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Introduction générale
L’objectif de mon projet de fin d’étude est la création d’un processus automatisée qui
tient compte des paramètres capitaux du nettoyage en place à savoir : la concentration, la
pression, le temps de contact et la température, ayant pour but de garantir une bonne qualité
du produit fini, ainsi qu’une bonne gestion de la consommation de l’eau et des détergents et
de préserver l’environnement de l’entreprise.
Chapitre I :
Nettoyage en Place
De nos jours, l’entreprise est confrontée à des multiples problèmes dont notamment la
bonne pratique des opérations de nettoyage en place, l’évacuation des déchets toxiques et leur
impact sur l’environnement.
Ce chapitre contient des éléments de réponse à ces problèmes. Nous commençons par
définir le terme « nettoyage en place » puis nous décortiquons la centrale de nettoyage en
place actuelle, pour aboutir à la fin à une description de l’installation de nettoyage en place
que nous proposons.
Nettoyage en place (NEP), ou encore Cleaning In Place (CIP) est un terme utilisé dans
les industries alimentaires et pharmaceutiques qui signifie, comme le nom l’indique, que les
équipements peuvent être nettoyés sans devoir être démontés ou mobilisés.
Les systèmes NEP offrent un nettoyage rapide, efficace et fiable pour tous les types de
processus des entreprises.
Selon l’AFNOR (Norme 50-109), « le nettoyage est une opération qui consiste à
éliminer, dans une surface donnée, toute souillure visible ou invisible pouvant s’y trouvée. »
Les opérations de nettoyage ont pour objectif d’éliminer de manière efficace tout traces
de souillures ou contaminations. Les souillures peuvent être d’origine chimiques, particulaires
ou microbiologiques.
L’état final du matériel après nettoyage est directement lié à la nature de la souillure, à
la nature du détergent utilisé, à la configuration du matériel, ainsi qu’à la manière dont le
nettoyage est réalisé.
Ainsi un détergent est un composé chimique, qui, associé à des facteurs physiques
(temps, température, action mécanique) permet de débarrasser une surface de sa souillure.
Cela engendre l’apparition de trois interfaces (Figure 1):
• Surface – souillure
• Souillure – détergent
• Détergent – surface
A chaque interface des forces assurent l’adhérence au système. La souillure doit donc
passer d’un état condensé ou aggloméré à la surface du matériel, à un état dispersé dans la
solution de rinçage ou nettoyage.
La durée de la phase de nettoyage au détergent doit être calculée avec soin pour
obtenir l’effet nettoyant optimal. On devra prendre en compte simultanément le prix du
détergent, le coût de l’électricité, du chauffage, de l’eau et de la main-d’oeuvre. Il ne suffit
pas de rincer un système de tuyauteries à l’aide d’une solution détergente. Le détergent doit
circuler suffisamment longtemps pour dissoudre les souillures. Ainsi le temps nécessaire
dépend de l’épaisseur des dépôts et de la température de la solution détergente.
La combinaison de ces quatre facteurs peut être variable. Cependant toute diminution
d’un ou plusieurs facteurs doit être compensée par une augmentation des autres facteurs afin
Il arrive tout souvent d’utiliser l’eau comme agent de nettoyage, ou tout du moins
comme solvant majoritaire lors des procédés de nettoyage. L’eau, employée seule, a de
nombreux avantages, comme son très faible coût, sa non toxicité vis à vis des opérateurs et de
l’environnement. Cependant afin d’optimiser et améliorer le nettoyage, des adjuvants tels que
les détergents sont ajoutés à l’eau pour faciliter l’élimination des salissures.
Ces détergents sont ajoutés à l’eau et utilisés pour leurs propriétés ou leurs pouvoirs :
Ces détergents sont les plus utilisés dans l’industrie ; 80% des nettoyages sont effectués
avec ces détergents. Ils agissent par solubilisation et désagrégation des souillures. Le milieu
alcalin permet la formation d’anions à partir de résidus de graisse. L’emploi de ce type de
détergent permet un nettoyage rapide combiné à une action désinfectante.
• Les détergents « faibles », beaucoup moins caustiques et pouvant être utilisés lors du
nettoyage manuel.
Ils sont utilisés pour éliminer les résidus de graisses, huiles ou protéines.
Ces détergents provoquent la dissolution des dépôts minéraux et sont employés pour
nettoyer principalement l’inox. Leur utilisation est quasiment limitée aux aciers inoxydables
et nécessite des précautions particulières d’utilisation concernant les concentrations et les
températures utilisées.
Un détergent doit avoir les qualités requises afin d’obtenir un nettoyage efficace. La
composition chimique va influencer directement le choix du détergent. Le détergent doit
pouvoir répondre aux critères suivants :
Le maintien de l’intégrité de la surface est le facteur critique (en particulier pour les
joints et appareils de mesure)
• Qualité de l’eau utilisée : une eau avec une dureté élevée nécessitera la présence de
complexant. Une eau trop acide et agressive nécessitera des inhibiteurs de corrosion.
Le choix d’un produit détergent est donc critique et conditionne le résultat après le
procédé de nettoyage (Figure 4). Il est important de déterminer la nature des résidus à
nettoyer mais également d’adapter le type de nettoyage.
Ce procédé ne requiert aucun démontage préalable du matériel. Il est réalisé soit par
aspersion, soit par circulation des fluides ou solvants. L’enchaînement des opérations
s’effectue dans des conditions prédéterminées. Les fluides proviennent d’une station de
nettoyage en place, pilotée par un automate programmable. Ceci permet d’assurer la
reproductibilité du nettoyage pour différent objet.
On détermine quels types de matériels peuvent être nettoyés dans le même circuit, à
partir des éléments suivants :
• Les dépôts de résidus de produits doivent être de même type, de manière à pouvoir
utiliser les mêmes détergents et désinfectants.
• Le matériau des surfaces à nettoyer doit être le même, ou tout au moins compatible
avec le même détergent ou désinfectant.
• Tous les éléments du circuit doivent pouvoir être nettoyés en même temps.
Pour assurer un NEP efficace, le matériel devra être conçu de manière à s’adapter à un
circuit de nettoyage et être en outre facile à nettoyer. Toutes les surfaces devront être
accessibles à la solution détergente. Il ne devra y avoir aucun cul de sac que le détergent ne
peut atteindre ou à travers lequel il ne peut s’écouler (Figure 5).
Les machines et tuyauteries devront être installées de manière à pouvoir être vidangées
efficacement. Toutes les poches ou pièges à liquide d’où ne peut se vidanger l’eau résiduelle
constitueront autant de lieux de prolifération rapide des bactéries et entraîneront un risque
important d’infection du produit.
Il pourra éventuellement se produire, dans certains cas, une attaque chimique des
surfaces des tuyaux et équipements, qui contamineront le produit. Cuivre, laiton et étain sont
Ainsi, l’acier inoxydable constitue le matériau universel utilisé pour les surfaces en
contact avec le produit. La contamination métallique ne représente donc pas habituellement
un problème. L’acier inoxydable peut cependant être attaqué par des solutions chlorées.
Les élastomères (par exemple les joints en caoutchouc) peuvent être attaqués par le
chlore et les agents oxydants, qui les noircissent ou les fissurent, libérant ainsi dans le produit
des particules de caoutchouc. De ce fait, différents types de plastiques utilisés dans les
matériels de traitement peuvent entraîner un risque de contamination. Certains de leurs
constituants peuvent être dissous par les solutions détergentes.
2- Passage d’une solution alcalines (soude caustique): les détergents alcalins dissolvent
les graisses et les protéines, et nettoient les dépôts qui sont difficiles à enlever.
4- Passage d’une solution acide (ou eau chaude) qui sert à neutraliser les restes
caustiques sur les surfaces de contacts. Les détergents acides enlèvent les dépôts minéraux
dans les circuits.
5- Rinçage final à l'eau froide traitée qui enlève les résidus acides
Une station comportant cinq tanks (réservoir) de bière décrit comme suit :
Cette unité dispose d’une pompe qui assure le transfert d’eau ou du détergent vers
l’objet à nettoyer et d’un échangeur tubulaire qui gère la température.
gaspillage d’eau et des détergents: pour le nettoyage d’un tank (TBF) on utilise
actuellement, en se basant sur le plan de nettoyage hebdomadaire des TBF,
30000 l d’eau.
augmentation du coût de nettoyage par suite le coût de production.
influences négatifs touchant l’environnement : pollution par le rejet de produit
toxique tel que la soude caustique…
A cela s’ajoute que la préparation des cuves se fait d’une manière manuelle, l’ouvrier
responsable ne dispose que d’un thermomètre placé dans le cuve isolée et d’un manomètre
pour observer la pression. Puisque toutes les vannes sont commandées manuellement, alors
l’efficacité de l’opération de nettoyage dépend intégralement de l’expérience de l’ouvrier.
Comme pour tous système, le système NEP prévue présente des avantages et des
inconvénients :
Avantages :
Inconvénients :
Puisque la procédure de nettoyage en place fait appelle à des produits toxiques (soude
caustique, acide …) dangereux pour l’homme et que c’est une opération coûteuse, son
automatisation permet de répondre à deux types de critères :
Comme chaque zone est à son tour subdivisée en tâches plus petites, les tâches
nécessaires pour commander la partie correspondante du processus ne sont pas très
complexes.
Cuve soude - cuve verticale isolée équipée d’une boule de lavage avec un
trou d’homme supérieur à 400 mm
- sonde de niveau haut (LS1)
- sonde de niveau bas (LS2)
- thermomètre (TI1)
- vanne papillon manuelle échappement cuve DN65 (V11)
- vanne papillon automatique pour la vidange de la cuve (V1)
- vanne papillon automatique d’admission détergent (V7)
La centrale de nettoyage en place fait appel à des pompes, des vannes automatiques et
des vannes modulantes. Il faut décrire chacune de ces éléments précisément afin d'identifier
leurs caractéristiques de fonctionnement et le type des verrouillages nécessaires pendant
1. la pompe doseuse [6] amène la soude caustique, sous forme liquide, du réservoir vers
la cuve où elle est mélangée avec de l’eau. Les caractéristiques de cette pompe sont :
o débit : 50l / h
o pression : 10 bar
- la sonde de niveau bas indique que le réservoir est vide pendant le fonctionnement
- la solution de soude qui circule atteint la conductivité désirée (soude_prête)
- le système signale une alarme qui nécessite l’arrêt de toutes les pompes.
• pour la vanne V8 :
• pour la vanne V8
1-
Les vannes V1, V3, V4, V5, V6, V7 et V9 comportent un commutateur magnétique avec
rappel à ressort ;
• pour la vanne V6
• Pour la vanne V1
• pour la vanne V3
• pour la vanne V4
- l’eau ou la soude circule dans un circuit fermé ou ouvert alors que le détecteur de débit
FS1 ou la sonde LS4 ne signale rien durant 6 secondes .
- capacité 35 m3/h
- pression 4 bar
- moteur 11 kW
- variateur de fréquence
le pourcentage d’ouverture de la vanne sera contrôlé par un régulateur PID dont les
paramètres seront précisés ultérieurement.
La centrale CIP à concevoir fait appel à la logique suivante pour son circuit de sécurité
(Figure 10) :
Conclusion
Cette étude nous a été bénéfique afin de pouvoir identifier les différentes zones
fonctionnelles et déterminer les besoins matériels.
Par ailleurs, nous estimons qu’à ce stade, il est difficile d’entamer la programmation de
notre système sans faire une représentation graphique du fonctionnement qui tient compte de
la gestion des modes de marche et d’arrêt. Cette étude fera l’objet du deuxième chapitre.
CHAPITRE II :
Conception et spécification de
l’automatisation du processus CIP
Par ailleurs, lors de l’étude d’un système automatisé, le concepteur a besoin d’une
approche guidée systématique, du genre « check list » (liste de vérification) pour tout prévoir
dès l’étude et envisager les conséquences, tant pour la partie opérative que pour la partie
commande du système à réaliser d’où l’utilité du guide graphique Gemma.
Pour ces raisons, ce chapitre est consacré à la réalisation d’une représentation Grafcet
puis GEMMA de la commande du système.
Par convention, les entrées seront rangées dans un vecteur (le vecteur d'entrée) et
nommées Ei où i est le rang de l'entrée considérée dans le vecteur d'entrée. De même les
sorties seront rangées dans un vecteur (le vecteur de sortie) et nommées Si où i est le rang de
la sortie considéré dans le vecteur de sortie.
Par la suite on utilisera ces notations Ei et Si afin de désigner les entrées et les sorties de
la partie commande pour des commodités d'écriture. La « Figure11» montre un exemple de
nommage symbolique des entrées/sorties pour le Grafcet fonctionnel principale de la
procédure de nettoyage en place à automatiser (Grafcet 1).
2.1.1.2. Grafcets
D’après le cahier de charge, le Grafcet principale à construire doit remplir les conditions
suivantes :
• Choix du cycle
• Choix du mode (mode automatique ou manuelle)
0 Départ
OP27_demande_cycle
1 Demande_eau
1 3 Demande_vapeur
M2 « Rincage_cuve_soude »
0 Vapeur_disp
4 Demande_choix_cycle
Fin_rinc_cuve_soude
Ord_prép_soude Ord_prép_soude
4 6 Demande_autor_sout
M5 « Préparation_cuve_soude»
0 Soutireuse_prête
7 Demande_choix_cycle
Fin_prép_cuve_soude.
Soude_prête
7 7
M8 « Rinçage_souti » M9 « Cycle_cip »
0 0
- un premier rinçage
- un nettoyage avec la soude caustique (solution basique)
- un deuxième rinçage
E90
1
91 Début_cycle_CIP
début_1errinçage_souti
M8 « Rinçage_souti »
Fin_1errinçage_souti . Début_injec_soude
M7 « Injec_soude_caustique»
Fin_inj_soude . Début_2errinçage_souti
M8 « Rinçage_souti »
Fin_2errinçage_souti
95 Fin_2errinçage_souti
S95
Les entrées
Les sorties
E20
Début_cycle_rinçage_cuve
LS4
FS1 . T 75 / 3M / XE22
23 V6- V7+
T 76 / 7M / XE23 *
LS4
25 KM2-
T 77 / 5S / XE25
26 VM2- V4-
FS1
S28
* Le temps alloué pour le rinçage de la cuve (temporisateur T 76) est déterminé par l’opérateur via le
pupitre de commande (OP27)
E50
Début_cycle_prép_cuve_soude
51 état_prép_cuve_soude
DP1 . LS1
52 V8+
LS1 . LS2
53 V8-
DP1
54 V1+
LS4
56
56 « Régul_température » 56 « Régul_concentration »
* *
M57 M58
61 59 60 62
Conc_fav Conc_fav
Temp_fav
Temp_fav
61 62
1
Grafcet 4: Macro-étape M5 (préparation_cuve _soude) 1/2
63 V1-
LS4
64 KM2-
T 29 / 5S / XE60
65 VM2- V4-
T 76 / 20S / XE61
66 V6+ V7-
FS1
S68
E80
1 1 1
84 V9+
LS4
86 V9-
LS4
87 KM2-
T 26 /5S / XE84
88 VM2- V3-
89 V5- V6-
* Les temps alloués pour le rinçage de la soutireuse (temporisateur T 25; T 70 ; T 71) est
déterminé par l’opérateur via le pupitre de contrôle commande OP27
Début_injec_ Fin_cycle_
soude cip
1 1 1
S899
E70
Début_injec_soude
71 État_injec_soude V1+
LS4
73 V1-
LS4
74 KM2-
T 77 / 5S / XE94
75 VM2- V3-
T 22 / 1M / XE95
Soude_prête État_injec_soude
S78
* Le temps alloué pour l’injection de la solution soude caustique (temporisateur T 92) est
déterminé par l’opérateur via le pupitre de contrôle commande OP27
- S section d’alimentation
Une modélisation faite par le Pr. I. Zambettakis [6] nous conduit à la fonction de
transfert suivante (Annexe 1) :
(1)
Puis pour le transfert (δθm / δS) il faut traduire le fait que la mesure θm de θs est effectué
par un capteur (PT100) qui présente uniquement un retard tr, soit :
Donc :
(2)
G
Kv = (3)
11.2.P1
Etant donnée que l’échangeur thermique choisit pour la centrale NEP est tubulaire
horizontale en inoxe ; ce choix a été effectué pour diminuer la dégradation, éliminer le
coefficient d’encrassement, en tenant compte du fluide de chauffage et du fluide chauffé
et en se basant sur les donnée fournies par le constructeur la résistance moyenne de
l’échangeur est comme suit : R = 5000W-1.m2.K
θs ( p) 3 .5
T ( p) = = (4)
S ( p) p + 17.5 p + 2.1892
2
K0
Ou encore T (p) = (5)
(1 + τ 1 p)(1 + τ 2 p)
On rappelle que le rôle d’un régulateur est de maintenir la grandeur régulée à une valeur
de la consigne malgré la présence des perturbations dans le fonctionnement en régulation ou
suivre la variation d’une consigne dans le fonctionnement en asservissement. Au moyen du
choix des actions et de leurs paramètres, il est possible d’obtenir un comportement désiré en
boucle fermée, caractérisant les performances du système.
Les méthodes directes (théoriques) sont très nombreuses et reposent sur la connaissance
d’un modèle précis du système à commander. Les performances réelles obtenues dépendent
da la qualité du modèle et son aptitude à représenter le mieux possible le procédé. Parmi ces
méthodes on propose deux variantes de la méthode du modèle : une basée sur la donnée de la
fonction de transfert en boucle fermée répondant à un cahier de charges et l’autre basée sur la
donnée de la fonction de transfert en boucle ouverte. Pour la régulation de température à faire
on se limitera à l’utilisation de la méthode du modèle basée sur la fonction de transfert en
boucle fermée.
C ( p ).T ( p )
F ( p) = (6)
1 + C ( p ).T ( p )
F ( p)
C ( p) = (7)
T ( p ) × (1 − F ( p ))
La réalisabilité de C (p) est conditionnée par la différence des degrés des polynômes
entre le numérateur et le dénominateur de cette fonction de transfert. En effet, on dit qu’un
transfert est réalisable si le degré du dénominateur est supérieur ou égal à celui du
numérateur.
Usuellement, le comportement souhaité en boucle fermée est celui d’un système d’ordre
un ou d’ordre deux avec un gain statique unitaire, ce qui permet une précision statique
parfaite.
e −Tu . p
Fd ( p ) = K
1 + Ta. p
Où τ est choisi de manière à fixer le temps de réponse. Le régulateur C (p) est alors :
1
C ( p) =
T ( p )τ . p
On note au passage que le régulateur apporte une intégration ce qui assure une précision
statique parfaite.
K0
T ( p) =
(1 + τ 1 p)(1 + τ 2 p)
(1 + τ 1 p )(1 + τ 2 p ) τ1 1
(1 + τ 2 p )
C ( p) = = 1 + (8)
K 0τ . p K 0τ τ1 p
τ1
Kp =
K 0τ
Ti = τ 1
Td = τ 2
τ1 + τ 2 1 ττ
C ( p) = (1 + + 1 2 p) PID mixte (9)
K 0τ (τ 1 + τ 2 ) p τ 1 + τ 2
τ1 + τ 2 1 ττ
C ( p) = + + 1 2 p PID parallèle (10)
K 0τ K 0τ . p K 0τ
Remarques :
• On aurait pu affecter à Ti la constante de temps τ2 et à Td la constante de temps
τ1. En pratique, on fait le choix de manière à ce que Ti soit plus grande à Td.
• Il convient dans tous les cas d’ajouter un filtre passe-bas à l’étage réalisant
l’action dérivée ou au montage réalisant C (p) comme le montre les expressions
suivantes par exemple:
τ1 + τ 2 1 ττ p 1
C ( p) = (1 + + 1 2 )
K 0τ (τ 1 + τ 2 ) p τ 1 + τ 2 1 + τ 0 p
1 τ1 +τ 2 1 ττ p (11)
C ( p) = (1 + + 1 2 )
1 + τ 0 p K 0τ (τ 1 + τ 2 ) p τ 1 + τ 2
τ0 doit être choisi de manière à réaliser une bonne qualité de filtrage des hautes
fréquences sans pénaliser le système par l’ajout de cette constante de temps. En faite τ0 n’est
pas un paramètre de synthèse comme Kp, Ti et Td, mais plutôt un paramètre de réglage
supplémentaire d’ordre pratique.
• Dans la méthode du modèle, C (p) s’obtient par inversion du modèle du
procédé :
F ( p)
C ( p) =
T ( p )(1 − F ( p ))
N ( p) D( p ) Fd ( p )
T ( p ) = e −Tp T0 ( p ) = e −Tp ⇒ C ( p ) = e Tp
D( p) N ( p ) 1 − Fd ( p )
N ( p) ( p − a ) D( p) Fd ( p )
T ( p) = = avec a > 0 ⇒ C ( p ) =
D( p) D( p) ( p − a ) K 1 − Fd ( p )
De ce cahier de charges on déduit que la fonction de transfert en boucle fermée doit être
d’ordre un, de constante de temps τ = 0.2 s et de gain statique unitaire; soit donc :
1
F ( p) = (12)
1 + 0 .2 p
τ1 + τ 2 1 ττ 1
C ( p) = + + 1 2⋅ (13)
K 0τ K 0τ ⋅ p K 0τ 1 + τ 0 p
1 3.22 p
C ( p ) = 25 + +
0 .7 p 1 + 0 .6 p
La réponse indicielle du système avec le régulateur est représentée par la Figure 13.
On remarque que les conditions du cahier de charge sont vérifiée puisque d’après la
réponse indicielle le système en boucle fermée possède un comportement d’un système de 1ér
ordre avec un temps de réponse égale à 5% et une précision statique parfaite.
Remarque :
Les constantes de temps et le gain du régulateur déterminés dans ce chapitre ne sont pas
les valeurs finals à implémenter dans le système réel, puisque pendant la modélisation on a
négligé les perturbation tel que la variation du débit et plusieurs valeurs utilisées sont des
approximations, car les valeurs réelles sont très difficiles à déterminer et parfois impossible
tel que la résistivité de l’échangeur. Pour cela les paramètres du régulateur de température,
déterminés dans ce chapitre, vont servir comme référence lors de la réalisation des tests sur le
système réel.
Le GEMMA (Guide d’Etude des Modes Marche Arrêt), guide graphique élaboré par
l'ADEPA (Agence pour le développement de la productique appliquée), est un « outil-
méthode » qui permet de mieux définir les modes de marches et Arrêt d’un système industriel
automatisé. Le guide graphique qui rempli progressivement lors de la conception du système
ce qui permet de sélectionner et déduire les différents états de Marches et d’arrêts ainsi que la
possibilités d’évoluer d’un état à un autre. C’est un outil d’aide à l’analyse, d’aide à la
synthèse du cahier des charges et d’aide à la conduite de la machine, à ça maintenance ainsi
qu’à son évolution.
Le GEMMA constitue une méthode d’approche des modes de marches et des arrêts,
fondée sur quelques concepts de base matérialisés par un guide graphique (Figure 3.2). La
démarche proposée comporte deux étapes :
Dans chaque famille on peut distinguer plusieurs états pour la partie opérative:
Etats de fonctionnement: F1 F2 F3 F4 F5 F6
Etats d'arrêt: A1 A2 A3 A4 A5 A6 A7
Etats de défaillance: D1 D2 D3
Parmi les états proposés par le guide on choisit ceux qui sont nécessaires pour la
machine et on précisera le nom de chacun des états et des commentaires éventuels, à
l'intérieur du "rectangle-état" correspondant.
Les arcs de liaison entre états sont utilisés pour préciser les informations de passage
d'un état à un autre. On peut passer d'un état à un autre:
1. Avec une condition d'évolution: elle est portée sur la liaison orientée
entre états; elle peut être liée à l'action d'un bouton du pupitre de commande ou à l'état
d'un capteur.
2. Sans condition explicite
Les conditions d’évolutions entre les modes de marches et d’arrêt sont maintenant
portées sur le GEMMA comme le montre la Figure 15.
• Le bouton d’arrêt d’urgence « AU » permet de passer à l’état D1, depuis tous les états.
• Le bouton poussoir « reset » permet d’activer l’état A7 ce qui permet d’effacer les
défauts et de relancer la machine après sa remise à zéro.
Au cours de ce chapitre, nous avons commencé par construire les Grafcet décrivant le
fonctionnement de la procédure de nettoyage en place, ainsi que le guide graphique GEMMA
adéquat à notre système. Ce guide est un outil complémentaire au Grafcet, il nous a permis
d'exprimer de façon claire et complète les besoins en modes de marche et d’arrêt du système
automatisé.
Cette étude est très importante puisqu’elle va nous éviter des modifications longues et
coûteuses du système après réalisation.
CHAPITRE III :
Implémentation et validation de
l’automatisation de la centrale CIP
Dans ce chapitre, nous présentons en premier lieu l’API S7-300 et son environnement
de développement. Ensuite, nous discutons de l’application que nous avons développée et de
sa validation.
Les automates Siemens S -300 appartiennent à la gamme des automates modulaires. Ils
sont programmés par l’intermédiaire du logiciel SIMATIC MANAGER STEP7 qui permet
entre autre :
- Le paramétrage de la communication.
- La programmation.
Pour la centrale de nettoyage en place, l’automatisation sera faite avec une station
ET300 contrôlée par un S7-314(V1.2)-2dp PLC programmé par l’outil STEP7 de SIMATIC
Manager conçue par Siemens. Le tableau suivant comprend les modules nécessaires pour
l’automatisation de la centrale de nettoyage en place.
* le choix des modules est effectué en fonction des contraintes de processus et du matériel disponible
dans le stock.
Les langages de programmation CONT, LIST et LOG pour S7-300/400 font partie
intégrante du logiciel de base.
La figure détaille les emplacements des différents modules de notre station sur le
châssis ainsi que les plages d’adresses des entrées sorties :
Dans le tableau XII, nous affectons à chaque entrée logique une adresse physique.
Dans le tableau XIII, nous affectons à chaque sortie logique une adresse physique.
Dans le tableau XV, nous affectons à chaque entrée analogique une adresse physique.
A l’aide de l’option « propriétés des modules » nous déterminons les propriétés des
entrées analogiques, utilisées dans l’application selon leurs caractéristiques (type, plage,
position de l’adapter de la plage de mesure) (Figure 19).
Dans le tableau XV, nous affectons à chaque sortie analogique une adresse physique.
* L’automate commande les deux vannes modulantes par la commande du courant à l’entrée du
convertisseur courant/pression adéquat à chaque vanne modulante
La structure du programme présenté dans la Figure 21, décrit la hiérarchie d’appel des
blocs à l’intérieur du programme utilisateur S7. On obtient ainsi un aperçu des blocs utilisés,
de leur relation et leur besoin en données locales.
Dans la fonction FC1 ou fonction « FC entrées », on affecte à chaque entrée logique une
mnémonique avec un retard de 3s (Figure 23) pour éliminer les perturbations d’une part et
pour des commodités de programmation d’autre part (en cas de changement d’un module
d’entrées ; changement d’adressage physique des entrées, on effectue des modifications sur la
FC1 et le reste du programme reste intact).
La fonction FC3 ou encore « FC Alarme », gère toutes les conditions d’arrêt dues à une
alarme. Les alarmes ont été détaillées dans les chapitres précédents et sont :
La pompe (ou moteur de la pompe) peut être mise en marche en mode automatique seulement lorsque l’étape
XE6 est activé alors que si l’alarme « ALL P1 » est enclenché alors elle passe à l’arrêt.
- Lorsque la mise en forme des impulsions est activée, il existe plusieurs possibilités
d'appeler l'algorithme PID et la mise en forme des impulsions :
- LMN: valeur de réglage en pourcent qui devra être injecté dans l'organe de réglage.
Le bloc de donnée DB2 (Figure 34), renferme les temps d’exécution des tâches de
rinçage et de nettoyage avec la soude. Ces temps sont fixés par l’opérateur via le pupitre de
contrôle commande.
Le système d'exploitation de la CPU appelle l'OB122 quand une erreur survient lors de
l'accès aux données d'un module. C'est le cas, par exemple, quand la CPU détecte une erreur
de lecture alors qu'elle accède à des données d'un module de signaux.
Le bloc OB122 est exécuté dans la même classe de priorité que le bloc interrompu. Si
l'OB122 n'est pas programmé, la CPU passe de l'état de marche à l'état d'arrêt.
S7-PLCSIM permet le test des programmes STEP 7 pour S7-300 et S7-400 que l'on ne
peut pas tester immédiatement sur le matériel (Figure 35). Ceci peut avoir différentes
raisons :
- Petits blocs de programme qui ne peuvent pas encore être testés dans une séquence
unique sur la machine.
- L'application est critique, car elle peut occasionner des dommages matériels ou
blessures corporelles en cas d'erreurs de programmation. La simulation permet de supprimer
ces erreurs dès la phase de test.
Dans notre cas de figure, nous avons utilisé ce logiciel pour la réalisation de notre
travail avant l’acquisition de la CPU.
Pour simuler le programme utilisateur avec la CPU il faut procéder comme suit :
- Effectuer la connexion physique entre le PC et la CPU via une interface MPI pour PC
- On clique sur le bouton « Partenaire accessible » pour vérifier que tous les paramètres
sont correctes. On peut ainsi lire l'adresse MPI de la CPU qui est l'adresse par défaut
(MPI = 2)
- On insère une nouvelle table de variable par laquelle on va forcer nos variables et
visualiser nos sorties
- On appui sur le bouton « on line » pour la visualisation du programme utilisateur.
Exemples :
3- Puisque les conditions du rinçage cuve soude sont validées (eau disponible) alors les
vannes et les moteurs qui assure cette tâche sont activés.
Conclusion :
CHAPITRE IV :
Conception et implémentation d’une
application pupitre
Dans ce chapitre nous allons concevoir et implémenter une interface, permettant le suivi
est et la commande du processus de nettoyage, sur un pupitre de contrôle-commande (op27)
en utilisant le logiciel ProTool.
L’application pupitre que nous avons développée, est composée de plusieurs fenêtres
offrant plusieurs fonctionnalités à l’opérateur. La figure suivante explique la structure de base
de la hiérarchie des fenêtres :
Fenêtre
d’accueil
Les données d'un projet ProTool sont regroupées sous forme d'objets. Au sein d'un
projet, les objets sont organisés dans une structure arborescente (Figure 42).
Afin de visualiser les états du processus de NEP et de créer les bases à partir desquelles
on va commander le processus, nous avons eu recours à la création de plusieurs images dotées
d’organes d’affichage de dialogue pour l'interface utilisateur qui se présentera plus tard sur le
pupitre, par exemple afin de permettre de passer d'une image à l'autre.
Le tableau suivant comprend une description des différentes fenêtres crées permettant
le dialogue entre la machine et l’opérateur :
La fenêtre « synoptique de
la centrale CIP » permet
l’accès aux fenêtres
suivantes :
F1 : si on appuie sur le
bouton F1 du pupitre de
commande OP27 alors on
accède à la fenêtre
précédente.
La fenêtre « configuration
des variables » permet
l’accès aux fenêtres
suivantes :
F1 : si on appuie sur le
bouton F1 du pupitre de
commande OP27 alors on
accède à la fenêtre
précédente.
La fenêtre « Commande de
processus » permet l’accès
aux fenêtres suivantes :
F1 : si on appuie sur le
bouton F1 du pupitre de
commande OP27 alors on
accède à la fenêtre
précédente.
F9 : si on appuie sur le
bouton F9 du pupitre de
Figure 5.30: Commande de PROCESSUS
commande OP27 alors on
La fenêtre « Etat du
processus » permet l’accès
aux fenêtres suivantes :
F1 : si on appuie sur le
bouton F1 du pupitre de
commande OP27 alors on
accède à la fenêtre
précédente.
F9 : si on appuie sur le
bouton F9 du pupitre de
Figure5.31 : Etat du processus commande OP27 alors on
la fenêtre « Etat du processus » offre à l’opérateur d’une part, revient à la fenêtre « Image
la possibilité de forcer les différents actionneurs lorsque le système d’accueil »
est en mode manuel et d’autre part d’avoir un diagnostic des
différentes alarmes.
Conclusion
Conclusion générale
Le nettoyage est un des principaux garants de la qualité du produit fabriqué. Il est donc
primordial pour l’entreprise d’optimiser les procédés de nettoyage tant dans leur conception
que dans leur application. Ainsi, Le nettoyage doit être considéré comme une étape de
fabrication à part entière et non plus comme un « simple lavage ». L’automatisation de cette
étape permettra non seulement d’optimiser son temps d’exécution mais aussi de réduire le
contact de l’opérateur avec les produits toxiques telle que la soude.
L’archivage automatique des alarmes et des arrêt d’urgence ce qui assurera une
meilleure fiabilité et rapidité.
La limitation des droits d’accès aux paramètres de configuration de la CIP dans le
pupitre de commande par l’ajout des mots de passe.
Il nous a été aussi une occasion de mettre en œuvre nos connaissances acquises au cours
de nos années d’études notamment en automatique et en automate programmable industriel
(API). L’apprentissage des outils aussi répandu que « STEP7 » et « PRO TOOL » revêt un
intérêt particulier puisque nous pourrons être amenés à les rencontrer dans notre vie
professionnelle future.
Ouvrages:
[2] Dairy processing handbook. Nn.63174 en1. 1995 Tetra Pak Processing systems
AB, Lund, Sweden.
Adresses Web:
Annexes
Remarque : ici R est la résistance moyenne de l’échangeur tout entier. Pour modéliser
plus finement il faudrait exprimer le transfert vapeur / eau localement ; en toute rigueur
c’est :
(b) quantité de chaleur par unité de temps apportée par un fluide dans
un réservoir (entrant-sortant) :
(1)
(2)
Le terme non linéaire est Sθv dans l’équation d’évolution de θv (1) alors que
l’équation (2) relative à θs est linéaire. Le terme non linéaire étant un produit, le système
est dit bilinéaire (c.à.d à non linéarités de type produit uniquement).
(3)
De même pour l’eau, l’équation 2 s’écrit, au point de fonctionnement :
(4)
(5)
En utilisant ici aussi le fait que (dθs0 / dt)=0 puisque θS0 est une constante.
(6)
(7)
Le transfert (δθS / δS) s’obtient en éliminant δθS dans (6), ce qui nécessite de dérivé une
fois la deuxième équation de (6) :
(8)
(9)
Puis pour le transfert (δθm / δS) il faut traduire le fait que la mesure θm de θs est effectué
par un capteur (PT100) qui présente uniquement un retard tr, soit :
Donc :
• Une calandre (tube cylindrique de gros diamètre) dans laquelle est placé le faisceau
tubulaire. Aux extrémités sont fixées les calottes qui servent de collecteur pour le fluide
circulant dans les tubes.
• Cloisonnement pour la circulation dans les tubes ou dans la calandre: on obtient ainsi
un échangeurs multi passes côté tubes ou côté calandre. On augmente ainsi les longueurs de
circulation (donc la surface d'échange) et on peut ainsi réaliser un échangeur avec un "double"
contre-courant.
Cet échangeur n’est pas très intéressant pour les échanges thermiques entre deux
liquides (Annexe 4). Il n'est donc pas rentable de vouloir augmenter les vitesses de circulation
à l'extérieur des tubes où la vitesse, à débit égal, est beaucoup plus faible qu'à l'intérieur. La
vitesse à l'extérieur des tubes limite donc toujours la valeur du coefficient de transfert global.
Par contre ces échangeurs prennent tout leur intérêt pour des échanges vapeur – liquide,
c’est la raison pour laquelle on a choisit la vapeur d’eau comme fluide de chauffage. Le
coefficient de transfert par convection vapeur - paroi lors d'une condensation est plus élevé
que dans le cas d'un transfert liquide - paroi où il n'y a pas de changement de phase. Il ne
dépend pas directement de la vitesse de la vapeur: on peut donc faire circuler sans
inconvénient la vapeur autour des tubes et bénéficier d'une vitesse élevée du liquide à
l'intérieur des tubes.
Dans les échangeurs horizontaux (en fait très légèrement inclinés pour faciliter
l'écoulement du condensât) le film liquide qui se forme se rassemble en gouttes qui tombent
finalement sur la partie basse de la calandre en présence d'un excès de vapeur. Le liquide sort
alors du condenseur sans avoir d'autre contact avec une paroi froide. On obtient donc un
condensât non refroidi.
Les échangeurs tubulaires sont construits en acier, en inox, en graphite ... Ils sont les
plus répandus. Ils présentent néanmoins quelques restrictions d'utilisation:
• Les fluides corrosifs doivent passer à l'intérieur des tubes pour éviter le surcoût d'un
matériau résistant à la fois pour les tubes et la calandre.
• Boues: causées par des suspensions insolubles circulant à faible vitesse. Si les
particules des suspensions sont indésirables, il faut filtrer avant l'entrée dans l'échangeur.
• Rouille: causée par la corrosion. L'utilisation d'acier inoxydable permet d'y remédier.
• Tartre: dépôt dur et compact causé par la précipitation de sels à solubilité inverse
(sulfate de calcium, carbonate de sodium...) sur des surfaces chaudes. On évite donc de faire
circuler l'eau à des températures supérieures à 40 °C et on augmente la vitesse de circulation.
Le traitement de l'eau sur des résines échangeuses d'ions par déminéralisation est également
possible.
Par exemple dans le cas d'une condensation de vapeur organique par de l'eau (échangeur
tubulaire en acier), on peut assister à une diminution de l'ordre de 30 % du coefficient de
transfert global. Pour de l'eau le coefficient d'encrassement est de l'ordre de 2000 W.m-2.K-1.
Le transfert global de chaleur du liquide chaud au liquide froid s’effectue en trois phases
de transfert:
• Convection dans le tube intérieur (hi) du liquide chaud à la paroi intérieur du tube
intérieur
En utilisant la propriété d’additivité des résistances thermiques en série entre les deux
liquides, on pourra en déduire le flux échangé entre les deux liquides.
1. Aspiration (1er tiers de tour) : Sous l'action du premier galet, le tube est comprimé
et se referme de façon occlusive. A l'arrière du galet, le retour du tube à sa forme
initiale génère un vide qui crée l'aspiration du produit.
2. Transfert (2ème tiers de tour) : Le volume de produit compris entre le premier et le
deuxième galet est transféré à l'intérieur du tube, de la partie aspiration à la partie
refoulement de la pompe.
3. Refoulement (3ème tiers de tour) : Sous la pression du second galet, le produit est
refoulé dans la canalisation.
- Auto-amorçage : il s'effectue sans aide et à sec. La mise en charge n'est nécessaire que
pour produits très épais au delà de 10 000 centipoises.
- Fonctionnement à sec : ceci est possible de façon épisodique sans risque pour le
matériel. Le liquide pompé servant en fait de refroidisseur et de lubrifiant interne, un
fonctionnement à sec prolongé accélère toutefois l'usure du tube.
- Pas d'étanchéité par presse-étoupe ou garnitures mécaniques : aucune fuite n'est
possible le long de l'arbre d'entraînement puisqu'il n'est pas en contact avec le fluide.
- Produits corrosifs : le tube seul est en contact avec le fluide. Ceci élimine tous les
problèmes de corrosion habituellement rencontrés avec des produits acides
(chlorhydrique, sulfurique, nitrique, ...) ou basiques (soude, détergents,...).
- Produits abrasifs : l'élastomère du tube résiste mieux à l'abrasion qu'une surface
métallique. De plus Io possibilité de tourner à faible vitesse réduit également le
phénomène d'abrasion que l'on peut rencontrer avec des produits chargés.
- Réversibilité : la construction symétrique de la pompe la rend parfaitement réversible
en agissant simplement sur le sens de rotation. Les caractéristiques et les performances
maximales de la pompe sont obtenues dans les deux sens de rotation.
- Entretien : la seule pièce d'usure étant le tube, l'entretien se limite à un graissage
périodique et à son remplacement si nécessaire, opération rapide qui s'effectue sans
démonter la pompe.
- Débit maximal : 200 l/h (série PMA), 18 m3/h (série Z), 68 m3/h40 m3/h (série DSC),
20 m3/h (série DL)
- Pression maximale : 2 bar (série Z), 15 bar (séries DSC et DL)
- Température maximale : 150 °C
- Auto-amorçable
- Réversible
Application :
INTRODUCTION .................................................................................................................... 5
INTRODUCTION : .................................................................................................................. 32
2.1. CONCEPTION DE L’AUTOMATISATION .......................................................................... 32
2.1.1. Grafcet fonctionnel ............................................................................................... 33
2.1.1.1. Identification des entrées-sorties du Grafcet 1 ........................................... 33
2.1.1.2. Grafcets .......................................................................................................... 34
2.1.1.2.1. Grafcet principal .................................................................................... 34
2.1.1.2.2. Macro-étape cycle_CIP .......................................................................... 37
2.1.2. Grafcet opérationnel ............................................................................................ 38
2.1.2.1. Identification des entrées / sorties ................................................................ 38
2.1.2.2. Macro-étape rinçage_cuve_soude :.............................................................. 40
2.1.2.3. Macro-étape préparation_cuve_soude : ...................................................... 40
2.1.2.4. Macro-étape rinçage_soutireuse : ................................................................ 44
2.1.2.5. Macro-étape injection_soude_caustique : ................................................... 44
2.2. ETUDE DU REGULATEUR PID DE L’ECHANGEUR ......................................................... 48
2.2.1. Fonction de transfert de l’échangeur : ............................................................... 49
2.2.2. Schéma fonctionnel .............................................................................................. 50
2.2.3. Application numérique ........................................................................................ 51
2.2.4. Détermination des paramètres du régulateur : ................................................. 52
2.3. CONCEPTION DU GRAPHE GEMMA ............................................................................ 58
2.3.1. Concepts de base................................................................................................... 58
2.3.2. Construction du graphe GEMMA de la centrale de nettoyage en place......... 60
CONCLUSION ........................................................................................................................ 62
INTRODUCTION .................................................................................................................... 64
3.1. API ET ENVIRONNEMENT DE DEVELOPPEMENT ........................................................... 64
3.1.1 Automate programmable industriel (API) ......................................................... 64
3.1.2. Langage de programmation pour SIMATIC .................................................... 66
3.2. IMPLEMENTATION DE L’APPLICATION ......................................................................... 67
3.2.1. Configuration matérielle : ................................................................................... 67
3.2.1.1. Affectation des entrées numériques ............................................................. 67
INTRODUCTION .................................................................................................................... 85
4.1. CONCEPTION DE L’APPLICATION PUPITRE ................................................................... 85
4.1.1. Procédure de communication entre le pupitre de commande et le processus 85
4.1.2. Modèle de spécification ........................................................................................ 86
4.2. IMPLEMENTATION DE L’APPLICATION PUPITRE .......................................................... 86
4.2.1. Présentation du logiciel ProTool ......................................................................... 86
4.2.2. Implémentation d’une application pupitre ........................................................ 87
CONCLUSION ........................................................................................................................ 93
ANNEXES ............................................................................................................................... 97