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Substances et Médicaments :
ACCIDENTS DE LA Caféine – Amphétamines surmenage
Hypoglycémiants perte de connaissance
CIRCULATION CO atténuation de la conscience
1
B. Cyclistes et Motocyclistes : 3. Phase de Franchissement : (incste)
C’est le véhicule ou le taux de décès est Une voiture lui passe dessus
le important
Types de Lésions :
1. La Collision : choc direct Plaques striées reproduisant le dessin du pneu
Projection à distance du conducteur Un décollement sous-cutané avec hématome :
La chute o Bras, région dorso-lombaire, cuisses
Un trainage ou écrasement par le véhicule Lésions internes :
accidenteur ou par un autre véhicule o Fracture des cotes avec contusions
pulmonaires
2. Les Lésions : o Fracture du rachis
Lésions Primaires contact avec le véhicule o Lésions viscérales
Lésions Secondaires chute après projection
4. Phase de Trainage. (Rare)
La gravité dépend de la violence de l’accident
Les lésions sont multiples mais on observe
volontiers des traumatismes crâniens et des mb IV. Prévention :
Autres lésions :
o Lésions dues au frottement à la chaussée A. Mesures Médicales :
o Arrachent du plexus brachial Interdire la conduite aux personnes qui sont
o Fractures costales physiquement ou psychiquement inaptes
o Ruptures du foie ou de la rate Tests visuels – auditifs – psychomoteurs
2
Alcool au Volant :
La conduite automobile avec une alcoolémie ≥ 0.1
g/l ou sous l’emprise de stupéfiants délit
02 à 18 mois et/ou 5000 – 50000 DA
o La peine est doublée en cas de récidive
Le délit de fuite :
02 à 18 mois et/ou 5000 – 50000 DA
3
b. Manœuvres Directes :
AVORTEMENT CRIMINEL Dilatation du Col
Décollement Instrumental des membranes
ET THÉRAPEUTIQUE ,, Hydraulique ,, ,,
La Ponction de l’œuf
Le Curetage Utérin Chirurgical
La Formolisation de l’œuf
I. Avortement Criminel :
A. Définition : C. Dg Médico-légal :
C’est l’expulsion prématurée volontairement
provoquée, sans nécessité médicale du produit 1. Déterminer la Réalité de l’ABRT :
de conception a. Chez la femme Vivante :
Peut être difficile à prouver
1
2. Déterminer le caractère Provoqué G. Législation :
de l’ABRT : L’avortement criminel est régi par les articles
b. Chez la femme Vivante : 304, 305 et 306 du CPA
L’expulsion se fait généralement en 02 temps Les peines sont de 01 à 05 ans de prison ; si le
même au début de grossesse avec le plus svt décès de la femme survient, la peine est de 05 à
rétention placentaire 10 ans
Infection voire infarctus de l’utérus
En cas de récidive la peine est portée à 05 – 10
b. Sur le Cadavre : ans et la peine maximale en cas de décès
Traces de violence :
La femme qui se fait avorté est punie de 05 mois
o Perforation du cul de sac de Douglas
à 02 ans de prison et d’une amende de 250 à
o Lésions du fœtus ou de l’embryon
1000 DA (Art 309)
o Perforation ou infection voire infarctus de
l’utérus Le médecin peut dénoncer un cas d’avortement
criminel sans risque d’être poursuivit pour
3. Date de l’Interruption de grossesse :
violation du secret professionnel (Art 301/2)
L’examen de l’utérus, l’étude du placenta
peuvent donner des indications approximatives
C’est l’examen du fœtus qui donnera les
meilleurs renseignements
D. CPC Mortelles :
Mort subite par inhibition
Mort rapide par processus embolique
Néphropathie tubulo-interstitielle aigue
Nécrose corticale bilatérale
E. Problèmes Médico-légaux :
La difficulté d’apporter les preuves du caractère
criminel de l’ABRT
Une collaboration multidisciplinaire est
nécessaire pour établir un Dg :
o Légiste, Anatomopathologiste, Biologiste,
Toxicologie …
L’expert peut avoir à répondre à certaines
questions :
o La femme était-elle enceinte ?
o Y a-t-il un avortement ?
o L’avortement était spontané ou provoqué ?
o Les objets saisis pouvaient ils servir à
pratiquer un avortement ?
F. Dg Différentiel :
Surtout en cas d’ABRT précoce
Les menstruations
Dysménorrhée
Une hémorragie en rapport avec un cycle
anovulatoire, un kyste folliculinique
Hyperplasie de la muqueuse
2
II. Avortement Thérapeutique : D. Législation :
A. Définition : 1. Code de Déontologie :
C’est l’interruption de la grossesse pratiquée Art 33 :
avant le 180ème j, pour raisons médicales « Un médecin ne peut pratiquer l’interruption de
grossesse que dans les conditions prévues par la loi. »
Il ne constitue pas un délit passible de peines
correctionnelles 2. Code Pénale :
Il est à différencier de l’interruption volontaire de
Art 308 :
grossesse (IVG) interdite en Algérie et qui se fait
« L’avortement n’est pas puni lorsqu’il constitue une
généralement avant la 12ème semaine
mesure indispensable pour sauver la vie de la mère
d’aménorrhée à la demande de la femme
en danger et qu’il est ouvertement pratiqué par un
médecin ou chirurgien après avis donné par lui à
B. Conditions Médicales : 04 l’autorité administrative. »
La mère encourt un danger extrême, réel, actuel 3. Loi Sanitaire :
qui menace sa vie et non seulement sa santé
Art 72 :
o L’indication d’interrompre la grossesse doit
« L’avortement dans un but thérapeutique est
être absolue pour être légitime
considéré comme une mesure indispensable pour
Ce danger est sous la dépendance certaine de la
sauve la vie de la mère du danger, ou préserver son
grossesse
équilibre physiologique et mental gravement
L’interruption de la grossesse fera surement
menacé.
cesser le danger
Il n’existe aucun autre moyen pour sauver la L’avortement est effectué par un médecin dans une
mère structure spécialisée, après un examen médical
conjoint avec un médecin spécialiste. »
C. Techniques :
1. Classiques :
a. Curetage :
Après dilatation (laminaire, bougie)
Risque de béance isthmique, de perforations ou
de synéchies
b. Petite Césarienne :
Par voie Vaginale :
o Risque d’endométriose
Par voie Abdominale :
o Si l’on envisage la ligature des trompes
2. Modernes :
a. Méthode de Karman :
Aspiration du contenu de l’utérus avant la
12ème SA
Suivie d’un Curetage après dilatation du col
b. Injection Intra-amniotique :
Pour les ABRT plus tardifs
Après ponction amniotique sus-pubienne quasi-
totale, le liquide est remplacé par du chlorure de
sodium
L’expulsion survient dans les 03 j
Ce procédé nécessite une hospitalisation de 2 - 5 j
3
III. Détermination de la Nature de la
BLESSURES PAR OBJETS Blessure :
CONTONDANTS ET PAR Elle est liée à l’action de l’agent vulnérant
1
e. Intérêt Médico-légal : C. Plaies :
Le siège de la violence Solution de continuité de la peau avec atteinte ±
La date de la violence par sa couleur importante des tissus sous-jacents
La forme de l’objet qui l’a provoqué On distingue :
Le caractère vital de la blessure o L’excoriation
o La plaie simple
f. Dg Différentiel :
o La plaie contuse
i. Chez le Vivant :
o Pétéchies, maladie de la crasse sanguine 1. Excoriation :
o Ecchymoses thérapeutiques Il s’agit de lésions superficielles provoquant un
o Simulation arrachement ou abrasion de l’épiderme
ii. Chez le Cadavre :
Le terme de griffure devrait sous-entendre
o Lividités régions déclives
uniquement l’action des ongles ou des griffes
o Taches de putréfaction disparaissent au
Lavage a. Chez le Vivant :
Cette lésion se recouvre d’un liquide séreux qui
2. 2ème Degré = Hématome :
devient une croute et se cicatrise au bout d’une
Collection sanguine dans une cavité néoformé
semaine environ
o Sur un plan osseux une bosse
o Au niveau des parties molles une poche b. Sur le Cadavre :
C’est la conséquence d’une violence plus La peau se dessèche devient brunâtre et donne
importante ce qu’on appelle : une plaque parcheminée
c. Le Siège :
3. 3ème Degré et 4ème Degré :
Au niveau du Cou
Il s’agit de traumatismes fermés sans destruction
o Strangulation à la main excoriations en
ni effraction de la peau
coups d’ongles = stigmates unguéaux
a. Chez le Vivant : Au niveau de la Bouche et du Nez
Plus graves lorsque la compression a été o Suffocation
prolongée et les contusions plus importantes Au niveau des Mains et des Avant-bras
Crush syndrome : o Signes de lutte, de défense
o Nausées, vomissements Au niveau de la Face, Cuisses et du Thorax
o Douleurs o Agressions sexuelles
o Syndrome d’insuffisance rénale
o Évolue généralement vers la mort 2. Plaie Simple :
b. Sur le Cadavre : Il y a une effraction de la peau sans perte de
Des suffusions sanguines importantes dans les substance
tissus qui : Les bords de la plaie sont nets, réguliers et
o Ne se coagulent pas linéaires :
o Disparaissent au lavage o Plaie provoquée par un instrument
tranchant
B. Fractures :
Déterminer leurs causes et leurs circonstances de 3. Plaie Contuse :
survenue : Elle réunit les caractères d’une plaie simple et
d’une contusion
b. Chez le Vivant :
Blessure de forme irrégulière avec des bord
Examen clinique + Radiographie
déchiquetés, des décollements sous cutanés et
c. Sur le Cadavre : parfois perte de substance par écrasement,
Mobilité anormale arrachement (exp : morsure)
Caractère vital infractions hémorragiques des La plaie par arme à feu est une plaie contuse
berges fracturaires particulière par ses caractéristiques
2
IV. Blessures selon l’Arme : V. Origine Anté/Post-mortem :
A. Blessures par un Objet Contondant : La découverte d’une plaie sur un cadavre ne
présente d’intérêt que si elle est d’origine vitale
1. Armes Naturelles : (anté-mortem)
Mains, poings, pieds, ongles, dents, genoux…
La Plaie d’Origine Vitale :
2. Armes Improvisées :
a. Critères Macroscopiques :
Servant à l’attaque et à la défense
Hémorragie avec infiltration des tissus sous
Bâton, pierre, marteau, bouteille, barre de fer…
cutanés, des muscles, des parois vasculaires
3. Armes Préparées : La coagulation du sang in situ ne disparaissant
Masse, casse-tête, coup de poing américain… pas au lavage
L’écartement des berges de la plaie en rapport
avec la rétractilité vitale des tissus
B. Blessures par une Arme Blanche :
1. Instruments Piquants : b. Critères Histologiques et
A extrémité pointue avec une tige cylindrique ou Histochimiques :
conique (aiguilles, clous) ou triangulaire (fleuret, Réaction leucocytaire
baïonnette) Mise en évidence de la fibrine, de la sérotonine,
de l’histamine
La plaie a l’aspect extérieur d’un orifice minime
dû à un mouvement de percussion (estocade) et
est profonde par pénétration de l’instrument VI. Dg Médico-légal :
Sa dimension est généralement inférieure à celle
Recherche du caractère criminel ou accidentel
de l’instrument en raison de l’élasticité de la peau
des faits :
2. Instruments Tranchants : L’état des lieux
Ils sectionnent les tissus en déterminant des La levée de corps
blessures ouvertes + hémorragie externe L’examen clinique de la victime
Section rectiligne des parties molles à l’origine de L’autopsie médico-juridique du cadavre
plaies simples longues, à bords nets et réguliers
se terminant en général par une érosion
superficielle (en queue de rat)
La profondeur de la plaie dépend du tranchant de
la lame, de la résistance des tissus et de la
violence du coup porté
3
1. Orifice de Pénétration :
BLESSURES PAR Passage du projectile
Difficile à trouver en cas de tir dans un orifice
PROJECTILES D'ARMES Á naturel ou plis
FEU Forme selon l’incidence dur tir :
o Circulaire tir perpendiculaire au corps
o Ovalaire tir oblique ± incliné
Diamètre ≤ à celui du projectile
o Peut-être plus grand dans le cas de tir à
I. Introduction :
bout touchant
Plaies contuses particulières bien définis et dont
l’étude nous permet de déterminer : 2. Collerette Erosive :
o Le calibre et le type d’arme utilisée Abrasion de l’épiderme au pourtour de l’orifice
o La distance et la trajectoire du tir d’entrée par le passage de la balle
o L’incidence du projectile Zone contuse ou parcheminée (6h après le décès)
o L’effet mortel ou non de l’impact Sa forme dépend de l’angle du tir :
o Circulaire tir perpendiculaire
II. Notions de Balistique : o Croissant tir oblique
1. Définition d’une Arme à Feu :
3. Ecchymose Périphérique :
Du point de vue Criminalistique :
Zone hémorragique sous dermique, circulaire,
« Tous vecteurs ou outils, qui utilise la transformation
centrée sur l’orifice d’entrée
d’une énergie chimique en énergie mécanique, pour
Résulte de l’infiltration hémorragique en rapport
propulser un ou plusieurs projectiles. »
avec la pénétration du projectile
2. Classification des Armes à Feu : Elle signe la contusion de la peau
AF à canon Court : revolver, pistolet
4. Collerette d’Essuyage :
,, ,, Long : fusils et carabine
Liseré noirâtre circulaire à la partie Interne de la
,, ,, Intermédiaire : mitraillettes
collerette érosive
Due à l’essuyage du projectile
III. Caractéristiques des Plaies par Absente si superposition des vêtements
P.A.F :
Les blessures par PAF peuvent être : 5. Zone de Tatouage :
o Des blessures Pénétrantes Incrustation épidermique de grains de poudre
o Des blessures Transfixiantes non brulés
Le projectile peut être tiré soit : 6. Zone d’Estampage :
o A bout touchant Dépôt pulvérulent, labile, de produit de
o A bout portant combustion
o A distance intermédiaire / grande distance
Type de Description :
« Une plaie transfixiante provoquée par un PAF, Aspects particuliers de la plaie d’entrée :
tiré à bout portant, sans interposition de Chambre de mine
vêtements » Coups de fusil
Au niveau des os plats (crane)
A. La Plaie d’Entrée :
03 zones Constantes :
o L’orifice de pénétration B. La Trajectoire :
o La collerette érosive Difficile à reconstituer pas forcément en ligne
o L’ecchymose périphérique droite
03 zones Inconstantes : Le meilleur guide le manchon ecchymotique
o La collerette d’essuyage du trajet
o La zone de tatouage Le long du trajet fibres, poudre et bourre
o La zone d’estompage
1
C. La Plaie de Sortie : V. Problèmes Médico-légaux :
Diamètre plus important S’agit-il d’une plaie provoquée par un PAF ?
Contour irrégulier o Caractéristiques des plaies
Absence totale de collerettes et de dépôts +++ o + données de l’ouverture (trajet et balle)
Parfois présence de débris d’organes, esquilles
Type de l’arme à feu ?
osseuses
Origine Anté ou Post-mortem ?
Nombre PS vs PE :
o PS = PE blessures Transfixiantes Quel est OE et OS ?
o PS < PE ,, Pénétrantes o Indiquer la direction et la forme
o PS > PE Fragmentation balle ou Quelle est la distance du tir ?
fragments d’os o Etude de l’OE
Quelle est la forme médico-légale ?
IV. Dg Médico-légal des Blessures par o Levée de corps
o + siège des lésions
P.A.F : (levée de corps)
1. Etude du Lieu :
Position du cadavre, de l’arme, des projectiles et
des douilles
Photos + prélèvements
5. Examens Complémentaires :
Radiographie du cadavre ‘’ systématique ‘’
Prélèvements pour expertise toxicologique
Prélèvements pour expertise
anatomopathologique
2
B. Conditions de Validité :
CERTIFICATS MÉDICAUX Art 13 et 56 du CD
Utilisation de papier à en-tête ou libre
Qualité et identité du médecin (nom, prénom,
lieu d’exercice)
I. Généralités : Préciser la nature du document rédigé
Le CM est un acte officieux destiné à constater ou L’identité du bénéficiaire
à interpréter des faits d’ordre médical, la La lisibilité (termes clairs, simples, sans
responsabilité pénale, civile et disciplinaire du abréviations)
médecin est engagée chaque fois qu’il rédige un Préciser si le document est rédigé sur réquisition
certificat Date, signature manuscrite, griffe du médecin
Le médecin ne peut le rédiger qu’après examen
de la personne concernée
C. Rédaction de Faux Certificats :
Art 24 et 58 du CD
Tout certificat rédigé sans examen peut être Art 238 de la Loi Sanitaire
considéré comme nul et le médecin passible de Art 226 du CP
sanctions
Il est interdit de procurer à un malade un
Le CM permet au patient de percevoir des avantage matériel injustifié ainsi que la délivrance
prestations et indemnités diverses, il est aussi de rapport tendancieux ou d’un certificat de
important que l’acte de soin complaisance
Certains certificats sont à délivrance obligatoire Il est interdit à tout médecin dans l’exercice de
(prescrit par la loi ou sur réquisition), d’autres ses fonctions de certifier faussement et
sont facultatifs voire même douteux sciemment pour favoriser ou nuire délibérément
à une personne physique ou morale
La délivrance d’un certificat de complaisance
II. Définition : constitue une infraction disciplinaire
Le CM est l’attestation écrite des constatations Tout médecin qui, pour favoriser quelqu’un,
cliniques et paracliniques, positives ou négatives, certifie faussement ou dissimule l’existence de
concernant l’état de santé d’un individu qui a maladie ou infirmités ou un état de grossesse ou
bénéficié d’un examen médical et pouvant avoir fournit des indications mensongères sur l’origine
une influence sur les intérêts publics de ce sujet d’une maladie ou infirmité ou la cause d’un
décès, est puni selon le code pénal d’un
emprisonnement plus l’interdiction d’un ou
III. Législation : plusieurs de ses droits
1
IV. Règles de Rédaction : i. ITT :
o La période durant laquelle le sujet ne peut
A. Principe de Fond : accomplir au moins un des actes essentiels
Le CM ne doit être établi qu’après un examen de la vie quotidienne
clinique ± des examens complémentaires L’évaluation de l’ITT ne doit pas dépendre du
o Toute dérogation à cette règle absolue est courage ou de la situation sociale de la victime
une faute professionnelle En cas de CB Volontaires :
Il doit être l’expression la plus stricte de la vérité o ITT < 15j contravention
Il doit répondre au motif qui a justifié sa o ITT > 15j délit
délivrance et rendre compte fidèlement et En cas de CB Involontaires :
objectivement des constatations faites lors de o ITT < 90j contravention
l’examen du malade ou blessé
o ITT > 90j délit
Il ne doit pas être rédigé à la légère car il engage
la responsabilité du médecin
2. Certificat de Naissance :
Le médecin doit faire la déclaration de naissance
B. Principe de Forme : dans un délai de 05 j au Nord et 30 j au Sud
Un CM doit être rédigé clairement et lisiblement
ou dactylographié 3. Certificat de Décès :
Tout certificat doit comporter 02 identités : L’inhumation ne peut se faire sans un certificat
o Celle du médecin rédacteur de décès
o Celle du demandeur Le Secret médical n’est pas levé après la mort et
Il est fortement conseillé de faire un double du la cause réelle de la mort ne peut être précisée
certificat et de le conserver dans le dossier du Il comporte une partie Sup contenant des
patient informations administratives destinée à l’état
Les 03 dates : (il ne doit pas être anté/post daté) civil et une partie Inf anonyme transmise à l’INSP
o Date des faits allégués par le patient
o Date de l’examen médical 4. Certificat de Violences Sexuelles :
o Date de rédaction et de délivrance du Préciser le type d’agression sexuelle, la prise de
certificat substances psychoactives, l’usage de préservatif
Description minutieuse :
o Etat psychique
V. Types de Certificats : o Examen corporel
A. Certificats Prévus par la Loi : o Examen de la région génitale
o Examens complémentaires …
1. Certificat de Coups et Blessures : Se prononcer sur l’état de virginité
Il doit permettre d’établir de façon indiscutable la Se prononcer sur une éventuelle conséquence de
matérialité des blessures, leur nature et la cette agression
gravité réelle ou potentielle
2
7. Certificat d’Arrêt de Travail :
Le médecin n’a pas à faire connaitre à
l’employeur les éléments d’ordre médical
motivant l’arrêt de travail
8. Certificat Prénuptial :
Ne jms mentionner la maladie sur le certificat
Ne jms divulguer les résultats des bilans ou une
maladie à un autre que l’intéressé
Il est rédigé sur imprimé
9. Certificat d’Internement :
Il sert à motiver une décision qui sera confirmée
par le médecin de l’établissement psychiatrique
Les médecins parents ou alliés du patient ne
peuvent rédiger ce type de certificat
Le certificat comprend :
o Description des symptômes
o Enumérer les troubles à tendance
psychiatrique
o Déclarations de l’entourage
o Constatations de l’examen clinique et
paraclinique
o Conclusion
B. Responsabilité Civile :
Elle peut être engagée s’il apparait qu’une
mention exacte mais inutile sur un certificat est à
l’origine d’un préjudice pour le patient ou si le
certificat inexact a causé un préjudice à un tiers
Des dommages et intérêts peuvent être réclamés
à un médecin par une personne s’estimant lésée
par les déclarations de ce médecin en vertu de
l’Art 124 du CCA
3
A. Devoirs Généraux :
DÉONTOLOGIE MÉDICALE Le médecin est au service l’individu et de la santé
publique
Le respect de la vie et de la personne humaine
Art 07 :
I. Généralités – Définition : La vocation du médecin consiste à défendre la
« La déontologie est la science des devoirs » santé physique et mentale de l’homme et à
soulager la souffrance dans le respect de la vie et
Le code de déontologie médicale précise les de la dignité de la personne humaine sans
devoirs exacts des médecins : discrimination
o Entre eux
o Avec les membres des autres professions Art 10 :
de santé Ne pas favoriser ou cautionner une atteinte à
o Vis-à-vis de leurs malades l’intégrité physique ou mentale d’une personne
o Et de la société privée de liberté. Si le médecin constate que
cette personne a subi des sévices ou des mauvais
Le CD a été publié dans le Journal Officiel N°52 du traitements, il doit en informer l’autorité
08 Juillet 1992 judiciaire
Ne jms assister, participer ou admettre des actes
Le Droit Médical : de torture ou toute autre forme de traitements
C’est l’ensemble des règles imposées par la cruels, inhumains ou dégradants
société et au nom de la société pour ce qui Le médecin et le chirurgien-dentiste ne peuvent
touche la profession médicale : aliéner leur indépendance professionnelle sous
o Code de la santé publique quelque forme que ce soit
o Loi sanitaire
1
Art 49 : Art 60 :
En cas de refus des soins médicaux, il est exigé Les médecins doivent faire preuve de solidarité
du malade une déclaration écrite à cet effet humaine
Il est de bonne confraternité de prendre la
Art 47 : défense d’un confrère injustement attaqué
Le médecin doit formuler ses prescriptions avec
toute la clarté nécessaire Art 61 :
Il doit veiller à la bonne compréhension des Il est interdit de calomnier un confrère, de
prescriptions par le malade ou par son médire de lui ou de se faire l’écho de propos
entourage capables de lui nuire dans l’exercice de sa
Il doit s’efforcer d’obtenir la bonne exécution du profession
traitement
Art 66 :
Art 56 : Il est d’usage que le médecin, dans ses activités
Toute prescription, certificat, attestation ou professionnelles donne gratuitement ses soins à
document établi par un médecin, doit être rédigé
un confrère ou des personnes à sa charge, aux
lisiblement et permettre l’identification du
étudiants en sciences médicales, au personnel de
signataire et comporter la date et la signature du
médecin son service et à ses collaborateurs directs
Art 50 :
Le médecin, peut se dégager de sa mission à E. Rapport des Médecins entre Eux et
condition que la continuité des soins aux malades
soit assurée
avec les Membres des autres
Professions de Santé :
Art 52 :
Les médecins doivent respect à leur confrère et à
Le médecin, appelé à donner des soins à un tout auxiliaire médical
mineur ou à un incapable majeur doit s’efforcer
de prévenir les parents ou le représentant légal Art 76 :
et d’obtenir leur consentement Les médecins doivent, dans l’intérêt des
En cas d’urgence ou s’ils ne peuvent être joints, le malades, entretenir des rapports courtois et
médecin doit donner les soins nécessaires. Si bienveillants avec les auxiliaires médicaux et les
l’incapable majeur peut émettre un avis, le membres des autres professions de santé
médecin doit en tenir compte dans la mesure du Ils doivent respecter leur indépendance
possible professionnelle
Art 53 :
Le médecin doit être le défenseur de l’enfant
malade lorsqu’il estime que l’intérêt de la santé III. Conseils de Déontologie Médicale et
de celui-ci est mal compris ou mal perçu par Conseil de l’Ordre des Médecins :
l’entourage
2
A. Rôle des Conseils de Déontologie :
Application des mesures disciplinaire en ce qui
concerne les manquements aux règles de
déontologie et les violations des dispositions de la
loi sanitaire
3
C. Intérêt :
DIAGNOSTIC DE LA MORT Le Dg de la mort
Préciser l’origine et la forme médico-légale
Eventuelle intervention d’un tiers
Dater approximativement la mort
I. Introduction : Exigences socio-économiques
La mort implique obligatoirement l’intervention Exigences de santé publique :
d’un médecin (Art 78 CEC) o La cause (problème de santé publique)
Il devra : o Efficacité des TRT institués
o Poser le Dg de la mort o Prélèvement d’organes
o Déterminer son origine
II. Diagnostic de la Mort :
Il repose sur le constat de « mort cérébrale »
A. Définition :
1. Légale : A. Dg Précoce de la Mort :
Pas de définition (législation algérienne) Examen clinique attentif Dg de certitude de
l’arrêt circulatoire et respiratoire définitif
2. Théologienne. En cas de doute faire appel à certains gestes et
examens complémentaires
3. Médicale :
Intérêt médico-légal Réanimation
Un processus graduel d’arrêt de fonctionnement
qui touche en 1er les centres cérébraux, 1. Arrêt de la Circulation :
cardiaques et respiratoires (mort Fc°) pour se Absence de pouls (au moins 5 mn)
propager ensuite à tous les tissus (mort Ⱦ) Tracé plat à l’ECG
Ensemble des défaillances AGONIE
2. Arrêt Respiratoire :
Absence de toute mobilité de la cage thoracique
B. Différencier : Avec un silence auscultatoire
1. La Mort Apparente : 3. Perte des Fc° Cérébrales Motrices :
Syncope prolongée, caractérisée par : Hypotonie généralisée
o Une perte de connaissance Absence de réaction spontanée aux stimuli et
o Un relâchement musculaire disparition de la sensibilité
o Persistance de l’activité cardio-respiratoire Mydriase bilatérale aréactive
(difficile à mettre en évidence) EEG plat
o Retour spontané à la vie
Causes : R ! Faire attention à :
o Hypothermie o Comas toxiques L’effet de certaines drogues :
o Comas endocriniens o Pentothal® efface l’activité électrique
o Stimulateurs cardiaques activité
2. La Mort Relative : électrique persistante
Suspension complète et prolongée de la Certains états coma profond
circulation o Hypothermie
o Sans retour spontané à la vie, mais possible o Hypoglycémie
avec des manœuvres de réanimation
B. Dg Tardif de la Mort :
Il peut y avoir un retour à une vie normale
= Phénomènes Cadavériques
Phénomènes Physiques :
3. La Mort Absolue :
o Lividités
Fait suite au stade précédent, de façon
o Refroidissement
progressive et insensible
o Déshydratation
Les lésions réversibles deviennent irréversibles et
o Hypostases
définitives
o Transsudation post-mortem
1
Phénomènes Chimiques : 2. Refroidissement : = décroissance
o Rigidité Thermique post-mortem
o Autolyse
o Acidification Phénomène passif aboutissant à l’équilibre
Phénomènes Bactériologiques : thermique après environ 24h de délai post-
o Putréfaction mortem et ce dans les conditions habituelles
Lors du décès, la production de chaleur, liée au
métabolisme ne s’arrête pas brutalement
Phénomènes Physiques : o Se poursuit dans les muscles, le foie
1. Lividités : Livor Mortis La peau se refroidit rapidement alors que la T°
Processus passif centrale ne commence à décroitre qu’en fonction
de l’échange avec la peau
Correspondent à des zones colorées
Le corps perd en moyenne 1°/h avec un plateau
Dues aux transsudations sanguines sous l’effet
thermique initiale et un plateau thermique final
de la pesanteur, au travers les vaisseaux devenus
perméables du fait de l’anoxie prolongée a. Facteurs influençant cette
a. Coloration : Décroissance :
Elle est en relation avec l’état de l’hémoglobine Les vêtements et couvertures
intra-érythrocytaire : Le support sur lequel se trouve la personne
La surface corporelle
Pâleur hémorragie La position du corps
Rosé ou Rouge brillant hypothermie La température initiale au moment du décès
Rouge cerise intoxication au CO La température ambiante
Rouge hypostase modifiée / putréfaction Le degré d’humidité (degré Hygrométrique)
débutante
Le confinement …
Rouge brun intoxication à l’aniline/ chlorates
Rosé à Bleu ion CN- et odeur amande amère b. La Mesure :
Rouge sombre à Bleu ou Violet hypoxie/ La T° Rectale est plus fiable
asphyxie Formule de B. KNIGHT :
o Délai post-mortem (37 – T° rectal) × Z
b. Siège : Z : dépendant de la T° ambiante
Zones déclives Autres :
Elles respectent les zones d’appui o Abaques de HENSSGE
c. Intensité : o Formule de MARSHALL
Elles se forment 20mn à 2h après le décès
Max vers 12h 3. Déshydratation :
Indélébiles à la vitro pression > 12h Est fonction de :
Immuables à 30h o La T° ambiante
d. Dg ≠ : o L’état hygrométrique
o L’état clinique antérieur
Ecchymoses
Dans les conditions extrêmes momification
Hématomes
Les Effets :
e. Intérêt Médico-légal :
Excavation des globes oculaires
Datation de la mort
Le pli cutané
Taches de position peuvent déceler une
Perte de poids
manipulation du cadavre
Hypotonie des fontanelles chez le nouveau-né
Orientent vers une étiologie
Plaques parcheminées (par dessiccation)
Voile glaireux de la cornée
Tache noire scléroticale
2
4. Hypostases : d. Dg ≠ :
Accumulation de sang dans les parties déclives Rétractions par la chaleur (carbonisation)
des viscères Raidissement par le froid
Coloration rouge sombre
e. Intérêt médico-légal :
Se confondent avec les congestions d’origine
Dg de certitude de la mort
vitale
Datation de la mort
Accentuent les suffusions hémorragiques pré
existantes Peut-être utiliser pour simuler un suicide
Décèle une manipulation de cadavre
5. Transsudation post-mortem : o La rigidité rompue par la manipulation du
Filtration du sérum à travers la paroi des corps peut réapparaitre si le délai post-
capillaires mortem est < 7 – 8h
Surtout au niveau du péricarde, de la plèvre o Lors d’une manipulation plus tardive, elle
ne se réinstalle plus
Phénomènes Chimiques : 2. Autolyse Tissulaire :
1. Rigidité Cadavérique : Rigor Mortis Action des ferments cellulaires
Elle est due à l’irréversibilité de la liaison Actine-
Myosine, suite à l’épuisement du stock d’ATP 3. Acidification de tous les tissus, suivi d’une
Tous les muscles sont concernés Alcalinisation croissante (putréfaction).
a. Attitude du Cadavre :
Mb Sup en flexion, mains fermées Phénomènes Bactériologiques :
Mb Inf en extension Putréfaction :
Cou, Tronc en hyperextension Décomposition des matières organiques par la
Mâchoire serrée flore microbienne autochtone avec formation de
b. Evolution : gaz putrides
1. Face 2. Nuque 3. Tronc Nécessite une température favorable (18° -30°)
L’acidité et la chaleur sèche l’arrêtent
4. Mb Sup 5. Mb Inf
Le séjour dans l’eau la ralentie
6. Disparaît dans le même ordre en 24-36 h Les asphyxies et les synd septiques l’activent
Elle est prévenue par la réfrigération et
Critères évolutifs Délai post-mortem
l’embaumement
Elle transforme les lésions traumatiques, altère
Début de rigidité cadavérique au 03h
les caractères d’identification, fait apparaitre de
niveau des ATM et nuque
fausses ecchymoses, fabrique des alcaloïdes
Évolution vers la rigidité complète 06h
complique la tâche du médecin légiste
des MS, MI, (petites articulations
vers grosses articulations)
Les Effets :
i. Tache verte abdominale :
Rigidité maximale 6 -12h o Au niveau de la région caecale
o 48h en été, 08j en hiver
Résolution progressive 36h o Chez le n-né et noyé débute à la face
ii. Trainées rougeâtres le long du réseau veineux
Résolution complète 48h iii. Coloration verdâtre (décomposition de l’Hb)
iv. Phlyctènes putrides au niveau des lividités
v. L’épiderme soulevé se détache par lambeaux
c. Dépend de plusieurs paramètres : vi. Infiltration emphysémateuse sous cutanée
Le type de muscle o Boursouffle les paupières, la face, les OGE
La masse musculaire vii. La peau devient friable, s’incruste de granulations
La T° initiale du corps de phosphates de chaux
La chaleur l’accélère, le froid la retarde viii. Cheveux, poils et ongles perdent leur adhérence
Elle est accélérée dans le cas d’électrocution et se détachent
3
ix. Les gaz putrides rendent le sang spumeux, la V. La Mort Encéphalique :
liquéfaction des caillots fait perdre aux foyers
a. Coma :
hémorragiques leur caractères vitaux
État de perte de conscience avec perte de la vie
x. Le parenchyme des viscères est liquéfié en une
de relation avec le monde extérieur mais
substance poisseuse noirâtre, ou argileux et vert
conservation d’une vie végétative
grisâtre
xi. Les muscles se réduisent en des feuillets b. Coma Prolongé :
membraneux État comateux précaire mais état de vie avec
Aucune action sur le squelette, les dents et les conservation du fonctionnement du système
poils nerveux
EEG : amplitude très réduite, témoin d’une
III. Estimation de la Date de la Mort : activité cérébrale précaire mais un état de vie
Données de la levée de corps/ état des lieux
Données de l’examen externe du corps : c. Coma Dépassé :
o Refroidissement Mort cérébrale avec un entretien artificiel de la
o Lividités respiration et de la circulation
o Rigidité La mort encéphalique est une destruction
Données de l’autopsie irréversible de l’ensemble des fonctions
Données biochimiques/ dosage du potassium cérébrales de l’encéphale, conséquence d’un
dans l’humeur vitrée arrêt circulatoire cérébral chez un sujet à cœur
• Tableau de VIBERT : battant
Pendant cette période et sous réserve d’une
Stade I Corps chaud, souple, sans Moins 6h à réanimation adéquate, les autres organes restent
lividités 8h au moins un temps fonctionnel
Diagnostic clinique et paraclinique médico-légal
Stade II Corps tiède, rigide, lividités Inf à 12h posé dans un contexte étiologique connu
mobiles
Les causes sont principalement le fait d’AVC,
traumatismes, comas anoxique …
Stade III Corps froid, rigide, lividités Inf à 24h
fixes
A. Intérêt médico-légal :
Stade IV Corps froid, souple avec Plus de
signes de putréfaction 36h Arrêt de la ventilation artificiel
Prélèvement d’organes
4
C. Diagnostic Différentiel :
Troubles métaboliques :
o Hyponatrémie
o Hypoglycémie
o Hypercalcémie
Troubles hépatiques sévères
Troubles acido-basiques
Troubles endocriniens :
o Insuffisance surrénale
o Insuffisance thyroïdienne
Hypothermie < 35°
État de choc < 50 mm hg
Intoxication médicamenteuse :
o Exp : les barbituriques
Curarisation
Traumatisme cranio-facial, délabrement oculaire,
fractures complexes de la face
D. Diagnostic de Confirmation :
Arrêté N° 34/MSPRH/MIN du 19/11/2002
1. EEG :
Absence d’activité électrique d’un neurone mort
2 EEG à 4h d’intervalle pendant une durée de
30mn en amplitude maximale
2. Angiographie Cérébrale
conventionnelle et numérisée
3. Angioscanner Cérébral
4. Autres :
Angiographie par résonnance magnétique
Angiographie isotopique au technétium 99
Modification Biochimique du LCR :
o ASAT
25x la normale
o LDH
5
Ces dessins peuvent être classées en 5 groupes :
L’IDENTIFICATION EN o Groupe 1 : arcs
o Groupe 2 : boucles à gauche
MÉDECINE LÉGALE o Groupe 3 : boucles à droite
o Groupe 4 : volutes simples
o Groupe 5 : volutes doubles
6. Empreinte Génétique :
I. Introduction :
Identification précise et certaine
A. Définition : Comparaison des régions hypervariables de
L’identification est l’utilisation de divers moyens l’ADN dans les échantillons à analyser
pour identifier des personnes, des débris ou des
traces d’origine humaine 7. Autres Méthodes :
i. Identification vocale
B. Buts : ii. Groupes sanguins
1. Dans le cadre Civil : iii. Graphoscopie (par l’écriture)
Identifier un sujet enfant perdu, sujet âgé
(démence, perte de papiers d’état civil…)
III. Identification des Cadavres :
2. Dans le cadre Pénal : Les mêmes méthodes peuvent être utilisées, leur
L’identification de la victime ou du criminel utilisation est cependant modifiée parfois par les
phénomènes de putréfaction
2. Portrait Parlé :
C’est une description de caractères sélectionnés IV. Identification par les Os :
du visage (la forme, les dimensions et l’inclinaison L’Ostéo-anthropométrie
du front, le nez, les oreilles)
A. Détermination de l’Origine
3. Signes Particuliers : Humaine :
Les cicatrices, les tatouages, les taches de Elle se fait à l’aide de 3 méthodes :
naissance, durillons des mains, la couleur des
yeux, nævi 1. Méthode Ostéologique :
Fondée sur l’ostéologie et l’anatomie comparées
4. Anthropométrie :
Elle est basée sur la mensuration de certaines 2. Méthode Histologique :
dimensions du squelette ou parties de Elle étudie l’architecture de l’os humain en
l’organisme général, le système de Havers (ensemble des
Complétée par la couleur de l’iris ostéoplastes et des canaux)
1
B. Détermination du Sexe :
Etude du crâne et du bassin
C. Détermination de l’Ethnie :
Les indices céphaliques :
o Indice céphalique horizontal
o Indice céphalique vertical
o Indice transverse vertical
Les indices faciaux :
o Indice facial supérieur
o Indice nasal
o Indice facial supérieur de profil
D. Détermination de l’Age :
Elle se fait par l’examen de la texture et de la
soudure des os
Points d’ossification
Remaniement de l’architecture interne
Soudures épiphysaires
Synostoses crâniennes (22 - 47 ans)
E. Détermination de la Taille :
Elle se détermine par la mesure des os longs et
l’emploi des tables anthropométrique
o Table de ROLLET
o Table de MANŒUVRIER
o Planchette ostéométrique de Broca
F. Détermination de la Cause de la
Mort :
Elle n’est possible que par la mise en évidence de
trace de violence sur les pièces osseuses
o Orifice de projectile d’arme à feu
o Fracture …
2
2. Prématuré :
INFANTICIDE On fait appel à la formule de BALTHAZARD :
o Age (j) = Taille (cm) x 5.6
La viabilité est fixée par le législateur au 180ème j
de vie intra-utérine
I. Définition :
L’infanticide est défini par l’Art 259 du CP :
C. L’enfant a-t-il Vécu, après
Le meurtre ou l’assassinat d’un enfant nouveau-
né ; càd la mort volontairement provoquée sur
l’expulsion ? :
un enfant né vivant Etude macroscopique, hydrostatique et
histologique des poumons ; c’est ce qu’on appelle
les DOCIMASIES pulmonaires
II. Étude Médico-légale : 1. Docimasie Macroscopique :
A. Est-ce un Nouveau-né ? : a. Poumons ayant Respiré :
a. Du point de vue Médical : Ils sont rosés, crépitants à la pression, aérés,
La période néo-natale se termine avec la chute du bords arrondis
cordon ombilical, soit vers le 10ème j Remplissent les loges pulmonaires, empiètent sur
le cœur, à droite
b. Du point de vue Juridique : La Docimasie de BOUCHUT :
L’infanticide ne concerne que la mort Examen de la surface d’un poumon, à l’aide
volontairement provoquée sur un enfant, au d’une loupe à fort grossissement
moment de sa naissance, jusqu’au moment où il o Révèle la présence de petites vésicules
sera reporté sur les registres d’état civil identiques, régulières, brillantes
o 5 j au Nord alvéoles pulmonaires remplies d’air
o 60 j pour les nomades
b. Poumons n’ayant Jamais respiré :
Au-delà, tout crime commis sera qualifié
Ils sont bruns foncés, condensés, ne crépitent
d’Homicide
pas, bords aigus
1
b. Résultats : III. Législation :
Docimasie :
Art 261 du CP :
o Les 4 épreuves sont positives
Prévoit la réclusion criminelle de 10 à 20 ans pour
Docimasie Θ :
toute personne coupable du crime d’infanticide
o Les fragments de poumons plongent au
fond de l’eau
Docimasie Faussement :
o L’insufflation
o La putréfaction
3. Docimasie Histologique :
Elle intervient lorsque des causes d’erreur
rendent les épreuves douteuses
En cas de Respiration :
Un aspect d’ensemble aéré
Des bronchioles béantes et déplissées
Une paroi alvéolaire mince, avec une lumière
aérée
2. Criminelle :
a. Par des Violences Mortelles :
Toutes les asphyxies mécaniques et les blessures
occasionnées par divers instruments
2
Le CO se fixe sur la myoglobine affecte
INTOXICATION AU CO l’oxygénation des cellules myocardiques
Agit sur le système enzymatique indispensable à
la respiration cellulaire (cytochrome)
Le CO traverse la barrière placentaire et se fixe
sur l’hémoglobine fœtale
I. Généralités :
L’élimination se fait dans l’air expiré après retrait
Fréquente
de l’atmosphère toxique :
Morbidité et mortalité importante
o 4h en air ambiant
Accidentelle, souvent collective et saisonnière o 90 mn en O2 pur normobare
La toxicité du CO résulte des conséquences de la o 20 mn en hyperbare
fixation du gaz sur les récepteurs de l’O2
L’évolution peut se faire vers le décès ou la IV. Tableaux Cliniques :
survenue de séquelles
o Le plus svt Neuropsychiatriques A. Intoxication Aigue :
Les signes cliniques de l’intoxication sont dénués 1. Dg sur le Cadavre :
de la moindre spécificité a. Eléments de la Levée de corps et de
le Dg dépend du contexte évocateur
l’Interrogatoire de la famille :
Source de chaleur
II. Circonstances de Survenue : Multiplicité des cadavres
1. Exposition Accidentelle : Absence de désordre et de traces de violence
Domestique :
o Sources de production d’eau chaude b. Examen Externe du cadavre :
o Sources de production de chaleur Lividités rose carmin, de siège paradoxal
o Travaux de bricolage Une cyanose
o Incendies Des phlyctènes aux zones d’appui
Expositions professionnelles c. L’Ouverture des cavités :
2. Intoxication Suicidaire. Sang rouge groseille
Coloration rose des muqueuses, viscères, muscles
3. Intoxication Criminelle.
Œdème carminé de LACASSAGNE au niveau des
poumons
III. Physiopathologie :
Le CO : gaz incolore, inodore, insipide d. Examen Anatomopathologique :
Sa source principale la combustion incomplète Micro foyers de nécrose Ȼaire au niveau du
de carbone (en air confiné = manque d’O2) Putamen
Peut être d’origine naturelle e. Les données du Laboratoire :
L’absorption est exclusivement respiratoire Dosage du taux de la Carboxyhémoglobine
La quantité absorbée dépend : (sang cardiaque ou muscle, si corps putréfié)
o du taux de CO dans l’air inspiré o ≥ ⅔ de l’Hb intoxication au CO
o de la ventilation alvéolaire
o de la durée d’exposition
Il se fixe à l’hémoglobine Carboxyhémoglobine 2. Dg chez le Vivant :
o Combinaison stable mais réversible Exposition prolongée
o La fixation du CO est inversement Asthénie
proportionnelle à la concentration de l’O2 Acouphènes, troubles visuels
rôle aggravant du confinement Nausées, vomissements
o La Carboxyhémoglobine diminue la Impotence musculaire
quantité d’O2 transporté et entrave la Polypnée, tachycardie
libération de l’O2 au niveau cellulaire : Perte de connaissance réveil si administration
Déplacement vers la gauche de la d’O2
courbe de dissociation de Coma profond hypertonique avec signes
l’Oxyhémoglobine pyramidaux et convulsions
1
3. Les Complications :
a. Précoces :
OAP et collapsus cardiovasculaire
Crises convulsives
Décès
b. Tardives :
Signes extrapyramidaux (Synd Parkinsonien)
Troubles mentaux
Troubles sensoriels :
o Névrites périphériques
o Surdité …
4. Dg de Certitude :
Dosages Toxicologiques
B. Intoxication Chronique :
Milieu professionnel
Secondaire à des expositions répétées
Tableau :
o Céphalées
o Asthénie
o Vertiges
o Nausées et vomissements
II. TRT :
Retrait du sujet de l’atmosphère toxique
Apport de l’O2 le plus rapidement et le plus
efficacement possible
o Suivi d’un prélèvement sanguin en vue de
bilan toxicologique
Discuter les indications de l’oxygénothérapie
Hyperbare
Respecter les règles de sécurité
2
V. Organisation de la Justice :
INTRODUCTION Á LA A. Les Lois :
MÉDECINE LÉGALE Loi pénale la Sanction
Loi civile la Réparation
Loi sanitaire la Morale de la santé
Déontologie la Pratique de l’acte médical
I. Définition :
La médecine légale est une spécialité médicale : B. Les Infractions :
Située entre la justice et la médecine A la loi pénale Contravention
Qui s’occupe des relations immédiates et Délit
lointaines qui peuvent exister entre des faits Crime
médicaux et des textes juridiques
Qui met à la disposition de la justice, l’ensemble A la loi civile Dommage
de nos connaissances : cliniques, biologiques,
technologiques pour une étude scientifique de la
C. Les Magistrats et les Auxiliaires de la
preuve, pour une étude scientifique de l’indice
Justice :
II. Intérêt : 1. Les Magistrats :
A. Pour le Droit : a. Le Procureur Gl de la République :
Apporter un savoir-faire au service de la justice Représente et défend l’intérêt public
qui va l’éclairer lors du procès o Il veille à l’application de la loi pénale
1
b. L’Expertise Médico-judiciaire :
C’est un acte médical, destiné à produire un
certain nombre de constatations dans le but
d’éclairer la justice
3. Le Médecin Inculpé :
Le médecin peut être appelé à comparaître
devant un tribunal comme inculpé
2
D. Prélèvements :
LEVÉE DE CORPS Par grattage ou par prise à la pince
Les taches et les traces qui ne peuvent être
prélevée, sont préservées sur place et en place
Prélèvements sur le cadavre :
I. Introduction : o Sang, cheveux, empreintes
La découverte d’un cadavre déclenche tjrs l’action
du parquet Art 62 du CPP
La levée de corps est une mission médico-légale III. Rapport Médico-Légal de Levée de
o Peut être confiée à tous praticien Corps :
o Se fait sur réquisition
A. Les Principes de Forme :
La levée de corps = enlèvement du cadavre de la
Identification du médecin
maison mortuaire
Identification de l’organisme requérant
Sur le plan médico-légal elle consiste en une
La date, l’heure et le lieu de l’examen
description soigneuse de l’état du cadavre sur
place et en place Il doit être lisible, clair, en utilisant des termes
o Cause du décès médico-légaux compréhensibles
o Délai post-mortem Réponses aux questions posées par l’autorité
o Identité de la personne décédée requérante
1
2. Mort Violente par Carbonisation :
Brûlure anté ou post‐mortem
Problèmes d’identification
Les lésions post‐mortem (fracture spontanée,
éclatement de la boite crânienne)
Carbonisation anté ou post‐mortem peut
masquer ou faire disparaître des lésions post‐
traumatiques anté-mortem
La demande d’autopsie médico‐légale est
systématique
4. Corps Mutilé :
Levée de corps :
o Position du cadavre dans l’espace
o Description exacte des lieux
o Recherche de traces de sang
o Recherche des débris humains
o Lésion de trainage
Autopsie minutieuse à la recherche d’autres
traces de violences
Étude comparative entre les lésions de la face et
des membres
5. Noyade :
Identification :
o Empreinte dentaire
o Radiographie
o Éléments d’identification : 12 éléments
o Recherche ADN
Anté/post‐mortem :
o Incisions larges et profondes
o Radiographie
o Étude anatomo‐pathologique
2
III. Diagnostic Etiologique :
MORT SUBITE A. MS de l’Adulte :
1. Causes Cardio-vasculaires : +++
a. Causes Ischémiques :
I. Introduction : Infarctus du myocarde +++
Chez l’adulte cause cardiaque +++ Troubles du rythme
Chez le n-né et NRS les malformations Complications mécaniques (rupture du cœur)
congénitales +++ et les processus infectieux b. Causes Non Ischémiques :
Certaines valvulopathies (Rao)
A. Définition :
Cardiomyopathies hypertrophiques
Une mort naturelle, de survenue soudaine chez
Péricardites
des personnes en bonne santé apparente ou dont
l’état était stationnaire ou allait en s’améliorant Maladies dysarythmiques :
o Synd QT long
B. Causes des MS : o Synd QT court
i. MS Lésionnelles o Synd de BRUGADA
ii. MS Fonctionnelles o Dysplasie Arythmogène du VD
iii. MS Fonctionnelle sans état pathologique
2. Causes Vasculaires :
décelable (par inhibition) autopsie blanche
Embolie de l’Artère pulmonaire
Rupture d’un anévrisme de l’aorte
II. Diagnostic Médico-légal :
1. Interrogatoire : 3. Causes Respiratoires :
ATCD pathologiques Etat de mal asthmatique
Circonstances du décès Obstruction des voies respiratoires
Les causes occasionnelles qui peuvent intervenir Rupture d’une caverne tuberculeuse
pour faciliter la mort : Pleurésie sérofibrineuse
o Repas copieux OAP
o Effort physique intense Pneumonie à hémoptysie foudroyante
o Fatigue
o Émotion 4. Causes Cérébrales :
Etat de mal épileptique
2. Enquête Clinique : Oblitération d’une artère cérébrale par un
Reconstituer les manifestations cliniques qui ont embole
précédés la mort : AVC hémorragique
o Phénomène convulsif, cardiaque, Tumeurs, abcès
asphyxique…
Cela reste très imprécis d’autant plus que le décès 5. Causes Infectieuses :
survient souvent sans témoins Septicémies
1
B. MS du N-né et du NRS : C. MS et Acte Médical :
Maladies Congénitales Et peut être liée à un acte médical problème
Processus Infectieux de responsabilité médicale
Inexpliquée (30% des cas) Stimulation de zones réflexogènes
Obstruction bronchique embolie de lait Anesthésie ou médicaments (allergies)
Laryngospasme tétanie coqueluche du NRS Explorations endoscopiques
Choc Anaphylactique APLV Cœlioscopie ou cœliochirurgie …
Garder à l’esprit des éventuelles :
o Maltraitance infantile
o Privation d’aliment V. CAT en cas de MS :
o Suffocation homicide ou accidentelle
1. Données de l’Anamnèse :
o Absorption de toxiques ou médicaments
Récits des proches
Médicaments présents
C. MS du Sportif : Ordonnances disponibles
Elle survient au cours et jusqu’à 1h après la Tracés ECG
pratique de sport Résultats d’examens complémentaires…
a. Inhibition Réflexe :
Stimulation de zones réflexogènes
b. Embolie pulmonaire :
Graisseuse ou fibrino-cruorique à la suite d’une
fracture
2
IV. Diagnostic Médico-légal :
PENDAISON 1. Données de la Levée de corps.
b. Autres Signes :
2. Arrêt Respiratoire : Hyperhémie voire un piqueté hémorragique de la
Par obstruction totale du pharynx face interne du cuir chevelu
o Par refoulement de la base de la langue sur Emphysème pulmonaire avec présence de taches
sa paroi postérieure de Tardieu
Du sang noir et fluide
3. Inhibition Réflexe : possible
Une congestion poly-viscérale
1
3. Prélèvements Sanguins ou autres :
LA RÉQUISITION Á Alcoolémie
1
VIII. Législation :
1. Code Pénal Algérien :
Article 187 bis :
« Est puni d’un emprisonnement de 2 mois à 6 mois et
d’une amende de 1000 à 10000 DA ou l’une de ces
deux peines seulement ; quiconque, n’obtempère pas
à un ordre de réquisition établi et notifié dans les
formes réglementaire. »
Article 236 :
« Le refus de déférer aux ordres de réquisitions de
l’autorité publique établies et notifiés dans les formes
réglementaires et puni conformément aux
dispositions de l’article 187 bis du code pénal. »
2
a. La Faute :
RESPONSABILITÉ Est tout manquement à ses obligations
b. Préjudice à Réparer :
MÉDICALE Il doit être certain, direct et personnel
c. Lien de Causalité.
I. Définitions : 3. Conséquences de la RD :
1. La Responsabilité : Délai de prescription : Art 133 du CC
C’est l’obligation morale de répondre et d’être La victime doit introduire son action en
garant de certains actes réparation dans délai de 03 ans
4. Conséquences de la RC :
2. Mise en Jeu de la RD : Art 102 du CC :
Comporte 03 conditions : L’action en réparation se prescrit par 15 ans à
o Une faute commise par le médecin partir du moment où l’acte dommageable a été
o Un dommage subi par le malade commis
o Le lien de causalité entre la faute et le
dommage
1
II. Responsabilité Pénale : III. Responsabilité Administrative :
Les incriminations pénales : A. Le Principe :
o Crime, délit, ou contravention La responsabilité de l’hôpital public peut être
Le Délai de Prescription : engagée chaque fois que le patient estime qu’il
o Contravention 02 ans n’a pas reçu les soins que nécessite sont état de
santé
o Délit 03 ans
o Crime 10 ans
B. Statut du Médecin à l’Hôpital Public :
A. Le Principe : Possède la qualité d’un agent public
Tout fait, tout agissement de la personne Il n’est pas lié par contrat avec les malades
contraire aux loi et règlement de l’ordre public L’acte médical dommageable, imputable au
constituent une infraction qui doit être médecin exerçant dans les établissements publics
sanctionnée « punie » par les tribunaux répressifs engage la responsabilité de l’hôpital
2
B. Règles Déontologiques :
SECRET PROFESSIONNEL 1. Art 36 du CD :
« Le secret médical s’impose à tout médecin,
chirurgien-dentiste sauf si la loi en dispose
autrement. »
I. Introduction : 2. Art 37 du CD :
Le SM est une obligation à laquelle est soumis le « Le secret médical couvre tout ce que le médecin a
médecin dans l’exercice de ses fonctions vu, a compris, a entendu ou lui a été confié. »
Il concerne tout ce que le médecin a vu, compris 3. Art 38 du CD :
ou lui a été confié dans l’exercice de ses fonctions « Le médecin doit faire respecter les impératifs du
‘’HIPPOCRATE’’ « Admis à l’intérieur des maisons, secret par les auxiliaires. »
mes yeux ne verront ce qui s’y passe, ma langue
taira les secrets qui me seront confiés … » 4. Art 39 du CD :
Il a pour but de préserver la relation médecin- « Le médecin doit protéger tout document médico-
malade (la confiance) légal (fiche clinique, dossier) concernant ses malades
En cas de violation de cette confiance, le médecin contre toute indiscrétion. »
engage sa responsabilité civile, pénale et 5. Art 40 du CD :
disciplinaire « Lors de la publication scientifique, le secret est
respecté : on ne doit pas identifier le malade. »
II. Fondement du Secret Médical : 6. Art 41 du CD :
A. Règles Juridiques : « Le secret médical persiste même après le décès du
malade sauf pour faire valoir un droit. »
1. Art 301 du CPA :
« Les médecins, chirurgiens, pharmaciens, sages-
femmes ou toutes autres personnes dépositaires par III. Les Personnes Tenues au Secret :
état, par profession ou par fonctions permanentes ou A. Personnel Médical :
temporaires, des secrets qu’on leur confie, qui hors le
cas où la loi les oblige ou les autorise à se porter 1. Personnel Soignant :
dénonciateurs, ont révélé ces secrets, sont punis d’un Les médecins traitants
emprisonnement d’un à six mois et d’une amende de Les étudiants en médecine en stage
500 à 5000 DA. » Les dentistes
Les pharmaciens
2. Art 206 de LPPS 90/17 du Les sages-femmes
31/07/1990 : Toutes les autres personnes contribuant aux soins
a. Art 206/01 : o Auxiliaires médicaux (infirmiers,
« Le secret médical est garant du respect de la dignité kinésithérapeutes, orthopédistes,
du malade et de la protection de sa personnalité. » pédicures-podologues…)
o Psychologues
b. Art 206/02 : o Assistants sociaux
« L’obligation du secret professionnel est générale et o Les laborantins
absolue sauf dérogation légale. » Par extension en milieu hospitalier, le service est
tenu au secret
c. Art 206/03 :
« L’obligation de dénoncer les sévices envers les 2. Personnel Non Soignant :
enfants, mineurs et les personnes privées de liberté. » Médecins conseils des caisses de sécurité sociale
Médecins du travail
d. Art 206/04 : Médecins des compagnies d’assurance
« Le médecin expert ou requis n’est pas lié par le Médecins experts
secret pour l’objet de sa mission. »
B. Personnel Non Médical :
e. Art 206/05 :
La secrétaire du médecin libéral
« Pas de révélation des faits du secret même si le
Agents hospitaliers
médecin est témoin devant la justice sauf si le malade
Le médecin est responsable du personnel non
l’y autorise. »
médical qui l’assiste
1
IV. Domaine du Secret Médical : B. Dérogations Absolues :
1. Sévices à Enfants :
Le secret médical couvre tout ce que le médecin a
206/03 LPPS et Art 54 du CD :
vu, a compris, a entendu ou lui a été confié lors
Le médecin doit les dénoncer
de l’exercice de ses fonctions :
o Déclarations du malade 2. Les Maladies à déclaration
o Conversations surprises au domicile obligatoire.
o Diagnostics 3. Déclaration des AT et MP.
o Thérapeutiques
o Fiches ou dossiers médicaux
4. Les demandes des Pensions
Militaires :
Eléments constitutifs du Délit de violation du Le certificat se fait à la demande du militaire ou
de ses ayants droit
Secret Médical :
o La personne occasionnant le délit doit être 5. Placement et Examens d’office :
tenue au secret médical a. Hospitalisation d’Office :
o Le fait révélé doit avoir le caractère de Le médecin psychiatre adresse une requête au
secret wali, exposant les signes pathologiques détaillés
o La révélation est intentionnelle présentés par le patient et qui justifies sa
o L’absence de dérogation légale demande
2
B. Traces de Violences :
SÉVICES ENVERS LES Multiples, disséminés, intriquées, variées et d’âge
différent
ENFANTS
1. Ecchymoses et Hématomes :
De dimensions, de formes et de couleur variables
S’observent sur tout le corps
I. Introduction :
2. Plaies :
Préoccupation de santé publique
Excoriations, abrasions, griffures, lacération
Ne constituent pas un concept nouveau
Des plaies linéaires à bords nets arme blanche
Posent un sérieux dilemme médico-juridique pour
Plaies surinfectées absence de soins
le médecin
Certaines difficultés d’appréciation 3. Brulures :
Siègent généralement au niveau des mains et des
avant-bras
Définition : (OMS)
Parfois des lésions de gelures
Sévices corporels (CBV)
Négligences lourdes et privations volontaires 4. Fractures :
Abus sexuels
a. Mécanisme :
Traumatisme moraux (cruauté mentale)
Choc direct, choc indirect, traction, torsion ou
élongation
1
III. Diagnostic ≠ : 2. Loi Sanitaire :
Hémopathies a. Art 206/3 :
Erythème noueux Obligation du médecin de dénoncer les cas de
Rachitisme sévices dont il a eu connaissance lors de son
Fragilité osseuse constitutionnelle exercice professionnel
Scorbut
3. CD :
Déclarations mythomanes
a. Art 54 :
Obligation reprise dans le code de déontologie
IV. Diagnostic :
Aspect des traces traumatiques
Discordances entre les déclarations de
l’entourage et les constatations cliniques
Parfois les aveux des parents
Amélioration de l’état de l’enfant après
hospitalisation
V. CAT :
A. Devant un cas Bénin :
Contrôle régulier en consultation
Aviser l’assistance sociale
VI. Législation :
1. CPA :
a. Art 269 :
Les auteurs de sévices sont réprimés par l’Art 269
du CPA à une peine de 1 à 5 ans et une amende
de 500 à 5000 DA
2
b. Au niveau de la Face :
STRANGULATION Cyanose
Exophtalmie (svt) avec Hgie sous-conjonctivale
voire chémosis
Ecchymoses et excoriations
I. Définition : o Svt péribuccales pour étouffer les cris
Une constriction exercée directement c. Autres :
o Soit au-devant du cou (à la main) Plaies contuses de la tête (occipitales +++)
o Soit autour du cou (au lien) Lésions de chute omoplates, coudes
S’oppose au passage de l’air suspend la Lésions de défense mb sup
respiration la mort Penser aux violences sexuelles
B. Mécanisme de la Mort :
III. Strangulation au Lien :
1. Asphyxie par Obturation du conduit
aérien : A. Circonstances Médico-légales :
Lésion du larynx et refoulement de la paroi post 1. Criminelle :
du larynx contre la base de langue Complète la strangulation à la main
o Par un geste ascendant de l’agresseur Le lien est très varié
Une pression de 12 – 15 kg suffit à aplatir la
trachée contre le plan vertébral 2. Accidentelle : (rare)
Elle est svt aggravée par une compression Accident à l’aide d’une écharpe
thoracique habituelle au cours de la lutte NRS attaché à l’aide d’une ceinture
C. Diagnostic Médico-légal :
B. Mécanisme de la Mort :
1. Levée de corps.
Les forces de traction sont actives, horizontales et
2. Examen externe : progressives
a. Au niveau du Cou : Le mécanisme principal est l’anoxie cérébrale
Stigmates unguéaux (empreinte semi-lunaire) aigue
o Sections de l’épiderme La mort par inhibition est possible
Ecchymose (petite)
o En dedans de ces stigmates
o Provoquée par la pression des doigts
1
C. Diagnostic Médico-légal :
1. Levée de corps.
2. Examen externe :
a. Au niveau du Cou :
Sillon :
o Horizontal, bas situé, sous hyoïdien,
complet, parfois multiple
o D’aspect parcheminé sur le cadavre
À différencier de :
o Faux sillon
o Sillon de pendaison
o Circulaires du cordon ombilical chez les n-
nés
b. Autres :
Cyanose de la face
Piqueté hémorragique du cou et de la face
Hémorragie sous-conjonctivale avec chémosis
Morsure de la langue
b. Autres :
Les signes du syndrome asphyxique
D’autres traces de violences internes
2
III. Physiopathologie :
SUBMERSION Submersion-Asphyxie :
1. Syndrome Humoral :
a. Noyade en eau Douce :
I. Introduction : Hémodilution et hypervolémie
Hémolyse
A. Définition : Fibrillation ventriculaire par hyperkaliémie
Mort résultant d’une pénétration de liquide
provenant de la bouche et du nez, inondant les b. Noyade en eau Salée :
voies respiratoires et provoquant une asphyxie Hypovolémie
par défaut d’oxygénation des poumons et du Hémoconcentration ionique
sang, d’où hypoxémie et anoxie tissulaire Transsudation plasmatique
02 éléments sont nécessaires pour parler de 2. Syndrome Mécanique :
Noyade :
Rupture de la membrane alvéolo-capillaire
o La pénétration d’un fluide dans les voies
Altération du surfactant
aériennes jusqu’aux alvéoles
o L’asphyxie (conséquence)
o Collapsus alvéolaire
B. Circonstances de Noyade : o Diminution de la compliance pulmonaire
o Modification dans le rapport
1. Accidentelle. +++ ventilation/perfusion
2. Suicidaire. ++
3. Criminelle :
Cadavre immergé dans le liquide (vitale forcée) IV. Problèmes Médico-légaux :
Rare chez l’adulte, facile chez le vieillard, n-né i. Identification de la victime
ii. Diagnostic de la noyade vitale
iii. Détermination du délai post mortem
II. Formes de Noyades : iv. Appréciation du caractère anté ou post mortem
des blessures
A. Noyades proprement dite :
Submersion-Asphyxie
La fréquente : 80 à 90 % V. Diagnostic Médico-légal :
Le tableau comporte des signes asphyxiques et
A. Dg de la Noyade Vitale :
des signes d’inhalation d’eau noyé bleu
Affirmer le caractère vital de la submersion
Elles se produisent :
o L’existence d’une inondation active des VR
o Submersions inaugurales classiques (sujet
Un des Dg les difficile en médecine légale par
ne sachant pas nagé ou épuisé de nager)
l’absence de signes spécifiques
o Par perte de connaissance (d’origine
Le Dg repose sur l’analyse et la confrontation des
traumatique ou pathologique)
éléments de l’examen externe, l’examen interne
B. Fausses Noyades : et des examens complémentaires
MS en milieu Hydrique
10 à 20 % des cas B. Cas du Cadavre Frais :
Absence de signes asphyxiques ou de signes
1. Submersion-Inhibition :
d’inhalation d’eau noyé blanc
L’absence de signes d’inhalation d’eau et de
Elles peuvent être d’origine :
signes asphyxiques
o Pathologique (syncopes)
L’autopsie est dite blanche ou éventuellement
o Thermo-différentielle (hydrocution)
présence d’une cause pathologique cardio-
o Traumatiques (zone réflexogène)
vasculaire, neurologique ou autre expliquant le
o Allergiques (au plancton, algues, etc.)
décès
o Émotionnelle
1
2. Submersion-Asphyxie :
a. Examen Externe du Cadavre :
Cyanose de la face et des extrémités avec
protrusion de la langue (coincée entre les 2
arcades dentaires)
Œil conservant sa tonicité (œil de poisson)
Peau ansérine (cutis anserina) et macération
palmo-plantaire
Champignon de mousse
Lésions de charriage
D. Examens Complémentaires :
1. Histologie :
Emphysème pulmonaire aqueux
2. Limnologie :
Diatomées et Protozoaires ciliés
2
2. Obstruction des VR par un corps
SUFFOCATION étranger :
a. Diagnostic :
Signes du syndrome asphyxique
Autopsie agent causal dans les VRS
I. Définition :
Asphyxie Mécanique par obstruction des voies b. Formes Médico-légales :
respiratoires supérieures ou tout phénomène qui Criminelle
s’oppose à la mécanique ventilatoire o Infanticide, adulte (rare)
Accidentelle
o Fausse route du bol alimentaire (NRS,
II. Les Causes : ivresse, émotion)
o Ingestion de corps étranger petit enfant
1. Voies Respiratoires : (dyspnée et tirage)
Occlusion des orifices respiratoires Suicide (exceptionnelle)
Obstruction des voies respiratoires
c. Formes Médico-légales :
III. Fromes de Suffocation : Criminelle (exceptionnelle)
o Infanticide, adulte (rare)
A. Suffocation Faciale :
Accidentelle +++
1. Occlusion de la Bouche et du Nez : o Accident de travail (mines, sous-marins)
a. Diagnostic : o Accident de jeux des enfants
Signes du syndrome asphyxique
o Cyanose de la face
o Hyperhémie sous-conjonctivale
C. Enfouissement :
Eléments de la levée de corps Asphyxie par pénétration dans les VR d’une
matière solide pulvérulente (sable, terre, cendre)
Eléments de l’examen externe du cadavre
o Ecchymoses, excoriations de la face b. Diagnostic :
o Sac en plastique recouvrant la tête Signes du syndrome asphyxique
o Bâillon en place ou ces traces Eléments de la levée de corps (lieu+++)
b. Formes Médico-légales : Eléments de l’examen externe du cadavre
Criminelle +++ o Matière solide pulvérulente sur le corps et
o N-né, enfant, personne âgée au niveau des orifices respiratoires
Accidentelle Autopsie :
o La mère endormie avec un n-né o Matière au niveau des VR et du tractus
o Syncope, coma alcoolique ou épileptique digestif
face contre terre c. Formes Médico-légales :
o Jeu des enfants
Criminelle (rare) Infanticide
Suicide (exceptionnelle)
Accidentelle +++ éboulements
1
D. Enlisement :
Se place entre l’enfouissement et la submersion
2
3. Compensation Incomplète :
SYNDROME ASPHYXIQUE Réaction hormonale décharge d’Adrénaline
o Provoque une nouvelle répartition de l’O2
disponible au profit du cœur et du cerveau
Elle dure environ 2 mn
I. Définition : Elle se termine par une obnubilation du sujet
« Le synd asphyxique est l’ensemble des 4. Décompensation :
manifestations cliniques et anatomopathologiques Les diverses fonctions vont disparaitre les unes
observées sur le cadavre au cours de la privation après les autres sauf la circulation
aigue et prolongée de l’organisme en oxygène. »
La perte de connaissance est svt précédée de
convulsions Tonico-cloniques, puis paralysie
II. Physiopathologie : 03 mécanismes flasque
1. Asphyxies Atmosphériques : Sphincters relâchés, pupille en mydriase
de la pression atmosphérique Bradycardie avec pouls ample et fort
Présence d’un gaz inerte ou impropre Syncope respiratoire suivie de Gasps
Substitutions de l’air par un autre milieu L’apnée secondaire suivie de collapsus et d’arrêt
cardiaque
2. Asphyxies par atteinte de la
Ventilation :
a. Spontanées :
B. Asphyxies Aigues et Subaiguës :
Synd Hypoxique + Synd Hypercapnique
Compression extérieure des voies respiratoires
Obstruction intérieure des voies respiratoires Une hypoxie de 15-20% de l’oxygénation normale
Suspension de la mécanique respiratoire entraine la mort en 2h
Stase pulmonaire L’hypercapnie :
o Manifestation d’hypoventilation alvéolaire
b. Provoquées : o Trouble de l’équilibre acido-basique
Obturation respiratoire compensé dans un 1er temps
o Obstruction ou occlusion
Compression thoracique 1. Signes Respiratoires :
Pendaison - strangulation Tirage sus et sous sternal obstruction laryngée
Polypnée plaie pulmonaire
3. Asphyxies par Trouble de Hypersécrétion bronchique
l’Hémostase :
Diminution de l’hémoglobine : 2. Cyanose :
o Anémie, hémolyse, hémorragie Résulte de la désaturation oxy-hémoglobinée du
Transformation de l’hémoglobine : sang ≤ 5 g/l
o Carboxyhémoglobinisation (Co) +++ les lèvres, les lobules d’oreille et les ongles
o Methémoglobinisation (intox Med)
3. Défaillance Circulatoire :
o Sulfahémoglobinisation
Tachycardie (1er signe)
TDR et TDC
OAP
III. Clinique :
Le cœur peut fonctionner durant 20 mn en
A. Asphyxies Suraiguës : anaérobiose relative production d’Ac lactique
Syndrome Hypoxique
04 phases : 4. Signes Neuropsychiques :
Obnubilation, céphalées, troubles psychiques
1. Latence dure qlq secondes précédent le coma Hypercapnique
2. Compensation Complète : Œdème cérébral vasodilatation par la PACO2
Réaction cardio-respiratoire (tachycardie,
hyperventilation)
Elle dure environ 30 sec
1
R ! l’arrêt cardiaque survient par la mise en jeu d’un
réflexe cardio-inhibiteur d’origine sinocarotidienne,
laryngée…
B. L’Autopsie :
1. Méninges et Centres Nerveux :
Hyperhémie ou anémie (en Fc° du mécanisme)
2. Poumons :
Sombres violacés et volumineux
De la Spume aérée et sanguinolente dans les VR
Ils sont parsemés de foyers de suffusions
hémorragiques sous forme de plaques saillantes
et claires d’emphysème aigu sous-pleural appelé
Tache de Tardieu
3. Cœur :
Cavités droites dilatées
Contient du sang noir et fluide
4. Foie :
Volumineux gorgé de sang
5. Reins et Rate :
Congestifs
6. Estomac :
La muqueuse présente parfois des piquetés
hémorragiques sous forme de pétéchies,
rarement des suffusions sanguines
2
IV. Le Viol :
VIOLENCES SEXUELLES Pas de définition juridique
L’intromission intra vaginale de la verge en
érection, à l’exclusion de tout autre objet, chez
une victime non consentante ou incapable de
I. Introduction : consentement (qu’elle soit vierge ou déflorée)
« Tout acte sexuel, tentative pour obtenir un acte
sexuel, commentaire ou avance de nature Le coït avec une mineure de 18 ans constitue
toujours un viol
sexuelle ou acte visant à un trafic ou autrement
dirigé contre la sexualité d’une personne, en Le viol est exceptionnel avant 6 ans, rare avant 12
utilisant la coercition, commis par une personne, ans, engendrant de graves lésions
indépendamment de sa relation avec la victime,
dans tout contexte, y compris, mais sans s’y
A. Diagnostic Médico-légal :
limiter, le foyer et le travail »
i. L’accueil
La VS peut survenir alors que la personne ii. Importance de la précocité de l’examen
agressée est dans l’incapacité de donner son iii. L’Interrogatoire :
consentement parce qu'elle est ivre, droguée, o Les circonstances, le lieu
endormie ou incapable mentalement de o Les ATCD médicaux et gynécologiques
comprendre la situation o La nature de l’agression
o La symptomatologie …
Répercussions sur la santé physique et mentale iv. L’Examen Somatique :
de la victime, aux conséquences immédiates ou à o Recherche essentiellement les traces de
distance violence (cou, seins, fesses, face interne
Conséquence sur le bien-être social des victimes des cuisses, poignet …)
1
La Cicatrisation se fait sans affrontement des V. Législation :
berges :
o J 1 : les berges sont rouges, ulcérés
1. Outrage Public à la Pudeur :
o J 2 – 3 : suppurations des lambeaux Art 333 du CPA :
o J 15 : la cicatrisation est complète Une peine de 2 mois à 2 ans de prison et une
amende de 500 à 2000 DA
b. Chez la ♀ Anciennement Déflorée :
le Dg repose sur l’existence de trace de violence Si l’acte est considéré comme un acte contre
et la mise en évidence du liquide séminal nature, la peine est de 6 mois à 3 ans et l’amende
de 1000 à 10000 DA
Des prélèvements sont indispensables pour :
o prouver la matérialité des faits 2. Attentat à la Pudeur :
o l’identification de l’agresseur (si possible) Art 334 et 335 du CPA :
Effectuer les tests sérologiques ainsi que le test 5 à 10 ans de prison, pouvant atteindre 20 ans si
de grossesse situations aggravantes
Prescrire le traitement préventif des IST / pilule
du lendemain 3. Viol :
Art 336 et 337 du CPA :
Peine de 5 à 10 ans de prison
B. CAT devant une Agression Sexuelle : Si mineur de moins de 18 ans, la peine est de 10 à
1. < 72h : 20 ans
Collecter les sous-vêtements, habits souillés
Veiller que la victime ne prenne pas de douche
4. Situations Particulières :
ou de bain avant l’examen Ano-génital a. L’Inceste :
Anamnèse Il est défini et réprimé par l’article 337 bis du CPA
Examen général et gynécologique o relation sexuelle entre parents ascendants,
Prélèvements à but : descendants et collatéraux
o Légal éjaculat, poils, fragments de peau : b. Le Harcèlement Sexuel :
frottis de la vulve, du périnée, du vagin de
Art 341 du CPA
l’anus, buccal …
o médical préventif et thérapeutique
recherche de MST, hépatite B, C, HIV …
Pilule du lendemain
Prophylaxie post-exposition
Suivi médical
PEC psycho-sociale
3. > 1 semaine :
Anamnèse
Examen général et gynécologique
Prélèvements
Suivi médical
PEC psychosociale