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Kabylie : du Panberbérisme au Nationalisme Kabyle

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Kabylie : du Panberbérisme au
Nationalisme Kabyle
- Contributions -

Date de publication : lundi 18 octobre 2010

Par : Dahmen At Ali

Description :

Le « panberbérisme » a été fondé par un groupe d'activistes kabyles pugnaces mais qui n'avaient pas su saisir la légitimité et la portée historique de leurs
aspirations authentiques. Les Kabyles vivent toujours une sorte de culpabilité à « lâcher » le berbérisme pour le kabylisme.

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Kabylie : du Panberbérisme au Nationalisme Kabyle

1. Introduction

Oser parler sereinement du « nationalisme kabyle » peut sembler déconcertant pour certains intellectuels algériens,
voire kabyles. Pour eux, il s'agit là d'une surenchère politique quand cela ne relève pas de la provocation. Ceci ne
devrait pourtant pas nous surprendre. En effet, aujourd'hui encore, aborder publiquement la genèse de la « question
berbère » en vue de sa déconstruction devant un auditoire nourri à l'idéologie pan-berbériste de l'Académie Berbère
(1967) à nos jours, suscite encore des levées de boucliers, des réprobations dogmatique surannées. Ce qui fait que
le discours sur cette question est rarement appréhendé sur une base sereine, lucide, expurgée de tout a priori
subjectif. Le débat est donc demeuré passionné. Faute de n'avoir pas pu faire prévaloir une approche rationnelle, il
est biaisé, faussé dès le départ.

D'où vient donc cette attitude ? Le blocage est-il politique ou psychologique ? Et alors, d'où dériverait-il ? Serait-ce la
manifestation de la réminiscence culpabilisante de la prétendue « politique berbère de la France », qui a fait long feu,
et qui avait longtemps servi à justifier l'excommunication délibérée d'une communauté autochtone, au motif de
soupçons arbitraires et infondés d'allégeance à l'ancienne puissance coloniale ? Comment expliquer alors le fait que
plus de soixante (60) ans après la crise anti-kabyle de 1949 en Algérie et près d'un demi siècle après la
décolonisation et la déconstruction définitive du mythe de l'Algérie française, les esprits ne semblent pas encore
enclins à se libérer des séquelles d'un mode de pensée caricatural, pourtant tombé en désuétude ?

Il est toutefois bon de souligner que, même peu médiatisée, méconnue du grand public occidental, la « question
berbère » constitue un enjeu géopolitique majeur qui déstabilise les intérêts établis dès lors qu'il engage une refonte
radicale des fondements doctrinaux des Etats de la région. La « question berbère » (nous devrions écrire les
questions berbères pour être cohérents avec nous-mêmes), déconstruite, éclatée jusqu'à ses moindres éléments
originels, interpelle avec acuité les élites sur leurs conceptions en matière d'identité, de culture et de religion pour se
redéfinir vis-à-vis de la quête irréfrénable pour l'émergence d'une véritable démocratie pluraliste.

C'est surtout pour contribuer donc aux innombrables tentatives visant la résolution de cette épineuse problématique
que nous avons pensé utile de proposer quelques éléments de réflexion, voire en suggérer une nouvelle lecture,
pour achever la déconstruction de ce qu'il conviendrait d'appeler : les « questions berbères » et leur avatar, le
mythique « pan-berbérisme ».

Nous allons tenter de montrer que ce dernier avait été d'abord conçu, puis fabriqué à l'emporte-pièce par les
premiers militants nationalistes kabyles (qui se définissent eux-mêmes comme « berbéristes », c'est-à-dire «
pan-berbéristes »). Le besoin d'alliance contre le colonialisme français les poussait à dissimuler un sentiment
nationaliste kabyle diffus et qu'ils considéraient illégitime dans le contexte politique de leur vécu immédiat. Il fut par
conséquent sans cesse autocensuré, réprimé, refoulé au profit du nationalisme d'abord nord-africain, ensuite
algérien. Même revenus de ce dernier, les Kabyles vivent toujours une sorte de culpabilité à « lâcher » le
berbérisme pour le kabylisme.

2. De l'idée du panberbérisme ou l'art de la construction des mythes

Sans trop nous attarder sur les circonstances historiques de la genèse du concept de « berbérisme », soulignons
d'amblée que celui-ci devrait être nettement distingué de l'idée de nationalisme au sens moderne du terme. En effet,
le nationalisme est un courant politique qui dérive du concept de nation. Le sens moderne de nation est assez
proche de celui de peuple, mais lui associe souvent, implicitement, l'idée de gouvernement et ce, que celui-ci soit
une aspiration ou une réalité. Le panberbérisme politique n'est pas un nationalisme ou supranationalisme. Il n'est
qu'un phénomène socioculturel, une sorte de mode, un mythe de plus.

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Kabylie : du Panberbérisme au Nationalisme Kabyle
Le « panberbérisme » a été fondé par un groupe d'activistes kabyles pugnaces mais qui n'avaient pas su saisir la
légitimité et la portée historique de leurs aspirations authentiques. Tout ce qu'ils voulaient ardemment était la
décolonisation. Par cet objectif, ce courant d'activistes kabyles entendait ratisser large pour optimiser sa force et ses
chances de succès. Un travail de propagande volontariste fut alors entrepris. Il est fondamentalement basé sur la
symbolique, la sublimation des signes allégoriques. Ses pionniers pensaient d'une part fédérer et puis rallier à la
cause nationale kabyle, instinctive et latente, tous les peuples berbérophones de l'Afrique du Nord, et d'autre part ils
tentaient, chemin faisant, faire partager leurs aspirations propres à chaque groupe berbérophone de l'Afrique du
Nord. Ils s'attelèrent ainsi à une vaste entreprise de réappropriation historique d'un passé mythique et des figures
numides emblématiques comme Massinissa, Jugurtha, Kahina et Koceila... en les présentant comme des souverains
berbères communs à tous. Une idéologie « panberbériste » prosaïque se construisait ainsi avec des élans
volontaristes. L'objectif de la démarche était de faire admettre par tous que « Jadis, il n'y avait qu'une seule langue
berbère, dite tamazight , pratiquée par un seul peuple amazigh qui occupait un vaste espace qui s'étalait de l'Oasis
de Siwa en Egypte jusqu'à l'Océan Atlantique, en y incluant même les îles Canaries ».

En fait ce discours n'a de réalité historique que les effets qu'il a produits au sein de la société kabyle et autres
groupes berbérophones. Car, même à l'apogée du règne de Massinissa, il n'y avait jamais eu de nation berbère. A
l'instar du « Monde arabe » (la Oumma arabe) mythique, la « nation amazighe » est une fiction. La surenchère
pan-berbériste est même portée à son paroxysme lorsque le politologue kabyle Amar Ouerdane affirme que « les
Kabyles ne sont pas les seuls dans la lutte pour tamazight (...) il y a le Sahara et finalement l'écrasante majorité des
habitants de l'Algérie, du Maghreb ». Or ce constat est pure mystification. En effet, si vraiment « l 'écrasante majorité
des habitants de l'Algérie » et d'Afrique du Nord était engagée dans cette lutte pour tamazight, on ne comprend plus
comment se fait-il qu'ils n'aient pas encore réussi à arracher celle-ci. Sans vouloir dénier à qui que ce soit sa part de
combat pour une amazighité mal définie, on ne rappellera cependant jamais assez que la plupart les luttes «
panberbéristes » de ces trente dernières années sont le fait des Kabyles. Du « printemps kabyle » de 1980,
faussement baptisé « printemps berbère », la désobéissance civile du boycott scolaire de 1994/1995, appelé aussi «
grève du cartable », les révoltes ayant suivi l'assassinat du chantre de la Kabylité, Matoub Lounès, bien qu'il
s'assumait lui-même comme celui de « l'Amazighité », les sanglantes insurrections citoyennes du « printemps noir »
de 2001 et la plus grande marche de l'Histoire sur Alger le 14 Juin 2001 sont des faits circonscrits dans les limites
territoriales de la kabylophonie. Toutes ces luttes furent menées par les Kabyles sous la bannière du panberbérisme.
Les Berbères marocains en sont venus ensuite timidement au combat amazigh dans les années 70, sous l'impulsion
de Mahjoubi Aherdan, puis les Chawis (le MCA) et, plus récemment, les Libyens du Fezzan et de Zwara. Leur
conception de cette amazighité demeure cependant assez confuse.

3. De la déconstruction de la surenchère panberbériste à l'irrédentisme kabyle

Commençons d'abord par préciser ce que nous entendons ici par « irrédentisme ». Historiquement, ce terme dérive
de l'italien (irredentismo, de irredento, non libéré, non délivré ; Italia irredenta, Italie non libérée) et trouve son origine
dans une doctrine politique énoncée par des nationalistes italiens qui revendiquaient l'annexion de l'ensemble des
territoires de langue italienne ou supposés tels. Cependant, par extension, ce terme n'est pas utilisé ici pour qualifier
une doctrine nationaliste qui défend l'annexion à un État de certains territoires considérés « légitimement » y être
rattachés. Mais plutôt la revendication inverse : c'est-à-dire la libération des territoires annexés par un autre Etat
(l'Algérie coloniale), sans pour autant s'inscrire explicitement dans le séparatisme ou l'indépendantisme. C'est en fait
une volonté latente et une aspiration refoulée mais partagée dans la conscience collective de l'ensemble d'un peuple
visant à récupérer un certain nombre de compétences accaparées par un Etat central totalitariste, pour présider à
son propre destin régional. A l'appui de cette revendication, il invoque des faits historiques, identitaires et culturels,
économiques et territoriaux difficilement contestables. Parmi ces arguments, citons par exemple le fait,
rigoureusement attesté, qu'autrefois le territoire revendiqué fut indépendant économiquement et politiquement par
rapport au pouvoir central, où qu'il soit établi dans la métropole la plus influente dans le contexte du moment (Paris
ou Alger), ou encore, en fondant leur revendication sur le fait que leur peuple constitue ethniquement,
linguistiquement et historiquement un groupe fortement homogène et foncièrement distinct de l'ensemble des autres
groupes sociologiques constituant l'Etat central algérien.

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Pour revenir donc à la mystification panberbériste, tel que l'établit brillamment le docteur Maxime Ait Kaki, la
morphologie du discours développé par les militants kabyles « panberbéristes » est symptomatique des discours
irrédentistes, voire trans-nationalistes se retrouvant aussi bien chez les peuples germaniques, italophones, slaves ou
encore arabes. Car il procède exactement de la même méthodologie discursive. Souvent, le raccourci historique fait
office de succédané d'argumentation. En vérité, il n'est qu'un artifice de justification subjective d'une « réalité »
virtuelle, perçue à travers le prisme déformant d'un passé à jamais révolu mais au sein duquel les prétextes ne
manquent pas. La langue, ses profondes similitudes, les syllogismes culturels ou les faits religieux, quand bien
même d'approche fondamentale différente, ont été tous invoqués avec exaltation pour servir de liant idéologique tout
à fait diachronique, pour ne pas dire anachronique. L'objectif étant en effet de tenter de colmater artificiellement des
repères spatio-temporels brouillés, voire définitivement évanouis dans les vicissitudes de tant de siècles sans
mémoire.

Ainsi, nous le voyons, le « panberbérisme » des pionniers irrédentistes kabyles n'est au mieux, qu'un subterfuge
tactique et stratégique, face au pouvoir algérien. Il est tout aussi édifiant de relever dans leurs discours une
insondable dérive vers un « Messianisme » pan-berbère emblématique. Ce fait est très prégnant dans le
panberbérisme transcendantal, qui se projette dans l'attente illusoire d'une « prophétie » qui se réaliserait dans le
futur proche, « le jour où la conscience des vrais origines amazighes aura conquis chacune des âmes de la
quasi-totalité des arabophones d'Afrique du Nord, d'ascendance berbère ». Le comble fut ainsi manifestement atteint
! Cependant, le discours panberbériste, aussi mythifiant soit-il, est loin d'être vide de sens.

En effet, si très tôt, les irrédentistes kabyles décident d'opter pour un discours résolument panberbère, c'est que
celui-ci, pensaient-ils, devrait leur permettre de leur rallier un vivier de sympathies, sinon ne leur aliénerait pas celles
des autres groupes berbérophones. Mais, sur le plan interne, c'est surtout qu'il présente l'avantage d'atténuer cette
prééminence traditionnelle des Kabyles, sur la scène politique algérienne, en tant que peuple distinct. Ils avaient
besoin de justifier tout en le cachant le fait qu'ils étaient insolubles dans le nationalisme algérien afin que leur
combat, d'essence irrédentiste, même à l'état latent, ne se singularise pas et ne se donne pas à voir comme un
combat nationaliste, et encore moins indépendantiste. En effet, le traumatisme des persécutions de 1963-1965 étant
encore trop vivace dans la mémoire collective kabyle, il a fallu à tout prix « dékabyliser » et « désirrédentiser » le
discours politique des Kabyles afin de s'accrocher désespérément à l'illusion de parvenir un jour à se faire accepter
dans le giron du nationalisme algérien. Or celui-ci ne consent à les accepter que vaincus, soumis et totalement
assimilés, une fois qu'ils auront renoncé à leur langue et à leur identité.

Cette tendance panberbériste, à la limite de l'obsession, qui consiste à donner corps à un « monde berbère » fictif,
en le représentant comme entité réelle et homogène au motif qu'elle présente des attributs communs « une langue,
une histoire, un territoire » est purement mystificatrice, sinon un subterfuge purement tactique. Elles permet aux
irrédentistes kabyles de s'accrocher un tant soit peu à l'illusion de pouvoir sortir un jour de leur isolement, en
demeurant attachés au contexte nationaliste algérien, mais en continuant à tenter vaillamment d'y faire primer leurs
valeurs nationales propres (kabylité, démocratie villageoise, laïcité). Cela reviendrait, en d'autres termes, à tenter de
« kabyliser » l'Algérie, à défaut de l'audace de revendiquer ouvertement et d'assumer souverainement leurs droits
inaliénables en tant que peuple et de faire prévaloir résolument leur nationalisme kabyle, comme aspiration
nationalitaire légitime et imprescriptible. Les Kabyles se veulent algériens mais l'Algérie ne daigne les accepter que
s'ils sont parfaitement assimilés, ajustés dans le moule de son nationalisme arabo-islamiste.

4. L'affirmation du nationalisme kabyle, enraciné dans le présent et projeté vers l'avenir.

Tel que le rappelle pertinemment dans une de ses récentes déclarations, Ferhat Mehenni, Président de l'Anavad
Anavad
Unavad Gouvernement (Gouvernement Provisoire Kabyle en exil), officiellement formé le 1er Juin 2010 par
l'instance exécutive du Mouvement pour l'Autonomie de la Kabylie (MAK), la grandiose marche du 14 Juin 2001 sur
Alger que la Kabylie avait organisée en mobilisant près de deux millions de citoyens kabyles est d'une éminence

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historique incontestable, autant par son ampleur que par ses retombées. Même si, pour principales revendications, il
n'y avait que la « plateforme d'El-Kseur » avec ses 15 points, il n'empêche que parmi ces derniers, il y en avait qui
étaient complètement nouveaux comme le départ des gendarmes de la Kabylie, le jugement des assassins, le
transfert du pouvoir exécutif aux instances démocratiquement élues, et un plan socioéconomique d'urgence pour la
seule Kabylie. Ceci mérite d'être mis en relief du fait qu'il reflète clairement qu'une rupture stratégique venait d'être
audacieusement opérée. Les militants kabyles assument désormais ouvertement leur irrédentisme, en attendant de
le formuler convenablement, en lui donnant un contenu politique clair sans nulle équivoque.

Cette rupture qualitative s'apprécie également dans le fait que la revendication fétiche « tamazight langue nationale
et officielle » est nettement reléguée au second plan, en instance de répudiation. Ainsi, à l'occasion de cette
mobilisation historique l'opinion internationale a pris définitivement acte de ce que la notion « d'unité nationale » que
le pouvoir algérien avait toujours instrumentalisée pour pourfendre la spécificité identitaire du peuple kabyle venait
d'être mise à mal et foulée aux pieds par son propre manipulateur. Le pouvoir avait effectivement prouvé que ceux
qui faisaient peu cas de l'unité nationale étaient non pas les « séparatistes kabyles » tels que les différents chefs
d'Etat algériens, depuis Ben Bella jusqu'à Bouteflika les accusaient, mais bel et bien les tenants du pouvoir algérien
foncièrement antikabyle.

Par ailleurs, cette marche du 14 juin 2001 peut être considérée comme l'acte historique par lequel la nation kabyle fit
la démonstration irréfutable de sa clairvoyance et de sa maturité politique. Dès lors, elle a pu faire progressivement
table rase des avatars folkloriques du panberbérisme de circonstance qui avaient sempiternellement déteint sur son
cheminement politique vers la reconstruction de sa conscience nationale agressée depuis 1871.

Comme conséquence inévitable, 9 ans plus tard, la Kabylie a tourné la page de ses errements identitaires et
politiques et assume désormais ouvertement son nationalisme, longtemps refoulé pour le faire prévaloir comme seul
moyen politique pacifique lui permettant de s'imposer sur la scène algérienne et nord africaine et s'assumer comme
seul acteur exclusif de son propre destin national.

Cependant, tel que rappelé précédemment, la mutation qualitative de l'irrédentisme kabyle vers un nationalisme
lucide, doctrinalement formulé et politiquement assumé ne se complait guère dans le mimétisme politique des
expériences d'autres peuples. Bien au contraire ! Il se veut imbu des valeurs séculaires kabyles et ambitionne à
s'imposer résolument dans la contemporanéité et l'environnement géopolitique immédiat en favorisant et en
développant sa projection dans le futur. Pour ce faire, en réhabilitant sa coutume ancestrale de « l'anaya », comme
valeur emblématique de la bienveillante hospitalité légendaire kabyle, le nationalisme kabyle entend se présenter
comme un « nationalisme d'intégration », loin de tout esprit archaïque de tribalisme, d'ethnisme conquérant, de
chauvinisme xénophobe, d'exclusion ou d'exaltation outrancière de ses propres valeurs. Aux antipodes de ces
perversions, le nationalisme kabyle tel que prôné par l'Anavad, se veut un nationalisme d'ouverture sur la
communauté de destin, d'accueil prévenant et d'intégration bienveillante de toutes les communautés culturelles
constitutives. Il est mu par l'altruisme et la générosité légendaire des Kabyles. Ainsi, au nationalisme algérien, étriqué
et exclusif, l'Anavad lui oppose le nationalisme d'intégration kabyle, fondamentalement humaniste et expurgé de
toute référence idéologique, qu'elle soit d'ordre religieux ou inféodée à une quelconque doctrine dogmatique.

L'Anavad (Gouvernement Provisoire Kabyle) dont vient de se doter le peuple kabyle, à peine trois mois de cela,
même s'il s'est établi en exil, se veut ainsi l'incarnation de sa souveraine volonté, de sa dignité et de son inaliénable
liberté. Pour l'aboutissement de son combat, riche de tous les enseignements de son passé, le peuple kabyle
dispose désormais d'une force de conviction inébranlable et d'une détermination politique suffisante.

Aujourd'hui, avec l'Anavad, tous les espoirs sont permis au peuple kabyle et par voie de conséquence, à tous les
peuples de la région.

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Paris, le 18 Octobre 2010,

Dr. Dahmen At Ali

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