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L'émissaire de l'ONU Horst Kohler eut réuni le 5 et 6 décembre 2018 à Genève le

Maroc, le Front Polisario, l'Algérie et la Mauritanie pour une "table ronde initiale",
avec l'espoir de relancer les négociations sur ce territoire disputé du Sahara occidental.

La question du Sahara marocain demeure l’un des plus anciens conflits qu’a connus l’histoire contemporaine du
fait du chevauchement des intérêts des parties au conflits et l’hostilité face au droit historique et légitime sur
son Sahara. Près de quatre décennies après son déclenchement, ce conflit n’a pas encore trouvé de solution
définitive.

Ce conflit avait connu ses tout premiers débuts depuis les années 60 du siècle dernier, lorsque le Maroc avait
demandé la récupération de son Sahara juste après avoir accéder à son indépendance. Le Maroc avait insisté sur
cette question après que les autorités coloniales espagnoles, avaient refusé de livrer le territoire du Sahara au
Maroc tout comme Sebta et Melilla au nord du Maroc.

A cette époque, le colonisateur espagnol planifiait de mettre en place un gouvernement local sous l’autorité et la
tutelle espagnoles. Le Maroc avait catégoriquement rejeté cette décision., car elle n’est pas conforme avec les
résolutions des Nations Unies. Dans le même sillage, feu Hassan II porta l’affaire du Sahara devant la Cour
Internationale de justice (CIJ) à La Haye pour définir la situation juridique de territoire.

Le 6 octobre 1975, la Cour a rendu son avis consultatif sur le Sahara, en reconnaissant que le Sahara occidental
n’était pas un territoire sans maitre avant la colonisation espagnole, tout confirmant l’existence de liens
juridiques et d’allégeance entre les Sultans du Maroc et les tribus sahraouies.

Après la reconnaissance de la CIJ des droits historiques du Maroc au Sahara, feu le Roi Hassan II avait annoncé
le 6 novembre 1975, l’organisation d’une marche verte vers le Sahara avec la participation de 350 mille
personnes. Cet événement avait mis l’Espagne devant une nouvelle donne qu’elle n’attendait point, ce qui l’a
contraint à accepter de mener des négociations avec le Maroc au sujet du Sahara. Ainsi, le sommet tripartite,
Maroc, Espagne et Mauritanie, tenu à Madrid le 14 novembre 1975 avait été couronné par la signature d’un
accord en vertu duquel le territoire du Sahara a été soumis sous administration tripartite et ce, pour une période
transitoire de trois mois, suivie par le retrait de l’Espagne.

Les négociations entre le Maroc et l’Espagne s’étaient soldées par le départ des troupes espagnoles du Sahara
marocain en février 1976.

A cette époque, le voisin de l’Est a affiché ses ambitions en tentant d’occuper des régions au Sahara juste après
le départ des forces espagnoles.

A l’approche de la date de l’évacuation des troupes espagnoles du Sahara marocain, des officiers et soldats de
l’armée algérienne s’infiltraient le 27 janvier 1976 au village d’Amgala. Le contingent algérien est entré en
guerre avec un bataillon des Forces armées royales.

Comme tentative infructueuse occupation Omgalh, n’a pas abandonné voisin de l’Est d’essayer d’étendre sa
main sur le Sahara marocain, mais elle a essayé de faire précéder nouveau les événements.

L’Algérie proclame la «République arabe sahraouie démocratique (RASD)» appel aussi le Polisario, avec
l'approbation d'une majorité des membres de l'OUA. Mais ne sera pas reconnue par l'ONU.

Entre 1975 et 1991 un conflit militaire opposant le Maroc et la Mauritanie au Front Polisario, sur le territoire du
Sahara occidental. En 1979, le Front Polisario contraint la Mauritanie à accepter un accord de paix. Le Maroc et
le Polisario signent un accord de cessez-le-feu en 1991, sous la surveillance d’une Mission de l’ONU
(Minurso). après seize années de conflit qui causé la mort de plus de 16 000 personnes.

Ce qui suit, les dates clés de ce Conflit depuis le cessez-le-feu de 1991:

1997 : Le Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, désigne James Baker comme son envoyé
personnel pour régler le différend entre Marocains et Sahraouis.

2001 : Projet d’accord-cadre -aussi appelé Plan Baker I- rejeté par le Polisario et l’Algérie.

2003 : Nouveau Plan de résolution (Baker II), qui prévoit un régime d’autonomie pour une durée de 5 ans, suivi
d’un référendum comportant l’option de l’indépendance. Rejeté par le Maroc.

2005 : Peter Van Walsum est nommé envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU.

Avril 2007 : Présentation aux Nations Unies du Projet marocain d’autonomie du Sahara.

2007 : Première et Deuxième session de pourparlers entre le Maroc et le Front Polisario à Manhasset, en
présence des Etats voisins, l’Algérie et la Mauritanie.

Septembre 2007 : Peter Van Walsum démissionne après avoir été récusé par l’Algérie et le Polisario. Il avait
déclaré que l’Indépendance du Sahara est une option irréaliste

2008 : Troisième et quatrième session de pourparlers de Manhasset.

2009 : Nomination de Christopher Ross comme envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies

Août 2009 : Le Maroc participe aux 1er pourparlers informels entre le Maroc et le Polisario, organisés par
Christopher Ross, envoyé personnel de Ban Ki-Moon, à Dürnstein, en Autriche.

Entre 2010 et 2012 : des rounds des négociations informelles entre le Maroc, d’une part, et le Polisario et
l’Algérie, d’autre part, menées sous l’égide de l’ONU, s’achèvent sur un échec.

Mai 2012 : Le Maroc retire sa confiance à l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Christopher
Ross.
30 janvier 2017 : le Maroc réintègre l’Union africaine acceptant de fait de siéger aux côté de la RASD.

16 août 2017 : Horst Kohler, ancien président allemand, est nommé nouvel émissaire de l’ONU pour la Sahara
occidental.

5 et 6 décembre 2018 : L'ONU a fait le premier pas pour relancer le processus de paix au Sahara occidental en
invitant les délégations du Maroc, du polisario, de l’Algérie et de la Mauritanie afin de discuter avec eux d'un
format de «table ronde» sur l'avenir des territoires en question

"Sur invitation de Horst Köhler, l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental, les
quatre parties ont participé à une première table ronde les 5 et 6 décembre 2018 à Genève, dans le cadre de la
résolution 2440 du Conseil de Sécurité. La résolution souligne d’une part qu’il convient de parvenir à une
solution politique réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara Cette résolution, tout comme la table-
ronde, incluent dans les discussions quatre parties.
Pour les Nations unies, Cette première manche de dialogue a pour objectif de relancer le processus de
négociations pour trouver une issue politique au conflit du Sahara marocain, basée sur l'esprit du compromis et
du réalisme.

En effet, un communiqué de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Horst Köhler, a
annoncé :

"Les délégations ont fait le point sur les récents développements, abordé les questions régionales et discuté des
prochaines étapes du processus politique relatif au Sahara occidental.

"Toutes les délégations ont reconnu que la coopération et l’intégration régionale ainsi que l’absence de
confrontation constituent le meilleur moyen de relever les nombreux défis importants auxquels la région fait
face.

"Ils conviennent tous qu’une solution au conflit (du Sahara, ndlr) constituerait une contribution importante pour
améliorer les vies des peuples de la région.

"Les délégations ont accepté que l’envoyé personnel les invite pour une deuxième table ronde au cours du
premier trimestre 2019.

A toutes fins utiles, il faut préciser que les rendez-vous de Genève ne constituent nullement des "négociations"
comme tente de le faire accroire la partie adverse. Il s'agit uniquement de pourparlers destinés à instaurer des
mesures de confiance entre les parties au conflit, dont Alger, en perspective de la reprise de négociations
formelles sur le conflit créé autour du Sahara marocain.

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