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En projetant l’environnement
dans lequel nous vivons, le
projet architectural modifie
notre cerveau et notre
comportement.
Il y a une singularité comme êtres humains Si notre monde n’est pas seulement ce qui
dans laquelle on peut voir qu’on n’habit semble exister sinon nos interprétations
pas exactement de la même manière que depuis le passé, le present et le future avec
le réalisme affirme car notre réalité et notre notre capacité d’imaginer, est-ce que les
monde est façonné et soutenu pour les neurosciences peuvent le conffirmer?
expériences qu’on a eu, memoires, des
images et des rêves. Il semble que les images imaginées ont lieu
dans les mêmes zones du cerveau que les
Nous ne vivons pas dans un perceptions visuelles et que les
monde objective de matière prémiers sont
et des faits, la forme de aussi réel que les dérniers.
l’existance humain a une
place dans la dimension En fait quelque chose d’imaginé
de les posibilités et donc peut nous émouvoir de la
peut-être que la capacité même manière et même plus
d’imaginer et de rêver est la que quelque chose de vraiment
plus essentiel et plus humain vécu. L’art fait des images et
de notres capacités. des emotions qui sont aussi
vrais comme lesquelles qu’on
Alors, on peut dire que le peut trouver dans la vie,
monde qu’on habite est pas fondamentalement dans une
essentiellement scientifique oeuvre d’art on peut trouver
dans son totalité. On habit notre être ou notre ego d’une
à travers de symbols et des manière intensifiée.
significations empiriques et
biologiques. Après cette prémisse implique La façon dont l’art nous touche et affect le
qu’il y a un certaine idée d’identité colective cerveau est l’un des grands mystères de la
et de sens de communauté car ils peuvent culture et maintenant de les neurosciences.
utiliser les mêmes symboles pour se Donc il semble qu’une image n’est pas un
relationner et comprendre le monde, mais ou l’autre sense expresé pour l’artist, sinon
aussi il y a des autres symboles universels tout un monde qui se reflèt comme dans une
plus profonds dans notre comportement goutte d’eau.
biologique et genetique comme affirme Carl
G. Jung.
«Je suis l’espace oú j’habite» -Nöel Arnaud Mais pour la comprendre et l’améliorer, nous
devons exercer notre imagination, réfléchir
Alors, l’architecture en tant que scénario à notre notion de réalité et à ses différentes
n’est devrait pas découler uniquement des dimensions qui, ensemble, forment notre
realités d’utilisation des fonctions pratiques percipition.
et vulgaires de la vie quotidienne mais
également des images mentales extérieures De nos jours, l’avalanche d’images
à son utilisation. insignifiantes, excessives et accidentelles
de notre culture, une pluie d’images
De nos jours, dans la vie quotidienne on ininterrompue, selon les termes d’Italo
habit plus de 80% dans un bâtiment et le but Calvino, aplatissent le monde de l’imaginaire.
de l’architecture est de servir de cadre, de
structure et de donner un sens à notre être La télévision extériorise et neutralise les
dans le monde il faut penser l’architecture images par rapport à l’imaginaire interne que
en tant qu’un art et donc en tant que nous évoquons en lisant un livre; les images
au temps, à travers de l’archeologie du gratuites de divertissement prétendent
memoire collective et biologique. Il faudrait imaginer à notre place.
comprendre que l’art dérive du eco
des images intemporelles du memoire L’industrie de l’image extrait les images de
supraindividuelle. son contexte historique, culturel et humain
et “libère” ainsi le spectateur de toute
L’architecture est espace mentale construit, responsabilité dans les émotions ou les
quand notre entourage rèflete l’anxiété et attitudes éthiques à l’égard de l’expérience
l’ennui on se voit sans volunté ou capacité vécue.
d’identifier nôtre paysage mentale dans ce
monde sans charme.