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La graphothérapie, qu’est-ce que c’est?

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Sommaire
 La graphothérapie, qu’est-ce que c’est?
 Applications thérapeutiques de la graphothérapie
 La graphothérapie en pratique et formation
 Livres et sites d’intérêt
 Références

La graphologie a permis de démontrer que l'écriture manuscrite était un fidèle révélateur de


la psyché et de la personnalité. La graphothérapie appliquée à la psychothérapie va plus
loin en postulant qu'un certain travail sur l'écriture peut contribuer à transformer la psyché
et les comportements. On passe ainsi du diagnostic à la thérapeutique.
Un peu d'histoire
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Dès le XII siècle, on s'intéresse à ce que l'écriture manuscrite révèle au sujet de ceux qui écrivent. Le premier
ouvrage traitant de graphologie n'est toutefois publié qu'en 1622, par l'Italien Camillo Baldi. Il faudra attendre
jusqu’en 1878 pour voir paraître la première Méthode pratique de Graphologie, écrite par l'abbé Flandrin.
En 1886, le psychiatre Pierre Janet, le professeur Charles Richet et les docteurs Ferrari et Héricourt, membres de
la Société de psychologie scientifique de France, démontrent, grâce à l'hypnose, que la graphologie repose sur
des bases valides. Ils concluent, avec le philosophe Théodore Ribot, que « l'écriture, comme les autres gestes,
étant sous la dépendance directe du cerveau, varie avec les états permanents ou passagers de la
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personnalité » .
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Durant la première moitié du XX siècle, Jules Crépieux-Jamin met au point une technique d'étude graphologique
qui constitue le fondement de la graphologie moderne. Aujourd’hui, la graphologie s'est taillé une place dans des
domaines comme le diagnostic psychologique - tant en pratique privée que dans des centres hospitaliers ou
des cliniques spécialisées -, l'analyse de la personnalité, lasélection du personnel et l'expertise
judiciaire (authentification de documents manuscrits, identification de l'auteur d'une lettre anonyme ou d'une
fausse signature, etc.).
Une thérapie, d’abord pour les enfants
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C'est dans la seconde moitié du XX siècle qu'est apparue la graphothérapie, une approche prônée par le
psychologue et graphologue Robert Olivaux ainsi que des médecins, des éducateurs, des psychologues et des
neurologues. Elle vise à aider les enfants qui présentent des problèmes dedysgraphie (troubles de l'écriture qui
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ont pour résultat l'illisibilité relative) . Ces enfants, surtout des garçons, en viennent rapidement à souffrir de
problèmes d'apprentissage. Cela a pour effet de leur donner des sentiments d'échec et de manque de confiance
en soi, et peut entraîner des troubles du comportement. Il s'agit souvent d'enfants intelligents, brillants, parfois
surdoués. Chez eux, l'illisibilité de l'écriture provient fréquemment d'un choc émotionnel vécu dans le cercle
familial au cours de la petite enfance.
La rééducation ne porte pas directement sur l'écriture elle-même, mais plutôt sur le dessin de quelques formes
fondamentales (boucles, coupes, arceaux, hélices, etc.). Il s'agit de simplement travailler sur la souplesse et
l'aisance dans le geste. De façon aussi ludique que possible, on vise à relaxer le geste, la respiration, les
perceptions et les sensations. Par la suite, on apprend à bien tenir le crayon, à adopter une bonne position
corporelle durant l'écriture, bref, on tâche de détendre l'enfant afin qu'il prenne plaisir à écrire. Cette rééducation
a, en retour, un effet plus global et peut avoir pour effet de changer des comportements problématiques. Si bien
qu'en Europe, on ne consulte pas le graphothérapeute uniquement parce qu'on a un problème d'écriture, mais
aussi pour destroubles affectifs ou du comportement.
D’autres recherches ont été entreprises à partir des années 1960 par les professeurs Julian de Ajuriaguerra et
René Diatkine au Centre Henri Rousselle de l’Hôpital Sainte-Anne à Paris. Avec l’aide de médecins et de
psychologues, ils ont étudié en particulier la difficulté que présentaient certains enfants dans la transcription de
l’écriture. Leurs recherches ont abouti à la création de lagraphothérapie clinique, dont les praticiens sont
aujourd’hui regroupés au sein du Groupement Professionnel International des Graphothérapeutes Cliniciens (voir
Sites d’intérêt).
Une thérapeutique qui s’élargit
Parallèlement au travail avec les enfants, divers thérapeutes ont tenté d’appliquer les concepts de la
graphothérapie à la population en général, surtout aux États-Unis. Dans le monde francophone, Dominique
Vaudoiset, graphologue et psychothérapeute française, a été une des pionnières de cette approche. Elle a
élaboré une technique appelée graphothérapie symbolique, qui intègre à la graphothérapie classique des
éléments de la programmation neurolinguistique (PNL), de l'analyse transactionnelle, des thérapies brèves cognitives,
de la psychanalyse jungienne, etc. L'objectif n'est plus de changer l'écriture, mais de l'utiliser pour une
meilleure connaissance de soi et pour libérer la psyché des obstacles qui peuvent nuire à son développement;
bref, soigner son écriture pour se soigner. Selon ses praticiens, la graphothérapie symbolique serait
particulièrement utile contre divers problèmes de dépendance.
La théorie qui sous-tend la graphothérapie met à profit les découvertes concernant le cerveau droit et le cerveau
gauche. Bien que le langage humain et toute la sémantique qui le soutient relèvent de l'hémisphère gauche
(associé à la rationalité), le geste de l'écriture manuscrite fait aussi appel à l'hémisphère droit (associé à l'intuition
et à l'irrationnel). En effet, il se rapproche du dessin, du geste artistique, et il implique une foule de réflexes
corporels et psychiques inconscients. Par conséquent, par l’écriture manuscrite, on pourrait entrer en contact
avec une partie de sa psyché qui relève habituellement de l'inconscient.
Ainsi, l'analyse et l’observation de sa propre écriture permettraient, par exemple, de faire ressurgir des
souvenirs d'enfance à l'origine de diverses dépendances affectives ou psychiques, ou de lever le voile sur des
aspects méconnus de sa personnalité. Par la suite, en transformant sa façon d’écrire et à l’aide de divers
exercices graphiques, on pourrait, par une sorte de rétroaction, agir sur sa psyché, et conséquemment changer
des attitudes ou des comportements nuisibles. L’exemple classique, et bien sûr un peu réducteur, est de
s’efforcer de placer volontairement et consciemment les barres de nos T plus haut, ce qui nous aiderait à adopter
une attitude plus déterminée et plus confiante pour affronter nos défis quotidiens.
La graphothérapie avait à l’origine pour champ d'action la dysgraphie et certains troubles du comportement chez
les enfants. Aujourd’hui, la graphothérapie et plus particulièrement la graphothérapie symbolique se veulent
des outils de croissance pour les adultes et les adolescents. Cependant, il ne semble pas y avoir d’études
scientifiques ayant permis d’en valider l’efficacité.
La graphothérapie n’est pas une technique d'intervention en cas de crise aiguë ou de psychose. C’est plutôt une
approche destinée aux personnes qui désirent mieux se connaître et repérer les obstacles qui limitent la
réalisation de leur plein potentiel. D’après ses praticiens, la graphothérapie pourrait contribuer à se libérer
d’attitudes ou de comportements inopportuns, en particulier de diverses dépendances comme des attachements
à des idées nuisibles ou des dépendances affectives.

La graphothérapie en pratique
Graphothérapie classique
Pendant la première rencontre, généralement avec l'enfant et les parents, le graphothérapeute tâchera d'évaluer
le sujet et d'établir le contact. En principe, c'est l'enfant qui décide (ou accepte) d'entrer en thérapie à la fin de cet
entretien d'environ 2 heures. Suivra une série de séances hebdomadaires qui s'étaleront sur une période pouvant
varier de 6 à 10 mois.

Graphothérapie symbolique
À l’occasion de la rencontre initiale, la personne écrit un texte et étudie les outils d'analyse de la graphothérapie
symbolique. Grâce à ceux-ci, elle pourra désormais repérer elle-même dans son écriture le ou les traits
récurrents (on les appelle signes-totems) qui constituent les véritables signatures graphiques de ce qui se cache
dans son inconscient. Par divers exercices graphiques, on tâchera, par exemple, de modifier l’angle des lettres,
de leur ajouter de la rondeur, ou alors de s'exercer à écrire de la main gauche pour les droitiers et de la droite
pour les gauchers, histoire de rétablir l'équilibre entre les deux hémisphères du cerveau.

Formation

Il existe plusieurs écoles de graphologie et de graphothérapie, mais il n’y a pas, à notre connaissance d’écoles
qui se spécialisent dans la graphothérapie appliquée à la psychothérapie.
Livres

Vaudoiset Dominique. L'écriture, carnet de voyage intérieur, Écritures sans frontières, Canada, 2008.
Vaudoiset Dominique. Danse avec les lettres, Le fil invisible, France, 2003.
Vaudoiset Dominique. La chair de l'écriture, Le fil invisible, France, 1999.

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