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Rapport du stage
Introduction 3
1-1 Caractérisation 8
1-2 composition 8
2. Méthode de recherche 10
Conclusion 25
2
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont participé de différentes façons à la réussite de mon
stage et plus particulièrement les personnes que je cite ci-dessous.
Madame Khadija FLATA, et Madame Fouzia EL-OGRI pour leur disponibilité, leurs conseils
avisés et leur sourire de tous les instants
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INTRODUCTION
L’eau est un bien vital, indispensable à la vie. Elle ne doit pas être un bien marchand mais un
patrimoine commun qu'il faut absolument défendre et protéger pour l'intérêt de tous. Elle peut être
source de maladies. A cause de son lien étroit avec la santé, elle est devenue l'aliment le plus
contrôlé dans le monde. A fin de contrôler la qualité d’une eau, il est nécessaire d’effectuer des
analyses physicochimiques et bactériologiques qui révèlent la présence de gaz, de matières
minérales et de matières organiques en suspension ou en solution et éventuellement des micro-
organismes. Plusieurs de ces composants ont une origine naturelle en prévenance des roches, du
sol et de l’air ou de la vie humaine et animale. A ceux-ci vont s’ajouter les apports résultant des
activités humaines : urbanisation, industrie, agriculture. Les techniques physico-chimiques de
traitement des systèmes de transfert et de stockage, Peuvent aussi entraîner la présence de certains
réactifs et éléments dans les eaux d’alimentation, phénomène plus important que l’eau a une dureté
peu élevée et un pH faible. C’est la qualité et la quantité de ces divers constituants qui définissent
une eau, précisent son aptitude à diverse utilisation. Les laboratoires expriment les résultats des
analyses caractérisant une eau sous une forme simplifiée et plus ou mois codifiée, qui constitue
une sorte de langage conventionnel.
Dans ce rapport et afin de contrôler la qualité de l’eau, j’ai effectué des analyses physico-
chimiques et microbiologiques. L’intérêt de ces analyses est de déterminer les limites de qualité
d’eau qui fixe la qualité supérieure à ne pas dépasser, afin de ne pas nuire à la santé du
consommateur et assurer un confort pour les usagers.
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Chapitre 1 : Description de LRDEHM
Le laboratoire LRDEHM est implanté au niveau de la préfecture de Marrakech et attaché à la
Direction régionale Marrakech Safi. Il représente le support technique des programmes de
prévention épidémiologique du ministère de la santé au niveau de la région.
Administration
Cellule du système qualité
Unité de microbiologie eau/aliments
Unité d’entomologie
Unité des maladies parasitaires
Unité de chimie des eaux
Les équipements du laboratoire couvrent ses différents domaines de compétences, notamment pour
:
Cet équipement renferme des Hôtes et étuves bactériologiques, des autoclaves et fours de
stérilisation des appareils à distillation des pompes de filtration des centrifugeuses des
spectrophotomètres des lecteurs de colonies des microscopes… ect.
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Chapitre 2: Analyses Microbiologie des eaux :
I. Introduction sur la Microbiologie :
La microbiologie est la science qui étudie des organismes trop petits, les micro-organismes. Leur
taille est généralement inférieure à un millimètre : ils doivent être observés au microscope
(photonique ou électronique) et cultivés dans des milieux permettant leur croissance et leur
isolement. La microbiologie est divisée en plusieurs branches, en fonction du type de « microbe »
étudié
Virologie:
-Prions: 35000 Da
-Viroides 130000 Da
-Virus 25 à 30 mn
Bactériologie : Mycologie:
-Levures 5 à 10 um
-Bactéries 0,2 à 10 um
-Moisissures
Microbiologie
Parasitologie:
Phycologie: -Protozoaires 1-150
-Algues unicellulaires um
10-50 um -Hilminthes 1mm à
10m
La bactériologie ou l’étude des bactéries est, une branche de la microbiologie Les bactéries sont
des organismes vivants unicellulaires procaryotes, caractérisées par une absence de noyau et
d’organites. La plupart des bactéries possèdent une paroi cellulaire glucidique. Les bactéries
mesurent quelques micromètre de long et peuvent présenter différent formes : des formes
sphériques (coque), des formes allongées ou en bâtonnets (bacilles), des formes plus ou moins
spiralées.
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La forme physiologique d’une bactérie
Les analyses bactériologiques de l’eau ont pour but de mettre en évidence la présence de bactéries,
pathogènes, responsables d’infections humaines redoutables. Par une recherche directe des
germes pathogènes dans l’eau, qui semble être un excellent indicateur de sa qualité.
L’unité de la microbiologie des eaux se compose de deux salles techniques, une salle de
préparation des milieux, et une autre salle de laverie (stérilisation) et la destruction des déchets.
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Les étuves Chaque étuve possède
une température qui
aider le développement
des microorganismes
Un milieu de culture est un support qui permet la culture de cellules, de bactéries, de levures,
de moisissures afin de permettre leur étude. En principe, les cellules trouvent dans ce milieu les
composants indispensables pour leur multiplication en grand nombre. Le milieu de culture idéal
doit contenir les éléments nutritifs indispensables aux activités métaboliques des microorganismes.
Sa composition doit répondre aux exigences nutritives des microorganismes à cultiver, exigences
qui varient selon les microorganismes, la culture doit respecter les conditions environnementales
dans lesquelles croissent habituellement les microorganismes, c’est pourquoi le milieu de culture
doit absolument être dépourvu de substance inhibant la vitalité des microorganismes, il doit
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contenir en quantités suffisantes tous les nutriments nécessaires à la croissance et être placé dans
des conditions environnementales optimales : température d’incubation, pH, pression osmotique,
pression d’oxygène
1.2. Composition
Les substances nécessaires à la croissance bactérienne sont constituées par :
La gélose à l’extrait de levure est utilisée en bactériologie des eaux pour le dénombrement des
microorganismes revivifiables (Germes totaux) par comptage des colonies à 36 et 22°C. La
méthode vise à mesurer l’efficacité de fonctionnement du traitement des eaux potables et plus
généralement de tous les types d’eaux. Elle est particulièrement adaptée à l’analyse des eaux
destinées à la consommation humaine, y compris les eaux embouteillées et les eaux minérales
naturelles
Principe
Les substances nutritives apportées par la Tryptone Et les facteurs vitaminiques de l’extrait de
levure Favorisent la croissance de la plupart des bactéries à dénombrer
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Slanetz et Bartley
La gélose de Slanetz et Bartley est un milieu sélectif utilisé pour le dénombrement des
entérocoques intestinaux dans les eaux d’alimentation, les boissons, les eaux usées et divers
produits biologiques d’origine animale, par la technique de filtration sur membrane.
Principe
L’azide de sodium permet d’inhiber la croissance des microorganismes à Gram négatif.
Le TTC est un indicateur de la croissance bactérienne. Il est réduit en formazan insoluble à
l’intérieur de la cellule. Cette réaction se manifeste par l’apparition de colonies de couleur rouge à
marron
Principe
-Le Tergitol inhibe la croissance des microorganismes à Gram positif, limite l'envahissement par
les Proteus et favorise la récupération des coliformes.
-Les coliformes présentent des colonies de coloration jaune ou orangée, à l'intérieur d'un halo
jaune visible sous la membrane. Celui-ci est provoqué par l'acidification du lactose en présence de
l'indicateur coloré, le bleu de bromothymol.
-Les autres microorganismes présentent des colonies dont la coloration rouge est due à la réduction
du TTC en formazan insoluble.
-Les germes qui ne fermentent pas le lactose présentent des colonies entourées d'un halo bleu
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Milieu gélose Tergitol
2 Méthode de recherche :
2.1. Méthode d’incorporation à la gélose
Cette méthode est la plus employée pour les analyses à but sanitaire. L’eau est inoculée par
l’incorporation dans un milieu strictement défini et non sélectif, elle donne une vision globale de
la contamination de l’échantillon, il permet aussi d’obtenir des résultats de précision correcte pour
l’échantillon contenant plus 30 germes par ml
Principe
-Transférer à l’aide d’une pipette stérile 1 ml de l’échantillon dans une boite de pétri,
-Entrouvrir la boite de pétri et ajouter le milieu de culture, préalablement fondu,
-Homogénéiser le contenu de la boite en faisant des mouvements circulaires de façon modérée,
Lorsque le milieu de culture se solidifier, incuber la plaque en position inversée à (36±2) °C
pendant 24h à 48h et (22±2) °C pendant 72h
C’est une méthode consiste à filtrer l’eau de l’échantillon sur un support nutritif (Membrane
cellulosique de porosité 0.45 µm) permettant le développement des bactéries aérobie.
Cette méthode est particulièrement adapter à la recherche d’un dénombrement des bactéries dans
des milieux supposés stériles ou très faible pollués, c’est-à-dire contenant moins de 10 bactéries
par ml
Principe :
-Placer la membrane sur le porte-filtre à l’aide de la pince précédemment flambée puis refroidis.
-Agiter le flacon contenant l’échantillon, puis ouvrir et flamber le goulot de la bouteille.
-Verser soigneusement 100 ml d’eau à analyser de l’échantillon dans le porte-filtre.
-Allumer la pompe à vide pour aspirer l’eau de l’échantillon.
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-Après avoir filtré l’eau de l’échantillon, retirer l’entonnoir du support et retirer la membrane à
l’aide de la pince et le mettre dans la boite de pétri.
Fermer la boite de pétri et l’incuber inversée dans la température
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Eaux -G.T (22±1°C) - 1 ml -I.G -G.E.L -100 ufc/ml -(68±4) h
d’alimentation -G.T (36±2°C) -0.1 ml et 1 ml -I.G -G.E.L -20 ufc/ml -(44±4) h
humaine -C.T (36±2°C) -250 ml -F.S.M -G.L TTC -00 ufc/100ml -(44±4) h
conditionnées -E. Coli -250 ml -F.S.M -G.L TTC -00 ufc/100ml -(22±4) h
(44±0.5°C) -250 ml -F.S.M -S et B -00 ufc/100ml -(44±4) h
-E.I (36±2°C) -250 ml -F.S.M -cétrimide -Absence -(44±4) h
-P.M.A
(42±2°C)
Eaux de -G.T (22±1°C) - 1 ml -I.G -G.E.L -20 ufc/ml -(44±4) h
piscine -C.T (36±2°C) - -F.S.M -G.L TTC -00 ufc/ml -(22±4) à
-E. Coli
100ml/dilution -F.S.M -G.L TTC -00 ufc/ml (44±4) h
(44±0.5°C) - -F.S.M -S et B -00 ufc/ml -(22±4) h
-E.I (36±2°C) 100ml/dilution -F.S.M -Cétrimide -Absence -(44±4) h
-PMA (42±2°C) - -F.S.M -Chapman -00 ufc/ml -(44±4) h
-S.P (36±2°C) 100ml/dilution
-100ml
-100ml
Eaux de source -G.T (22±1°C) - 1 ml -I.G -G.E.L -100 ufc/ml -(68±4) h
naturelle -G.T (36±2°C) - 1 ml -I.G -G.E.L -20 ufc/ml -(44±4) h
-C.T (36±2°C) - -F.S.M -G.L TTC -00 ufc/100ml -(22±4) h
-E. Coli 250ml/dilution -F.S.M -G.L TTC -00 ufc/100ml -24h
(44±0.5°C) - -F.S.M -S et B -00 ufc/100ml -(44±4) h
-E.I (36±2°C) 250ml/dilution -F.S.M -Cétrimide -Absence -(44±4) h
-PMA (42±2°C) - -F.S.M -Absence
S.sp(001) 250ml/dilution
-
250ml/dilution
-500ml
Avec :
-P.M.A:Pseudomonas.aeruginosa
-S.P: staphylocoques.Pathogénes
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-G.L.TTC : Gélose Lactosée au TTC
-Jaunes ou blanches ou oranges entourées par halo jaunes suspectes pour les staphylocoques
pathogènes sur milieu de Chapman.
-Jaunes suspectes pour les coliformes totaux et fécaux sur milieu gélose lactosée au TTC et au
Tergiltol7.
-Les colonies rouges brique suspectes pour les entérocoques intestinaux sur milieu de Slanetz et
Bartley.
-Coloration bleu-vert pour les Pseudomonas auruginosa sur milieu de Cétrimide
*Une fois les résultats sont rendus.ils sont interprètent selon la norme marocaine NM 03.7.001
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- Désinfecter le robinet, utiliser le flambage en priorité Sinon, désinfection à l’aide d’alcool
70%, eau de Javel, Si vous n’avez aucune de ces possibilités, bien laver avec du savon de
ménage
- Ouvrir le robinet et laisser couler pendant au moins 30 seconde.
- Ouvrir le flacon sous le jet d’eau
- Remplir jusqu’au dernier trait.
- Refermer le flacon toujours sous le jet d’eau
- Fermer le robinet
Eaux non traitées (Eau de puits)
- S’assurer que le seau et la corde soient propres
- Remplir le flacon en versant directement du seau sans utiliser d’autre récipient
intermédiaire
Eaux de piscine
- Contrôles habituels de l’eau de piscine : prélèvement à l’opposé de l’arrivée de l’eau en
subsurface (entre 10 à 30 cm de la surface de l’eau) au moyen d’une perche de prélèvement
ou d’un flacon lesté. Sinon, sélectionner le point de prélèvement le plus approprié et le plus
représentatif : introduire le flacon à l’horizontale pour éviter le déversement du thiosulfate,
puis le redresser jusqu’à ce que le volume d’eau recueilli soit suffisant.
Eaux superficielles
- Utiliser une perche ou un flacon lesté avec un lien
- Prélever au moins à 2m de la berge, à mi-hauteur entre le fond et la surface
- Tirer le flacon en utilisant le lien ou la perche
- Fermer immédiatement
Il est important de connaître la température de l’eau avec une bonne précision, en effet celle ci
joue un rôle dans la salubrité des sels et surtout des gaz, dans la dissociation des sels dissous donc
sur la conductivité électrique, dans la détermination du pH, pour la connaissance de l’origine de
l’eau et des mélanges éventuels. La mesure de la température (T°C) doit être sur place au moment
du prélèvement de l'échantillon à l’aide du thermomètre ou par l’appareil de mesure de la
conductivité ou du pH qui possèdent généralement une sonde de température intégrée
Le pH
Le potentiel Hydrogène est l’une des caractéristiques fondamentales de l’eau. Il est déterminé à
partir de la quantité d’ions d’hydrogène hydronium (H+) ou d’ions hydroxyde (OH-) contenus
dans l’eau.
Le pH d’une substance varie entre 1 et 14. Au-dessus de 7, l’eau est considérée comme basique et
la quantité d’ions OH- est supérieure à celle d’ions H+.
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Quand les quantités de ces deux ions sont égales, l’eau est considérée comme neutre, et le
Mode opératoire
Le pH mètre doit être calibré (la calibration doit se faire en se référant au manuel).
-Mettre en marche le pH mètre et ajuster la température de la solution. (Le pH mètre type WTW
Inolab pH 1 est équipé d’une sonde de température).
-La valeur du pH à prendre est celle qui est stable pendant 30s.
La conductivité
La conductivité reflète la capacité de l’eau à conduire le courant électrique entre deux électrodes,
elle s’effectue à l’aide d’un conductimètre d’électrodes plongées dans l’eau. La mesure s’effectuer
à 20°
Mode opératoire
Le conductimètre doit être calibré (la calibration doit se faire en se référant au manuel).
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-Sélectionner le mode mesure par la touche M.
-Une fois la mesure atteint une valeur stable, noter la valeur trouvée.
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Oxygène dissous
Dans l’eau l’oxygène est indispensable à la très grande majorité des organismes vivants dans l’eau,
la solubilité de l’oxygène varie en fonction de la températures et de la pression atmosphérique.
Ainsi ; l’eau froide peut contenir une concentration plus élevée d’oxygène dissous que l’eau
chaude.
Les chlorures sont souvent naturellement présents dans les eaux souterraines, et certaines activités
humaines peuvent accroître leur concentration, comme l’industrie agro-alimentaire et le creusage
de puits près du littoral (l’eau de mer remplace peu à peu l’eau douce pompée). Dans l’eau, ils
peuvent procurer un goût salé, notamment sous la forme chlorure de sodium (le sel de table). Les
chlorures ne sont pas nocifs pour la santé, sauf pour les personnes qui souffrent d’hypertension. Ils
favorisent la corrosion et l’entartrage des canalisations, des pompes, des raccords de plomberie et
des chauffe-eau. La teneur en chlorures de l’eau destinée à la consommation humaine doit être
inférieure à 750 mg/L. selon la Norme Marocaine 037001.
: Mode opératoire
-Ajouter une pincée de carbonate de calcium (le PH après cet ajout doit être neutre).
-on verse à l’aide d’une burette une solution de nitrate d’argent N/10, jusqu’à apparition d’une
teinte rougeâtre, qui doit persister 1à 3 minutes. Soit V le volume verser de nitrate d’argent N/10.
Mode opératoire :
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Absence de coloration rose :
Le TA=0, donc le pH de l’eau est inférieur à 8,3. On procède ensuite à la détermination du T.A.C.
Cela veut dire que l’eau est alcaline, on détermine alors le T.A :
Verser l’acide chlorhydrique N/10 goutte à goutte, en agitant constamment, jusqu’à décoloration
complète de la solution.
Le titre d’alcalimétrique complet correspond à la neutralisation par un acide fort des ions
hydroxydes, carbonates et hydrogénocarbonates
Mode opératoire
Ajouter au contenu ayant servi à la détermination du TA s’il n’y a pas eu coloration, 2 gouttes
d’hélianthine, la couleur de la solution est alors jaune.
-Ajuster la burette au zéro et titrer de nouveau avec le même acide jusqu’au virage au jaune orangé
(pH=4,3)
Remarque
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Mode opératoire
Ajouter 2ml d’acide sulfurique concentré(H2SO4) + quelques pierre ponces Porter à l’ébullition
douce ~ 94.4°C dans le bain marie pendant 10 minutes Ajouter 10ml de KMnO4 et maintenir
l’ébullition pendant 15 minutes Décolorer franchement par (10 ml) la solution d’oxalate de
sodium
On ajoute 10 ml (V2)
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Dosage des nitrates (au salicylate de sodium)
Numéros de Témoin 1 2 3 4
flacons
Solution de 0 1 2 5 10
N- NO3− (ml)
Eau distillée 10 9 8 50 0
(ml)
salicylate de 1 1 1 1 1
sodium (ml)
Concentration 0 0,5 1 2,5 5
d’azote nitrique
(mg/l)
-Evaporer chaque flacon à sec au bain marie ou dans une étuve portée à 75-80 °c.
-Laisser refroidir.
-Evaporer chaque flacon à sec au bain marie ou dans une étuve portée à 75-80 °c.
-Laisser refroidir.
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-Ajouter 15 ml d’eau distillée, puis 15 ml de la solution de tartrate double de sodium et de
potassium qui développe la couleur jaune.
NB :
-Pour obtenir la teneur en nitrate (NO3) en mg/l, il faut multiplier la valeur trouvée par 4,43.
-Si le taux des chlorures dépasse 200 mg/l, il faut ajouter une solution de sulfate d’argent 0,025 N,
et prendre cet ajout dans le calcul de la concentration des nitrates.
Mode opératoire
Solution de 1 1 1 1 1 1
sulfanilamide
(ml)
Agiter vigoureusement et attendre 5 minutes
Solution NED 1 1 1 1 1 1
(ml)
-Laisser au repos 10 min. Effectuer les lectures au spectromètre à la longueur d’onde de 543nm.
-Introduire 50 ml d’eau à analyser dans une fiole jaugée puis poursuivre le dosage comme pour la
courbe d’étalonnage.
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Spectromètre pour mesuré (sulfate, nitrate, nitrites
Les sulfates sont précipités en milieu chlorhydrique à l’état de sulfate de baryum. Le précipité
ainsi obtenu est stabilisé à l’aide d’une solution de Tween 20 ou de polyvinyl-pyrrolidone. Les
suspensions homogènes sont mesurées au spectromètre.
Mode opératoire :
▪ 39 ml d’eau analysé
▪ 1 ml de HCL
➢ Préparer dans les mêmes conditions un tube témoin en remplaçant l’eau à analyser par de l’eau
distillée. Agiter énergiquement et laisser reposer 15 mn. Agiter de nouveau et faire les lectures au
spectromètre à la longueur d’onde de 650 nm. Tenir compte de la valeur lue pour le témoin. Se
reporter à la courbe d’étalonnage.
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Elaboration de la courbe d’étalonnage
Numéros des T 1 2 3 4 5 6
fioles
Solution étalon 0 1 3 5 7 9 10
de SO42
Eau distillée 39 38 36 34 32 30 29
(ml)
HCL 1/10 (ml) 1 1 1 1 1 1 1
Solution de 5 5 5 5 5 5 5
chlorure de
baryum
stabilisée (ml)
Correspondance 0 3 9 15 21 27 30
en mg/l de
SO42-
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Nitrites Lecture directe de la teneur en Nitrites sur
le spectromètre
Nitrates NO32- Lecture directe de la teneur en Nitrates
sur le spectromètre
Avec :
Commentaire :
Norme
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Conclusion
Le contrôle de la qualité des eaux potables est réalisé en se basant sur l’ensemble des procédures et
techniques d’analyses physiques, chimiques et bactériologiques appliqués au niveau du
laboratoire.
En effet, ce stage m’a permis de comprendre et apprendre à maitriser les différentes méthodes
d’analyses utilisées dans le laboratoire et leurs modes d’emploi et j’ai pris un aperçu sur
l'organisation administrative d'un laboratoire et l’esprit d’équipe qui consiste un élément majeur et
primordial dans la vie socioprofessionnelle
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