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FOURS

•Fonction: de fusion, de coulée •Autres caractéristiques:


•Configuration: tubulaire •pour métaux précieux
•Source de chaleur: •Température maximale:
•électrique, à gaz, à combustion •Max: 1350 °C (2462 °F)
Rôle des fours Principaux types de fours
FOURS Fonctions principales des fours Rendement d’un four
Principe et caractéristiques des fours Composantes d’un four

Rôle des fours


• Fournir à un fluide les calories nécessaires prévues
par le procédé à divers stade de la mise en œuvre
de ce dernier
Rôle des fours Principaux types de fours
FOURS Fonctions principales des fours Rendement d’un four
Principe et caractéristiques des fours Composantes d’un four

Fonctions principales des fours

• Un simple chauffage du fluide traité avant ou durant


le traitement (chauffage avant réacteur pour atteindre une
température nécessaire d’une réaction, réchauffage entre
deux étages d’une réaction endothermique…)

• Réchauffage d’un fluide avec vaporisation partielle


(distillation pétrolière)

• Réchauffage d’un fluide avec réaction chimique


(maintient de la température lors d’une réaction)
Rôle des fours Principaux types de fours
FOURS Fonctions principales des fours Rendement d’un four
Principe et caractéristiques des fours Composantes d’un four
Rôle des fours Principaux types de fours
FOURS Fonctions principales des fours Rendement d’un four
Principe et caractéristiques des fours Composantes d’un four

Principe
• Un fluide à réchauffer circule dans un serpentin ou
dans un faisceau tibulaire chauffé par une série de
brûleurs. Ils comprennent :
 Une zone de radiation ou de rayonnement formanat
la chambre de combustion
 Une zone de convection situé à la partie supérieure
du four

Le transfert de chaleur se fait par radiation et par


convection entre les produits de la combustion et les
tubes, par conduction à travers les parois, par
convection dans les tubes
Rôle des fours Principaux types de fours
FOURS Fonctions principales des fours Rendement d’un four
Principe et caractéristiques des fours Composantes d’un four

Combustion

• La combustion se fait dans un ou plusieurs brûleurs


alimentés en combustibles

• Les principaux combustibles sont les gaz de ville, le


fuel-gaz de raffinerie, les fuel-oils légers et lourds,
les essences et les asphaltes
Rôle des fours Principaux types de fours
FOURS Fonctions principales des fours Rendement d’un four
Principe et caractéristiques des fours Composantes d’un four

Principaux types de fours

• Les fours cabines à tubes


horizontaux

• Les fours cylindrique


verticaux à tubes
verticaux ou hélicoïdaux
Rôle des fours Principaux types de fours
FOURS Fonctions principales des fours Rendement d’un four
Principe et caractéristiques des fours Composantes d’un four

Rendement d’un four

• On définit le rendement comme le rapport entre la


quantité de chaleur absorbée par le fluide réchauffé
et celle dégagée par la combustion

 = Qa/Qc

Qc = Qa + Q p (Qp = quantité de chaleur perdue)

Une partie de chaleur très faible non absorbée par le fluide est perdue par
conduction à travers les parois du four. Les pertes les plus grandes sont les
pertes à la cheminée dissipées dans l’atmosphère par les fumées à températures
assez élevées
Rôle des fours Principaux types de fours
FOURS Fonctions principales des fours Rendement d’un four
Principe et caractéristiques des fours Composantes d’un four

Composantes d’un four

• Une enveloppe métallique, prismatique ou


cylindrique supportant intérieurement un
revêtement réfractaire

• Un faisceau tubulaire en zone de radiation et de


convection

• Une cheminée située soit directement sur le four


(évacuation directes des fumées) soit à proximité
Rôle des fours Principaux types de fours
FOURS Fonctions principales des fours Rendement d’un four
Principe et caractéristiques des fours Composantes d’un four

Composantes d’un four

• Un équipement de chauffe comportant une série de


brûleurs située soit sur le socle, soit sur les parois

• Des accessoires : souffleurs de suie, porte d’accès,


visuels, les appareils de mesure, de contrôle,
d’alarme et de régulation

• Charpente de support
Rôle des fours Principaux types de fours
FOURS Fonctions principales des fours Rendement d’un four
Principe et caractéristiques des fours Composantes d’un four

Composantes d’un four

• Un équipement de chauffe permet de mettre en


présence le combustible et l’air de combustion et
libérer les calories contenus dans le premier et est
composé des :
 brûleurs qui sont les éléments principaux avec leurs
accessoires

 tuyauteries avec l’air vanne de réglage et d’isolement

 appareils de mesures, de régulation et de contrôles


Rôle des fours Principaux types de fours
FOURS Fonctions principales des fours Rendement d’un four
Principe et caractéristiques des fours Composantes d’un four

Brûleurs

Brûleurs 

À air induit par tirage 
À air soufflé
naturel
Rôle des fours Principaux types de fours
FOURS Fonctions principales des fours Rendement d’un four
Principe et caractéristiques des fours Composantes d’un four

Brûleurs à air induit par tirage naturel

• Simplicité d’exploitation

• Prix de revient relativement faible

• Possibilité d’utiliser tous les combustibles

• La pulvérisation est faite uniquement avec la


vapeur
Rôle des fours Principaux types de fours
FOURS Fonctions principales des fours Rendement d’un four
Principe et caractéristiques des fours Composantes d’un four

Régulation

• Simple et porte sur les fonctions suivantes

 Allure de chauffe en fonction de la température de


sortie du fluide process

 Débit du fluide process

 Débit de la vapeur de pulvérisation en fonction de la


pression du combustible

 Proportionalité combustible / comburant

 Réchauffe du combustible
Classement des Chaudières
CHAUDIÈRES Type des chaudières
Accessoires des chaudières

Classement des chaudières

• Les chaudières à chauffage

• Les Chaudières à vapeur


Classement des Chaudières
CHAUDIÈRES Type des chaudières
Accessoires des chaudières

Classement des chaudières

• Les chaudières à chauffage

 Utilisés pour le chauffage des locaux et dans lequel


le fluide caloporteur ne change pas de phase

 La construction ne sont pas trop différentes des


chaudières à vapeur
Classement des Chaudières
CHAUDIÈRES Type des chaudières
Accessoires des chaudières

Classement des chaudières

• Les chaudières à vapeur

 Utilisés pour la production de la vapeur à une


pression relativement élevée

 La chaleur produite est transmise à l’eau par


l’intermédiaire de faisceau de tubes qui la reçoivent
eux-mêmes par convection du gaz de combustion et
rayonnement de la flamme
Classement des Chaudières
CHAUDIÈRES Type des chaudières
Accessoires des chaudières

Classement des chaudières

• Le dispositif pour le brulage du combustible dépend


essentiellement de la présentation physique du
combustible

 Combustible en morceaux : trémie + distributeur

 Combustible liquide : pulvérisation

• On préchauffe l’eau d’alimentation, l’air et le


combustible à l’aide des fumées
Classement des Chaudières
CHAUDIÈRES Type des chaudières
Accessoires des chaudières

Type des chaudières

• À tube d’eau

• À de fumées
Classement des Chaudières
CHAUDIÈRES Type des chaudières
Accessoires des chaudières

Type des chaudières

• À tube d’eau

 De très nombreux tubes, reliés au réservoir,


tapissant la parois d’une enceinte réfractaire dans
laquelle se produit la combustion

 La circulation de l’eau est assurée soit, par différence


de masse volumique créée par la vaporisation, soit
par une pompe
Classement des Chaudières
CHAUDIÈRES Type des chaudières
Accessoires des chaudières

Type des chaudières

• À tube de fumées

 La combustion se produit dans des tubes au tour


desquelles circule l’eau

 La chaudière est constituée d’un faisceau de tubes,


immergé dans l’eau
Classement des Chaudières
CHAUDIÈRES Type des chaudières
Accessoires des chaudières

Accessoires des chaudières

• Les dispositifs de traitement et adoucissement de


l’eau (Filtres – résine échangeuse d’ion – osmose
inverse…)

• Un dispositif de dégazage

• Pompes doseuses

• Un échangeur : réchauffer l’eau d’alimentation

• Les appareils de contrôle et de sécurité : indicateur


de niveau, manomètres, soupape de sécurité…
• Éléments constituant une chaudière
• Sels et minéraux dissous
• Gaz dissous
• Caractéristiques et mesures de la qualité d’eau brute
• Dureté
• Titres de l’eau
• Protocoles de dosage
• Rapport d’analyse type
Caractéristiques
de la qualité d’eau brute
Sels et minéraux dissous

Cations Anions
Calcium Ca2+ Bicarbonate HCO3-
Magnésium Mg2+ Sulfate SO42-
Sodium Na+ Chlorure Cl-
Potassium K+ Nitrate NO3-
Espèce moléculaire
Silice SiO2
Inconvénients dûs aux cations

Le calcium sera à l'origine d'incrustations en


association avec les ions :
Incrustation : Dépôt solide qui se forme sur les parois 
• carbonate provenant de la décomposition du
intérieures des conduites
bicarbonate
• sulfate
• silicate, provenant de l'ionisation de la silice

Il en est de même pour le magnésium avec le


carbonate et le silicate
Inconvénients dûs aux anions

• En se décomposant, l'ion bicarbonate libère du


gaz carbonique. Celui-ci donnera de l'acide
carbonique en se dissolvant dans de l'eau pure et
créera des conditions corrosives (condensats).

• Les ions chlorure et sulfate facilitent les


corrosions.
Gaz dissous

• Gaz d'origine atmosphérique


– Azote
– Oxygène
– Gaz carbonique (dioxyde de carbone)

• Gaz d'origine métabolique


– Gaz carbonique
– Hydrogène sulfuré
– Méthane
Gaz dissous :/ Inconvénients

• L'azote ne présente pas d'inconvénient chimique

• L'oxygène est un puissant agent de corrosion

• Le gaz carbonique dissous acidifie l'eau


Mesures 
de la qualité d’eau brute
Unités de mesure

Concentration (mg/l ou g/m³)


Rapport de la masse de corps dissous dans un certain volume d’eau.

Milliéquivalent par litre (meq/l)


Rapport de la masse molaire d’un corps par la valence de ce corps.

Degré français (°f)


1 meq/l = 5 °f

ppm CaCO3
1 ppm CaCO3 = 0,1 °f ou 1 °f = 10 ppm CaCO3

Autres unités
1 °f = 0,56 °allemand = 0,7 °anglais = 10 ppm CaCO3
Valeur des différentes unités en mg/l
Cations Formule Masse 1 meq/litre 1 degré 1 ppm
molaire français CaCO3
= = =
Calcium Ca 40 20 mg/l 4,0 mg/l 0,40 mg/l
Magnésium Mg 24,3 12,1 2,4 0,24
Sodium Na 23 23 4,6 0,46
NaO2 62 31 6,2 0,62
Potassium K 39 39 7,8 0,78
Fe (II) Fe 55,8 28 5,6 0,56
Fe (III) Fe 55,8 18,6 3,7 0,37
Fe2O3 159,6 26,6 5,3 0,53
Aluminium Al 27 9 1,8 0,18
Al2O3 102 17 3,4 0,34

Exemple :
120 mg/litre de calcium = 120 / 20 = 6 meq/litre
= 120 / 4 = 30 °f
= 120 / 0,4 = 300 ppm CaCO3
Valeur des différentes unités en mg/l
Anions Formule Masse 1 meq/litre 1 degré 1 ppm
molaire français CaCO3
= = =
Carbonate CO3 60 30 mg/l 6,0 mg/l 0,60 mg/l
Bicarbonate HCO3 61 61 12,2 1,22
Sulfate SO4 96 48 9,6 0,96
Sulfite SO3 80 40 8,0 0,80
Chlorure Cl 35,5 35,5 7,1 0,71
Nitrate NO3 62 62 12,4 1,24
Nitrite NO2 46 46 9,2 0,92
Orthophosphate PO4 95 31,6 6,32 0,63
Silicate SiO2 60 60 12,0 1,20
Valeur des différentes unités en mg/l
Acides Formule Masse 1 meq/litre 1 degré 1 ppm
molaire français CaCO3
= = =
Sulfurique H2SO4 98 49 mg/l 9,8 mg/l 0,98 mg/l
Chlorhydrique HCl 36,5 36,5 7,3 0,73
Nitrite HNO3 63 63 12,6 1,26

Bases
Ammonium NH4 18 18 mg/l 3,6 mg/l 0,36 mg/l
Soude NaOH 40 40 8,0 0,80
Potasse KOH 56 56 11,2 1,12
Amoniaque NH4OH 35 35 7,0 0,70
Valeur des différentes unités en mg/l
Sels et oxydes Formule Masse 1 meq/litre 1 degré 1 ppm
de calcium molaire français CaCO3
= = =
Carbonate de calcium CaCO3 100 50 mg/l 10,0 mg/l 1,00 mg/l
Bicarbonate de calcium Ca(HCO3)2 162 81 16,2 1,62
Sulfate de calcium CaSO4 136 68 13,6 1,36
Chlorure de calcium CaCl2 111 55,5 11,1 1,11
Nitrate de calcium Ca(NO3)2 164 82 16,4 1,64
Chaux vive CaCO 56 28 5,6 0,56
Chaux hydratée Ca(OH)2 74 37 7,4 0,74
Valeur des différentes unités en mg/l
Sels et oxydes Formule Masse 1 meq/litre 1 degré 1 ppm
de magnésium molaire français CaCO3
= = =
Carbonate de magnésium MgCO3 84 42 mg/l 8,4 mg/l 0,84 mg/l
Bicarbonate de magnésium Mg(HCO3)2 146 73 14,6 1,46
Sulfate de magnésium MgSO4 120 60 12,0 1,20
Chlorure de magnésium MgCl2 95 47,5 9,5 0,95
Nitrate de magnésium Mg(NO3)2 148 74 14,8 1,48
Magnésie MgO 40 20 4,0 0,40
Mg(OH)2 58 29 5,8 0,58
Valeur des différentes unités en mg/l
Sels divers Formule Masse 1 meq/litre 1 degré 1 ppm
molaire français CaCO3
= = =
Bicarbonate de sodium NaHCO3 84 84 mg/l 16,8 mg/l 1,68 mg/l
Carbonate de sodium Na2CO3 106 53 10,6 1,06
Sulfate de sodium Na2SO4 142 71 14,2 1,42
Chlorure de sodium NaCl 58,5 58,5 11,7 1,17
Chlorure ferrique FeCl3 162,5 54,2 10,8 1,08
Sulfate d'aluminium Al2(SO4)3 342 57 11,4 1,14
Permanganate de KMnO4 158 158 31,6 3,16
potassium
Résistivité et conductivité électriques
• Elle dépend de la concentration en sels dissous conducteurs.

• Il est indispensable de préciser la température de référence à laquelle se rapporte la mesure, la


conductivité augmentant avec la température.

• La conductivité est généralement mesurée en micro-Siemens par cm (µS/cm)


On a approximativement : (conductivité exprimée en µS/cm) = (salinité exprimée en mg/l) x 1,2

• On utilise également la résistivité, inverse de la conductivité, mesurée en ohms.cm :

Conductivité Résistivité
µS/cm Ohms/cm
Eau pure < 20 > 30 000

Eau douce peu minéralisée 100 à 200

Eau de minéralisation moyenne 250 à 500

Eau très minéralisée 1 000 à 2 500 400 à 1 000

Résistivité (ohms.cm) = 1 000 000 / conductivité (en µS/cm)


Dureté
Le TH indique la teneur globale en sels de calcium et de magnésium qui
sont responsables de la dureté de l'eau

L'unité de mesure du TH est le degré français (°f) : 1°f = 4 mg/l de calcium


ou 2,4 mg/l de magnésium, ou encore 10 mg/l de CaCO3 (carbonate de
calcium ou plus communément appelé « le tartre »)

Pour fixer les idées on considère que :

- de 0 à 5 °f une eau est très douce.

- de 5 à 15 °f une eau est douce.

- de 15 à 25 °f une eau est moyennement dure.

- de 25 à 35 °f une eau est dure.

- à plus de 35 °f une eau est très dure.


Titres de l’eau
• Le TA dose la totalité des hydroxydes et la moitié des carbonates
qui sont alors entièrement transformés en bicarbonates à un pH
de 8,3.
• Le TAC correspond à la totalité des bicarbonates et des
carbonates.
• Le TA et le TAC s'expriment généralement en degré français (°f).

Titre Hydrotimétrique ou dureté (TH)


TH total = concentration des ions calcium (Ca2+) et magnésium (Mg2+).
TH calcique = concentration de l’ion calcium.

Titre Alcalimétrique (TA) et Titre Alcalimétrique Complet (TAC)


Les valeurs du TA et du TAC permettent de déterminer les teneurs en
hydroxydes (OH-), carbonates (CO3-) et bicarbonates (HCO3-).
Titres de l’eau
Titre en sels d’acides forts (SAF)
SAF = teneur des sels d’acides forts : sulfate (SO42-) , chlorure (Cl-) et
nitrate (NO3-).
Balance ionique
L’analyse chimique de l’eau est toujours équilibrée, c’est à dire que la
somme des concentrations des cations exprimée en °f est égale à la
somme des concentrations des anions exprimée en °f.

Cations Anions
(ions positifs) (ions négatifs)
2+ -
Calcium Ca Bicarbonate HCO3
2+ 2-
Magnésium Mg Sulfate SO4
+ -
Potassium K Chlorure Cl
+ -
Sodium Na Nitrate NO3

 en °f des cations =  en °f des anions


Gaz dissous
Lorsqu’on met en contact une eau avec l’air, des échanges gazeux
interviennent :

- le CO2 dissous dans l’eau a tendance à s’évaser,


- l’oxygène O2 présent dans l’air a tendance à se dissoudre dans
l’eau.

Selon la teneur en CO2 dissous, l’eau est dite agressive (à l’origine de


corrosion généralisée) ou entartrante

L’oxygène dissous génère quant à lui des corrosions localisées par


piqûres.
Protocoles de dosage

TA/TAC TH Chlorure
Rapport d’analyse type
Vapeur
Condenseur
perdue

Retour de Process
condensats utilisateur
Vapeur

Chaudière

Eau d'appoint
Purge de
déconcentration
Rapport d’analyse type
Voir annexe
Remarques:
- TH° légèrement supérieur aux normes dans tout le circuit
- TA et TAC Supérieurs aux normes dans la chaudière.
- Teneur en chlorure et en Fer dans la chaudière élevée.

Recommandation :
- Corriger les paramètres de marche de l’adoucisseur (Ajuster le cycle de
régénération).
- Diminuer le dosage du produit de conditionnement dispersant.
- Fréquence et durée de la purge de la chaudière légèrement insuffisantes.
Cycle de l'eau dans une chaudière
Nécessité de traiter l'eau d'appoint :

 Nécessité de supprimer totalement ou de réduire la teneur de certains


sels
(TH, TAC, Silice).

 Nécessité de supprimer l'oxygène dissout dans l'eau d'appoint


car risque de corrosion des circuits de la chaudière
 Dégazage thermique
 Dosage d'un réactif réducteur d'oxygène

Nécessité du conditionnement chimique de l'eau d'appoint :


 anti-tartre
 anti-corrosion (réducteur d'oxygène)
 alcalinisant
Principe du prétraitement
Vapeur
Condenseur perdue

Eau d'appoint Retour de Process


condensats utilisateur

Vapeur

Traitement de la
salinité :
Elimination de
- TH l'oxygène dissout : Chaudière

- TAC - Dégazage thermique


- SiO2 - Dosage de réducteur Purge de
- ou salinité totale déconcentration
(conductivité)
Conditionnement chimique :
- Dosage anti-tartre
- Dosage alcalinisant
Buts :

• Assurer la production d'une vapeur de qualité


– limiter le primage

• Assurer la pérennité de l'outil de production


– empêcher l'entartrage et le salissement des surfaces de
chauffe
– limiter les corrosions dans toute l'installation
Primage
Le primage est le transfert néfaste de grandes quantités de solides 
sous forme de gouttelettes d'eau dans la vapeur produite dans la 
chaudière. Ces gouttelettes se présentent sous la forme de 
mousse. Ce phénomène est dû à la contamination de l'eau, par 
des sels minéraux ou des matières en suspension, présents dans 
l'eau qui est portée à ébullition. Il diminue voire endommage le 
fonctionnement des appareils annexes
Différence entre primage et moussage
Le moussage est la formation de bulles ou mousse à la surface de 
l'eau des chaudières. Lorsqu'elles sont entraînées avec la vapeur, 
elles sont alors à l'origine du primage et sortent avec la vapeur.
Les substances telles les huiles, les corps gras, les graisses et les 
solides en suspension sont particulièrement favorables au 
moussage. En théorie, les solides en suspension se rassemblent 
sur un film à la surface entourant la bulle de vapeur et la rendent 
plus dure. Ainsi, la bulle de vapeur résiste à la cassure et 
s'accumule en mousse.
Purges

Les purges effectuées à la chaudière se font habituellement à deux 
niveaux :

 Au niveau haut pour les purges de déconcentration

 Au niveau bas pour les purges de désembouage.
Purges de déconcentration chaudière :
 diminuer la concentration en sels dissous présents dans l'eau et 
qui se concentrent progressivement dans la chaudière
Problème liés :
‐ Primage chimique : une concentration élevée en sels dissous
favorise le primage.
‐ Pertes d'énergie lors de la purge.
Solutions techniques :
‐ Purge manuelle sur base empirique dépendant de l'historique de
l'installation.
‐ Purge automatique via une sonde de conductivité dans la
chaudière.
‐ Réduire au maximum le taux de sels dissous en amont dans l'eau
d'appoint de la chaudière.
Purges de désembouage chaudière :
 éliminer les boues qui se forment dans la chaudière suite à la 
présence dans l'eau de solides en suspension
 Problème liés :
‐ Dépôt à évacuer.
‐ Pertes d'énergie lors de la purge.
Solutions techniques :
‐ Purge manuelle sur base empirique dépendant de l'historique de
l'installation.
‐ Purge automatique via horloge.
‐ Réduction du taux de purge via le traitement de l'eau d'appoint qui
peut réduire la part d'impuretés susceptibles de rester en
suspension dans l'eau et la concentration en sels dissous.
Purges des condensats :
Théoriquement la vapeur est exempte de contaminants en sortie de
chaudière, donc les condensats qui y reviennent sont censés être
purs. Le but de cette purge est de prévenir une pollution des
condensats par un éventuel problème présent sur le réseau
Le contrôle est généralement fait par une sonde de mesure de
conductivité des condensats. En cas de pollution, la conductivité sera
sensiblement augmentée et, à partir d'un certain niveau, les
condensats devront être purgés afin d'éviter de charger la chaudière
en contaminants.
Prétraitements
Réchauffage de l'eau d'appoint sans injection de vapeur
Teneur en Oxygène en fonction de la
température

16
14
Teneur O2 en mg/l

12
10
8
6
4
2
0
0 20 40 60 80 100 120
Température en °C
Dégazage thermique Retour de
condensats
Vapeur d’eau
 Eliminer les gaz dissous (oxygène et + gaz incondensables
CO2) dans l'eau d'alimentation de la (azote, oxygène et CO2)
Eau d'appoint
chaudière. à dégazer

 Pulvérisation de l'eau sur une charge Tour


d'anneaux métalliques + balayage à contre- Vapeur

courant avec de la vapeur.


Bâche alimentaire

 Exploitation de 2 lois physiques :


Loi de Henry : Utilisation :
A température constante, la quantité de gaz Eau d’alimentation chaudière
capable de se dissoudre dans un liquide est
proportionnelle à la pression partielle de ce • Température optimale de dégazage =
gaz au dessus de la solution. 105 °C.

Loi de Winkler :
• Taux d’oxygène résiduel < 20 µg/litre.
La solubilité d’un gaz est inversement
proportionnelle à la température.
Indices de stabilité
– LANGELIER : LSI = pH – pHS
• LSI positif = entartant, négatif = corrosif

– RYZNAR : IR = 2 pHS - pH
• 4 à 5 : Très entartrant
• 5 à 6 : Entartrant
• 6 à 7 : Faiblement Entartrant ou Corrosif suivant
température
• 7 à 7,5 : Corrosif
• 7,5 à 9 : fortement corrosif
•>9 : Très fortement corrosif
Le pH de saturation
Le pH théorique, où il n'y a ni précipitation ni dissolution du
CaCO3, est appelé le pH de saturation ou pHs :
Dans ces conditions, l'eau est juste " saturée " en CaCO3 :
elle n'est ni sous-saturée (elle tendrait à en dissoudre) ni
sursaturée (elle tendrait à en déposer).

Autrement dit, à cette valeur, l'eau n'est ni agressive, ni


incrustante.
Le pH de saturation

Ce pHs peut être calculé à partir des constantes d'équilibre


bien connues dans la littérature : Ks ou produit de solubilité du
CaCO3 et K2 (constante d'acidité de l'acide
" carbonique ") selon la formule de Langelier :

pHs = pK2 - pKs - log (Ca++) - log (HCO3-)


Prétraitement

• Dégrillage, débourbage, décantation
• Traitement chimique 
(coagulation, floculation, chloration, correction de pH)

• Filtration sur sable et bi‐couches sable / anthracite
• Déferrisation – démanganisation
• Filtration sur charbon actif 
(matières organiques, micro‐polluants, pesticides, déchloration)

• Filtration sur cartouches, poches, tamis
• Ultrafiltration + Osmose inverse
Les adoucisseurs industriels

Par:    
Ivan Guimmo , Wilfrid Kekuine & Paule 
Koupi
Révisé par :
Mr. Issam Ksentini

49
PLAN
Introduction

Définition d’un adoucisseur

Principe de fonctionnement

Principe  de régénération des résines

Caractéristiques d’un adoucisseur

Entretien et maintenance d’un adoucisseur

Cas particulier : adoucisseurs COMAP

Conclusion 

50
INTRODUCTION
Une eau dure est une eau chargée en magnésium (Mg2+) et en calcium(Ca2+).
L’adoucissement de cette eau est une étape importante qui permet de protéger la
chaudière contre le phénomène d’entartrage et les éventuelles corrosions.
L'espérance de vie d’une chaudière est en effet étroitement liée à la qualité de l’eau
utilisée; d’où la nécessité de faire recours à un adoucisseur.

51
DEFINITION

Un adoucisseur est un équipement


industriel qui permet de réduire la
dureté d’une eau au travers de ses
résines échangeuses d’ions.

52
53
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

Le fonctionnement d’un adoucisseur repose sur le principe de l’échange d’ions. En effet,


les résines qu’il contient sont sous forme de billes poreuses de 0,2 à 3mm de diamètre ,
sont chargées en ions sodiums et ayant plus d’affinité avec les ions Mg2+ et Ca2+. Une fois
au contact de l’eau dure , les ions Mg2+ et Ca2+ se fixent sur la résine qui libère en retour
les ions sodiums. L’eau sort ainsi adoucie.

54
PRINCIPE DE REGENERATION 
DES RÉSINES 

Lorsque la résine est saturée, 
la régénération permet de lui  • Détassage
redonner sa forme originelle. 
Elle s’effectue en 05 étapes: • Saumurage
• Rinçage lent 
• Rinçage rapide
• Mise en service

55
• Détassage: aussi appelé lavage à contre‐courant consiste à faire passer l’eau dans le
sens du bas vers le haut à l’intérieur du système d’adoucissement. Cela permet de
décolmater les résines.
• Le saumurage: aussi appelé aspiration de saumure (eau + sel) contenue dans le bac
à sel vers le bac à résine, le principe est d’évacuer le trop plein de calcaire vers
l’égout et de charger à nouveau la résine de sodium.

56
• Le rinçage: il se fait en deux étapes; le rinçage lent (à faible débit) et le rinçage
rapide. Le but est d’éliminer le surplus de sel dans le lit de résines et de recharger le
bac à sel pour le prochain cycle de régénération.
• Remise en service: c’est la dernière étape. Le système est alors régénéré et l’eau
dure peut alors être adoucie à nouveau.

57
CARACTÉRISTIQUES D’UN ADOUCISSEUR

1. Pouvoir d’échange global: 

C’est La quantité d'ions calcium et magnésium qu'une résine peut fixer. Il s'exprime en 
°fm3 (degrés français mètres cubes) ou en °fl (degré français litre). La capacité 
théorique maximale d’échange est de l’ordre de 12 °fm3/l mais dans la pratique ne sont 
exploitées qu’avec des pouvoir d’échange qui vont de 4 à 6 °fm3/l. 

PEG = delta TH * volume d’eau adoucie
PEG = volume de résines * pouvoir d’échange pour 1l de résines

58
2. Cycle d’un adoucisseur:

Le cycle ou capacité d'un adoucisseur est le volume d'eau adoucie par litre de résines 
qu'il est possible d'obtenir entre deux régénérations. Ce cycle se calcule par la formule 
suivante:

𝒑𝒐𝒖𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒅 é𝒄𝒉𝒂𝒏𝒈𝒆 𝒈𝒍𝒐𝒃𝒂𝒍


Cycle = 
𝒅𝒖𝒓é𝒕é 𝒅𝒆 𝒍 𝒆𝒂𝒖 𝒆𝒏 𝒅é𝒈𝒓é 𝒇𝒓𝒂𝒏𝒄𝒂𝒊𝒔

Si  le pouvoir d'échange en °fm3, alors le cycle est m3. Si  le pouvoir d'échange en °fl, 
alors le cycle est l.

59
Exemple de calcul: 

1) la consommation d’eau adoucie est de 20 m3. le Th brut de l’eau de ville de Douala 
est de 40°f et le Th attendu est de 10 °f. le pouvoir d’échange des résines est fixés à 
5 °fm3/l pour une dose de sel de 125g. Déterminer le PEG et le volume des résines 
de cet adoucisseur
2) Pour un PEG de 1000 °fm3 et pour les mêmes TH brut et attendu, calculer son cycle

 Delta TH = 40°f – 10°f = 30°f
 PEG = 20m3 * 30°f = 600 °fm3
 Volume des résines = 600°fm3 / 5 °fm3/l = 120 l de résines
 Cycle = 1000 °fm3 / 30°f = 33 m3

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ENTRETIEN ET MAINTENANCE
 Désinfection des résines à prévoir 1 à 2 fois par an.
 Remplissage du bac à sel minimum au 1/3 et suivi du niveau de sel 
régulièrement (1 fois/mois).
 Contrôle du TH résiduel sur l’installation 3 à 4 fois par an. Toute variation de + 
ou – 10% de la dureté de l’eau à traiter doit être prise en compte pour 
d’éventuel réglages de l’appareil.
 Vérification de l’état d’encrassement des filtres (tous les 6 mois)
 Entretien complet de l’adoucisseur chaque année

61
DIMENSIONNEMENT D’UN 
L’ADOUCISSEUR
Les données minimales nécessaires au dimensionnement de l’adoucisseur sont :

 la consommation mensuelle ou annuelle,
 le débit de pointe en m3/heure,
 la dureté de l’eau (°F) en entrée,
 la provenance de l’eau (ex. : eau de ville, source, eau prétraitée…),
 la pression du réseau (en bars),
 l’exigence de dureté résiduelle (dureté souhaitée en sortie),

62
CAS PRATIQUE: ADOUCISSEURS COMAP

COMAP est un constructeur d’adoucisseurs français qui propose des adoucisseurs


avec des débits de traitement d’eau de 2,5 à 16 m3/h.
Modèle Simplex Modèle duplex

63
64
65
CONCLUSION 
La chaudière est un équipement industriel indispensable dont la durée de vie dépend
étroitement de son eau d’alimentation. Raison pour laquelle on fait recours à des
adoucisseurs dont le but est de réduire la dureté de l’eau par un principe d’échange
ionique. Ces derniers requièrent cependant une attention particulière afin de toujours
garantir une eau de chaudière de meilleure qualité.

66
FILTRE A SABLE

Préparé par:  Révisé par : 
EDJIMBI Nelly M. ISSAM Ksentini
WILSON Evna

67
INTRODUCTION

DEFINITION

TYPE DE FONCTIONNEMENT

TYPE DE FILTRES A SABLE

DIMENSIONNEMENT

ENTRETIENS

AVANTAGES ET INCONVENIENTS

• CONCLUSION

68
INTRODUCTION

• La filtration est un procédé physique destiné à clarifier un liquide qui

contient des matières solides en suspension en le faisant passer à travers

un milieux poreux. Ce milieux peut être le sable, le gravier ou l’antracite

dont l’épaisseur varie entre 0,5 à 2m.

• Dans une chaudière, plusieurs filtres peuvent être utilisés pour le

traitement des eaux qui y seront utilisé, ainsi le filtre à sable est l’un des

plus adéquat.

• Notons que ce filtre est également utilisé dans nos maison pour la
69
potabilisation de l’eau.
DEFINITION DU FILTRE A SABLE

Le filtre à sable est un moyen écologique de traitement des

effluents relativement simple et peu coûteux. Il s’agit de cuves

métalliques étanches partiellement remplies de sables calibrés.


70
• Son principe est de faire percoler de l’eau à travers un massif de

sable pour retenir par un simple effet de tamisage toutes les plus

grosses particules. Les petites particules seront également

retenues par l’effet de paroi sur la surface des grains si au fur et à

mesure du cheminement dans le filtre elles touchent un grain.

71
Principe de fonctionnement
 Le filtre à sable se présente sous la forme d’une cuve
cylindrique ou sphérique.

 Répartie par un diffuseur, l'eau traverse de haut en bas un


lit constitué d'un sable spécialement calibré pour la filtration.

 L'eau est récupérée en bas par les crépines et repart en


repassant par la vanne multivoies.

72
Type de filtre à sable

• On trouve trois types de filtration par sable :

 Les filtres à sable rapides ;

 Les filtres à sable semi-rapides ;

 Les filtres à sable lents.

73
• Les deux premiers exigent l'utilisation de produits chimiques (principe de

floculation). On utilise un floculant qui va par un principe chimique emprisonner

les matières colloïdales (celle qu’on ne veut pas) et former de gros flocons qui

vont se déposer par sédimentation.

• Les filtres à sable lent eux n’ont pas besoin d’additif. Ils peuvent traiter l’eau de

microbes pathogènes, le goût voir l'odeur sans besoin d'aides chimiques et en

utilisant une couche de charbon actif.

74
filtres A SABLE Domestique

La filtration sur sable est une technologie qui est utilisée


dans les installations de traitement des eaux mais qui a
été adapté au traitement de l’eau familial.
• On en distingue deux à savoir :
 Le filtre à sable de prétraitement ;
 Le filtre à sable biologique.

75
Le Filtre à sable de prétraitement

Il est très simple à mettre en œuvre. Mais seul, il ne permet qu’un traitement
sommaire de l’eau.
Il consiste à remplir un récipient, souvent un simple bac de béton pourvu d’un
robinet ou d’un moyen de vidange, d’une couche de graviers plutôt assez fins et
d’une couche beaucoup plus importante de sable sur laquelle on verse l’eau à
traiter qu’il suffit de recueillir au bas du récipient.

76
Le Filtre à sable biologique

Ils permettent un traitement complet et très efficace de l’eau. Grâce à un

niveau de l’eau maintenu constant à l’intérieur du filtre, il y a installation

d’une activité biologique qui élimine les germes pathogènes. Le filtre n’est

pas efficace pendant les premières utilisations car le filtre biologique n’a pas

encore eu le temps de se former.

77
Il faut environ 3 semaines à la couche biologique pour parvenir

à sa complète maturité.

Le filtre possède une plaque de diffusion servant à éviter de

creuser le sable quand on y verse l’eau.

78
FILTRES A SABLE INDUSTRIELS: filtre a sable
CONTIFLOW de la marque HUBER

• Ce filtre est utilisé pour la filtration des eaux usées,


des eaux de process et pour la revalorisation des
déchets dans le lit de sable.
• Les principaux filtres à sables existants sur le
marché utilisent le principe du lavage discontinu :

79
• Une fois le sable chargé en MES et encrassé, la

filtration est arrêtée pendant une certaine période

(environ 20 à 30 minutes) et le lit de sable est

lavé pendant cette période par envoi à

contrecourant d’eau filtrée et d’air de détassage.

Une fois lavé, la filtration peut reprendre.


80
On introduit une faible quantité d’air comprimé dans le bas de cet airlift et la
remontée des bulles d’air entraine le sable chargé en MES.

En haut de l’air lift, une tête de lavage sépare les MES du sable, sables qui retombent
dans le filtre une fois propres et débarrassés des MES.

L’eau sale de lavage est alors retournée en tête de la STEP.

81
Dimensionnement

• Le dimensionnement d’un filtre à sable est réalisé sur la


base d’une vitesse de filtration. Elle s’exprime en m/h :

• Pour une filtration rapide : vitesse 30 – 50 m/h ;

• Filtration normale : 15 – 30 m/h ;

• Filtration lente 8 -12 m/h.

• Le choix de la filtration dépend du flux de matière en


suspension dans l’effluent à traiter, de la hauteur et de
la granulométrie du matériau de filtration.

82
METHODOLOGIE UTILISEES POUR LE
DIMENSIONNEMENT DE L’UNITE DE RETRO­LAVAGE

 Déterminer la vitesse de sédimentation du media filtrant ;

 Déterminer le débit d’eau et d’air de lavage sachant que la vitesse


ascendante de l’eau doit être égale a approximativement 10% de la
vitesse de sédimentation du media filtrant ;

 Déterminer la perte de charge engendrée par le media filtrant, celle-


ci étant égale à la masse du media présent dans le lit ;

 Fixer la durée et la fréquence des phases de retro-lavage en


fonction de la qualité de l’eau a traiter ;

 Déterminer le volume d’eau nécessaire à la phase de retro-lavage .

83
Entretiens

 Nettoyage manuel : Ouvrir et fermer manuellement


une série de vannes.

 Nettoyage automatique: Un
programmateur assure le contre-lavage du filtre à sable
à intervalles préprogrammés.

 Contrôle du niveau de sable dans la cuve : Contrôler


périodiquement le niveau du sable et ajouter
éventuellement du sable de même caractéristiques.

84
Avantages et Inconvénients

• Avantage

 Coût d'investissement moyen ;

 Coût d'exploitation faible (le sable n’est pas


cher) ;

 La vitesse de traitement est rapide ;

 Adapté à tout type d'eau et de traitement ;

 Nettoyage facile (contre courant) ;

 Entretien simple et facile.

• 85
Inconvénients

 Le contre lavage consomme beaucoup d’eau

 Qualité de filtration moyenne

 Encombrement important

 Nécessite l’adjonction de produits chimiques


(floculant) pour améliorer la filtration.

 Production d'eaux de lavages à retraiter ;

 Phases d'interruption lors des lavages sauf dans le


procédé de filtration à lavage continu, sinon prévoir 2
unités identiques en parallèle.
86
CONCLUSION
• Les filtres à sable sont très important dans le domaine du

traitement des eaux. Leurs efficacités dépendant en grande parti

des matériaux utilisés, du choix et la granulométrie du média

filtrant, de l’épaisseur du sable utilisé et la vitesse de passage de

l’eau.

• Ils trouvent leurs application dans plusieurs domaines tels que le

traitement des eaux usées, la potabilisation de l’eau ainsi que dans

le nettoyage des eaux de piscine.

87
88
Rapport d’analyse

Echantillon N°1
Eau adoucie
Paramètres Méthode Valeurs Valeurs limites Observations
pH ISO 10523 7,1 7 -8 Dans les normes
Dureté Totale (TH°) ISO 6059 3 °F < 0,5 Sup aux normes
Chlorures ISO 9297 488 mg/l < 800 Dans les normes
Fer ISO 6332 0,1 mg/l < 0,5 Dans les normes

Echantillon N°2
Eau bâche d'alimentation
Paramètres Méthode Valeurs Valeurs limites Observations
pH ISO 10523 7,7 7,5- 9 Dans les normes
Dureté Totale (TH°) ISO 6059 2 °F < 0,5 Sup aux normes
Chlorures ISO 9297 458 mg/l < 800 Dans les normes
Fer ISO 6332 0,1 mg/l < 0,5 Dans les normes

Echantillon N°3
Eau de chaudière (Surface)
Paramètres Méthode Valeurs Valeurs limites Observations
pH ISO 10523 11,2 > 8,4 Dans les normes
Dureté Totale (TH°) ISO 6059 2 °F < 0,5 Sup aux normes
TA ISO 9963-2 105 °F 30 - 60 Sup aux normes
TAC ISO 9963-1 150 °F 50 - 80 Sup aux normes
Chlorures ISO 9297 4378 mg/l < 1000 Sup aux normes
Fer ISO 6332 1,23 mg/l <1 Sup aux normes

1
Echantillon N°4
Eau de chaudière (Purge)
Paramètres Méthode Valeurs Valeurs limites Observations
pH ISO 10523 11,2 > 8,4 Dans les normes
Dureté Totale (TH°) ISO 6059 2 °F < 0,5 Sup aux normes
TA ISO 9963-2 115 °F 30 - 60 Sup aux normes
TAC ISO 9963-1 165 °F 50 - 80 Sup aux normes
Chlorures ISO 9297 4516 mg/l < 1000 Sup aux normes
Fer ISO 6332 1,18 mg/l <1 Sup aux normes

Echantillon N°4
Eau retour condensât
Paramètres Méthode Valeurs Valeurs limites Observations
pH ISO 10523 7,6 7,5 - 9 Dans les normes
Dureté Totale (TH°) ISO 6059 0,5 °F < 0,5 Dans les normes
Chlorures ISO 9297 38 mg/l < 300 Dans les normes
Fer ISO 6332 0,1 mg/l < 0,5 Dans les normes

2
Détermination des chlorures : Méthode de MOHR

Réaction :
Cl   A gNO 3  A gCl  NO 3
K 2CrO 4  2 A gNO 3  A g 2CrO 4  2 KNO 3

Réactifs :

- Solution de nitrate d’argent N/10


- Solution de chromate de potassium à 10 %
- Aide nitrique pur à 10 %
- Carbonate de calcium

Mode opératoire :

A 10 ml d’eau à analyser,
1. on fait un réglage de pH à l’aide de la solution d’acide (en présence de )
2. on ajoute deux gouttes de la solution de K2CrO7
3. dosage avec la solution de nitrate d’argent N/10 (AgNO3) Jusqu’au virage du
jaune au rouge brique

CALCUL

N AgNO V AgNO
T  35,5  3 3
 0,355 V AgNO g / l 
V eau 3
Détermination de l’alcalinité : TA - TAC

Réactifs :

- Acide chlorhydrique N/10


- Solution de phénophtaléine dans l’alcool à 0,5 %
- Solution de méthylorange à 0,5 %

Mode opératoire :

A 50 ml d’eau à analyser,
1. Ajouter deux gouttes 
2. Si l’eau est incolore TA = 0, sinon on dose avec l’acide chlorhydrique
jusqu’à décoloration  V1

TA = 10 * V1 = (°F)

3. On ajoute 2 gouttes de méthylorange et on continue le dosage jusqu’au


virage du jaune au jaune oranger  V2

TAC = 10 * V2 = (°F)

V1
V2
Détermination de la dureté : TH

Réactifs :

- Solution EDTA 0,01M


- Solution tampon ammoniacal
- Noir d’ériochrome

Mode opératoire :

A 10 ml d’eau à analyser,
1. Ajouter ≈ 10 ml de solution tampon ammoniacal
2. Ajouter du noir d’ériochrome (poudre)
3. Doser à l’aide de la solution d’EDTA jusqu’au virage du mauve au bleu
 V1

TH = 10 * V1 = (°F)

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