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L'Antiquité Classique
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CONSIDÉRATIONS SUR LA NOTION
DE TO TI HN EINAI
Innombrables sont les études qui ont tenté de percer les secrets que
recèle la notion énigmatique de tò tí r¡v ehai chez Aristote l. Pourtant
aucune ne paraît avoir donné jusqu'ici une solution définitive aux
différentes apories qu'elle suscite. On peut même se demander si une
telle solution, faisant l'unanimité des interprètes ď Aristote, sera jamais
trouvée. Aussi le seul souci de cette étude est-il d'attirer l'attention des
exégètes sur un point qui pourrait contribuer à mieux clarifier cet
éternel débat : à savoir la différence entre l'usage logique et ontologique
de cette notion chez Aristote.
Pour bien comprendre cette perspective particulière, il est utile de
rappeler qu'un des points faisant l'unanimité des exégètes modernes est
l'idée que la formule en question exprime surtout une donnée propre à
la pensée aristotélicienne, alors que l'expression apparentée de ri iaxiv
est commune au Lycée et à l'Académie. De plus, l'usage que le Stagirite
lui-même fait de cette dernière expression manifeste un caractère plus
étendu, puisqu'elle concerne également la notion de genre 2, ce qui n'est
pas le cas de l'expression tò tí rjv ehai. À la question, par exemple, ce
qu'est (tí egtl) telle chose déterminée qui est un homme, on peut
répondre aussi bien par «homme» que par «animal» 3. Par contre,
l'expression tò tí r¡v eivai, prise même dans son sens interrogatif, ne
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TO TI HN EINAI 149
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150 L. COULOUBARITSIS
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152 L. COULOUBARITSIS
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TO TI HN EINAI 153
19 Métaph ., Z, 6, 103 lai 5-1 6 ; 28 ss. Sur la notion d identité, voir Top., I, 7.
20 Ibid., 103 lai 6-1 8.
21 Ibid., 4, 1 029bl 3- 1 4.
22 Dans la mesure où nous aurons l'occasion de nous y arrêter plus longuement
dans notre étude sur la Métaphysique, qui fera suite à notre étude citée ci-dessus, n. 1 5.
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154 L. COULOUBARITSIS
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TO TI HN EINAI 155
29 Voir n. 15 ci-dessus.
30 Cest-à-dire 'o%'co-ontologique .
31 Métaph ., Z, 7, 1032b 1-2, etc. Notons ici que la présence de la «physique» dans le
livre Z est clairement perceptible dès le chapitre 5, par l'usage que fait Aristote de
l'exemple du «camus». Sur cette question du «camus» dans la physique, voir S.
Mansion, Tò atßöv et la définition physique , dans Naturphilosophie bei Aristoteles und
Theophrast, éd. I. Düring, Heidelberg, 1969, pp. 124-132.
32 Cf. Phys., I-II. Cette question fondamentale, relevée par Boehm, nous semble
avoir trouvé sa «démonstration» dans notre étude sur la Physique , déjà citée ci-dessus.
33 Cf. notre étude citée ci-dessus n. 15, en particulier les chapitres III et IV.
34 Ibid ., chap. II.
35 Ibid ., chap. III.
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TO TI HN EINAI 157
44 Qui assume précisément l'accord entre l'origine et la fin. Voir notre étude sur la
Physique , chapitre V.
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