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MEMOIRE
Thème
Par
DJALLEL Marouane
Devant le jury :
Grade Etablissement
Président : Faouzi MEBROUK MAA Université Larbi Tébessi - Tébessa
Rapporteur : Adel DJELLALI MAA Université Larbi Tébessi - Tébessa
Examinateurs : Zied BENGHAZI MAB Université Larbi Tébessi - Tébessa
Promotion 2015-2016
الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية
République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’Enseignement
Supérieur وزارة التعليم العالي و البحث العلمي
et de la recherche Scientifique جامعة العربي التبسي – تبسة
Université Larbi Tebessi – Tébessa كلية العلوم و التكنولوجيا
Faculté des Sciences et de la
Technologie
قسم هندسة المناجم
Département Génie des Mines
Lettre de soutenabilité
Nom et prénom d’étudiant :
……DJALLEL Marouane……………………………………………………………...............
Thème : Caractérisation des stériles miniers en vue de leur utilisation dans les
A toute ma famille
D.Marouane
III
Table des matières
Dédicace......................................................................................................................................I
Remerciement .......................................................................................................................... II
Table des matières ..................................................................................................................III
Liste des figures ...................................................................................................................... IV
Liste des tableaux .................................................................................................................... V
Liste des notion ....................................................................................................................... VI
Résumé .................................................................................................................................. VII
Introduction générale ............................................................................................................... 2
Fig. IV.01. Localisation des échantillons prélevés sur la mine (Google earth). ...................... 75
Fig. IV.02. Types d’échantillons prélevés sur la zone d’étude ................................................ 77
Fig. IV.03. Courbes granulométriques ..................................................................................... 79
Fig. IV.04. Position des minéraux argileux les plus communs sur l’abaque de plasticité de
Casagrande, (1948). .................................................................................................................. 81
Fig. IV.05. L’appareilliage de l’essai Valeur de Bleu de Méthylène. ...................................... 81
Fig. IV.06. le tamboure Los Angeles. ...................................................................................... 82
Fig. IV.07. Diagramme Proctor modifiée. (NF P 94-093). ...................................................... 84
Fig. IV.08. L’appareillage de l’essai CBR. .............................................................................. 84
Fig. IV.09. Les différant courbe CBR (Immédiat et Emersion) ............................................... 85
Fig. IV.10. Appareille de l’essai de cisaillement ..................................................................... 86
Fig. IV.11. Résultats d’essais de cisaillement CU, pour type A et C. ...................................... 86
Fig. IV.12. Tableau synoptique de la classification des matériaux selon leur nature………...87
Tableau. II.02. Tableau synoptique des dégradations les niveaux de sévérité. ........................ 51
Tableau. III.01. Les différents modèles de calcule de dimensionnement des chaussées. ........ 61
Tableau. III.02. Les valeurs des coefficients d’équivalence pour chaque matériau. ................ 66
Tableau .IV.03. Classification des sols grenus en laboratoire (50 % d’éléments > 0,08 mm). 71
Tableau. IV.06. Résulta de l’essai Valeur de Bleu de Mythelaine. (NF P94-068). ................. 75
Tableau. V.02. Les différents paramètres utilisée pour type A ............................................. 101
Tableau. V.03. Les différents paramètres utilisée pour type B ............................................. 103
Tableau. V.04. Les différents paramètres utilisée pour type C ............................................. 105
Liste des notions
AASHTO American Association of State Highvay and Tranportion and Officials
ASTRA Ancona Shear Testing Research and Analysis
CNER Centre National des Etudes et Recherche (en Maroc)
CTTP Contrôle Technique des Travaux Public
CW Chemin de Wilaya
LCPC,LCP Laboratoire Centrale de Pont et Chaussée
LPDS Layer Parallel Direct Shear
LRPC Laboratoire Régional des Ponts et Chaussée
MEF Méthode des Eléments Finis
3MsGC Mécanique et Modélisation des Matériaux et structure de Génie Civil
RN Route Nationale
RP Réseau Principale
RS Réseau Secondaire
SETRA Service d’Etude Techniques des Routes et Autoroutes
TPL Trafic de Poids Lourds
Symboles
γh Poids volumique humide du sol,
γsat Poids volumique du sol saturée,
γ‘ Poids volumique déjaugé du sol,
γd Poids volumique sec du sol,
γc Poids volumique du matériau de la colonne (ballast),
γe Poids volumique équivalent du milieu homogénéisé (Priebe),
e Indice des vides du sol,
Sr Degré de saturation du sol,
Dr Densité relative du sol,
υs Coefficient de Poisson du sol,
Dm Coefficient de Poisson du matériau constitutif du matelas de répartition,
Cuo Cohésion non drainée du sol,
Cu Résistance au cisaillement non drainée initiale du sol,
Ce Cohésion équivalente du milieu homogénéisé (homogénéisation de Priebe),
φu Angle de frottement non drainée du sol,
φ’ Angle de frottement effectif du sol,
φcu Angle de frottement consolidé non drainée du sol,
ψ Angle de dilatance du sol,
σu Contrainte ultime (rupture) du sol,
σad Contrainte admissible du sol,
σz Contrainte verticale,
τ Contrainte tangentielle (en coordonnées polaires),
τc Résistance au cisaillement suivant le critère de Mohr- coulomb
τe Contrainte de cisaillement mobilisée dans la colonne,
τh Contrainte de cisaillement mobilisée dans le milieu homogénéisé,
τl Contrainte de cisaillement cyclique induite par l’action sismique,
q Résistance au cisaillement cyclique,
P’ Déviateur de la fonction de charge (modèle Mohr- Coulomb),
PL Pression moyenne de la fonction de charge (modèle Mohr- Coulomb),
P Pression limite nette équivalente,
qc Résistance de pointe mesurée au pénétromètre statique (CPT),
qcmoy Résistance de pointe moyenne mesurée au CPT sur une couche de sol,
Eoed Module oedométrique du sol,
Es Module de déformation élastique du sol traité,
Em Module de déformation pseudo élastique mesuré au Pressiomètre,
Cc Coefficient de compression du sol (déterminé à l’odomètre),
Cs Coefficient de gonflement de sol,
ΔH Tassement de sol dû à la consolidation primaire,
σ’c Contrainte de consolidation du sol,
σ’o Contrainte effective du sol,
ti Temps initial (ti =0, début de chargement),
Β Facteur de réduction des tassements,
n Rapport de concentration des contraintes,
no Rapport d’amélioration (Priebe),
n1 Rapport d’amélioration avec prise en compte de la compressibilité,
n2 Rapport d’amélioration avec prise en compte de l’incidence de la profondeur,
fd Facteur de profondeur pour la correction des tassements,
m Facteur d’homogénéisation courant de (Priebe),
mmax Facteur d’homogénéisation maximal de (long terme),
mmin Facteur d’homogénéisation minimal de (court terme),
X, Y et Z Coordonnées des points dans le repère orthonormé (XYZ),
U Déplacement horizontal dans le repère horizontal(X),
V Déplacement vertical dans le repère (Z),
Ur Déplacement radial (en coordonnées polaires),
εh Déformation horizontale,
εr Déformation radiale,
εθ Déformation tangentielle,
εv Déformation verticale,
Iσ Premier déviateur de contraintes,
II σ Deuxième déviateur de contraintes,
III σ Troisième déviateur de contraintes
G (σij ) Potentiel plastique,
f fonction de charge.
ملخص
, ان استخدام البقايا المنجمية كمواد للبناء هى واحدة من اكبر االهتمامات التي تشد انتباه العديد من البلدان المنجمية
ومن جهة اخرى, و نظرا لتوفرها بشكل واسع تعد من افضل الحلول وأكثرها فعالية من اجل تعويض جزء من مواد البناء
دراسة الخواص المادية والميكانيكية لبقايا منجم الحديد المتواجد, حيث تم هذا العمل.لمنع التلوث الذي تبثه فى البيئة
) أين تم0222( كانت الدراسة وفق دليل تهيئة الطرق.ببوخظرة (تبسة) و ذلك بهدف استخدامها كمادة فى شق الطرق
و اخيرا تم القيام بنمذجة رقمية للبنايات التحتية للطرقات بهدف.تصنيف هذه البقايا كمواد قابلة لالستعمال في تهيئة الطرق
.PLAXIS v 8.2 محاكاة قابلية االستعمال وذلك بواسطة برنامج
.PLAXIS v 8.2 ) ; برنامج0222( البقايا المنجمية ; توصيف ; االستخدام ; دليل تهيئة الطرق: الكلمات المفتاحية
Abstract
The use of mining tailings as materials for the construction is one of the greatest
concerns to seize the attention of many mining countries, and because of the abundant of
these materials, more effective solutions have been made to compensate for a portion of the
materials of construction, and on the other hand to avoid pollution of the environment. The
aim of this work, is to study the physical and mechanical characterization the tailings of
Boukhadra’s mine (Tebessa). The characterization it made for the purpose of their
reemployment as material in road construction. A classification according to GTR 2000,
classify these materials as feasible for this last. Finally a numerical modeling of the pavement
structure, has been performed with PLAXIS v 8.2 code.
Résumé
L’utilisation des stériles minières en tant que matériaux pour la construction est l'une
des plus grandes préoccupations de saisir l'attention de nombreux pays miniers, et en raison
de l’abondant de ces matériaux, des solutions plus efficaces ont été faite pour compenser une
partie des matériaux de construction, et d’autre part pour éviter la pollution de
l'environnement. Dans ce travail, une étude de caractérisation physique et mécanique des
stériles de la mine de fer à Boukhadra (Tébessa), a été faite dans le but de leur réutilisation
comme matériau dans la construction routière. Une classification selon GTR 2000 à classé ces
matériaux faisables pour cette dernière. Finalement une modélisation numérique du corps de
chaussée, a été effectuée avec le code de calcule PLAXIS v 8.2.
Le premier chapitre ; présente un aperçu général sur la mine de Boukhadra, leurs types
stériles, conditions géologiques et situation géographique.
Le deuxième chapitre aborde une généralité sur les routes, leur type ainsi leur
pathologie.
Le troisième chapitre présente les déférentes méthodes de dimensionnements des
chaussées.
Le quatrième chapitre est consacré à la réalisation essais au laboratoire et la
classification des matériaux.
Le cinquième chapitre présente une modélisation numérique du corps de chaussée,
avec le code de calcule PLAXIS v 8.2. Par les trois types de stériles minières.
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Historique et la
géologie de la mine de
Boukhadra
Chapitre 01
Chapitre 01 : Historique et la géologie de la mine de Boukhadra
De 1926 à 1966, date de nationalisation des mines, c'était la société d’Ouenza qui
exploitait le gîte de Boukhadra. Cette dernière avait effectuée de la recherche systématique
par des travaux miniers et par des sondages sur le gisement de Boukhadra.
Le minerai exploité est du fer sous forme d’oxyde de fer montré par l’hématite rouge
(Fe2O3) présente en abondance dans ce gisement avec une teneur moyenne de 54% de fer.
Le gisement est de forme ventriculaire, dont la genèse est hydrothermale ou sédimentaire,
d’une longueur de 900 à 2200m et d’une puissance variant de 10 à 15m.
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Chapitre 01 : Historique et la géologie de la mine de Boukhadra
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Chapitre 01 : Historique et la géologie de la mine de Boukhadra
Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs a une définition de résidus miniers semblable à
celle du ministère de l’Environnement mais la limite, sauf exception, au champ d’application
de sites miniers uniquement.
Une définition légale de l’expression résidus miniers faisant, toutes substances solides
ou liquides, à l’exception de l’effluent final, rejetées par l’extraction, la préparation,
l’enrichissement et la séparation d’un minerai, y compris les boues et les poussières résultant
du traitement ou de l’épuration des eaux usées minières ou des émissions atmosphériques.
II.1.3 Types des dèches miniers
On distingue quater type de résidus :
Le mort-terrain : est le sol (dépôts meubles) au-dessus du roc, qui doit parfois être
enlevé afin d’installer les opérations minières;
La roche stérile : (ou simplement les stériles) est la roche sans valeur commerciale qui
doit être extraite afin d’accéder au gisement;
Le résidu de concentrateur : est le rejet de l’usine de concentration;
Les boues de traitement des eaux : sont les boues générées par le traitement de l’eau
(lorsque nécessaire).
II.2 Gisements minières
Les mines visent à exploiter un gisement, c’est-à-dire une masse de minéraux
(minerai) dont l’exploitation est rentable. Ont distingue. [1]
Mine à ciel ouvert : fosse permettant d’accéder au gisement.
Faible profondeur (≈ 0-500m; 0-1500pi).
Tonnages plus élevés (≈ 10 000-100 000 tonnes/jour).
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Chapitre 01 : Historique et la géologie de la mine de Boukhadra
- Gisement : gîte ou partie de gîte qui peut être mis en valeur par une exploitation. [4]
- Gîte : toute concentration géologique de substances minérales ou fossiles. [4]
Il y a 2 entrées correspondantes au gisement.
gisement alluvionnaire
Un gisement alluvionnaire est un gisement de minerais précieux, de sables minéralisés
lourd issu d'alluvions. Pour former un dépôt alluvionnaire,...
gisement naturel
Est qualité de gisement naturel toute concentration naturelle de minéraux ou
d’organismes vivants au fond de la mer tel que les moules, huitres….
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Chapitre 01 : Historique et la géologie de la mine de Boukhadra
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Chapitre 01 : Historique et la géologie de la mine de Boukhadra
III.1.1 Trias
Les formations évaporitiques affleurent principalement dans la partie Sud-ouest du
massif où elles sont parfois recouvertes par endroits par des sédiments plus récents (crétacés,
miocènes). Il s’agit de marnes bariolées à gypse, de couleurs caractéristiques (lie de vin),
emballant des fragments de roches dolomitiques béchiques de couleurs gris noir. Le gypse est
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Chapitre 01 : Historique et la géologie de la mine de Boukhadra
présent en grande quantité sous forme d’amas. Les marnes renferment aussi des grès et des
calcaires. La présence du sel est seulement décelée par la forte salinité des eaux qui circulent
dans le Trias ou par des dépôts d’évaporation que l’on rencontre aux bords des Oueds. Il a,
par contre, été identifié par sondage dans le massif de l’Ouenza, à trentaine de kilomètres plus
au Nord. [7]
L’évolution tectono-sédimentaire des différents massifs de la région qui s’est traduite
par l’installation et le développement d’une sédimentation essentiellement carbonatée
localisée sur l’apex des diapirs. Ces formations calcaires constituent l’un des plus importants
réceptacles des minéralisations.
En 1956, G. Dubourdieu, en étudiant plusieurs massifs de la région de l’Ouenza, a
attribué ces séries calcaires à faciès urgonien à une sédimentation récifale. L’auteur
considérait que la période aptienne avait été troublée par des bombements sous marins
favorables à la réalisation de constructions récifales. L’étude pétrographique de ces
formations lui a permis de distinguer une vingtaine de faciès caractérisant les amas récifaux et
les sédiments antérieurs et postérieurs à ces amas (Fig. I.07).
La masse carbonatée proprement dite d’âge Clansayésien moyen, qui n’excède guère
100m, est encadrée par des dépôts à dominante terrigène d’âge Gargasien- Clansayesien
inférieur et Clansayésien supérieur (Fig. I.07). Elle est de type faciès lagon (Coralliens, à
Millioles, à Rudistes et à Orbitolines).
10
Chapitre 01 : Historique et la géologie de la mine de Boukhadra
Toutes ces études s’accordent sur le fait que ces séries calcaires subissent
d’importantes variations de faciès et d’épaisseurs qui rendent les comparaisons entre massifs
ou au sein d’un massif très difficiles . [9]
III.1.2 L’Aptien
La région de Boukhadra est caractérisée par un ensemble de diapirs qui ont joué au
moins dès l’Aptien. Cette activité diapirique a gouverné l’évolution tectono-sédimentaire des
différents massifs de la région qui s’est traduite par l’installation et le développement d’une
sédimentation essentiellement carbonatée localisée sur l’apex des diapirs. Ces formations
calcaires constituent l’un des plus importants réceptacles des minéralisations. [11]
11
Chapitre 01 : Historique et la géologie de la mine de Boukhadra
12
Chapitre 01 : Historique et la géologie de la mine de Boukhadra
des corrélations faîtes dans des forages pétroliers réalisés dans la région montrent que
les calcaires de plate- forme se déposent près des diapirs. En aval, c’est la
sédimentation argilo- gréseuse régionale qui domine.
Le passage latéral de la sédimentation calcaire de plate- forme à la sédimentation
argileuse s’effectue généralement au-delà de l’ennoyage des massifs calcaires. La
sédimentation calcaire passe rapidement à la sédimentation argileuse en s’éloignant
des diapirs.
De ce fait, la sédimentation carbonatée de plate- forme a été contrôlée par l’halocinèse
des séries triasiques: l’accumulation sédimentaire peut être reliée à une subsidence localisée
aux bordures des intumescences diapiriques. [12][6][13]
13
Chapitre 01 : Historique et la géologie de la mine de Boukhadra
Fig. I.08. Colonnes litho stratigraphique comparative des formations albo-aptiennes de Boukhadra. [6][9][10]
14
Chapitre 01 : Historique et la géologie de la mine de Boukhadra
a) Calcaires à Polypier
Ce sont des calcaires massifs gris sombre, très riches en Polypiers coloniaux baignant
dans une matrice micritique fine, de nombreux débris d’organismes (Echinodermes,
Bryozoaires, Huitres, Rudistes) accompagnent souvent les Polypiers. Ces calcaires admettent
souvent des intercalaires marneux très fréquents.
[10]
Fig. I.09. Coupes à travers le contact Trias- Albo- Aptien de Boukhadra.
15
Chapitre 01 : Historique et la géologie de la mine de Boukhadra
III.1.3 Clansayésien
Il s’agit d’une série de marnes grises et grises jaunes avec de minces inters lits de
calcaires gréseux. Ces marnes contiennent par endroits des grès finement à très finement
grenue avec une couche de calcaire sublithographique à Ammonite. La puissance de la série
est de l’ordre de 90m. [6]
Selon Masse et Thieuloy (1979), cet étage est constitué par une masse carbonatée qui
n’excède guère 100 m, d’âge Clansayésien moyen encadré par des dépôts à dominante
terrigène. Ces dépôts sont constitués au mur par des marnes et une série de 35m
calcaréoargileuse, d’âge Clansayésien inférieur ; le toit est constitué par des termes marneux
et gréseux associés à des récurrences carbonatées d’âge Clansayésien supérieur. [9]
III.1.4 L’Albien
Les dépôts albiens sont lithologiquement variés et peuvent être divisés en trois
horizons inférieurs ; moyen et supérieur. [6]
Les dépôts de l’Albien inférieur sont composés de marnes jaunes et gris-jaunes avec
des inters lits de calcaires gréseux et argileux, caractérisés par une importante
accumulation d’Ammonites. La puissance de cet horizon est d’environ 150m.
Les dépôts de l’Albien moyen : sont représentés par des marnes gris-noires avec des
intercalations de calcaires et calcaires argileux. La puissance de la série est d’environ
130m.
Les dépôts de l’Albien supérieur : sont représentés par des marnes grises ou grises
noires avec des inters lits de calcaires argileux noirs, la puissance de la série est
d’environ 200m.
Les minéralisations ferrières du massif est encaissé dans des calcaires de l’Aptien. [10]
16
Chapitre 01 : Historique et la géologie de la mine de Boukhadra
Fig. I.10. coupe géologique dans les formations de la plaine de Tébessa d’après. [14]
III.1.5 Vraconien
D’après la carte géologique de Boukhadra au 1/50000 de [6], le Trias est le plus
souvent en contact avec l’Aptien carbonaté. Cet Aptien a été daté de l’Albien selon les coupes
lithologiques (Fig. I.08, 09). [10]
L’épaisseur de l’Albien (selon Nedjari-Bellahcène et al, 1984) :
17
Chapitre 01 : Historique et la géologie de la mine de Boukhadra
en contact avec le Trias, il constitue des séries d’épaisseur réduite (inférieur à 50m) :
coupe 2, 3,4 et 7 (Fig. I.09).
Dans l’ossature de l’anticlinal, il atteint les 150m (coupe 6) (Fig. I.09).
Cette variation d’épaisseur a été expliquée par le contrôle des percements diapiriques.
L’essentielle de Les sédiments vraconiens occupent de vastes surfaces aux environs du
Boukhadra, soit au Nord ou au Nord-West du massif (région de l’Oued el Harsha, Fedj es
Sekoum…), soit plus à l’Est, dans la plaine étendue située au Sud du Def. Il est constitué de
marnes argileuses gris noir à leur extrême base, plus claires et légèrement verdâtres (Fig.
I.06).
III.1.6 Cénomanien
Il affleure largement aux environs du Boukhadra où il est parfois très riche en
organismes. Il affleure aussi à l’Este du Boukhadra et en bordure de l’Haoud es Srhir (Fig.
I.06). Les dépôts cénomaniens comportent des alternances de calcaires gris bleu ou gris noir,
très argileux en général, et de marnes grises, plus ou moins chargées, toujours peu épais, ont
une patine claire, blanchâtre ou ocre.
III.1.7 Turonien
Il affleure à l’Haoud es Srhir au voisinage de Morsott. Atteignant 9km de longueur du
Nord-Est au Sud-West et large de 2km en moyenne (Fig. I.06), il comporte une accumulation
assez épaisse de calcaires gris plus ou moins argileux et de marnes grises en général très
riches en carbonates de chaux.
III.1.8 Sénonien
Il débute aux environs du Boukhadra par une accumulation épaisse de marnes
argileuses. Les affleurements, très peu étendus, ne concernent en effet que la base de l’étage
dont la limite inférieure est indéterminée. Au Sud d’Oum es Sba (Fig. I.06), les formations du
Sénonien recèlent des marnes grises à Pycnodonta. Les niveaux antérieurs, des marnes gris
bleu et des calcaires argileux à patine blanchâtre.
III.1.9 Miocène
Les formations miocènes affleurent à l’West et au Sud-West du Boukhadra, à
proximité des hauteurs turoniennes du Koudiat el Hamra. Elles sont transgressives et
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Chapitre 01 : Historique et la géologie de la mine de Boukhadra
discordantes et, lorsqu’elles se sont déposées sur des bancs résistants, elles en contiennent des
fragments à sa partie inférieure. Les faciès du Miocène sont argilo-gréseux avec des séries de
calcaires plus ou moins chargés en quartz détritique et des intercalations d’argiles d’une
couleur verdâtre voire (Fig. I.06).
19
Chapitre 01 : Historique et la géologie de la mine de Boukhadra
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Chapitre 01 : Historique et la géologie de la mine de Boukhadra
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Chapitre 01 : Historique et la géologie de la mine de Boukhadra
Le Djebel Boukhadra est un grand pli anticlinal d’axe Sud-West Nord-Est, interrompu
au Sud par l’effondrement de Bled Ed Dhissa. Il est relayé, au Sud-Est, par le synclinal perché
de l’Haoud es Srhir. Les failles qui affectent la région donnent, en fait, des irrégularités
structurales de ces mégastructures. Elles ont des directions NordEst- SudWest et NordWest-
SudEst.
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Chapitre 01 : Historique et la géologie de la mine de Boukhadra
Fig. I.13. Carte géologique du massif de Boukhadra et localisation des limites bordières de la
zone effondrée. [37]
23
Chapitre 01 : Historique et la géologie de la mine de Boukhadra
Les failles NordWest- SudEst se localisent au Sud de Boukhadra. Elles affectent la quasi
totalité du synclinal de l’Haoud es Srhir et le recoupent orthogonalement d’une manière
presque régulière. Cette famille de failles s’amortit au sein des formations plastiques vers le
Nord-West tel que les marnes du Cénomanien et ainsi l’aire du Bled Ed Dhissa et
réapparaissent de nouveau à l’extrémité Nord-West (A. Oum Debane) (Fig. I.06).
24
Chapitre 01 : Historique et la géologie de la mine de Boukhadra
Si elle a été longtemps discutée, leur mise en place au moins au Crétacé par
hallocinèse est maintenant largement admise. Le percement des masses évaporitiques a été
reconnu depuis longtemps plus au Nord, dans le sillon tellien, même si localement, les nappes
de charriage, dans leur déplacement, ont prélevé une semelle d’évaporite décoiffant les
[7][33][37][34][36]
extrusions.
Fig. I.14. Évolution des hypothèses relative à l’interprétation structurale de la mise en place
des évaporites triasiques dans le Massif de l’Ouenza. [26][22][6][16]
25
Chapitre 01 : Historique et la géologie de la mine de Boukhadra
Les masses triasiques ont deux caractéristiques principales : une haute plasticité leur
permettant le fluage et une faible densité favorisant leur ascension au travers des séries
sédimentaires sus-jacentes plus denses. Il est actuellement admis que ces deux particularités
sont souvent suffisantes pour déclencher la mobilisation du Trias par simple « hallocinèse ».
Les premiers percements du Trias dans l’Atlas saharien oriental se sont effectués dans
un bassin où régnait une importante subsidence et où s’individualisaient de nombreux hauts
fonds.
La surcharge sédimentaire a contribué à mobiliser le Trias dans lequel la présence du
sel est désormais prouvée à l’Ouenza. [8]
Si toutes les conditions de l’Halocinèse étaient réunies, il n’en demeure pas moins que
la mobilisation des formations triasiques s’est effectuée à une époque où les mouvements
tectoniques sont nécessairement intervenus. Par exemple des études microtectoniques ont
montré qu’au début du Crétacé supérieur intervenaient des mouvements extensifs qui ont
réactivé d’anciens accidents de socle orientés NordWest-SudEst. [37]
Ces mouvements n’ont pu que favoriser l’ascension du Trias des diapirs ayant percé
après le Crétacé supérieur. [8]
Dans certaines régions, comme le bassin d’Aquitaine, le développement halo cinétique
des premières rides salifères est, semble-t-il, perceptible dès le Jurassique. En Afrique du
Nord, ces phases précoces n’ont pas encore été mises en évidence, cependant, l’histoire
comparable des deux marges africaine et européenne permet d’envisager une mise en place de
bombements diapiriques dans la première moitié du Jurassique. [7]
Cette hypothèse est rendue vraisemblable en raison du contrôle des diapirs par les
accidents NE-SW et NW-SE dont le jeu à différentes époques a été démontré, au plus tôt à
l’Aptien. La pérennité de cette activité tectonique, caractéristique d’accidents du socle, permet
d’envisager qu’ils aient pu également jouer antérieurement, pendant le Jurassique, et donc
intervenir dans la localisation des aires diapiriques dès cette époque.
Une relation privilégiée existe entre les formations évaporitiques triasiques et la
présence de nombreuses concentrations ferrières. Ces gîtes ferrières encaissés dans les roches
carbonatées à l'aplomb des masses triasiques sont considérés comme l'une des plus
importantes sources en métaux. Ainsi, dans la région s'étalant de l'Ouenza à Tébessa, de
nombreuses concentrations ferrières, encaissées dans des roches carbonatées d'âge crétacé
sont déjà connues. Leur répartition spatio-temporelle, leur contenu métallifère et leur
importance économique ont été récemment décrits. [8][23][28]
26
Généralité sur
les routes
Chapitre 02
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
32
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
Fig. II.02. La route Jean Louis DEMARNE (1824) Musée du Louvre. [38]
Ainsi avant 1789, 30 000 km de routes ont été construits. Avec une chaussée de 13 m,
les routes royales présentent des caractéristiques géométriques importantes. Il n'en est pas de
même pour la desserte interne, les routes traversières présentent des dimensions plus modestes
: 10 m pour les chemins vicomtiers, 5 m pour les chemins de terroir permettant la liaison d'un
« pays » à l'autre, 2,50 m pour les chemins dits de carrière et les sentiers d'une largeur de
chaussée de 1,20 m. Devant la difficulté de moderniser ce réseau, les départements créés lors
de la révolution ont, pour certains, rétabli les péages.
La construction et l'entretien des routes posent aussi le problème du mode de
financement : fonds privés ou fonds publics et usagers ou contribuables. La France a fait le
choix, jusqu'à la reconstruction qui a suivi la deuxième guerre mondiale, du financement
public de son réseau routier.
33
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
34
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
Fig. II.04. Coupe type d'une structure de chaussée et terminologie des différentes couches. [42]
35
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
L’une des caractéristiques du réseau routier est l’existence d’une grande diversité de
structure de chaussées, que l’on classe dans les familles ci-dessous, Suivant leur mode de
fonctionnement, ont distingue six grandes familles de chaussée. [41][42][39]
Chaussées souples;
Chaussées bitumineuses épaisses;
Chaussées semi-rigides;
Chaussées à structure mixtes;
Chaussées à structure inverse;
Chaussées rigides.
36
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
plus profondes de la chaussée. Une absence ou un mauvais collage des couches conduit à une
sollicitation de chacune de celles-ci en traction et à une usure très prématurée de la chaussée.
Fig. II.07. Structure d’une chaussée à assise traitée aux liants hydrauliques. [42]
37
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
38
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
01 Dalle non goujonnée avec fondation ; 02 Dalles goujonnées avec fondation ; 03 Dalle sans
fondation ; 04 Dalle de béton arme continue (1) ; 05 Dalle de béton arme continue (2).
autoroute de liaison de type L, à deux chaussées séparées par un terre plein central
non franchissable, à carrefours dénivelés, isolé de son environnement, sans accès
riverain, à trafic élevé et à vitesse limitée à 130 km / h (110 km / h) en site difficile.
route express: route de transit de type T a une chaussée ou deux chaussées, à
carrefours dénivelés, isolés de son environnement, à trafic moyen et à vitesse limitée à
110 km / h pour les routes à chaussées séparées et à 90 km / h pour les routes à
chaussée unique. [39]
39
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
40
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
Traversées
d'agglomération oui, éventuellement Non Non
fonction de fonction de
Domaines fonction de liaison à courte ou liaison liaison
d'emploi moyenne distance à moyenne ou à moyenne ou
grande distance grande distance
privilégiée privilégiée
trafic moyen fort trafic
Trafic à terme
(1 chaussée) (2 chaussées) trafic moyen fort trafic
41
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
Fig. II.13. Fonctionnement d'une chaussée sous sollicitations liées au trafic. [41]
42
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
Fig. II.14. Fonctionnement d'une chaussée sous sollicitations liées au trafic. [42]
43
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
Fig. II.15. Fonctionnement d'une chaussée sous les sollicitations thermiques. [42]
44
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
Fig. II.16. Déformations de cambrures induites par les gradients thermiques. [42]
45
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
Fig. II.17. Bandes d’auscultation par voie pour les relevés de fissuration. [40]
Les dégradation des chaussées selon le cataloge de surface des chaussées de (LCPC
1998), peuvent étre divisée en quatre familles
- Fissuration ;
- Déformations de la surface ;
- Dégradations et défauts en milieu urbain ;
- Défauts de l’enrobé et perte du revêtement.
III.2 .1 Fissuration
III.2 .1 .1 Fissures transversales
La rupture du revêtement est relativement perpendiculaire à la direction de la route,
généralement sur toute la largeur de la chaussée. Leurs causes probables sont.
- Retrait thermique ;
- Vieillissement et fragilisation du bitume ;
- Remontée de fissures après des travaux de resurfaçage ;
-Joint de construction mal exécuté (arrêt et reprise des travaux de pose d’enrobés) ;
- Diminution de la section du revêtement (ex. : vis-à-vis des regards ou des puisards).
46
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
47
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
48
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
49
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
III.2 .2 .2 Affaissement
La distorsion du profil en bordure de la chaussée ou au voisinage de conduites
souterraines. Leur Causes probables
- Manque de support latéral et instabilité du remblai.
- Présence de matériaux inadéquats ou mal compactés.
- Zone de déblai argileux ou secteurs marécageux.
- Affouillement ou assèchement du sol support (milieu urbain).
- Mauvais état des réseaux souterrains (milieu urbain).
50
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
51
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
52
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
III.2 .3 .2 Pelade
L’arrachement par plaques de l’enrobé de la couche de surface. Leur Causes probables
- Mauvaise adhérence de la couche de surface (ex. : manque de liant d’accrochage,
incompatibilité chimique, saleté entre les couches).
- Épaisseur insuffisante de la couche de surface.
- Chaussée fortement sollicitée par le trafic.
53
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
54
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
55
Chapitre 02 : Généralité sur les Routes
Tableau. II.02. Tableau synoptique des dégradations les niveaux de sévérité. [3]
NIVEAU DE SÉVÉRITÉ
DÉGRADATION Faible Moyen Majeur
Bords francs, fissure Bords érodés, fissure Bords érodés et
Fissures transversales simple et intermittente, continue simple ou affaissés ouverture
ouverture < 5 mm multiple ou total de 5 à totale, fissure ouverture
multiple, 20 mm > 20 mm
Bords érodés, fissure Bords érodés et
Fissures en piste de Bords francs, fissure
continue simple ou affaissés, fissure
simple et intermittente,
roues multiple, ouverture multiple ou ouverture
ouverture < 5 mm
total > 20 mm totale de 5 à 20 mm
Bords érodés, fissure Bords érodés et
Bords francs,, fissure
Fissures continue simple ou affaissés, fissure
simple et intermittente,
multiple ouverture multiple ou ouverture
longitudinales ouverture < 5 mm
totale totale ouverture > 20
multiple,
de 5 à 20 mm mm
Bords érodés, fissure Bords érodés et
Bords francs, fissure
Fissures de gel continue simple ou affaissés, fissure
simple et intermittente,
multiple, ouverture multiple ou ouverture
ouverture < 10 mm
de 10 à 25 mm totale > 25 mm
Maillage serré et bien
Maillage en formation, Maillage bien formé de
Fissures en carrelage formé de fissures
fissures simples aux fissures simples aux
simples aux bords
bords francs bords un peu érodés
érodés
Bords érodés, fissure Bords érodés et
Bords francs, fissure
Fissures en rive continue simple ou affaissés, fissure
simple et intermittente,
multiple, ouverture de 5 multiple ou ouverture
ouverture < 5 mm
à 20 mm totale> 20 mm
Ornières h < 10 mm 10 < h < 20 mm h > 20 mm
Affaissement h < 20 mm 20 < h < 40 mm h > 40 mm
Soulèvement
h < 50 mm 50 < h < 100 mm h > 100 mm
différentiel
Désordre du profil h < 20 mm 20 < h < 40 mm h > 40 mm
56
Dimensionnement
des chaussées
Chapitre 03
Chapitre 03 : Dimensionnements des Chaussées
Ensuite ces méthodes comporteront évidement des abaques, ou tableaux, fixant les
épaisseurs en fonction de la charge maximum prévue et de la pression de gonflage des
pneumatiques. Enfin l'importance du trafic pendant la vie de l'ouvrage, c'est-à-dire la
répétition des charges, devra intervenir, de même que la rigidité des couches de chaussée qui
permettra de soulage les couches inférieurs on distingue arbitrairement trois groupes de
méthode de calcul [42]
60
Chapitre 03 : Dimensionnements des Chaussées
(3.1)
Avec
- SNn : nombre structural composé pour n couches ; déterminé à partir de l’abaque
AASHTO des nombres structuraux.
- D1, D2, D3, Dn : épaisseur des couches de roulement, de base, de fondation et de forme
respectivement.
- m2, m3, mn : coefficient de drainage des couches de base, de fondation et de forme
respectivement.
- a1, a2, a3, an : coefficients structuraux représentatifs de la couche de roulement,
couche de base, couche de fondation et couche de forme respectivement.
61
Chapitre 03 : Dimensionnements des Chaussées
Dans les cas ou le corps des chaussées n’est pas trop différent du sol naturel, on peut
considérer que la pression se repartit de la même manière que dans un sol, ceci conduit à
considérer la structure de chaussée comme un massif demi-infini et proposer uns méthode
simple de dimensionnement, avec l’hypothèse d’isotropie et d’élasticité linéaire, ce problème
est résolu par Boussinesq (1885). [41]
δz = q0 (3.2)
62
Chapitre 03 : Dimensionnements des Chaussées
peut ensuite faire correspondre une épaisseur de chaussée H’ à l’épaisseur H par une règle
simple tenant compte du module Ex du corps granulaire et du module Es du sol support.
Autrement dit, nous pouvons écrire
Où (3.3)
63
Chapitre 03 : Dimensionnements des Chaussées
(3.4)
(3.5)
Avec (3.6)
Où l est appelé le rayon de rigidité de la chaussée. En effectuant sur les variables une
transformation de Henkel, on trouve alors la solution du problème.
(3.7)
64
Chapitre 03 : Dimensionnements des Chaussées
- Charge au centre
(3.8)
- Charge au bord
(3.9)
- Charge au coin
(3.10)
Avec
{
Bien que ce modèle soit à la base de la conception des chaussées rigides, pour
l’application de ce modèle il présente les inconvénients suivent :
- Les ressort ont ma même rigidité et travaillent indépendamment les uns et les autres.
- Les cisaillements ne sont pas pris en compte à l’interface chaussée-sol, ce qui
influence beaucoup les résultats.
- Il ne peut pas représenter un complexe de type multicouche de chaussée.
65
Chapitre 03 : Dimensionnements des Chaussées
Il fallut attendre prés de 20 ans avant de disposer d’un modèle pour les chaussée
souples, c’est en 1943 que Burmister, professeur à l’université de New-York, publia sa
solution du multicouche élastique, celui-ci connut un succès foudroyant : déjà à cette époque
les chaussées et les aérodromes étaient constitués de plus de deux couches, le développement
rapide de l’informatique lui procura en outre les outils nécessaires à son exploitation.
66
Chapitre 03 : Dimensionnements des Chaussées
- Les couches sont traitées comme des structures élastiques (et non comme des plaques).
- Les interfaces entre couches peuvent être collées ou décollées.
- Le cas de charges complexes (jumelages, essieux tandem, ou tridem etc.) peut être
traité en additionnant les effets des charges élémentaires.
- Sa principale limitation réside dans le fait que, comme dans le modèle de Hogg, les
couches sont infinies en plan.
- Dans le cas des dalles en béton, il est notamment nécessaire de le compléter par un
modèle aux éléments finis pour évaluer les conséquences des charges en bord ou en
angle de dalle. [41]
67
Chapitre 03 : Dimensionnements des Chaussées
Tableau. III.01. Les différents modèles de calcule de dimensionnement des chaussées. [42]
HYPOTHESES SHEMAS
68
Chapitre 03 : Dimensionnements des Chaussées
69
Chapitre 03 : Dimensionnements des Chaussées
plastique des matériaux non lies, expliquant l'apparition de déformation permanente on notera
que le même procédé établi en ce qui concerne la méthode algérienne.[46]
70
Chapitre 03 : Dimensionnements des Chaussées
3. Données climatiques
La Fig.III.08 représente les données climatiques de chaque zone bien définie dans
l’Algérie.
4. Trafic
Le poids lourds des véhicules est transmis à la chaussée sous forme de pression qui
donne ces classes de trafic (Fig.III. 09).
5. Sol support
6. Caractéristiques des matériaux
71
Chapitre 03 : Dimensionnements des Chaussées
1- Prédimensionnement de la structure
(choix de la couche de roulement).
6- Détermination de la structure de
dimensionnement nominale
(cm) (3.11)
72
Chapitre 03 : Dimensionnements des Chaussées
(cm) (3.12)
Avec
- e: épaisseur équivalente ;
- ICBR : indice CBR (sol support) ;
- N: désigne le nombre journalier de camion de plus 1500 kg à vide ;
- P: charge par route P = 6.5 t (essieu 13 t) ;
- Log: logarithme décimal.
L’épaisseur équivalente est donnée par la relation suivante:
e = c1 e1 + c2 e2 + c3 e3 (3.13)
Où
- c1, c2, c3 : coefficients d’équivalence (voire Tableaux III.02);
- e1, e2, e3 : épaisseurs réelles des couches.
Tableaux III.02. Les valeurs des coefficients d’équivalence pour chaque matériau. [17]
73
Essais au laboratoire
et caractérisation
Chapitre 04
Chapitre 04 : Essais au laboratoire et caractérisation
Fig. IV.01. Localisation des échantillons prélevés sur la mine (Google earth).
II. Échantillonnage
La méthode d'échantillonnage des sols pour l’analyse géotechnique, doit permettre de
prélever un échantillon représentatif qui n'a subi qu'un minimum d'altérations au moment son
prélèvement. L'échantillon doit être représentatif d'un emplacement précis et avoir un volume
suffisant pour les besoins d’analyse. La taille de l'équipement de prélèvement doit tenir
également compte du diamètre des plus grosses particules à prélever.
75
Chapitre 04 : Essais au laboratoire et caractérisation
Les échantillons de la zone d’étude ont étés prélevés à l’aide d’une pelle et une main
époque. Les échantillons prélevées sont les suivants : Stérile de minerai de fer Type A,
Calcaire Type B et Marne Type C (Fig. II.02).
76
Chapitre 04 : Essais au laboratoire et caractérisation
Les essais et la classification des stériles ont été réalisés au sien de laboratoire de la
mécanique des sols à l’université de Larbi Tébessi.
3.2 Classification des sols selon Laboratoire des Ponts et Chaussées (LPC)
La classification LPC, 1965, utilise les résultats d’essais classiques d’identification des
sols comme suit :
Critères granulométriques
- pourcentages de gravier, sable et particules fines (tamisât à 2 mm et 0,08 mm).
- forme de la courbe granulométrique : coefficient d’uniformité ou de Hazen Cu ;
coefficient de courbure Cc ;
Caractéristiques de plasticité
Limite de liquidité (WL) et l’indice de plasticité (IP), et la ligne A d’équation IP = 0,73
(WL – 20) (relation de Casagrande),
77
Chapitre 04 : Essais au laboratoire et caractérisation
78
Chapitre 04 : Essais au laboratoire et caractérisation
l’altérabilité des matériaux au cours du temps. Les principes généraux de cette classification
sont présentés dans l’annexe A.
Cette classification se range en trois paramètres :
- paramètres de nature;
- paramètres de comportement mécanique ;
- paramètre d’état.
Ils sont toujours déterminés sur la fraction 0/50 mm qui est la fraction susceptible
d’être identifiée par les essais de laboratoire usuels.
III.1.1 Paramètres de nature
Ils se rapportent à des caractéristiques intrinsèques, c’est-à-dire qui ne varient pas ou
peu, ni dans le temps ni au cours des différentes manipulations que subit le sol au cours de sa
mise en œuvre. Les paramètres retenus concernent la granularité et l’argilosité.
Type A
Type B
Type C
0.1
79
Chapitre 04 : Essais au laboratoire et caractérisation
Lorsque leur teneur en eau varie, les sols fins (argiles et limons) changent d'état de
consistance. Ces changements d'état se font de manière progressive. Les limites de
consistance ou limites d'Atterberg séparant ces différents états ou domaines de consistance ont
été déterminés suivant les méthodes classiques (NF P94-051) et les résultats obtenus sont
consignés dans le tableau IV.05.
Tableau IV.05. Limites et indices de consistance et leurs classes.
Type A Type B Type C
Limite de liquidité WL 29.39 26.99 18.73
Limite de plasticité WP 15.1 13.49 12.52
Indice de plasticité IP 14.3 13.5 6.2
Moyennement Moyennement
Classification GTR 2000 argileux argileux Faiblement argileux
80
Chapitre 04 : Essais au laboratoire et caractérisation
L’indice de plasticité varie de 6.2 à 14.3 pour les trois types A, B et C. Selon la
classification GTR 2000, ces sols sont faiblement à moyennement argileux.
81
Chapitre 04 : Essais au laboratoire et caractérisation
Les valeurs de VBS varient de 0.63 à 2.79 pour les trois types A, B et C. Selon GTR
2000, ces fractions de sols (0/400 μm) sont des sols limoneux et limoneux-argileux.
III.1.2 Paramètres de comportement mécanique
Ces paramètres ne sont pris en considération que pour juger de l’utilisation possible
des sols en couche de forme. Ils distinguent les matériaux dont la fraction granulaire est
susceptible de résister au trafic et qui de ce fait peuvent être utilisés tels quels dans la
construction des couches de forme, de ceux qui risquent de se fragmenter pour se transformer
en un sol constitué en majorité d’éléments fins, inutilisable dans son état naturel sans
dispositions particulières (traitement...). Le paramètre de comportement considéré dans la
classification est : le coefficient Los Angeles, LA (norme P 18-573).
III.1.2.1 Essai los Angeles (NF P 18-573).
L'essai Los Angeles est utilisé pour déterminer la résistance à la fragmentation d'un
échantillon de granulat. Le coefficient Los Angeles obtenu est le pourcentage de l'échantillon
initial passant au tamis de 1.6 mm après fragmentation dans un cylindre en présence de
boulets d'acier selon la Norme (NF P 18-573).
82
Chapitre 04 : Essais au laboratoire et caractérisation
Le coefficient Los Angeles varie de 32.66 à 46 pour les trois types A, B et C. Selon
GTR 2000, la valeur recommandée doive être supérieure à 45.
83
Chapitre 04 : Essais au laboratoire et caractérisation
2.10
1.90
1.80 Type A
Type C
1.70
Type B
1.60
1.50
4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Teneur en eau (%)
84
Chapitre 04 : Essais au laboratoire et caractérisation
12
11 A Imidiat
10 A emertion
9 B Imidiat
8
B emertion
Force (KN)
7
C Imidiat
6
5 C emertion
4
3
2
1
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
diplacement (mm)
Indice CBR est calculer de la façon suivante : I.CBR = max (I.CBR50 ; I.CBR25), il
s’exprime sans décimal.
Tableau IV.08. Les valeurs d’Indice CBR de chaque type.
Type A Type B Type C
Immédiat Emersion Immédiat Emersion Immédiat Emersion
I.CBR50 21 7 56 31 35 12
I.CBR25 15 7 50 25 30 14
- Type A dans les classes S3 prtance élevée pour CBR50 Immédiat et S2 prtance
moyenne pour CBR50 émersion ;
- Type B dans les classes S4 prtance très élevée pour CBR50 Immédiat et S1 prtance
très élevée pour CBR50 émersion ;
- Type C dans les classes S4 prtance trés élevée pour CBR50 Immédiat et S2 prtance
moyenne pour CBR50 émersion.
85
Chapitre 04 : Essais au laboratoire et caractérisation
l’échantillon est imposée suivant le plan horizontale, L’appareil utilisé dans cet essai est
assisté par ordinateur en conditions consolidé non drainé . Fig. IV.10.
Type A Type C
86
Chapitre 04 : Essais au laboratoire et caractérisation
sables et gravier avec des fines, ainsi les paramètres de nature à deuxième niveau de
classification (Fig. IV.12).
Pour le matériau type A et C
Le tamisât à 80 μm ≤ 12% , tamisât à 2 mm ≤ 70% et le VBS > 0,2. Leur classes en
fonction de la nature est B4. Ces sols sont des graves peu argileuses, leurs plasticité et leurs
fines rend ces matériaux sensibles à l'eau, ils sont plus graveleux que les sols B2 (xxxxxxxx)
et leur fraction sableuse est plus faible, pour cette raison, ils sont en général perméables, ils
réagissent assez rapidement aux variations de l'environnement hydrique et climatique,
lorsqu'ils sont extraits dans la nappe, il est assez peu probable, leur emploi en couche de
forme et sans traitement avec des liants hydroliques, nécessite de connaître leur résistance
mécanique (Los Angelès, LA, et/ou Micro Deval en présence d'eau, MDE).
Fig. IV.12. Tableau synoptique de la classification des matériaux selon leur nature
De façon générale les stériles minières sont placée dans la classe B51m pour le type A
et C et dans la classe B42s pour le type B voire Fig. IV.12.
87
Chapitre 04 : Essais au laboratoire et caractérisation
88
Chapitre 04 : Essais au laboratoire et caractérisation
89
Chapitre 04 : Essais au laboratoire et caractérisation
III.3 Conclusion
Les stériles minières qui nous avons prélevée au niveau de la mine de boukhadra sont
utilisable à la mise on œuvre des rembais routier et les couches de forme. Telque type A et
C classer B51m et le type B classer B42s.
90
Modélisation
numérique
Chapitre 05
Chapitre 05 : Modélisation numérique
I. Présentation de PLAXIS
I.1 Programme PLAXIS
Conçu par des géotechniciens numériciens, le code d’éléments finis PLAXIS
représente certainement un optimum actuel sur les plans scientifique et pratique en l’analyse
pseudostatique 2D, scientifiquement c’est un outil d’analyse non linéaire élastoplasticité nom
standard, avec prise en compte des pressions interstitielles ( et même consolidation linéaire ),
doté de méthodes de résolution et d’algorithmes robustes éprouvées ainsi que de procédures
de choix automatique évitant des choix délicats à l’opérateur peu averti, bien que très fiable
sur le plan numérique, le code fait appel à des éléments de haute précision (triangles à 15
nœuds), ainsi qu’à des processus de pilotage de résolution récents (méthode de longueur
d’arc), du point de vue pratique, le système de menus arborescents à l’écran rend l’utilisation
souple et agréable, car l’opérateur ne s’encombre pas l’esprit outre mesure, le recours aux
manuels devenant rare, ceux-ci sont de volumes réduits, faciles à consulter. L’ensemble des
options par défaut (condition aux limites) rend la mise en données aisée et rapide.
Enfin, les options simplifiées (initiation des contraintes, pressions interstitielles)
permettent d’aller droit au but (prévoir le comportement d’un ouvrage), quitte à réaliser
ultérieurement, avec le même code et les données, un calcul affiné.
92
Chapitre 05 : Modélisation numérique
93
Chapitre 05 : Modélisation numérique
94
Chapitre 05 : Modélisation numérique
95
Chapitre 05 : Modélisation numérique
96
Chapitre 05 : Modélisation numérique
(5.2)
(5.3)
(5.4)
Le modèle élastique linéaire de PLAXIS peut être employé surtout pour modéliser les
éléments de structures béton ou métal en interaction avec le sol, il peut aussi être intéressant
pour certains problèmes de mécanique des roches.
Les paramètres de ce modèle sons représentés sur la Fig. V.04
97
Chapitre 05 : Modélisation numérique
98
Chapitre 05 : Modélisation numérique
99
Chapitre 05 : Modélisation numérique
100
Chapitre 05 : Modélisation numérique
Coefficient de Poisson
On conseille une valeur de 0,2 à 0,4 pour le coefficient de Poisson, celle -ci est réaliste
pour l’application du poids propre (procédure K0 ou chargement gravitaires), pour des certains
problèmes, notamment en décharge, on peut utiliser des valeurs plus faibles, pour des sols
incompressibles, le coefficient de Poisson s’approche de 0,5 sans que valeur soit utilisable
Angle de frottement
PLAXIS ne prend pas en compte une variation d’angle de frottement avec la contrainte
moyenne, l’angle de frottement à introduis est soit l’angle de frottement de pic soit l’angle de
frottement de palier, on attire l’attention sur le fait que des angles de frottement supérieur à
35° peuvent considérablement allonger les temps de calcul, il peut être avisé de commencer
des calculs avec des valeurs raisonnables d’angle de frottement, quitte à les augmenter dans la
suite, cette valeur de 35° est compatible avec les angles de frottement φcv (à volume constant,
au palier).
Cohésion
Il peut être utile d’attribuer, même à des matériaux purement frottant, une très faible
cohésion (0,2 à 1 kPa) pour des questions numériques, pour les analyses en non drainé avec
φu = 0, PLAXIS offre l’option de faire varier la cohésion non drainée avec la profondeur :
ceci correspond à la croissance linéaire de la cohésion en fonction de la profondeur observée
dans des profils au scissomètre ou en résistance de pointe de pénétromètre, cette option est
réalisée avec le paramètre c-depth, une valeur nulle donne une cohésion constante, les unités
doivent être homogènes avec ce qui a été choisi dans le problème (typiquement en kPa/m).
Angle de dilatance
Le dernier paramètre est l’angle de dilatance noté ψ ; c’est le paramètre le moins
courant, il peut cependant être facilement évalué par la règle (grossière) suivante :
Ψ = φ-30° pour φ > 30°
Ψ = 0° pour φ < 30°
Le cas où Ψ < 0° correspond à des sables très lâches (état souvent dit métastable, ou
liquéfaction statique). La valeur ψ = 0° correspondent à un matériau élastique parfaitement
plastique, ou il n’y a donc pas de dilatance lorsque le matériau atteint la plasticité. C’est
souvent le cas pour les argiles ou pour les sables de densité faible ou moyenne sous
contraintes assez fortes.
101
Chapitre 05 : Modélisation numérique
102
Chapitre 05 : Modélisation numérique
On utilise alors λ* et k* dans ce cas, l’indice des vides, variable, apparaît dans les
expressions du tableau. V.01, il peut dans la majorité des cas être pris constant, et égal à la
valeur initiale. Les relations avec les paramètres du modèle de Cam-Clay sont indiquées sur le
tableau. V.01
(5.7)
103
Chapitre 05 : Modélisation numérique
Coefficient de Poisson
Dans le modèle Cam-clay et dérivé (dont le SSM), le coefficient de Poisson est un
paramètre élastique important. Dans une charge-décharge oedométrique, c’est ce paramètre
qui fait que les contraintes horizontales diminuent moins vite que les contraintes verticales.
Ce n’est donc pas le coefficient de Poisson qui pourrait être relié à une valeur de K0 mais une
valeur plus faible, typiquement 0,1 ou 0,2.
En résumé:
104
Chapitre 05 : Modélisation numérique
105
Chapitre 05 : Modélisation numérique
258 KN/m²
Type A
Argile
D'où :
106
Chapitre 05 : Modélisation numérique
Fig. V.14 Résultats de déplacements totaux, horizontaux et verticaux pour le matériau type A.
D’après la figure. V.14, les déplacements totaux sont de l’ordre de 13.33x10-3m, les
déplacements verticaux et horizontaux sont 13.32x10-3m et 10.80x10-3 m respectivement.
Pour le matériau type B :
Dans ce modèle nous avons utilisée le matériau de type B (calcaires gris) pour la
construction de corps de chaussée. Le modèle géométrique est représentais dans la Fig. V.15,
107
Chapitre 05 : Modélisation numérique
258 KN/m²
Type B
Argile
D'où :
108
Chapitre 05 : Modélisation numérique
D’après la figure. V.16 les déplacements totaux sont de l’ordre de 12.26x10-3m, les
déplacements verticaux et horizontaux sont 12.25x10-3m, 10.56x10-3 m respectivement.
109
Chapitre 05 : Modélisation numérique
258 KN/m²
Type C
Argile
D'où :
110
Chapitre 05 : Modélisation numérique
D’après la figure. V.18 les déplacements totaux sont de l’ordre de 13.59x10-3m, les
déplacements verticaux et horizontaux sont 13.58x10-3m, 10.74x10-3 m respectivement.
111
Chapitre 05 : Modélisation numérique
IV. Conclusion
Les différents modèles utilisés dans PLAXIS montrent qu’il s’agit de modèles
suffisamment simples pour qu’il soit possible d’en déterminer les paramètres avec une étude
géotechnique classique ou avec des corrélations, il n’y a dans ces modèles aucun paramètre de
calage ou sans signification physique comme on en rencontre souvent dans des modèles
sophistiqués, souvent la détermination des paramètres nécessite des techniques
d’optimisation, ces modèles appartiennent au domaine de recherche, l’utilisateur doit se
concentrer sur deux choix : l’un est inhérent à la géotechnique en général, l’autre concerne la
simulation numérique.
La détermination des paramètres géotechniques à entre dans PLAXIS n’est pas
différente d’un choix de paramètres de calcul manuel pour un calcul de tassement ou de
stabilité : à partir d’essais, il est indispensable d’arriver à ce que l’on pourrait appeler un
modèle géotechnique de terrain, certains des paramètres sont différents dans leur expression,
mais toujours reliés à des paramètres géotechniques classiques, le paramètre le moins courant
est vraisemblablement l’angle de dilatance.
Le choix du modèle de comportement dépend en fait du problème posé : soutènement,
tassement de remblais, fondation sur sol en pente, tunnel : quel modèle de comportement
utiliser pour quel problème géotechnique. La question n’est pas simple car il n’existe pas de
modèle universel.
D'après les résultats de la simulation numérique, on constate que le matériau type B
calcaire grise donne la déformation la plus faible.
112
Conclusion générale
Dans ce travail de caractérisation des stériles minières de la mine de fer en vue de leur
utilisation dans les travaux de construction routière, ces résidus miniers de la mine de djebel
Boukhara qui appartenant au domaine de l'atlas saharien est caractérisé par une structure
géologique anticlinale très simple, de direction NE/SO, avec une terminaison périclinale au
NE. Le cœur de la structure est représenté par des sédiments de l’Aptien, du point de vue
litho-stratigraphique, la région de Boukhadra est constituée par des sédiments du Mésozoïque
tertiaire et une partie du quaternaire.
Une modélisation numérique du corps de chaussée a été faite, avec le code de calcule
PLAXIS v 8.2, par les trois types de stériles minières. Elle nous a indiqué que le type B
(calcaire gris) est le plus approprié parmi les autres types de matériaux.
113
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