchise, indice de dissimulation.
L'exception était faite pour les hommes et les femmes d'affaire,
connus pour la complexité de leur signature liée à la crainte des
contrefaçons.
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Ce distinguo tend à perdre de plus en plus de sa valeur. On assiste
aujourd'hui à l'apparition de signatures plus ou moins illisibles,
allant des formes les plus abstraites, jusqu'aux formes d'une
complication extrême. C'est une évolution de société qui doit
indubitablement modifier l'interprétation "classique" de la signature
en graphologie.

LES SIGNES SPECIAUX

Un certain nombres de lettres et de séquences de l'écriture


sont intéressants à étudier en complément des autres éléments
étudiés jusqu'à présent

LA PONCTUATION :

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-1- Absence d'accentuation négligence, distraction

-2- Accentuation placée très haut déalisme, élévation de


la pensée

-3- Accentuation placée assez bas sens pratique, réalisme


-4- Accentuation au bon endroit respect des
conventions, précision

-5- Accentuation très à droite rapidité, mais parfois


irréflexion,
improvisation

-6- Accentuation très à gauche appréhension, scrupule,


crainte de s'engager

-7- Points en forme de cercle antaisie, ou


sophistication
un peu immature

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LES ATTAQUES ET LES FINALES DE MOTS :

Il y a plusieurs façons d' "attaquer" ou de finir le mot : On peut le faire d'une


manière douce, lente, épaisse, acérée ou fulgurante, comme si on partait à
l'assaut... Tout cela a une signification. Quelques exemples courant....

DEBUTS
 trait de début partant de la zone supérieure :prédominance des
décisions, parfois esprit d'indépendance

 Début mince et arrondi : gentillesse, souvent serviabilité

 trait de début partant de la zone inférieure :prédominance des


instincts, parfois caractère objecteur.

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FINALES Page
 finale en diagonale montante : besoin de discussion, opposition plus
ou moins systématique

 inale plongeante : esprit d'indépendance, signe de refus, obstination,


retour à l'instinct

 finale prolongée à droite : si harmonie, générosité, naturel, si


inharmonie, méfiance, "pointe" à autrui

LES BARRES DES T :


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-1- Absence de barre manque de soin, étourderie


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-2- Barre fine voir contexte, volonté faible
-3- Barre courte timidité, retenue

-4- Barre lancée impatience, énergie mal maîtrisée

-5- Barre forte énergie. Si massuée emportement

-6- Barre montante combativité, agressivité si acérée

-7- Barre à droite Action + rapide que pensée

-8- Barre descendante obstination, farouche si acérée

-9- Barre haute autoritarisme

-10- Barre basse soumission, respect, parfois modestie

-11- Barre en V esprit de contradiction

-12- Barre nouée entêtement, "c'est comme ça "

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LES CHIFFRES :

1: 1 raide (agressivité), en
courbe (gaité)

2: 2 & 3 bouclés (reserve,


concentration)

3: 4 & 7 effilés (esprit combatif,


chicaneur)

4: 5 en zigzag (susceptibilité, irritabilité)

5: 6 croisés (désirs matériels, jalousie)

6: 7 en coupole (vanité)

7: 8 à
l'envers (troubles), inégal (instincts)

8: 9 bouclé (egoïsme), fin


gauche (agressif)

9: boucles (peu
volonté), angles (l'inverse)

10: crochets (envie, méfiance)

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DES LETTRES INTERESSANTES :

Certaines lettres sont intéressantes en ce qu'elles ont une signification presque


toujours identique quand elles se présentent dans une écriture. Mais les
interprétations ci-dessous ne sont vraies que si elles sont accompagnées
d'autres signes concomitants dans le reste de l'écriture.

 Les "p" et "s" minuscules sont parfois surélevés : Il s'agit souvent


d'un signe de sensibilité, d'exaltation même parfois, si d'autres signes
le confirment.
 Le "v" lancé : c'est celui des contestataires, celui des objecteurs plus
ou moins systématiques

 Le "v" couvrant : c'est celui de la protection, l'individu se protège, de


manière plus ou moins prononcée.

 Le "M" majuscule : c'est traditionnellement la "lettre sociale". Le


premier jambage représente la personne elle-même. S'il est plus haut,
c'est un signe d'orgueil, de vanité. Le troisième jambage (ou le
deuxième s'il n'y en a que deux) représente les rapports sociaux.

LE SYMBOLISME SPATIAL

La Répartition Spatiale de l'écriture nous renseigne sur


l'orientation de la personnalité, sur la sphère prédominante du
caractère

L'ORIENTATION DANS L'ECRITURE :

Les interprétations fondamentales de ce symbolisme, véritable "rose des


vents" de l'écriture, sont données dans l'image ci-dessous. Max Pulver est
l'auteur qui a poussé le plus loin l'étude de cette représentation spatiale.
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Page

Ht
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COMMENT COMPRENDRE CETTE ROSE DES VENTS SYMBOLIQUE ?

L'écriture est en deux dimensions. Pourtant elle nous apparaît se mouvoir


dans l'espace.
La ligne horizontale est la limite entre le haut et le bas. Ce qui est en dessous
appartient au domaine de la terre, de la nuit, de la matière. Ce qui au-dessus
appartient au monde de la lumière, de l'esprit, de l'idéal. C'est une
symbolique que l'on retrouve dans le langage quotidien : "les yeux au ciel",
"dans la lune", "terre à terre", "les pieds sur terre".... On parle aussi des
sentiments "bas" ou "élevés" ! etc...

L'écriture française va de gauche à droite. Tout mouvement vers la droite


représente l'avenir, l'élan vers autrui. La gauche, c'est le passé, l'origine, la
mère, le repli.

L'intersection de la verticale et de l'horizontale représente le moi du


scripteur. La ligne d'écriture, i, u, m, n... représente le sentiment, la vie de
tous les jours.

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Page
COMMENT UTILISER CETTE ROSE DES VENTS SYMBOLIQUE ?

Il faut prendre un peu de recul par rapport à la page imprimée et chercher


l'orientation générale du trait. Il y a une prédominance quelque part, il faut la
trouver. Ce sont peut-être les traits descendants qui dominent, ou au
contraire ceux qui montent ? Le mouvement de l'écriture est il
manifestement tourné vers la droite, ou y a t il un effort constant pour
ramener certains traits vers la gauche ?

Chaque genre de l'écriture (voir la rubrique "8 genres") se prête volontiers à


un examen individuel de son orientation ! Quelle est l'orientation de
l'ordonnance de la page ? A quel endroit des lettres s'exerce plus volontiers
la pression ? La forme des lettres est elle révélatrice d'un mouvement orienté
qui semble se répéter ? Ou encore l'inclinaison des lettres qui offre une
lecture quasiment directe du symbolisme spatial !...

La découverte de l'orientation de l'écriture que l'on étudie, en général,


n'apporte pas d'interprétation nouvelle. Mais elle contribue à renforcer des
signes déjà existants, et à valider leurs interprétation.

L'orientation dans l'écriture est précieuse en ce sens qu'elle permet de


dégager ce qui est fondamental dans la personnalité, ce qui est essentiel.
C'est aussi, souvent, une composante de la personnalité qui dépend de
l'inconscient.
Ht
Page

LA SYNTHESE

C'est le moment le plus important, c'est le but de l'analyse, son


aboutissement

RESUMONS

COMMENT MENE-T-ON L'ETUDE D'UNE ECRITURE ?

I. Il faut examiner un document valable ! Si l'on possède plusieurs


manuscrit, c'est même préférable. Le document doit être signé. Il doit
comporter un nombres de lignes suffisamment significatif. Il est
préférable de posséder l'original, plutôt qu'une copie qui retire
fatalement quelques détails, en particulier pour ce qui est de la
pression.

II. Ce qui est important, c'est qu'il faut bien examiner l'écriture. Il
faut la regarder et pas seulement la voir.

III. Il faut définir l'écriture, en analyser les particularités.La recherche


des caractéristiques de l'écriture se fait en suivant le plan suivant (qui
est aussi la trame de ce site) : - 1 - les 8 genres (ordonnance,
dimension, pression, forme, vitesse, continuité, direction, inclinaison). -
2 - la signature - 3 - les signes particuliers - 4 - la répartition
spatiale... A ce stade, il s'agit uniquement de noter les caractéristiques
de l'écriture. L'interprétation que l'on peut en faire viendra plus tard.

IV. Voici le moment d'interpréter psychologiquement les symptômes


de l'écriture. A ce stade il apparaît généralement clairement - 1 -
quelques caractéristiques fondamentales qui constituent le fonds
de la personnalité. Ce sont des éléments, présents dans différents
genres, qui se recoupent et renforcent mutuellement leurs présence. Ils
aboutissent à dresser une liste de quelques traits de personnalité qui
"sautent aux yeux", littéralement. - 2 - Ensuite, un certain nombre
d'éléments secondaires s'imbriquent entre ces bases. Ils ressortent
des observations faites, et ils doivent toujours s'harmoniser
correctement avec le contexte et ce que l'on sait déjà du scripteur. Mais
ces quelques éléments ne sont encore qu'un portrait succinct, "dans les
grandes lignes".

V. La synthèse se propose de faire un portrait complet,tout au moins


de ce qui ressort de l'écriture. C'est aller dans le détail, rechercher les
résultantes logiques, c'est à dire la combinaison entre plusieurs signes
graphiques. Il faut rester étroitement lié au contexte. La combinaison
des interprétations est affaire de psychologie et de logique. Il ne faut
rien affirmer sans certitude. La rédaction du portrait du scripteur doit
être faite avec tact, sans jamais se faire juge des autres. Elle nécessite
une bonne connaissance des nuances. La formulation est ainsi précise et
la plus juste possible.

QUELQUES "BREVES" UTILES EN TOUTES CIRCONSTANCES...

 Il n'y a pas de signes particuliers indépendants, il n'y a que des


signes généraux dont les modes sont divers.(donc impossibilité de
créer une base de donnée ou à chaque signe graphique on associerait
son interprétation certaine)

 Notre organisme réagit parfois de façon similaire dans des états


psychologiques différents. De même un signe graphologique ne
représente pas nécessairement un seul trait de caractère.

 Un seul trait de caractère étant rendu pas des signes divers ou


par des combinaisons de signes, on ne peut pas conclure de
l'absence d'un signe à l'existence de la qualité contraire à celle
que ce signe exprimerait. Par exemple, si on ne trouve aucun signe
distinctif de fermeté dans une écriture, on ne peut cependant pas en
conclure arbitrairement que le scripteur soit mou de caractère. C'est
probable, mais cela ne sera vrai que s'il y a des signes distinctifs de la
mollesse.

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