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Ce support présente les techniques de procédés de mise en forme par déformation plastique les
plus utilisés dans l'industrie. Le contenu est destiné aux techniciens intéressés par ces techniques. Pour
chacune des techniques, une présentation des principes et méthodes d'utilisation est faite.
Buts et Objectifs
Le but de ce support est d’étudier les différents modes de procédés de mise en forme par
déformation plastique. Plus spécifiquement, au terme de ce cours, l'étudiant sera en mesure de:
Chapitre 2 : le cisaillage
Chapitre 4 : pliage
Chapitre 5 : emboutissage
Chapitre 6 : le cintrage
Procédés de mise en forme
1.3. Laminage
Le produit passe entre deux cylindres tournant en sens inverse qui lui font subir une
réduction d’épaisseur au profit de la longueur. Par laminage, on obtient des produit en feuille
(tôle) ou des profilés (rail, barre, poutrelles). La réduction d’épaisseur varie de 20 à 90 % suivant
la température, le type de laminoirs et le nombre de passe. On distingue le laminage à chaud et le
laminage à froid. Le laminage à froid est généralement utilisé pour obtenir des épaisseurs faibles
et inférieures ou égales à 3mm.
1.4. Estampage
C’est le formage par choc ou pression d’un lapin métallique intercalé entre deux matrices
dans lesquelles sont réalisées des gravures ou empreintes reproduisant la forme de la pièce à
obtenir. Sous l’action des forces extérieures le métal se déforme et remplie les empreintes.
L’estampage s’effectue généralement en deux opérations ébauche et finition suivie d’un
ébavurage.
1.5. Filage
Il consiste à presser une billette au travers d’une filière le métal est façonné sur toute sa
longueur selon la forme de la filière. Dans le cas du filage direct le métal s’écoule dans le sens de
déplacement du poinçon. Lorsque le métal s’écoule autour ou le long du poinçon ou a
l’intérieure, le filage est dit inverse dans ce cas le métal se déplace à contre sens du poinçon.
1.6. Cisaillage
C’est la séparation totale ou partielle d’un élément métallique à l’aide de deux lames dont
l’une au moins est mobile.
Figure 5 - Cisaillage
1.8. Pliage
Sous l’action d’une force appliquée sur un flan reposant sur deux ou plusieurs appuis ou
encastré à une extrémité, le produit fléchi.
Figure 7 - pliage en Vé
1.10. Emboutissage
L’emboutissage est un procédé de formage par déformation plastique d’une surface de
métal qu’on appelle flan, entraînée par un poinçon dans une matrice. Un serre-flan est utilisé
évitant la formation des plis dus au déplacement radial de la tôle.
1.12. Frittage
Une poudre ou un mélange de poudre, généralement métallique, est comprimée dans un
moule : c’est la phase de compression. On obtient une pièce dont la cohésion est suffisante pour
être manipulée. Le comprimé ainsi obtenu est ensuite chauffé dans un four à une température
inférieur à la température de fusion : c’est la phase de frittage.
Le comprimé
Poinçons
Moule
Figure 13 - Frittage
2. Chapitre II : Le cisaillage
2.1. Définition
Le cisaillage est la séparation totale ou partielle d’un élément métallique à l’aide de deux
lames dont l’une au moins est mobile.
2.2. Principe
Sous l’action de la contrainte imposée par la partie active des lames, il se produit une
déformation élastique, puis glissement avec décohésion du métal (suivant deux directions
formant un angle β). La lame poursuivant sa course provoque la rupture de la plaque. l’angle β
ainsi que la profondeur de décohésion varient suivant la nuance du métal et son état.
Exemple : β= 4° pour les aciers durs et β= 6° pour les aciers doux.
L’aspect et le profil de la face cisaillée peuvent être améliorés en choisissant un jeu
convenable entre les deux lames.(voir figure.1)
β : angle de rupture
ϴ : angle de coupe
(angle d’affutage
de la lame)
important. Fc L1 e R c
Dans ce cas la lame supérieure fait un angle α avec la lame inférieur, qui reste constant au
cours de la coupe. La lame mobile se déplace entre deux positions extrêmes : le point mort haut
(PMH) et le point mort bas (PMB). La longueur découpée pour une course complète de la lame
est L pour découper toute la tôle, il faut
faire progresse la plaque suivant P.
L’effort de cisaillage est égal à :
e2
Fc Rc
2 tg
On a intérêt à avoir α grand pour
diminuer Fc.Cisaille à lames parallèles
1) Lame supérieure
mobile
2) Lame inférieure fixe
3) Butée arrière réglable
4) Presse-tôle
5) Carter de protection
6) Butée latérale
7) Tôle à cisailler
(b) (a)
Figure 18 -a :Cisaille à lames longues, b : Cisaille à lames courtes
L’angle d’attaque des lames est généralement de 2 à 6° pour les lames longues et de 10 à 20°
pour les lames courtes, celui des cisailles à levier est de 10 à 15°.
Plus l’angle d’attaque des lames augmente et plus la déformation est importante.
Angle de coupe
L’angle de coupe des lames est généralement de 85° à 90° pour les cisailles guillotine et peut
aller jusqu’à 80° pour les autres.
2.6. Principe
Dans le cas du poinçonnage, un poinçon et une matrice remplacent les lames du cisaillage.
tableau 1. opérations
(a) (b)
Remarque :
Pour parler de métaux en feuille il faut que ces deux conditions doivent être remplies:
et avec : e l’épaisseur de la tôle et L la plus grande
longueur en mm.
Du fait de la présence du jeu, l'ajour dans la bande aura une forme conique, Le jeu est
pris sur la matrice si l’on désire obtenir un ajour précis, sur le poinçon si le flan
doit être précis. Diamètre Poinçon
Diamètre Matrice
Jerbi Mourad page - 27 -
Procédés de mise en forme
L’organisation des coupes découpes doit être faite pour qu’il subsiste un minimum de
déchets.
Coefficient d’utilisation pour découpage : ƞu
ƞu =
Sp :surface de pièce
Sb :surface bande
Cette condition implique une organisation rationnelle des pièces sur la bande, un
espace l1 entre les découpes et l2 entre les découpes et le bord de la bande, aussi
réduits que possible.
p
2m
L
1m
avec :
p = périmètre découpé (mm )
e = épaisseur de la tôle (mm )
Rc = résistance à la rupture (daN/mm2)
Remarque :
La résistance au cisaillement Rc dépend du matériau travaillé, on l’estime
D1 à environ 0,8 fois la
résistance à la traction R ; on a : Rc = 0,8.R ; Rc est donné par le tableau 5 pour les matériaux
courants.
Matériaux
(daN /mm2)
0.1 % C - recuit…………….. 24
- laminé à froid…... 31
0.2 % C - recuit…………….. 31
- laminé à froid…... 39
0.3 % C - recuit…………….. 37
- laminé à froid…... 47
Aciers
daN/mm2
3. Chapitre IV : Pliage
3.1. Définition et principe
Le pliage est un procédé de formage par déformation plastique permettant d’obtenir, à
partir d’une tôle, une pièce développable. Il est effectué par une ou plusieurs opérations
successives sous l’action d’une force exercée sur la pièce. Le pliage peut être réalisé par rotation
d’un outil pivotant (figure a) ou sur une presse plieuse en utilisant un poinçon et une matrice
(figure b).
(a) (b)
Figure 28 - Procédés de pliage : (a) pliage par rotation d’un outil pivotant, (b) pliage sur presse plieuse.
Tablier
Figure 29 - Plieuse à tablier manuelle
Poinçon
Elastomère
3.4.1. Pliage en V
Outillage simple, le poinçon est fixé sous le coulisseau de presse, la matrice sur la table.
Un éjecteur facilite la récupération de la pièce et drageoir positionne le flan sur la matrice.
Figure 34 -pliage en Vé
3.4.3. Pliage en U
a) Pliage avec ailes extérieures (pièce 1): limité aux faibles hauteurs h, si h est importante la
pièce est réalisée en deux passes (figure 36).
b) Pliage avec ailes intérieures (pièce 2): réalisé en deux opérations (figure 36), ou en une
opération (figure 36) avec un outil à cames mais longueur de pièce limitée.
c) Pliage fermé (pièce 3) : l’ébauche est fait en deux opérations, frappée ensuite sur mandrin
intérieur pour obtenir des cotes précises (figure ci-dessous).
Pièce 1
Pièce 3 Pièce 2
Figure 36 -pliage avec ailes extérieur en deux passe(a),pliage avec outil à cames(c), pliage avec ailes intérieur
en deux passes(b)
En associant ces différentes méthodes, on peut produire des formes roulées ou bordées (figure ci-
dessous).
a) b)
Figure 37 - a) trois opérations b) deux opérations
3.4.4. Pliage en Z
L’outil utilisé est simple et peu coûteux mais fournissant des pièces peu précises. L’outil est
présenté en fin de course. Les ressorts sont calculés pour qu’au cours de la descente, le pliage
s’effectue en premier lieu en (a) sur l’arête de l’éjecteur, puis en (b) lorsque la serre flan vient en
butée sur son support. Les parties frottantes sont rapportées en acier dur.
( Ri e ) ( Ri e / 2 )
A% 100
( Ri e / 2 )
Exemple : A% 14% cette valeur est acceptable pour un acier doux mais insuffisant pour un
acier dur.
2 Rf
LD A B
360 B
A
e
Si on considère la pièce de la figure 11, la longueur de son flan est donnée par :
1 2
L f l1 2 R 1 l2 2 R 2 l3
360 360
L2
3.8.2. Calcul théorique: (2ième Méthode )
2
A
P
y
°
R O
Quelque soit la valeur de l’angle de pliage la longueur
e
développée est donnée par la formule suivante : Q
y
N
L1
A1
180
Avec : C 2 R e cot g R ke
2 180
n1 i n
Si la pièce contient (n) plis, on aura alors : LD Ai Ci
i 1 i 1
C peut être déterminé en utilisant l’abaque suivant :
Jerbi Mourad page - 42 -
Procédés de mise en forme
Remarque :
Après formage, par élasticité résiduelle, le pli s'ouvre légèrement
En l'air : 2 à 3°
Avec frappe : 0,5 à 2°
Position du pli : ± 0,1 à ± 0,2 mm pour 1 < e ≤5 mm
3.10.1. Le pliage en V
e2 mm
Exemple : Pour v10 mm , l’effort est donné par F 27 10 4 2 54 10 4 N
L2 m
Cet abaque est établi pour un acier (400 < R < 450 N/mm2). Etant donné l’épaisseur e de la
tôle à pliée et le rayon de pliage R, on détermine la force F qui sera multiplier par (104 N/m)
par mètre de longueur pliée. Par ailleurs l’abaque indique la largeur minimale du bord b ainsi
la largeur du Vé V (6 <V <8.e).
3.10.2. Pliage en U
4. Chapitre V : EMBOUTISSAGE
4.1. Principe
L’emboutissage est un procédé de formage par déformation plastique à froid des métaux
(tôle). Il transforme une feuille appelée flan en une surface généralement non développable. Il est
effectué sur une presse au moyen d’un outillage qui comprend deux pièces principales : le
poinçon et la matrice.
Le poinçon a la forme intérieure de la pièce à obtenir et la section de la matrice est
semblable à celui du poinçon. Pendant l’opération d’emboutissage, le flan est exposé à la fois
aux forces radiales et tangentielles ou de combinaison variable.
(1) (2)
Figure 49 - (1) Emboutissage avec serre flan(2) Limitation aux embouties de faible hauteur
I.2.
I.3.
I.4.
I.5.
I.6.
coups par minute). Les capacités de ces machines peuvent aller de 2 000 à 10 000 kN selon la
structure de la machine.
Les presses hydrauliques travaillant par pression sont réservées pour les emboutis
profonds (h > d), ainsi on peut moduler l'effort appliqué sur le flan dans les cas délicats.
4.5. Outillages
4.5.1. Le jeu entre le poinçon et la matrice :
Lorsque le jeu entre le poinçon et la matrice est théoriquement égal à l’épaisseur de la tôle, il se
produit une augmentation de l’épaisseur de la paroi. L’augmentation de ce jeu a une influence
favorable sous l’effet du poinçon mais entraîne certains inconvénients tels que :
répartition des forces. En effet, on comprend parfaitement que dans les deux cas extrêmes
(Figure.4), l’emboutissage n’est pas fiable.
Pour l’aluminium :
r : rayon de la matrice
D: diamètre du flan (mm)
d1 : diamètre de l’embouti (mm)
e : épaisseur du flan (mm).
d1
h'
e
h1
e/2
4
Les expressions s relative aux éléments des emboutis sont donnés par le tableau suivant :
4.S 4.S
Elément Elément
Remarque : Tous les paramètres sont
8 rapportés à la fibre neutre.
R
Ød 4.d.i ou 8.R.i
I.7. M d2
ou ( S 2 4.i 2 )
1 é
i
t S
h 9
d2
o D 2. .r (d 1.3r )
d12 d 22
2d d1 2. .r ( D 0.7r )
r
e d
10
2. .r (d 0.7r )
g 4.d.h
2. .r ( D 1.3r )
h
3 r
r
d
a 1
2.e.(d 1 d 2 ) ou 11
p d
(d d )2 r 4. .r.d
h
h
e
2(d1 d2 ) h2 1 2
4 d2
4
I.8. d
12
d2 4. .r (d 0.58r )
I.9. i 2.d . h2
4 4. .r ( D 1.42r )
h
q
e
d
5 ou 2.d.e
u
r
13
e Ød
D
4. .r (d 0.58r )
2.d 2
4. .r ( D 1.42r )
r
6 d
Ød
4.d.h
h
avec : et
Dc=120
e=2
r8
h=100
d=80
Méthode de traçage :
R 180.R. sin
a
.
a
b
180.R. sin
b( ).tg a.tg
. 2 2
G
verticale correspondante.
r
Remarque :
Le monogramme comporte 3 échelles, repères I, II
et III, pour les valeurs de d et Rf. Elles
naturellement à utilise en concordance.
Jerbi Mourad page - 56 -
Procédés de mise en forme
Abaque :
Exemple :
Données : r=10 mm ; h=80 mm ; d=100 mm
Résultat :
Rf = ……. mm Df = ……. mm
rc
h
Démarche :
3. Joindre h et r : on obtient le point b1sur la verticale b.
4. Joindre b1 et rc: on obtient le point a1sur la verticale a.
5. Joindre a1 et d: on obtient le point c1sur la verticale c.
6. Joindre c1 et dc: on lit la valeur de Df sur la verticale
correspondante.
7. on lit la valeur de Df sur la verticale correspondante.
Exemple :
h=55mm,r=4mm,rc=8mm,d=60mm,dc=120mm
On obtient Df=170mm
(total) mg : mg dn
D
Ou dn : Diamètre intérieur de l’embouti
D : diamètre du flan
Jerbi Mourad page - 58 -
Procédés de mise en forme
100* e/D 2 1,5 1 0,75 0,6 0,4 0,2 0,15 0,08 0,06
m1min 0,48 0,5 0,53 0,54 0,55 0,56 0,58 0,6 0,63 0,64
Or on a en emboutissage m2 m3 m4 ....... mn
Fsf
4
D 2 - d12 k s Pour la première passe.
Pièce cylindrique
1-1ere passe
d/D 0.55 0.6 0.65 0.7 0.75 0.8
e
K1hFE
h
2-n-ième passe
e
h
dn-1
Pièce quadrangulaire
r
1000
(2kAr+KBL) KB = 0.2 pour un jeu important et pas de SF
= 0.3 à 0.5 si écoulement facile et faible SF.
b
= 1 si fortes pressions SF.
h = hauteur
L = 2(a+b)
5. Chapitre VI : LE CINTRAGE
5.1. Définition
Le cisaillage est la séparation totale ou partielle d’un élément métallique à l’aide de deux
lames dont l’une au moins est mobile.
5.2. Principe
Le cintrage des tôles s’obtient par un effort de flexion provoqué :
Par pression (à la main ou à la machine)
Par chocs (au marteau ou au maillet)
Figure 59 -principe
Jerbi Mourad page - 62 -
Procédés de mise en forme
LD= Périmètre = ∏ x D = (∏ x 2 x r)
D
r
5.4. Machines à cintrer les tôles :
Elles sont fréquemment désignées sous le nom de " rouleuses" ; les organes de cintrage sont
constitués par des rouleaux traités en acier dur, d'une grande résistance à la flexion.
LE CROQUAGE :
Le principal avantage de ces machines est d'effectuer elles mêmes le croquage des extrémités
mais dans un sens seulement pour la machine à 3 rouleaux; il faut donc retourner la tôle pour
amorcer les deux. La machine à 4 rouleaux supprime cet inconvénient.
Phase : 1 Phase : 2
Mauvais : plat à
l’extrémité
le bord)
Décalage
A : Fixe en translation
A et B : Croqueur A
entraîneur mécanique
C : Cintreur ou fou
C
B
CROQUAGE :
Semblable à celui exécuté sur machine type planeur. On peut procéder à un seul croquage, puis
sortir la tôle et la présenter en engageant l'extrémité amorcée.
A
C
C
B B
PH 1 : Amorçage d’une extrémité PH 2 : Retournement de la pièce
Dans les travaux de série, toutes les tôles sont d'abord croquées et reprises ensuite pour le
cintrage.
Cales en tôle
Matrice
MATRICE
5.5.2. Le Cintrage
TÔLES MINCES : Le cône se façonne facilement à la main sur une bigorne conique ; le
terminer en rectifiant les deux extrémités au maillet.
TÔLES MOYENNES ET EPAISSES : Les troncs de cônes sont formés soit avec une
cintreuse, soit à la presse par plis successifs.
Génératrice
Action de
la butée
Butée
Cintrage d’un tronc
de cône par plis
successifs
Figure 63 -Machines utilisées
5 0,6 1,5 20
8 0,8 1,5 17
10 1 1,5 15
15 1 2 12
20 1 2,5 11,5
25 1,5 2,5 10
40 2 3 8,5
50 2 3,5 7
75 2 4 5,5
100 2,5 4 4 ,5
Figure 68 -Sur le bord d’un profilé/ Support à roulette pour la coupe rectiligne/ Compas guide pour la coupe
circulaire
Lorsque le guidage est assuré par programme numérique, la nécessité d’une table de lecture
disparaît.
L’oxycoupage permet de couper les aciers non alliés ou faiblement alliés. Les équipements
peuvent être simples et légers, même pour couper des épaisseurs importantes (200 à 300
mm).
Pour le coupage des aciers alliés et inoxydables, il existe une variante du procédé qui
consiste à injecter de la poudre de fer dans le flux d’oxygène ; celle-ci en brûlant augmente
l’apport thermique et produit des oxydes de fer capables de diluer les oxydes de chrome et
de nickel particulièrement réfractaires. Cette technique dite d’oxycoupage à la poudre de fer,
est employée en sidérurgie, pour des épaisseurs de plus de 50 mm. Elle tend à être
remplacée par le coupage au plasma.
Certaines torches PLASMA utilisent aussi en plus d'un vortex de gaz, un vortex d'eau pour
concentrer davantage le jet de PLASMA
La découpe par jet d'eau utilise l'énergie cinétique de particules d'eau (le plus souvent chargée de
particules abrasives) projetées à grande vitesse environ 800 à 1000 m/s sur le matériau à
découper. Dans ce but, on applique une pression d'environ 3800 bars avec un débit d'eau allant
de 0,5 à 10 litres/minute. La découpe est ainsi réalisée par arrachement de matière. La puissance
du jet d'eau peut être encore amplifiée en y ajoutant des abrasifs, des polymères ou le mélange
des deux. En effet, les polymères empêchent la diffusion du jet en permettant de conserver
l'énergie cinétique du jet et d'améliorer la découpe pour des épaisseurs plus importantes. Ils
permettent également de le rendre unidirectionnel et ce pour un travail plus rapide, de meilleure
qualité, de plus grande précision. L'un des polymères les plus utilisés est le "Super-Water" à base
de polyacrylamide.
Le concept de ce procédé est de provoquer la rupture de la matière au point d'impact d'un jet
d'eau très fin et de très haute énergie. Le déplacement de ce jet d'eau permet d'obtenir un trait
de coupe.
Cet outil de production est particulièrement bien approprié aux petites séries ainsi qu'à la
réalisation de modèles sans cesse différents avec des matériaux de toute nature jusqu'à des
épaisseurs importantes.
Les fluides utilisés pour la découpe sont variés et le choix dépend de la nature du matériau à
découper, il existe :
Jet d'eau pure : Ce procédé de base permet la découpe de tous les matériaux de faible
résistance mécanique (caoutchouc (<10cm), matériaux plastiques, composites,
mousses, bois….)
Jet d'eau avec abrasif : L'adjonction d'abrasif dans ce procédé permet le transfert de
l'énergie cinétique de l'eau vers des particules d'abrasif qui effectuent le travail de
coupe (titane (<5cm), acier, acier inoxydable, aluminium, cuivre , pierre ,marbre,
céramique…)
6.4.1. Définition :
laser : Light Amplification by Stimulated Emission of
Radiation (Amplification de la lumière par émission stimulée
de radiation).
Le découpage au laser est un procédé d'obtention de pièces par
découpage par action thermique avec fusion au laser.
Les lasers industriels peuvent se répartir en deux sortes:
Les lasers à solide de type Yag Nd
Les lasers moléculaires CO2.
Coupage laser
Oxycoupage Coupage plasma Coupage au jet d’eau
CO2
0,4 à 50 mm 0,4 à 25 mm
3 à 600 mm 2 à 100 mm
Aciers non alliés Aciers non alliés
600 < e< 2 000 Aciers non alliés ou
ou ou
mm possible faiblement alliés
faiblement alliés faiblement alliés
mais très rare
0,4 à 150 mm
Aciers non 0,4 à 15 mm 2 à 100 mm Aciers
Aciers
alliés ou Aciers inoxydables inoxydables
inoxydables
faiblement
alliés 0,4 à 200 mm 0,4 à 5 mm 2 à 100 mm
exclusivement Alliages Alliages Alliages
d’aluminium d’aluminium d’aluminium
Tableau 16 -Valeurs limites d’épaisseur, pour les principaux matériaux métalliques, pour chaque procédé
Bibliographie
Webographie
https://www.scribd.com/document/352146569/1-Cours-pliage-Emboutissage-pdf
https://www.decitre.fr › ... › Bâtiment › Technologies industrielles
http://tspeed.free.fr/formroulage.htm
https://fullmetaltechno.wordpress.com/2012/08/13/pliage-de-toles-vision-des-differents-
procedes/