374

Caractéristiques de bétons légers à base de

résidus d’exploitation de carrières et de bois
M.L. Benmalek, A. Bouguerra, A. Ledhem, R.M. Dheilly et M. Queneudec

Résumé : Cinq fines minérales, constituées par des résidus d’exploitation de granulats, sont utilisées dans des bétons
Can. J. Civ. Eng. Downloaded from www.nrcresearchpress.com by Universite de Lorraine on 03/28/15

légers à granulats de bois. Cette étude constitue une première approche de l’influence des caractéristiques de ces fines
sur le comportement de ces bétons élaborés avec une même formulation et un même état de consistance au moulage.

Mots clés : fines minérales, bétons légers, conductivité thermique, caractéristiques mécaniques, variations
dimensionnelles.

Abstract: Five mineral fines, resulting from aggregate quarries, are used in lightweight concretes formulated with
wood aggregates. This study is a first approach of the influence of the characteristics of mineral fines on the properties
of elaborated concretes.

Key words: mineral fines, lightweight concrete, thermal conductivity, mechanical characteristics, dimensional variations.

Notes 377

Introduction coût énergétique des matériaux ajoutés doit rester faible. Les
matériaux élaborés doivent être recyclables. Une étude a
L’industrie des granulats et celle du travail de la pierre gé-
For personal use only.

donc été menée pour transformer les fines minérales indus-

nèrent des quantités importantes de déchets plus ou moins
fins. Ces fines constituent bien souvent un problème pour
l’environnement. Elles se présentent en effet, dans le cas
d’une extraction à sec, sous forme de poussières aisément
transportées par les courants d’air et entraînant une pollution
physique et esthétique de l’environnement. Les boues
comme celles de l’exploitation du granite ont longtemps été
« valorisées » par épandage. Dans la réglementation euro-
péenne cette pratique n’est plus acceptée, et la mise en dé-
charge serait actuellement une des seules issues. Les boues
argileuses provenant de l’exploitation de granulats alluvion-
naires représentent dans certaines régions des gisements im-
portants qui sont actuellement inexploités et rejetés dans des
bassins de décantation.
C’est pourquoi certains des auteurs se sont penchés sur la
valorisation de ces différentes fines. L’accent a été mis sur le
caractère environnemental. Les techniques utilisées doivent
être peu consommatrices d’énergie et non polluantes. Le
Reçu le 3 juin 1998.
Révision acceptée le 23 octobre 1998.
M.L. Benmalek, A. Bouguerra et A. Ledhem. Groupe
Physique Environnement, Université de Rennes I, Rennes,
France.
R.M. Dheilly et M. Queneudec.1 Laboratoire des Transferts
et Réactivité dans les Milieux Condensés. Institut
Universitaire de Technologie - Département de génie civil,
Université de Picardie – Jules Verne, Avenue des Facultés,
80025 Amiens Cédex 01, France.
Les commentaires sur le contenu de cette note doivent être
envoyés au directeur scientifique de la revue avant le
31 octobre 1999 (voir l’adresse au verso du plat supérieur).
1
Auteur correspondant (tél. et téléc. : 33 03 22 53 40 16;
e-mail : Michele.Tkint@iut.u-picardie.fr).
Can. J. Civ. Eng. 26: 374–377 (1999)
trielles en matériaux isolants. C’est l’allégement par granu-
lats de bois qui fait l’objet de ce travail.
Matériaux et techniques expérimentales
Les différentes fines étudiées sont identifiées dans le ta-
bleau 1. Pour cette étude, les résidus sous forme de boues
ont dû subir un traitement afin de mieux maîtriser les te-
neurs en eau : séchage dans une étuve à ventilation à 105°C
pendant 24 h, broyage durant une période de 3 h, tamisage
par vibration électrique au tamis 1.25 mm afin d’éliminer les
différentes impuretés qui ont pu polluer le bassin de décanta-
tion, stockage en salle sèche (20°C et 50% d’humidité rela-
tive).
Les différentes fines ont été caractérisées par leur distribu-
tion granulométrique (fig. 1), leur masse volumique et leur
conductivité thermique (tableau 2). Le ciment est un CPA-
CEM I 52.5 (norme EN 196 1) dont l’analyse chimique et la
composition Bogue sont données dans le tableau 3. Les gra-
nulats de bois sont des granulats commercialisés 3/8 de bois
d’épicéa (brevet français no 8102941) de masse volumique
sèche apparente ρs = 165 kg/m3 et de conductivité thermique
λ = 0,07 W/(m·K).
Les composites élaborés dans ce travail ont tous la même
répartition pondérale à sec. Seule la nature des fines diffère.
Les proportions sont 25% de ciment (C) + 50% de fines
minérales (F) + 25% de bois (B). Soit un rapport constant
F/C = 2.
La quantité d’eau ajoutée a été déterminée à l’aide de la
formule générale empirique suivante (Al Rim et al. 1996) :
[1] E = WcC + WfF + WbB
où, Wc est un coefficient permettant d’obtenir une pâte de ci-
ment de consistance normale (f = 1865 Pa); Wc = 0,35 selon
© 1999 CNRC Canada
 Notes 375

Tableau 1. Provenance et aspect des fines.

Nature des
fines Provenance Aspect initial
Granite Déchets des travaux de sciage et de finition de surfaces de la Boues lisses au toucher, de couleur grisâtre.
roche massive. Recueillies dans le bassin de décantation.
Grès Résidus d’exploitation des granulats par concassage. Extraites Boues quartzitiques de couleur rosâtre.
des granulats, après concassage par lavage intense à l’eau.
Recueillies dans le bassin de décantation.
Schiste Résidus de concassage de la roche massive. Le procédé de Farines très fines et relativement homométriques,
séparation des granulats concassés est un procédé à sec. de couleur gris verdâtre. Une séparation
Can. J. Civ. Eng. Downloaded from www.nrcresearchpress.com by Universite de Lorraine on 03/28/15

granulaire est déjà effectuée par l’exploitant.

Argile 1 Résultent de l’exploitation de placages de sables marins
fossiles. Résidus de lavage des granulats. Recueillies dans
le bassin de décantation.
Argile 2 Résultent de l’exploitation d’une carrière de sable
alluvionnaire. Recueillies dans le bassin de décantation.
Boues de couleur brun clair contenant une portion
d’environ 5% à 10% de quartz.
Boues de couleur jaunâtre, rugueuses, contenant
une proportion importante de quartz (~50%).

Fig. 1. Distribution granulométrique des fines minérales étudiées.

120

Fines d'Argile 1
100
Fines d'Argile 2
Fines de Grès quartzite
Passants cumulés (%)

80
For personal use only.

Fines de Granite
Fines de Schiste
60

40

20

0
1000 100 10 1 0,1 0,01
Diamètres des particules (microns)

Tableau 2. Masses volumiques et conductivités [2] E = 0,35C + (0,45 ou 0,70)F + 0,80B

thermiques des fines minérales.
Nature des Masse volumique λfine Les mélanges sont ensuite versés dans les moules par
fines absolue (kg/m3) (W/(m·K)) coulage. Les éprouvettes sont conservées en salle humide
(Θ = 20°C, HR = 90%) avant et après démoulage.
Granite 2610 2,58 La distribution granulométrique des fines a été déterminée
Grès 2640 4,72 par granulométrie laser.
Schiste 2800 3,76
Les mesures de densité sèche des fines ont été effectuées
Argile 1 2600 2,35
par pycnométrie à l’eau. Celles du matériau consolidé ont
Argile 2 2620 3,61 été réalisées par pesée et mesure des dimensions
d’éprouvettes cubiques de 10 cm d’arête, âgées de 28 jours
et séchées à 105°C jusqu’à masse constante.
Moslemi et Pfister (1987) et Al Rim (1995); Wf est un coef- Les mesures de variations dimensionnelles ont été réali-
ficient relatif aux fines étudiées permettant d’obtenir une sées à l’aide d’un rétractomètre à billes d’une précision de
pâte fine–eau de consistance normale. La détermination a été 10–3 mm, sur des éprouvettes prismatiques 4 × 4 × 16 cm3.
effectuée par les auteurs : Wf = 0,45 pour les fines de gra- Les mesures à l’état sec ont été effectuées sur des éprouvet-
nite, grès et schiste; Wf = 0,70 pour les fines d’argile 1 et tes séchées dans une étuve à 105°C jusqu’à masse constante,
d’argile 2; Wb est un coefficient relatif aux granulats de bois celles à l’état saturé sur les éprouvettes immergées dans
traités, il correspond à l’absorption à refus des granulats de l’eau distillée jusqu’à masse constante après conservation en
bois; Wb = 0,80 selon Bouguerra et al. (1995). Soit : atmosphère sèche (50% HR et 20°C) pendant 28 jours.
© 1999 CNRC Canada
 376 Can. J. Civ. Eng. Vol. 26, 1999

Tableau 3. Analyse chimique et composition Bogue du ciment utilisé.

CaO MgO SiO2 Fe2O3 Al2O3 SO3 PF* 1000°C C3S C2S C3A C4AF
64,8 0,8 21,3 4,3 3,7 2,7 1,2 62,0 14,0 2,5 13,1
*
PF : perte au feu.

Tableau 4. Caractéristiques physicomécaniques des bétons Tableau 5. Conductivité thermique des bétons élaborés.
élaborés.
Nature des λ (W/(m·K)) Masse volumique
Nature des Masse volumique Variations fines État saturé État sec sèche (kg/m3)
fines apparente sèche Rc28 moyen dimensionnelles
Can. J. Civ. Eng. Downloaded from www.nrcresearchpress.com by Universite de Lorraine on 03/28/15

Granite 0,523 0,131 770

employées (kg/m3) (MPa) extrêmes (%)
Grès 0,556 0,175 730
Granite 770 3,3 0,51 Schiste 0,625 0,198 920
Grès 730 4,6 0,43 Argile 1 0,514 0,117 740
Schiste 920 4,8 0,52 Argile 2 0,522 0,117 700
Argile 1 740 2,0 1,05
Argile 2 700 2,2 0,59

À l’état saturé, l’influence est plus marquée et les conduc-

Les résistances à la compression à 28 jours sont obtenues
par écrasement de trois éprouvettes de même géométrie que
les précédentes à la vitesse de chargement prévue par la
norme NFP 18-406 pour le béton traditionnel (0,5 ±
0,2 MPa/s). Les résultats sont présentés dans le tableau 4.
Les conductivités thermiques des fines ont été détermi-
For personal use only.
tivités thermiques ne suivent pas la loi de densité. Notons à
ce sujet, que nous avons pu montrer par imagerie RMN
(Bouguerra 1997) que lors d’une saturation par capillarité
dans le cas d’une matrice argile–ciment, l’eau se localisait
dans la matrice et diffusait essentiellement dans les pores de
faible dimension, les granulats de bois agissant comme cou-

nées par la méthode récemment développée par Bouguerra et
al. (1997). Les conductivités thermiques des matériaux
consolidés sont déterminées par la technique de la sonde
monotige à faible inertie thermique (Laurent 1989) à la tem-
pérature ambiante de 20°C aux états extrêmes de conserva-
tion : éprouvettes entièrement saturées d’eau par immersion,
éprouvettes séchées à 105°C jusqu’à masse constante.
Résultats expérimentaux et analyse
Les résultats reportés dans les tableaux 4 et 5 permettent
les observations suivantes.
pure de capillarité. L’identification porométrique est en
cours actuellement. Elle permettra d’expliquer l’influence de
l’humidité sur les caractéristiques thermiques dans les états
saturés ou non. Toutefois, l’état saturé n’est qu’un état ex-
trême. En situation normale de fonctionnement, les échanges
d’humidité se font essentiellement en phase vapeur avec
l’atmosphère ambiante. Les isothermes de sorption établis
dans le cas d’une matrice kaolinite–ciment montrent que
dans les conditions normales d’usage, la quantité d’eau ad-
sorbée est faible et ne modifie pas de façon significative les
performances d’isolation.

Résistances à la compression Stabilité dimensionnelle

(i) Il n’existe pas de corrélation entre la résistance à la
compression du matériau consolidé et sa masse volumique.
À masse volumique égale, les composites confectionnés
avec les fines de grès sont deux fois plus résistants que ceux
confectionnés avec les fines d’argile 1.
(ii) La différence essentielle entre les deux fines argileu-
ses est la présence plus ou moins importante de sable fin.
Ceci implique une différence dans la granulométrie et dans
la composition minéralogique qui peut expliquer la légère
différence obtenue pour les résistances en compression.
Conductivité thermique
À l’état sec, les valeurs de λ sont inférieures à 0,2 W/(m·K)
quelle que soit la matrice (tableau 5). Le tableau 6 présente
des valeurs de λ de certains matériaux légers de même usage.
On voit qu’à densité égale les matériaux élaborés sont ther-
miquement compétitifs.
Même si l’on peut noter une valeur légèrement supérieure
pour le grès, les conductivités thermiques sont, à densité
égale à l’état sec, peu influencées par la minéralogie. Il sem-
blerait donc que le rôle des granulats de bois soit prépondé-
rant.
La stabilité dimensionnelle est un paramètre important qui
peut affecter la durabilité des matériaux de construction en
général. Le retrait et le gonflement sont des phénomènes
susceptibles d’entraîner des dégradations. Les travaux réali-
sés par Ledhem (1997) sur les variations dimensionnelles
des bétons de bois à matrice argileuse et simulant différentes
situations climatiques ont mis en évidence le caractère repré-
sentatif des variations dimensionnelles extrêmes (différence
entre les dimensions à l’état sec et à l’état saturé) par rapport
aux différents retraits et gonflements. C’est en pratique,
l’écart de situation le plus extrême que peut subir le maté-
riau : passage d’un climat très sec et chaud à un contact ac-
cidentel avec l’eau liquide.
L’analyse des résultats présentés dans le tableau 4 permet
les observations suivantes. (i) Les variations dimensionnel-
les extrêmes sont compatibles avec les valeurs obtenues
pour les bétons de bois à matrice cimentaire (Pimienta et al.
1994). Celles-ci varient en général entre 3 et 10 mm/m sui-
vant la nature des granulats de bois et la masse volumique.
(ii) Pour des masses volumiques voisines de 700 kg/m3,
c’est le composite à base de grès qui paraît le plus stable.
Les variations dimensionnelles extrêmes sont cependant tou-
© 1999 CNRC Canada
 Notes
Tableau 6. Conductivité thermique de quelques matériaux légers de construction.
Matériau
Plâtre [1]
Béton cellulaire autoclavé BCA 500 [1]
Béton de perlite ou vermiculite [2]
Béton d’argile expansée [2]
Nota : [1] : AL Rim, K. (1995). [2] : Règles DTU françaises Th. K77.
Can. J. Civ. Eng. Downloaded from www.nrcresearchpress.com by Universite de Lorraine on 03/28/15
tes voisines de 5 mm/m, excepté dans le cas de l’argile 1 où
elle atteint 10.5 mm/m.
La quantité de granulats de bois étant toujours la même,
les différences observées semblent être imputables à la ma-
trice. Il faut tenir compte en particulier de la cohésion de la
matrice qui est liée à la microporosité consécutive au départ
de l’excès d’eau de gâchage et au développement du gel de
ciment lors de l’hydratation, à la nature minéralogique des
fines, leur répartition granulométrique et leur adhérence avec
le gel de ciment hydraté.
En l’état actuel de l’étude, il est difficile de déterminer la
contribution exacte de chacun de ces facteurs. Cependant,
l’analyse des figures 1 et 2 montre que les fines de granite et
celles de schiste ont une granulométrie très voisine et que
For personal use only.
les variations dimensionnelles sont les mêmes, mettant ainsi
en évidence le rôle de la répartition granulométrique des fi-
nes dans la stabilité dimensionnelle à l’eau. Par ailleurs, ces
courbes sont très différentes de celles des fines de grès en ce
qui concerne la distribution granulométrique et les limites
granulaires. Dans le cas des poudres de grès, la limite granu-
laire supérieure est plus élevée (100 µm au lieu de 30 µm) et
la limite granulaire inférieure plus basse (0,1 µm au lieu de
1 µm). Les variations dimensionnelles sont 1,25 fois plus
élevées dans le cas des poudres de granite et de schiste. Il
semblerait donc que, plus la répartition granulaire est res-
serrée, plus les variations dimensionnelles sont importantes.
Toutefois, les fines de grès quartzite ont une distribution gra-
nulométrique proche de celle des fines argileuses 2, alors
que les variations dimensionnelles à l’eau sont 1,5 fois plus
élevées pour les fines argileuses. Les fines d’argile 1 présen-
tent sensiblement la même proportion d’éléments supérieurs
à 10 µm que les fines de schistes et de granite. Les fines de
grès, d’argile 1 et d’argile 2 ont des fractions inférieures à
1 µm voisines, alors que l’écart dans les variations dimen-
sionnelles est important. L’analyse de la granulométrie ne
suffit donc pas à elle seule pour expliciter le rôle de la ma-
trice dans les variations dimensionnelles à l’eau. Enfin, les
matériaux consolidés à base de grès et d’argiles ont sensible-
ment la même porosité totale. Outre la morphologie de la
matrice, il faudra donc prendre en compte la nature minéra-
logique qui, d’ailleurs, peut intervenir dans la structure du
matériau consolidé et distinguer le comportement des fines
inertes à l’eau de celui des argiles.
Conclusion
Les bétons de bois étudiés dans ce travail permettent la
valorisation de résidus d’exploitation de carrières à travers
leur substitution au sable. Leurs caractéristiques sont compa-
377
Masse volumique λsec
apparente sèche (kg/m3) (W/(m·K))
1060 0,36
500 0,18
400–600 0,24
600–800 0,31
600–800 0,25
800–1000 0,33
rables à celles des bétons de bois usuels. La quantité de sta-
bilisant reste faible (< 250 kg/m3) pour des résistances en
compression compatibles avec une utilisation en isolant ou
isolant porteur. Les performances mécaniques dépendent
toutefois des caractéristiques des fines. Les caractéristiques
de la matrice sont également primordiales pour la stabilité
dimensionnelle du composite. Par contre, il semblerait que
les performances thermiques soient essentiellement condi-
tionnées par les inclusions de bois.
Bibliographie
Al Rim, K. 1995. Le béton argileux léger. Généralisation à d’autres
fines de roches et applications à la conception d’éléments de
constructions préfabriqués. Thèse de doctorat de l’université de
Rennes. Rennes, France.
Al Rim, K., Ruzicka, M., Le Garrec, M.J., et Queneudec, M. 1996.
Valorisation de fines minérales industrielles. Revue déchets,
sciences et techniques, 1 : 37–40.
Bouguerra, A. 1997. Contribution à l’étude d’un procédé de valori-
sation de déchets argileux: comportement hygrothermique des
matériaux élaborés. Thèse de doctorat de l’Institut National des
Sciences Appliquées de Lyon. Lyon, France.
Bouguerra, A., Ledhem, A., et Queneudec, M. 1995. Lightweight
insulating concretes from clay and wood waste. Conchem, Inter-
national Exhibition and Conference. Comptes rendus. Bruxelles.
H. Ziolkowsky GmbH, D-86150 Augsburg. ISBN 3-87846-176-3.
pp. 483–489.
Bouguerra, A., Laurent, J.P., Goual, M.S., et Queneudec, M. 1997.
The measurement of the thermal conductivity of solid aggrega-
tes using the TPS technique. Journal of Physics D: Applied Phy-
sics, 30 : 2900–2904.
Laurent, J.P. 1989. Évaluation des paramètres thermiques d’un mi-
lieu poreux, optimisation d’outils de mesure in situ. Internatio-
nal Journal of Heat and Mass Transfer, 32(7) : 1247–1259.
Ledhem, A. 1997. Contribution à l’étude d’un béton de bois. Mise
au point d’un procédé de minimisation des variations dimen-
sionnelles d’un composite argile–ciment–bois. Thèse de doctorat
de l’INSA de Lyon. Lyon, France.
Moslemi, A.A., et Pfister, S.C. 1987. The influence of cement/wood
ratio and cement type on bending strength and dimensionnel
stability of wood-cement composite panels. Wood and Fibre
Science, 19(2) : 165–175.
Pimienta, P., Chandellier, J., Rubaud, M., Dutruel, F., et Nicole, H.
1994. Étude de faisabilité des procédés de construction à base
de béton de bois. Cahier du Centre scientifique et technique du
bâtiment No 2703. Centre scientifique et technique du bâtiment,
Paris.
© 1999 CNRC Canada