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G.E.P.A.N.
Convention no 9 0 3 - 0 2 - 0 0 0 0 - 1 5
avec
l r U N I V E R S I T E PARIS V
LABORATOIRE de PSYCHOLOGIE S O C I A L E
sous l a d i r e c t i o n d e
D'OBSERVATION D'0VN.I .
+- PRESENTATION GENERALE
1)- Ces phénomènes sont plus couramment dénommés "OVNI" (Objets Volants
Non Identifies), traduction de "UFOS" (Unidentified Flying Objects).
I 1 AMBICUITE DU STIMULUS
f 1
I.A. AMBIGUITE POUR L E TEMOIN
.
lorsque les individus perçoivent des mouvements et
qu'ils n'ont aucune base de comparaison, i l s établissent subjectivement
un écart de variation et, à l'intérieur d e cet écart, un point de
réfkrence (ou norme) qui est propre à I'individu ;
.
lorsque l'individu 'est ensuite placé en situation
d e groupe, les écarts d e variation et les normes ont tendance à
convergert.
-.-
Des observateurs, ne se connaissant pas, et mis
en situation de coprésence, tendent donc à unifier leur jugement.
Ainsi voit-on déjà apparaître l'importance d'une
certaine forme d'indépendance entre témoins, indépendance
physique et perceptive.
Au niveau cognitif, la non-identification du stimulus peu4
-3
- . -- -
(1)- Etant donné qu'il est difficile, sinon impossible de dire lesquels
sont premiers, c'est essentiellement pour la clarté d e l'exposé
que nous parlons d'abord du niveau perceptif.
Cet état allant à l'encontre du besoin de cohérence
existant chez tout individu (1), le témoin devrait chercher à réduire
l'incohérence pour retrouver If&tat d'équilibre. Or on observe, à
l'occasion d'entretiens menés avec des témoins ( 2 1 , que tel n'est pas
toujours ! $ cas : si certains ie font soit en ''identifiant" le
phénomène à un phénomène connu soit en modifiant leur système de
croyances ("avant je ne croyais pas aux OVNI, maintenant j'y crois"...),
d'autres, nombreux, n'ont p a s à leur disposition de structure
cognitive susceptible d'assimiler l e s éléments incohérents et d'autres
enfin préfèrent rester en état d'incohérence, préservant ainsi
l'intégrité de leur système de croyances et valeurs préalable.
Ajoutons que la nature de la "stratégie" cognitive
du témoin peut être influencée par son accès B différentes informations
provenant s o i t des média soit de son entourage immédiat soit
d'autres personnes ayant observé le même phénomène.
Ainsi apparait de nouveau I f importance de l'indépendance
du témoin, indépendance cette fois cognitive, c'est-à-dire relative aux
différentes sources d'information susceptibles d'intervenir au stade
de la recherche de l'équilibre et rilative à la probabilité d'y
avoir accès.
Nous devrons par l a suite, élaborer des indicateurs
concernant cette dimension cognitive, tant au niveau du témoin
considéré isolément qu'à ceiui de l'ensemble des témoins d'un
même phénomène.
STIMULUS
*
ambiguité
cogn i t i ve
ambiguite
percept ive-
2 sidu scientifique
. (1)- Plus précisément, chaque rapport de gendarmerie est examiné par deux
experts du GEPAN qui, travaillant indépandamment l'un de l'autre, cias-
sent le phénomène décrit dans l'une des quatre catégories suivantes :
A- Phénomène complètement identifié
6- Phénomène non identifié avec exactitude mais dont les carac-
téristiques permettent de l'assimiler à un phénomène bien
connu.
C- Phénomène non identifié faute de r e n s e i g n e m e n t s s u f f i s a n t s .
O- Phknomène non identifié malgré la précision du rapport.
Ne sont alors retenus comme "OVNI" que les phénomènes classés en D
par accord des deux experts, ce qui, sur l'ensemble des années
concernées, constitue environ 25% des rapports d'observation.
2 DONNEES VERBALES
L
Le m a t é r i e l b r u t e s t p r e s q u e t o u j o u r s e x c l u s i v e m e n t
composé de r a p p o r t s v e r b a u x .
On e s t a l o r s t e n t é de f a i r e appel à l a p s y c h o l o g i e
du témoignage d o n t , rappelons- le, les travaux, menés l e p l u s s o u v e n t
dans t e domakne j u r i d i q u e , sont l e s suivants :
- A- Un p r e m i e r ensemble c o n c e r n e l e c o n t e n u du témoignage
('CLAPAREDE, 1906, I)URANDIN, 1960) e t met en B v i d e n c e que l e s
e r r e u r s de témoignage, ccrnrne l e s d i s t o r s ; o n s observée? en c a s de
rumeur (ALLPORT & POSTMAN, 1947) o n t une s t r u c t u r e e t s ' o r g a n i s e n t
a u t o u r des c o n c e p t s g e s t a l t i s t e s de s i m p l i f i c a t i o n , accentuation
e t a s s i m i l a t i o n (GUILLAUME, 19373.
d é l a i écoule e n t r e l'observation v i s u e l l e e t l e r a p p o r t ou l a
reconstitution (cf. p.4), i l e s t &gaiement malheureusement v r a i qu'une
a n a l y s e des e r r e u r s suppose une s i t u a t i o n de r é f é r e n c e e t q u ' i c i , il
n'y en a pas. Ainsi, à l a double ambiguité, p e r c e p t i v e e t c o g n i t i v e ,
du s t i m u l u s s ' a j o u t e un n o u v e l h a n d i c a p :
les données sont essentiellement verbales ( 1 ) .
- - -- . - . --- ---
( 1 ) - La s i g n i f i c a t i o n c o n c e p t u e l l e e t o p é r a t o i r e de c e s d i f f é r e n t s
i n d i c a t e u r s e s t p r é c i s é e dans l e compte- rendu de l a p r e m i è r e
phase de ncLre t r a v a i l .
.
Rapport 1
t
I
1
Rapport n
a
. CONNAISSANCE . SEQUENCES
1 TEMO l NS
INTER-
Au moment de la perception,
a/ les témoinç peuvent être s e u l s , i s o l & s , en présence d'autres témoins
pendant la totalité ou une partie de l'observation : nous parlerons
--
de C O P R E S S N C E PHYSIQUE nulle, totale ou partielle, d k u ttémoin
par rapport aux autres témoins du même phénomène ;
b/ quant aux observations faites par ces témoins, el les peuvent
concerner soit les mêmes phases de la totalité de l'observation,
s o i t des phases parkief iement ou totalement différentes : nous
parlerons de "..recouvrement temporel des observations, total, partiel
ou nu 1 .
c/ enfin i l est intéressant de noter s ' i l y a s6quence des observations
et quel est le témoin qui l'a initiée.
Ainsi, supposons, 2 témoins Tl et T2 : on peut avoir l a succession
su i vante :
- le Tl isolé dans une première phgse
témoin
- T l déclenchant l'observation da T2, en l u i signalant
soit verbalement soit en a l l a n t le chercher, l'existence
du phénomène
- Tl et T2 en coprésence totale dans les phases f i n a l e s .
*** Au niveau cognitif,
plusieurs sources de distorsion peuvent intervenir :
DEFINITION ET UTILISATION 1
Rappelons que les éléments. pouvant être, selon nous,
sources de distorsions sont les suivants :
*
Dans une première étude (Analyse A), on peut considérer
le délai, l'indice de coprésence et de recouvrement, le nombre
relatif de séquences, comme différents indicateurs d'indépendance et
donc de mesurer la valeur prise par chacun d'eux et examiner l e problème
de leur redondance.
*
Dans une deuxième étude (Analyse 0 ) ' on peut se
demander s i les descriptions du phénoméne fournies par les témoins
ont d'autant plus tendance à "conver~er" que l'indépendance est
plus faible ( 2 ) , et donc comparer la nature des processus perceptifs
et psychologiques déclanchés lorsqu'il s'agit d'un stimulus ambigu
identifié ou non identifié. Certains résultats pourraient être utilisés
comme une validation au moins partielle de nos indicateurs d'indépen-
dance.
(2)- Cette analyse ne peut bien entendu se faire qu'au niveau d'un
groupe ou d'une paire de témoins.
i)
2.2. OPERATIONNALISATION
f
S e u l s s o n t i c i en cause l a Coprhsence P h y s i q u e e t l e
Recouvrement Temporel ( 1 ) p o u r l e s q u e l s . i l s ' a g i t de c o n s t r u i r e un
i n d i c e v a r i a n t de O (Coprésence n u l l e ou Recouvrement n u l ) B 1
(Coprésence T o t a l e ou Recouvrement t o t a l ) .
Le r a i s o n n e m e n t à s u i v r e é t a n t l e même p o u r l e s deux
indicateurs, p r e n o n s l ' e x e m p l e de l a coprésence.
Le p r i n c i p e e s t l e s u i v a n t :
affecter l a v a l e u r 2 à une Coprésence T o t a l e
1 à une Coprésence P a r t i e l l e
O à une Coprésence N u l l e ,
de s o r t e que l ' i n d i c a t e u r p r e n n e une v a l e u r minimum de O (Coprésence
n u l l e avec t o u s l e s a u t r e s tQmoins) e t maximum de 1 (Coprésence t o t a l e
avec t o u s l e s a u t r e s t é m o i n s ) .
Une f o i s c e t t e p o n d é r a t i o n e ç f e c t u é e ( 2 ) e t s i l ' o n d é s i g n e p a r n2,
n l e t no l e nombre de t e m o i n s avec l e s q u e l s l e t é m o i n auquel on
s'intéresse e s t en coprésence totale, p a r t i e l l e o u n u l l e , I'indice
p r e n d l a v a l e u r numérique s u i v a n t e :
où N d é s i g n e l e nombre t o t a l de t é m o i n s du phénomène.
( 1 ) - La v a l e u r des a u t r e s i n d i c e s e s t i n d i q u e e en c l a i r dans l e r a p p o r t
de Gendarmerie ou en e s t aisgrnent d é d u i t e .
( 2 ) - Nous n ' i g n o r o n s
pas q u ' e l l e r e p o s e s u r l e p o s t u l a t de l ' é q u i v a l e n c e
e n t r e une réponse T ( c o d e 2 ) e t deux r é p o n s e s P (codées 2 ( 1 ) = 2 ) .
Quant aux indicateurs R, seule leur disponibilité décidera de la
possibilité de les utiliser.
Connaissance inter-
témoins 32/66 iO/i6 C. I .T.
-
Note : Si le nombre de témoins est parfois de 66, et le nombre
de rapports de 16, c'est que parmi les 68 témoins figurent
2 témoins uniques.
Plusieurs remarques s'imposent :
*
L'information concernant l a connaissance inter-témoins
est très souvent incomplète : nous décidons donc de ne la retenir que
comme indicateur T et de nous contenter de nous demander si la conver-
gence des descriptions est plus forte entre gens dont on est certain
qu'ils se connaissent
*
Coprésence Physique et Recouvrement Temporel se
confirment comme étant très disponibles bien que pas totalement
redondants (11 valeurs différentes pour 66 couples)
*
Enfin, i l s'avère intéressant de noter les séquences
qui, toujours mentionnées lorsqu'elles existent, ne sont pas
nécessairement CO-occurentes d'un recouvrement différent de O ou de 1.
Ceci nous confirme dans l'idée de conserver cet indice, sous :a forme
"nombre de fois où un témoin est arrivée de séquence/N-1 .+, comme
indicateur T t et "nombre de séquences/nombre de paires", coe:..ie indicateur
R.
Ainsi retiendrons-nous pour la constitution d'un nouveau
fichier, les indicateurs suivants :
Indicateurs T l nd icateurs R
Coprésence Physique
C.P.
Recouvrement Temporel
R.T.
Séquences
SQ .
Délai
O
Connaissance
i
NUMERO
témoin
- -
COPRESENCE
RECOUVREMENT
SEQUENCES
DELAI
CONNA l SSANCE
PARENTE
SEXE
TYPE
FORME
D 2ème ETAPE
REGLES DE CODAGE
- Age,
- Sexe,
- Profession
. Recouvrement : même p r i n c i p e
-:
. Sexe on note 1 pour l e s hommes, 2 pour les femmes, et 9 s i I'in-
formation n'est pas disponible.
Profession : elle est codée sur trois cases. Les deux premières
reprennent le code établi par l'INSEE (auquel nous avons apporté
quelques modifications~et la troisième permet de savoir si la
personne est active ( 1 ) ou retraitée ( 2 ) .
Les modifications que nous avons apportées sont les suivantes :
. si I'on connait I'activité pré-retraite d'une personne
retraitée, c'est celle-ci que I'on code :
Armée et police
Armée de terre est codée
Armee de l'air est codée
Armée de mer est codée
Police et gendarmerie sont codées 8 4 1
Militaires du contingent sont codés 9 2 1, donc considérés comme
actifs
Etudiants et écoliers, que nous avons considérés comme a c t i f s .
Le code 9 1 1 a été adopté pour les étudiants et 9 7 1 pour les
écoliers et lycéens.
Enfin, si le rapport de gendarmerie ne fournit aucune information
concernant la profession du témoin, on note "9 9 9".
. Forme : pour coder les formes, voici comment nous avons procédé :
1 ) nous avons établi la liste exhaustive des termes ou
expressions rencontrées
2 ) nous avons supprimé, dans les expressions, les approximations
comme "espèce de", "sorte de", etc. (ex. "espèce de boule"
est codé "bou l e'0
3 ) nous avons décidé de supprimer l'orientation ou la position
(par exemple dans "assiette retournée", seul "assiette" est
codé)
41 nous avons éliminé les adjectifs a s s o c i é s aux formes, la
forme de référence é t a n t l'élément qui nous importe le plus
(ex. "cigare allonge" est codé "cigare")
5 ) enfin, nous avons conservé les formes complexes en es
considérant comme une association de formes simples ( e x :
II
socle surmonté d'un cône" équivaut à l'association de
deux formes simples, "socle" et "cône w >.
Ainsi, supposons qu'un témoin dit avoir observé "un disque avec une
coupole", puis, après disparition, réapparition du phénomhne sous
forme de "ctoche". Le code de sa description, qui se note de gauche
a droite, suivant ainsi l'ordre utilisé par le témoin, sera :
où 76 : Triangle P : puis
17 :Cercle S : suite
3 7 : Ellipse
99 : non fourni
MESURE DE L'INDEPENDAMCE ET
--
TEST DE LA REPONDANCE
DES DIFFERENTS !ND!CATEURS UTILISES.
EXAMFN DU LI EN ENTRE
-
I NDEPENDAW ET CONVERGENCI.
* -
Dans une première étude (Analyse A) i l s'agissait, sur
les données du nouveau fichier, de mesurer l'indépendance e n t r e
témoins d'un même phénomène, à l'aide des différents indicateurs
retenus et de tester la redondance de ceux-ci.
* Dans une seconde étude (Analyse B ) , on se praposait
d'examiner le lien entre l''indépendance et la convergence.
Séquences
(S.Q.)
Délai
m.)
Connaissance
(C.I.T.
--- --
Nombre d'unités
(1)- Ce Total de "565 paires", qui peut paraitre étonnant au ler abord,
s'explique par l a façon dont i l a &té obtenu :
si n 2, on a une seule paire possible, donc l ( 4 6 c a s ) = 46,
si n = 3, on a 3 paires possibles, donc 3 ( 2 2 cas) = 66
si n = 4, on a 6 paires possibles, donc 6(lOcas) = 60,
ce qui conduit à un total de 632 dont i l faut Ôter les paires
incluant des témains n'ayant pas déposé.
1 ANALYSE A
U n i t é = Témoin
Nous avons d é j à f a i t remarquer que, s i l e s v a l e u r s e x t r ê m e s de c e t
i n d i c e ( O e t 1 ) ne dépendent p a s d u nombre d ' i n d i v i d u s a y a n t
o b s e r v é l e même phénomène, i l n ' e n e s t pas de même p o u r l e s v a l e u r s
intermédiaires (1) : c'est p o u r q u o i nous avons d é c i d é de f a i r e
des c l a s s e s , t o u t en c o n s e r v a n t i n t a c t e s l e s v a l e u r s extrêmes, soit
C Coprésence N u l l e , Coprt5sence P a r t i e l l e ,
P-...
paires de témoins
en coprésence
46% des pa i res d' i nd i v i dus ont ra'it l a m ê m e observat i on sans jama i s
être en contact, et 28% des paires d'individus ont fait la même
observation en étant en contact pendant toute la durée de celle-ci.
Unité = Rapport
C
Nombre de rapports
où l'ensemble des
. Nul le Partiel le Tota 1 e C
témoins sont en
Coprésence 13 58 31 102
A
I I existe donc 13% des rapports pour lesquels tous les t é m o i n s sant
isolés et 30% pour lesquels les témoins ont été physiquement ensemble
pendant toute la durée de i'abservation.
Ainsi, si nous réunissons les résultats concernant la Coprésence
physique, nous obtenons :
1 CoprGisence
-----t
Unité
Témo i n
Paire
Nul le
22%
46%
Partiel le
5 7%
26%
Totale
21%
28%
1 (NI
(351 1
(565)
Rapport 13% 37% 30% (102)
Ce tableau montre qu'on est le plus sévère s i I'on prend comme unité
le Rapport (une Valeur nulle de l'indicateur signifie que tous les
témoins de la rns~tie observation s o n t i s o l é s ) moins s é v é r e si I'on
considère le témoin (une valeur nulle signifie que le témoin considéré
est isolé de l'ensemble des autres) et encore moins si l'on considère
la paire (pour les rapports comprenant plus de deux témoins, un
témoin n'a à être isolé que par rapport à un autre pour que l'indice
prenne la Valeur O). Sans doute faudra-t-il revenir sur ces
remarques lors de la decnière partie de ce travail .
**4e Recouvrement Temporel ( R . T . )
Unité = Témoin
Recouvrement
7 -
Nui Partiel . Cota l x
69 236 46 351
Unité = Paire
Les résultats sont les suivants :
I
Nombre de paires I Part i e l
dont les observations Nul Tota 1 TZ
sont en recouvrement
C
' Nombre de r a p p o r t s
7
Recouvrement
Uni t é Tota l w
Nul Partiel
I
Térno i n 2 071, 67% 13% (351)
Pa i r e 45% 34% 21% (5651
Rapport 12% 7 2% 17% (102)
1
Comme p o u r l a Coprésence ( c f . p. 27) un remarque une d i m i n u t i o n des
v a l e u r s " T o t a l " accompagnée d'une a u g m e n t a t i o n des v a l e u r s " P a r t i e l " ,
De même, si l'on c b n s i d & r e l e s v a l e u r s "Nul", l'indicateur l e plus
sévGr? r e s t ? c e l u i q u i u t i l i s e l ' u n i t é " r a p p o r t " e t l e m o i n s s é v è r e .
c e l u i qui u t i l i s e I'unité " paire" .
+*+e Séquences (S. Q .
Cet indicateur, que nous n'avons finalement considéré intéressant
qu'au niveau de la p a i r e montre que parmi l e s 565 paires
de connaissance
Pas 256 45
Connaissance (hors parenté) 148 26
Liens de parenté 161 29
vP"-
Tocal 565
1.2. REDONDANCE DES INOiCATEURS
**++
--
Indicateur T (Unité témoin)
.
Si l'on se reporte au tableau de la paçe 25, on peut, à ce niveau,
étudier la redondance entre Coprésence physique ( C . P . ) ,
Recouvrement Temporel ( R . T . ) et d é l a i 0.
-
La Redondance entre t e délai et, d'une part la
Coprésence et de i'autre le Recouvrement, a été testée en effectuant
un test de la médiane unique,oent pour les cas où on a 2 ou 3
téstoins car les données sont trop Qparpillées pour se prêter à un
quelconque traitement statistique lorsque n dépasse 3 : aucun
d e ces tests n'étant significatif, on conclut que l a valeur de
délai est la même quelle que soit la valeur prise par l'indice
de Coprésence ou de Recouvrement,: l e Délai est donc indépendant
de la Coprésence et du Recouvrement.
-
La Redondancesentre Coprésence et Recouvrement a Bté
testée par le calcul d'un X2 d'indépendance pour les cas où on a
2 ou 3 témoins (1) : les X2 étant significatifs à ,001, on conclut
que Coprésence et Recouvrement sont redondants.
Par ailleurs, i l faut souligner que les cas où les deux indicateurs
prennent des valeurs différentes correspondent essentiel lement à une
association "Coprésence Totale -
Recouvrement Partiel" : ainsi
retrouve-t-on ici l'idée émise p. 29 d'une plus grande finesse
de I'indicateur "Pecouvrement" (cf. Tableau en Annexe 1).
~ecouvr/oment Copresence
Tempore l phys i que
De plus, I'indicateur "Recouvrement" apparait encore une f o i s comme
étant pl us "fin" que l a "Coprésencel'.
(1)- Pour les mêmes raisons que ci-dessus, un X2 n'a pu être calculé pour
" :
,3 .
*** ---
Indicateurs P (Unité = Paire)
a -
Coprésence Redondance
l Redondance
I Redondance
Partielle
Recouvrement
K
DEFINITION DE
. LA CONVERGENCE
1 2 . 2 ./MESURE DE LA CONVERGENCE 1
ta formuie utilisée pour mesurer la convergence, definie
au niveau d'une paire de témoins, est la suivante :
on a N 1 = 2 , N2 = 1 NTotal = 4
soit la convergence égale 2
INDEPENDANCE ET CCNVERGENCE
Le l i e n e n t r e indépendance e t convergence a p u ê t r e
testé, au n i v e a u des c o u p l e s , p o u r t o u s l e s i n d i c a t e u r s P, à s a v o i r :
- Coprésence
- Recouvrement
- Séquence
- e t Connaissance
(Cl- --
ta convergence ne corrèle pas avec l'indicateur "Séquence" :
Si l'observation d'un témoin a été déclenchée par celle d'un
autre, c e l a n'entr-aîne pas une plus grande similitude dans
les termes utilisés pour d6crire la forme du phénomène que si
i l n'y a pas eu de séquence.
PROPOSITL3NS PRATIQUES
- --.-- -
d
f
1 BILAN ET INTERPRETATION DES RESULTATS
4
que l e s autres.
En effet, s i l e s termes utilisés par deux ind vidus n'ont
pas tendance à être plus souvent identiques :
-
s ' i l s sont e n Coprésence Totale que s'ils sont en
CoprBsence Nulie
-
si I ' o b s e i - v a t i o n Gr. !'un a été declenchée Dar celle de
l'autre que s'il n'y -
a pas eu de séquence, il's ont
-
tendance & être plus souvent identiques
- si leurs observations se recouvrent Totalement
-
et, dans le cas où i i s se conneissent, s'ils sont parents
*
2 PROPOSITIONS PRATIQUES
Retenir I'uni té
?:-
--"Rcppost" si on veut être le plus
"sévère ' et l 'unite "Paire." si O R v e x t l F e t r e le moins, l a sévérité
1
UMITE = TEMOIN
-- -
R.T.
O 50 1O0
C.P. 50
100
C.?.
UNITE = PAIRE
R.T.
O P T
O
C.P. P
Tableau 2 C.P.
O P 100
non
S.Q. ou i
-
Note " P u signifie que le Recouvrement ou la Coprésence sont
partiels.
ANNEXE I I (suite
+
(111
Tableau 3 R.T.
O P 3"
S.Q. non
ou i
Tableau 4
Tableau 5
C.P.
O P 100
r >
Tableau 6 R.T.
O P 1 O0
non
parenté
Tableau 7 R.T.
hors parenté
Connaissance
parenté
Tableau 8
S.Q.
Non Ou i
non 256
S.I.T. hors parenté 148
parenté 161
430 135 565
~ 2 ( 2 5calc. = 83,71 Significatif à .O01
ANNEXE I I (suite ( 3 ) )
Tableau 9
Non Ou i
hors parenté
connaissance
parenté 161
190 119 3 09
COPRESENCE ( C . P . ) e t RECOUVREMENT ( R . T . )
UNITE = RAPPORT
C.P.
X Z c o r r . ( 4 1 c a l c . = 16,8 S i g n i f i c a t i f à -01
R.T.
ANNEXE 1 1 1 (suite ( 1 1 )
C.P.
cicIzIxécapieulation R.T.
C.P.
j-/
CONVERGENCE CES FORMES ( C . F . 1 et INDEPENDANCE
C.F.
C.P.
R.T.
-
Note : CF1
CF2
= 0- ( 2 5
= 25-450
CF3 = 50-(75
CF4 = 75 - 100
ANNEXE I V (suite (111
C.F.
CF1 CF2 CF3 CF4
S.Q.
oui 188 1 14 1 11 1 22) 135
X2(31 calc. = l , 8 5
Non significatif
C. I .T.
non
oui
1
CF1
201
CF2
C.F.
CF3 CF4
256
309
C.F.
CF1 CF2 CF3 CF4
C.F.
C, 1 .T.
; 1
hors parenté
parenté
CF1 CF2 CF3 C F4
148
161
201 25 22 61 309
X2(31 c a l c . = 10,55
Significatif à . O 2
BIBLIOGRAPHIE
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