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Orchestre symphonique de l’Aube

L’orchestre
Flûte Yohann Couix Stéphane Szabadhegyi
Fleur Gruneissen Philippe Bruère
Maurice Beugnon Magdaléna Kmiecik
Hautbois Alexandre Peyrol Guillaume Robrieux
Claude Beugnon Nadim Garfi
Stéphane Mingasson François-Xavier Parison
Clarinette Pierre Sacchetti Emilie Dendleux
Alain Fernandes Hugo Mancone
Bruno Bourgoin Justina Zajancauskaite
Basson Arnaud Sanson Violon II Anne-Lise Durantel

Saxophone
Hélène Burle-Cortès
Claude Doussot
Béatrice Michaud
Raphaël Bernardeau
Réservez dès à présent
Cor Guillaume Têtu
François Leclerc
Damien Vergez
Joseph André
pour le prochain rendez-vous de la saison : concerts octobre 2012
Romantisme avec la contrebasse
Trompettes
Maxime Lekeux
Camille Lebréquier
Daniel Millière
Simon Fournier Alto
Sarah Decottignies
Camille Vasseur
Eléna Minéva
Fabrice Leroux
Poursuite de la découverte de nouveaux instruments solistes avec la contrebasse et comme
invitée, une musicienne originaire de l’Aube : Laurène Durantel. Après des débuts au sein de
l’Orchestre symphonique de l’Aube et de l’Orchestre du Capitole de Toulouse, Laurène Durantel
Musique russe
Benoît Mathy Paul Dat

atys / impression : Némont / imprimé sur papier recyclé

mène maintenant une belle carrière, notamment en Angleterre. Après une ouverture et un
Rudy Moercant Manuel Vioque-Judde concerto, ce programme s’achèvera avec l’une des œuvres majeures du répertoire symphonique :
Edouard Barlerin Maria Zaharia la 5e symphonie de Dvorak. Une œuvre belle, brillante et très accessible. Nogent-sur-Seine
Trombone/Tuba Olivier Renault Patrick Santa Vendredi 12 octobre à 20h30
Fabrice Brohet Emmanuelle Touly-Calmeil Guillaume CONNESSON Night Club
Jean-Charles Dupuis Violoncelle Laure Bécard
Brienne-le-Château
Giovanni BOTTESINI 2e Concerto pour contrebasse
Luc Renault Fabien Rapaud Samedi 13 octobre à 20h30
Anton DVORAK 5e symphonie, opus 76 production :
Percussions Jean-Marc Mandelli Lucie Chevillard Conseil général de l’Aube Troyes
Thierry Bonneaux Virginie Sanchez direction artistique :
Dimanche 14 octobre à 10h30
Gilles Millière et Daniel Millière
Romain Delaine Anaïs Belorgey soliste Laurène DURANTEL, contrebasse
Rémy Bertrand Véronique Lamy
chef d’orchestre :
Gilles Millière
Romilly-sur-Seine
Piano Philippe Violette Contrebasse Marie Asselin-Arrignon www.cg-aube.fr Dimanche 14 octobre à 15h30
Harpe Aliénor Mancip Aude Millière Bar-sur-Aube
Violon I Carole Bruère, violon solo Clément Plet Tarif : 5 à 15 €
Vendredi 16 novembre à 20h30
Pénélope Poincheval
Troyes
Dimanche 18 novembre à 10h30
Programme gratuit.
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La musique russe
En Russie, jusqu’en 1850, les musiciens profes-
sionnels sont principalement d’origine étrangère.
Avec la création en 1858 de la Société musicale
russe, Anton Rubinstein va contribuer à la
création des conservatoires de Saint-Pétersbourg
puis de Moscou. Le courant nationaliste se
développe et inspire de nombreux compositeurs
dont le groupe des 5 : Cui, Moussorgski,
Rimski-Korsakov, Borodine et Balakirev.
Ils utilisent abondamment le folklore et les chants
populaires russes dans leurs compositions.
Dès la fin de la 1ère guerre mondiale, la Russie
s’impose au sommet de la hiérarchie musicale
avec Igor Stravinsky qui quitte pourtant le pays
le sentant au bord du gouffre. Après la période
Léniniste, période incertaine mais où la modernité
peut s’exprimer en tous sens, la période Staliniste
impose la pensée unique : écrire une musique
populaire facile à retenir. On y retrouve les 3K :
Khrennikov, Kabalewski et Khatchaturian.
Avec la mort de Staline en 1953, les artistes russes
peuvent se produire à l’ouest dévoilant des talents
cachés tels que Chostakovitch et ses nombreux
disciples dont Shchedrine.
Alexandre BORODINE
(Saint-Pétersbourg, 1833-1887)
3e Symphonie
Avant tout connu pour son opéra Le Prince Igor et
par son poème symphonique Dans les steppes de
l’Asie centrale, Alexandre Borodine a écrit égale-
ment trois symphonies dont la dernière reste
inachevée.
Quelques mois avant sa mort, il commence cette
dernière symphonie à laquelle il pensait depuis
longtemps.
Malheureusement, pris de court, il ne laisse que
des esquisses qui seront utilisées par Alexandre
Glazounov (1865-1936) pour reconstituer deux
mouvements seulement, orchestrés au cours de
l’année 1887.
Le premier, le Moderato, dont il ne restait que
quelques thèmes notés, est retrouvé de mémoire
par Glazounov qui l’avait entendu joué au piano.
Le deuxième, le scherzo est reconstitué par
Glazouvov d’après deux sources : La partie
principale, notée par Borodine pour les cordes et
les indications laissées par le compositeur de
reprendre pour le trio, un Chœur des Marchands,
passage supprimé du Prince Igor.
L’écriture de cette symphonie est très épurée avec
des thèmes limpides et d’une grande finesse. Le
caractère populaire y est constamment présent.
Piotr Illich TCHAÏKOVSKI
(Viatka, 1840 – St Petersbourg, 1893)
Ouverture solennelle 1812
opus 49
C’est à la suite d’une commande que Tchaïkovski
compose l’Ouverture solennelle 1812 commémo-
rant la victoire russe sur les armées napoléo-
niennes de 1812. Ecrite rapidement et de
mauvaise grâce pour l’Exposition industrielle et
artistique, le compositeur commente :
« Que peut-on écrire pour l’inauguration d’un
exposition ? L’ouverture sera explosive et tapageuse,
écrite sans beaucoup d’amour de sorte qu’elle
n’aura probablement pas de valeur artistique. ».
Cette œuvre traverse néanmoins le temps et fait
partie des œuvres les plus connues du composi-
teur. Après l’introduction sur le thème russe
Dieu sauve ton peuple, cinq épisodes enchaînés
composent cette œuvre :
- Préparatifs de la bataille
- L’armée française
(avec des fragments du thème
de la Marseillaise)
- Du côté russe
- Face à face et affrontement
- Victoire de l’armée russe.
entracte
Changez d’airs !
Igor STRAVINSKY
(Oranienbaum, 1882 – New York, 1971)
3e donne
Extrait de Jeu de Carte
Lors d’un de ses séjours aux Etats-Unis en 1935,
l’American ballet commande à Stravinsky un
ballet sur un sujet de son choix. Il élabore alors
le livret avec un ami de son fils Théodore,
M. Malaiev qui est passionné de jeu.
Achevée en 1937, l’œuvre est créée le 27 avril
de la même année au Metropolitan Opéra de
New York, sous la direction du compositeur.
Au cours de sa carrière, Stravinsky passe par
différentes périodes stylistiques. Jeu de cartes
correspond à sa période néo-classique qui suit
celle du Sacre du printemps.
Le ballet, constitué de trois donnes tend à
montrer que les cartes les plus fortes peuvent
néanmoins être défaites par les plus petites.
L’Orchestre symphonique de l’Aube joue la 3e et
dernière donne qui voit la victoire des Cœurs.
Rodion SHCHEDRIN
(Moscou, 1932)
1er concerto pour orchestre
Reconnu et joué dans le monde entier, Rodion
Shchedrin se place dans la mouvance d’illustres
prédécesseurs comme Prokofiev ou
Chostakovitch, sans chercher à révolutionner le
genre russe. Il dit s’être imprégné de la musique
de Tchaïkovski sans la copier mais avec un
regard contemporain.
D’une manière générale, son œuvre apparaît à
l’auditeur comme étant sans époque et mêlant
parfaitement les styles et les courants modernes
et anciens.
Au cours de sa carrière, il écrit de nombreux
ballets pour le Théâtre du Bolchoï. L’une de ses
réalisations les plus connues et les plus jouées
actuellement est sa suite de ballet sur des
thèmes de Carmen. On trouve également parmi
ses œuvres deux concertos pour orchestre dont
le premier Couplets polissons, joué par
l'Orchestre symphonique de l’Aube, et qui date
de 1963. L’inspiration de cette œuvre est très
hétérogène, pouvant présenter des éléments
populaires dont on a du mal à déterminer leur
origine. L’orchestration et les styles sont
parfaitement intemporels, jazz, variété, comédie
musicale, musique légère, musique de film…
Le résultat donne une impression de fraîcheur
et de légèreté avec une musique très colorée et
très agréable. Tout sonne parfaitement avec une
grande facilité. L’œuvre ne présente qu’un seul
mouvement sans interruption.
Aram KHATCHATURIAN
(Tiflis, 1903 – Moscou, 1978)
Gayaneh
Suite d'après le ballet
Si son langage reste assez traditionnel, c’est par
ses dons d’orchestrateur donnant une musique
extrêmement colorée ; par son dynamisme
rythmique et son énergie débordante que
Khatchaturian se distingue et est très apprécié
du public. Pourtant, si son œuvre reste très
jouée en Russie et particulièrement en Arménie
où il est considéré comme un héros national,
il n’est connu en Occident que par un nombre
d’œuvre très restreint comme son Concerto
pour violon ou sa pièce la plus célèbre, La danse
du sabre issue du ballet Gayaneh jouée par
l’Orchestre symphonique de l’Aube aujourd’hui,
parmi trois autres extraits.
Le compositeur est profondément influencé par
la musique de son enfance, la musique folklo-
rique d’Arménie. Gayaneh qui date de 1941 et
1942, raconte l’histoire d’une jeune arménienne
nommée Gayaneh qui travaille à la récolte du
coton et dont le mari est un ivrogne paresseux.
En 1943, Khatchaturian en tire trois suites d’or-
chestre. En 1957, il en sort une version révisée.
Les quatre mouvements joués par l’Orchestre
symphonique de l’Aube sont extraits des suites
symphoniques 1 et 3. La musique, d’une grande
richesse orchestrale, est un véritable kaléido-
scope des folklores russes et caucasiens :
1. Gopak :
Danse traditionnelle d’Ukraine,
2. Réveil et danse d’Aïché :
Réveil et danse d’une jeune fille kurde,
3. Danse du sabre :
Démonstration des soldats lors de la
cérémonie du mariage,
4. Lezghinka :
Danse traditionnelle caucasienne.