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 Les recours au jugement : risques significatifs ou non.

TETOUAN ADVISORS b. Importance significative : les anomalies sont significatives si on pourrait raisonnablement
s’attendre à ce qu’elles influent, sur les décisions économiques des utilisateurs prises sur la
base des états financiers.
THEME 1 : Introduction à l’Audit
c. Certification : elle consiste à émettre un avis motivé par un professionnel compétent et
indépendant les concernant.
1. Définition de l’audit:
L’audit est un examen, mené par un professionnel indépendant, en vue de donner sur l’objet examiné,
une opinion sur la concordance de cet objet avec le référentiel applicable.

2. Conformité aux normes:


 Il y a 3 cas de décisions :
a. Objet de l’audit: c’est le domaine étudié par l’audit, selon la taille du domaine étudié, l’audit
 Certifier sans réserve.
peut avoir un caractère allant du stratégique, ayant une portée globale au technique.
 Certifier avec réserve.
 Les types d’audit:
 Refuser de certifier.
 Audit comptable et financier: il porte sur les comptes ou les états de synthèse.
4. Types d’audit :
 Audit social: il traite du fonctionnement des relations sociales au sein de
o Légal : Il s’agit d’un contrôle légal obligatoire pour certains types d’entreprises, afin
l’entreprise.
d’émettre une opinion sur la régularité et sincérité des comptes et à certifier qu’ils offrent
 Audit qualité: il est relatif au système de gestion de l’entreprise.
une image fidèle de l’entité. (l’audit légal est réalisé par des commissaires aux comptes).
 Audit du système d’information: il est relatif aux opérations du système
o Contractuel : a pour objectif émettre une opinion sur les comptes d’une entité en ayant
d’information et aux technologies d’informations utilisées.
recours aux techniques utilisés dans les émissions d’audit l’égal.
 Audit environnemental: il concerne la gestion environnementale de l’entreprise
o Interne : a pour principale fonction de fournir aux dirigeants de l’entreprise des éléments
et son impact.
d’information et des suggestions pour un meilleur contrôle de l’entreprise et pour fiabiliser
 Audit stratégique: il porte sur la pertinence des « grands choix » effectués par
les procédures de gestion. Le service d’audit interne, est composé de salariés de l’entreprise,
l’entreprise.
ils sont rattachés hiérarchiquement à la direction générale.
b. Le référentiel: il est constitué de règles (normes ou critères) dont le respect conditionne les
o Externe : a pour but d’assurer à des tiers une certification de l’objet audité. Les auditeurs
qualités requises.
doivent être membre d’un cabinet d’audit externe à l’entreprise, ce qui favorise leur
 On distingue 3 normes :
indépendance.
 Normes interne : elles sont auto-imposées par l’entreprise selon les objectifs
5. Audit et contrôle interne :
qu’elle s’est fixée.
Une composante importante de l’audit est de vérifier l’existence et mise en œuvre du contrôle interne
 Normes contractuelles : elles sont convenues par contrat, entre l’entreprise et
est adapté et efficace.
son client.
6. Règles d’éthiques relatives à un audit d’état de synthèse :
 Normes réglementaires : elles sont décidées et décrétées par les organes
a. Intégrité : être droit et honnête dans l’ensemble des opérations.
législatifs du pays où l’entreprise est implantée ou exerce ses activités.
b. Objectivité : ne pas laisser les partis-pris, des conflits ou l’influence excessive de tiers
c. La conformité aux normes : une norme spécifie les modalités à respecter tout en précisant
compromettre le jugement professionnel.
une marge pour les objectifs à atteindre ; on parle de « seuil de tolérance ». Il s’agit de
c. Compétence et conscience : maintenir ses connaissances et sa compétences professionnels
l’erreur maximale acceptable.
au niveau requis. L’auditeur doit agir avec diligence et en conformité avec les normes
La non-conformité globale peut être le résultat de l’appréciation de l’effet cumulé de
techniques et professionnels.
déviations individuelles, chacune prise séparément, ne dépasse pas le seuil de tolérance.
d. Indépendance : l’auditeur ne peut être chargé d’élaborer les comptes, lesquels relèvent de
3. Assurance, importance significative et certification :
la responsabilité des organes de gestion.
e. Secret professionnel : l’auditeur ne doit divulguer aucune information à des tiers sans
a. Assurance : l’opinion de l’auditeur fournit une assurance raisonnable, mais non absolue.
autorisation spécifique appropriée.
 Les facteurs qui font que l’assurance absolue ne peut pas constituer un objectif de l’audit :
f. Professionnalisme et qualité de travail : l’auditeur doit se conformer aux lois et
 Technique de sondages (échantillonnage) : les tests ne sont pas exhaustives.
réglementations et doit éviter tout acte susceptible de jeter le discrédit sur la profession.
 Les limites inhérentes à tout système comptable et de contrôle interne.
g. Acceptation et maintien des missions : l’associé doit s’assurer que les procédures  Les éléments probants de norme externe indépendante de l’entité sont plus fiables que
appropriées relatives à l’acceptation et au maintien de la relation client. ceux d’origine interne.
 Les éléments probants sous forme de document originaux sont plus fiables que les
éléments probants sous forme de photocopies.

3. Les phases de l’audit :


a. Acceptation du mandat : procédure préalable pour décider l’acceptation ou le maintien de
la mission à travers une « lettre de mission », cette dernière comporte les conditions de la
mission dont les objectifs à atteindre, les moyens à mettre à la disposition des collaborateur,
la durée et le mode de rémunération.

THEME 2 : Méthodologie de l’audit

1. Audit comptable et financier :


Exprimer une opinion selon laquelle les états de synthèse ont été établis, dans tous leurs aspects
b. Prise de connaissance de l’entreprise et planification de la mission :
significatifs, conformément à un référentiel comptable applicable et identifié, fidèle et sincère la
 Prise de connaissance : comprendre les spécificités internes de l’entreprise, appréhender
situation financière de la société.
l’environnement au sein duquel elle évolue et comprendre les caractéristiques de cet
 L’auditeur doit juger de :
environnement.
 Régularité : conformité des comptes aux règles comptables et lois en vigueur.
L’information recueillie pendant cette phase doit être analysée, synthétisée et classée dans
 Sincérité : l’évaluation correcte des valeurs comptables et l’appréciation
les sections correspondantes du dossier permanant.
raisonnable des risques et des dépréciations par les dirigeants.
L’auditeur peut avoir recours, entre autres, aux moyens suivants :
 L’image fidèle : l’image que donnent les états de synthèse des comptes, et la
 Recherche de documentation externes et internes : bases de données
réalité de ces comptes.
économiques et sectorielles, presse, manuels de procédures,
2. Les risques d’audit :
 Entretiens avec les principaux responsables et visite des locaux,
Le risque d’audit est la possibilité que l’auditeur émette une opinion inadéquate à la lumière des
 Indentification de l’outil informatique interne,
circonstances de l’objet audité.
 Examen des documents juridiques.
 Les risques :
 Planification de la mission :
 Inhérent : il s’agit du risque qu’une erreur significative se produise compte tenu
Les éléments que l’auditeur doit considérer lors de cette phase :
des particularités de l’entreprise audité, de ses activités, de son environnement
 Le choix des membres de l’équipe d’audit selon le niveau d’expérience et de
et de ses opérations.
connaissance du secteur d’activité de l’entreprise,
 De contrôle : risque qu’une erreur puisse survenir sans avoir été détectée et
 Le recours à des documents produits par l’expert-comptable ou les auditeurs
corrigée en temps voulu par une procédure de contrôle interne de l’entreprise.
externes,
 De non-détection : le risque que les travaux mis en œuvre par l’auditeur ne
 La coordination avec différents acteurs (direction, commissaires aux comptes),
détectent pas une erreur dans un solde de compte ou une catégorie de
 L’appel à des experts dans les différents domaines jugés pertinents :
transactions alors que cette erreur isolée ou cumulée avec d’autres erreurs serait
informatiques, juridique, fiscal,
significative.
 Les dates des conseils et des assemblés et les délais d’émission des rapports.
Eléments probants :
c. Evaluation du contrôle interne : elle permet de mieux connaître les systèmes et procédures
Les informations collectées par l’auditeur pour parvenir à des conclusions sur lesquelles il fonde son
et facilite la prise de connaissance des risques et permet à la fois :
opinion. Ils comprennent les informations contenues dans la comptabilité sous-tendant l’établissement
 D’établir un programme de travail spécifique.
des états de synthèse, et les autres informations.
Les règles générales concernant la fiabilité des éléments probants :
 D’attirer l’attention des dirigeants sur les faiblesses et les risques existants dans L’information de base de l’entreprise: activité, organigramme, cadre juridique, fiscal, social, rapports
la période antérieur à la clôture. Des exercices antérieurs, procédures, systèmes et méthodes comptables en vigueur.
 Démarche suivie par l’auditeur pour l’évaluation du contrôle interne :
 Description des procédures de contrôle interne. b. Dossier courant
 Vérification de l’adéquation des procédures du contrôle interne aux objectifs à Il regroupe l’ensemble des documents liés à l’exercice comptable courant et les informations liées
atteindre. au déroulement de la mission en cours. Les données qu’il contient sont de trois catégories:
 Test de l’application et de l’efficacité des procédures du contrôle interne.
d. Validation directe des caractéristiques de l’objet audité :  Des données générales et de synthèse portant sur la gestion de la mission, la
Elle se fait à travers un ensemble de tests dit : « tests substantifs » finalisation de la Mission, et les documents liés aux vérifications spécifiques
 La validation peut se faire de deux façons :  Des données sur l’évaluation des risques inhérents et des risques liés au contrôle,
 Validation exhaustive : validation des éléments peu nombreux (test sur la  Des données de contrôle (généralement classées par référence aux cycles): il
totalité). s’agit du programme détaillé de travail, des travaux réalisés et des conclusions.
 Validation par échantillonnage : une partie des éléments est testée, on utilise
des techniques de sondage stratégique.

e. Travaux fin de mission :


Ces travaux peuvent inclurent les composantes suivantes :
 Recherche à des évènements postérieurs à l’exercice THEME 3 : les outils de l’audit
 Questionnaire de fin de mission
 Lettre d’affirmation 3.2 Les outils de collecte de l’information :
 Synthèse de mission
a- l’entretien d’audit : il comprend 3 étapes
f. Rédaction du rapport :
Le rapport se compose de : 1-la préparation de l’entretien :

 Intitulé,  Prendre rendez-vous : elle permet de s’assurer de la disponibilité de l’interlocuteur


 Un destinataire,  Connaitre son interlocuteur : collecter les informations sur cette personne, ça position
 Un paragraphe de présentation identifiants les états financiers et rappelant les Hiérarchique et ses fonctions
responsabilités respectives de la direction de l’entité et de l’auditeur  préparer son sujet et ses outils : lire et comprendre l’ensemble des éléments inclus dans le
 Un paragraphe décrivant la mission avec référence aux normes applicables et les Dossier permanent se rapportant au sujet de l’entretien; fixer les objectifs à atteindre
diligences mises en œuvre
 Un paragraphe d’opinion rappelant le référentiel comptable utilisé pour 2- l’entretien à proprement parler :
l’établissement des Comptes et exprimant l’opinion de l’auditeur,
 Se présenter,
 Date du rapport,
 Ecouter attentivement, demander l’illustration des dires par des exemples, s’assurer de
 Le nom et l’adresse de l’auditeur
Comprendre ce que dit l’interlocuteur: résumer ou reformuler, de temps en temps, les
 La signature de l’auditeur
Informations recueilles
 comprendre ce que dit l’interlocuteur: résumer ou reformuler, de temps en temps, les
informations recueilles,
4. La matérialisation des travaux d’audit :
 Recentrer la discussion si nécessaire (si elle s’éloigne du but de l’entretien),
a. Le dossier permanant :
 Rester neutre (même si l’interlocuteur sollicite l’avis de l’auditeur),
Il regroupe l’ensemble des informations dont la durée de vie est supérieure à l’année en cours; donc
 Prendre des notes, ce qui permet de: (i) ralentir si nécessaire le flux d’information (ii) Rapports respectifs
Conserver une trace du déroulement de l’entretien et des points essentiels évoqués,
 Varier la forme des questions :
 Remercier l’interlocuteur B -le narratif

3- la suite de l’entretien : consiste à Il s’agit de décrire une réalité au moyen de texte écrit, d’une narration.
Avantage: il est à la portée de tous.
 Formaliser les notes prises (voir outils descriptifs ci-dessous), Inconvénient : présente le risque de lourdeur et de manque de rigueur; l’auditeur se retrouve face à la
 Exploiter ce qui peut l’être. Question « jusqu’où aller dans les détails ? »
Pour compenser les limitations du narratif, il est judicieux d’y recourir en complément des
b-Observation physique Diagrammes

Il s’agit de l’observation directe, sur le terrain de la réalisation d’une activité, le suivi d’un processus, la
Constatation d’une réalité. Cet outil de collecte de données sert à mieux comprendre les procédures C -le diagramme
Étudiées; il permet de suivre sur le terrain le cheminement de certaines procédures. Il permet aussi de
Constater si les procédures sont effectivement appliquées. Le diagramme est un descriptif normalisé (c’est-à-dire, réalisé selon des normes) d’un circuit
D’informations ou d’une procédure.
Avantage : S’apercevoir si dans les explications (recueillies pendant l’entretien) une partie de la Parmi les règles à respecter pour la bonne lisibilité des diagrammes figurent celles relatives à :
Procédure a été omise, S’assurer de la bonne compréhension de l’ensemble des procédures ou de
l’environnement o Subdiviser les diagrammes si la procédure est complexe,
o Respecter la chronologie des opérations (c’est-à-dire leur cheminement dans le temps) et ne
Inconvénients : Elle n’est pas toujours possible (ceci dépend par exemple de la nature de l’activité dont o pas hésiter à mettre en évidence les « documents en attente »,
L’auditeur veut observer l’exécution). Une observation physique ou directe ne permet pas de o Ne pas laisser les documents sans sources et sans destination,
généraliser; en plus l’observation requiert du temps o Utiliser une colonne commentaires qui permet de ne pas surcharger le diagramme

C -les questionnaires

Il existe différents types de questionnaires, parmi lesquels on trouve : D- les grilles de séparation des taches :

- Questionnaires ouverts ou fermés, Elles permettent de visualiser les différentes tâches et fonctions réalisées pour chaque procédure par
- Listes de vérifications (check-lists), Les différents intervenants. Elles permettent, par exemple, de constater si les tâches d’exécution sont
- Questionnaire de contrôle interne . Séparées des tâches de contrôle
Parmi les bonnes pratiques pour l’utilisation de cet outil figurent :
- Adapter l’outil à l’entreprise et au secteur et garder le recul nécessaire,
- Utiliser le questionnaire en tant que guide de l’entretien; le questionnaire ne doit pas 3.4 Les outils diagnostiques :
Emprisonner l’auditeur et son interlocuteur,
Ces outils permettent de :
- Eviter que le questionnaire soit rempli par l’interlocuteur et qu’il se substitue ainsi à l’entretien.
- Situer l’activité, son contexte et son évolution et donc comprendre l’impact que peut avoir le
3.3 Les outils descriptifs : contexte sur le mode d’exécution de l’activité et comment ces aspects changent au cours du
temps,
A- les organigrammes : - Evaluer les enjeux et les risques en procédant à :
o Apprécier les seuils de signification,
Un organigramme est un Graphique de la structure d'une organisation Complexe (entreprise, o Etablir des comparaisons dans le temps et dans l’espace,
groupement, etc.), représentant à la fois les divers éléments du groupe et leurs o Repérer les tendances, les variations anormales ou atypiques.
Les techniques utilisées sont :
- Décomposition de l’information (pour en réduire la complexité et étudier séparément les a- système d’organisation
diverses composantes), Concerne la définition et diffusion d’un organigramme clarifiant les pouvoirs et responsabilités des
- Recherche d’indice, membres de la direction; la séparation des tâches qui rendent possible le contrôle réciproque de
- Utilisation de ratio d’analyse financière (en considérant les tendances), leur exécution; la description des fonctions et le system d’autorisation
- Contrôle de vraisemblance (vérifier qu’une donnée n’est pas improbable, par exemple à la b- le système de documentation et d’organisation
lumière de données similaires correspondant à des exercices antérieurs, d’un ordre de Concerne les procédures écrites (traitement de l’information, enregistrement, contrôles); les
grandeur, ou des données du secteur), documents supports de l’information; les rapports financiers et de gestion; et le manuel de
- Examen analytique. procédures
c- le système de preuves
3.4 Les techniques de validation : Son objectif est que seules les transactions régulières et opportunes sont autorisées, engagées,
exécutées et enregistrées, que toutes les transactions satisfaisant ces critères sont tenues en
Parmi ces outils figurent: compte et que les erreurs sont détectées et corrigées.
Pour atteindre cet objectif, les moyens à mettre en œuvre incluent :
a- Contrôles arithmétiques et évaluations : - L’organisation de la comptabilité,
 Vérifier les additions, multiplication, etc, - La conception rigoureuse du système informatique,
 Faire des estimations sur les calculs de coûts de revient, les amortissements, la rotation - La pré-numérotation et contrôle des séquences,
des stock - Les rapprochements
- La documentation des contrôles,
b- Contrôle des documents : - Le classement des documents.
L’auditeur doit essayer de rechercher les preuves afin de valider les soldes des comptes.
Classification des informations dans un ordre de force probante croissante : d- Les moyens matériels de protection
- Information verbale Ces moyens concernent aussi bien la protection des biens physiques que la restriction de l’accès
- Examen de documents internes aux actifs intangibles, à certaines informations, et aux documents permettant de générer certaines
- Examen de documents émanant d’un tiers (c’est-à-dire de source externe indépendante) Opérations.
- Confirmation directe d’un tiers e- Le personnel
- Observation physique, réalisée par l’auditeur Cette composante du contrôle interne concerne les mesures adoptées pour assurer la qualité du
personnel, et donc pour favoriser la fiabilité du contrôle interne: recrutement , formation ,
c- Confirmation des tiers politique salariale
Elle consiste à demander la confirmation d’une donnée relative à un Chiffre (par exemple, une f- Le système de supervision
position) ou à une situation (par exemple, des litiges) à des tiers, c’est à dire à des personnes ou à Son objectif est d’assurer que les contrôles mis en place fonctionnent régulièrement et sans
des entités autres que les dirigeants ou employés de l’organisation auditée. Les principaux tiers anomalies et qu’ils sont adaptés aux besoins.
concernés sont: les clients, les fournisseurs, les banques, les avocats
4.3 Evaluation du contrôle interne :
THEME 4 : Evaluation du contrôle interne L’objectif de définir et appliquer le contrôle interne est celui de détecter les anomalies et d’en
favoriser la correction. Ce sont, en effet, les critères qui en déterminent l’efficacité. L’auditeur doit
4.1 Le contrôle interne : être attentif aux considérations suivantes :
- si le contrôle est adapté au risque principal d’erreur;
Définition : ensemble de mesure de contrôle comptable ou autre, que la direction définit, - si le contrôle prend en compte la totalité des conséquences (significatives) de ce risque;
applique et surveille Afin d’assurer la protection du patrimoine de l’entreprise - si le contrôle permet d’identifier les causes des anomalies et non seulement d’en observer les
Objectif : organiser les activités de entreprises /prévenir et détecter les irrégularités et effets;
inexactitudes /s’assurer de l’exactitude et de l’exhaustivité des enregistrements comptables - si la correction des anomalies est accompagnée d’une remontée d’information qui génère des
4.2 les composantes du contrôle interne : actions correctrices qui permettent d’éviter leur répétition (modification et formalisation de
nouvelles procédures).

L’importance de l’évaluation du contrôle interne découle donc du fait qu’elle permet d’estimer le
risque de contrôle et qu’elle fournit des éléments décisifs pour la réalisation de l’étape suivante de
la mission d’audit, celle de «validation directe des caractéristiques de l’objet audité». Parmi ces
éléments se trouve l’identification des forces du contrôle interne sur lesquelles l’auditeur peut
s’appuyer lors de la validation directe.
4.4 La démarche d’évaluation :
L’auditeur intègre le contrôle interne dans sa mission comme suit :
Prise de connaissance des procédures: entretiens, examens des manuels de procédures et
des documents associés aux procédures, schématisation du système (narration et/ou
Diagramme) et tests de procédures visant à apprécier la mise en œuvre des procédures
(Validation de la compréhension et de la conformité),
Evaluation du contrôle interne: identification des points forts et des points faibles dans l’enjeu
du risque d’audit (les points forts sur lesquels on peut s’appuyer font l’objet de tests de
permanence visant à s’assurer que leur caractère est maintenu), détection des possibilités de
fraudes et d’erreurs,
Exploitation de l’évaluation du contrôle interne: par la réalisation d’une connexion entre
l’évaluation du contrôle interne et le programme de contrôle des comptes qui vient compléter
la mesure du risque».

Cette démarche générale pour l’évaluation du contrôle interne se concrétise à travers un


ensemble d’étapes et d’activités :
1- Identification des risques généraux et évaluation de leur incidence
2- Identification des fonctions (ou systèmes) significatifs
3- Prise de connaissance du système
4- Description du système
5- Vérification de l’existence du système
6- Evaluation des risques dus à la conception du système
7- Vérification du fonctionnement des contrôles internes utiles à l’auditeur
8- Evaluation finale et incidence sur le contrôle des comptes

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