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N° 1660

_____

ASSEMBLÉE NATIONALE
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
QUINZIÈME LÉGISLATURE

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 6 février 2019.

PROPOSITION DE LOI
relative au droit de résiliation sans frais de contrats
de complémentaire santé,

(Renvoyée à la commission des affaires sociales, à défaut de constitution d’une commission spéciale
dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

présentée par Mesdames et Messieurs


Gilles LE GENDRE, Brigitte BOURGUIGNON, Laurent PIETRASZEWSKI,
Delphine BAGARRY, Belkhir BELHADDAD, Julien BOROWCZYK, Blandine
BROCARD, Guillaume CHICHE, Christine CLOAREC, Dominique
DA SILVA, Marc DELATTE, Audrey DUFEU SCHUBERT, Catherine FABRE,
Emmanuelle FONTAINE-DOMEIZEL, Albane GAILLOT, Carole
GRANDJEAN, Monique IBORRA, Caroline JANVIER, Fadila
KHATTABI, Mustapha LAABID, Pascal LAVERGNE, Fiona LAZAAR,
Charlotte LECOCQ, Sylvain MAILLARD, Thomas MESNIER, Thierry
MICHELS, Valérie PETIT, Michèle PEYRON, Claire PITOLLAT, Stéphanie
RIST, Mireille ROBERT, Laëtitia ROMEIRO DIAS, Aurélien TACHÉ, Marie
TAMARELLE-VERHAEGUE, Jean-Louis TOURAINE, Élisabeth
TOUTUT-PICARD, Olivier VÉRAN, Annie VIDAL, Corinne VIGNON,
Martine WONNER, Caroline ABADIE, Bérangère ABBA, Damien ADAM,
Lénaïck ADAM, Saïd AHAMADA, Éric ALAUZET, Ramlati ALI,
–2–

Aude AMADOU, Patrice ANATO, François ANDRÉ, Pieyre-Alexandre


ANGLADE, Jean-Philippe ARDOUIN, Christophe AREND, Laetitia AVIA,
Florian BACHELIER, Didier BAICHÈRE, Frédéric BARBIER, Xavier BATUT,
Sophie BEAUDOUIN-HUBIERE, Mounir BELHAMITI, Aurore BERGÉ, Hervé
BERVILLE, Grégory BESSON-MOREAU, Barbara BESSOT BALLOT, Anne
BLANC, Christophe BLANCHET, Yves BLEIN, Pascal BOIS, Bruno
BONNELL, Aude BONO-VANDORME, Éric BOTHOREL, Florent BOUDIÉ,
Bertrand BOUYX, Pascale BOYER, Yaël BRAUN-PIVET, Jean-Jacques
BRIDEY, Anne BRUGNERA, Danielle BRULEBOIS, Anne-France BRUNET,
Stéphane BUCHOU, Carole BUREAU-BONNARD, Pierre CABARÉ,
Céline CALVEZ, Émilie CARIOU, Anne-Laure CATTELOT, Lionel CAUSSE,
Danièle CAZARIAN, Samantha CAZEBONNE, Jean-René CAZENEUVE,
Sébastien CAZENOVE, Anthony CELLIER, Jean-François CESARINI, Émilie
CHALAS, Philippe CHALUMEAU, Annie CHAPELIER, Sylvie CHARRIÈRE,
Fannette CHARVIER, Philippe CHASSAING, Francis CHOUAT, Stéphane
CLAIREAUX, Mireille CLAPOT, Jean-Charles COLAS-ROY, Fabienne
COLBOC, François CORMIER-BOULIGEON, Bérangère COUILLARD,
Yolaine de COURSON, Michèle CROUZET, Olivier DAMAISIN, Yves
DANIEL, Dominique DAVID, Jennifer DE TEMMERMAN, Typhanie
DEGOIS, Michel DELPON, Nicolas DÉMOULIN, Frédéric DESCROZAILLE,
Christophe DI POMPEO, Benjamin DIRX, Jean-Baptiste DJEBBARI, Stéphanie
DO, Loïc DOMBREVAL, Jacqueline DUBOIS, Coralie DUBOST, Nicole
DUBRÉ-CHIRAT, Françoise DUMAS, Stella DUPONT, Jean-François
ELIAOU, Sophie ERRANTE, Christophe EUZET, Élise FAJGELES, Valéria
FAURE-MUNTIAN, Jean-Michel FAUVERGUE, Richard FERRAND,
Jean-Marie FIÉVET, Philippe FOLLIOT, Pascale FONTENEL-PERSONNE,
Paula FORTEZA, Alexandre FRESCHI, Jean-Luc FUGIT, Olivier GAILLARD,
Thomas GASSILLOUD, Raphaël GAUVAIN, Laurence GAYTE, Anne
GENETET, Raphaël GÉRARD, Séverine GIPSON, Éric GIRARDIN, Joël
GIRAUD, Olga GIVERNET, Valérie GOMEZ-BASSAC, Guillaume
GOUFFIER-CHA, Perrine GOULET, Fabien GOUTTEFARDE, Florence
GRANJUS, Romain GRAU, Olivia GREGOIRE, Émilie GUEREL, Stanislas
GUERINI, Marie GUÉVENOUX, Nadia HAI, Véronique HAMMERER,
Yannick HAURY, Christine HENNION, Pierre HENRIET, Danièle HÉRIN,
Alexandre HOLROYD, Dimitri HOUBRON, Sacha HOULIÉ, Philippe HUPPÉ,
Jean-Michel JACQUES, Christophe JERRETIE, François JOLIVET, Sandrine
JOSSO, Hubert JULIEN-LAFERRIERE, Catherine KAMOWSKI, Guillaume
KASBARIAN, Stéphanie KERBARH, Yannick KERLOGOT, Loïc KERVRAN,
Anissa KHEDHER, Rodrigue KOKOUENDO, Jacques KRABAL, Sonia
KRIMI, Aina KURIC, Daniel LABARONNE, Amal-Amélia LAKRAFI,
Anne-Christine LANG, Frédérique LARDET, Jean-Charles LARSONNEUR,
Michel LAUZZANA, Célia de LAVERGNE, Marie LEBEC, Gaël LE BOHEC,
Jean-Claude LECLABART, Sandrine LE FEUR, Didier LE GAC, Martine
LEGUILLE-BALLOY, Christophe LEJEUNE, Annaïg LE MEUR, Marion
LENNE, Nicole LE PEIH, Roland LESCURE, Fabrice LE VIGOUREUX,
–3–

Monique LIMON, Richard LIOGER, Brigitte LISO, Alexandra LOUIS,


Marie-Ange MAGNE, Laurence MAILLART-MÉHAIGNERIE, Jacques
MAIRE, Jacqueline MAQUET, Jacques MARILOSSIAN, Sandra MARSAUD,
Didier MARTIN, Denis MASSÉGLIA, Fabien MATRAS, Sereine
MAUBORGNE, Stéphane MAZARS, Jean François MBAYE, Graziella
MELCHIOR, Ludovic MENDES, Marjolaine MEYNIER-MILLEFERT, Monica
MICHEL, Patricia MIRALLÈS, Jean-Michel MIS, Amélie de MONTCHALIN,
Sandrine MÖRCH, Jean-Baptiste MOREAU, Adrien MORENAS, Cendra
MOTIN, Naïma MOUTCHOU, Cécile MUSCHOTTI, Mickaël NOGAL,
Delphine O, Claire O’PETIT, Valérie OPPELT, Matthieu ORPHELIN, Catherine
OSSON, Xavier PALUSZKIEWICZ, Sophie PANONACLE, Didier PARIS,
Zivka PARK, Hervé PELLOIS, Alain PEREA, Patrice PERROT, Pierre
PERSON, Anne-Laurence PETEL, Bénédicte PEYROL, Damien PICHEREAU,
Béatrice PIRON, Barbara POMPILI, Jean-Pierre PONT, Jean-François
PORTARRIEU, Benoit POTTERIE, Éric POULLIAT, Natalia POUZYREFF,
Florence PROVENDIER, Bruno QUESTEL, Cathy RACON-BOUZON,
Pierre-Alain RAPHAN, Isabelle RAUCH, Rémy REBEYROTTE, Hugues
RENSON, Cécile RILHAC, Véronique RIOTTON, Marie-Pierre RIXAIN,
Xavier ROSEREN, Laurianne ROSSI, Gwendal ROUILLARD, Cédric
ROUSSEL, Thomas RUDIGOZ, Pacôme RUPIN, Laurent SAINT-MARTIN,
Laëtitia SAINT-PAUL, Nathalie SARLES, Jacques SAVATIER, Jean-Bernard
SEMPASTOUS, Olivier SERVA, Benoit SIMIAN, Thierry SOLÈRE, Denis
SOMMER, Bertrand SORRE, Bruno STUDER, Sira SYLLA, Buon TAN,
Liliana TANGUY, Adrien TAQUET, Jean TERLIER, Stéphane TESTÉ, Vincent
THIÉBAUT, Agnès THILL, Sabine THILLAYE, Valérie THOMAS, Alice
THOUROT, Huguette TIEGNA, Alain TOURRET, Stéphane TRAVERT, Nicole
TRISSE, Stéphane TROMPILLE, Frédérique TUFFNELL, Alexandra
VALETTA ARDISSON, Laurence VANCEUNEBROCK-MIALON,
Marie-Christine VERDIER-JOUCLAS, Patrick VIGNAL, Cédric VILLANI,
Guillaume VUILLETET, Hélène ZANNIER, Jean-Marc ZULESI.
députés.
–4–

EXPOSÉ DES MOTIFS

MESDAMES, MESSIEURS,

Cette proposition de loi vise à donner la possibilité aux assurés,


particuliers pour les contrats individuels et entreprises pour les contrats
collectifs, de résilier sans frais et à tout moment après la première année de
souscription, des contrats de complémentaire santé. Cette mesure de
simplification donnera plus de liberté aux assurés et leur permettra de
bénéficier d’une concurrence accentuée en matière de couverture
complémentaire santé.

Elle précise donc que la faculté offerte aux assurés par la loi relative à
la consommation du 17 mars 2014 de résilier leur contrat d’assurance à
l’expiration d’un délai d’un an à compter de la première souscription
s’applique également à des contrats d’assurance de personnes souscrits par
un employeur pour ses salariés.

Cette précision a notamment pour objet d’étendre le champ


d’application de la mesure, défini par décret, aux contrats souscrits pour la
couverture des risques de santé.

Compte tenu de l’ampleur des montants versés chaque année au titre


des cotisations en matière d’assurance santé (35,9 milliards d’euros en
2016), la proposition de loi vise à accroître la concurrence sur le marché de
l’assurance complémentaire santé. Cette mesure se justifie par le fait que
les tarifs des assurances de complémentaire santé ont évolué de façon
dynamique (+21 % depuis 2010, soit 3 points de plus que l’ONDAM sur la
même période) et que les frais de gestion des complémentaires représentent
une part conséquente des cotisations payées par les assurés (en 2016, 20 %
des cotisations collectées sont consacrées aux frais de gestion).

L’amélioration de la concurrence sur ce marché s’effectue en premier


lieu au bénéfice du pouvoir d’achat des assurés : les assurés bénéficieront
en effet d’un marché plus fluide et, de surcroît, dans un contexte
d’amélioration de la lisibilité des garanties, à la suite de la mise en œuvre
des engagements des organismes complémentaires en la matière, dont les
principes ont été fixés à l’été 2018 dans le cadre du Comité consultatif du
secteur financier. Par ailleurs, cette mesure permettra d’améliorer la
compétitivité des entreprises : les contrats collectifs représentent en effet
16 milliards d’euros de cotisations (46 % des cotisations collectées
d’assurance complémentaire santé), dont 57 % sont directement pris en
charge par l’employeur.
–5–

Cette proposition de loi vise également à faire figurer la durée du


contrat collectif et la faculté de résiliation annuelle dans les documents à
destination des membres participants et des employeurs.

Elle vise enfin à supprimer l’interdiction de la résiliation annuelle pour


les personnes morales souscriptrices d’un contrat groupe obligatoire
lorsque l’adhésion à l’institution résulte d’une obligation prévue dans une
convention de branche ou un accord professionnel ou interprofessionnel
suite à la disparition des clauses de désignation.

La mesure entre en vigueur à une date fixée par décret et au plus tard
en décembre 2020 ; ce délai permettra de concerter puis préparer sa mise en
œuvre avec les organismes complémentaires et les professionnels de santé.

-----

L’article 1er prévoit ainsi d’ouvrir la possibilité de résilier sans frais et


à tout moment après la première année de souscription les contrats de
complémentaire santé offerts par les sociétés d’assurance.

L’article 2 prévoit d’ouvrir la possibilité de résilier sans frais et à tout


moment après la première année de souscription les contrats de
complémentaire santé offerts par les instituts de prévoyance.

L’article 3 prévoit d’ouvrir la possibilité de résilier sans frais et à tout


moment après la première année de souscription les contrats de
complémentaire santé offerts par les mutuelles ou unions.

L’article 4 prévoit de déterminer la date d’entrée en vigueur de ce


nouveau droit par un décret en Conseil d’État, au plus tard le
1er décembre 2020.
–6–

PROPOSITION DE LOI

Article 1er

 L’article L. 113-15-2 du code des assurances est ainsi modifié :

 1° À la première phrase du premier alinéa, après le mot : « branches »


sont insérés les mots : « ou catégories de contrats » ;

 2° Après le deuxième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

 « La faculté de résiliation prévue au premier alinéa n’est pas offerte à


l’assuré lorsque le lien qui l’unit à l’employeur rend obligatoire l’adhésion
au contrat » ;

 3° Après le troisième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

 « Pour les contrats d’assurance de personnes souscrits par un


employeur au profit de ses salariés et relevant des catégories de contrats
définies par décret en Conseil d’État, l’employeur dispose de la faculté de
résiliation prévue au premier alinéa, dans les mêmes conditions. »

Article 2

 Le code de la sécurité sociale est ainsi modifié :

 1° Le deuxième alinéa de l’article L. 932-12 est supprimé ;

 2° Après l’article L. 932-12, il est inséré un article L. 932-12-1 ainsi


rédigé :

 « Art. L. 932-12-1. – Pour les contrats et règlements d’assurance


couvrant les personnes physiques en dehors de leurs activités
professionnelles relevant des branches ou catégories de contrats définies
par décret en Conseil d’État, l’adhérent peut, à l’expiration d’un délai
d’un an à compter de la première souscription, en dénoncer l’adhésion sans
frais ni pénalités. La dénonciation d’adhésion prend effet un mois après que
l’institution de prévoyance ou l’union en a reçu notification par l’adhérent,
par lettre ou tout autre support durable.
–7–

 « Le droit de dénonciation prévu au premier alinéa est mentionné dans


chaque contrat. Il est en outre rappelé avec chaque avis d’échéance de
cotisation.

 « Lorsque l’adhésion au contrat est dénoncée dans les conditions


prévues au premier alinéa, l’adhérent n’est tenu qu’au paiement de la partie
de cotisation correspondant à la période pendant laquelle le risque est
couvert, cette période étant calculée jusqu’à la date d’effet de la
dénonciation d’adhésion. L’institution de prévoyance ou l’union est tenue
de rembourser le solde à l’adhérent dans un délai de trente jours à compter
de la date de la dénonciation d’adhésion. À défaut de remboursement dans
ce délai, les sommes dues à l’adhérent produisent de plein droit intérêts au
taux légal.

 « Un décret en Conseil d’État précise les modalités et conditions


d’application du présent article ».

 3° Au deuxième alinéa de l’article L. 932-19, après la référence :


« L. 932-12 » est insérée la référence : « , L. 932-12-1 » ;

 4° Au début du troisième alinéa de l’article L. 932-19, les mots : « Ces


mêmes articles, ainsi que les articles L. 913-1 et L. 932-10, » sont
remplacés par les mots « Les articles L. 913-1, L. 932-3, L. 932-10,
L. 932-12 et L. 932-13 » ;

 5° Compléter l’article L. 932-21 par quatre alinéas ainsi rédigés :

 « Pour les contrats et règlements d’assurance couvrant les personnes


physiques en dehors de leurs activités professionnelles relevant des
branches ou des catégories de contrats définies par décret en Conseil
d’État, le participant ou l’adhérent peut, à l’expiration d’un délai d’un an à
compter de la première souscription, en dénoncer l’adhésion sans frais ni
pénalités. La dénonciation d’adhésion prend effet un mois après que
l’institution de prévoyance ou l’union en a reçu notification par le
participant ou l’adhérent, par lettre ou tout autre support durable.

 « Le droit de dénonciation prévu au premier alinéa est mentionné dans


la notice d’information ou le contrat. Il est en outre rappelé avec chaque
avis d’échéance de cotisation.

 « Lorsque l’affiliation ou l’adhésion au contrat est dénoncée dans les


conditions prévues au premier alinéa, le participant ou l’adhérent n’est tenu
qu’au paiement de la partie de cotisation correspondant à la période
–8–

pendant laquelle le risque est couvert, cette période étant calculée jusqu’à
la date d’effet de la dénonciation d’adhésion. L’institution de prévoyance
ou l’union est tenue de rembourser le solde au participant ou à l’adhérent
dans un délai de trente jours à compter de la date de la dénonciation
d’adhésion. À défaut de remboursement dans ce délai, les sommes dues au
participant ou à l’adhérent produisent de plein droit intérêts au taux légal.

 « Un décret en Conseil d’État précise les modalités et conditions


d’application du présent article. »

Article 3

 Le code de la mutualité est ainsi modifié :

 1° À la première phrase de l’article L. 221-9, après le mot :


« collectif » sont insérés les mots : « , la notice ou le règlement » ;

 2° Après le premier alinéa de l’article L. 221-10, il est inséré un alinéa


ainsi rédigé :

 « La faculté de résiliation du membre participant pour les opérations


collectives à adhésion facultative doit figurer dans la notice d’information.
Celle de l’employeur ou de la personne morale souscriptrice pour les
opérations collectives doit figurer dans le contrat. »

 3° Après l’article L. 221-10-1, il est inséré un article L. 221-10-2 ainsi


rédigé :

 « Art. L. 221-10-2. – Pour les règlements ou contrats relevant des


branches ou des catégories de contrats définies par décret en Conseil
d’État, le membre participant ou l’employeur ou la personne morale
souscriptrice peut, à l’expiration d’un délai d’un an à compter de la
première souscription, en dénoncer l’adhésion ou résilier le contrat collectif
sans frais ni pénalités. La dénonciation d’adhésion ou la résiliation prend
effet un mois après que la mutuelle ou l’union en a reçu notification par le
membre participant ou l’employeur ou la personne morale souscriptrice,
par lettre ou tout autre support durable.

 « Toutefois, la faculté de renonciation prévue au premier alinéa n’est


pas ouverte aux membres participants qui sont couverts par une mutuelle
ou une union en application des dispositions du 2° du III de l’article
L. 221-2.
–9–

 « Le droit de dénonciation d’adhésion ou de résiliation prévu au


premier alinéa est mentionné dans chaque règlement ou contrat ou, pour les
opérations collectives à adhésion facultative, dans chaque notice
d’information. Il est en outre rappelé avec chaque avis d’échéance de
cotisation.

 « Lorsque l’adhésion au règlement ou au contrat est dénoncée dans les


conditions prévues au premier alinéa, le membre participant ou
l’employeur ou la personne morale souscriptrice n’est tenu qu’au paiement
de la partie de cotisation correspondant à la période pendant laquelle le
risque est couvert, cette période étant calculée jusqu’à la date d’effet de la
dénonciation d’adhésion ou de la résiliation. La mutuelle ou l’union est
tenue de rembourser le solde au membre participant, à l’employeur ou à la
personne morale souscriptrice dans un délai de trente jours à compter de la
date de dénonciation d’adhésion ou de résiliation. À défaut de
remboursement dans ce délai, les sommes dues à l’intéressé produisent de
plein droit intérêts au taux légal.

 « Un décret en Conseil d’État précise les modalités et conditions


d’application du présent article ».

Article 4

Les articles 1er, 2 et 3 s’appliquent aux contrats conclus ou tacitement


reconduits à compter d’une date prévue par un décret en Conseil d’État, et
au plus tard à compter du 1er décembre 2020.

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