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FD P 18-717
4 Décembre 2013
Fascicule de documentation
publié par AFNOR.
— Tous droits réservés
Modifications
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org
FD P 18-717 —2—
Le fascicule de documentation
Le fascicule de documentation fait l’objet d’un examen régulier pour évaluer sa pertinence dans le temps.
Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour exprimer une possibilité
préférée mais non exigée pour se conformer au présent document. Les formes verbales peut et peuvent sont
utilisées pour exprimer une suggestion ou un conseil utile mais non obligatoire, ou une autorisation.
En outre, le présent document peut fournir des renseignements supplémentaires destinés à faciliter la
compréhension ou l'utilisation de certains éléments ou à en clarifier l'application, sans énoncer d'exigence à
respecter. Ces éléments sont présentés sous forme de notes ou d'annexes informatives.
Commission de normalisation
Une commission de normalisation réunit, dans un domaine d’activité donné, les expertises nécessaires à
l’élaboration des normes françaises et des positions françaises sur les projets de norme européenne ou
internationale. Elle peut également préparer des normes expérimentales et des fascicules de documentation.
Si vous souhaitez commenter ce texte, faire des propositions d’évolution ou participer à sa révision,
adressez vous à <norminfo@afnor.org>.
La composition de la commission de normalisation qui a élaboré le présent document est donnée ci-après.
Lorsqu’un expert représente un organisme différent de son organisme d’appartenance, cette information
apparaît sous la forme : organisme d’appartenance (organisme représenté).
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FD P 18-717 —4—
M BOUCHON SETRA
M CHENAF CSTB
M COIN EGF-BTP
M CORTADE CONSULTANT
M LOZACH CONCRETE
M PAILLE SOCOTEC
M PILLARD UMGO
M PY KP1 R&D (FIB)
M RIGAULT ARCADIS
M ROLLAND QUALICONSULT
M THONIER EGF — BTP
M TOUTLEMONDE IFSTTAR
M TRINH CHEC
M TRUCHE FIMUREX (APA — ASSO PROF ARMATURIERS)
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Sommaire
Page
Avant-propos ......................................................................................................................................................6
1 Clauses concernant la partie 1-1 .........................................................................................................7
2 Clauses concernant la partie 1-2 .......................................................................................................70
3 Clauses concernant la partie 3 ...........................................................................................................71
4 Autres points en relation avec l’Eurocode 2.....................................................................................72
5 Annexe ..................................................................................................................................................73
5.1 NF EN 1992-1-1 et son Annexe Nationale, NF EN 1992-1-1/NA .......................................................73
5.2 NF EN 1992-1-2 et son Annexe Nationale NF EN 1992-1-2/NA ........................................................79
5.3 NF EN 1992-3 et son Annexe Nationale NF EN 1992-3/NA ..............................................................79
5.4 Autres points en relation avec l’Eurocode 2.....................................................................................79
NOTE Les interprétations et/ou explications considérées comme résultant des Principes et Règles d’application figurant
dans les Eurocodes 2 sont en caractère normal. Les interprétations et/ou explications considérées comme des règles
d’application possibles des Principes des Eurocodes 2 sont en italiques.
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Avant-propos
En octobre 2005 la norme française NF EN 1992-1-1 transcrivant la norme européenne EN 1992-1-1 a été publiée
par AFNOR, suivie en mars 2007 de la publication de la norme française NF EN 1992-1-1/NA, son Annexe
Nationale. Ces nouvelles normes de calcul des ouvrages en béton, qui remplacent le BAEL et le BPEL, sont
maintenant d’application courante en France. Les autres Normes ou Décrets nécessaires à la constitution d’un
corpus complet de documents compatibles et homogènes existent aujourd’hui.
La conception et la rédaction de ces normes sont essentiellement basées sur le code modèle européen. En effet
leurs textes ne présentent que les éléments nécessaires à la définition des règles de conception et de calcul sans
explications complémentaires, qui seraient considérées comme des éléments d’un cours de construction. Mais ces
normes comportent des lacunes et leur rédaction est parfois elliptique et peut donc prêter à interprétation.
Dès 2007, la Commission de normalisation BNTRA CN EC2 en charge de l’implémentation en France des normes
Européennes correspondantes avait jugé utile de publier un document nommé Recommandations Professionnelles
pour l’application de la norme NF EN 1992-1-1 et de son annexe nationale. Celui-ci avait pour but de donner des
explications et des interprétations qui n’avaient pu être fournies dans l’annexe nationale, dont le cadre de rédaction
était strictement défini, et d’apporter des compléments non contradictoires qui ne figurent pas dans les textes
normatifs.
Depuis la publication de ces « Recommandations », l’application de ces normes a conduit les utilisateurs à poser
de nombreuses questions d’interprétation du texte. Des compléments que le public français a l’habitude de trouver
dans les documents officiels sont aussi intégrés. Par ailleurs, il a paru judicieux de donner aux réponses apportées
par la Commission un caractère officiel. C’est donc sous la forme d’un Guide d’application publié par AFNOR que
nous avons décidé de fournir l’état actuel de l’interprétation en France de ces normes, accompagné de
compléments utiles au projeteur ainsi qu’à tous les acteurs de la Construction, Maîtres d’ouvrages, Maîtres
d’œuvre, Bureaux d’études, Contrôleurs et jusqu’aux Experts qui seraient amenés à intervenir après construction.
Ce Guide se substitue donc à ces « Recommandations ».
Ce Guide comprend :
d’une part et pour l’essentiel les interprétations et/ou explications considérées comme résultant des Principes
et Règles d’applications figurant dans les Eurocodes 2.
d’autre part les interprétations et/ou explications considérées comme des règles d’application possibles des
Principes des Eurocodes 2. Les textes correspondants sont présentés avec un graphisme différent.
C’est ce document, dont vous allez prendre connaissance qui, je l’espère, sera une aide à l’application et à la
compréhension des Eurocodes 2 : Textes Européens et Annexes Nationales. Il a fait l’objet d’un consensus au
niveau de la Commission de Normalisation BNTRA CN EC2.
Ce Guide sera réexaminé périodiquement par la Commission, complété et mis à jour si nécessaire.
Jacques CORTADE
Président de la Commission de normalisation BNTRA CN EC2
9 octobre 2013
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1 – Effets de la température :
Les effets de la température peuvent être séparés en variation linéaire, gradients et auto-contraintes.
Concernant les variations linéaires en plan, on peut ajouter les commentaires suivants :
La règle visant à ne pas tenir compte dans les calculs de ces variations linéaires pour des blocs dont la distance
entre joints est inférieure aux limites données ne s’applique qu’aux ossatures de bâtiments en béton dont les
appuis sont normalement flexibles. Il peut être nécessaire de retenir des distances plus petites, ou d’adopter des
dispositions constructives complémentaires, dans le cas d’ossatures reposant sur des appuis en maçonnerie ou
dans le cas d’ossatures en béton dont le contreventement longitudinal se trouve essentiellement concentré aux
extrémités des blocs entre joints. On peut, à l’opposé, admettre un léger dépassement des distances fixées pour
des blocs dans lesquels la création d’un joint supplémentaire pourrait conduire à une notable diminution du
contreventement longitudinal ou transversal.
On constate que les effets thermiques différentiels sont plus sensibles aux étages de transition entre des zones
d’activité différente, par exemple le rez-de-chaussée. Des dispositions constructives spécifiques prises à ces
niveaux peuvent permettre de libérer la gêne apportée au développement des effets thermiques différentiels et
donc, de ce fait, d’admettre des distances entre joints plus grandes.
Les effets thermiques étant plus sensibles dans les étages sous terrasse, il peut être parfois judicieux de diviser la
longueur des blocs par deux en créant un joint diapason sur la hauteur du dernier niveau.
Les joints prévus en élévation ne sont pas obligatoirement à prolonger dans les infrastructures lorsqu’il est
préférable de n’en pas prévoir afin d’éviter des fondations excentrées ou une notable diminution du
contreventement longitudinal ou transversal.
2 – Cas de blocs dont la longueur entre joints excède celle précisée dans l’Annexe Nationale :
Parmi toutes les dispositions citées dans cette Annexe Nationale figure la solution consistant à mettre un
pourcentage minimum d’armatures visant à répartir les fissures provoquées par le retrait gêné.
Par référence à 7.3.2 (2), Expression (7.1), on peut alors se référer à la valeur de fct,eff = fctm. Toutefois, on peut
adopter une valeur inférieure, fctm(t), si l'on prévoit que la "fissuration" se produira avant 28 jours.
Il parait donc possible pour tout projet particulier de déterminer l’instant de la première fissuration du béton et le
pourcentage d’armatures minimales s’en déduisant, sur la base de justifications particulières prenant en compte
les évolutions temporelles des caractéristiques du béton, des actions imposées par le retrait (retrait endogène,
retrait de dessiccation et retrait thermique) ainsi que de la gêne à leur développement du fait des structures
environnantes et des conditions particulières de mise en œuvre.
Toutefois les actions thermiques n’étant pas explicitées dans la NF EN 1992-1-1, il y a lieu pour celles-ci de les
estimer sur la base de mesures temporelles in situ appropriées et/ou autres calculs associés.
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L’attention est attirée sur le cas spécifique des parkings enterrés, enserrés dans des parois périphériques
construites préalablement. En effet, le retrait des planchers associé à la forte ventilation des locaux à partir de l’air
ambiant peut conduire à des variations linéaires importantes des planchers. Il y a alors lieu d’envisager un
ensemble de dispositions constructives spécifiques telles que celles listées dans la Note de l’Annexe Nationale.
Il y a lieu de respecter un pourcentage d’armatures longitudinales dans les éléments exposés sur plus d’une de
leurs faces aux actions climatiques (balcon, loggia, acrotères, partie saillante des bandeaux).
Si on appelle L une longueur égale à 6 m dans les régions humides et tempérées et 4 m dans les régions sèches
et à forte opposition de température, les pourcentages à respecter sont les suivants :
pour tout élément de longueur inférieure ou égale à L : 0,17 % pour des aciers de limite d’élasticité égale à
500 MPa et pour un béton C25/30 ou plus ;
pour tout élément de longueur inférieure ou égale à 2 L : 0,42 % pour des aciers de limite d’élasticité égale à
500 MPa et pour un béton C25/30 ou plus ;
pour tout élément de longueur intermédiaire, le pourcentage peut être obtenu par interpolation linéaire sur la
longueur.
comporter des armatures de section de même ordre de grandeur en fond des joints diapasons lorsqu’ils
existent.
Dans les autres cas, on peut toujours définir des rectangles circonscrits à ce bloc. On repère parmi ces rectangles,
celui dont le grand côté a la plus petite longueur. La distance entre joints de dilatation est la longueur du grand côté
de ce rectangle, comme indiqué dans la Figure 1 ci-après.
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Figure 1
Lorsque l’on doit envisager les effets simultanés des variations linéaires verticales sous l’action de la température
et ceux des tassements différentiels du sol et des fondations, la limite de 1/500 est portée à 1/300 et les limites
absolues de 1 cm et 2 cm sont conservées.
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La valeur relativement élevée de ud traduit la ductilité des armatures. On notera cependant que la courbure d'une
section à l'état limite ultime se trouvera limitée par la déformation du béton (3.1.5 et 3.1.7), par l'atteinte du moment
maximal avant mobilisation de toute la réserve de plasticité des aciers, et par la limitation des redistributions dans
le cas de formation de rotules plastiques (5.5 et 5.6). Ce commentaire reste évidemment valable en l'absence de
limitation des déformations de l'acier.
4 - Environnement et enrobages
Existe-t-il un document faisant la synthèse des prescriptions sur le béton figurant dans
la NF EN 206/CN et dans la NF EN 1992-1-1 ?
La NF EN 206/CN et les fascicules de documentation associés couvrent la spécification du matériau béton, de
façon prescriptive ou en permettant une approche de type performantiel, pour contribuer à assurer la durabilité.
L’Eurocode 2 (principalement les NF EN 1992-1-1 et NF EN 1992-2 accompagnées de leur Annexe Nationale)
couvre les prescriptions d'enrobage (Section 4) et de maîtrise de la fissuration (Section 7) qui contribuent à
l'obtention de la durabilité de l'ouvrage, pour un matériau béton supposé suffisamment durable au sens de la
NF EN 206/CN (Annexe E de la NF EN 1992-1-1 et de son Annexe Nationale). Il n'y a donc pas de texte normatif
"synthétique", la durabilité n'étant d'ailleurs atteinte que sous réserve de plus d'une bonne qualité d'exécution (cf.
NF EN 13670).
Toutefois, une aide synthétique au choix des classes d'exposition, qui gouverne l'application de l'ensemble des
textes normatifs, est proposée dans les guides EFB disponibles sur les sites www.egfbtp.com ou
www.umgo.ffbatiment.com
Pour les marchés publics de travaux, une mise en pratique synthétique des différents textes, assortie de
prescriptions spécifiques aux ouvrages concernés, est également indiquée dans le fascicule 65 du CCTG dans sa
version révisée de 2014.
On adopte la même règle dans le cas du deuxième tiret de la Note 2), relatif aux éléments préfabriqués.
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4.4.1.2 (8) - Enrobage des armatures des planchers sur bacs collaborants
Autre référence : 4.4.1.2 (8) NOTE de l’Annexe Nationale
Quelles valeurs adopter ?
En application de 4.4.1.2 (8) NOTE de l'Annexe Nationale, si le bac collaborant a la durée d'utilisation de projet
prescrite, pour les armatures inférieures, on respecte la condition cmin = Max (cmin,b ; 10 mm).
Pour les armatures supérieures, on respecte les prescriptions du Tableau 4.3NF de l'Annexe Nationale.
1 - Charges transmises aux poutrelles (ou poutres secondaires) et poutres des planchers :
Les charges agissant sur un élément porteur sont d'une part celles qui agissent directement sur lui et d'autre part
celles qui lui sont transmises par les éléments qu'il supporte, compte tenu de leur continuité éventuelle.
Dans tous les cas, pour l'évaluation des charges transmises par les hourdis aux poutres (secondaires ou
principales), on peut négliger l'effet de continuité des hourdis.
Pour les transmissions des charges par des éléments autres que les hourdis, il faut distinguer le cas des planchers
à charge d'exploitation modérée et les autres.
Les planchers sont réputés à charge d'exploitation modérée si toutes les conditions suivantes sont satisfaites :
la charge d'exploitation est inférieure ou égale à deux fois la charge permanente et à 5 kN/m² ;
les moments d'inertie des sections transversales sont les mêmes dans les différentes travées en continuité ;
les portées successives sont dans un rapport compris entre 0,8 et 1,25.
Dans la transmission des charges des poutrelles aux poutres des planchers à charge d'exploitation modérée, on
peut admettre la discontinuité des différents éléments, exception faite toutefois :
des travées de rive des poutrelles et des poutres où, sur le premier appui intermédiaire, il est tenu compte de
la solidarité, soit en prenant en compte les moments de continuité adoptés, soit forfaitairement en majorant les
réactions correspondant aux travées indépendantes de 15 % s'il s'agit de poutrelles à deux travées et 10 % s'il
s'agit de poutrelles à plus de deux travées ;
des travées de rive prolongées par une console où l'on tient compte de l'effet de console.
Dans la transmission des charges des poutrelles aux poutres des autres planchers, on doit tenir compte de la
continuité des poutrelles en envisageant que les charges variables sont appliquées sur les travées de part et
d'autre de la poutre principale mais sans pousser plus loin l'étude des chargements par travées alternées.
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Les charges verticales agissant sur les poteaux peuvent être évaluées en faisant, s'il y a lieu, application des lois
de dégression et en admettant la discontinuité des différents éléments des planchers (hourdis, poutrelles et
poutres). Toutefois, les charges ainsi obtenues sont à majorer de :
10 % pour les poteaux intermédiaires voisins des poteaux de rive dans le cas de poutres à plus de deux
travées, les charges évaluées pour les poteaux de rive, dans l'hypothèse de la discontinuité, n'étant pas
réduites.
Dans le cas d'éléments de rive prolongés par des parties en porte à faux, il est tenu compte de l'effet de console
dans l'évaluation des charges transmises aux poteaux, en admettant la discontinuité des travées au droit des
poteaux voisins des poteaux de rive.
5.3.2.1 - Poutres en Té
Autre référence : 9.2.1.2 (2)
Précisions sur la largeur de la table et la position des chapeaux
La largeur participante de la table des poutres en Té donnée en 5.3.2.1 est une largeur maximale.
On peut ne tenir compte que des largeurs de membrures justes nécessaires pour justifier la résistance de la poutre
sous sollicitations ultimes vis-à-vis de la flexion pour calculer les armatures de glissement table/nervure.
Il est possible de concentrer les armatures longitudinales indiquées en 9.2.1.2 (2) dans l’âme. Lorsqu’une partie de
ces armatures est en dehors de l’âme, il est nécessaire d’assurer leur couture.
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Dans le cas d'appuis non monolithes (par exemple : appuis sur maçonnerie), le calcul est à faire à la limite
intérieure de chacune des deux zones fictives de profondeur h/2. Dans l'application de l’Expression (5.9) de
5.3.2.2 (4), il faut remplacer t par h.
Dans le cas des jonctions monolithes, l'écrêtage sur appui se fait sur la base du schéma précédent ce qui est
sans incidence sur les moments aux nus retenus pour les calculs.
Remarque Dans le cas de poutres continues mais pas dans le cas de portiques, pour appliquer 5.3.2.2 (3), il
convient de tenir compte d'une largeur réduite d'appui précisée en 5.3.2.2 (1).
Figure 2
a) Lorsque les poutres sont monolithiques avec leurs appuis, la redistribution et les armatures sur appui sont
calculées avec les valeurs des moments au nu de l'appui.
Lorsque les poutres sont appuyées sur de la maçonnerie ou des appareils d’appuis, la redistribution et les
armatures sur appui sont calculées avec les valeurs des moments dans l’axe, éventuellement écrêtés.
b) Le calcul d’une poutre continue avec portées entres axes est différent de celui de la même poutre avec
portées entre nus par le seul fait que l’on prend en compte dans le premier cas la déformation de la poutre dans le
corps des appuis, sans modifier l’inertie de la poutre et que l’on fait l’hypothèse dans le deuxième cas d’une inertie
infinie de la poutre dans le corps des appuis.
En conséquence, le fait de prendre les portées entre nus revient au même que de faire le calcul entre axes et de
ne garder que les moments au nu. En effet, on équilibre bien toujours le même moment isostatique par travée, à
savoir celui calculé entre nus.
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5.3.2.2 (3) - Moment sur appui dans le cas des poutres et dalles formant un
ensemble monolithique avec leurs appuis
Autre référence : 5.3.2.2 (1)
La Note de 5.3.2.2 (3) fait référence au « moment d’encastrement ». De quel moment
s’agit-il ?
La Note ne s'applique qu'aux portiques et aux appuis de grande rigidité lorsque le schéma de calcul fait référence
aux lignes moyennes des éléments constitutifs (poutres et poteaux) et à leurs croisements.
Le moment d’encastrement de la Note de 5.3.2.2 (3) s’entend comme le moment d’encastrement, dit « élastique »,
de la poutre considérée comme parfaitement encastrée aux nus de ses appuis.
La Note demande alors de retenir dans la section d’appui des poutres la valeur maximale :
La Note évoquée ci-avant, ne concerne donc pas le cas des poutres continues solidaires de leurs appuis pour
lesquelles on ne prend pas en compte la raideur des poteaux.
Les moments en travée doivent être tels que l'on équilibre au moins 1,10 M0 pour les travées intermédiaires et
1,15 M0 pour les travées de rive.
Les rapports entre les portées successives sont compris entre 0,8 et 1,25.
Soient :
Les charges G1 + Q sont inférieures à 7,5 kN/m2 et les charges Q sont inférieures à 2(G0 + G1).
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L'application de 5.6.1 (2)P et 5.6.1 (3)P nécessite que les moments sur appuis des poutres et dalles soient au
minimum de :
appuis intermédiaires d'une poutre continue à plus de deux travées : 0,45 M0 (béton armé et béton
précontraint) ;
appuis voisins de rive de la poutre continue précédente : 0,55 M0 (béton armé) et 0,5 (béton précontraint) ;
appuis intermédiaires d'une poutre à deux travées : 0,65 M0 (béton armé) et 0,6 (béton précontraint).
M0 est le plus grand des moments isostatiques des travées adjacentes à l'appui considéré.
L'élancement L/d des dalles en béton armé est limité à 27. Cette limite est portée à 32 en cas de contrôle qualité
avec certification par tierce partie (prédalles béton armé certifiées par exemple). Les dalles en béton précontraint
sont considérées comme non fissurées en service.
Les règles de dimensionnement précédentes associées à 5.6.1 (3)P couvrent par ailleurs les vérifications à l’ELS
pour la détermination des sollicitations et les vérifications des contraintes y afférentes.
Les vérifications de limites de déformation restent à effectuer suivant 7.4.3 de la NF EN 1992-1-1 et de son Annexe
Nationale.
Calcul au feu
Dans le cas du calcul au feu pour les dalles, du fait que les redistributions sont habituellement supérieures à 15 %,
il y a lieu d'appliquer l'Annexe E3 de la NF EN 1992-1-2.
soit on vérifie l'ouverture des rotules plastiques à chaud du fait de la température, en vérifiant les limites ΩR
données en 5.7.3 (2) NOTE des dalles continues de l'Annexe Nationale de la NF EN 1992-1-2 ;
soit on respecte la condition d'épaisseur donnée en 5.7.3 (2) NOTE des dalles continues de l'Annexe
Nationale de la NF EN 1992-1-2.
Cette méthode consiste à évaluer les valeurs maximales des moments en travée et sur appuis à des fractions,
fixées forfaitairement, de la valeur maximale du moment fléchissant M0.
Soit :
M0 la valeur maximale du moment de flexion dans la travée de comparaison, c'est-à-dire la travée isostatique
associée de même portée libre (entre nus) que la travée considérée et soumise aux mêmes charges ;
Mw et Me respectivement les valeurs absolues des moments sur appuis (au nu des appuis) de gauche et de
droite et Mt le moment maximal en travée qui sont pris en compte dans les calculs de la travée considérée ;
α le rapport des charges d’exploitation à la somme des charges permanentes et des charges d’exploitation :
α = Q / (G + Q).
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Mt (1 + 0,3 α) M0 / 2 pour une travée intermédiaire et (1,2 + 0,3 α) M0/2 pour une travée de rive ;
0,5 M0 dans le cas des appuis voisins des appuis de rive d’une poutre à plus de 2 travées ;
0,4 M0 dans le cas des autres appuis intermédiaires d’une poutre à plus de 3 travées.
De part et d’autre de chaque appui intermédiaire on retient, pour la vérification des sections, la plus grande des
valeurs absolues des moments évalués à gauche et à droite de l’appui considéré.
Si les calculs font intervenir un moment d’encastrement sur un appui de rive (au nu de l’appui), la résistance de cet
appui de rive sous l’effet du moment pris en compte doit être justifiée.
A défaut de justifications plus précises, et sous réserve de prendre une inclinaison des bielles d'effort tranchant
telle que cotθ = 1 :
la longueur de la poutre couverte par les chapeaux, à partir du nu de l’appui, doit être au moins égale à 1/5 de
la plus grande portée (entre nus) des 2 travées encadrant l’appui considéré s’il s’agit d’un appui n’appartenant
pas à une travée de rive et 1/4 s’il s’agit d’un appui intermédiaire voisin d’un appui de rive ;
la moitié des armatures inférieures nécessaires en travée est prolongée jusqu’aux appuis et l’autre moitié peut
être arrêtée à une distance des appuis au plus égale à 1/10 de la portée (entre nus).
Il est également possible de calculer les poutrelles et poutres des planchers à surcharge modérée par utilisation de
la méthode des poutrelles et poutres des autres planchers (confer ci-après). Il est alors admis d’atténuer les
moments sur appuis dus aux seules charges permanentes par application aux valeurs trouvées d’un coefficient
compris entre 1 et 2/3. Les valeurs des moments en travée sont majorées en conséquence.
5.6.1 (3)P Note - Bâtiments - Méthodes d’analyse plastique des dalles - (III)
Cas des dalles sur appuis continus portant dans deux directions
Cette méthode est une méthode de continuité s'appliquant aux panneaux de dalles rectangulaires dont le rapport
des portées dans les deux directions est compris entre 0,5 et 2,0. Elle consiste à évaluer les valeurs maximales
des moments en travée et sur appuis, dans les deux directions, à des fractions, fixées forfaitairement, de la valeur
maximale des moments fléchissant M0x et M0y dans le panneau associé supposé articulé sur son contour (mêmes
portées et mêmes charges appliquées).
Les moments fléchissant Mx et My dans une dalle rectangulaire articulée sur son contour, de dimensions Lx et Ly
(avec Ly ≥ Lx) et sous une charge uniformément répartie sont donnés dans le Tableau 1 ci-après.
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Tableau 1
Lx Mx My Eh 3 f Mx My Eh 3 f
x y x y
Ly pL2x Mx pL4x pL2x Mx pL4x
(maximal) (maximal) (flèche) (maximal) (maximal) (flèche)
Les valeurs à utiliser pour le coefficient de poisson ( dans le Tableau 1 ci-avant) sont données en 3.1.3 (4).
Dans le cas de dalles rectangulaires encastrées (totalement ou partiellement), on procède comme suit :
Les moments de flexion maximaux, calculés dans l’hypothèse de l’articulation, peuvent être réduits de 15 % à
25 % selon les conditions d’encastrement pour la direction x ou y concernée.
Les moments d’encastrement sur les grands côtés sont évalués respectivement au moins à 40 % et 50 % des
moments de flexion maximaux évalués dans l’hypothèse de l’articulation.
Les moments d’encastrement sur les petits côtés sont égaux à ceux évalués pour les grands côtés, en faisant
alors l’hypothèse que ces grands côtés sont encastrés (totalement ou partiellement) dans les mêmes
conditions que les petits côtés.
Soit, pour la direction principale x, Mtx le moment maximal considéré en travée, Mwx et Mex les valeurs
absolues des moments retenus pour les appuis de gauche et de droite, il y a lieu de vérifier l’inégalité
suivante :
où :
De part et d’autre de chaque appui intermédiaire, que ce soit dans la direction x ou y, on retient pour la vérification
des sections, la plus grande des valeurs absolues des moments évalués à gauche et à droite de l’appui considéré.
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i) la condition xu/d est à vérifier projet par projet. Elle est habituellement satisfaite dans la majorité des cas
d'utilisation des méthodes admises pour les bétons de classe de résistance inférieure à C50/60 ;
ii) la condition de choix des aciers de classe B ou C est à vérifier projet par projet ;
iii) cette condition est déjà une des conditions des méthodes plastiques admises.
Cette méthode est une méthode de continuité simplifiée. Elle apporte à la méthode de continuité théorique des
corrections pour tenir compte :
de la variation du moment d'inertie des sections transversales le long de la ligne moyenne du fait du
comportement de béton armé,
de l'amortissement des effets des chargements des travées successives qui est plus important que celui de la
continuité théorique.
Cette méthode présente le double avantage d'une part de supprimer toute résolution d’un système d’équations
linéaires et d'autre part de limiter le nombre de cas de chargements à envisager.
dont les moments d'inertie des sections transversales sont les mêmes dans les différentes travées en
continuité (le cas des poutres à goussets n’est donc pas envisagé) ;
dont les sollicitations principales peuvent être estimées dans l’hypothèse de la non solidarité avec les poteaux
supportant ces poutres ;
pouvant être considérées comme soumises aux seules actions des charges permanentes et charges
d’exploitation, qu’elles soient uniformément distribuées ou sous forme de charges localisées.
les moments aux nus des appuis, considérés comme sections à vérifier, sont calculés en ne tenant compte
que des charges des travées voisines de gauche (w) et de droite (e).
on détache, de chaque côté des appuis, des travées fictives de longueur l’w à gauche et l’e à droite, égales à la
portée libre (entre nus) l de la travée si elle est en rive sur l’autre appui et à 0,8 l si elle est continue au-delà de
l’autre appui (les appuis encastrés sont à considérer comme des appuis de continuité) ;
une charge uniformément répartie par unité de longueur pw sur la travée de gauche et pe sur la travée de
droite donne un moment d’appui égal en valeur absolue à :
une charge concentrée Pw sur la travée de gauche ou Pe sur la travée de droite à la distance a du nu de
l’appui donne un moment d’appui égal en valeur absolue à :
FD P 18-717
Tableau 2
a/l’ 0,00 0,10 0,20 0,30 0,40 0,50 0,60 0,70 0,80 0,90 1,00
k 0,000 0,080 0,136 0,168 0,181 0,176 0,158 0,128 0,090 0,047 0,000
Dans le cas de console, le moment sur appui voisin de rive est à minorer du moment de console divisé par 2,125.
Ainsi, sur l’appui voisin de l'appui de rive, M2 est à remplacer par M2 – (M1/2,125).
On trace la courbe des moments de la travée indépendante associée, de portée l (entre nus) sous l’effet de la
charge permanente puis sous l’effet de la charge permanente et de la charge d’exploitation, les différentes charges
étant affectées du coefficient de pondération correspondant à l’état limite considéré.
pour les moments positifs, celle qui joint les moments d’appui minimaux en valeur absolue ;
pour les moments négatifs, celle qui joint les moments d’appui maximaux en valeur absolue ;
en supposant dans chaque cas que les charges d’exploitation peuvent être ou non appliquées dans les différentes
travées.
Les arrêts des barres peuvent être effectués, par la méthode générale, dans chaque travée à partir de la courbe
enveloppe déduite des lignes représentatives des moments associées aux lignes de fermetures et cas de
chargements associés définis ci-avant.
Les efforts tranchants sont calculés, par la méthode générale applicable aux poutres continues, à partir des
moments de continuité tels que vus ci-avant.
5.6.2 - Définition de θs
Comment peut-on calculer θs ?
Pour calculer θs sur un appui, on procède de la façon suivante :
on choisit pour les travées des poutres ou dalles situées à droite et à gauche de cet appui, les armatures
correspondantes en adéquation avec le moment sur appui que l'on souhaite retenir ;
on procède ensuite au calcul de la rotation de chacune de ces deux poutres ou dalles par intégration des
courbures tout le long de leur ligne moyenne (7.4.3 (7)).
Une façon simplifiée de calculer θs consiste, selon 7.4, à décomposer la poutre ou la dalle en une partie dite non
fissurée et une partie dite fissurée par l'intermédiaire d'un coefficient en remplaçant dans l’Expression (7.18) de
7.4.3 (3) les coefficients α par EI.
20
Saga intranet pour : INGEROP
FD P 18-717
Dans le cas de la Figure 5.7 (a) et donc pour les poteaux dont la longueur de flambement est prise égale à la
hauteur entre nus d'étages, le coefficient α6 des Expressions (8.10) et (8.11) de 8.7.3 (soit α6 = 1,5 dans le cas
classique où 100 % des barres sont en recouvrement) s'applique aux armatures nécessaires au niveau de la
reprise, et celles-ci sont calculées en flexion composée en tenant compte uniquement de l'excentricité de 6.1
(4) (Il n’y a pas d'effet de second ordre).
Dans les autres cas des poteaux contreventés des Figures 5.7 (c), (d) et (f), les armatures sont calculées en
flexion composée en tenant compte de l'excentricité à l'encastrement qui est le maximum des deux valeurs
suivantes :
celle due à l'effet de second ordre, soit e = e2 cos (π / 2 l0), où est la hauteur d’étage et l0 la
longueur de flambement retenue ;
si les armatures longitudinales résultent du respect du pourcentage minimum indiqué en 9.5.2 (2), les
armatures transversales doivent être déterminées uniquement en appliquant 9.5.3.
si les armatures longitudinales résultent du calcul de flexion composée, les armatures transversales doivent
respecter les conditions données en 8.7.4.1 (2) et (3), et 9.5.3.
21
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FD P 18-717
Les méthodes de 5.8.5 (a) et (b) sont, elles-mêmes, adaptées au cas de poteaux isolés ou à l'intérieur d'une
structure contreventée par ailleurs. Pour les éléments qui ne peuvent être considérés comme des éléments isolés
mais participant à la stabilité d'ensemble comme élément constitutif d'un portique de contreventement, il convient
de mener l’analyse selon la méthode générale visée en 5.8.5 et décrite en 5.8.6.
Pour les poteaux rectangulaires ou circulaires courants de bâtiment, on pourra utiliser les formules suivantes du
Tableau 3 ci-après :
Tableau 3
2
NRd = kh . ks . . [b . h . fcd + As . fyd] NRd = kh . ks . . [ D . fcd + As . fyd]
4
0,86 0,84
= si ≤ 60 = si ≤ 60
λ
λ
2 2
1 1
62 52
= 32
1 ,3
si 60 < ≤ 120 = 27 1,24
si 60 < ≤ 120
kh = (0,75 + 0,5 h) . (1 – 6 . ) pour h< 0,50 kh = (0,7 + 0,5 D) . (1 – 8 . ) pour D< 0,60
sinon kh = 1 sinon kh = 1
fyk fyk
ks = 1,6 – 0,6 pour fyk > 500 et > 40 ks = 1,6 – 0,65 pour fyk > 500 et > 30
500 500
sinon ks = 1 sinon ks = 1
où :
Lo = longueur de flambement ;
As = section totale des armatures situées à la distance d’ des parois, disposés en deux lits symétriques pour
une section rectangulaire ou en six barres réparties pour une section circulaire ;
22
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2
ρ = As / ( D ) % d’armature totale pour une section circulaire.
4
élancement : λ ≤ 120,
20 ≤ fck ≤ 50 MPa,
distance d’ des armatures à la paroi la plus proche ≤ Min [0,30 h ; 100 mm],
5.8.6 (4) - Coefficient de fluage pour le calcul aux ELU au second ordre
Autres références : 5.8.4 (2) et Annexe A1 de la NF EN 1990.
Confirmation de la méthode donnée en 5.8.6
Le 5.8.6 (4) est sans ambiguïté. En effet, il fait renvoi à l’Expression (5.19) de 5.8.4 (2) qui utilise les moments M0Ed
du 1er ordre sous combinaison fondamentale des charges à l’ELU et M0Eq,p du 1er ordre sous combinaison quasi-
permanente des charges à l’ELS.
Remarque 1 : l’indice 0 signifie que l’on se place au temps zéro, ce qui est logique puisque l’Expression (5.19)
comporte le coefficient de fluage.
Remarque 2 : rappel de la combinaison quasi permanente des charges : charges permanentes plus ψ2 fois les
actions variables, dominantes et autres (cf. Tableau A.1.1 et A1.4.1 (1) de la NF EN 1990).
La méthode du second ordre basée sur une courbure estimée de cette longueur l0 donne les résultats suivants :
Le moment de calcul vaut : MEd = M0Ed + M2 (Expression (5.31)) de 5.8.8.2 (1) avec :
23
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FD P 18-717
c dépend du choix de la forme de la déformée, par exemple c = π2 dans le cas d’une courbure sinusoïdale
(Expression (5.33) de 5.8.8.2 (3)).
Ou encore, en posant NEd = N dans le but de simplifier l’écriture des Expressions (5.31) et (5.33), il vient :
b) Le même poteau soumis en outre à une force de précontrainte P excentrée de eP, soit MP = P eP.
MEdP = (NEd + P) (NEd e1 + P eP ) / (NEd + P) + (NEd + P) NEd (1/r) l02 / c / (NEd + P) (5)
- l’02 = NEd l02 / (NEd + P), soit l’0 = l0 [NEd / (NEd + P)]1/2
Ce qui permet de dire que l’étude d’un poteau précontraint peut être conduite comme celle du même poteau
supposé en béton armé sous l’effort normal N (comprenant la force de précontrainte mais avec une excentricité du
premier ordre réduite e’1 au lieu de e1 et avec une longueur efficace réduite l’0 au lieu de l0).
Figure 3
24
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Point 1 :
Étant donné un voile et une section droite de ce voile dans laquelle les sollicitations, à l’ELU, sont désignées par
MEd, NEd et VEd. Il existe 3 cas de diagramme des contraintes associées à l’état de flexion composée :
Cas 2 : la section droite est partiellement comprimée, sans qu’il soit nécessaire de prévoir des armatures
tendues ;
Cas 3 : la section droite est partiellement comprimée avec l’obligation de prévoir des armatures tendues.
Les cas 1 et 2 relèvent de la Section 12, qui traite des voiles en béton non armé ou faiblement armé, si les deux
conditions suivantes sont également satisfaites :
Première condition : La contrainte normale du béton, issue des sollicitations MEd et NEd, est, en tout point de la
section droite, au plus égale à la contrainte normale résistante de calcul σRd = fcd,pl Φ de l’Expression (12.10) de
12.6.5.2 (1).
Deuxième condition : La contrainte de cisaillement, issue de VEd, soit cp = k VEd / Acc, doit satisfaire aux
conditions des Expressions (12.5), (12.6) et (12.7) de 12.6.3 (2).
Le cas 3 relève des Sections 6 et 9. Il en est de même des cas 1 et 2 lorsqu’au moins une des deux conditions
rappelées ci-avant n’est pas satisfaite.
Les Sections 6 et 9 ne fixent aucune prescription ou limites chiffrées concernant les voiles en béton armé, à
l’exception des prescriptions du 9.6.1, 9.6.2, 9.6.3 et 9.6.4. L'Annexe Nationale a donc complété en tant que de
besoin les Sections 6 et 9.
Point 2 :
La contrainte normale résistante de calcul σRd est à estimer au cas par cas selon la configuration de la section
droite du voile, de ses retours et de ses raidisseurs. Il est possible, pour cela, de découper fictivement le voile en
bandes adjacentes judicieusement choisies et d’étudier l’effet du second ordre séparément sur chacune de ces
bandes, pour en connaître la valeur de contrainte normale résistante de calcul à comparer à la contrainte normale
du béton sollicitant cette bande, soit σEd.
Les effets du second ordre des voiles en béton armé peuvent s’étudier, comme indiqué en 5.8.3.2 (7), par
utilisation du Tableau 12.1 du 12.6.5.1 (1) qui est donné pour les voiles en béton non armé. On peut donc étudier
les voiles en béton armé en procédant également par juxtaposition de bandes et estimer ainsi la contrainte
normale résistante de chaque bande.
Naturellement, la largeur des bandes doit pouvoir être justifiée et donc être réaliste. Ainsi, à titre d’exemple non
limitatif, le choix d’une largeur de bande supérieure à la zone de béton comprimé n’est habituellement pas
acceptable. On admet le plus souvent de limiter la largeur des bandes à la plus petite des deux valeurs : la moitié
de la hauteur d’étage et les 2/3 de la longueur de la zone de béton comprimé.
Point 3 :
Que les voiles soient en béton armé ou non armé, ils doivent respecter des dispositions constructives minimales en
vue d’une part, de leur permettre de remplir efficacement leur rôle de paroi et d’autre part d’assurer leurs fonctions
de chaînage.
FD P 18-717
les chaînages horizontaux au niveau des planchers et toitures (partiellement traités en 9.10.2.3 (3)) ;
les chaînages verticaux aux extrémités des voiles, au croisement des voiles et au droit des ouvertures ;
les armatures minimales des voiles extérieurs, en vue de leur insertion dans des façades et pignons
convenablement conçus contre la pénétration de l’eau.
L'Annexe Nationale a donc complété en tant que de besoin la Section 9 (et la Section 12 fait renvoi à cette
section).
Ces dispositions constructives minimales sont récapitulées en 9.6.2 et 9.6.3 – (I) du présent document.
Point 4 :
qu’un voile peut ne pas comporter d’armatures de compression ni de pourcentage minimal associé dès lors
que la contrainte normale dans toutes ses bandes reste inférieure à celle limite donnée par la Section 12 ;
il peut, de même exister des voiles dont certaines bandes sont à classer comme armées à la compression
alors que d’autres peuvent être considérées comme non armées ;
qu’un voile en béton armé peut ne pas comporter d’armatures de cisaillement et de glissement ni de
pourcentage minimal associé, dès lors que sa contrainte de cisaillement est inférieure à la contrainte limite
donnée par la Section 6 ;
qu’un voile en béton non armé doit comporter des armatures minimales de chaînage et de quadrillage minimal
selon des dispositions constructives données dans la Section 9, du fait des renvois précisés dans la
Section 12.
Pour les explications ci-après, on se place dans l'hypothèse des fissures au voisinage de l'appui de gauche de la
poutre, l'appui de droite de la poutre étant supposé éloigné. Donc les fissures envisagées se placent dans le cas
où la partie gauche est conservée et la partie droite supprimée (sollicitations des forces de droite).
Figure 4
1) Le fait de prendre l’effort tranchant en partie droite et haute de toute fissure envisagée correspond à l'hypothèse
(cf. 6.2.3 (5)) qui suppose que les charges sont appliquées en partie supérieure de la poutre. Si les charges
sont appliquées le long de la ligne moyenne, l'effort tranchant intervenant dans les calculs des armatures
d'effort tranchant traversant une fissure est celui situé à l'abscisse où cette fissure coupe la ligne moyenne.
2) La contrainte dans la bielle comprimée, jouxtant la fissure envisagée côté supprimé, est à regarder avec le
même effort tranchant que celui ayant servi au calcul des armatures d'effort tranchant.
26
Saga intranet pour : INGEROP
FD P 18-717
3) 6.2.3 (5) peut également s'appliquer lorsqu'il y a discontinuité d'effort tranchant dû à des charges localisées en
partie courante de la poutre. Dans la zone de discontinuité (d de chaque côté de la charge concentrée), toutes
les bielles ou toutes les fissures doivent naturellement être envisagées.
4) Si l'on envisage de changer l'angle θ le long d'une poutre, il est nécessaire d'analyser les zones de transition
des treillis multiples de Ritter - Mörsch correspondants.
5) L’inclinaison des fissures conduit à un allongement des barres longitudinales, selon l’Expression (9.2) de 9.2.1.3
(2), appelé « effort de traction supplémentaire dû à l’effort tranchant », qui correspond à ce qui était appelé
auparavant « règle de décalage ».
La NF EN 1992-1-1 sous-entend un schéma spécifique pour la transmission des charges localisées aux appuis
(6.2.2 (6) et 6.2.3 (8)).
Figure 5
celui de Ritter - Mörsch qui traite des charges réparties et des charges localisées au-delà de 2 d ;
celui ci-avant qui traite des charges localisées pour les charges lorsqu'elles sont à moins de 2 d.
La démarche classique consiste donc à superposer les armatures résultant des deux schémas précédents.
27
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Pour éviter une difficulté de frontière, il est recommandé de ne pas prendre d'inclinaison de fissure supérieure à
cotθ = 2,0 dans le cas de charges localisées situées entre 2 d et 2,5 z.
Il est recommandé de considérer que la distance av se compte à l'axe des charges localisées.
Les Figures 6.4 de 6.2.2 (6) et 6.6 de 6.2.3 (8) représentent des charges localisées où la distance av est comptée à
partir du nu de la charge côté appui. Ce cas ne devrait être réservé que si les deux conditions suivantes sont
satisfaites :
lorsque la zone de contact entre les charges localisées et la poutre est réduite (par exemple 0,2 d) ;
La contrainte dans cette bielle moyenne d'about ne doit pas excéder la valeur σRd,max donnée par l’Expression
(6.61) de 6.5.4 (4) b). Le sous-tendeur de cette bielle moyenne peut être considéré comme ancré à partir de la
première fissure comme mentionné sur la Figure 6.27 de 6.5.4 (4) b) et rappelé sur la Figure 6 ci-après.
Figure 6
Le tracé vectoriel de la bielle moyenne donne la connaissance d'un angle θ' qui permet de substituer à l’Expression
(9.3), la formule suivante à savoir :
28
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l’Expression (9.3) de 9.2.1.4 (2) peut ne pas être sécuritaire et devra de toute façon être révisée dans les
versions futures de la NF EN 1992-1-1 ou de son Annexe Nationale.
Dans le cas de fortes sollicitations et de poutres de hauteurs importantes, il est possible d'envisager des
bielles superposées munies de leur sous-tendeur.
A noter que le décalage des armatures de flexion résultant de l’inclinaison des fissures du treillis est appelé « effort
de traction supplémentaire » en 6.2.3 (7).
L’Expression (9.3) qui utilise la longueur de décalage de l’Expression (9.2) suppose en fait que toutes les bielles
d'appui rayonnent à partir du point de rentrée du sous-tendeur au nu de l'appui, ce qui n'est pas sécuritaire.
La démarche correcte consiste donc à prendre l'angle θ' d'inclinaison moyenne des bielles d'appui pour calculer le
sous-tendeur associé nécessaire (cf. 6.2.1 (III) ci-avant).
Dans les cas de flexion simple, on peut se rattacher au calcul d'une section rectangulaire de largeur bw = 0,6 D
avec un z = 0,9 d, dès lors qu'il y a au moins 6 barres longitudinales (avec D diamètre de la section circulaire et d
hauteur utile de la barre longitudinale la plus éloignée).
6.2.1 (4) - Redistribution transversale des charges dans les dalles – (I)
Autres références : 6.2.2 (1) NOTE et 9.3.1.1 (1)
La NF EN 1992-1-1 définit-elle les conditions de redistribution transversale ?
On constate que le mot "même" cité en 6.2.1 (4) n'existe pas dans la version anglaise de l’EN 1992-1-1.
Cependant, l’ajout de ce mot ne modifie pas la compréhension du texte.
La notion de redistribution transversale des charges dans les dalles est introduite en 6.2.1 (4) sans la définir. Il en
est fait de même en 6.2.2 (1) NOTE de l'Annexe Nationale.
Une nouvelle définition des effets de redistribution transversale des charges, telle qu'elle devrait figurer dans une
version révisée de l'Annexe Nationale, est donnée ci-après :
L'effet de redistribution transversale peut être obtenu par toutes les dispositions qui contribuent à un
fonctionnement bidimensionnel d'une dalle. Cela peut donc être obtenu de nombreuses façons, par exemple et
sans être exhaustif :
lorsque les conditions d’appuis permettent d’envisager un fonctionnement en plaque et non en poutre
(exemple des dalles reposant sur 3 et 4 côtés, etc.) ;
29
Saga intranet pour : INGEROP
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lorsque une dalle, fonctionnant principalement dans une seule direction, a une largeur suffisante pour que l’on
puisse admettre que des reports latéraux soient possibles en cas de défauts localisés (par exemples : dalle
portant dans une seule direction et dont la largeur est au moins égale à 10 fois son épaisseur et au quart de
sa portée, parois des murs de soutènement, etc.).
Les deux cas cités précédemment supposent en outre l’existence d’armatures de répartition ou de deuxième lit
(par exemple correspondant au moins au 1/5 des armatures principales ou de premier lit, etc.).
lorsque l’on peut envisager des fonctionnements du type voûte de décharge funiculaire ou du type équilibre de
membrane (par exemple en cas de rapport hauteur sur portée d’au moins 1/20, etc.) ;
Pour ce dernier cas, il doit être alors vérifié que les armatures de flexion dans la zone de diffusion ou à son
voisinage sont suffisamment ancrées pour constituer le tirant de la voûte de décharge funiculaire qui va se former
ou des efforts normaux de membrane à la périphérie.
ou encore, il doit être constaté l’existence d’un blocage naturel et latéral de la dalle par son environnement
(autres dalles adjacentes, poutres de bordure, effet de culée des porteurs proches ou lointains et/ou des
contreventements, etc.), dispositions rencontrées habituellement dans la quasi-totalité des bâtiments. De telles
dispositions se suffisent des dispositions constructives des dalles, sans condition supplémentaire d'ancrage de
tirant ;
l’aptitude à redistribution transversale intervient également dans la diffusion des charges localisées à proximité
d’une zone d’appui, et la règle de diffusion à 45°, telle que représentée sur la Figure 7 ci-après, permet ainsi
de définir la longueur d’impact d’une telle charge pour en déduire la contrainte de cisaillement.
Figure 7
Cet effet de redistribution transversal peut être utilisé dans l'application de 6.2.1 (4) et 6.2.2 (1).
Il est également précisé en 9.3.2 (1) que, pour les dalles dont l’épaisseur est inférieure à 20 cm, il n’est pas
possible d'envisager de dépasser VRd,c du fait de l'impossibilité de prévoir des armatures transversales efficaces.
30
Saga intranet pour : INGEROP
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Dans les bâtiments courants, les volées d'escalier sont habituellement des dalles étroites qui ne sont pas tenues
latéralement et dont la portée projetée horizontalement est faible (par exemple inférieure à 4 m).
soit être considérées comme des éléments secondaires selon 6.2.1 (4) ;
soit être considérées comme bénéficiant d'une redistribution transversale (voir ci-avant, au 6.2.1 (4) du présent
document).
Dès lors, si VEd ≤ VRd,c, il n'y a pas lieu de prévoir des armatures d'effort tranchant ainsi que de vérifier les
dispositions constructives données en 9.2.2 et/ou 9.3.2.
Le VRd,c à retenir est celui de l’Annexe Nationale pour les poutres (cf. 6.2.2 (1) NOTE), sauf dans le cas où les trois
conditions suivantes sont satisfaites, ce qui autorise alors à retenir celui pour les dalles avec redistribution
transversale :
Condition 1 : Les armatures de répartition sont au moins égales à 33 % des armatures principales de la dalle
avec comme minimum celui imposé dans le sens porteur selon 9.3.1.1 (1).
Condition 3 : L'épaisseur résistante minimale (en creux de marche en cas de volée d'escalier) est au moins
égale à la plus grande des valeurs suivantes : 1/15 de la largeur de la dalle ; 1/20 de la portée horizontale de
la dalle, sans dépasser 1/5 de sa largeur (cf. 5.3.1 (4)).
6.2.2 (1) - Contrainte limite de cisaillement des murs sans armatures d’effort
tranchant – (I)
D’où vient la limite de vmin donnée dans l’Annexe Nationale en 6.2.2 (1) NOTE ?
Cette limite provient des résultats d’essais expérimentaux sur six maquettes (Cassba, Camus 1 et 2, Camus 2000
et Ecoleader), testées sur table vibrante sous actions sismiques. Elle a par ailleurs été recoupée par des calculs de
béton armé aux éléments finis avec prise en compte de l’endommagement.
6.2.2 (1) - Contrainte limite de cisaillement des murs sans armatures d’effort
tranchant – (II)
Autre référence : 6.2.2 (2).
Précisions sur les modalités d’application
1) Les Expressions (6.2a) et (6.2b) de 6.2.2 (1) sont à utiliser aussi bien pour le glissement que pour le
cisaillement. Ceci découle de la notion même de courbe intrinsèque qui conduit à l'équilibre du petit rectangle
élémentaire recevant une contrainte principale σcp sur une seule des directions, la contrainte normale dans l'autre
direction étant nulle (théorème de Cauchy).
31
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La contrainte limite donnée par vmin en 6.2.2 (1) NOTE de l’Annexe Nationale pour les murs, a été validée par des
essais (cf. 6.2.2 (1) – (I) du présent document, ci-avant) et donc cette limite n'est pas à majorer par l'effet favorable
de σcp.
La limite donnée pour ce vmin doit être rectifiée de façon indépendante du coefficient γC, en se basant sur la valeur
de 1,2 MPa pour un béton C25/30, ce qui donne vmin = 0,23 fck0,5.
2) L’Expression (6.4) de 6.2.2 (2) correspond à la branche ascendante de la courbe intrinsèque (se reporter à la
Section 12, Expressions (12.5) et (12.6) de 12.6.3 (2)).
Une limite sur α.σcp devrait être introduite dans la NF EN 1992-1-1 ou dans son Annexe Nationale (voir Expression
(12.7) de 12.6.3 (2)). Compte tenu des autres vérifications existantes, il n’y a pas lieu d’introduire cette limite sur
α.σcp dans le cas de la précontrainte.
L’Expression (6.4) pourrait s'appliquer au cas des murs qui sont considérés comme une travée en console, l'effort
normal gravitaire jouant dans ce cas le rôle de précontrainte. Toutefois, cette Expression n'a pas été validée dans
le cas des murs.
Figure 8
1ère solution : Ce cas est traité comme du cisaillement. Se rapporter alors à la Figure 9 ci-après :
Figure 9
On est donc dans le cas d'une poutre qui doit respecter les conditions données en 6.2.2 ou 6.2.3 ainsi que celles
du pourcentage minimum d’armatures données en 9.2.2 sur la totalité de la longueur du mur.
32
Saga intranet pour : INGEROP
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NOTE Lorsque, dans le cas du séisme, ces murs participent au contreventement, se référer alors à 5.4.3.5.2 (1) de la
NF EN 1998-1 et à son Annexe Nationale.
2e solution : On traite ce cas comme du glissement. On vérifie le glissement dans la section réduite conformément
à 6.2.4.
3e solution : On assimile la section réduite à une reprise de bétonnage verticale et on vérifie 6.2.5 en retenant
c = 0,5 et μ = 0,9.
Le recouvrement, entre les barres dans les parois préfabriquées et celles situées dans la partie coulée en place au
droit d'un joint entre les éléments de murs à coffrage intégré, doit respecter ce qui est indiqué en 8.7.2 et 8.7.3.
2- Dans le cadre du domaine fixé ci-avant, les limites de cisaillement sont celles de 6.2.2 (1) et de glissement, à
l’interface prédalle-dalle coulée en place, celles de 6.2.5, que la prédalle soit en béton armé ou précontrainte.
3- Dans le cas où la dalle est calculée en supposant qu’elle ne porte que dans une seule direction et qu’elle
comporte moins d’armatures de répartition que le pourcentage minimum requis à la Section 9, la contrainte de
cisaillement vmin est calculée sans tenir compte de la redistribution transversale, selon 6.2.2 (1) NOTE de l’Annexe
Nationale.
4- Dans le cas où la dalle est calculée en supposant qu’elle porte dans les deux directions, elle comporte les
armatures de répartition requises. Dans ce cas, le vmin est celui de l'Annexe Nationale avec redistribution
transversale.
5- Les prédalles préfabriquées en usine peuvent être soumises à des règles spécifiques définies par une norme
appropriée, pourvu qu’elles fassent l’objet d’une procédure de contrôle adaptée.
6.2.2 (1) - Cisaillement transversal dans les planchers sur bacs collaborants
et nervurés dans une seule direction – (V)
Quel VRd,c applique-t-on sur un plancher nervuré coffré sur bacs collaborants ?
Dans un tel cas (dalle de faible épaisseur et nervure dans une seule direction), il faut considérer le VRd,c des
poutres (cf. 6.2.2 (1) NOTE de l’Annexe Nationale).
Toutefois, ce cas peut être abordé en se reportant aux modèles bielles-tirants donnés en 6.5 et à son domaine
d’emploi (cf. 5.6.4 (1)).
C’est pourquoi le Groupe miroir français de l’Eurocode 2 propose ci-après une approche en treillis simple issue de
ce modèle et en détaillant les modalités de vérification. Ce Groupe a, par ailleurs, transmis son texte au niveau
européen pour validation.
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soit de se reporter aux clauses correspondantes des règles BAEL et ce pour autant que l’on puisse faire état
de références du bon comportement d’ouvrages construits dans le respect de ces clauses.
Dès lors que la contrainte de traction est forte (supérieure à fctm), il n'existe plus de schéma crédible sur la base du
béton armé. Par contre, un schéma basé sur un fonctionnement en treillis simple avec membrures tendues en haut
et en bas, montant tendu et diagonale comprimée en béton est statiquement viable.
Point 4 – La largeur des montants dans le plan est de 2 Φ au-delà de la largeur hors toute des cadres (soit,
lorsqu’il n’y a qu’une seule file Φ, ce qui fait alors une largeur totale de 3 Φ) ou des files de cadres groupées (soit 3
Φ en cas de 2 files, ce qui fait alors une largeur totale de 5 Φ). Soit en général k Φ.
Point 5 – La largeur de la diagonale se déduit des deux droites de pente égale à celle de la diagonale passant par
les deux angles du rectangle du nœud, à savoir 3 Φ membrure par k Φ montant.
Figure 10
On applique la Figure 6.28 de 6.5.4 (4), donnant la contrainte à respecter sur la section droite de la diagonale, soit
section, soit bw ldiag. Compte tenu de l’Annexe Nationale, la limite maximale à respecter est : 0,9.(1- fck / 250) fcd en
MPa (cf. 6.5.4 (4) c) NOTE de l’Annexe Nationale).
Remarque Le schéma précédent n’est pas directement transposable à la solution de cadres en spirale. Cette
solution est par ailleurs déconseillée dans le cas du séisme.
Remarque La contrainte σct donnée en 6.2.3 (2) NOTE de l'Annexe Nationale, peut être prise égale à NEd/Ac
avec NEd effort de traction à l'ELU et Ac l'aire de la section droite du béton.
Rappel et remarque :
si σct ≤ fctm, on applique ce qui est indiqué en 6.2.3 (2) NOTE de l'Annexe Nationale.
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si σct > fctm, on applique la méthode précédente. Cette méthode peut aussi s'appliquer au cas où σct ≤ fctm.
Le cas où les charges sont appliquées en partie basse est traité en 6.2.1 (9).
Le cas des charges principalement appliquées au niveau de la ligne moyenne suppose donc parfois des
adaptations, aisées à faire en se référant aux fissures du treillis de Ritter – Mörsh (cf 6.2.1 (I) du présent
document).
L’Expression (6.25) découle directement de l’étude du treillis de Ritter - Mörsch. Par contre les valeurs des
paramètres c et μ (fixées en 6.2.5 (2), sans possibilité de choix au niveau national) sont expérimentales.
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On rappelle que les armatures de cisaillement et de glissement ne se cumulent pas car elles résultent de
l'utilisation du même treillis de Ritter - Mörsch.
On peut, dans l’application de l’Expression (6.25), faire intervenir la contrainte σn correspondant à la partie du poids
de la structure directement portée par la poutre et située au-dessus du niveau de la reprise.
A noter que ce qui est indiqué en 6.2.5 (4), ne concerne pas ce type de reprise mais celui des bandes de clavetage
entre deux parties d’ouvrages coulées auparavant ou préfabriquées.
L’Expression (6.25) s’applique dans la zone de béton comprimé (avec prise en compte de σn) et dans la zone de
béton tendu (avec σn = 0), compte tenu des armatures As (avec prise en compte des armatures réparties) qui se
trouvent dans ces zones.
Les armatures AC peuvent également être prises en compte soit individuellement, soit par intégration dans le
pourcentage ρ.
Les armatures tendues AT ne peuvent être pris en compte que pour leur quote-part non utilisée pour la flexion.
Cette prise en compte des armatures AC et AT n'est pas applicable sous cas de charges de fatigue ou charges
dynamiques (cf. 6.2.5 (5)), pour lesquels seules les armatures réparties (de type As) peuvent être prises en
compte.
L'effort tranchant résistant résultant est la somme des efforts tranchants résistants obtenus dans chacune des
zones.
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Néanmoins, on ne voit pas dans la rédaction actuelle de la NF EN 1992-1-1 la possibilité de contourner cette
clause qui doit donc être appliquée.
On constate qu'avec des dispositions constructives simples, il est possible d'atteindre un coefficient μ = 0,9. Si l’on
ajoute la valeur de c.fctd ainsi que la contribution des armatures supérieures, on devrait retrouver les usages
français antérieurs pour des bielles d'about voisines de 45°, ce qui minimise l'incidence de l'application de cette
condition de surface de reprise pour ce cas de reprise verticale.
L’attention est attirée sur le fait que l’on ne peut pas cumuler l'effet provenant de la compression des bielles d'about
et celui des armatures strictement nécessaires aux sous-tendeurs associés.
Cette vérification de reprise verticale ne dispense pas des vérifications de la bielle d'about et de son sous-tendeur.
Dans le cas de parties préfabriquées sans appui effectif, le calcul de cette surface se fait suivant 6.2.5. Dans le cas
d'appui effectif, il est possible de tenir compte de la transmission directe d'une partie de l'effort tranchant dans
l'appui.
Le coefficient de frottement latéral à retenir est celui donné en 6.2.5, en fonction de l'état de surface du poteau
préfabriqué. Le béton coulé en place doit être muni d’armatures suffisantes (cerces, frettes etc.) pour équilibrer les
bielles (que l'on peut supposer à 45°) assurant la transmission du frottement.
Concernant la compression du béton sous le poteau pré-fondé, on peut appliquer les prescriptions données en 6.7
relatives aux pressions localisées.
6.2.5 (4) - Clavetages entre des pièces préfabriquées et/ou coulées en place
juxtaposées
Autre référence : 10.9.3 (12)
Vérification du glissement
Le cas général est traité en 6.2.5 (4).
Dans le cas de murs avec peaux préfabriquées, on suit la procédure d’Avis Technique du CSTB concernant ce
type d’élément.
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(b) et (c) : Cas où VEd ≤ VRd,c : la vérification se fait au droit du contour u1 définit en 6.4.1 et 6.4.2 pour vérifier
qu'aucune armature de poinçonnement n'est nécessaire. Si VEd > VRd,c sur ce contour, des armatures de
poinçonnement doivent être mises en place et la condition VEd ≤ VRd,c permet de définir le contour uout à partir
duquel ces armatures ne sont plus nécessaires.
On doit alors appliquer 6.4.3 (3) qui fait intervenir un coefficient β défini par les Expressions (6.39) et suivantes et
qui prend en compte le moment d’encastrement du poteau sur la dalle résultant d’un calcul structural élastique.
On peut toutefois se dispenser du calcul de β en retenant les valeurs données dans la Figure 6.21N de 6.4.3 (6), si
les longueurs des travées adjacentes ne diffère pas de plus de 25 % et si la stabilité interne, donc le
contreventement, ne dépend pas du fonctionnement en portique par encastrement de la dalle sur ses poteaux.
le contour partiel de la Figure 6.20 a) de 6.4.3 (4) limité par la zone comprimée sur le sol, la partie non en
contact avec le sol étant supposée ne pas exister ;
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Dans la partie A de la Figure 6.22, le contour uout peut être assimilé à un cercle.
En cas d'une faible variation continue de hauteur (gousset de pente inférieure à 1/3), la NF EN 1992-1-1 permet de
maintenir le schéma habituel des poutres en tenant compte de la variation de hauteur, en prévoyant les
recouvrements d'armatures nécessaires et en évitant les poussées au vide. En particulier, pour l'effort tranchant,
se reporter au 6.2.1.
Les variations de largeur peuvent être traitées suivant les mêmes limites et principes.
Figure 11
A défaut d'appliquer la formule actuelle de la NF EN 1992-1-1 et dans l’attente de son évolution, on peut retenir les
conclusions de l'article du Betonkalender rappelées en Figure 11 ci-avant, et la formule rectifiée suivante :
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Les nœuds des Figures 6.26, 6.27 et 6.28 de 6.5.4 (4) supposent que les facettes, sur lesquelles agissent les
forces concourantes en ce nœud, soient perpendiculaires à ces dites forces. Il est possible d'envisager
d'autres configurations de nœuds ou facettes et d'en vérifier l'équilibre. Le 6.5.4 (8) n'est qu'un cas particulier
(nœud dont les contraintes principales sont égales, par exemple en équilibre hydrostatique) de la Figure 6.26.
Sous réserve d'appliquer les conditions d'élancement des poutres (cf. 5.3.1 (3)), on peut calculer les semelles
sur pieux par la méthode des moments en tenant compte de toutes les conditions afférentes aux poutres.
φef,ELS est le coefficient de fluage du béton qui correspond à la combinaison de charges à l’ELS.
avec :
M0Eqp est le moment à l'ELS sous combinaison quasi permanente des charges ;
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On pourra, si une grande précision n'est pas nécessaire, prendre n = 15 pour les bétons courants et n = 9 pour les
bétons à haute performance (BHP).
On réservera donc l’utilisation de ce coefficient k à des éléments soumis à des autocontraintes importantes (par
exemple : radier ou mur de dimensions importantes, largeur ou hauteur suivant le cas, et soumis à des variations
transitoires de température ou aux effets du retrait gêné).
Dans le cas d’une poutre à membrure (poutre en Té ou poutre caisson), on procède de la façon suivante :
on décompose la poutre en plusieurs éléments rectangulaires, selon les principes de la Figure 7.101 de la NF
EN 1992-2 (voir Figure 12 ci-après) qui représente le cas d’une poutre en Té sous moment négatif, un élément
d’âme (en flexion composée) et un élément de membrure (en traction) ;
les sections minimales d’armatures sont calculées séparément pour chacun des éléments :
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pour les armatures d’un élément d’âme travaillant en traction dans la flexion de la poutre, le coefficient k est
déterminé en fonction de la hauteur totale de l’élément (k = 1 si h ≤ 300, k = 0,65 si h ≥ 800 et interpolation
linéaire entre les deux). La largeur b de l’âme n’intervient pas dans le calcul ;
Figure 12
Légende
A Elément de section « membrure »
B Elément de section « âme »
C « Âme »
D « Membrure »
pour les armatures d’un élément de membrure, le coefficient k est déterminé en fonction de la largeur de
l’élément b = btot – bw (k = 1 si b ≤ 300, k = 0,65 si b > 800 et interpolation linéaire entre les deux). La hauteur
de la membrure et la hauteur de l’âme n’interviennent pas dans le calcul.
A noter que dans le cas d’une poutre en Té sous moment positif, la partie tendue étant rectangulaire, on est
ramené au cas d’une poutre rectangulaire pour le calcul de k.
En conclusion, on peut être amené à calculer des balcons en bord de mer à la fissuration.
En particulier, en classe d’exposition XS3, il peut être pertinent de vérifier la maîtrise de la fissuration ainsi que les
conditions de coffrage, y compris la pente de la face supérieure du balcon, et de mise en œuvre des armatures.
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celui de la flèche totale, en suivant pas à pas la méthode de la NF EN 1992-1-1 sous combinaison de charges
quasi permanente ;
celui de la flèche nuisible, suivant 7.4.3 (7) - (II) du présent document et qui prend en compte l'historique du
chargement.
En conclusion, la contre-flèche intervient en 7.4.1 (4) et ne doit pas intervenir en 7.4.1 (5).
Dans le cas d'appuis directs, on peut considérer que la portée est celle à laquelle on se réfère ci-avant.
Lorsque la console est à l'extrémité d'une poutre continue, il convient d'ajouter algébriquement à la flèche propre
de la console, l'effet de la rotation de la section d'appui de la console.
Si l’on veut maintenir le calcul précédent en tenant compte de la partie variable des charges d'exploitation, il faut
définir de nouvelles limites.
Par contre en 7.4.3 (2)P et (7) il est fait renvoi à une méthode conventionnelle de calcul des flèches nuisibles,
développée en 7.4.3 (7) - (II) du présent document. Cette méthode prend en compte la valeur caractéristique
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On peut estimer que ces vérifications sont équivalentes, toutefois, il est recommandé d’appliquer la méthode
développée en 7.4.3 (7) - (II) du présent document qui est sanctionnée par l'usage en France.
Cela explique que la valeur de l/d obtenue par le calcul est à multiplier par le coefficient 0,8 donné en 7.4.2 (2).
7.4.3 (3) - Calcul des flèches nuisibles selon 7.4.3 (7) - (II) du présent
document
Confirmation de la valeur du coefficient ζ de cette méthode.
Le 7.4.3 (7) - (II) du présent document donne la méthode conventionnelle de calcul des flèches nuisibles basée sur
la méthode donnée en 7.4.3 de la NF EN 1992-1-1, compte tenu de l'ajustement nécessaire de certains
coefficients, en particulier le coefficient ζ de l’Expression (7.19) ζ = 1 – β (σsr/σs)² qui est remplacée par
ζ = 1 - (σsr/σs)0,5, le rapport des contraintes étant remplacé par le rapport des moments conformément à la Note de
7.4.3 (3).
Cette méthode est d’autant plus nécessaire que l’application de la NF EN 1992-1-1 au cas des bâtiments ne peut
être envisagée sans développements complémentaires liés au processus de chargement.
La méthode de calcul des flèches nuisibles des poutrelles et poutres du bâtiment est une méthode
conventionnelle (comme précisé dans la Note de 7.4.1 (6)) :
basée sur l’Expression (7.18) de 7.4.3 (3), en choisissant comme paramètre de déformation la flèche à mi-
portée de la travée considérée ;
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à associer aux limites données en 7.4.1 (5) dans le cas de portées inférieures ou égales à 7,00 m et à des
limites un peu plus sévères dans le cas de portées plus grandes que 7,00 m.
we est la flèche calculée avec l’hypothèse que toutes les sections droites de l’élément sont fissurées,
wh est la flèche calculée avec l’hypothèse que toutes les sections droites de l’élément ne sont pas fissurées,
’ correspond au coefficient de l’Expression (7.19) ci-avant, compte tenu d’une rectification visant à supprimer
la discontinuité qui existerait au voisinage de M = Mcr si l’on avait gardé l’expression de (7.19). En effet, cette
discontinuité n’existe pas lorsque l’on calcule la flèche par intégration des courbures du fait de la prise en compte
progressive de ces courbures données par l’Expression (7.21) de 7.4.3 (6).
Il existe un élément fragile pour lequel la flèche de l’élément qui le porte peut être nuisible, ce qui justifie le
calcul.
On adopte un seul coefficient d’équivalence acier-béton, soit n = 15, aussi bien dans le cas des sections
droites non fissurées et homogénéisées, indice h, que dans celui des sections droites fissurées ou efficaces,
indice e.
A défaut de justifications particulières, on passe des déformations instantanées du béton (cf. Tableau 3.1 de
3.1.2 (9)), indice i, à celles de longue durée, indice v, par le coefficient = 2.
Les flèches provenant des gradients de déformations imposées (température, retrait) sont négligées sauf dans
le cas de précontrainte et/ou de post-contrainte.
Il est tenu compte de la continuité en se ramenant à l’étude d’une poutre isostatique associée soumise au seul
moment en travée Mt et en admettant l’Expression w = Mt L2 / (10.E.I), avec L la distance entre nus des appuis,
E le module de déformation du béton (indice i ou v) et I le moment d’inertie du béton (indice h ou e).
Le moment de première fissuration du béton Mcr est celui qui conduit à la contrainte de traction fctm,fl dans la
section droite homogénéisée, avec fctm,fl selon l’Expression (3.23) de 3.1.8 (1).
p poids propre
c poids des éléments fragiles qui sont apportés sur l’élément de béton qui les supporte avant d’être mis en
œuvre.
r poids mort rapporté après mise en oeuvre des éléments fragiles
q charges d’exploitation (ou surcharges)
Mp
Mc avec Mp+c = Mp + Mc
Mr avec Mp+c+r = Mp + Mc + Mr
Mq avec Mp+c+r+q = Mp + Mc + Mr + Mq
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ζt = 0 si Mp+c+r+q ≤ Mcr
et
La flèche à déduire est celle qui s’est produite après la mise en œuvre des éléments fragiles.
Si cette mise en œuvre intervient immédiatement après le décoffrage de l’élément porteur, elle a pour valeur :
et
Si cette mise en œuvre intervient très longtemps après le décoffrage de l’élément porteur, elle a pour valeur :
et
Selon le temps écoulé entre le décoffrage du gros œuvre et la mise en œuvre des éléments fragiles, il
appartient au concepteur de choisir la valeur convenable comprise entre wdi et wdv, caractérisée par un
coefficient compris entre 0 et 1 tel que :
3 - Limite de flèche associée à la flèche nuisible calculée selon la méthode conventionnelle ci-avant :
Cette limite, déduite de celle donnée en 7.4.1 (5), est fixée en fonction de la seule distance entre nus de l’élément
étudié, soit L :
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La règle de 5 au-delà de la partie courbe s'applique à la partie droite qui termine la barre.
Par ailleurs, on note que lorsqu’une armature à ancrer est insérée à l’intérieur d’autres armatures (par exemple,
soit issues de la poutre soit par ajout de cadres dans le poteau, dans le cas d'une poutre arrivant dans un poteau)
elle n’est pas considérée comme disposée près de la surface.
Trois exemples sont donnés à titre indicatif sur les schémas de la Figure 13 ci-après :
Figure 13
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En revanche, pour les barres à haute adhérence, il ne faut pas tenir compte du frottement de courbure entre l’acier
et le béton.
Figure 14
Cas 2 - Suspentes dans une poutre (Figure 15) : les armatures de suspente doivent être remontées assez haut de
façon à pouvoir justifier la traction du béton le long du contour séparant un coin de béton (à 45°), ainsi que les
armatures reliant ce coin au reste (armatures en bleu continu) et le sous-tendeur de ces armatures (en bleu tireté).
Figure 15
Cas 3 - Boucles de chaînage et/ou de liaison de cisaillement entre éléments préfabriqués (Figure 16) : Sous-
réserve de la présence d’une clef, les essais du CERIB ont montré que, jusqu’à HA 12, la traction capable des
armatures était retransmise avec un recouvrement constituant un cercle.
Figure 16
Cas 4 - Continuité d’une poutre par clavetage intégral (Figure 17) : Il faut définir la longueur minimale de
recouvrement pour la transmission intégrale des efforts d’une armature sur l’autre. A défaut de justification
particulière, on appliquera 0,4 lb,rqd, et les deux armatures de couture (en jaune) ne reprennent que 0,5 F (où F est
la force maximale reprise par une barre).
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Figure 17
le béton ne présente pas d'effet de ressuage prononcé, ce qui peut être considéré comme obtenu par
e/c ≤ 0,55 ;
les conditions de mise en œuvre des classes d'exécution 2 et 3 de la NF EN 13670/CN sont celles retenues.
Ces longueurs d’ancrages peuvent être réduites de 30 % au plus, sur la base d’essais probants qui ont été
présentés par le CERIB (référence rapport CERIB numéro 245 i "Ancrages des armatures de précontraintes
dépassant sur appuis").
Il est également possible de réaliser l'ancrage de barres à haute adhérence, même si elles ne font pas partie d'un
treillis soudé, par des barres soudées transversales suivant 8.6, ce qui justifie la remarque au bas du Tableau 8.2
de 8.4.4 (2) concernant l'ancrage par une soudure sur appui.
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Pour une soudure réalisée suivant la NF EN ISO 17660-1, la qualité des assemblages soudés est considérée
correcte selon 8.6 (1). Pour les treillis soudés, la certification de la marque NF – « Aciers pour Béton Armé » gérée
par l’AFCAB ou équivalent permet également de considérer que la qualité des assemblages soudés est correcte.
Donc, la résistance à l'entraînement des divers cas de barres soudées envisagés en 8.6 (2) à (5) s’applique aux
soudures citées précédemment en lieu et place du coefficient α4.
Le schéma a) représente des pliages allant de ≥ 135° à 180° ce qui donne un retour droit de Max (5 ; 50 mm).
Le schéma b) représente des pliages allant de 90° à < 135° ce qui donne un retour droit de Max (10 ; 70 mm).
8.7.3 (1) - Cas d'un poteau armé au pourcentage minimum donné en 9.5.2 (2)
Quelle est la valeur de α6 ?
Pour les armatures longitudinales en recouvrement, on applique bien les Expressions (8.10) et (8.11) avec α6 = 1,5,
mais avec lb,req = 0.
Les armatures transversales nécessaires sont composées de celles de répartition résultant du calcul sous
sollicitations de flexion, de celles résultant des dispositions constructives (cf. 9.3) et éventuellement de celles
complémentaires nécessaires pour respecter les dispositions de la Figure 8.9 de 8.7.4.1 (4).
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Une solution plus classique consiste à ne pas faire de recouvrement (barres disposées en tiroir) et cela doit
pouvoir être retenue dans de nombreux cas, compte tenu de la longueur commerciale des barres (qui est de 12 m
couramment). Une autre solution consiste à prévoir localement un lit de barres en recouvrement.
Il est possible de tenir compte d'un effort normal de compression pour autant qu'il soit pérenne durant la vie de
l'ouvrage, en vue de le faire intervenir dans l’Expression (9.1N).
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Les semelles filantes ou isolées calculées suivant 9.8.2 – (II) du présent document respectant la condition de
hauteur (d > d0/2), n'ont pas à respecter les conditions de non fragilité, de cisaillement (semelles filantes) ou de
poinçonnement (semelles isolées) et de compression des bielles. Il peut toutefois arriver, dans le cas de fortes
contraintes au contact du sol, que le risque de poinçonnement soit à examiner.
On peut également calculer les semelles comme des poutres et des dalles suivant la NF EN 1992-1-1 (flexion,
cisaillement, poinçonnement, dispositions constructives, pourcentage minimum).
Dans le cas des semelles filantes, le vmin à utiliser pour la vérification au cisaillement est celui avec redistribution
transversale, dès lors qu'elle est sous un mur en béton dont la longueur est supérieure à 10 fois l'épaisseur de la
semelle.
FE = VEd a/z + NEd + MEd/z, formule qui est à remplacer par FEd = VEd cot' – NEd/2 + MEd/z
L'angle ' étant l'inclinaison moyenne de la bielle d'appui, défini en 6.2.1 - (III) du présent document.
Remarque 1 : Se reporter au 6.2.1 – (IV) du présent document qui traite de la validité de l’Expression (9.3),
notamment du renvoi à l’Expression (9.2) de 9.2.1.3 (2).
La NF EN 1992-1-2 (comportement au feu) n'apporte pas d'autre exigence. Toutefois, le 9.2.1.4 (1) de la NF EN
1992-1-1, relative aux ancrages sur appuis de rive (β2 = 0,0 en 9.2.1.4 (1) NOTE de l'Annexe Nationale) s’applique
notamment pour les appuis de rive et/ou pour les appuis intermédiaires où le moment sur appui est devenu nul au
feu.
Remarque 2 : L’obligation d’un minimum d’armatures inférieures sur appuis venait des premières règles de calcul
du béton armé au feu (DTU "Feu Béton"). Il avait en effet paru nécessaire que la partie basse des poutres et dalles
ne soit pas démunie d'armatures (disposition constructive anti-éclatement).
L’Expression (9.3) (2) de 9.2.1.4 (1) NOTE de l'Annexe Nationale devrait être modifiée en remplaçant NEd par
NEd/2.
Remarque 3 : NEd et MEd sont le torseur des efforts extérieurs au centre de gravité de la section brute. La moitié de
l'effort normal est reprise par la membrure supérieure, l'autre moitié est reprise par la membrure inférieure.
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cas des dalles soumises à des charges réparties avec les espacements recommandés ;
cas des dalles soumises à des charges concentrées avec les espacements recommandés. La référence aux
zones de moment maximal sera supprimée.
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Figure 18
1) La hauteur de la couture (grecque ou similaire) dans la partie coulée en place doit être telle qu'elle soit ancrée
au-dessus de l'armature longitudinale inférieure de la partie coulée en place (voir notamment l’Annexe K de la
NF EN 13747 - norme prédalles).
2) Il faut que les armatures horizontales sortant de l'appui soient situées au plus à 1 cm (ou le diamètre de
l’armature) de la surface de la prédalle. Cette condition peut toujours être réalisée dans le cas d'une reprise
horizontale de l'appui (poutre ou voile) au maximum au niveau supérieur de la prédalle, ce qui permet de couler en
deuxième phase le béton de l'appui et de la dalle.
si l’on retient 15 %, il doit lui être associé soit 0,1 l, soit la longueur résultant du tracé local de la courbe
enveloppe décalée des moments.
9.3.1.2 (2) - Armatures dans les dalles au voisinage des appuis - (II)
Autre référence : 5.3.2.2 (2)
Confirmation à propos de la disposition constructive relative aux chapeaux
Il convient d’appliquer 9.3.1.2 (2), si l'on ne tient pas compte de la raideur en rotation des éléments verticaux sur
appuis (exemple, au droit d'un voile).
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Si l’on considère l'analyse suivant la Section 5, il convient alors de tenir compte des encastrements dans les dalles
et dans les éléments verticaux.
La NF EN 1992-1-1 découle de la traduction de la version anglaise de ce texte. Ainsi, on trouve plus loin dans le
texte de cette norme « link = cadres et étriers ». La traduction du mot « link » semble avoir été faite de façon trop
littérale, à savoir : « link = un étrier » au lieu de « link = étriers, cadres et épingles ».
« i) dans toutes les sections situées à une distance au plus égale à la plus grande dimension de la section
transversale du poteau au-dessus ou au-dessous d’une poutre ou d’une dalle ; … ».
NOTE La légende est commune aux murs de façade et/ou de pignon et aux murs intérieurs.
RH1 renfort horizontal complémentaire sous terrasse 1,88 cm2 – dans 50 cm en haut
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Figure 19
Figure 20
L’attention est attirée sur le fait que d’autres armatures (et/ou attentes) que celles résultant des dispositions
constructives précédentes et du calcul des sollicitations peuvent être nécessaires pour :
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résister à la poussée du béton frais (cas du premier voile coulé au droit d’un joint de dilatation lorsqu’il sert de
coffrage lors du coulage du deuxième voile).
Une épaisseur comprise entre 10 cm et 15 cm peut néanmoins être admise sur des surfaces limitées, pour autant
qu’elle reste compatible avec des dispositions d’armatures normalement réalisables. A titre d’exemple, une allège
entre deux trumeaux peut, le plus souvent, être considérée comme une surface limitée. Il faut pouvoir justifier du
recouvrement et des croisements des armatures, ainsi que de leur enrobage, au droit du décalage d’épaisseur.
L’épaisseur minimale des autres voiles de façade et pignon est de 12 cm, dans les parties courantes.
C’est habituellement le cas de toute section droite située à mi-hauteur d’un niveau, en l’absence de charge
concentrée située au-dessus.
Une charge concentrée est supposée se répartir à l’intérieur de la zone délimitée par deux droites inclinées sur la
verticale de 1/3 dans le cas des voiles en béton non armé horizontalement et 2/3 dans le cas des voiles en béton
armé horizontalement, à condition que la charge répartie ainsi trouvée ait une résultante portée par l’axe de la
charge concentrée d’origine, sauf à justifier l’excentrement par l’action de forces horizontales antagonistes internes
sollicitant les autres voiles de contreventement.
Figure 21
Les contraintes normales apportées par une poutre ou une dalle sont supposées uniformément réparties le long de
l’épaisseur du voile sauf pour celles résultant de la poutre ou de la dalle située immédiatement au-dessus de la
section droite envisagée dans le cas d’un voile de rive.
On admet, dans le cas d’un voile de rive, que le supplément de contrainte normale dû à la réaction d’appui de cette
poutre ou dalle est distribué linéairement sur une profondeur d’appui égale à la plus petite des deux valeurs
suivantes : l’épaisseur du voile et la hauteur de la poutre ou dalle.
57
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FD P 18-717
Les contraintes résultant des réactions d’appui des poutres et dalles des niveaux supérieurs sont supposées
uniformément réparties suivant l’épaisseur.
Il en est de même pour les réactions d’appui de toutes les poutres et dalles situées au- dessus lorsqu’on envisage
une section droite à mi-hauteur d’un niveau.
C’est la plupart du temps le cas des voiles d’infrastructure soumis à l’action latérale des terres.
L’attention est attirée sur le fait que les actions de gradient thermique, de retrait, d’imperfections localisées, de vent
entre deux niveaux, etc., sont habituellement négligées pour autant que leur importance reste faible vis-à-vis des
actions principales agissant dans le plan moyen, ce qui est généralement le cas dans les bâtiments courants
possédant trois plans de contreventement non concourants.
L’application de 12.6.5.1 (4), permet de retenir les cas suivants pour les voiles ou les bandes de voiles :
58
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FD P 18-717
Tableau 4
A chaque niveau d’un voile, on peut, le plus souvent, n’effectuer que deux vérifications :
celle pour une section droite à mi niveau : les contraintes normales sous charges gravitaires sont supposées
réparties uniformément suivant l’épaisseur. Il faut tenir compte des excentricités du premier ordre, des
excentricités d’imperfections géométriques et de leur amplification due à l’effet du second ordre ;
celle pour une section droite en haut du niveau : les contraintes normales sous charges gravitaires sont
supposées réparties uniformément suivant l’épaisseur sauf, pour celles provenant du niveau immédiatement
au-dessus de la section droite pour lesquelles on retient les variations triangulaires ou trapézoïdales comme
vu ci-avant. Il faut tenir compte des excentricités du premier ordre, des excentricités d’imperfections
géométriques mais pas de leur amplification due à l’effet du second ordre.
La liaison entre les fondations profondes et les ouvrages de Gros Œuvre qui les surmontent se fait par des
ouvrages de transition appelés semelles en tête de pieux.
Un tel cas relève de 9.8.4 ou de 12.9.3 selon que l’on considère que cette semelle doit être en béton armé ou non.
Cas de 2, 3 et 4 pieux
Ces semelles peuvent être étudiées par application des clauses de la NF EN 1992-1-1 et de son Annexe
Nationale, soit celles des poutres, soit celles des modèles bielles et tirants (cf. 6.5).
Ces semelles peuvent également, dans le cas de poteaux en béton, être étudiées par la « méthode des bielles »
basée sur les mêmes notions que celles de 6.5.
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FD P 18-717
Toutefois, cette méthode comporte des hypothèses complémentaires et les limites d’emploi parfois différentes, car
elles résultent de plusieurs essais à rupture, figurant notamment dans l’Article des Annales de l’ITBTP de février
1967, n° 120, série TMC n° 57 par J. Blévot et R. Frémy. Cet article traite à la fois de la méthode de calculs, des
comptes rendus d’essais et des dispositions constructives.
Cas de 2 pieux
L’inclinaison sur l’horizontale des deux bielles, soit θ, doit être supérieure ou égale à 45° et lorsque cette
inclinaison est plus grande que 55°, bornée à 55°. L’inclinaison est calculée en admettant un point de départ des
bielles en tête à a / 4.
La force de traction des armatures inférieures est donnée par la décomposition de la force NEd entre ses deux
bielles, elles même redressées par les armatures formant tirant. Elle est donc donnée dans le cas général
(inclinaison comprise entre 45° et 55°) par la formule suivante, qui comprend un coefficient majorateur de 1,15
résultant des essais :
La largeur b0 doit être supérieure ou égale au diamètre du pieu plus deux fois la tolérance d’implantation.
La contrainte conventionnelle de cisaillement sous charges à l’ELU, soit NEd/(1,75 b0 d) doit rester inférieure ou
égale à 1,75 fctm. Dans le cas contraire, on peut compléter les armatures par des barres relevées calculées en
conséquence.
La contrainte de compression des bielles sous charges à l’ELU, soit le maximum de NEd / B sin2θ et de NEd/(2 B1
sin2θ) doit rester inférieure ou égale à 0,9 fck .
Il y a lieu de prévoir :
des armatures supérieures dont la section est comprise entre 1/5 et 1/8 des armatures inférieures.
des cadres dont la section correspondant à des HA 10 tous les 12 cm pour des pieux de charges à l’ELU
inférieures ou égales à 1,10 MN par pieu. Cette section étant ensuite majorée au prorata de la charge des
pieux en cas de charge supérieure.
Figure 24
60
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FD P 18-717
Cas de 3 pieux
L’inclinaison sur l’horizontale des trois bielles, soit θ, doit être supérieure ou égale à 45° et bornée à 55°.
L’inclinaison est calculée en admettant un point de départ des bielles en tête à 0,3 a.
La force de traction des armatures inférieures est donnée par la décomposition de la force NEd entre ses trois
bielles, elles même redressées par les armatures formant tirant. Elle est donc donnée dans le cas général
(inclinaison comprise entre 45° et 55°) par les formules suivantes :
N Ed l t 3 1 a
cas des armatures suivant les médianes
NEd l t
3 0,9a
2l t
9d 9d
N Ed l t 1 a
2l t
cas des armatures suivant les côtés
9d
Au moins 67 % des charges doivent être reprises par les côtés, le reste étant repris par les médianes.
Les dimensions en plan doivent être telles qu’elles enveloppent le diamètre des pieux plus deux fois la tolérance
d’implantation.
La contrainte de compression des bielles sous charges à l’ELU, soit le maximum de NEd /B sin2θ et de NEd/(3 B1
sin2θ) doit rester inférieure ou égale à 1,15 fck.
Cas de 4 pieux
L’inclinaison sur l’horizontale des quatre bielles, soit θ, doit être d’au moins 45° et bornée à 55°. L’inclinaison est
calculée en admettant un point de départ des bielles en tête à 0,35 a.
La force de traction des armatures inférieures est donnée par la décomposition de la force NEd entre ses quatre
bielles, elles même redressées par les armatures formant tirant. Elle est donc donnée dans le cas général
(inclinaison comprise entre 45° et 55°) par les formules suivantes :
a
N Ed 2 .lt 1
cas des armatures suivant les diagonales
2lt
8d
a
N Ed .lt 1
cas des armatures suivant les côtés
2lt
8d
Entre 40 % et 60 % des charges sont reprises par les côtés et le reste par les diagonales.
Les dimensions en plan doivent être telles qu’elles enveloppent le diamètre des pieux plus deux fois la tolérance
d’implantation.
La contrainte de compression des bielles sous charges à l’ELU, soit le maximum de NEd / B sin2θ et de NEd / (4 B1
sin2θ) doit rester inférieure ou égale à 1,35 fck (B est la surface de la section droite du poteau et B1 celle d’un pieu).
61
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FD P 18-717
avec :
0,67 ≤ k ≤ 1
L’attention est attirée sur la nécessité d'ancrer convenablement les barres principales des semelles sur pieux.
Dans les cas courants, l’Annexe G de cette norme permet de transformer la connaissance du sol en réaction sous
la fondation, soit q, à utiliser dans les vérifications de portance à l’ELU.
Les sollicitations provenant de la superstructure s’expriment par une résultante générale des forces prise au niveau
de contact avec le sol et on en déduit p la valeur représentative de la composante normale des contraintes
associées.
Figure 25
62
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FD P 18-717
Dans le cas des combinaisons d’actions où le vent est l’action variable de base, la justification devient p ≤ 1,33 q.
Lorsque la structure qui surmonte les fondations a été justifiée par l’état limite ultime de stabilité de forme, les
sollicitations à prendre en compte pour la justification des fondations à l’état limite ultime doivent prendre en
compte les excentricités additionnelles provenant des effets du second ordre.
Il n’y a pas de justification spéciale d’état limite d’équilibre statique sauf en ce qui concerne les deux points
suivants :
condition de non glissement de la fondation sur le sol, à partir d’un coefficient de frottement limité par la valeur
résultant de l’angle de frottement interne du sol,
condition de stabilité d’ensemble dans le cas de dénivellations ou de pentes importantes prenant en compte la
structure et le terrain avoisinant. On peut alors, par exemple, utiliser une méthode de cercles de glissement.
Les Documents Particuliers du Marché donnent la classe d'exposition XA compte tenu de l’agressivité du sol et de
l’eau selon la norme NF EN 206-1/CN. La prise en compte de cet environnement, conduit à une limitation de
l'ouverture calculée des fissures à 0,3 mm en classe d'exposition XA1, 0,2 mm en XA2 et 0,1 mm en XA3.
Lorsque la géométrie ou les sollicitations ne permettent pas de déterminer la valeur des paramètres permettant le
calcul selon 7.3.4, il convient de majorer les sections d’armatures calculées par ailleurs à l’ELU de 10 % en classe
d'exposition XA1, de 30 % en XA2 et 50 % en XA3.
Il n’y a pas à justifier de l’état limite de service vis-à-vis des déformations (en particulier du fait de la définition de q)
sauf dans les cas suivants :
le premier cas concerne les structures hyperstatiques calculées en prenant en compte des hypothèses quant
au tassement et rotation des fondations. Il y a alors lieu de s’assurer de la bonne concordance entre les
déplacements et rotations des fondations qui découlent des sollicitations trouvées avec les hypothèses de
départ ;
le deuxième cas concerne les fondations lorsque l’on s’écarte des limites de tassements différentiels données
en 2.6 (2) ;
Ces semelles peuvent être étudiées par application de 9.8.2.2, soit celles des poutres, soit celles des modèles
bielles et tirants (cf. 6.5).
Ces semelles peuvent également, dans le cas de poteaux en béton, être étudiées par la «méthode des bielles»
basée sur les mêmes notions que celles données en 6.5.
Toutefois, cette méthode comporte des hypothèses complémentaires et les limites d’emploi parfois différentes, car
résultant de plusieurs essais à rupture, essais effectués à l’initiative du Bureau Securitas et figurant notamment
dans le fascicule de décembre 1934 des comptes rendus de l’ITBTP, par P. Lebelle.
63
Saga intranet pour : INGEROP
FD P 18-717
on suppose que la charge NEd se répartit uniformément sous la semelle sous forme de contrainte normale, soit
σ = NEd / a’ ;
on admet que cette répartition se fait par des bielles de béton rayonnantes. L’effort de compression dans ces
bielles se décompose en réaction verticale dans le sol et en force de traction dans des armatures constituant
sous-tendeur ;
on trouve que la force de traction dans le sous-tendeur, soit N(x), varie paraboliquement de 0 pour x = a’/2 à
N = NEd (a’ -a)/8 d pour x = 0.
La condition d ≥ d0/2 permet de considérer qu’il n’est pas nécessaire de procéder à des vérifications concernant
l’effort tranchant ou le poinçonnement et la compression des bielles. Il n’y a donc pas lieu, en particulier de prévoir
des étriers ou des barres relevées.
L’épaisseur de la semelle est au moins égale à 6 cm plus 6 fois le diamètre des barres du sous-tendeur.
L’arrêt des barres du sous-tendeur peut se faire à partir de la courbe de mise en traction, soit N(x). A défaut, les
barres du sous-tendeur doivent se terminer par des crochets d’ancrage, conformément à 8.4.
Ceci conduit aux règles suivantes, lbd étant la longueur d’ancrage de barres du sous-tendeur :
si lbd > a’/4, il est nécessaire de prévoir des crochets d’ancrage pour la totalité des barres
si a’/8 < lbd ≤ a’/4, on peut prévoir que toutes les barres sont droites donc sans crochet d’ancrage
si lbd ≤ a’/8, on peut prévoir que la moitié des barres est sans crochet d’ancrage et couvre toute la largeur de
la semelle (soit a’) et que l’autre moitié des barres est sans crochet d’ancrage et couvre une longueur de 0,75
a’ axée.
Figure 26
La même méthode peut se démontrer pour une semelle rectangulaire, de dimension a’ x b’, sous un poteau
rectangulaire, de dimension a x b, pour autant que les deux rectangles soient homothétiques.
64
Saga intranet pour : INGEROP
FD P 18-717
Par une extension légitimée par l’expérience, il est admis qu’elle s’applique même lorsque la condition
d’homothétie n’est pas strictement respectée.
On procède alors dans chaque direction comme indiqué pour une direction dans le cas de semelle sous voile.
Il faut, en particulier, noter que la valeur de d est à estimer pour le lit d’armatures du sous-tendeur concerné.
Pour l'arrêt des barres du sous-tendeur, si la condition d'homothétie n'est pas respectée, il faut remplacer a' par 0,8
a' dans les formules données pour les semelles filantes sous voiles.
Joint de rupture
Un joint de rupture doit être ménagé entre deux éléments d’ouvrages voisins lorsqu’ils subissent des différences
importantes de charges ou de tassement.
Il en est de même lorsque le sol présente un changement brusque de compressibilité sous un même ouvrage.
Joint de dilatation
Sur un sol homogène et bien consolidé, les joints de rupture coupant les fondations sont de préférence évités. Les
joints de dilatation normalement prévus sont alors arrêtés au-dessus des semelles de fondation.
Figure 27
Par application extensive de 9.10.2.3 (4) NOTE de la NF EN 1992-1-1 et de son Annexe Nationale, les semelles
sous voiles doivent comporter un chaînage dont la section doit être au moins égale à 1,5 cm2 en acier HA de
nuance B500.
Il est possible, dans le cas de semelle en gros béton, de reporter les armatures de chaînage à la base du voile.
Armatures en attente
Lorsque les sollicitations de flexion composée à la base d’un poteau ou d’un voile conduit à des armatures
tendues, ceux-ci sont à retourner en partie basse des fondations avec un retour correspondant à l’ancrage
nécessaire.
65
Saga intranet pour : INGEROP
FD P 18-717
Dans le cas contraire il suffit de prévoir un ancrage droit des armatures sur une longueur d’au moins 20 fois leur
diamètre.
Figure 28
Béton de propreté
Dans le cas de risque de souillure du béton en cours de coulage, un béton de propreté, d’au moins 4 cm
d’épaisseur, est exécuté pour tout ouvrage de fondation comportant des armatures au voisinage de sa sous-face.
Ce béton peut, dans certains cas, en fonction des conditions de surface et de nature des terrains de fondation être
remplacé par la pose de feuilles en matière plastique, ou par augmentation de l'enrobage (cf. 4.4.1.2 (9)).
Lorsque le terrain d’assise ne peut donner lieu à un glissement d’ensemble, les niveaux de fondations
successives doivent respecter une pente maximale de 3 de base pour 2 de hauteur, conformément à la Figure
29 ;
On admet également de fonder superficiellement un voile ou mur filant sur un terrain en pente en respectant
des marches ou redans à pente maximale de 3 de base pour 1 de hauteur, conformément à la Figure 29.
Figure 29
66
Saga intranet pour : INGEROP
FD P 18-717
Les fondations superficielles doivent être implantées de façon à ne pas exercer d’action préjudiciable à la bonne
tenue de fondations profondes voisines. Dans le cas contraire, ces actions doivent pouvoir être estimées et sont à
prendre en compte.
Si, dans le voisinage de l’ouvrage existent des fouilles ou des dépressions plus profondes que le niveau des
fondations, il convient de vérifier que les charges et poussées apportées par les fondations peuvent être
supportées par leur terrain d’assise aussi bien en phase provisoire qu’en phase définitive. Au besoin, des
dispositions spécifiques doivent être prises à cet effet.
Fondations antivibratiles
Les fondations antivibratiles sont des ouvrages spéciaux qui ne sont pas traités dans le présent document.
Le niveau des fondations doit être descendu à une profondeur suffisante pour mettre le sol d’assise à l’abri des
conséquences du gel, sauf dispositions spéciales prises à cet effet.
Cette profondeur est fonction de la nature du sol et du climat. Même si le sol ne gèle pas profondément, la teneur
en eau du sol sous-jacent peut être modifiée fortement par le gel. Il est recommandé de descendre au moins à
0,50 m en région tempérée et d’aller parfois au-delà de 1,00 m en montagne, compte tenu de l’altitude et de la
nature du sol.
L’agressivité du milieu, sol et eau, dans lequel les ouvrages sont établis peut conduire à des exigences
constructives spécifiques sur le choix des matériaux, les conditions de leur confection, celles de leur mise en
œuvre ainsi que le respect de dispositions constructives.
formulation du béton ;
protection rapportée ;
dans les cas de fouilles réalisées sur une grande profondeur dont le fond se situe sur une couche argileuse ;
dans le cas de fondations reposant sur un sol gonflant dont les variations dimensionnelles sont fortement
conditionnées par sa teneur en eau, etc.
67
Saga intranet pour : INGEROP
FD P 18-717
impossibilité d’axer des fondations sous des poteaux ou voiles lorsqu’on est en limite d’emprise de la zone
constructible ;
obligation de reprendre des écarts d’implantation hors tolérance entre des fondations profondes et la
superstructure qu’elles supportent.
Dans les deux cas, l’attention est attirée sur l’intérêt de prévoir une rigidité suffisante pour ces longrines, de façon
que leur déformation soit suffisamment faible pour pouvoir être négligée.
Les coefficients minorateurs αcc,pl et αct,pl sont données en 12.3.1 (1) NOTE de l'Annexe Nationale.
Il n'y a donc pas lieu de considérer un voussoir de tunnel comme un poteau. En effet son flambement est empêché
par la réaction du sol. Par conséquent, le pourcentage minimal des poteaux de 9.5 ne s'applique pas.
68
Saga intranet pour : INGEROP
FD P 18-717
Le coefficient k = 1,5 résulte de la distribution classique des contraintes de cisaillement qui doivent être nulles au
pourtour de la section droite (sauf là où il existe des forces de surface réparties sur la surface libre du voile).
L’étude des contraintes normales en flexion composée peut dans certains cas conduire à une section droite
partiellement comprimée. Il est alors possible de poursuivre cette étude en passant par la recherche d’une portion
réduite de section droite uniformément comprimée (le centre de gravité de cette portion réduite de section droite
doit naturellement coïncider avec l’effort normal excentré).
Dans un tel cas, le coefficient k à appliquer à cette portion réduite de section droite est inférieur à 1,5 sans être
inférieur à 1, dès lors que la surface de la portion réduite de section droite est inférieure aux 2/3 de la surface de la
section droite totale.
élancement λ de 0 à 120 ;
(*) La ligne moyenne de toute voûte, tracée suivant un funiculaire des charges appliquées, et les largeur et
épaisseur de cette voûte de décharge doivent être telles que :
les sollicitations dans toute section droite de la voûte se réduisent à un seul effort normal de compression. La
contrainte maximale de calcul, correspondant à cet effort normal, doit alors respecter les limites données dans
les clauses concernées de la NF EN 1992-1-1 et de son Annexe Nationale dans le cas du béton (notamment
les clauses de 6.5) et celles de la NF EN 1996-1-1 et de son Annexe Nationale dans le cas de la maçonnerie ;
la poussée de la voûte est reprise par un tirant incorporé dans une poutre en partie basse du voile en béton ou
incorporé dans une poutre située sous la maçonnerie. Dans le cas de la maçonnerie, il peut être nécessaire
de justifier, dans la section droite de contact, le coefficient de frottement de la maçonnerie sur le béton en
conformité avec les clauses et limites de la NF EN 1996-1-1 et de son Annexe Nationale.
69
Saga intranet pour : INGEROP
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(**) Les matériaux des éléments de maçonnerie constitutifs, les joints horizontaux, verticaux et autres, le mortier
de ces joints ainsi que les dispositions, arrangements et imbrications relatives de ces joints doivent être
compatibles avec la possibilité de formation de voûtes, et ce, dans le respect des clauses de la NF EN 1996-1-1 et
de son Annexe Nationale.
Quand les conditions ainsi précisées sont remplies, on peut considérer que les poutres sont sollicitées par le seul
poids de la maçonnerie et du béton situés sous l’intrados des voûtes, ainsi que par les charges éventuellement
appliquées dans cette région ainsi que par les poussées de ces voûtes.
Il peut se faire que les sections droites des voûtes à leurs naissances débordent des appuis, il en résulte alors
dans les poutres une charge localisée importante et proche des appuis dont il faut tenir compte.
"Bond strength between concrete and steel has been shown to reduce with temperature, at a rate more similar to
the reduction of the tensile strength of concrete than that of the compressive strength. Experience has yet very
rarely produced evidence of failures by debonding in reinforced concrete structures."
Traduction française :
« Il a été montré que l’effort d’adhérence entre le béton et l’acier diminue avec la température. Cette diminution se
rapproche davantage de la décroissance de l’effort de traction du béton que de l’effort de compression.
L’expérience montre qu’il n’y a que de très rares cas de rupture par défaut d’adhérence dans les structures en
béton armé ».
Pour les aciers de béton précontraint, le document du CERIB, du 14 juin 2011, donne la conclusion suivante ; la
courbe d'évolution de la résistance d'adhérence en fonction de la température est au-dessus de la courbe de la
résistance des armatures de béton précontraint pour des températures situées entre 150 et 600°C. Cela signifie
donc que la contrainte d'adhérence pour une température donnée diminue moins que la résistance des armatures
de béton précontraint par rapport aux résistances à 20°C.
En conclusion, la justification de contrainte d'adhérence des armatures n'a jamais lieu d'être effectuée à l'occasion
de la justification au feu.
70
Saga intranet pour : INGEROP
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Remarque Noter que le DTU "Feu Béton" faisait référence à la distance au parement de l’axe de l’acier le plus
près du parement.
2- Pour le cas du séisme : la Commission de Normalisation Parasismique (CN/PS) doit être directement consultée.
Dans la Figure 7.103N, l'axe des Y représente le diamètre s* de l’Expression 7.122.
71
Saga intranet pour : INGEROP
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Dans la Figure 7.104N, l'axe des Y représente les espacements des barres.
Dans la NF EN 1992-1-1, on passe de s* donné par les tableaux à s par application des Expressions 7.6N ou
7.7N.
Dans la NF EN 1992-3, on passe de s* à s par l’Expression 7.122 qui ne traite que du cas de la traction. Le cas
de la flexion simple n'est pas traité sauf par le calcul direct en 7.3.4.
Fascicule 74
Peut-on utiliser ce Fascicule et, si oui, comment ?
La partie « calcul » se trouve dans la NF EN 1992-3 et son Annexe Nationale, en attente de la révision (en cours)
du Fascicule 74 pour mise en conformité avec ces deux normes.
Le fait de retenir, pour la vérification d'équilibre statique, les sollicitations de l’état d’équilibre ultime (EQU) à partir
d'un niveau du type EH majoré de son coefficient pouvant conduire à une pression supérieure à celle du niveau EE
est un non-sens physique, par définition même du niveau EE.
Si la contrainte de traction dépasse le seuil de non fissuration fctb (cf. Expression (QQ.101)), le calcul des
contraintes dans les armatures d'effort tranchant peut être effectué avec une hypothèse d'angle de treillis multiples
à 45°.
72
Saga intranet pour : INGEROP
FD P 18-717
5 Annexe
Cette annexe assure la traçabilité de ce document par rapport au fond technique émanant des travaux de la
Commission.
N° des
§ de la clause OBJET
sujets
4 Environnement et enrobages 18
4.4.1 Définition des enrobages 138
4.4.1.2 (8) Enrobage des armatures des planchers sur bacs collaborants 127
5.3.2.1 Poutres en Té 34
73
Saga intranet pour : INGEROP
FD P 18-717
43
5.3.2.2 Ecrêtage des moments en cohérence avec la portée de l’Expression (5.8)
63
15
Moment sur appui dans le cas des poutres et dalles formant un ensemble 63
5.3.2.2 (3)
monolithique avec leurs appuis 80
119
64
5.6.1 (3)P NOTE Bâtiments - Méthodes d’analyse plastique des poutrelles, poutres et dalles - (I) 91
RP
5.6.1 (3)P NOTE Bâtiments - Méthodes d’analyse plastique des poutrelles et poutres - (II) RP
36
5.8.5 Méthodes d’analyse pour les effets du second ordre
85
5.8.6 (4) Coefficient de fluage pour le calcul aux ELU au second ordre 66
46
6.2.1 Vérifications d’effort tranchant en zone courante - (I)
98
46
Vérifications d’effort tranchant avec charges localisées aux abouts des poutres -
6.2.1 61
(II)
98
46
68
6.2.1 Vérifications aux abouts des poutres - (III)
78
84
46
6.2.1 Ancrage des armatures sur appui - (IV)
68
78
74
Saga intranet pour : INGEROP
FD P 18-717
84
104
6.2.1 (4) Redistribution transversale des charges dans les dalles - (I) 96
6.2.2 (1) Contrainte limite de cisaillement des murs sans armatures d’effort tranchant - (I) 27
6.2.2 (1) Contrainte limite de cisaillement des murs sans armatures d’effort tranchant - (II) 100
6.2.2 (1) Murs à coffrage intégré (MCI) formant contreventement - (III) 106
42
6.2.3 (3) Effort tranchant en cas de flexion composée avec traction prédominante 57
71
6.2.3 (5) Répartition des cours successifs d’armatures transversales d’une poutre - (I) 33
6.2.5 (1) About coulé en place des poutres préfabriquées - (VI) 114
6.2.5 (4) Clavetages entre des pièces préfabriquées et/ou coulées en place juxtaposées 47
75
Saga intranet pour : INGEROP
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58
6.5.3 Modèles bielles et tirants 82
86
77
6.5.4 Semelles sur pieux - (I)
90
73
7.3.3 (1) Exposition saline et fissuration des balcons de bâtiments
110
7.4.3 (3) Calcul des flèches nuisibles selon 7.4.3 (7) - (II) du présent document 94
7.4.3 (7) Calcul des flèches des dalles avec rupteurs thermiques - (I) 101
76
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12
8.4.2 (2) Contrainte ultime d’adhérence et conditions d’adhérence 39
RP
31
8.4.4 (1) Ancrage par soudure - (II) 38
60
8.7.3 (1) Cas d'un poteau armé au pourcentage minimum donné en 9.5.2 (2)
37
8.7.4.1 (3) Recouvrement des barres dans une dalle - (II)
116
3
9.2.1.1 (1) Section minimale d’armature longitudinale tendue - (III) 76
115
68
9.2.1.5 Ancrage des armatures sur appuis intermédiaires 46
78
77
Saga intranet pour : INGEROP
FD P 18-717
9.3.1.2 (2) Armatures dans les dalles au voisinage des appuis - (II) 10
12.9.4 Partie basse des voiles et poutres supportant des murs en maçonnerie RP
78
Saga intranet pour : INGEROP
FD P 18-717
3.2.3 (5) 92
Identification des aciers de classe N
3.2.3 et 3.2.4 Contrainte d’adhérence des armatures 70
Fascicule 74 Fascicule 74 55
79