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ETUDE DES NAPPES SOUTERRAINES

CONFINEES EN REGIME STATIONNAIRE

I. INTRODUCTION
Au cours de leur existence, les nappes souterraines subissent des variations dans leurs
propriétés mécaniques et chimiques qui accompagnent généralement l’évolution de la
géométrie du domaine qu’elles occupent dans l’aquifère.

L’exploitation rationnelle de ces nappes nécessite le suivi à la fois de la géométrie du


domaine saturé et des paramètres qui caractérisent l’état énergétique et chimique de l’eau les
constituant.

Les propriétés chimiques de l’eau des nappes souterraines peuvent être actualisées en
procédant à des prélèvements dans des forages correctement espacés.

Les propriétés mécaniques, objet de cette partie, sont celle qui entrent dans la
description du mouvement du fluide interstitiel, à savoir, la perméabilité intrinsèque de
l’aquifère et la charge hydraulique.

Le moyen le plus classique est la piézomètrie, dont l’objet, comme cela s’entend, se
résume en la prise régulière des hauteurs piézométriques dans la nappe.
Dans ce qui suit, on suppose que l’aquifère présente une perméabilité de grain (ou en petit)
homogène et isotrope et que l’on s’intéresse uniquement à la zone saturée.

II. DESCRIPTION - PIEZOMETRIE


L’écoulement du fluide dans un milieu poreux se fait avec des vitesses très faibles, la
contribution de la partie cinétique à l’énergie mécanique totale est en général négligée.
Le fluide interstitiel qui est en l’occurrence l’eau évolue avec des variations certes parfois
appréciables de la pression, mais pas au point d’en affecter les propriétés rhéologiques.

Source: www.almohandiss.com
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L’énergie totale se composera en conséquence de deux termes :

 position : élévation par rapport à un plan horizontal de référence


 pression

Cette énergie peut être écrite :

 par unité de volume ; elle est désignée sous le terme de potentiel de l’écoulement

   .g.z  p (1)

 par unité de masse ; on parle dans ce cas de potentiel hydraulique

p
  g .z  (2)

 par unité de poids ; c’est la charge hydraulique

p
  z (3)
 .g

Dans ce qui va suivre, on parlera de la charge hydraulique (c’est en effet la grandeur


utilisée en hydrogéologie et en hydraulique souterraine). L’état mécanique du fluide
interstitiel dans le sol sera alors caractérisé par deux grandeurs :

 la cote z par rapport à un plan horizontal de référence


 la pression p

La mesure par piézométrie sur le terrain de ces grandeurs composant la charge


hydraulique utilise un piézomètre.

L’extrémité supérieure du piézomètre est simplement ouverte alors que l’extrémité


inférieure, plongée dans le sol, est terminée par une crépine traitée de manière à assurer un
contact direct avec l’eau interstitielle circulant dans le sol.
L’instrument est équipé d’une sonde à niveau d’eau afin de repérer le niveau d’eau à
l’intérieur du tube.

La figure 1 ci-dessous schématise l’installation d’un piézomètre simple. Les


grandeurs directement mesurables qui permettent le calcul des deux termes de la charge
hydraulique (3) sont notées en caractères majuscules.

Source: www.almohandiss.com
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M
N
P

E S



z0

Figure 1.

z  E  P

 p (4)
  .g  P  N

Ce procédé revient en somme à mesurer la pression de l’eau interstitielle appliquée à


l’extrémité inférieure du tube et à relever la cote moyenne de la crépine.

L’utilisation d’un seul piézomètre donne l’évolution de la charge en un seul point de


la nappe.

En général, il est nécessaire de se renseigner sur la variation du gradient hydraulique


dans le plan horizontal capté par la nappe ; pour cela, plusieurs piézomètres sont nécessaires.

Selon les cas, les piézomètres sont espacés horizontalement pour la composante
horizontale du gradient hydraulique, ou échelonnés verticalement dans un nid de piézomètres
pour la composante verticale. Dans ce dernier cas, les piézomètres sont installés à des
profondeurs différentes mais dans ce qu’on appelle un « nid de piézomètres » constitué par
des forages adjacents.

Dans le cas d’une nappe libre, le piézomètre donne directement le niveau


piézométrique car il suffit de l’installer au droit du point où la mesure est prévue.
Quand on a affaire à une nappe captive, ou à une formation étagée de nappes, il faut
cependant prendre des précautions pour éviter les pertes et, dans ce cas, isoler parfaitement la
paroi du piézomètre des formations supérieures. Ceci est schématisé sur la figure 2 ci-dessous
où les piézométres (1) et (2) donnent les hauteurs piézométriques effectives respectivement
dans la nappe libre et dans la nappe captive, alors que le piézomètre du milieu se trouve
affecté par les fuites provenant de la nappe captive et diffusant dans la nappe libre.

Source: www.almohandiss.com
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(1) (2)

Nappe libre

Imperméable

Nappe captive

Imperméable

Figure 2.

Quand une nappe est en cours d’exploitation, il faut prévoir une distance acceptable
des puits de pompage (figure 3), pour effectuer une mesure correcte, à moins bien sur que
l’on désire mesurer le rabattement provoqué par ces puits.

Piézomètre

Rabattement

Nappe libre

Imperméable

Figure 3.

Source: www.almohandiss.com
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Quand le sol est sableux, le temps nécessaire pour que le niveau de l’eau se stabilise à
l’intérieur du tube n’est pas très long et le dispositif est moins inerte.
Quand le sol est argileux, ce temps peut être très long et cela complique la prise des mesures.
Dans ce cas, il est préférable de recourir à des méthodes plus directes telles que pointes
piézomètriques.

III. APPLICATIONS

III-1. Détermination du gradient hydraulique


La piézométrie peut servir pour la détermination du gradient hydraulique. Il suffit
alors de posséder la conductivité hydraulique pour avoir la configuration complète de
l’écoulement dans la zone où la piézométrie est opérée.
Considérons à ce propos trois piézomètres installés en A, B et C forés dans une nappe que
l’on suppose quasi horizontale (Figure 4.)

B C

Figure 4.

Les dimensions du triangle formé par les piézomètres est supposé petit devant celles
de la nappe, on peut procéder à une approximation linéaire dans la variation de la charge
hydraulique.
En supposant donc une variation linéaire de la charge hydraulique la procédure de
détermination du gradient hydraulique se résume en conséquence.

 Au milieu M de (A, B), la charge est :

h A  hB
hM  (5)
2

 Le point M1 sur de (A, C) par lequel est supposée passer la surface d’égale charge
contenant le point M est repéré en admettant la linéarité de h sur (A, C)

Source: www.almohandiss.com
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hC
hA hM

A M1 C

Figure 5.

Si x est la distance à partir de A du point X où la charge hydraulique est h X , alors, L étant la


distance de C à A :

hX  hA
x  L. (6)
hC  h A

Pour les points d’égale charge à M et B :

hM  h A hB  h A
x M1  L. x B1  L. (7)
hC  h A hC  hA

Les traces des surfaces d’égale charge seront alors approchées par les segments MM 1 et BB1
sur la figure 6.


J
B C
d

y M B1
M1
A

Figure 6.

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La direction du gradient hydraulique est alors déterminée comme la perpendiculaire aux deux
traces des surfaces d’égale charge, MM1 et BB1.
Le module du gradient est calculé comme le rapport de l’accroissement de la charge
hydraulique à la distance d sur la figure 6.

 h  hM
J  B (8)
d

III-2. Mesure de la conductivité hydraulique par essai de pompage


Cette application sera abordée avec détail dans la partie concernant l’approximation
de Dupuit. Cependant, le principe de cette méthode est basé sur la mesure comparative du
rabattement pour plusieurs régimes permanents établis pour différents débits de pompage
d’un forage (figure 3.)
Cette méthode piézométrique est schématisée sur la figure 7.

Q Piézomètres

Puits

Figure 7.

La description de ce procédé a été abordée dans l’étude des nappes à filets


convergents par l’adaptation de l’approximation de Dupuit.
Ce qu’il faut retenir encore ici, en plus des formules permettant le calcul de la conductivité,
est que l’on se sert de quantités directement mesurables sur le terrain par piézométrie.

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IV. NAPPES SEMI-CONFINEES

IV.1 Introduction

Les nappes souterraines se présentent en général dans un massif qui n’est pas
homogène, seulement, la structure géologiques permet d’émettre certaines hypothèses sur
l’homogénéité et l’isotropie de l’aquifère.

Il se présente souvent des aquifères saturés emprisonnés par des formations


géologiques pouvant être considérées comme imperméables; ce cas a été abordé dans l’étude
des nappes artésiennes. Dans le cas où la pérméabilité des formations emprisonnant un
aquifère ne peuvent être négligées mais restent quand même petites comparées à la
perméabilité de l’aquifère principal, on parlera alors de nappe semi-confinée.

Si on admet que les surfaces de séparation des différentes strates sont quasi-
horizontales et que les différentes couches elles-mêmes ont une conductivité hydraulique
homogène et isotrope, une coupe verticale de cette situation est schématisée sur la figure 8.

L’équation de conservation et les conditions aux limites seront exprimées donc en


partant de l’équation générale pour un écoulement de Darcy, ensuite seront introduites, une à
une, les hypothèses énumérées ci-dessus.

1
b1 K1

b K

b2 K2
2
Figure 8.

La conservation de masse au voisinage d’un point de l’aquifère principal s’écrit pour


la charge hydraulique  :

 2  2  2
  0 (9)
x 2 y 2 z 2

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Les conditions sur la frontière doivent s’exprimer selon que l’on connaisse le débit
spécifique, ou la charge, en tout point des surfaces horizontales délimitant l’aquifère
principal. Ceci est illustré sur la figure 9 pour le plafond de l’aquifère étudié.

 1
q1

Figure 9.

Pour un plafond et une base complètement imperméables, la configuration de


l’écoulement dans l’aquifère principal et assez loin des discontinuités permet d’éliminer la
composante verticale du débit spécifique. La charge hydraulique sera par conséquent
constante sur une verticale et l’équation de conservation de masse se simplifiera en l’équation
suivante:

 2  2
 0 (10)
x 2 y 2

Supposons que les massifs emprisonnant l’aquifère principal présentent des


conductivités hydrauliques non nulles, K 1 et K 2 , mais restant quand-même petites devant la
conductivité hydraulique K ; supposons en plus que l’on puisse connaître les débits
spécifiques sur les facettes horizontales délimitant l’aquifère principal.

Soit :

 formation supérieure : K 1 et q1
 aquifère principal : K et 
 formation inférieure : K 2 et q2

Considérons maintenant le volume prismatique intercepté par une surface élémentaire


horizontale xy prise sur la surface inférieure délimitant l’aquifère principal (figure 10.)
L’écoulement dans l’aquifère principal est horizontal ce qui pemrmet de travailler
directement par le débit spécifique intégré sur l’épaisseur b.

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L’écoulement dans les deux couches d’épaisseurs respectives b1 et b2 est vertical ce qui
permet de calculer le débit vertical sur les deux facettes horizontales en supposant que la
charge hydraulique varie linéairement sur ces deux epaisseurs (supposées petites devant b .)

y
x
x

Figure 10

Suite à ces considérations pratiques, la conservation de masse b peut s’exprimer


successivement comme suit :

 q x x   q x x 
 q x  x . 2    q x  x . 2 .b.y 
   
 q y y   q y y 
 q y  .    q y  . .b.x  (11)
 y 2   y 2 
q z1  q z 2 .x.y  0

L’introduction de la charge  , supposée constante sur l’épaisseur b , et des débits verticaux


sur les deux facettes horizontales s’exprimant par :

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 1   
 q z 1   K 1 .
 b1
q   K .    2 
 (12)

 z 2 2
b2

bi
fournit l’équation différentielle dans laquelle ri  :
Ki

  2  2    1    2
K .b. 2  2    0 (13)
 x y  r1 r2

Un écoulement s’apparentant à celui étudié ci-dessus est schématisé par la figure 11


représentant une coupe perpendiculaire à l’axe Oy.

Réservoir
K1 b1

H
h0
K b

Imperméable
x

Figure 11

La description est la même, en tenant compte de l’aspect plan de l’écoulement. Une structure
imperméable (en béton) maintient alors un niveau constant à droite et qui est mesuré par H à
partir du fond imperméable. Le niveau dans le réservoir est constant et mesuré par rapport au
fond imperméable par h0  H .

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Les particularités sont les suivantes :

 le massif global est limité à gauche ( x  0 ) par un réservoir à niveau constant h0


par rapport au fond qui est ici imperméable

 le niveau de l’eau retenue par la structure est constant et égal à H  h0

L’équation (13) s’écrit dans ce cas :

 2   1
K .b. 2  0 (14)
x r1

Il s’agit enfin de résoudre l’équation différentielle en  suivante :

d 2  H
2
 2  2 0 (15)
dx a a
où :

a 2  K .b.r1

La solution de (15) peut être recherchée sous la forme :

 x  x
   . exp     . exp     H (16)
a  a

L’expression des conditions aux limites ( x  0 et x   ) permet la détermination des


constantes figurant dans l’expression de  ci-dessus,  et  .

 En x  0 , la charge est   h0
 En x   , c’est à dire loin vers la droite, la charge est   H

Les calculs donnent pour ces constantes :

  0
 (17)
   H  h0 

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Ceci donne le débit spécifique à une distance x du réservoir :

H  h0  x
q x ( x)   K . . exp    (18)
a  a

Le débit par unité de longueur de massif avec lequel le réservoir est alimenté est calculé en
multipliant le débit ci-dessus par l’épaisseur de l’aquifère principal à l’abscisse x  0 :

H  h0
Q   K .b. (19)
a

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