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Master : SIADM

Module : Marché financier


Enseignant : Mr. ENNABAOUI

La spéculation profitable est-elle stabilisante du


marché des changes?

Plan
Introduction

CHAPITRE I : Généralités
1- Spéculation monétaire
2- Marché des changes

CHAPITRE II: La spéculation est elle déstabilisante?

CHAPITRE III : La spéculation, un danger « réel » ?


1- Effets de la spéculation
2- Les mesures de lutte contre la spéculation

Conclusion

Réalisé par :
LOURHZAL Abdelilah

Année universitaire : 2018/2019


Résumé

CHAPITRE I : Généralités
les opérations spéculatives sont des opérations qui n’ont d’autre but que de réaliser des gains à partir des
anticipations sur l’évolution des marchés.

1- La spéculation monétaire :
La spéculation monétaire est un type de spéculation visant à tirer un profit individuel de l'évolution des
cours d'une devise par rapport à une autre, autrement dit sur l'évolution des taux de change.
2- Marché des changes :
Le Forex (marché des changes) est un endroit où se rencontrent les vendeurs et les acheteurs de devises
qui peuvent être :
 des entreprises pour leurs besoins en terme d'échanges internationaux ;
 des ménages qui ont besoin de change pour leurs voyages et visites touristiques ;
 les organismes financiers pour gérer leurs placements et/ou leurs spéculations.

CHAPITRE II : La spéculation est elle déstabilisante ?


La spéculation est nécessaire au bon fonctionnement des marchés à terme, car elle en assure la
« liquidité ».
En effet, les ordres d'achats et de ventes à terme émanant des opérateurs qui cherchent à se couvrir ont
peu de chances de s'ajuster spontanément.
Les marchés à terme sont structurellement déséquilibrés, et les spéculateurs contribuent à l'ajustement
nécessaire en se portant contreparties du solde des positions.
Leur rôle paraît même indispensable puisqu'ils acceptent, en espérant un gain, de prendre un risque que
les autres participants ne souhaitent pas courir.
On a beaucoup débattu pour savoir si la spéculation joue dans le sens de l'équilibre ou du déséquilibre des
marchés.
Tout dépend, en fait, de la période dans laquelle on se situe:
* En période calme, la spéculation tend à être équilibrante, les mouvements sur les cours de change ou de
Bourse étant temporaires.
Par exemple, si le prix d'une action baisse, et si cette dépréciation est jugée temporaire, les spéculateurs
l'achètent, anticipant son redressement ultérieur. Cette opération d'achat fait remonter le cours de l'action. Il
est clair que ces comportements spéculatifs, destinés à réaliser des gains (ou à éviter des pertes) en capital,
ont un effet stabilisateur.
À l'inverse, en période de crise sur les marchés, les anticipations changent de nature.
les mouvements de parités des monnaies ou de prix d'actifs financiers sont considérés comme durables.
Dans ce cas, les spéculateurs jouent la poursuite de la hausse des monnaies fortes (ou des actions orientées à
la hausse) qu'ils cherchent à acheter, et la poursuite de la baisse de celles qu'ils cherchent à vendre.

Les opérations spéculatives sont alors déstabilisantes, car elles tendent à amplifier les mouvements des
taux de change et des prix d'actifs. Pendant ces périodes de tensions, des sommes considérables sont
échangées sur les marchés (des changes ou de la Bourse).

Spéculer consiste à acheter, généralement en bourse, une quantité d’une marchandise (un actif), en prenant
le risque d’une volatilité inverse à celle qui est attendue, dans l’espoir que son prix montera par la suite, pour
être vendu avec profit.

CHAPITRE III : La spéculation, un danger « réel » ?


La spéculation joue par conséquent, un rôle d’accélérateur des hausses ou des baisses qu’enregistre la
valeur des actifs. Elle est généralement appelée économie « irréelle », en opposition avec l’économie
« réelle » ou « physique », car elle est basée sur des risques et des hypothèses.
1- Les mesures de lutte contre la spéculation
Les mesures de lutte contre la spéculation dépendent du secteur qu’elle touche.
Au sein du secteur financier par exemple, plusieurs opérations compliquées de spéculation,
essentiellement les produits dérivés financiers qui sont des instruments permettant des spéculations
extrêmement profitables, doivent être sévèrement contrôlées par l’état, voire même interdites dans
certains cas, qui touchent par exemple à un produit de base dans la société. Il faudra aussi interdire aux
banques de jouer plusieurs rôles à la fois (spéculatrices, donneuses de prêts, dépositaires, garantes…),
pour réduire les risques liés à chaque secteur.

La spéculation peut toucher différents secteurs. On a par exemple la spéculation financière qui touche
les titres de propriété et de créances, la spéculation monétaire concernant les changes et les taux
d’intérêt, la spéculation foncière, la spéculation immobilière, et la spéculation sur les œuvres d’art et
celles de collection.

2- Effets de la spéculation
L’effet de la spéculation sur les prix est contesté. Certains économistes affirment qu’elle a des effets
stabilisants ou engendrant peu de volatilité, d’autres pensent qu’elle est déstabilisante, voire source de
crises.
La spéculation apporte des fond pour financer l’investissement grâce à la bourse, et favorise la prise de
risque, nécessaire pour les affaires. Lorsque le prix d’un actif est déterminé par des mécanismes
économiques stables, elle introduit juste un peu de variation dans l’évolution des prix, sans grand impact.
Mais lorsque ce n’est pas le cas, la spéculation peut se révéler très déstabilisante et peut même engendrer
des catastrophes économiques.

Conclusion
La spéculation est un phénomène très répandu, qui touche des secteurs différents, et dont les
retombées peuvent être très nocives et déstabilisantes. Par conséquent, l’état doit assumer ses
responsabilités, en la contrôlant et la limitant, pour protéger la société contre ses méfaits et ses
éventuelles crises qui peuvent s’avérer catastrophiques.

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