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01/01/2016

N.Machkour
CHAPITRE I : LOIS GÉNÉRALES
DE L’ÉLECTROTECHNIQUE
1 N. Machkour
PLAN

I. Rappel

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 Grandeurs magnétiques

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 Lois fondamentales de l’électrotechnique

 Matériaux magnétiques

 Matériaux ferromagnétiques

II. Circuits magnétiques

III. Bobine à noyau de fer

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GRANDEURS MAGNÉTIQUES

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CHAMP MAGNÉTIQUE B
Sources du champ magnétique
• Aimants permanents

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 Expérience 1 : Lignes de champ

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 Expérience 2 : Nature du champ magnétique

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.

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B

Le champ magnétique est un champ vectoriel. Il est tangent aux lignes


de champ
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•CHAMP MAGNÉTIQUE CRÉÉ PAR UN COURANT

Expérience d'Oersted

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Règles de définition du sens d’un champ magnétique crée par un courant
U 2

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CHAMP D’EXCITATION MAGNÉTIQUE

 Il traduit la cause du phénomène magnétique, tandis que le champ

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d’induction magnétique B traduit l’effet. Il ne dépend que du
circuit électrique qui produit le champ magnétique,

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 Il s’exprime en ampères par mètre (A/m).

 Dans le vide on a :
0  4 .107

 Dans un matériaux isotrope on a :

0 et r sont respectivement la perméabilité du vide et la perméabilité


relative du matériau qui traduit l’influence du milieu.
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FLUX MAGNÉTIQUE
 Il représente la quantité de champ magnétique « vu » à
travers une surface.

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 Son unité est le Weber (Wb).

 Il s’exprime comme suit :

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   B n  ds   B  cos  ds
S S

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Propriété : loi de conservation du flux
Notion de tube d’induction
Un tube d’induction (ou de champ) est un morceau d’espace fermé s’appuyant
sur deux contours fermés C1 et C2, où chaque point de C1 est relié à un point

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de C2 par une ligne de champ magnétique (le champ y est tangentiel).

Propriété
Le flux magnétique est conservé au sein d’un tube de champ

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On peut généraliser ce principe en disant qu’au sein d’un volume fermé, le
flux rentrant est égal au flux sortant. 9
Exemple :

En appliquant la loi de conservation


du flux on obtient comme relation :

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LOIS FONDAMENTALES DE
L’ÉLECTROMAGNÉTISME

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LOI DE BIOT ET SAVART
 Soit un élément de conducteur de longueur dl, parcouru par le courant
d'intensité I et placé au point O. Cet élément de courant crée en un
point M le champ élémentaire :

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0 I
dB( M )  (dl  r )

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4r 3

 Globalement, le circuit (C) crée en M un champ magnétique :

 I dl  r
B( M )  0 
4 (C ) r 3 12
Exemple : Champ crée par un conducteur rectiligne infiniment long

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THÉORÈME D'AMPÈRE : LIEN ENTRE L’EXCITATION
ET LE COURANT ÉLECTRIQUE
 La circulation du vecteur H le long d’une courbe fermée (C) quelconque
est égale à la somme algébrique des courants traversant la surface

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s’appuyant sur le contour (C).

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 Le courant sera pris positivement si il est dans le sens de la normale à la
surface (règle du tire-bouchon par rapport au sens de parcours du contour
C).
 Le courant sera pris négativement si il est dans le sens contraire de la
normale à la surface (règle du tire-bouchon par rapport au sens de
parcours du contour C).
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Exemple

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Le courant I2 n’intervient dans le calcul. L’application du théorème
d’ampère donne :

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Application

Les lignes de champ des vecteurs B et H sont des cercles dont l’axe est le
conducteur électrique. Nous allons prendre comme contour fermé une ligne de

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champ située à une distance R. Sur ce contour, le champ est constant.

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FORCE ÉLECTROMAGNÉTIQUE :
Loi de Lorentz : Lien induction-mouvement

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Loi de Laplace : Lien induction-courant
 Un élément de circuit dl placé dans un champ d’induction magnétique B
parcouru par un courant i, est soumis à une force magnétique appelée
force de Laplace, elle a pour expression :

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 L’orientation de la force peut-être déduite par la règle des trois doigts
de la main droite.

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LOI D’INDUCTION DE FARADAY-LENZ : F.E.M INDUITE
Enoncé

Loi de Faraday :

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Toute variation de flux dans un circuit se traduit par l’apparition dans ce
circuit d’une force électromotrice appelée f.e.m induite.

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Loi de Lenz :

La f.é.m. induite tend à créer un courant induit dont le sens est tel qu'il
s'oppose au flux qui l'a fait naître.

d
e(t )  
dt
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Exemple : expérience des « rails de Laplace »
Si on déplace la tige à la vitesse v, un courant induit i circule dans le montage,
trouvons alors sons sens et sa valeur

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MATÉRIAUX MAGNÉTIQUES

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MILIEUX MAGNÉTIQUES ISOTROPES

Relation entre B et H
Dans le vide :

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B  0 H

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0 est la perméabilité du vide

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Milieux magnétiques isotropes

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CLASSIFICATION DES MILIEUX MAGNÉTIQUES
 Les valeurs données ci-dessous sont valables à température ambiante :

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χ >>0 : Milieux ferromagnétiques
La susceptibilité χ est grande. Ces matériaux sont
essentiels pour l’électrotechnique. Ils se basent
sur l’utilisation du Fer, Cobalt, Nickel et leurs
alliages .

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Résumé sur le comportement des 3 catégories de matériaux

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MATÉRIAUX FERROMAGNÉTIQUES

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LOI COMPORTEMENTALE DES MILIEUX
FERROMAGNÉTIQUES : COURBES B=F(H)
Courbe de première aimantation et cycle d’hystérésis

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Ces courbes montrent comment un corps ferromagnétique réagit à l’excitation
magnétique H :
• Courbe de première aimantation : courbe B = f(H) lorsque le corps

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ferromagnétique ne possède aucune aimantation.
• Cycle d’hystérésis : courbe B = f(H) lorsque le corps ferromagnétique
possède déjà une aimantation.

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CLASSIFICATION DES MATÉRIAUX
FERROMAGNÉTIQUES
On sépare les matériaux magnétiques en deux familles qui se distingue par leur
courbe B=f(H) :

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• Matériaux durs :Matériaux qui présentent
une forte aimantation rémanente et difficile à
annuler (Hc est grand). Ils sont utilisés pour

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faire des aimants permanents (ex :acier) :( 104
A/m < Hc < 106 A/m )

Exemples d’alliages utilisés pour les aimants :

Ferrite (oxyde de fer)


Saturation à ≈ 0,6 T
Br ≈ 0,4 T - Hc ≈ 200 kA/m

Samarium-Cobalt (Sm-Co)
saturation à ≈ 1 T
Br = 0,8 T - Hc = 500 kA/m 28
Matériaux doux :
• Matériaux qui possèdent une aimantation
rémanente facile à annuler (Hc
est petit). A l’opposé des matériaux durs, un
matériau doux présente un cycle
d’hystérésis très petit voir inexistant ( 0.01A/m < Hc

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< 100 A/m). (μr dans la zone linéaire : 50 à 10000).

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• Ils sont réalisés à base de Fer. En fonction de l’alliage utilisée, on trouve différente
valeur de champ de saturation Bs :

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CIRCUITS MAGNÉTIQUES

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CIRCUITS MAGNÉTIQUES
Constitution :
 Ils sont basés sur l’utilisation de matériaux ferromagnétiques avec comme but
d’obtenir un champ d’induction B dans une zone précise (entrefer). Pour ce faire, on

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crée un champ d’excitation H à l’aide de bobinage puis on le canalise vers la zone
d’utilisation (entrefer).

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On retrouve trois éléments :
1- : Le bobinage qui génère l’excitation et donc le champ,
2- : la culasse qui dirige le champ H vers la zone utile. La culasse impose le
parcours du champ magnétique de part sa grande perméabilité par rapport à l’air. Le
matériau qui compose la « culasse » se comporte comme un tube de champ,
3- : l’entrefer où l’on souhaite utiliser le champ. L’entrefer est la zone d’interaction 31
avec l‘extérieur.
Mise en équation : cas parfait

• La mise en équation se base sur les trois lois fondamentales que nous avons vues :

Conservation du Flux – Théorème d’Ampère – Loi des matériaux

• Dans le cas parfait, le circuit magnétique se confond avec un tube de champ. Tout
le flux est canalisé par le circuit. De plus, il a un comportement linéaire en tout
point : B=μH (μ=μoμr). Il en est de même dans l’entrefer : B=μoH.

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En considérant le circuit magnétique parfait, on peut considérer que les ligne de
champ reste dans l’alignement du matériau magnétique :

De plus, si e << L, les lignes de champs traversent l’entrefer sans trop de perte.

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On en déduit la valeur du champ magnétique dans l’entrefer :


RÉLUCTANCE – LOI D’HOPKINSON
Force magnétomotrice

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Posons les hypothèses suivantes :
 la relation B-H du noyau magnétique est linéaire ( µ cste )
 pas de saturation

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 Pas d’hystérisis
 la totalité du flux magnétique circule dans le noyau magnétique ( µ >> µ0 )
 le flux magnétique est distribué uniformèment sur la section S du noyau.

La force magnétomotrice F = NI force un flux Ф à circuler dans le circuit magnétique.


L’intensité du champ magnétique dans le noyau est donnée par la loi d’ampère:

NI   H dl  HL
La densité de flux dans le noyau s‘écrit : B = µH 35
Le flux magnétique circulant dans le noyau : Ф = B .S = µ.H.S
Réluctance
 NI  NI
    S 
 L  1 L
.
 S NI F
Cette relation peut s’écrire comme suit :   Où :
 

20:24
L
F=NI est la Fmm et   est définie comme la réluctance du circuit
S
Elle s’exprime en Ampère-tours / Weber

La réluctance est une grandeur qui caractérise: « la résistance » du circuit magnétique à


la circulation du flux.
F
Par analogie on peut définir la loi « d’Ohm magnétique » par : 

1
On définit aussi : P  Comme étant la pérméance du circuit magnétique

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Loi d’Hopkinson

En combinant la force magnétomotrice à la réluctance, on obtient alors la relation


d’Hopkinson :

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La réluctance ℜ ne dépend que des caractéristiques géométriques du circuit.
La force magnétomotrice ξ représente l’excitation qui va générer le flux au sein du
circuit mais est indépendante de sa géométrie.
On est donc typiquement dans le cas analogue du générateur de tension que l’on
connecte à une résistance ce qui va engendrer un courant I.

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Analogie magnétique – Electrique
L’observation des relations d’Hopkinson permet d’effectuer une analogie avec
les circuits électriques linéaires :

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A tout circuit magnétique, on peut affecter une représentation électrique
permettant d’étudier le comportement du circuit à l’aide de relation électrique.

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Exemple d’application de l’analogie par schéma équivalent

Circuit avec entrefer

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Circuit avec deux tronçons

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CALCUL DE L’INDUCTANCE PROPRE D’UN CIRCUIT

L’inductance d’un circuit est définie par le rapport entre le flux total vu par

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le bobinage (composé de N spires) divisé par le courant d’excitation :

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Tout comme la réluctance, une inductance peut varier avec l’intensité du champ
donc du courant

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RÉSUMÉ
 Loi de Biot et Savart
 Relation entre l’excitation et le champ magnétique

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 Théorème d'ampère

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 FLUX MAGNÉTIQUE

 Loi d’induction de Faraday

 Loi d’Hopkinson est la réluctance

 L’inductance :
41
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ANALYSE DES CM EN RÉGIME SINUSOÏDALE

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INTRODUCTION

 Définition et Symbole : Un bobinage associé à un circuit

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magnétique (matériau ferromagnétique) constitue une bobine à
noyau de fer (BNF). Le symbole d’un BNF est représenté sur la
figure suivante :

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noyau du circuit
magnétique

BNF sans entrefer BNF avec entrefer

43
.
 Méthode d’étude de la BNF :
La tension aux bornes de la BNF et le courant qui la traverse ne

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peuvent pas être simultanément sinusoïdaux à cause de la présence
des matériaux magnétiques

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pour analyser le comportement de la bobine, deux étapes
sont envisagées :
1/ La première méthode consiste à linéariser le
problème.
2/ La deuxième méthode consiste à prendre en compte les
phénomènes non linéaires.

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. MODÉLISATION LINÉAIRE D’UNE BNF
 Résistance de l’enroulement :
La résistance d’un conducteur de longueur l, de section

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.
S et de résistivité  est :

l
R

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S
 Inductance propre de la bobine
- Soit une BNF composée de N spires, parcourue par i et
de section S
- Le matériau ferromagnétique est en régime linéaire. Ni
- La loi de Hopkinson: le flux  embrassé par une spire :2  
- Le flux total t à travers toutes les spires :  t  N  N i R
R
- Le coefficient de proportionnalité entre le flux et le
courant est l’inductance propre de la bobine, elle
s’exprime en Henry (h) : N2 45
L
: R
 Mise en équation et modèle :
Modèle électrique

- Considérons une BNF de N spires, alimentée par une tension

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sinusoïdale u(t) et de section S.

- Le flux total Φt : le flux principal Φ qui circule dans le noyau de fer +

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le flux de fuite Φf qui circule dans l’air ambiant . Selon la loi de Lenz-
Faraday:
d t d d f
e(t )   N  N N
dt dt dt
- En tenant compte de la résistance r de la bobine, la tension u aux
bornes de la bobine est :

di di f
u(t )  ri  e  ri  L  l f
dt dt
46
Modèle électrique de la BNF

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 Formule de Boucherot
- On néglige : l’influence de la résistance r des enroulements (r.i
= 0), ainsi que l’influence de l’inductance de fuite lf .
di d
u (t )  L N

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dt dt

- La tension d’entrée u est sinusoïdale : u(t )  U eff 2 sin t

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2
U eff  N  f  Bm ax  S  4,44  N  f  Bm ax
2

-On appelle cette relation formule de Boucherot.

-La valeur maximale du flux Φmax ne dépend que de la valeur


efficace U eff de la tension d'alimentation (à f constante) : on dit
que la bobine travaille à flux forcé.
- courant i qui circule dans le circuit : N(t )  Li (t )
U eff 2   U 2  
(t )  sin t   i(t )  sin t   48
N  2 L  2
LE COMPORTEMENT EN RÉGIME SATURÉ
 Influence de la saturation :
On peut calculer le courant i qui circule dans le circuit à
l'aide des valeurs de l'excitation magnétique H dans le

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noyau, en appliquant le théorème d'Ampère à la ligne
d'induction moyenne :

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l
i (t )  H (t )
N
Etant donné la forme du cycle d'hystérésis, ce courant a
une allure périodique non sinusoïdale, bien que u(t) et Φ(t)
soient sinusoïdaux. Ceci à cause de la caractéristique non
linéaire B=f(H) du matériau.

Pour déterminer le courant i(t) appelé par la bobine, il faut


procéder à une construction graphique point par point
illustrée ci-dessous :
49
u (t )  U 2 sin( t )  (t )   max cos(t ) B(t )  Bmax cos(t ) H (t ) i (t )

Loi de Lenz- Faraday Φ = B.S Cycle B=f(H) Théorème


+ Hypothèse du flux forcé d’Ampère

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Le courant i(t) dans la bobine est d'autant plus déformé que le circuit est
saturé. Le courant n'étant plus sinusoïdale, on ne peut plus utiliser les
méthodes de calcul spécifiques au régime sinusoïdal
 Pertes ferromagnétiques : Puissance électromagnétique convertie en
puissance calorifique :

Pertes fer par hystérésis


Les pertes proviennent de la différence entre l’énergie emmagasinée

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durant la croissance de H et celle restituée lors de la décroissance.

PH  f  AH  V

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On peut réduire ces pertes en utilisant des matériaux avec des cycles
d'hystérésis étroits. De tels matériaux sont qualifiés de matériaux
magnétiques "doux".

On peut exprimer la puissance consommée PH (en W) en fonction du


champ maximal Bmax. On citera par exemple la formule de Steinmetz :

PH  K  V  f  Bm ax
K : une constante qui dépend du matériau (100 à 500),
V : le volume du matériau en m3,
f : la fréquence en Hertz,
51
Bmax : le champ magnétique maximum en Tesla,
η : 1,6 pour les noyaux pleins et 2 pour les tôles minces.
Pertes fer par courant de Foucault
Les pertes fer par courant de Foucault Pfcf sont des pertes par
effet joule, dues aux courants induits par le flux magnétique et
circulant dans le fer. Elles s’expriment par la relation suivante :

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PF  K 'Bm2 ax  V  f 2

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Pour atténuer ces pertes on peut soi :
- Augmenter la résistance au passage des courants en utilisant des
circuits magnétiques composés par des tôles de faible épaisseur,
isolées électriquement entre elles.
- Utiliser un matériau plus résistif : fer avec addition de silicium,
ferrite

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Circuit magnétique massif. Circuit magnétique feuilleté


Globalisation des pertes : pertes fer

Les pertes fer constituent l'ensemble des pertes dans le matériau,

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regroupant les pertes par hystérésis et les pertes par courant de
Foucault.
Pfer  PH  PF  V  K  f  Bmax
2
 K ' f 2  Bmax
2
 M q

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M : masse en kg du circuit magnétique
q : pertes exprimées en W/kg

Les fabricants de tôles pour machines électriques fournissent des


tables de valeurs de q relevées pour différentes valeurs de Bmax à 50
Hz ou 60 Hz.
Quand on ne dispose pas de ces tableaux, on admet que :

q  k  Bm2 ax
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MODÈLE ÉQUIVALENT DE LA BOBINE RÉELLE
 Influence de la non linéarité du circuit magnétique :
Quand on applique une tension sinusoïdale à une bobine à
noyau de fer, on constate :

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- une consommation de l'énergie due aux pertes fer.
- le courant appelé n'est pas sinusoïdal.

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substituer à la bobine réelle un modèle équivalent tel
que :
- le champ créé par ce modèle soit égal au champ réel,
- la puissance active consommée par le modèle soit égale à
celle de la bobine réelle,
- le courant magnétisant soit sinusoïdal.
- le courant réel et le courant équivalent doivent avoir la
même valeur efficace, en conséquence :
ie (t )  I1 2 sin(t   ) 54
- La puissance active consommée par la bobine est égale
aux pertes dans le fer Pfer,
 Etablissement du schéma équivalent :
Décomposons le courant de la bobine équivalente ie en une
composante active iP en phase avec la tension v et en une
composante réactive iQ en phase avec le flux.

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U 2 Pfer U U2 
Rf   2  X f  Lf    
Pfer Ip Ip Q IQ

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 Représentation de Fresnel

Représentation sinusoïdale des grandeurs Représentation complexe des grandeurs

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U  U 2  e jt : la tension est prise comme
u (t )  U 2 sin(t ) référence des phases.

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j (t  )
d U 2     max  e
sin(t  )
2
u (t )   N  : le flux est en quadrature
dt N 2 arrière de la tension

I  I r 2  e j (t  1 ) : le courant n’est plus en


phase avec le flux dans la bobine, l’angle de
 ^ 
déphasage    ,i  est appelée angle
 
i(t )  I r 2 sin(t   1 ) d’écart hystérétique, cette angle est due aux
pertes fers.
 ^ 
L’angle  1     u, ir  est l’angle entre la
 
tension et le courant réel.

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 Résumé

Les imperfections du circuit magnétique peuvent être modélisés en


remplaçant la bobine réelle par un modèle équivalent parcouru par

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un courant sinusoïdale de même intensité efficace que le courant
réel. Ce modèle admet pour schéma équivalent une résistance Rw
modélisant les pertes dans le fer en parallèle avec une inductance

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Lp modélisant la création du flux ; cette inductance ne modélise
que de façon approchée la puissance réactive nécessaire pour
magnétiser le circuit magnétique. Les éléments du schéma
équivalent sont fonction de la tension appliquée

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