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Travaux Pratiques Fiabilité Électrique

MESURES DE LA CHARGE DES PARTICULES

Encadré par : Présenté par :


Mr Thierry PAILLAT Karim OUAZZANI TOUHAMI

Mounsef HIKMAT

Moussa SALEH ALI

Yacoub MAHAMAT ABDOULAYE


Sommaire

I. Introduction : ................................................................................................................................. 4
II. Technique de mesure expérimentale : ........................................................................................... 4
1. Mesure de la charge pour la particule bleu ................................................................................ 5
2. Effet de la masse sur la charge des particules : .......................................................................... 7
3. Effet du niveau de vibration sur la charge des particules : ......................................................... 8
4. Variation de la charge en fonction du temps : ............................................................................ 9
5. Etude comparative entre la charge de 3 différents types de particules .................................. 10
III. Conclusion ................................................................................................................................ 12
I. Introduction :

L’objectif de ce TP porte sur l’étude des phénomènes physiques qui apparaissent


lorsqu'une particule se charge négativement ou positivement. Cette charge se distribue à la
surface de la particule à une vitesse proportionnelle au produit de la permittivité et de la
résistivité de la surface.

Pour la génération de ces charges électrostatiques sur nos particules, on peut nommer des
différents mécanismes, comme la charge par effet couronne, ou par induction, ou par tribo-
électrification, qui est un chargement par contact, et c’est ce dernier mécanisme qu’on va
appliquer sur nos particules.

Ce mécanisme consiste à verser une quantité de particules sur un lit vibrant, qui vont être
chargées par la suite lors des collisions inter-particulaires et aussi lors des collisions avec les
parois du récipient.

Dans un premier temps, on travaillera sur un seul type de particule, on les charges avec
différents modes et temps de vibration, et aussi pour différentes masses, puis on discutera
de la quantité de charge. Enfin on fera la même manipulation pour d’autres particules de
différentes couleurs, dans le but de voir l'effet de la variation du temps, du niveau et de la
masse.

II. Technique de mesure expérimentale :

La technique de mesure de la charge des particules se passe en deux parties : la première


partie consiste à peser une quantité donnée des particules, les mettre dans un récipient,
puis définir un temps et un niveau de vibration dans le but de les charger par tribo-
électricité, afin de mesurer la charge via un électromètre. La deuxième partie, consiste à
verser les particules chargées dans un support métallique contenu dans une cage de
Faraday, l’électromètre nous affiche automatiquement la charge totale des particules
versées dans le support.
Avant de verser les particules chargées dans le support métallique et mesurer la charge,
nous allons mesurer d’abord la charge à vide du support, pour cela nous allons mettre
l’électromètre en mode zéro check, ce qui permet de décharger le support métallique, puis
fermer la cage de Faraday et remettre l’électromètre en mode Zcheck afin de noter la valeur
affichée de la charge à vide.

Ensuite, pour mesurer la charge des particules chargées, il suffit d’ouvrir la cage de Faraday
et verser les particules dans le support métallique puis fermer la cage avant de lire la valeur
sur l’électromètre.

La lecture de chaque mesure de la charge à vide et des particules se fait sur un temps de 15
secondes après la fermeture de la cage de Faraday. Ce choix est porté essentiellement sur la
mesure de la charge des particules car étant donné que la stabilisation de la mesure prend
un temps assez important et que cela pouvait contribuer à la décharge des particules d’où
l’intérêt d’utiliser un chronomètre.

La mesure de la charge des particules est très sensible à la moindre variation d’un des
paramètres du protocole de mesure qui sont entre autres, la quantité des particules, la
formes des particules, le niveau et le temps de vibration des particules et enfin le temps de
mesure de la charge sur l’électromètre après avoir verser les particules chargées sur le
support métallique et fermer la cage de Faraday.

En effet, nous allons effectuer plusieurs mesures avec les différentes couleurs des particules
en variant les différents paramètres du protocole de mesure jusqu’à l’obtention de la
reproductibilité des résultats et ainsi apporter notre justification pour chaque choix que
nous optons au final.

1. Mesure de la charge pour la particule bleu

1ere mesure :

Dans cette partie, nous allons mesurer la charge des particules de couleur bleu pour un
protocole de mesure dont on a fait le choix, à savoir une masse des particules d’un gramme,
un temps et un niveau de vibration respectivement de 30 secondes et de 4.
Nous allons effectuer plusieurs mesures de charge des particules dans le but de s’assurer de
la reproductibilité des résultats puis nous calculerons la moyenne et l’écart type des mesures
afin de savoir si la valeur estimée est proche de la valeur mesurée.

Les résultats sont regroupés dans le tableau suivant :

Moyenne Ecart type


Qo (Coulomb) -2,65E-10 -2,63E-10 -2,65E-10 -2,67E-10 -4,21E-10 -2,96E-10 6,97797E-11
Q (Coulomb) -3,75E-10 -1,35E-10 -1,51E-10 -1,68E-10 -4,51E-10 -2,56E-10 1,46284E-10

Pour les cinq mesures effectuées, nous pouvons remarquer que les résultats des
charges à vide (Qo) sont sensiblement les mêmes et varient très peu ce qui est normal, par
contre pour les charges (Q) des particules les valeurs sont très irrégulières et des fois elles
sont en dessous de la valeur des charges à vide ce qui n’est pas logique.

En plus, nous pouvons aussi constater qu’à travers les résultats de l’écart type dans les deux
cas, que ces mesures sont incohérentes.

D’où ceci nous amène à s’interroger sur le protocole de mesure et les manipulations, est-il
un problème de mauvais étalonnage des appareils, ou un problème de protocole de mesure
ou de mode opératoire?

Pour pouvoir répondre à ces questions nous pouvons agir sur le protocole de mesure en
augmentant la masse de la particule et en changeant les paramètres tels que, le temps et le
niveau de vibration.

En revanche, sur les problèmes liés au mode opératoire, nous avons relevés au moins trois
erreurs systématiques liées aux résultats, la première est liée à la masse qui est d’environ 1%
de la quantité pesée, la seconde est liée au temps entre la mesure de la charge à vide et
celle des particules puis celle liée au chronomètre causée par notre temps de réaction.
2ème mesure :

Dans cette deuxième mesure, nous conservons la même particule bleue mais avec un
protocole de mesure différent, nous allons agir sur la masse des particules pour voir s’il y a
une influence de la masse sur les charges crées.

Nous ferons les mesures avec une masse de 10g pour un temps et niveau de vibration, qui
sont respectivement de 30s et 4. Le but de cette mesure est de voir effectivement l’influence
de la masse des particules sur la charge mesurée. Les résultats sont regroupés dans le
tableau suivant :

Moyenne Ecart type


Qo (C) 4,76E-10 4,84E-10 4,77E-10 4,36E-10 4,68E-10 4,53E-10 4,66E-10 1,79852E-11
Q (C) -1,40E-09 -1,38E-09 -1,59E-09 -1,22E-09 -1,52E-09 -1,32E-09 -1,41E-09 1,33828E-10

On remarque toujours que la valeur de la charge à vide est quasiment constante, par
ailleurs la charge des particules est plus élevée que celle à vide, ce qui est logique, puis nous
pouvons remarquer que la charge des particules augmente de façon proportionnelle ce qui
peut être justifier par le fait que les différents récipients utilisés pour manipuler les
particules ne soient pas totalement déchargés, puisque les mesures se sont succédées avec
un pas de temps très court. Cette remarque sera valable pour toutes les mesures qui
suivent.

2. Effet de la masse sur la charge des particules :

Dans cette manipulation, on a fixé le niveau de vibration à 7 et le temps de vibration à


30 secondes afin d'étudier la variation de la charge des granulaires pour différentes masses
des particules bleu.

Masse [g] Charge [C]


5 1,08E-09
10 5,30E-09
15 6,34 E-09
20 7,89E-09
25 8,91 E-09

On obtient la courbe suivante :


Q=F(masse)
10

charge des particule (nC) 8


6
4
2
0
0 5 10 15 20 25 30
masse (g)

On constate que la courbe est croissante, donc les charges augmentent avec la masse
de l’ensemble des particules, ce qui explique que plus la masse augmente, plus les particules
sont chargées positivement. Cela est expliqué aussi par le fait que les collisions inter-
particules et les collisions avec les parois du récipient sont plus conséquentes. On peut donc
dire que les charges négatives rajoutées ont été ajoutées à des électrons de l'aluminium qui
entoure le récipient sur le lit vibrant.

3. Effet du niveau de vibration sur la charge des particules :

On fait varier le niveau de vibration en fixant le temps de vibration à 1 min pour une masse
de particules de 10g.

On obtient les mesures suivantes :

Niveau de vibration Charge [C]


4 1,32E-09
5 2.67-09
6 4.06E-09
7 5,26E-09
9 9.17E-09

On obtient la courbe suivante :


Q=F(niveau de vibration)
10
9
charge des particule (nC) 8
7
6
5
4
3
2
1
0
0 2 4 6 8 10
niveau de vibration

On fait la même remarque faite sur la variation de charge en fonction de la masse,


c’est-à-dire qu’on a obtenu une courbe linéaire et croissante, ce qui veut dire que plus on
passe à un niveau de vibration, plus on provoque de collisions entre les particules et avec les
parois du récipient. D’où les charges générées sont importantes car le niveau de vibration
peut s’expliquer aussi par la vitesse de frottement entre les particules.

4. Variation de la charge en fonction du temps :

Pour cette étude, on va fixer le niveau de vibration sur le mode 7 et la masse des
particules à 10g, puis on fait varier le temps de vibration afin de voir son influence sur la
charge des particules bleu.

Temps de vibration [s] Charge[C]


6 3,05E-09
15 4,75E-09
30 6,49E-09
60 6,78E-09

On obtient la courbe suivante :


Q=F(temps)
8
charge des particules (nC) 7
6
5
4
3
2
1
0
0 10 20 30 40 50 60 70
Temps (s)

On voit que cette courte croit et varie de une façon exponentielle puis tend vers
une valeur constante qui peut être estimée de de 6.8 nC. Ceci est expliqué par le fait que
c'est l'aluminium qui entoure le récipient et arrache des électrons des particules bleues.

5. Etude comparative entre la charge de 3 différents types de particules

En gardant le même protocole de mesure que les particules de couleur bleu, nous
allons effectuer cette fois-ci avec les particules de couleurs différentes.

Ces particules sont de la même matière (granulaire plastique), et qui sont :

- particules orange de forme cylindrique


- particules blanche de forme sphérique

Ainsi on comparera avec les mesures faites avec les particules bleues de forme cylindrique.

Ces mesures ont été faites avec un niveau de vibration fixé sur le mode 7, et pour une masse
de 10g.

Après plusieurs essais, la masse de 10g et le niveau de vibration de 7 sont les paramètres
meilleurs pour des mesures précises jusqu’au maximum 6 essais (au-delà, la stabilité est
perturbée).
10

0
charge des particule (nC)

0 10 20 30 40 50 60 70
-5
particules bleues
-10
particule oranges
-15 particules blanches

-20

-25

-30
Temps (s)

Les courbes représentantes de la charge des particules oranges et blanches


présentent des variations décroissantes en fonction du temps. On peut dire que les
particules de couleur orange se chargent moins vite que les particules blanches, ce qui peut
s’expliquer par leur forme géométrique, puisque la forme sphérique des particules
blanches favorise les interactions inter-particulaires et les collisions avec les parois en
aluminium du récipient, autrement dit, les particules blanches ont arraché plus d'électrons à
l'aluminium que les particules de couleur orange.

On remarque aussi que les deux courbes convergent vers une valeur constante, -6.2
nC pour les particules orange et on estime que la courbe blanche converge vers une valeur
comprise entre -26.5 nC et -28nC puisque le nombre de points de mesure effectué ne nous
permet pas d’estimer une valeur proche de la valeur vraie.

Les valeurs moyennes des particules orange et blanches sont négatives et cela montre
que les mesures ne sont pas reproductibles. Cette non reproductibilité peut s’expliquer par
le fait qu’on n’a pas pu utiliser d’autres protocoles, par exemple prendre une masse
importante. Or pour ces particules, on est limité par leur quantité présente dans le vase
pouvant nous permettre de faire plusieurs essais.
III. Conclusion

Tout d’abord cette manipulation nous a permis de mettre en évidence les connaissances
acquises en fiabilité électrique notamment en chargement électrostatique des particules par
effet tribo-électrique. Cet effet nous a permis de quantifier les charges des particules de
différentes couleurs suivant un protocole de mesure que nous avons défini.

En plus, suite à plusieurs mesures effectuées, nous avons calculé l’écart-type de chaque série
de mesure afin de choisir les valeurs ayant une moyenne proche de l’écart-type, puis nous
avons observé l’influence des paramètres tels que la masse des particules, le temps et
niveau de vibration sur les charges mesurées.

Les charges mesurées augmentent de façon proportionnelle avec les trois paramètres du
protocole de mesure mais les charges générées n’ont la même nature pour les différentes
particules, pour les particules bleus les charges sont positives et négatives pour les particules
orange et blanche.

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