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THEME 5 – L’ANALYSE FIANCIERE DES COMPTES CONSOLIDES

PARTIE 1 : GENERALITES

L’intérêt de l’analyse financière des comptes consolidés :

L’analyse financière des comptes consolidés est une technique primordiale visant à évaluer la réalité
économique et financière d’une entreprise ou d’un groupe à partir de ses documents comptables. Les
groupes cotés doivent publier une information sectorielle découpant des données clé telles que le
chiffre d’affaires, le résultat opérationnel, et les investissements par secteurs d’activité et zones
géographiques.

PARTIE 2 : CONNAISSANCE DU GROUPE

1/ L’information sectorielle : Elle permet d’analyser les performances passées et d’identifier les
secteurs d’activité et zones géographiques qui ont généré la croissance et la profitabilité du groupe,
les secteurs sur lesquels le groupe a principalement investi. La norme IFRS 8 prévoit que les données
sectorielles sont établies conformément aux méthodes comptables utilisées pour le reporting
interne. En cas de différences de méthode comptable, le groupe devra expliquer ces différences et
réaliser une réconciliation chiffrée avec les chiffres cumulés des secteurs reportés portant sur les
indicateurs suivants : les revenus sectoriels, le résultat avant impôt, les actifs et passifs sectoriels.

2/ Analyse de périmètre de consolidation et ses variations :

L’analyse du périmètre de consolidation permet de comprendre la stratégie de croissance externe du


groupe.

Analyse statique du périmètre de consolidation : La lecture du périmètre permet d’appréhender


quelques caractéristiques essentielles du groupe :

–le nombre d’entités consolidées, la localisation géographique des entités consolidées, le niveau de
contrôle exercé par la société mère, le niveau de pourcentage d’intérêt dans les entités consolidées.

Analyse dynamique par les variations du périmètre :

Le groupe est une réalité vivante, des entités peuvent entrer ou sortir chaque année du périmètre de
consolidation. La nature du contrôle et le pourcentage d’intérêt dans les entités consolidées peuvent
également varier selon :Les circonstances conduisant à l’entrée d’une entité dans le périmètre, à la
sortie d’une filiale et les circonstances conduisant à une variation du pourcentage d’intérêt.

PARTIE 3 : LA DEMARCHE DE L’ANALYSE FINANCIERE DES COMPTES CONSOLIDES

I. L’analyse de l’activité :

L’analyse de l’activité consiste à expliquer l’évolution du CA sur la période d’analyse.


A. Méthode d’analyse de l’activité
1. Localiser les évolutions de chiffre d’affaires :
L’analyse dispose de 2 sources pour l’expliquer :
 L’information sectorielle montre l’évolution du CA par secteur d’activité et par zones
géographiques,
 Le rapport de gestion complète et commente ces données chiffrées
2. Expliquer les évolutions du chiffre d’affaires
Les 4 causes d’évolution du CA
 L’effet de prix : l’accroissement du CA dû à la hausse des prix
 L’effet de volume :l’accroissement du CA dû à l'augmentation des volumes de ventes
 L’effet de change :la variation du CA d'une entreprise opérant à l'international, dû à la variation
du taux de change entre diverses devises.
 L’effet variation de périmètre : c’est une variation du chiffre d’affaires consolidé, causée par
l’intégration du chiffre d’affaires d’une entité achetée

3. Mise en perceptives des évolutions du CA


On compare l’évolution du CA du groupe sur une activité avec :
- L’évolution de l’ensemble du marché de cette activité.
- Et le CA des principaux concurrents intervenant sur ce marché.
Cette analyse permet de déterminer si l’entreprise croît davantage que le marché et que ses
principaux concurrents.

B. Les comptes PRO FORMA


Pour faciliter la comparabilité des comptes, les groupes cotés en bourse doivent alors produire des
comptes pro forma.
Ce sont les comptes d’un exercice antérieur établis en intégrant un événement survenu en réalité au
cours de l’exercice en cours.
Deux sortes d’événements peuvent conduire à l’établissement de comptes pro forma :
 Un changement de méthode comptable
 Un changement significatif du périmètre de consolidation

II. L’analyse de la profitabilité :

La profitabilité est la capacité d’une entreprise à générer un résultat par son activité. C’est le rapport
entre un résultat et des ventes. Le taux de profitabilité est donc égal à : résultat /chiffre d’affaires. Elle
est donc mesurée directement à partir des comptes consolidés pour les groupes mono activité.
Au contraire pour les groupes diversifiés le compte de résultat mesure la performance d’un
Portefeuille d’activité sur lequel il est difficile de tenir une évaluation globale.
Il convient donc en 1er lieu d’analyser la profitabilité par secteur d’activité pour porter ensuite une
appréciation sur la profitabilité d’ensemble du groupe.
1. Une analyse économique :
Cette analyse ne peut se mener qu’en comparant les taux de marge de l’entreprise à ceux d’autres
entreprises du même secteur.
Une profitabilité supérieure à la moyenne du secteur d’activité relève des atouts concurrentiels

2. L’identification des causes de perte de profitabilité :


Les causes de perte de profitabilité :
 Effet ciseau : C’est une évolution défavorable du PV par rapport au coût unitaire d’une charge
d’exploitation, le plus souvent le coût d’achat des MP ou des marchandises.
 Effet point mort : Les entreprises ayant une forte part de Charges fixes ont un résultat plus
sensible aux variations de l’activité.

3. L’identification des situations de pertes de profitabilité :


Le groupe a le choix de présenter ses charges classéespar nature ou regroupées par fonction.
Les effets ciseau et point mort se détectent plus facilement lorsque les charges sont classées par
nature.
4. Les indicateurs de mesure de la profitabilité :
 Les indicateurs classiques :
les analystes ont l’habitude d’analyser la productivité des entreprises individuelles à l’aide des SIG
(solde intermédiaire de gestion) et de 2 indicateurs d’excédent financier : CAF et MBA (marge brute
d’autofinancement)
 Les nouveaux indicateurs :
 EBITDA : Il fournit une 1ère indication de la performance opérationnelle du groupe, avant toute
incidence des choix d’investissement, de financement, de méthode d’amortissement, de
décisions de dépréciation et de la fiscalité
 EBIT : Il est égal à l’Ebitda diminué de la dotation aux amortissements des immobilisations
corporelles, Cet indicateur est donc affecté par le choix des méthodes de durées
d’amortissements de ces immobilisations.
 Le cash-flow opérationnel : = EBITA – Variation BFR, Le cash-flow opérationnel mesure l’excédent
de trésorerie réellement généré par l’exploitation, avant tout choix de financement
d’investissement et toute incidence fiscale.
 Le cash-flow libre : Il mesure l’excédent de trésorerie généré par l’entreprise diminuée des Frais
financiers, Les impôts, De la variation du BFR, Et du financement des investissements de
renouvellements.

III. L’analyse des équilibres financiers par le bilan

Elle permet d'étudier la structure financière du groupe, autrement dit les grands équilibres financiers
du bilan. Elle peut être conduite selon les mêmes principes que ceux utilisés pour l'analyse du bilan
d'une entité seule, à la remarque près de l'existence des droits des actionnaires minoritaires dans les
capitaux propres du groupe.

Pour étudier un bilan, on a deux niveaux de reclassement des comptes et d’analyse.

1) L’analyse par le bilan liquidité (financier)

Le bilan financier est une obligation légale. Avec le compte de résultat et l'annexe, il fait partie des
documents de synthèse de fin d'exercice. Ce bilan privilégie une approche patrimoniale. Les éléments
sont classés en fonction de leur liquidité (à l'actif) et de leur exigibilité (au passif).
Cette présentation permet une analyse des comptes en terme de solvabilité et de liquidité financière
et donc de risques financiers.
a. L'analyse de la solvabilité
La solvabilité mesure la capacité du groupe à faire face à ses engagements financiers. Elle est
mesurée par la valeur de son actif net (ses capitaux propres) : Les actifs - les dettes

b. L’analyse liquidité

Consiste à comparer des emplois avec des ressources de même durées. Elle repose sur le fonds de
roulement. Le bilan étant par nature équilibré, ce solde peut se calculer de deux façons :

 À partir du haut du bilan ; Capitaux permanents – actifs non courants

 À partir du bas du bilan ; Actifs courants – Dettes à court terme

Les principaux ratios d'équilibre financiers / Les ratios de liquidité

2) Bilan fonctionnel
Le bilan fonctionnel se construit dans une optique économique. On utilise les cycles de la vie de
l'entreprise pour le construire.(Cycle d’investissement, cycle du financement, cycle d’exploitation,
cycle de trésorerie)

L'analyse du bilan fonctionnel se fait à partir de l'étude des équilibres financiers. Il faut calculer et
interpréter le fonds de roulement net global (FRNG), le besoin en fonds de roulement (BFR) et la
trésorerie.
a. Le fonds de roulement net global ( FRNG)
Les dépenses d'investissement réalisées ne sont pas immédiatement couvertes par les recettes liées
à ces investissements. Il y a donc un décalage dans le temps, que l'entreprise a besoin de financer.Il
se calcule grâce à la formule suivante : FR = Capitaux permanents – Actifs non courants
Un fonds de roulement positif et élevé est le signe d’une politique financière prudente, et constitue
un gage (mais non une garantie) de la pérennité de l’entreprise

b. Le besoin en fonds de roulement (BFR)


Bien avant les encaissements, l'entreprise doit financer son cycle d'exploitation. Il se calcule grâce à
la formule suivante : BFR = actif circulant − dettes d'exploitation (hors concours bancaires).
Il est fréquemment exprimé en jours de chiffre d’affaires
L’objectif de l’entreprise est bien entendu de minimiser cette immobilisation de capitaux afin de
préserver sa trésorerie, améliorer son résultat financier et diminuer les capitaux investis.
c. La trésorerie nette
La TN représente ce qu'il reste dans les comptes de l'entreprise après le financement de l'activité
Elle se définit de deux façons :
 Elle se détermine par différence entre le FR et le BFR (calcul vertical). Elle constitue une
« résultante » assurant l’égalité entre le total des emplois et ressources
 Elle constitue également la différence (positive ou négative) entre trésorerie active et la
trésorerie passive.

Une trésorerie nette négative indique que l’entreprise a un besoin de financement à CT. Une
trésorerie nette positive signifie que l’entreprise dispose d’un excédent net de trésorerie.

Les ratios

Ratio de couverture du BFR par le FR

Fonds de roulement/Besoin en fonds de roulement : Une politique financière prudente consiste à


financer une part importante du BFR E par des ressources stables (plus de 50%).

D’autres ratios utiles pour l’analyse du bilan (tout le détail est dans la présentation PPT
publiée dans le groupe)

IV. L’analyse financière par les flux de trésorerie :


Le tableau de flux présente la trésorerie cumulée de toutes les entités intégrées. C’est un élément clé
concernant la clarté de la communication et un outil de prévision et de pilotage du cash du groupe. Il
explique la variation de trésorerie en présentant les flux de trésorerie intervenus sur la période :
apports en capital, remboursements d’emprunt, investissements... donnant ainsi une vision
dynamique du bilan. Les flux de trésorerie doivent être classés en trois catégories : activités
opérationnelles, activités d’investissement et activités de financement, la variation de la trésorerie
étant la résultante des trois cycles précédents.

1. Le flux de trésorerie des activités opérationnelles : La norme IAS 7 définit les activités
opérationnelles comme étant celles qui génèrent les revenus de l’entreprise. Le flux de trésorerie
opérationnel mesure la trésorerie générée par l’activité. Il existe deux façons de le présenter :

La méthode directe : présente directement des entrées et sorties de trésorerie TTC.


La méthode indirecte :deux catégories d’ajustement : élimination des produits et charges ne se
traduisant pas par un flux de trésorerie et calcul de l’incidence sur la trésorerie des décalages des
délais de paiement.

Le flux de l’activité : (FTA) = Capacité d’autofinancement (CAF) – Variation du BFR

2. Le flux de trésorerie de l’investissement : montre l’importance de l’investissement sur la période


d’analyse, il mesure des sommes affectées au développement de l’activité pour but d’accroitre le
niveau des flux futurs de trésorerie. Flux relatifs : aux acquisitions et cessions d’immobilisations, aux
variations de périmètre, à la variation de l’encours de certains placements de trésorerie

Flux de trésorerie de l’investissement (FTI) = -Acquisitions d’immobilisations + cessions

3. Le flux de trésorerie du financement : permet d’identifier les sources de financement et les


décaissements y correspondantes. En effet, un investissement n’est rentable que s’il génère sur sa
durée de vie un excédent de trésorerie supérieur à la dépense initiale.

! Risque de faillite : un flux net de trésorerie négatif sur plusieurs exercices est un signe distinctif d’un
risque de défaillance, pouvant aller jusqu’au risque de faillite. Le ratio du ‘taux de couverture des
dettes à court terme’ = flux de trésorerie d’activité / dettes à court terme » est communément utilisé.

V. L’analyse de la rentabilité

La notion de la rentabilité correspond au rapport entre un résultat et le capital qu’il a fallu investir au
début pour aboutir à cet effet. Son évaluation tient une part essentielle dans la démarche d’analyse.
Selon les objectifs des actionnaires, elle constitue la finalité même du groupe, du moins une
condition indispensable pour financer son développement de façon équilibrée et un gage de
pérennité.

1- LA RENTABILITÉ ÉCONOMIQUE (ROA « return on assets »)

Mesurer la rentabilité économique :

 Mesurer la rentabilité de l’actif total :

Dans une 1ère approche, l’analyste peut calculer la rentabilité sur l’ensemble de l’actif. Ce ratio intègre
alors à la fois la rentabilité des capitaux d’exploitation (immobilisations et BFR) ainsi que les TP non
consolidés et excédents de trésorerie éventuels. L’existence d’excédents de trésorerie importants est
bien évidement un élément favorable pour assurer la pérennité de l’entreprise. Elle aura toutefois
une incidence défavorable sur la rentabilité de l’actif, la rémunération des placements de trésorerie
étant habituellement inférieure à celle des capitaux d’exploitation.

résultat consolidé
=Rentabilité de l ' actiftotal
actif total

 Mesurer la rentabilité des capitaux d’exploitation :

Ce ratio est utilisé pour évaluer la rentabilité d’exploitation d’ensemble du groupe. Grâce à cette
information sectorielle il est possible de mesurer la rentabilité économique par secteur d’activité. Ce
ratio intègre en effet l’ensemble des leviers d’action dont dispose un responsable de centre de profit
ou directeur de filiale : profitabilité des ventes, utilisation optimale de l’outil de production, gestion
du BFR.

résultat opérationnel
=rentabilité des capitaux d ' exploitation
actifs productifs nets
Les actifs « productifs » sont nécessaires à l’activité du groupe. Ils comprennent les immobilisations
corporelles et incorporelles ainsi le BFR. Ils excluent les titres mis en équivalence, participations non
consolidées et placement de trésorerie.

Expliquer la rentabilité économique :

La rentabilité économique étant la résultante de plusieurs facteurs, il est utile de la décomposer afin
de mieux en analyser son évolution. Ainsi, une dégradation peut provenir :

- D’une baisse de la profitabilité


- D’une dégradation de la rotation d’actifs due à une période de sous activité, à un
investissement trop lourd et aussi d’une mauvaise gestion du BFR

résultat opérationnel
∗CA
résultat opérationnel CA
=
immobilisation+CA immobilisation+CA

2- LA RENTABILITÉ FINANCIERE : (ROE « return on equity »)

Mesurer la rentabilité financière

- La rentabilité financière globale

Pour satisfaire les actionnaires, il est essentiel d’assurer une rentabilité financière conforme à leur
attente de rendement. Elle peut s’évaluer selon 2 perspectives différentes :

 Le groupe mesure la rentabilité financière des capitaux propres qui lui ont été confiés par les
actionnaires. Ce ratio est calculé sur la totalité des capitaux propres consolidés. L’augmentation
des réserves consolidées et des intérêts minoritaires constitue une augmentation des capitaux
propres dont dispose le groupe.

résultat net consolidé


capitaux propres part groupe+intérêts minoritaires en début d ' année

 L’actionnaire mesure quant à lui la rentabilité de son investissement par rapport au prix qu’il a
réellement décaissé.

- La rentabilité pour le groupe et pour les minoritaires

L’analyse montre parfois une rentabilité pour les minoritaires inférieure à celle des actionnaires du
groupe. Cette différence résulte alors souvent de la stratégie du groupe qui parvient à associer des
minoritaires à ses activités les moins rentables afin de préserver sa propre rentabilité financière.

Le groupe est financé par deux catégories d’actionnaires :

‘’ Les actionnaires de la société mère

résultat net part du groupe


capitaux propres part du groupe de début d ' exe rcice

‘’ Les actionnaires minoritaires d’entités intégrées globalement.

résultat net part des minoritaires


capitaux propres part des minoritaires de début d ' exercice

- La rentabilité financière des entités mises en équivalence

Les comptes consolidés permettent de mesurer la rentabilité financière des entités mises en
équivalence dont les titres représentent la quote-part détenue dans les capitaux propres réévalués
des entités associées. Le compte de résultat intègre quant à lui la quote-part du résultat net de ces
entités revenant du groupe.

quote− part de résultat des entités mises en équivalence


titres mis en équivalence début de période

VI. L’analyse de la productivité

La productivité est le rapport entre une production de biens ou de services et les moyens qui ont été
nécessaires pour sa réalisation Elle mesure l'efficacité avec laquelle une économie ou une entreprise
utilise les ressources dont elle dispose pour fabriquer des biens ou offrir des services.

3 ratios doivent être analysés ensemble et sur plusieurs années afin déceler les gains ou pertes de
productivité

Productivité de main d’œuvre

Mesure la productivité apparente de la main d'œuvre. Peut se calculer à partir du nombre d'heures
travaillées (productivité horaire)

VA / Effectif

Productivité des équipements productifs

Met en évidence l’importance des équipements relative à une meilleure productivité possible

VA / Immobilisations brutes productives

Intensité capitalistique

Met en évidence l'importance du capital technique dans la productivité de la main d'œuvre.

Immobilisations brutes productives / Effectif

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