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Mairie de Strasbourg,
Le 20/10/2010.
Il est impossible de pouvoir mener a bien un projet sans suivi des diffé-
rents techniciens d ‘atelier qui nous permettent de faire évoluer le projet dans sa
construction, son développement et sa finalisation. De plus, il est indispensable a
l’heure actuelle de pouvoir accéder a ces différents ateliers, que se soit pour impri-
mer des rendus au cour de l’année et de pouvoir échanger avec chaque dirigeant
d’atelier car ce sont eux qui peuvent au mieu nous informer sur les possibilité de
réalisation. Le tout dans un échange direct avec l’interlocuteur(en l’occurence les
techniciens)qui eux connaissent au mieu les médiums utilisés et propre a chaque
personalité qui a sujet ou une énigme a résoudre.
Prenez en compte ces informations et accepté au mieu le statut de techni-
cien afin d’étudier dans les meilleurs condition qui aboutira sur un diplome de
valeur.
Quentin Mocquard
Etudiant en année 4 option Comunication
Monsieur Herrmann,
L'esad de strasbourg ne serait pas l'école qu'elle est, sans ses ateliers et surtout sans
l'expertise et la pédagogie du personnel de ses ateliers.
On est venu étudier à strasbourg entre autre pour la qualité de ces ateliers, la
technique prend une grande place dans notre avenir professionnel et artistique, il faut la
préserver et la reconnaître à sa juste valeur.
Ils nous accompagnent dans la réalité de la réalisation de nos projets, s'adaptant et prenant soin
de chacun de nous, parfois bien plus que certains professeurs titulaires ne le feraient, un
enseignement qui pour moi n'a pas de prix, et qui mérite en tout cas d'être reconnu comme tel,
comme indispensable.
La reconnaissance de leurs compétences ainsi que de la qualité de leur enseignement ne peut se
faire sans l'attribution d'un statut décent.
Je soutiens leur demande d'évolution de statut, respectons leur travail: ils sont indispensables!
Après quatre ans aux Arts Décoratifs j'ai eu la chance d'obtenir un DNSEP communication
dans l'atelier d'illustration. Les compténces acquises durant ces années, et désormais
indispensable à tout projet éditorial, sont en grande partie issu de l'enseignement reçut de la part
des TEA dans les différents ateliers gravitant autour de ce medium. Avoir eu la chance de
rencontrer des interlocuteurs pointus et curieux comme eux, m'a permis de m'essayer à de
nombreux projets tout au long de mon cursus. Au delà de m'avoir apporté les qualités
techniques propres à leurs spécialités, ils ont su mettre en place des cours permettant
d'assimiler facilement la sommes de leur pratique et ainsi me permettre de ne plus être
prisonnier d'une recherche technique mais alors plastique. Cette liberté m'a poussé, avec leur
soutient continu et dépassant souvent la limite de leur tache, à me concentrer sur la partie
conceptuelle de chaque projet. Soucieux de mon évolution artistique, ils m'ont toujours épaulé
trouvant sans cesse de nouvelles solutions à mes questionnement. Leur professionnalisme, qui
aujourd'hui j'espère est un peu devenu le mien, est intimement lié au travail pégagogique des
autres proffesseurs d'ateliers, les deux entités fonctionnant en corrélation. Il est incroyable de
voir tous leurs efforts menés depuis les trois dernières années par la mise en place d'initiations,
de modules ou de cours, retomber à zéro les forçant à ne répondre qu'à leur statut actuel. Ils
forment une véritable équipe et offre une formidable transversalité pour chaque étudiant curieux
et motivé. Ils sont dans tous nos diplômes, dans la plupart de nos projets. Sans leur travail
l'école s'amputerait de la moitié de son potentiel pédagogique. Les prochaines promotions et
l'image de l'école subiront les conséquences de ces choix.
Monsieur Herrmann,
Monsieur, il est nécessaire que les Techniciens d’Enseignement Artistique de l’école des arts
décoratifs de Strasbourg soient enfin entendus sur leurs revendications et que des propositions
concrètes et rapides leur soient offertes.
Le travail d’accompagnement des élèves et d’enseignement des techniques que est strictement
indispensable au développement des jeunes artistes que nous sommes.
La formation qu’ils nous ont offerte, et leurs soutien et conseils sont très précieux, et ont contribué
très largement au dynamisme de l’école et de ses étudiants, qui libérés des contraintes techniques,
peuvent envisager des projets de grande qualité avec beaucoup plus de facilité.
La facilité de s’engager dans tous les ateliers de l’école: ateliers de sérigraphie, pré-presse,
photographie, numérique, vidéo, livre, bois, métal, Léger, nous permet d’être libre dans notre propre
création, et de trouver une solution à chaque obstacle que nous pourrions rencontrer, pour pouvoir
évoluer plus rapidement, et penser un projet artistique sans limites.
Ces techniciens et les ateliers dans lesquels ils transmettent leur savoir sont la richesse et le coeur
de l’école. On ne pourrait imaginer l’Ecole des Arts Décoratifs sans cette multiplicité et cette vivacité
dans les ateliers. C’est cette possibilité de travailler sans contraintes qui est pour moi l’élément
fondamental de cette école.
C’est pourquoi les techniciens et nous mêmes, les étudiants, ne comprenons pas cette déjà trop
longue attente à revoir leur statut de TEA au statut d’AEA. Leur statut actuel ne correspondant pas
du tout à la réalité de leur enseignement! Ils ont déjà trop prouvé qu’ils étaient essentiels, et que le
travail qu’ils menaient au côté des étudiants est bien plus riche et bien plus consistant que ce que
leur statut de TEA prévoit dans son cahier des charges.
Il est donc nécessaire et désormais urgent que leur statut soit revu sans plus attendre, afin que
chacun (nos futurs, nous le demandons, Assistants d’Enseignement Artistique; et les étudiants)
puisse continuer à travailler dignement et dans la certitude d’être reconnu justement et concrètement
pour le travail qu’il effectue.
Cette situation d’injustice n’est pas tolérable, et nous demandons votre aide et votre soutien
pour que la démarche de changement de statut dans laquelle toute l’école des Arts Décoratifs est
maintenant engagée aboutisse avec succès.
Clara Prioux,
Après être passé par toutes ces étapes, j'apprends quelques jours après mon
arrivée au sein de l'établissement, que ce pourquoi j'ai voulu entrer dans cette
section est sur le point d'être remis en cause. L'accès aux ateliers d'enseignement
techniques, tel la sérigraphie, les ateliers numériques, et les autres est primordial
pour la vitalité de la création dans une école, et en particulier dans cette école
puisqu'elle est aussi réputée pour ces ateliers à l'extérieur.
Je suis donc venu dans l'attente de pouvoir jouir de ces enseignements, dispensés
par des assistants d'enseignements artistiques un statut que revendiquent ceux
qui sont aujourd'hui techniciens d'enseignements artistiques alors, qu'ils jouent au
sein de ces ateliers, un rôle de consultation des travaux et de réflexions artistiques
et conceptuelles autour de la production des étudiants.
A l'école Estienne à Paris, des personnes qui ont exactement le même rôle
possédent un véritable statut, évitant ainsi à ces personnes d'être traitées de
façon jetable, et d'être corvéables à merci. En refusant de reconnaître les
véritables compétences des ces personnes et leur véritables responsabilités, la
précarité guette ces gens, un refus certainement dû a un argument financier, leur
tendant une image d'une société qui se durcie, retirant à l'homme et au savoir ce
qu'elle donne à l'argent et sa vacuité.
Vous sachant homme de gauche, vous qui êtes un élu socialiste, et par ailleurs
président du groupe socialiste et républicain, et croyant moi même aux valeurs du
socialisme, je vous demande de vous joindre à la lutte, et d'opposer un refus à la
marchandisation des individus, et d'essayer de donner un véritable statut à ces
onze personnes, un statut qu'elles méritent pour leurs qualités d'enseignement.
Dans l'espoir d'être lu et compris, je vous prie Monsieur l'adjoint au Maire, de bien
vouloir accepter toute l'expression de ma considération.
Eugène Riousse
étudiant en 3ème année
option illustration à l'ESAD
Quentin Schmerber
12, rue de l'Argonne
67000 Strasbourg
quentin.schmerber@gmail.com
Monsieur,
Actuellement étudiant en 2ème année aux Arts Décoratifs de la ville de Strasbourg, j’ai pu recevoir des
initiations aux ateliers techniques dans ce même établissement l’année dernière, et ainsi
expérimenter les ateliers qui font la renommée de notre école.
Ces différentes initiations, et ce qu’elles sous-entendent pour le cycle de 5 ans (un accès, une
disponibilité, et un suivi au sein des ateliers), n’ont été rendu possibles que par la seule présence des
techniciens de l’école.
Ce statut de technicien est devenu poussiéreux et obsolète au fil des ans, puisqu’il ne cadre plus avec
leur rôle réel dans l’école. Ils nous prodiguent un encadrement, qu’un statut de technicien ne
pourrait pas assumer, que ce soit par leur expérience, leur avis, leur soutien, et finalement leur
suivis.
Je vous demande de bien vouloir traiter cette affaire avec la plus grande attention, afin d’éviter que
l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg ne rompt avec une part de sa culture.
Taillefert Alexandre
Le Lundi 18 octobre 2010
à Strasbourg
M. Robert Herrmann,
Je vous écris afin de vous faire part des dérèglements qui apparaissent ces dernières années à L'École Supérieur des
Arts Décoratifs de Strasbourg.
Certainement vous êtes au courant, puisque ils sont d'ordre administratif, que vous en êtes donc le cœur, mais je tiens
cependant à les rapprocher de vos yeux, pour ne plus qu'ils se dérobent.
Voilà donc le problème: certaines personnes que vous employez font bien plus que ce pour quoi vous les rémunérez. Les
TEA, du nom de ce statut obsolète que vous avez aménagé en 1994, ne sont pas des techniciens qui seraient là pour
répondre à quelques questions et exécuter des travaux qu'on leur commanderait. Non, car la pédagogie de l'école est tout
autre, les personnes en charge des ateliers Sérigraphie, Prépresse, Photographie, Numérique, Vidéo, Livre, Bois, Métal et
Léger sont des enseignants. Nous avons beau être des "artistes" nous ne pensons pas forcement l'idée supérieur à la
réalisation. L'enseignement technique est aussi digne de reconnaissance que l'enseignement théorique.
Depuis que je suis entré dans cette école il y a trois ans un nombre incroyable de cours, d'initiations, de perfectionnements,
de workshops, en un mot: d'enseignements m'ont été offerts par les TEA. L'imaginaire serait bridé sans la connaissance
technique qui permet de penser les projets, puis de les réaliser. Cette connaissance ne s'acquiert que par l'enseignement
dispensé par des spécialistes. Et je leur suis grandement reconnaissant d'avoir exercé ce travail d'enseignant, que la
direction exige d'eux (sans le reconnaitre), alors même que les clauses de leur contrat (abusif) les cantonnent à un rôle
largement moindre.
Je me joins donc à eux afin de demander d'obtention du statut d'Assistant d'Enseignement Artistique. Et cela avant
la création de l'EPCC, et conformément à la loi du 19 février 2007 sur la Fonction Publique Territoriale qui
règlemente les nouveaux statuts des professionnels de la filière culturelle.
Pierre Tandille,
Cher Monsieur,
Laura Thépot
Strasbourg
18
Octobre
2010
Monsieur
le
maire,
Je
viens
d’arriver
à
l’école
des
arts
décoratifs
de
Strasbourg.
J’entre
cette
année
en
4ème
année
didactique
visuelle
et
j’ai
donc
deux
ans
pour
préparer
mon
diplôme
de
fin
d’étude.
Afin
de
bien
préparer
ce
dernier
il
me
faut
devenir
très
rapidement
autonome
dans
les
différents
ateliers
afin
d’en
profiter
au
maximum.
Sans
formation
délivrée
par
les
techniciens,
je
suis
dans
l’incapacité
de
profiter
des
ateliers,
et
sans
ateliers
mon
diplôme
ne
sera
pas
à
la
hauteur
de
mes
espérances.
Je
suis
entrée
dans
cette
école
pour
bénéficier
de
ces
ateliers
et
de
leur
savoir
faire,
alors
donnez
leur
les
moyens
de
partager
ces
connaissances.
Camille
Tisserand
4ème
année
didactique
visuelle
06
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39
48
24
@Flore Vigneron et Aline Rollin,
Étudiantes en 4e année à l'ESADS,
Option Communication, atelier Didactique Visuelle.
À Strasbourg, le 20/10/10.
Madame, Monsieur,
Nous avons l'honneur de vous apporter, par la présente, un témoignage de plus pour
soutenir le passage des actuels Techniciens d'Enseignement Artistique de l'École Supérieure
des Arts Décoratifs de Strasbourg au statut d'Assistant d'Enseignement Artistique.
Dans le cadre d'un projet lancé dans nos cours de didactique visuelle, nous avons
travaillé tout au long de l'année dernière sur la conception et la réalisation d'un jeu de cartes.
Il s'agissait de répondre à la commande réelle d'une association de vulgarisation
scientifique, Les Atomes Crochus.
Après avoir conçu le jeu sous la tutelle de nos enseignants spécialisés en didactique
visuelle, nous l'avons entièrement imprimé et façonné au sein de l'atelier sérigraphie.
Bernard B. et Olivier B. ont pris le relai de nos professeurs de didactique, et ils étaient
les seuls à avoir les compétences pour le faire.
S'agissant d'un projet ambitieux (l'impression de plus de 140 cartes à jouer différentes
et d'un plateau de jeu, le tout en 6 exemplaires), leur accompagnement nous a été
indispensable pour mener à bien les nombreuses étapes de fabrication. La phase d'éxecution
du projet s'est étendue de février 2010... à ce mois d'octobre !
Le produit fini est d'une qualité professionnelle, et le jeu va pouvoir être utilisé par ses
commanditaires dès le mois prochain.
Dans ce projet, Bernard Bleny et Olivier Beiger, furent pour nous des tuteurs à part
entière. Ils nous apportèrent non pas une aide ponctuelle, mais bien une formation
technique complète et un suivi de projet sur le long terme.
En espérant que ce témoignage contribuera à apporter un éclairage sur la situation des TEA
de l'ESADS, nous vous prions d'agréer nos salutations les plus distinguées.
Monsieur,
Cordialement,
Monsieur,
Cordialement
Monsieur,
Ces ateliers ne fonctionnent que grâce au savoir faire des ceux que vous appelez nos
"techniciens".
Ils abattent un travail énorme : non seulement ils font tourner les ateliers (où nous réalisons
TOUS nos projets), mais ils nous forment à l'utilisation des moyens techniques
indispensables à notre professionnalisation.
En plus de nous donner les outils essentiels au déroulement de nos études ils sont des guides,
ils nous suivent et nous soutiennent dés le début de la conception de nos projets avec un réel
investissement, ils SONT nos professeurs au même titre que les autres enseignants.
Ne nous handicapez pas en nous coupant de nos ateliers. Il est temps que le travail de nos
professeurs soit reconnu à leur juste valeur !!
Nous espérons TOUS une évolution de leur statut avant l’année 2011.
En vous remerciant par avance de l’aide rapide que vous nous apporterez, veuillez agréer
Monsieur, mes cordiales salutations.
Julia Woignier
À l'attention de :
Monsieur Robert Hermann, 1er adjoint au maire de Strasbourg.
Monsieur,
J'espère que vous lirez cette lettre et qu'elle ne sera pas, à l'image des démarches qu’ils ont entrepris
pour la révision de leurs statuts, l'objet de mépris et d'indifférence.
Idéalement,
j'avais imaginé un lieu, un peu à part, où je serais formée et d'où je ressortirais forte d'un savoir
faire, d'une identité artistique à toute épreuve.
Idéalement toujours,
je m'étais basée sur la vague impression que les Arts Décoratifs étaient une institution. Que de ce
fait, encrée qu'elle était dans la tradition de l'ouvrage, j'en aurais pour mon compte.
Et puis c'est frappant de se rendre compte de tout ce qu'une seule personne est capable de renfermer
comme savoir.
Je me suis aperçue que seule, j'étais très limitée.
Comme j'aimerais, à mon tour, pouvoir un jour devenir un des ces «indispensables».
Alors que je ne désirais pas fondamentalement «faire du Livre», j'ai rencontré audit atelier
quelqu'un qui, malgré la spécificité de ses fonctions, le domaine précis qu'on lui à attribué et ce qui
lui est permis de transmettre, m'a profondément et durablement marqué.
Je me posais tout un tas de questions sur ce que peut bien pouvoir dire ou «imposer» le principe
même d'enseignement de l'«ART», entité aussi personnelle qu'impersonnelle.
Etrangement ce n'est pas un sujet qui fait l'objet d'étude ou de discussion dans une école d'art.
Autant dire que personne ne songe que, même pour quelqu'un qui désire s'engager dans un tel
cursus, cela ne coule pas forcément de source.
J'ai trouvé une oreille et des mots dont le sens raisonnait en moi avec mille fois plus de force que
tout ce que j'avais entendu jusqu'alors.
Pour la première fois aux arts décoratifs j'ai ressenti une proximité, un soucis du réel et de ses
injonctions et, pour la première fois j'ai senti que je n'étais peut être pas au mauvais endroit.
Parce que c'est eux qui assurent la pérennité de ce qui fait, traditionnellement, les Arts Décoratifs,
Parce que, même si cette école est amenée à perdre de plus en plus de sa spécificité, ils restent
détenteurs d'un savoir qu'ils dispensent avec joie et générosité,
Parce que pour certains, ils sont même parmi les derniers à receler les secrets de techniques
traditionnelles en perdition,
Parce qu'outre l'enseignement technique qu'ils délivre et qui est précieux, ils sont aussi des guides
efficaces pour nous étudiants,
Parce que, au cas ou vous en douteriez encore, ils sont en réalité bien plus que d'uniques et
talentueux techniciens.
J'espère ne pas avoir été trop rébarbative en vous exprimant mon sentiment, j'espère
également que vous saurez nous entendre et faire le bon choix.
Dans l'attente d'une prise en compte effective de leur situation par la ville de Strasbourg, je vous
prie de bien vouloir recevoir l'expression de mes salutations distinguées,
Iris Yolal.