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E E
SU NT
HABITER SOUS LA LUMIÈRE ZÉNITHALE
PE SO
Une expérimentation dans la vallée du Flon à Lausanne
R U
IE M
U IS
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E AU
D
'A DR
R O
C IT
H
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EC 'A
TU UT
R EU
E R
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R
Projet de fin d’études, directeur d’étude : Dominique Chapuis EN
Master : Pensée du projet. O
Par Teresa LOPUSKA BL
E
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N
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N CU
AL M
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SU NT
PE SO
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IE M
U IS
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TU UT
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R
EN
Je tiens à remercier l’équipe pédagogique du master pour leur suivi
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et leur enseignement durant ces deux années et plus
BL
particulierèment mon directeur d’étude Dominique Chapuis. E
Sommaire
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Introduction 1
LE
N
AT D
IO O
Phase 1ère d’expérimentation
N CU 2
-
AL M
Les études sur les différents dispositifs de la lumière zénithale
E E
- Lausanne – l’analyse du lieu
SU NT
- Les recherches de types de logements éclairés par la lumière zénithale
PE SO
R U
IE M
Phase 2ème d’expérimentation U IS 17
-
R
L’analyse historique du site – La vallée du Flon de Lausanne
E AU
- D
Les études expérimentales IN SITU
'A DR
- L’habitation souterraineR O
C IT
- La place publique H
IT D
EC 'A
TU UT
Conclusion R EU 41
E R
D
E
Bibliographie G 42
R
EN
Sources des illustrations O 42
BL
E
E
BL
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EN
R
G
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'A DR
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Introduction
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O De la même manière que l’homme ne pourrait pas vivre sans lumière, l’architecture ne peut pas exister
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sans lumière non plus. Dans la maison de Gaspar d’Alberto Campo Baeza, le mur d’enceinte est le support de
N
l’expression de cette lumière. Chez Kahn, elle est la source de toute présence et de toute matière. C’est la lumière
AT D
qui révèle les choses et leur donne vie. La lumière devient ici une essence pure, absolue.
IO O
N CU Mes recherches se sont orientées sur le thème de la lumière zénithale
AL M
E E dans l’architecture, ce thème m’a déjà interessé lors de mon travail de
SU NT mémoire de l’année précédente sur la photographie d’architecture. Une
PE SO photo a attirée particulièrement mon attention, elle constituait un

R U élément très important de mon travail, c’est une photo prise a l’intérieur
IE M de la chapelle de Ronchamp de Le Corbusier par le photographe
U IS japonais Hiroshi Sugimoto. Cette photographie montre la grande force
R
E AU de la lumière zénithale qui sculpte l’espace à l’intérieur et en même
D
'A DR temps le caractérise fortement. La lumière naturelle, qui se diffuse par
R O les ouvertures dans la tour, produit un spectacle impressionant, et crée
C IT
H
Fig.1 La chapelle de Ronchamp, phot. H. Sugimoto
une ambiance très mystérieuse.
IT D
EC 'A
La méthode de travail de mon PFE est divisé en deux phases. La première phase est une réflexion
TU UT
théorique autour d’un thème « habiter la lumière zénithale ». Il consiste d’abord à faire une analyse de différents
R EU
dispositifs de le l’éclairage zénithal à l’échelle de grands bâtiments (centres culturels, musées, etc.) pour se
E R
concentrer ensuite sur l’habitation ( l’échelle de logements). Il y aura aussi une partie consacrée à l’analyse de la
D
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ville de Lausanne surtout par rapport au caractére du lieu et son ambiance lumineuse. La seconde phase
G
confronte un lieu, la vallée du Flon à Lausanne, au thème du départ. Cette phase commence par une analyse
R
historique du site qui nous montrera sa grande transformation au cours des siècles ainsi que sa grande
EN
O
potentialité pour la ville de Lausanne. Ce lieu devient un site d’expérimentation pour mes études sur le thème de BL
la lumière zénithale. Je présenterai les démarches de recherche théorique sur le site entier dans un premier E
temps et ensuite je les continuerai sur une partie recadrée.

1
Phase 1ere
EC
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Expérimentation 1
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N
La transformation de la toiture en façade horizontale permet une grande liberté et une variété presque
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infinie des dispositifs zénithaux.
IO O
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Cette experience consistait à faire une première approche de la lumière zénithale par différents dispositifs.
AL M
Il s’agissait d’expérimenter la lumière diffusée par les divers types d’ouverture du haut à travers des maquettes
E E
(les boîtes de mêmes dimensions). Le choix d’échelle m’a été suggéré par les premières références que j’ai étudié.
SU NT
Il s’agissait de musées, centres culturels aux dimensions monumentales. L’éclairage naturel venant du haut
PE SO
permet de créer une ambiance lumineuse très spectaculaire dans un espace fermé plus large et haut.
R U
IE M
- Les murs lumineux U IS
-
R
La lumière ponctuelle, rythmée
E AU
- Les prises de lumière zénithale
D
-
'A DR
Les prise de lumière latérale en hauteur
R O
- Les parcours lumineux C IT
H
- Le patio IT D
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Les murs lumineux
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N CU
AL M
E E La lumière ponctuelle, rythmée
SU NT
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IE M
U IS
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'A DR
R O Les prises de lumière zénithale
C IT
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Les prise de lumière laterale
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en hauteur
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Les murs lumineux C’est un dispositif d'éclairage qui utilise fortement les qualités plastiques et les capacités
EC expressives des matériaux de surface. Cette mise en valeur de la surface illuminée permet
O de créer une impression visuelle très forte de détachement de la pièce restant dans
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l’ombre. Les murs lumineux peuvent éclairer l’espace dépourvu de la lumière en tant que
N source secondaire.
AT D
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La lumière ponctuelle
AL M
Elle constitue un interéssant moyen d'utiliser l’éclairage naturel pour transformer et
E E
articuler l'espace de manière dynamique. La pénétration directe du soleil à l'intérieur
rythmée SU NT
d'un bâtiment permet de générer des motifs d'ombres et de lumière projetés sur le sol,
PE SO
les murs. Pour la mise en oeuvre des jeux de taches solaires il est souvent essentiel
R U
d’avoir les faces exposées au soleil vides/libres pour éviter les risques de "bruit" visuel
IE M
U IS
peu souhaitables.
R
E AU
D
'A DR
Les prises de lumière Il s'agit d'un éclairement naturel dispensé par des sources secondaires. Il résulte de
R O
zénithale C IT
l'interférence d'un ou de plusieurs éléments opaques entre la source lumineuse primaire
H
IT D
et la surface de réception considérée. Ce type d'éclairement permet de réduire les risques
EC 'A
d'éblouissement. Il permet notamment de bénéficier des qualités de l'éclairage naturel
TU UT
tout en l’adaptant aux différentes besoins de certaines taches visuelles.
R EU
E R
D
Les prise de lumière Elles fournissent la pénétration de lumière latérale de sources lumineuses directes,
E
laterale en hauteur
G
rarement présentés dans le champ visuel. Alors elles donnent la perception de la lumière
R
zénithale. Elles permettent une grande efficacité d'éclairement naturel par lumière
EN
réfléchie par les parties plus hautes de la pièce. Selon la position et l’angle du soleil
O
BL
(qui varie pendant la journée) elles fournissent aussi la lumière sous les formes d’une
tache solaire allongée et inclinée projetée sur les murs et le sol de la pièce.
E

5
Les parcours Ils peuvent jouer le rôle à la fois d’indication spatiale comme un parcours guidé par la
EC
lumineux
lumière mais aussi d’orientation par des murs qui nous conduisent d’une pièce a l’autre.
O Nous sommes obligés de suivre ces lignes directrices dans un espace déconnecté de
LE
l’extérieur, tranquille et serein.
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Le patio Le patio est un dispositif de la lumière zénithale ambigu : la lumière qui provient d’en
EC
haut dans le patio pénétre dans les pièces de manière « latérale », mais la source de
O lumière n’est pas souvent visible. La relation avec l’extérieur est celle d’une pièce dont
LE
le plafond serait le ciel et les murs une façade.
N
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Il est généralement utilisé pour des configurations de bâtiments à forte densité
N CU
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et compacité disposants de pièces centrales dépourvues de contact direct avec
E E
l'extérieur.
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Le patio permet une plus grande richesse des rélations spatiales internes. A
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travers le patio la maison se regarde elle-même. Tadao Ando explique l’importance de la
E R
D
cour intérieure qui permet à capter de fragments de la nature : le vent, la pluie, les
E
nuages, le parcours du soleil. Les espaces intérieurs forment un microcosme intériorisé. La
G
R
cour est le noeud de toutes les activités existantes dans le projet ; elle a pour fonction
EN
d’introduire dans le bâtiment les éléments naturels tels que la lumière, le vent et la pluie.
O
Elle doit permettre de sensibiliser les occupants à la nature. (Tadao Ando, à propos de la
BL
maison Azuma, Kajima Institute Publishing, Tokyo 1981) E

7
Lausanne - l’analyse du lieu
EC
O
La première caractéristique de Lausanne ce sont ses différents niveaux entre le lac, les vallées et les
LE
collines. Ils ont à la fois des forces opposées et complémentaires qui donnent au lieu un caractére dynamique.
N
Cette image de la ville aux différentes strates nous permet de qualifier Lausanne de ville à étage. Le contraste
AT D
entre souterrain et aerien, des nombreux ponts et passerelles qu’on trouve au dessus des bâtiments dans le
IO O
N CU
creux des vallées, renforcent encore ce caractére dynamique.
AL M
E E On peut comparer Lausanne aux images de la
SU NT fameuse bande dessinnée fantastique Les Cités
PE SO obscures qui nous révélent la vision frappante de la
R U ville urbaine très dense avec les tours gigantesques et
IE M des circulations verticales et horizontales qui nous
U IS
R donnent la perception d’une ville en mouvement.
E AU Lausanne est une ville de contrastes. Le dynamisme
D
'A DR de la ville s’oppose au paysage fixe, variable selon les
R O saisons. Ce paysage extraordinaire du lac et des
C IT
H montagnes en arrière-plan constitue le fond de
IT D
EC 'A Lausanne tellement caractéristique.
Fig.2 La photo de Lausanne actuelle; L’image de la bande dessinnée
Les cités obscures
TU UT
VILLE DIFFUSE
Le centre historique de Lausanne se caractérise par sa R EU
E R
compacité tandis que le reste de la ville se diffuse sur unD
large territoire. E
L’ambiance lumineuse dans la ville compacte se
G LAUSANNE - PÉRIPHÉRIE
R
différencie de celle dans les périphéries de la ville.
EN
VILLE COMPACTE
Elle est beaucoup plus variée par le contraste fort entre O
BL
l’ombre et la lumière. Dans la ville diffuse les effets
E
lumineux sont moins diversifiés.
LAUSANNE - CENTRE

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EC
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LAUSANNE - E AU
RELIEF DU TERRAIN D
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C IT
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EC 'A LAUSANNE - PÉRIPHÉRIE

TU UT
R EU
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D
E LAUSANNE - CENTRE
VALLÉE DU FLON G
R
EN
C’est aussi grâce au relief profond de la partie historique de Lausanne que les effets lumineux sont plus
O
divérsifiés que sur les bords de la ville. Des espaces bien lumineux sur les collines s’entrelacent avec des endroits
BL
obscurs dans les vallées . Ces jeux d’ombre et de la lumière renforcent la perception de la ville en mouvement.
E

9
EC Une autre image de Lausanne et celle de la ville creusée. La topographie produit une différence de
niveaux entre chaque rue offrant aux immeubles une double entrée. Cela crée des strates urbaines où sont
O
parfois construits les parkings souterrains. La Place de la Riponne en est un bon exemple.
LE
Le tissu dense de la ville moyenageuse avec ses rues très étroites et son organisation organique ressemble à un
N
AT D
canyon où la lumière se difffuse entre deux falaises. On suivant ce parcours on est enfermé et on a la perception
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de l’éclairage zénithale.
N CU
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IE M
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G
R
EN
O
BL
E
PARKING SOUTERRAIN SOUS LA PLACE DE LA RIPONNE

10
Expérimentation 2
EC
Cette partie de recherches consiste à trouver des dispositifs lumineux de lumière zénithale qui
O
LE
conviennent à des habitations. L’intérêt de la problématique choisie est de savoir de quelle manière la lumière
zénithale pourrait être utilisée dans un projet des logements.
N
AT D
Cette idée peut être justifiée par le contexte de la « ville à étage » qui impose de toute manière des vues et des
IO O
N CU
ouvertures réduites dans ses endroits « en creux » grâce à son relief profond. Les espaces relativement étroits du
AL M
tissu dense, notammment d’une partie moyenageuse de la ville, ne permettent pas de s’ouvrir sur de larges
E E
espaces bien lumineux, les logements sont souvent sans vue et un peu lumineux. Il y a aussi la question d’intimité
SU NT
avec le vis-à-vis. PE SO
R U
IE M
U IS
Dans un premier temps j’ai fait une expérience avec un typologie des logements tournés vers la lumière
R
zénithale qui s’organisent autour des patios et qui sont constitués en duplex. Le but c’est de créer une ambiance
E AU
D
lumineuse comme par exemple chez Campo Baeza, dans le projet de la maison Pino, ou les pièces dans la partie
'A DR
basse sont éclairées en second-jour par un patio sur le niveau supérieur. Les logements sont très intériorisés,
R O
C IT
sans vis–à-vis, ouverts sur patios et orientés vers eux-mêmes.
H
IT D
La prise de la lumière du haut par un patio permet de se déconnecter de la ville extérieure en gardant seulement
EC 'A
le contact avec la lumière et la vue sur le ciel. TU UT
R EU
E R
D
E
G
R
EN
O
BL
E

11
Je suis parti ensuite sur la figure entre deux murs ou les logements se situent entre deux parois de services
EC
en formant une longue barre aveugle. Elles permettent une organisation plus libre et de « tricoter » entre deux
murs. O
LE
N
AT D
IO O
N CU
AL M
E E
ORGANISATION DES LOGEMENTS EN TISSU
SU NT
J’ai fait d’abord l’expérience avec deux typologies de logements avec un passage de la distribution au
PE SO
millieu, entre deux trames. Une distribution verticale s’ajoute a ses extrémités permettant l’accés à la ville.
R U
IE M
Chacun de logements s’ouvrent sur deux puits de lumière de deux côtés. Malgré que les façades des logements
U IS
soient orientées l’une en face de l’autre il n’y a pas de vis-à-vis direct.
R
E AU
D
'A DR
R O
C IT
H
IT D
EC 'A
TU UT
R EU
E R
D
LOGEMENT TYPE T5 E LOGEMENT TYPE T3
G
R
La question s’est posée de la qualité de l’habitat dans cette configuration. En effet les logements n’ont pas
EN
d’espace extérieur privé. L’organisation par une superposition ne permet pas d’avoir la même ambiance O
BL
lumineuse dans tout les logements. En effet ceux situés un niveau plus bas ont un accés à la lumière beaucoup
plus limité que les logments supérieurs. Pour cela j’ai decidé d’aller plus loin et continuer mes recherches de E
typologies de logement plus confortable.

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R+1

E
R+2
BL
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EN
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R+1

R+2

R+3
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RDC

R+4
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Dans un deuxième temps, je propose des logements à patio, en gardant toujours le dispositif entre deux
EC
murs de service. Cela permet de créer les espaces intérieur en relation constante avec la lumière naturelle qui
O
éclaire les pièces éloignées en second jour. J’ai souhaité éviter le vis à vis entre les logements pour rester en
LE
cohérence avec l’idée d’un espace privé protegé .
N
La distribution collective est prévue cette fois ci dans l’épaisseur des murs de services.
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LOGEMENT TYPE T5
IO O LOGEMENT TYPE T3
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LOGEMENTS EN COUPES - LE PRINCIPE D’ECLAIRAGE NATUREL
PE SO
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L’entrée cette fois-ci est deplacée de l’autre côté du
R
E AU
logement. Cette configuration permet d’avoir une trame
D
'A DR
simple de logements en duplex et par sa multiplication de
créer un tissu en bande.
R O
C IT
H
Ce projet de logements individuels à patio sera utilisé dans
IT D
EC 'A
les études de la deuxième partie de mon travail.
TU UT
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EN
O
BL
E

16
Phase 2ème
EC
Cette partie commence par une présentation de l’état actuel du site choisi. Ensuite, son analyse historique nous
O
LE
montrera sa transformation au cours des années à partir de XVIIe siècle, « la grande mutation ». Elle nous
dévoilera le site comme un lieu instable et sensible à des modifications.
N
AT D
IO O
Le site se trouve dans la cuvette d'une vallée qui a été comblée au XIXe siècle. La rivière le Flon, aujourd'hui
N CU
s'écoule dans cette vallée souterrainement. Le quartier du Flon est ainsi délimité à l'est par le Grand-Pont et à
AL M
l'ouest par le Pont Chauderon. Au sud, il s'arrête à l'avenue Jean-Jacques Mercier et au nord à la route de Genève.
E E
SU NT
PE SO
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EN
VALLEE DU FLON

O
BL
E
COUPE DE LAUSANNE

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Jusqu'au milieu du XIXe siècle, le Flon était une vallée naturelle,
EC
inhabitée, avec quelques moulins et de nombreuses vignes bordants ses
O
LE
flancs. A partir de XIXe siècle elle se transforme en site industriel avec
N
des sceries, foulons et tanneries.
AT D
En 1832, une épidémie de choléra incite la ville à procéder au voûtage du
IO O
Flon. Afin de faciliter les communications on commence le comblement du
N CU
AL M
Flon en 1836, ainsi que la réalisation d’une ceinture de faible dénivellation
E E
qui a nécessité la construction du Pont Pichard, avec sa double rangée
SU NT 1875
d’arches s’élevant à 25 mètres (Grand-Pont actuel)
PE SO
R U
IE M
En 1868, il a été créé une gare de marchandises pour chemin de fer reliant
U IS
Lausanne et Ouchy, accompagnée d’un centre d’entrepôts.
R
E AU
Le remblaiement du Flon a provoqué la disparition de la première rangée
D
'A DR
des arches du Grand-Pont. La vallée s’est aplanie peu à peu permettant la
R O
construction de nouveaux bâtiments. Les entrepôts se sont construit très
C IT
rapidement sur la plate-forme du Flon
H
IT D
EC 'A
TU UT 1896
R EU
E R
D
Au début du 20ème siècle, la plate-forme du Flon est devenue la principale
E
gare de marchandises de Lausanne
G
R
EN
O
BL
E
1912
18
EC
Au début des années 1950 l’intérêt d’usage des entrepôts dans la vallée
O
diminue. Des bâtiments se vident, certains se transforment en bureaux,
LE
d’autres en discothèque et d’ateliers d’artistes. La vallée se transforme en
N
quartier original, créatif, branché, mais aussi mal entretenu, beaucoup de
AT D
bâtiments se détériorent. Le quartier du Flon devient un lieu de mauvaise
IO O
N CU
réputation avec des problèmes d’insécurité et d’insalubrité pesant sur la
AL M
qualité de vie de ses habitants
E E
SU NT 1959
PE SO
R U
Les travaux d’après le «Plan Partiel d'affectation» qui démarrent au
IE M
début des années 90, prennent le but de regler l’ensemble des
U IS
R
problèmes et de réhabiliter le quartier du Flon. Trois pôles sont définis,
E AU
regroupant les activités: D
'A DR
-
R O
à l’ouest, zone à destination pour les nouvelles technologies,
C IT
H
administrations, surfaces de bureaux, etc. ;
IT D
- EC 'A
à l’Est, zone de passage, des activités de type commercial :
TU UT
magasins, boutiques, restaurants, etc. 2013
- R EU
au centre, des activités de loisirs, culturelles, de formation et
E R
artisanales D
E Le site avant le comblement
G
R
EN
Le site après le comblement
O
BL
E
Etat actuel

19
Les vieilles photographies du quartier du Flon montrent le
EC
vrai caractère du site. Il s’agit d’une « ville à étage ». La
O
Maison Mercier qui est un immeuble construit dans la vallée
LE
du Flon au début de XXe siècle est un bon exemple. Il s’étend
N
AT D
sur 11 niveaux, dont 5 forment un socle descendant jusqu’à
IO O
la vallée. On pourrait dire que c’est une construction « en
N CU
double strates » où le bâtiment s’étend au-dessus et au-
AL M
dessous du niveau de référence qui est le niveau de la rue.
E E
SU NT Fig.3. La vallée du Flon, 1899

PE SO
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Fig.4. La Place Bel-Air ,1899
TU UT
R EU
E R
D
E
G
R
niveau de la rue EN
O
BL
niveau de la vallée
E
Fig.5. La Maison de Mercier,1899,1900

20
Les démarches de l’expérimentation IN SITU
EC
O Le tout début de mes études théoriques et expérimentales in situ consiste en un comblement total de la
LE
vallée (en supprimant auparavant tout les bâtiments qui s’y situent actuellement ). Il s’agit de construire un
N
plate-forme (un glacis) imaginaire qui va relier les deux rives de la vallée. Cette vision est un état de départ
AT D
pour mes recherches suivantes.
IO O
N CU
Pour se donner une meilleure perception des dimensions et des possibilités du lieu je commence par un
AL M
collage sur le site à l’aide de références architecturales, dont on a des connaissances réelles en terme de formes
E E
et dimensions. J’ai choisi deux projets à differéntes échelle de Mario Botta. Le projet de logements résidentiels à
SU NT
Castelfranco et la synagogue Cymbalist à Tel Aviv. C’est leur aptitude à laisser entrer la lumière du haut qui est
PE SO
devenu le critère principal pour le choix de références. Elles peuvent bien fonctionner si on les enterre
R U
IE M
fictivement dans la vallée. Par leur multiplication j’ai crée les différents types de tissu avec lesquels j’ai pu
U IS
remplir la vallée. J’ai essayé aussi d’implanter une partie de tissu historique de Lausanne avec des parcours
R
E AU
étroits dans un tissu « organique » dont j’ ai déjà parlé auparavant. Un autre essai consistait à reprendre les
D
logements à patio que j’ai pu developpé en première phase de mon PFE.
'A DR
R O
C IT
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EC 'A
TU UT l’état de départ
l’état actuel
R EU pour l’expérimentation
E R
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EN
O
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21
Ensemble résidentiel et commercial,
EC
Castelfranco Veneto,
Mario Botta
O
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AT D
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AL M RDC R+1 R+2, R+3
COMMERCES BUREAUX RÉSIDENCES
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Cymbalista Synagogue and Jewish Heritage /Tel Aviv

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EC

24
Projet de logements éclairés par la lumière zénithale à travers de patio
EC
- évolution du travail de premier semestre
O
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1:1000
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E
BL
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EN
R
G
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TU UT
EC 'A
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H
C IT
Une tranche de tissu urbain de la partie historique de Lausanne

R O
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E AU
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PE SO
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E E
AL M
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LE
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EC

26
Ensuite, j’ai pris la décision de réduire et recadrer le site
EC
d’expérimentation en une tranche de la vallée, où le vis-à-vis est le
O
plus important. Tout cela pour continuer mes recherches sur un
LE
terrain moins vaste, où je pourrais définir mieux l’espace occupé et
N
AT D
rentrer plus dans les détails.
IO O
Le travail de cette étape s’est décomposé en deux temps. En
N CU
AL M
premier, j’ai abordé le thème de l’habitation creusée dans le glacis,
E E
et en deuxième la création de la place qui relie deux rives de la
SU NT
vallée avec l’espace publique audessous, éclairé par les ouvertures
zénithales.
PE SO
R U
IE M
U IS
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E AU
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'A DR
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C IT
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EC 'A
TU UT
R EU
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E
G
R
EN
O
BL
E

27
PLAN de mise en situation
J’ai developpé le projet de logements collectifs
EC
sur une trame carrée. Eclairés par les cours intérieures
O
ils peuvent bien fonctionner si on les enterre. Dans ce cas
LE
la distribution pourrais se faire par le haut, comme dans
N
les maisons souterraines en Chine.
AT D
IO O
En même temps j’ai essayé d’implanter le projet de
N CU
AL M
logements individuels du premier semestre et d’associer
E E
ces deux différentes typologies sur le site.
SU NT
PE SO
Pour accéder aux parkings de niveau de la rue je créer les
R U
descentes pour les véhicules aux extrêmes de côtés de la
IE M
vallée. U IS
R
E AU
D
'A DR
R O
C IT
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IT D
EC 'A
TU UT
R EU
E R
D
E
Fig.6. Les maisons souterraines
en Chine G
R
EN
O
BL 1:2500
E

28
L’organisation par niveaux de logements en tissu carré
EC
O
LE Au niveau de rez-de-chaussée est prevu
N l’espace pour le parking, qui est desservi par
AT D
les descentes pour les voitures situées aux
IO O
N CU extrémités de la vallée. Au niveau R+1 je
AL M propose l’espace de bureaux et les
COUPE LONGITUDINALE E E logements collectifs aux deux derniers
SU NT étages.
PE SO
R U Chaque trame est composée de deux
IE M
U IS différentes typologies de logement, T3 et T4
R
E AU en duplex. Ils sont mis dans une
D configuration qui permet d’avoir dans
RDC
'A DR
R O l’espace borgne soit un bloc sanitaire soit
C IT une communication collective.
H
IT D
EC 'A
TU UT
R EU
E R
R+1
D
E
G
R
EN
O
BL
E
R+2,R+3 1:1000 1:500
29
L’organisation par niveaux de logements
EC individuels à patio

O
LE
N
AT D
IO O
N CU
AL M
COUPE LONGITUDINALE E E COUPE TRANSVERSALE
SU NT
PE SO Au niveau de rez-de-chaussée, comme dans le
R U cas précédent, il est prévu l’espace pour le
IE M
U IS parking, et sur les trois niveaux suivants les
R logements en duplex, qui se superposent les
E AU
D uns sur les autres. La distribution se fait par les
'A DR
passages tout le long de logements. Les cages
R O
C IT
d’escalier situées chaque deuxième vide
H
permettent accéder facilement au parking.
IT D
EC 'A
TU UT
R EU
E R
R+1
D
E
G
R
EN
O
BL
E
R+2,R+3
30
Créer une place pour la ville
EC
O
Dans un deuxième temps j’ai une intention de créer une place pour la ville qui va relier deux côtés de la vallée.
LE
J’ai procédé à la recherche d’une structure qui permettra la construction de la place avec un espace public prévu
N
au-dessous et éclairé par la lumière zénithale.
AT D
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N CU
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E E
SU NT
PE SO
R U
IE M
U IS
Le site avant la construction de la place
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E AU
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C IT
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IT D
Le site après la construction de la place
EC 'A
TU UT
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E R
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E
G
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EN
O
BL
E
La place imaginaire qui relie les deux rives de la valée.

31
La structure qui porte la place est disposée sur une grille modulaire de 14m par 14m. Le choix des dimensions
EC
vient de la profondeur de la vallée qui fait aussi 14m. Elle se compose d’un système de double voiles porteurs
O
qui supportent la construction du plancher en voûtes dans chaque trame modulaire.
LE
La flexibilité de ce système permet de placer les ouvertures en fonction de l’usage des espaces. Dans mon travail
N
je proposerai deux variantes avec deux différents dispositifs d’éclairage zénithale. Dans la première - la lumière
AT D
est diffusée par un oculus percé dans la voûte. Ce dispositif est emprunté du Panthéon de Rome. Son diamètre
IO O
N CU
peut se varier selon l’usage et la besoin d’éclairement.
AL M
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Dans une deuxième variante, la lumière rentre par les ouvertures entre deux voiles. Elles créent des percées de
EC
lumière dans les espaces sombres. Les profonds canaux nous guident par la lumière qui vient du haut. On
O
retrouve cette tension dans le projet de centre d’art à Madeira de Paulo David.
LE
La trame de la structure révéle ainsi l’ordre des espaces intérieurs. La disposition de double voiles avec la
N
AT D
distance de 2 m peut correspondre à une coursive qui sépare les espaces larges, soit dépourvus de la lumière,
IO O
soit éclairés par des ouverture dans les voûtes.
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Les photographies de
Lumiere et ambiance

LE

prises de l’intérieur
O
EC

maquettes

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Le choix du programme pour cet espace reste dans mes études assez libre. Les dispositifs mis en place
EC
pourraient correspondre aux usages qui se trouvent actuellement dans la vallée. Ce sont notamment les activités
O
de type commercial comme magasins, restaurants, etc. Ainsi que les activités de loisirs, culturelles, et
LE
artisanales. Cet espace public serait desservi par le parking au niveau le plus bas et l’entrée principale pourrait
N
AT D
se faire au même niveau côté est de la vallée. En même temps, un large « plateau piétonnier » indépendant au
IO O
dessus reste accessible de deux côtés de la vallée.
N CU
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35
Au fur et à mesure que mon travail avancait
PLAN de mise en situation
EC
autour de ce thème, j’ai réussi à trouver un lien entre mes
O
recherches de la phase précédente et celle là. Il s’agit de
LE
construire les logements au-dessus de la place. Les
N
ouvertures zénithals pour éclairer l’espace sous la place
AT D
sont bien placées dans les cours intérieures de
IO O
logements. N CU
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'A DR
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R
EN
O
BL
E
1:500

36
Cette vision correspond à l’image de la maison Mercier, que
EC
j’ai déjà mentionné, où la construction de logements se lève
O
au-dessus d’un socle habité par les commerces et bureaux
LE
sur plusieurs niveaux. Elle fait penser aussi à la référence de
N
AT D
La Plaza Rodonda à Valence en Espagne. C’est une place avec
IO O
une forme circulaire, éclairée par une cour intérieure dans
N CU
un tissu urbain très dense. Le rez-de-chaussée de cette place
AL M Fig.7. La Maison Mercier
est occupé par les commerces et au-dessus trois étages de
E E à Lausanne

logements constituent une enceinte fermée.


SU NT
PE SO
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IE M
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Fig.8. Le Pathéon à Rome
TU UT
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Fig.9. La Plaza Rodonda
E R
à Valence
en Espagne
D
E
Le rez-de-chaussé de cette
G
place est occupé par les
R
établissements
commerciaux
et temporairement par
EN
le marché aux puces. O
La place est couronnée
par trois BL
etages de logements.
E

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BL
O
EN
R
G
E
D
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TU UT
EC 'A
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C IT
Une autre proposition pour les logements au-dessus de la place

R O
'A DR
D
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U IS
IE M
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AL M
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EC

38
EC Je voudrais me rapporter encore à deux références architecturales. C’est le projet du Siège central de la Caja
General de Ahorros à Granada d’Alberto Campo Baeza. C’est le dispositif d’éclairage de la cour central de ce bâtiment
O
LE
qui m’a notamment intéressée. Cet espace se caractérise par les jeux d’ombre et de lumière du jour qui pénètre à
N
travers les grandes lucarnes de la toiture, supportée par quatre colonnes monumentales de béton.
AT D
IO O
La deuxième référence c’est la Grande Mosquée de Cordoue qui a été transformée en cathédrale après la Reconquête.
N CU
AL M
Elle a été édifiée au coeur de l’ancienne salle de prière musulmane. Elle apparaît comme incrustée dans la structure
E E
rythmée de l’ancienne mosquée. Pour dégager la place de cette construction quelques rangs de colonnes ont été
supprimés.
SU NT
PE SO
R U
Ce principe de transformation dans laquelle les traces
IE M
U IS
du passé sont utilisées comme éléments de points
R
d’appui, les stimulants d’une nouvelle planification,
E AU
ressemble à un palimseste.
D
'A DR
R O
C IT
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Fig. 10. Caja General de Ahorros, Granada, Campo Baeaza
IT D
EC 'A
Fig. 11. La Grande Mosquée - Cathédrale de Cordoue Ancien plan
TU UT de mosquée

R EU
E R
D
E
G
R
EN
O
BL
E
Plan actuel
de l’église

39
Conclusion
EC
O
Mon travail de recherches se termine à cette étape. A partir de mes premières recherches théoriques sur les
LE
dispositifs de la lumière zénithale, par les essais d’implantation de différents projets de référence sur le site de la vallée
N
AT D
du Flon, en terminant avec les études sur la structure pour la nouvelle place de Lausanne. A cette étape, dans l’espace
IO O
au-dessous de la place, je pouvais faire une analyse de différents dispositifs d’éclairement zénithal.
N CU
AL M
La vallée du Flon
E E
a toujours été sujette aux modifications. Son
SU NT
analyse historique nous a démontré qu’elle avait une tendance à
PE SO Le site avant LE COMBLEMENT de la vallée
s’aplanir au cours des siècles. Dans mes études expérimentales je
R U
m’inscris dans une certaine continuité de cette tendance par une
IE M
U IS
stratification et une condensation. Je présente une vision prospective
R Le site après LE COMBLEMENT de la vallée
E AU
pour un projet de restructuration de la vallée du Flon avec une
D
espalanade qui devient un nouvel élément de la ville.
'A DR
R O
C IT
H Le site après la construction de la PLACE
IT D
EC 'A
TU UT
R EU Le site avec la PLACE et les constructions au-dessus
E R
D
Mon travail, malgré son caractère apparemment interminable, il comprend plusieures propositions architecturales,
E
G
notamment un dispositif, qui peuvent constituer une matière pour les futurs projets.
R
EN
Je termine avec une représentation de la cathédrale de Lausanne implantée dans la structure de ce dispositif à l’image
de la Grande Mosquée de Cordoue. Cette vision quasi allégorique montre une certaine capacité de mon projet et un
O
BL
potentiel pour les futures transformations. E

41
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BL
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R
G
E
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U IS
IE M
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PE SO
SU NT
E E
AL M
N CU
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AT D
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O
EC
Sources des illustrations
EC
O
LE
Fig.1 F. Bonami, M.. De Michelis, J. Yau, Sugimoto- Architecture, Editions Hatje Cantz
N
Fig.2 scénariste: F. Schuiten, dessinateur : B. Peeters, Les cités obscures, Tome 2, La fièvre d’Urbicande,
AT D
Editions Casterman, 1985.
IO O
Fig.3, 4, 5, 7 source internet : http://www.micheloud.com/doc/f/maison-mercier-histoire.html
N CU
AL M
Fig.6. B. Rudowsky, L’architecture sans architecte: brève introduction à l’architecture spontanée,
Editions du Chêne, 1977.
E E
SU NT
Fig.8. source internet : http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Patheon_panorama_Rome-6.jpg
PE SO
Fig.9. source internet : http://www.jdiezarnal.com/valenciaplazaredonda.html
http://www.flicker.com/photos/tags/plazaredonda
R U
IE M
U IS
Fig. 10. A. Pizza, Alberto Campo Baeaza. Works and Projects, Editions Gustavo Gili, Milano, 1999.
R
E AU
Fig. 11. M.Barrucand, A. Bednorz, L’architecture Maure en Andalousie, Editions Taschen, 1992.
D
'A DR
R O
C IT
Bibliographie H
IT D
EC 'A
Corboz André, Le Territoire comme palimpseste et autre essais, Paris : L’Imprimeur, 2001.
TU UT
Norberg-Shulz Christian, Genius Loci : Paysage,Ambiance, Architecture, Liège : Mardaga, 1981.
R EU
E R
Tadao Ando, Kajima Institute Publishing, Tokyo 1981.D
Alberto Campo Baeza, AA, 1991, n274, p.90. E
G
R
Torres Elias, Zenithal Light, Editions D. Colafranceschi, Ecole d’Architecture de Barcelone, 1993.
EN
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BL
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