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Jean-Dominique Mosser
P. LECLERCQ
J. TANOH
J.-DOMINIQUE MOSSER
Jacques Tanoh
Pascal Leclercq
ScienceS induStrielleS
pour l’ingénieur
tout-en-un
JEAN-DOMINIQUE
MOSSER
ScienceS induStrielleS
pour l’ingénieur
est professeur agrégé en
MP-PSI-PT classes préparatoires au
lycée Kléber (Strasbourg).
Ce tout-en-un de sciences industrielles pour l’ingénieur a été
spécialement conçu pour répondre aux besoins des étudiants JACQUES TANOH
tout-en-un
de classes préparatoires en deuxième année MP, PSI et PT. est professeur agrégé en
tout-en-un Mp-pSi-pt
synthétique. classes préparatoires au
• Pour la filière PT, l’ouvrage aborde l’analyse, la commande et le lycée Kléber (Strasbourg).
contrôle des servomécaniques.
• Des remarques pédagogiques pour mieux comprendre le cours et
identifier les difficultés.
• Une synthèse des savoirs et savoir-faire à la fin de chaque chapitre.
6 66 78 93
ISBN 978-2-10-053419-7 www.dunod.com
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Exercices d’application 28
Exercices d’approfondissement 31
Solutions des exercices 33
Exercices d’application 68
Exercices d’approfondissement 70
Solutions des exercices 73
6 Systèmes séquentiels –
Représentations Grafcet multigraphes 213
6.1 Évolution d’un Grafcet et actions 214
6.2 Représentation Grafcet multigraphes 224
6.3 Grafcet et description structurée 227
IV
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Théorie CHAPITRE 1
des mécanismes
Plan Introduction
1.1 Paramétrer Les mécanismes sont des dispositifs constitués de solides assemblés pour
un mécanisme 2 transformer des mouvements, et pour lesquels on peut mener deux
1.2 Approche approches complémentaires :
cinématique 9 • une approche technologique, pour l’art du choix et de l’assemblage des
1.3 Approche composants ;
dynamique 15 • une approche mécanique, pour les outils et les méthodes de calcul à
1.4 Approche globale 21 appliquer sur les modèles associés.
1.5 Faut-il l’isostatisme ? 26 La théorie des mécanismes est le domaine de la mécanique qui s’intéresse
à l’architecture des mécanismes et relève clairement d’une approche méca-
Exercices d’application 28 nique. Elle s’appuie sur la théorie des graphes et sur les techniques de réso-
Exercices lution des systèmes d’équations linéaires pour atteindre trois objectifs :
d’approfondissement 31
• aboutir à une mise en équation ;
Solutions des exercices 33 • évaluer les possibilités de résolution ;
• automatiser la recherche de l’influence de chacun des paramètres.
Aujourd’hui, le génie logiciel accompagne le mécanicien et on met en
conséquence l’accent plus sur la compréhension des phénomènes que sur
les méthodes de calcul, et on sollicite un travail d’imagination de mouve-
ments en parallèle aux activités menées.
Prérequis
• Notion de solide indéformable.
• Graphe de structure, graphe des liaisons.
• Chaînes ouvertes et chaînes fermées.
• Degré de liberté.
• Liaisons usuelles.
• Lois de composition des mouvements.
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
Objectifs
• Paramétrer un mécanisme.
• Dénombrer les inconnues et les équations disponibles.
• Différencier les structures isostatiques des structures hyperstatiques.
1
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La théorie des mécanismes s’appuie sur l’étude des chaînes fermées de solides et a
pour buts :
• l’analyse de la structure d’un mécanisme, afin d’émettre un avis sur la pertinence
Qui dit transformation de mouvements des solutions adoptées pour remplir la fonction mécanique souhaitée ;
dit chaînes fermées de solides !
• la détermination des différentes lois entrée-sortie ;
• l’analyse de la transmission d’énergie en vue du dimensionnement des organes
mécaniques.
Définition
On appelle « paramétrer » l’activité qui consiste à définir variables et invariants.
variation ne suppose pas de variations • les variables sont des quantités qui peuvent varier au cours du temps ;
Mo
onier
étr ie M
éom
G
onier
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n ie r Alg
Mo
Géomé
tr i e
effectivement constatées.
• les invariants sont des quantités qui restent constantes au cours du temps.
Paramétrer est une activité qui concerne tous les domaines scientifiques, et le résultat
s’exprime sur un schéma. Dans le cas particulier des mécanismes, si le paramétrage est
effectivement donné sur un schéma cinématique, la réflexion qui accompagne son éla-
boration se mène à partir du graphe des liaisons :
• les variables se dénombrent à partir de l’analyse des arcs, complétée dans le cas des
actions mécaniques par l’inventaire du milieu environnant ;
• les invariants sont de nature géométrique, à savoir des longueurs ou des angles
caractéristiques, mis en évidence à partir de l’analyse des sommets.
Exemple
Une liaison pivot d’axe (A, x1 ) posée entre deux solides 1 et 2 admet une possibilité
de rotation que l’on peut caractériser par un angle posé entre deux bases vectorielles.
z2 z1
α̇ x1
V(2/1) =
A 0
y2
La variable cinématique α̇ est sans ambiguïté la dérivée par
α
rapport au temps de l’angle α, quantité observable et mesu- y1
x1 = x2
rable.
2
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Quand elle ne découle pas d’un paramètre géométrique, la variable est souvent impos-
sible à interpréter.
Exemple
Une liaison sphérique de centre C posée entre deux solides 1 et 2 comporte trois
degrés de liberté, que l’on ne détaille généralement pas en posant le vecteur rota-
tion.
(2/1)
V(2/1) =
C 0
Poser dans ce cas des coordonnées est
Il est toujours possible d’exprimer des coordonnées pour le vecteur rotation et de
une activité à ne mener que dans des cas
très particuliers, et surtout pas de
poser (2/1) = p21 x1 + q21 y1 + r21 z 1 , mais les variables p21 , q21 et r21 ne sont
manière systématique ! pas les dérivées par rapport au temps d’angles posés respectivement autour de x1 ,
y1 ou z 1.
dans un tableau.
Solide 2
point droite plan
point sphérique sphère cylindre sphère plan
Solide 1
Exemple
À partir de la liaison cylindre-plan, on doit trouver une droite sur l’un des solides
et un plan sur le second.
plan
Exemple d’utilisation
On considère un mécanisme de levage réalisé à l’aide d’un vérin. Il est schématisé sur
la figure ci-dessous et composé de quatre ensembles :
• un châssis 1, auquel on associe un repère (A, x1 , y1 , z 1 ) ;
Un texte de présentation est rarement • une benne 2, en liaison pivot d’axe (A, x1 ) avec le châssis ;
exhaustif. Un schéma cinématique est
rarement complètement paramétré. • un vérin pour assurer la rotation de la benne par rapport au châssis :
L’un et l’autre sont élaborés de manière
à ce que l’ensemble des informations
– le piston 3 est en liaison pivot d’axe (C, x1 ) avec le châssis ;
soit accessible. En cas de doute, c’est – le corps de vérin 4 est en liaison pivot glissant d’axe (B, x2 ) avec la benne ;
l’absence d’information qui permet de – on modélise le contact entre la tige et le corps de vérin par une liaison pivot glis-
choisir la proposition la plus simple.
sant d’axe (BC).
z1
C
3
4
1
2 B
θ
A
x1
y1
4 4 Corps de vérin
PG (CB ) PG ( x 2) 3 Piston
2 Benne
3 2 1 Châssis
P( x 1) P( x 1) P Pivot d’axe (Dte )
1 PG Pivot glissant d’axe (Dte )
Ce mécanisme admet six variables cinématiques, ce total étant la somme des degrés de
liberté des différentes liaisons.
La recherche des invariants se mène à partir de chacun des sommets :
• on commence par le sommet attribué au corps de vérin 4, d’où partent deux arcs :
4 – la liaison pivot glissant vers 3 induit l’existence
PG (d43 ) PG (d42 ) d’une droite d43 ;
– la liaison pivot glissant vers 2 induit l’existence
3 2 d’une autre droite d42 ;
On trouve donc sur le corps 4 deux droites d42 et d43. L’absence d’informations
Le point d’intersection est matérialisé sur
complémentaires concernant ces deux droites invite à les considérer sécantes et
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Mo
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Géomé
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z4
(d 43 )
(d 42 ) B
x4 y4
z3
C
(dd31 )
(d 34 )
x3
y3
5
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r Algè
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r
Pour montrer la plus grande rigidité • pour une fonction mécanique souhaitée, une structure isostatique est plus écono-
mique qu’une structure hyperstatique ;
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Mo
éom
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onier
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r Alg
n ie
Mo
Géomé
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Exemple
On reprend le mécanisme de levage proposé à la page 4, lequel présente un indice
de mobilité nul. On souhaite rendre sa structure isostatique, sachant que l’on ne
peut pas toucher à toutes les liaisons :
• la liaison pivot entre la benne 2 et le châssis 1 doit rester robuste ;
• l’actionneur reste le vérin proposé.
Il est nécessaire d’ajouter des degrés de liberté au niveau des accroches du vérin.
On propose ainsi une liaison sphérique entre la tige 3 et le châssis 1 à la place de
la liaison pivot initiale.
z1
C
3
4
1
2 B
A θ
x1
y1
26
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4
PG (CB ) PG ( x 2)
P Pivot d’axe (Dte )
3 2 PG Pivot glissant d’axe (Dte )
S Sphérique de centre (Pt )
S (C ) P( x 1)
1
On a ajouté deux degrés de liberté au sein de la structure, pour passer d’un indice
de mobilité nul à un indice de mobilité égal à deux.
m−h =2
m2
h0
Il y a au moins deux mouvements indépendants à imaginer ...
On peut poursuivre ce travail de réflexion en utilisant les degrés de liberté de la
chaîne ouverte 1 − 2 − 4 − 3 pour essayer de confondre les points C1 et C3 . Cela
semble possible et on peut supposer la structure isostatique.
Synthèse
Savoirs
Je sais définir les mots ou expressions : • isotatisme et hyperstatisme ;
• sommets et arcs d’un graphe ; • approche globale.
• cycle ; Je connais :
• paramétrer ;
• les liaisons usuelles sous leurs aspects géomé-
• variables et invariants ; trique, cinématique et dynamique ;
• mobilité ; • la différence entre une approche cinématique et
• indice de mobilité ; une approche dynamique ;
• degré de mobilité ; • la représentation matricielle d’un système d’équa-
• degré de statisme ; tions.
Savoir-faire
Je sais :
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
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Exercices d’application
1.1 Un espace à six degrés de liberté 1.4 Un raccourci un peu trop rapide ?
L’espace géométrique dans lequel évoluent les objets est En parcourant un livre de mécanique, un étudiant découvre
de dimension 3. La position d’un point dans cet espace est un énoncé qui commence ainsi :
ainsi caractérisée par trois coordonnées. Un solide est un « Beaucoup de mécanismes s’appuient sur un triangle
ensemble infini de points et une question se pose : déformable. On se propose d’aborder cette structure à par-
« Combien faut-il de paramètres scalaires indépendants tir de l’exemple proposé ci-dessous.
pour définir la position d’un solide dans l’espace ? »
Répondre à la question précédente par une approche géo- y1 x2
métrique, à partir de la définition d’un solide indéfor- y2 2 C 3 1
mable.
δ
x
1.2 Forme des systèmes d’équations α
β B
On considère un mécanisme comportant une structure x1
mobile et isostatique. A x3
1. Donner la forme du système d’équations obtenu par une
approche cinématique.
2. Recommencer pour une approche dynamique.
Ce mécanisme est composé de trois solides :
1.3 Système vis-écrou • un bâti 1 auquel on associe un repère (A, x1 , y1 , z 1 ). On
−→
On se propose d’analyser un système de transformation de pose AB = b x1 ;
mouvement utilisant l’association d’une vis et d’un écrou. • un bras moteur 2, en liaison pivot d’axe (A, z 1 ) avec le
bâti 1 :
1 – on lui associe un repère (A, x2 , y2 , z 2 ) tel que z 2 = z 1
et la rotation possible est paramétrée par l’angle α ;
−→
z1 – on définit le point C par AC = c x2 .
y1 • un bras récepteur 3, en liaison pivot d’axe (B, z 1 ) avec le
3 bâti 1 :
2
– on lui associe un repère (C, x3 , y3 , z 3 ) tel que z 3 = z 1
A
x1 et la rotation possible est paramétrée par l’angle β ;
– il est aussi en liaison sphère cylindre de centre C et
d’axe (B, x3 ) avec le bras 2, et on pose δ = ( x2 , x3 ) et
−→
BC = x x3 .
Le problème ainsi posé comporte quatre paramètres
Ce mécanisme comporte trois solides : dépendant du temps : α , β , δ et x »
• un support 1, auquel on associe un repère (A, x1 , y1 , z 1 ) ; L’objectif de cet exercice est de comprendre cette dernière
• un écrou 3, guidé en translation rectiligne par rapport au affirmation.
support par une glissière de direction x1 ; 1. Réaliser le graphe de liaison du mécanisme et dénom-
brer les inconnues cinématiques. Ce dernier nombre est-il
• une vis 2, en liaison pivot d’axe (A, x1 ) avec le support compatible avec la donnée de quatre paramètres géomé-
et en liaison hélicoïdale de même axe avec l’écrou. triques dépendant du temps ?
1. Paramétrer ce mécanisme. −→
2. Un moteur entraîne la vis par rapport au support et 2. Que représente le vecteur BC ?
l’écrou est accroché à un récepteur. Déterminer la loi 3. Définir les torseurs cinématiques associés aux liaisons.
entrée-sortie. 4. Justifier l’angle δ posé sur le schéma cinématique entre
3. On souhaite un déplacement suivant + x1 du récepteur les vecteurs x2 et x3 et conclure.
lors de la rotation positive du moteur. Déterminer le sens à
imposer à l’hélice de la liaison hélicoïdale.
4. Évaluer le degré de statisme de cette structure.
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.
Pompe RV 2
α .
. λ
θ
Écorché de la pompe. z1
C D
1 A y3
C
θ 3
x1 B α y2
A
x1 3 y1
2
4 1
x4
B
Schéma cinématique de la pompe de préparation
Photos et références complémentaires disponibles
sur www.jdotec.net.
• le bâti 1, auquel est associé le repère (A, x1 , y1 , z 1 ), sur
−→
lequel on définit un point B caractérisé par AB = −R y1 . Ce mécanisme comporte trois ensembles solides :
• le barillet 2, en liaison pivot d’axe (A, x1 ) avec le bâti : • Le bâti 1, auquel est associé le repère (A, x1 , y1 , z 1 ). On
– une base (
x2 , y2 , z 2 ) est attachée à 2, telle que x2 = x1 définit dans le plan (A, y1 , z 1 ) la droite (A, w
1 ) orientée
et on pose α = (y1 , y2 ) ; par l’angle θ = (z 1 , w
1 ).
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– on définit sur ce barillet un point D , tel que • L’arbre moteur 2, en liaison pivot d’axe (A, z 1 ) avec le
−→
AD = R y2 . bâti. Une base (
x2 , y2 , z 2 ) est attachée à 2 tel que z 2 = z 1
• un plateau 4, en liaison pivot d’axe (B, z 1 ) avec le bâti ; et on pose α = ( x1 , x2 ). Enfin, on définit sur cet arbre un
point C, situé à la distance r de l’axe de rotation, dont le
• un des pistons 3, en liaison pivot glissant d’axe (D, x3 )
projeté orthogonal sur l’axe de rotation est noté K.
avec le barillet 2 :
– on pose un point C dont la position par rapport au • Le piston 3, en liaison pivot glissant d’axe (A, w 1 ) avec
−→ le bâti 1. Ce piston 3 est également lié à l’arbre 2par une
barillet est exprimée par DC = λ x3 .
– ce piston 3 est également lié au plateau 4 par une liai- liaison sphère-cylindre de centre C et d’axe sécant au
point B et perpendiculaire avec l’axe de la liaison pivot
son sphère-plan de centre C et de normale x4 .
glissant.
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1. Calculer l’indice de mobilité de cette structure. 1. Tracer le graphe des liaisons et déterminer l’indice de
2. Formuler un avis sur son statisme. mobilité de la structure proposée.
3. Rechercher les invariants géométriques et énoncer les 2. Sachant que le modèle cinématique est proposé à partir
caractéristiques géométriques propres à chacun des d’un outillage électro-portatif qui fonctionne, que peut-on
solides. dire du degré de statisme du mécanisme ?
4. Proposer l’épure d’un schéma cinématique dans le plan 3. Suite à un inventaire des invariants géométriques, préci-
(A, y1 , z 1 ) dans les deux cas suivants : ser sur quels solides sont définis les points A et B. En
−→
• les points A et K sont confondus ; déduire deux manières de décrire le vecteur AB .
• les points A et K sont disjoints. 4. Écrire les torseurs cinématiques associés aux différentes
liaisons.
1.7 Ponceuse portative vibrante 5. Calculer les degrés de mobilité et de statisme.
On considère une ponceuse portative vibrante dont le fonc- 6. Déduire du travail précédent la loi entrée-sortie
tionnement est modélisé par le schéma cinématique ci- f (θ̇, θ, α̇, α) = 0.
dessous. La rotation continue à 3000 tr/mn de l’arbre
moteur 2 par rapport au bâti 1 est transformée en rotation
alternative du patin 4 par rapport à 1. 1.8 Robot TRIPTERON
On considère le robot schématisé ci-dessous. Il présente
une architecture originale pour gérer de manière indépen-
3 dante les trois translations d’un poignet 11 par rapport au
bâti 1.
z1 « Les recherches théoriques permettent souvent de faire
z2
des découvertes fascinantes. C’est le cas pour le
A
x1 y1 B TRIPTERON, un mécanisme parallèle à translations à
z4 3 D DL. Le prototype a d’abord vu le jour à travers les for-
2 mules mathématiques et la théorie des visseurs. Robot
x4 y4
unique et breveté, il permet de réaliser des déplacements
linéaires dans toutes les directions. C’est en fait l’équiva-
lent des robots cartésiens sériels. Mais, puisqu’il est paral-
1 lèle, il possède de nombreux autres avantages, notamment
le positionnement des actionneurs sur la base, qui allège la
partie mobile et permet ainsi des mouvements rapides et
une réduction du gauchissement. » (Extrait de
http://robot.gmc.ulaval.ca/fr/recherche/theme104.html –
4 Université Laval)
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1. Tracer le graphe de structure de ce robot et associer à 3. Imaginer le mouvement du poignet 11 par rapport au
chaque arc une liaison, soit de type pivot, soit de type bâti, lorsque l’on pilote le seul actionneur 2.
glissière. 4. Expliquer alors le rôle de chacun des actionneurs.
2. Calculer l’indice de mobilité associé à la structure. 5. Émettre un avis sur le statisme de ce modèle.
Exercices d’approfondissement
z 2 = z 1 ;
– on pose l’angle α = ( x1 , x2 ) ;
−→
– on considère un point A caractérisé par O A = R x2 .
• un piston, repéré 4, en liaison pivot glissant d’axe
(O, x1 ) avec le bâti :
−→
– on exprime la position d’un point B par O B = λ
x1.
• une bielle repérée 3, en liaison pivot d’axe (A, z 2 ) avec
la manivelle, et en liaison pivot d’axe (B, z 3 ) avec le pis-
ton 4 :
−→
Montrer que la structure est alors hyperstatique. – on pose AB = L x3 et on constate L R.
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