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b.

Substances et Médicaments :
ACCIDENTS DE LA  Caféine – Amphétamines  surmenage
 Hypoglycémiants  perte de connaissance
CIRCULATION  CO  atténuation de la conscience

III. Mécanisme des Accidents :


I. Généralités : A. Véhicule Touristique :
 Selon l’OMS, la principale cause de décès chez les
15 – 29 ans 1. La Collision du Véhicule :
 Un problème majeur de santé publique  Jusqu’à l’arrêt total
 dus au non-respect du code e la route +++ : 2. Les Occupants :
o Conduite en état d’ivresse
 Mécanisme :
o Excès de vitesse
o Choc direct contre l’obstacle
 Le médecin intervient en tant que : o Force de décélération
o Acteur dans la prévention (capacité à
conduire)  Les lésions constatées sont multiples, de gravité
o Médecin traitant variable, fonction de la violence du choc de
o Expert (évaluation du handicap) l’accident
 Les lésions dues au port de la ceinture e sécurité :
II. Les Causes : o Traumatisme thoracique (fracture de côtes
 Conducteur – véhicule – milieu – contusion pulmonaire)
o Fracture de clavicule
A. Facteurs Techniques :
1. La Route : a. Conducteur et Passager Avant :
 Il se produit 3x Θ d’accidents au Km sur autoroute i. Choc Frontal : (chauffeur sans ceinture)
que sur route ordinaire  Projection vers l’avant, dans le pare-brise ±
 04 facteurs principaux influent sur la sécurité éjection du véhicule
routière :  ± lésions par intrusions (moteur, toit)
o Les courbes (virages) ii. Choc Arrière : (coup du lapin)
o Les pentes  1er : accélération vers l’avant d’abord
o La distance de sécurité  2ème : décélération secondaire vers l‘arrière
o L’éclairage
iii. Choc Latéral :
2. Le Véhicule :  Intrusion des structures latérales
 Ceinture de sécurité (obligation)  Une éjection est possible
 Visibilité complète
iv. Types de Lésions :
 Freinage efficace
 Contusions et fractures des mb Inf
B. Facteurs Individuels :  Contusions abdominales
 Contusions et fractures thoraciques
1. Facteurs Personnels :  Lésions des mb Sup (rares)
 Erreur de jugement  De l’extrémité céphalique :
 Maladresse o Traumatismes crâniens
 Inconscience du danger o Face  contusions, plaies
 Distraction (téléphone, discussion) o Rachis cervical  fracture, luxation
 Pathologie médicale (mauvaise vision)

2. Facteurs Exogènes : b. Passagers Arrière :


a. Alcool :  S’ils ne sont pas attachés, risque de projection
 0.03 g/dl  1 perturbations
ères vers l’avant contre ou par-dessus les sièges ±
 0.05 g/dl  généralisation des perturbations éjection du véhicule
Risque d’accident x2

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B. Cyclistes et Motocyclistes : 3. Phase de Franchissement : (incste)
 C’est le véhicule ou le taux de décès est  Une voiture lui passe dessus
le  important
Types de Lésions :
1. La Collision :  choc direct  Plaques striées reproduisant le dessin du pneu
 Projection à distance du conducteur  Un décollement sous-cutané avec hématome :
 La chute o Bras, région dorso-lombaire, cuisses
 Un trainage ou écrasement par le véhicule  Lésions internes :
accidenteur ou par un autre véhicule o Fracture des cotes avec contusions
pulmonaires
2. Les Lésions : o Fracture du rachis
 Lésions Primaires  contact avec le véhicule o Lésions viscérales
 Lésions Secondaires  chute après projection
4. Phase de Trainage. (Rare)
 La gravité dépend de la violence de l’accident
 Les lésions sont multiples mais on observe
volontiers des traumatismes crâniens et des mb IV. Prévention :
 Autres lésions :
o Lésions dues au frottement à la chaussée A. Mesures Médicales :
o Arrachent du plexus brachial  Interdire la conduite aux personnes qui sont
o Fractures costales physiquement ou psychiquement inaptes
o Ruptures du foie ou de la rate  Tests visuels – auditifs – psychomoteurs

C. Piétons : B. Mesures Administratives et


1. Phase de Tamponnement : Techniques :
 Choc initial 1. Administratives :
 Permis de conduire, discipline, prudence
a. Mécanisme :
 Les Sanctions (contravention, retrait de permis,
i. Chez l’Enfant :
poursuites civile et pénale)
 La force du pare-chocs s’applique au niveau du
bassin 2. Techniques :
 L’enfant est projeté  Amélioration et entretient des routes et
ii. Chez l’Adulte : signalisation
 Les jambes sont touchées par le pare-chocs  Entretient et vérification régulière des véhicules
 La tête, le thorax et l’abdomen sont projetés
contre le véhicule
 La victime rebondit et touche le sol de la tête V. Législation :
1. Code de la Route : 2009
b. Types de Lésions :
 Le taux légal d’alcoolémie à 0.1 g/l
 Excoriations
 Etat d’ivresse pour un taux ≥ 0.2 g/l
 Ecchymoses
 Fractures (plateau tibial, fémur, bassin) 2. Code Pénal :
 Traumatismes crâniens (parfois) Art 288 :
« L’auteur d’accident mortel peut être inculpé
2. Phase de Projection : (chute) d’homicide involontaire »
 Elle est fonction de la violence du choc
Art 289 :
Types de Lésions : « L’accident à occasionner une ITT > 03 mois prévoit
 Ecchymoses un emprisonnement et une amende »
 Abrasions épidermiques
 Plaies contuses (zones découvertes)
 Traumatismes crâniens (parfois mortels)

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Alcool au Volant :
 La conduite automobile avec une alcoolémie ≥ 0.1
g/l ou sous l’emprise de stupéfiants  délit
 02 à 18 mois et/ou 5000 – 50000 DA
o La peine est doublée en cas de récidive

 Blessures ou homicide involontaire :


 1 – 5 ans et 5000 – 50000 DA
o La peine est doublée en cas de récidive

 Le délit de fuite :
 02 à 18 mois et/ou 5000 – 50000 DA

 Le délit de fuite en matière d’accident corporel


avec blessés :
 06 mois à 5 ans et/ou 50000 – 150000 DA
o La peine est doublée en cas de récidive

 En plus des peines d’emprisonnement et


d’amende, la conduite automobile sous l’effet de
l’alcool, ou de produits et plantes classées comme
stupéfiants est sanctionnée par le retrait
immédiat du permis de conduire

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b. Manœuvres Directes :
AVORTEMENT CRIMINEL  Dilatation du Col
 Décollement Instrumental des membranes
ET THÉRAPEUTIQUE  ,, Hydraulique ,, ,,
 La Ponction de l’œuf
 Le Curetage Utérin Chirurgical
 La Formolisation de l’œuf
I. Avortement Criminel :
A. Définition : C. Dg Médico-légal :
 C’est l’expulsion prématurée volontairement
provoquée, sans nécessité médicale du produit 1. Déterminer la Réalité de l’ABRT :
de conception a. Chez la femme Vivante :
 Peut être difficile à prouver

B. Les Moyens Abortifs : i. En cas d’ABRT Précoce  < 12 SA :


 Le passage d’un embryon jeune à travers le col
1. Substances dites Abortives : ne laisse que peu de traces
 Elles sont toxiques, de posologie incertaine et  Les aveux de la femme constituent la
d’action variable meilleure preuve
 Elles sont aussi dangereuses pour la mère que  L’examen précoce peut mettre en évidence :
pour le fœtus à doses abortives o Une béance de l’orifice cervical
o Des métrorragies
a. Toxiques Végétaux : o L’analyse histologique du saignement
 L’Apiol ou essence de Persil apporte l’élément de Dg
 La Rue et la Sabine
ii. En cas d’ABRT Tardif  03 – 06 mois :
 L’If et le Thuya
 Rechercher les signes de grossesse ou
 La décoction de Safran
d’accouchement récent :
 L’ergot de seigle
o Développement de l’utérus
b. Toxiques Minéraux : o Ramollissent du col utérin
 Le Plomb o Ecoulement lochial
 Les sels de Quinines (fréquemment employés) o Présence de débris placentaires (Gde valeur)
 Le Phosphore blanc iii. Examens Complémentaires :
 Poudre de Cantharide  β-HCG
 Échographie  débris placentaires dans la CU
c. Substances Hormonales :
 Histologie des débris placentaires et
 Les Œstrogènes
endométriaux  différencier un état
menstruel d’un état de gestation
2. Manœuvres Abortives :
b. Sur le Cadavre :
a. Manœuvres Indirectes : i. Eléments de la Levée de Corps :
 Traumatismes Abdominaux :  Découverte faite chez l’avorteur
o Choc ou coup appliqué sur le ventre  Nature des objets entourant le cadavre
o Marche forcée  Taches suspectes
 Traumatismes Vaginaux : ii. Examen Externe du Cadavre :
o Tamponnement  Corps entier
o Lavements répétés  Surtout la sphère génitale
o Injection d’eau froide ou chaude  Examen des seins
o Coïts répétés  Examen de l’abdomen
 Massages violents du bas ventre et le pétrissage iii. Ouverture des Cavités :
énergique et renouvelé  Le Dg repose sur l’examen de l’utérus et de
l’étude anatomopathologique

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2. Déterminer le caractère Provoqué G. Législation :
de l’ABRT :  L’avortement criminel est régi par les articles
b. Chez la femme Vivante : 304, 305 et 306 du CPA
 L’expulsion se fait généralement en 02 temps  Les peines sont de 01 à 05 ans de prison ; si le
même au début de grossesse avec le plus svt décès de la femme survient, la peine est de 05 à
rétention placentaire 10 ans
 Infection voire infarctus de l’utérus
 En cas de récidive la peine est portée à 05 – 10
b. Sur le Cadavre : ans et la peine maximale en cas de décès
 Traces de violence :
 La femme qui se fait avorté est punie de 05 mois
o Perforation du cul de sac de Douglas
à 02 ans de prison et d’une amende de 250 à
o Lésions du fœtus ou de l’embryon
1000 DA (Art 309)
o Perforation ou infection voire infarctus de
l’utérus  Le médecin peut dénoncer un cas d’avortement
criminel sans risque d’être poursuivit pour
3. Date de l’Interruption de grossesse :
violation du secret professionnel (Art 301/2)
 L’examen de l’utérus, l’étude du placenta
peuvent donner des indications approximatives
 C’est l’examen du fœtus qui donnera les
meilleurs renseignements

D. CPC Mortelles :
 Mort subite par inhibition
 Mort rapide par processus embolique
 Néphropathie tubulo-interstitielle aigue
 Nécrose corticale bilatérale

E. Problèmes Médico-légaux :
 La difficulté d’apporter les preuves du caractère
criminel de l’ABRT
 Une collaboration multidisciplinaire est
nécessaire pour établir un Dg :
o Légiste, Anatomopathologiste, Biologiste,
Toxicologie …
 L’expert peut avoir à répondre à certaines
questions :
o La femme était-elle enceinte ?
o Y a-t-il un avortement ?
o L’avortement était spontané ou provoqué ?
o Les objets saisis pouvaient ils servir à
pratiquer un avortement ?

F. Dg Différentiel :
 Surtout en cas d’ABRT précoce
 Les menstruations
 Dysménorrhée
 Une hémorragie en rapport avec un cycle
anovulatoire, un kyste folliculinique
 Hyperplasie de la muqueuse

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II. Avortement Thérapeutique : D. Législation :
A. Définition : 1. Code de Déontologie :
 C’est l’interruption de la grossesse pratiquée Art 33 :
avant le 180ème j, pour raisons médicales « Un médecin ne peut pratiquer l’interruption de
grossesse que dans les conditions prévues par la loi. »
 Il ne constitue pas un délit passible de peines
correctionnelles 2. Code Pénale :
 Il est à différencier de l’interruption volontaire de
Art 308 :
grossesse (IVG) interdite en Algérie et qui se fait
« L’avortement n’est pas puni lorsqu’il constitue une
généralement avant la 12ème semaine
mesure indispensable pour sauver la vie de la mère
d’aménorrhée à la demande de la femme
en danger et qu’il est ouvertement pratiqué par un
médecin ou chirurgien après avis donné par lui à
B. Conditions Médicales : 04 l’autorité administrative. »
 La mère encourt un danger extrême, réel, actuel 3. Loi Sanitaire :
qui menace sa vie et non seulement sa santé
Art 72 :
o L’indication d’interrompre la grossesse doit
« L’avortement dans un but thérapeutique est
être absolue pour être légitime
considéré comme une mesure indispensable pour
 Ce danger est sous la dépendance certaine de la
sauve la vie de la mère du danger, ou préserver son
grossesse
équilibre physiologique et mental gravement
 L’interruption de la grossesse fera surement
menacé.
cesser le danger
 Il n’existe aucun autre moyen pour sauver la L’avortement est effectué par un médecin dans une
mère structure spécialisée, après un examen médical
conjoint avec un médecin spécialiste. »

C. Techniques :
1. Classiques :
a. Curetage :
 Après dilatation (laminaire, bougie)
 Risque de béance isthmique, de perforations ou
de synéchies

b. Petite Césarienne :
 Par voie Vaginale :
o Risque d’endométriose
 Par voie Abdominale :
o Si l’on envisage la ligature des trompes

2. Modernes :
a. Méthode de Karman :
 Aspiration du contenu de l’utérus avant la
12ème SA
 Suivie d’un Curetage après dilatation du col

b. Injection Intra-amniotique :
 Pour les ABRT plus tardifs
 Après ponction amniotique sus-pubienne quasi-
totale, le liquide est remplacé par du chlorure de
sodium
 L’expulsion survient dans les 03 j
 Ce procédé nécessite une hospitalisation de 2 - 5 j

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III. Détermination de la Nature de la
BLESSURES PAR OBJETS Blessure :
CONTONDANTS ET PAR  Elle est liée à l’action de l’agent vulnérant

ARMES BLANCHES A. Contusions :


 C’est le résultat du conflit entre un corps mousse,
dit contondant et le corps humain
 Il n’existe ni effraction, ni destruction
I. Introduction : tégumentaire
 Rédaction du certificat médical initial qui doit  Ce sont les lésions traumatiques les  fréquentes
déterminer la durée d’incapacité totale de travail  On distingue, les contusions du :
(ITT) o 1er degré = ecchymose
o En cas de CBV : ITT < 15j  contravention o 2ème degré = hématome
o 3ème degré = écrasement des tissus
ITT > 15 j  délit
o 4ème degré = broiement
o En cas de CBI : ITT < 90 j  contravention
ITT > 90 j  délit 1. 1er Degré = Ecchymose :
A. Définition : a. Définition :
 Toute lésion ayant pour résultat d’intéresser le  Un épanchement de sang extravasé et coagulé
corps ou la santé d’un individu qui vient infiltrer les mailles du tissu contus
 La lésion peut être externe ou inapparente b. Caractéristiques :
 Sa gravité n’est pas liée uniquement à la nature  Elle ne s’efface pas à la vitro-pression
de la violence mais surtout à ses suites actuelles  Elle persiste après lavage
et futures (séquelles)  Elle est vitale
Du point de vue médico-légal : c. Macroscopie :
 Une trace organique, objective et actuelle d’un  Tache rouge livide au départ qui va changer de
fait traumatique passé qu’il s’agit de reconstituer couleur par la suite
B. Intérêt : préciser  La forme varie selon l’agent vulnérant
 L’étendue dépend de :
 Leur Nature
o La violence du traumatisme
 L’agent vulnérant en cause :
o La vascularisation de la région traumatisée
o Objet contondant, tranchant …
o La laxité des tissus
 L’origine :
 Le siège : o Au point d’impact
o Anté-mortem / Post-mortem
o Elle peut apparaitre à distance
 Les circonstances :
o Peut siéger à tous les niveaux
o Accident / Suicide / Crime
 peau, cuir chevelu, abdomen
 Les conséquences :
o ITT, IPP d. Evolution Macroscopique :
i. Chez le Vivant :
 Elle change de couleur  dégradation de l’Hb
II. Législation : o Rouge livide le 1er j
A. Le Code Pénal : o Violacée les 2ème – 3ème j
 Articles 264 (CBV), 288, 289 (CBI), 442 modifié en o Bleuâtre le 4ème – 5ème j
cas de contravention o Verdâtre le 5ème – 6ème j
 Sanctionne l’auteur de blessures en fonction de o Jaunâtre après 10 – 15 j
l’ITT  N’est plus reconnaissable à partir du 20 -25ème j
 Elle est très variable d’un individu à l’autre selon
B. Le Code Civil : l’âge, le sexe, la force de l’impact…
 Article 124 ii. Chez le Cadavre :
 Oblige l’auteur de coups et blessures à réparer le  Elle garde la couleur qu’elle avait au moment du
dommage causé décès

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e. Intérêt Médico-légal : C. Plaies :
 Le siège de la violence  Solution de continuité de la peau avec atteinte ±
 La date de la violence par sa couleur importante des tissus sous-jacents
 La forme de l’objet qui l’a provoqué  On distingue :
 Le caractère vital de la blessure o L’excoriation
o La plaie simple
f. Dg Différentiel :
o La plaie contuse
i. Chez le Vivant :
o Pétéchies, maladie de la crasse sanguine 1. Excoriation :
o Ecchymoses thérapeutiques  Il s’agit de lésions superficielles provoquant un
o Simulation arrachement ou abrasion de l’épiderme
ii. Chez le Cadavre :
 Le terme de griffure devrait sous-entendre
o Lividités  régions déclives
uniquement l’action des ongles ou des griffes
o Taches de putréfaction  disparaissent au
Lavage a. Chez le Vivant :
 Cette lésion se recouvre d’un liquide séreux qui
2. 2ème Degré = Hématome :
devient une croute et se cicatrise au bout d’une
 Collection sanguine dans une cavité néoformé
semaine environ
o Sur un plan osseux  une bosse
o Au niveau des parties molles  une poche b. Sur le Cadavre :
 C’est la conséquence d’une violence plus  La peau se dessèche devient brunâtre et donne
importante ce qu’on appelle : une plaque parcheminée

c. Le Siège :
3. 3ème Degré et 4ème Degré :
 Au niveau du Cou
 Il s’agit de traumatismes fermés sans destruction
o Strangulation à la main  excoriations en
ni effraction de la peau
coups d’ongles = stigmates unguéaux
a. Chez le Vivant :  Au niveau de la Bouche et du Nez
 Plus graves lorsque la compression a été o Suffocation
prolongée et les contusions plus importantes  Au niveau des Mains et des Avant-bras
 Crush syndrome : o Signes de lutte, de défense
o Nausées, vomissements  Au niveau de la Face, Cuisses et du Thorax
o Douleurs o Agressions sexuelles
o Syndrome d’insuffisance rénale
o Évolue généralement vers la mort 2. Plaie Simple :
b. Sur le Cadavre :  Il y a une effraction de la peau sans perte de
 Des suffusions sanguines importantes dans les substance
tissus qui :  Les bords de la plaie sont nets, réguliers et
o Ne se coagulent pas linéaires :
o Disparaissent au lavage o Plaie provoquée par un instrument
tranchant

B. Fractures :
 Déterminer leurs causes et leurs circonstances de 3. Plaie Contuse :
survenue :  Elle réunit les caractères d’une plaie simple et
d’une contusion
b. Chez le Vivant :
 Blessure de forme irrégulière avec des bord
 Examen clinique + Radiographie
déchiquetés, des décollements sous cutanés et
c. Sur le Cadavre : parfois perte de substance par écrasement,
 Mobilité anormale arrachement (exp : morsure)
 Caractère vital  infractions hémorragiques des  La plaie par arme à feu est une plaie contuse
berges fracturaires particulière par ses caractéristiques

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IV. Blessures selon l’Arme : V. Origine Anté/Post-mortem :
A. Blessures par un Objet Contondant :  La découverte d’une plaie sur un cadavre ne
présente d’intérêt que si elle est d’origine vitale
1. Armes Naturelles : (anté-mortem)
 Mains, poings, pieds, ongles, dents, genoux…
La Plaie d’Origine Vitale :
2. Armes Improvisées :
a. Critères Macroscopiques :
 Servant à l’attaque et à la défense
 Hémorragie avec infiltration des tissus sous
 Bâton, pierre, marteau, bouteille, barre de fer…
cutanés, des muscles, des parois vasculaires
3. Armes Préparées :  La coagulation du sang in situ ne disparaissant
 Masse, casse-tête, coup de poing américain… pas au lavage
 L’écartement des berges de la plaie en rapport
avec la rétractilité vitale des tissus
B. Blessures par une Arme Blanche :
1. Instruments Piquants : b. Critères Histologiques et
 A extrémité pointue avec une tige cylindrique ou Histochimiques :
conique (aiguilles, clous) ou triangulaire (fleuret,  Réaction leucocytaire
baïonnette)  Mise en évidence de la fibrine, de la sérotonine,
de l’histamine
 La plaie a l’aspect extérieur d’un orifice minime
dû à un mouvement de percussion (estocade) et
est profonde par pénétration de l’instrument VI. Dg Médico-légal :
 Sa dimension est généralement inférieure à celle
 Recherche du caractère criminel ou accidentel
de l’instrument en raison de l’élasticité de la peau
des faits :
2. Instruments Tranchants :  L’état des lieux
 Ils sectionnent les tissus en déterminant des  La levée de corps
blessures ouvertes + hémorragie externe  L’examen clinique de la victime
 Section rectiligne des parties molles à l’origine de  L’autopsie médico-juridique du cadavre
plaies simples longues, à bords nets et réguliers
se terminant en général par une érosion
superficielle (en queue de rat)
 La profondeur de la plaie dépend du tranchant de
la lame, de la résistance des tissus et de la
violence du coup porté

3. Instruments Piquants et Tranchants :


 Ils sont terminés en pointe et présentent une ou
deux arrêtes tranchantes
 Ils provoquent des plaies par pénétration et
section des tissus à mesure que la lame de
l’instrument s’enfonce
 La forme de la plaie est en général en
boutonnière, en fonte
 Les bords de la plaie sont nets, réguliers avec des
angles aigus ou arrondis suivant le type de la lame
 La profondeur est parfois supérieure à la largeur
de la lame au moment où le coup est porté à la
victime, il se produit au point d’impact une
dépression des parties molles et par conséquent
un enfoncement plus important de la lame qui
pénètre plus en profondeur

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1. Orifice de Pénétration :
BLESSURES PAR  Passage du projectile
 Difficile à trouver en cas de tir dans un orifice
PROJECTILES D'ARMES Á naturel ou plis
FEU  Forme selon l’incidence dur tir :
o Circulaire  tir perpendiculaire au corps
o Ovalaire  tir oblique ± incliné
 Diamètre ≤ à celui du projectile
o Peut-être plus grand dans le cas de tir à
I. Introduction :
bout touchant
 Plaies contuses particulières bien définis et dont
l’étude nous permet de déterminer : 2. Collerette Erosive :
o Le calibre et le type d’arme utilisée  Abrasion de l’épiderme au pourtour de l’orifice
o La distance et la trajectoire du tir d’entrée par le passage de la balle
o L’incidence du projectile  Zone contuse ou parcheminée (6h après le décès)
o L’effet mortel ou non de l’impact  Sa forme dépend de l’angle du tir :
o Circulaire  tir perpendiculaire
II. Notions de Balistique : o Croissant  tir oblique
1. Définition d’une Arme à Feu :
3. Ecchymose Périphérique :
 Du point de vue Criminalistique :
 Zone hémorragique sous dermique, circulaire,
« Tous vecteurs ou outils, qui utilise la transformation
centrée sur l’orifice d’entrée
d’une énergie chimique en énergie mécanique, pour
 Résulte de l’infiltration hémorragique en rapport
propulser un ou plusieurs projectiles. »
avec la pénétration du projectile
2. Classification des Armes à Feu :  Elle signe la contusion de la peau
 AF à canon Court : revolver, pistolet
4. Collerette d’Essuyage :
 ,, ,, Long : fusils et carabine
 Liseré noirâtre circulaire à la partie Interne de la
 ,, ,, Intermédiaire : mitraillettes
collerette érosive
 Due à l’essuyage du projectile
III. Caractéristiques des Plaies par  Absente si superposition des vêtements
P.A.F :
 Les blessures par PAF peuvent être : 5. Zone de Tatouage :
o Des blessures Pénétrantes  Incrustation épidermique de grains de poudre
o Des blessures Transfixiantes non brulés
 Le projectile peut être tiré soit : 6. Zone d’Estampage :
o A bout touchant  Dépôt pulvérulent, labile, de produit de
o A bout portant combustion
o A distance intermédiaire / grande distance
 Type de Description :
« Une plaie transfixiante provoquée par un PAF, Aspects particuliers de la plaie d’entrée :
tiré à bout portant, sans interposition de  Chambre de mine
vêtements »  Coups de fusil
 Au niveau des os plats (crane)
A. La Plaie d’Entrée :
 03 zones Constantes :
o L’orifice de pénétration B. La Trajectoire :
o La collerette érosive  Difficile à reconstituer  pas forcément en ligne
o L’ecchymose périphérique droite
 03 zones Inconstantes :  Le meilleur guide  le manchon ecchymotique
o La collerette d’essuyage du trajet
o La zone de tatouage  Le long du trajet  fibres, poudre et bourre
o La zone d’estompage

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C. La Plaie de Sortie : V. Problèmes Médico-légaux :
 Diamètre plus important  S’agit-il d’une plaie provoquée par un PAF ?
 Contour irrégulier o Caractéristiques des plaies
 Absence totale de collerettes et de dépôts +++ o + données de l’ouverture (trajet et balle)
 Parfois présence de débris d’organes, esquilles
 Type de l’arme à feu ?
osseuses
 Origine Anté ou Post-mortem ?
 Nombre PS vs PE :
o PS = PE  blessures Transfixiantes  Quel est OE et OS ?
o PS < PE  ,, Pénétrantes o Indiquer la direction et la forme
o PS > PE  Fragmentation balle ou  Quelle est la distance du tir ?
fragments d’os o Etude de l’OE
 Quelle est la forme médico-légale ?
IV. Dg Médico-légal des Blessures par o Levée de corps
o + siège des lésions
P.A.F : (levée de corps)

1. Etude du Lieu :
 Position du cadavre, de l’arme, des projectiles et
des douilles
 Photos + prélèvements

2. Examen des Vêtements :


 Orifices des vêtements et concordance avec les
orifices du corps
 Signes de lutte
 Taches et traces

3. Examen Externe du Cadavre :


 Résidus de poudre sur la main
 Phénomènes cadavériques
 OE + OS corps et vêtements
 Autres signes de violence :
o Lutte
o Chute
o Défense

4. Ouverture des Cavités :


 La cause du décès + trajectoire + projectile
 Effectuer les examens complémentaires

5. Examens Complémentaires :
 Radiographie du cadavre ‘’ systématique ‘’
 Prélèvements pour expertise toxicologique
 Prélèvements pour expertise
anatomopathologique

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B. Conditions de Validité :
CERTIFICATS MÉDICAUX  Art 13 et 56 du CD
 Utilisation de papier à en-tête ou libre
 Qualité et identité du médecin (nom, prénom,
lieu d’exercice)
I. Généralités :  Préciser la nature du document rédigé
 Le CM est un acte officieux destiné à constater ou  L’identité du bénéficiaire
à interpréter des faits d’ordre médical, la  La lisibilité (termes clairs, simples, sans
responsabilité pénale, civile et disciplinaire du abréviations)
médecin est engagée chaque fois qu’il rédige un  Préciser si le document est rédigé sur réquisition
certificat  Date, signature manuscrite, griffe du médecin
 Le médecin ne peut le rédiger qu’après examen
de la personne concernée
C. Rédaction de Faux Certificats :
 Art 24 et 58 du CD
 Tout certificat rédigé sans examen peut être  Art 238 de la Loi Sanitaire
considéré comme nul et le médecin passible de  Art 226 du CP
sanctions
 Il est interdit de procurer à un malade un
 Le CM permet au patient de percevoir des avantage matériel injustifié ainsi que la délivrance
prestations et indemnités diverses, il est aussi de rapport tendancieux ou d’un certificat de
important que l’acte de soin complaisance
 Certains certificats sont à délivrance obligatoire  Il est interdit à tout médecin dans l’exercice de
(prescrit par la loi ou sur réquisition), d’autres ses fonctions de certifier faussement et
sont facultatifs voire même douteux sciemment pour favoriser ou nuire délibérément
à une personne physique ou morale
 La délivrance d’un certificat de complaisance
II. Définition : constitue une infraction disciplinaire
 Le CM est l’attestation écrite des constatations  Tout médecin qui, pour favoriser quelqu’un,
cliniques et paracliniques, positives ou négatives, certifie faussement ou dissimule l’existence de
concernant l’état de santé d’un individu qui a maladie ou infirmités ou un état de grossesse ou
bénéficié d’un examen médical et pouvant avoir fournit des indications mensongères sur l’origine
une influence sur les intérêts publics de ce sujet d’une maladie ou infirmité ou la cause d’un
décès, est puni selon le code pénal d’un
emprisonnement plus l’interdiction d’un ou
III. Législation : plusieurs de ses droits

A. Obligation de Rédaction : D. Respect du Secret Médical :


 Art 57 du CD  Art 206, 226, 235 de la Loi Sanitaire
 Art 213 de la Loi Sanitaire  Art 301 du CP
 Art 36 – 41 du CD
 La rédaction des CM est partie intégrante de
l’exercice médical en ce qui concerne les  Le malade reste indiscutablement maitre du
certificats, attestations et documents à caractère certificat et des secrets qu’il contient
obligatoire permettant notamment aux malades  L’obligation du secret est absolue sauf dérogation
d’obtenir des avantages sociaux auxquels leur légale
état de santé donne droit  Le certificat ne doit pas être remis à un tiers sauf
exception :
 Le médecin doit fournir les certificats et
o Mineur et incapable majeur
renseignements épidémiologiques prescrit par la
 remis au tuteur légal
loi et les règlements
o Aux ayants droits d’une personne décédé
o A l’employeur si AT ou MP
o A l’autorité requérante (répondant
seulement aux questions de la réquisition)

1
IV. Règles de Rédaction : i. ITT :
o La période durant laquelle le sujet ne peut
A. Principe de Fond : accomplir au moins un des actes essentiels
 Le CM ne doit être établi qu’après un examen de la vie quotidienne
clinique ± des examens complémentaires  L’évaluation de l’ITT ne doit pas dépendre du
o Toute dérogation à cette règle absolue est courage ou de la situation sociale de la victime
une faute professionnelle  En cas de CB Volontaires :
 Il doit être l’expression la plus stricte de la vérité o ITT < 15j  contravention
 Il doit répondre au motif qui a justifié sa o ITT > 15j  délit
délivrance et rendre compte fidèlement et  En cas de CB Involontaires :
objectivement des constatations faites lors de o ITT < 90j  contravention
l’examen du malade ou blessé
o ITT > 90j  délit
 Il ne doit pas être rédigé à la légère car il engage
la responsabilité du médecin
2. Certificat de Naissance :
 Le médecin doit faire la déclaration de naissance
B. Principe de Forme : dans un délai de 05 j au Nord et 30 j au Sud
 Un CM doit être rédigé clairement et lisiblement
ou dactylographié 3. Certificat de Décès :
 Tout certificat doit comporter 02 identités :  L’inhumation ne peut se faire sans un certificat
o Celle du médecin rédacteur de décès
o Celle du demandeur  Le Secret médical n’est pas levé après la mort et
 Il est fortement conseillé de faire un double du la cause réelle de la mort ne peut être précisée
certificat et de le conserver dans le dossier du  Il comporte une partie Sup contenant des
patient informations administratives destinée à l’état
 Les 03 dates : (il ne doit pas être anté/post daté) civil et une partie Inf anonyme transmise à l’INSP
o Date des faits allégués par le patient
o Date de l’examen médical 4. Certificat de Violences Sexuelles :
o Date de rédaction et de délivrance du  Préciser le type d’agression sexuelle, la prise de
certificat substances psychoactives, l’usage de préservatif
 Description minutieuse :
o Etat psychique
V. Types de Certificats : o Examen corporel
A. Certificats Prévus par la Loi : o Examen de la région génitale
o Examens complémentaires …
1. Certificat de Coups et Blessures :  Se prononcer sur l’état de virginité
 Il doit permettre d’établir de façon indiscutable la  Se prononcer sur une éventuelle conséquence de
matérialité des blessures, leur nature et la cette agression
gravité réelle ou potentielle

a. Ce qui est Allégué par le Patient : 5. Certificat d’AT :


 C’est le récit de ce qui lui est arrivé, les  Certificat lors de la 1ère consultation, rédigé sur un
symptômes qu’il dit éprouver ou avoir éprouvés… imprimé pré rempli, en 02 exemplaires
 Certificat de prolongation d’arrêt de travail
b. Ce qui est Constaté par le Médecin :  Certificat de guérison ou de consolidation
 Les signes cliniques
 Les résultats paracliniques
6. Certificat de Déclaration de MP :
 Les TRT
 La maladie doit figurer dans un tableau de MP
c. Les Conséquences Médico-légales : indemnisables
 Incapacité Totale de Travail (ITT)  Il est rédigé en 03 exemplaires sur un imprimé
 Incapacité Partielle Permanente (IPP) spécial

2
7. Certificat d’Arrêt de Travail :
 Le médecin n’a pas à faire connaitre à
l’employeur les éléments d’ordre médical
motivant l’arrêt de travail

8. Certificat Prénuptial :
 Ne jms mentionner la maladie sur le certificat
 Ne jms divulguer les résultats des bilans ou une
maladie à un autre que l’intéressé
 Il est rédigé sur imprimé

9. Certificat d’Internement :
 Il sert à motiver une décision qui sera confirmée
par le médecin de l’établissement psychiatrique
 Les médecins parents ou alliés du patient ne
peuvent rédiger ce type de certificat
 Le certificat comprend :
o Description des symptômes
o Enumérer les troubles à tendance
psychiatrique
o Déclarations de l’entourage
o Constatations de l’examen clinique et
paraclinique
o Conclusion

VI. Implications Médico-légales :


A. Responsabilité Pénale :
 Elle est engagée quand la faute commise est
prévue par la loi :
 La dénaturation de la vérité dans le CM constitue
« un faux certificat » dont la sanction est prévue
dans l’Art 226 du CPA
 Non-respect du secret médical

B. Responsabilité Civile :
 Elle peut être engagée s’il apparait qu’une
mention exacte mais inutile sur un certificat est à
l’origine d’un préjudice pour le patient ou si le
certificat inexact a causé un préjudice à un tiers
 Des dommages et intérêts peuvent être réclamés
à un médecin par une personne s’estimant lésée
par les déclarations de ce médecin en vertu de
l’Art 124 du CCA

C. Responsabilité Disciplinaire : (ordinale)


 L’établissement de faux certificats expose le
médecin à des sanctions d’ordre disciplinaire en
vertu de l’Art 58 du CD
 La délivrance d’un rapport tendancieux ou d’un
certificat de complaisance est interdite

3
A. Devoirs Généraux :
DÉONTOLOGIE MÉDICALE  Le médecin est au service l’individu et de la santé
publique
 Le respect de la vie et de la personne humaine

Art 07 :
I. Généralités – Définition :  La vocation du médecin consiste à défendre la
 « La déontologie est la science des devoirs » santé physique et mentale de l’homme et à
soulager la souffrance dans le respect de la vie et
 Le code de déontologie médicale précise les de la dignité de la personne humaine sans
devoirs exacts des médecins : discrimination
o Entre eux
o Avec les membres des autres professions Art 10 :
de santé  Ne pas favoriser ou cautionner une atteinte à
o Vis-à-vis de leurs malades l’intégrité physique ou mentale d’une personne
o Et de la société privée de liberté. Si le médecin constate que
cette personne a subi des sévices ou des mauvais
 Le CD a été publié dans le Journal Officiel N°52 du traitements, il doit en informer l’autorité
08 Juillet 1992 judiciaire
 Ne jms assister, participer ou admettre des actes
Le Droit Médical : de torture ou toute autre forme de traitements
 C’est l’ensemble des règles imposées par la cruels, inhumains ou dégradants
société et au nom de la société pour ce qui  Le médecin et le chirurgien-dentiste ne peuvent
touche la profession médicale : aliéner leur indépendance professionnelle sous
o Code de la santé publique quelque forme que ce soit
o Loi sanitaire

La Déontologie Médicale : B. Secret Professionnel :


 C’est l'ensemble des droits et des devoirs de la  Il s’impose à tout médecin, chirurgien-dentiste ou
profession médicale auxiliaire sauf lorsque la loi en dispose autrement
 Il couvre tout ce que le médecin, a vu, entendu,
La Déontologie Médicale indique :
compris ou lui a été confié dans l’exercice de sa
 Les CAT profession
 Des règles  Le médecin doit veiller à la protection contre
 Des principes de la morale toute indiscrétion des fiches cliniques et
 Des principes juridiques avec les modalités de documents qu’il détient concernant ses malades
leurs d’application  Le secret médical n’est pas aboli par le décès du
 Des recommandations malade, sauf pour faire valoir des droits

C. Devoirs Envers le Malade :


II. Règles de Déontologie Médicale :
1 – les devoirs généraux Art 42 :
2 – le secret professionnel  Le malade est libre de choisir ou de quitter son
médecin
3 – les devoirs envers le malade  En l’absence d’un danger immédiat pour le
malade, le médecin peut refuser, pour des
4 – la confraternité
raisons personnelles, de donner des soins
5 – les rapports des médecins entre eux et avec les
Art 45 :
membres des autres professions de santé
 Dès lors qu’il a accepté de répondre à une
 Les dispositions du code de déontologie médicale demande, le médecin s’engage à assurer à ses
s’imposent à tout médecin, chirurgien-dentiste, malades des soins consciencieux, dévoués,
pharmacien ou étudiant en médecine, chirurgie conformes aux données récentes de la science et
dentaire ou pharmacie autorisé à exercer la de faire appel, s’il y a lieu, à l’aide de confrères
profession dans les conditions prévues par la compétents et qualifiés
législation et la réglementation en vigueur

1
Art 49 : Art 60 :
 En cas de refus des soins médicaux, il est exigé  Les médecins doivent faire preuve de solidarité
du malade une déclaration écrite à cet effet humaine
 Il est de bonne confraternité de prendre la
Art 47 : défense d’un confrère injustement attaqué
 Le médecin doit formuler ses prescriptions avec
toute la clarté nécessaire Art 61 :
 Il doit veiller à la bonne compréhension des  Il est interdit de calomnier un confrère, de
prescriptions par le malade ou par son médire de lui ou de se faire l’écho de propos
entourage capables de lui nuire dans l’exercice de sa
 Il doit s’efforcer d’obtenir la bonne exécution du profession
traitement
Art 66 :
Art 56 :  Il est d’usage que le médecin, dans ses activités
 Toute prescription, certificat, attestation ou professionnelles donne gratuitement ses soins à
document établi par un médecin, doit être rédigé
un confrère ou des personnes à sa charge, aux
lisiblement et permettre l’identification du
étudiants en sciences médicales, au personnel de
signataire et comporter la date et la signature du
médecin son service et à ses collaborateurs directs
Art 50 :
 Le médecin, peut se dégager de sa mission à E. Rapport des Médecins entre Eux et
condition que la continuité des soins aux malades
soit assurée
avec les Membres des autres
Professions de Santé :
Art 52 :
 Les médecins doivent respect à leur confrère et à
 Le médecin, appelé à donner des soins à un tout auxiliaire médical
mineur ou à un incapable majeur doit s’efforcer
de prévenir les parents ou le représentant légal Art 76 :
et d’obtenir leur consentement  Les médecins doivent, dans l’intérêt des
 En cas d’urgence ou s’ils ne peuvent être joints, le malades, entretenir des rapports courtois et
médecin doit donner les soins nécessaires. Si bienveillants avec les auxiliaires médicaux et les
l’incapable majeur peut émettre un avis, le membres des autres professions de santé
médecin doit en tenir compte dans la mesure du  Ils doivent respecter leur indépendance
possible professionnelle
Art 53 :
 Le médecin doit être le défenseur de l’enfant
malade lorsqu’il estime que l’intérêt de la santé III. Conseils de Déontologie Médicale et
de celui-ci est mal compris ou mal perçu par Conseil de l’Ordre des Médecins :
l’entourage

Art 54 :  La Loi n°90-17 du 31 Juillet 1990


 Quand le médecin, appelé auprès d'un mineur, ou  Il y a lieu de nuancer entre conseils de
d’une personne handicapée constate qu’ils sont déontologie médicale et sections ordinales des
victimes de sévices, de traitements inhumains, de médecins, des dentistes et des pharmaciens
privations, il doit en informer les autorités
compétentes  Il existe un conseil national de déontologie
médicale et des conseils régionaux de
déontologie médicale composés respectivement
D. Confraternité : des conseils nationaux et des conseils régionaux
 La confraternité est d’être solidaire et de ne pas de l’ordre des médecins, des chirurgiens-
nuire à son collègue dentistes et des pharmaciens
Art 59 :  Ces différents conseils sont composés
 C’est un devoir primordial entre médecins. Elle exclusivement de médecins, chirurgiens-dentistes
doit s’exercer dans l’intérêt des malades et de la et pharmaciens élus par leurs pairs
profession
 Les médecins doivent entretenir entre eux des
rapports de bonne confraternité

2
A. Rôle des Conseils de Déontologie :
 Application des mesures disciplinaire en ce qui
concerne les manquements aux règles de
déontologie et les violations des dispositions de la
loi sanitaire

B. Qui peut déposer Plainte auprès des


Conseils de Déontologie ?
 le ministre de la santé
 les associations de médecins, chirurgiens-
dentistes et pharmaciens légalement constituées
 tout membre du corps médical autorisé à exercer
 tout patient, tuteur et ayants-droit du patient

C. Délais de Saisine et Recours :


 Les décisions des conseils régionaux sont
susceptibles de recours devant le conseil national
de déontologie médicale dans les six mois de leur
prononcé
 Les décisions du conseil national de déontologie
médicale sont susceptibles de recours devant la
chambre compétente de la Cour suprême, dans
un délai d’une année

D. La Justice peut-elle Intervenir ?


 Le conseil national et les conseils régionaux de
déontologie médicale peuvent être saisis par
l’autorité judiciaire à chaque fois qu’une action
en responsabilité d’un membre du corps médical
est engagée, dans le but d’étayer les difficultés
spécifiques à l’appréciation de la faute médicale
 L’exercice de l’action disciplinaire des conseils de
déontologie ne fait pas obstacle aux actions
judiciaires, civiles ou pénales

3
C. Intérêt :
DIAGNOSTIC DE LA MORT  Le Dg  de la mort
 Préciser l’origine et la forme médico-légale
 Eventuelle intervention d’un tiers
 Dater approximativement la mort
I. Introduction :  Exigences socio-économiques
 La mort implique obligatoirement l’intervention  Exigences de santé publique :
d’un médecin (Art 78 CEC) o La cause (problème de santé publique)
 Il devra : o Efficacité des TRT institués
o Poser le Dg de la mort o Prélèvement d’organes
o Déterminer son origine
II. Diagnostic de la Mort :
 Il repose sur le constat de « mort cérébrale »
A. Définition :
1. Légale : A. Dg Précoce de la Mort :
 Pas de définition (législation algérienne)  Examen clinique attentif  Dg de certitude de
l’arrêt circulatoire et respiratoire définitif
2. Théologienne.  En cas de doute  faire appel à certains gestes et
examens complémentaires
3. Médicale :
 Intérêt médico-légal  Réanimation
 Un processus graduel d’arrêt de fonctionnement
qui touche en 1er les centres cérébraux, 1. Arrêt de la Circulation :
cardiaques et respiratoires (mort Fc°) pour se  Absence de pouls (au moins 5 mn)
propager ensuite à tous les tissus (mort Ⱦ)  Tracé plat à l’ECG
 Ensemble des défaillances  AGONIE
2. Arrêt Respiratoire :
 Absence de toute mobilité de la cage thoracique
B. Différencier :  Avec un silence auscultatoire
1. La Mort Apparente : 3. Perte des Fc° Cérébrales Motrices :
 Syncope prolongée, caractérisée par :  Hypotonie généralisée
o Une perte de connaissance  Absence de réaction spontanée aux stimuli et
o Un relâchement musculaire disparition de la sensibilité
o Persistance de l’activité cardio-respiratoire  Mydriase bilatérale aréactive
(difficile à mettre en évidence)  EEG plat
o Retour spontané à la vie
 Causes : R ! Faire attention à :
o Hypothermie o Comas toxiques  L’effet de certaines drogues :
o Comas endocriniens o Pentothal® efface l’activité électrique
o Stimulateurs cardiaques  activité
2. La Mort Relative : électrique persistante
 Suspension complète et prolongée de la  Certains états  coma profond
circulation o Hypothermie
o Sans retour spontané à la vie, mais possible o Hypoglycémie
avec des manœuvres de réanimation
B. Dg Tardif de la Mort :
 Il peut y avoir un retour à une vie normale
= Phénomènes Cadavériques
 Phénomènes Physiques :
3. La Mort Absolue :
o Lividités
 Fait suite au stade précédent, de façon
o Refroidissement
progressive et insensible
o Déshydratation
 Les lésions réversibles deviennent irréversibles et
o Hypostases
définitives
o Transsudation post-mortem

1
 Phénomènes Chimiques : 2. Refroidissement : = décroissance
o Rigidité Thermique post-mortem
o Autolyse
o Acidification  Phénomène passif aboutissant à l’équilibre
 Phénomènes Bactériologiques : thermique après environ 24h de délai post-
o Putréfaction mortem et ce dans les conditions habituelles
 Lors du décès, la production de chaleur, liée au
métabolisme ne s’arrête pas brutalement
Phénomènes Physiques : o Se poursuit dans les muscles, le foie
1. Lividités : Livor Mortis  La peau se refroidit rapidement alors que la T°
 Processus passif centrale ne commence à décroitre qu’en fonction
de l’échange avec la peau
 Correspondent à des zones colorées
 Le corps perd en moyenne 1°/h avec un plateau
 Dues aux transsudations sanguines sous l’effet
thermique initiale et un plateau thermique final
de la pesanteur, au travers les vaisseaux devenus
perméables du fait de l’anoxie prolongée a. Facteurs influençant cette
a. Coloration : Décroissance :
 Elle est en relation avec l’état de l’hémoglobine  Les vêtements et couvertures
intra-érythrocytaire :  Le support sur lequel se trouve la personne
 La surface corporelle
 Pâleur  hémorragie  La position du corps
 Rosé ou Rouge brillant  hypothermie  La température initiale au moment du décès
 Rouge cerise  intoxication au CO  La température ambiante
 Rouge  hypostase modifiée / putréfaction  Le degré d’humidité (degré Hygrométrique)
débutante
 Le confinement …
 Rouge brun  intoxication à l’aniline/ chlorates
 Rosé à Bleu  ion CN- et odeur amande amère b. La Mesure :
 Rouge sombre à Bleu ou Violet  hypoxie/  La T° Rectale est plus fiable
asphyxie  Formule de B. KNIGHT :
o Délai post-mortem  (37 – T° rectal) × Z
b. Siège : Z : dépendant de la T° ambiante
 Zones déclives  Autres :
 Elles respectent les zones d’appui o Abaques de HENSSGE
c. Intensité : o Formule de MARSHALL
 Elles se forment 20mn à 2h après le décès
 Max vers 12h 3. Déshydratation :
 Indélébiles à la vitro pression > 12h  Est fonction de :
 Immuables à 30h o La T° ambiante
d. Dg ≠ : o L’état hygrométrique
o L’état clinique antérieur
 Ecchymoses
 Dans les conditions extrêmes  momification
 Hématomes
Les Effets :
e. Intérêt Médico-légal :
 Excavation des globes oculaires
 Datation de la mort
 Le pli cutané
 Taches de position  peuvent déceler une
 Perte de poids
manipulation du cadavre
 Hypotonie des fontanelles chez le nouveau-né
 Orientent vers une étiologie
 Plaques parcheminées (par dessiccation)
 Voile glaireux de la cornée
 Tache noire scléroticale

Cas particulier : le noyé

2
4. Hypostases : d. Dg ≠ :
 Accumulation de sang dans les parties déclives  Rétractions par la chaleur (carbonisation)
des viscères  Raidissement par le froid
 Coloration rouge sombre
e. Intérêt médico-légal :
 Se confondent avec les congestions d’origine
 Dg de certitude de la mort
vitale
 Datation de la mort
 Accentuent les suffusions hémorragiques pré
existantes  Peut-être utiliser pour simuler un suicide
 Décèle une manipulation de cadavre
5. Transsudation post-mortem : o La rigidité rompue par la manipulation du
 Filtration du sérum à travers la paroi des corps peut réapparaitre si le délai post-
capillaires mortem est < 7 – 8h
 Surtout au niveau du péricarde, de la plèvre o Lors d’une manipulation plus tardive, elle
ne se réinstalle plus
Phénomènes Chimiques : 2. Autolyse Tissulaire :
1. Rigidité Cadavérique : Rigor Mortis  Action des ferments cellulaires
 Elle est due à l’irréversibilité de la liaison Actine-
Myosine, suite à l’épuisement du stock d’ATP 3. Acidification de tous les tissus, suivi d’une
 Tous les muscles sont concernés Alcalinisation croissante (putréfaction).

a. Attitude du Cadavre :
 Mb Sup en flexion, mains fermées Phénomènes Bactériologiques :
 Mb Inf en extension Putréfaction :
 Cou, Tronc en hyperextension  Décomposition des matières organiques par la
 Mâchoire serrée flore microbienne autochtone avec formation de
b. Evolution : gaz putrides
1. Face 2. Nuque 3. Tronc  Nécessite une température favorable (18° -30°)
 L’acidité et la chaleur sèche l’arrêtent
4. Mb Sup 5. Mb Inf
 Le séjour dans l’eau la ralentie
6. Disparaît dans le même ordre en 24-36 h  Les asphyxies et les synd septiques l’activent
 Elle est prévenue par la réfrigération et
Critères évolutifs Délai post-mortem
l’embaumement
 Elle transforme les lésions traumatiques, altère
Début de rigidité cadavérique au 03h
les caractères d’identification, fait apparaitre de
niveau des ATM et nuque
fausses ecchymoses, fabrique des alcaloïdes
Évolution vers la rigidité complète 06h
 complique la tâche du médecin légiste
des MS, MI, (petites articulations
vers grosses articulations)
Les Effets :
i. Tache verte abdominale :
Rigidité maximale 6 -12h o Au niveau de la région caecale
o 48h en été, 08j en hiver
Résolution progressive 36h o Chez le n-né et noyé débute à la face
ii. Trainées rougeâtres le long du réseau veineux
Résolution complète 48h iii. Coloration verdâtre (décomposition de l’Hb)
iv. Phlyctènes putrides au niveau des lividités
v. L’épiderme soulevé se détache par lambeaux
c. Dépend de plusieurs paramètres : vi. Infiltration emphysémateuse sous cutanée
 Le type de muscle o Boursouffle les paupières, la face, les OGE
 La masse musculaire vii. La peau devient friable, s’incruste de granulations
 La T° initiale du corps de phosphates de chaux
 La chaleur l’accélère, le froid la retarde viii. Cheveux, poils et ongles perdent leur adhérence
 Elle est accélérée dans le cas d’électrocution et se détachent

3
ix. Les gaz putrides rendent le sang spumeux, la V. La Mort Encéphalique :
liquéfaction des caillots fait perdre aux foyers
a. Coma :
hémorragiques leur caractères vitaux
 État de perte de conscience avec perte de la vie
x. Le parenchyme des viscères est liquéfié en une
de relation avec le monde extérieur mais
substance poisseuse noirâtre, ou argileux et vert
conservation d’une vie végétative
grisâtre
xi. Les muscles se réduisent en des feuillets b. Coma Prolongé :
membraneux  État comateux précaire mais état de vie avec
 Aucune action sur le squelette, les dents et les conservation du fonctionnement du système
poils nerveux
 EEG : amplitude très réduite, témoin d’une
III. Estimation de la Date de la Mort : activité cérébrale précaire mais un état de vie
 Données de la levée de corps/ état des lieux
 Données de l’examen externe du corps : c. Coma Dépassé :
o Refroidissement  Mort cérébrale avec un entretien artificiel de la
o Lividités respiration et de la circulation
o Rigidité  La mort encéphalique est une destruction
 Données de l’autopsie irréversible de l’ensemble des fonctions
 Données biochimiques/ dosage du potassium cérébrales de l’encéphale, conséquence d’un
dans l’humeur vitrée arrêt circulatoire cérébral chez un sujet à cœur
• Tableau de VIBERT : battant
 Pendant cette période et sous réserve d’une
Stade I Corps chaud, souple, sans Moins 6h à réanimation adéquate, les autres organes restent
lividités 8h au moins un temps fonctionnel
 Diagnostic clinique et paraclinique médico-légal
Stade II Corps tiède, rigide, lividités Inf à 12h posé dans un contexte étiologique connu
mobiles
 Les causes sont principalement le fait d’AVC,
traumatismes, comas anoxique …
Stade III Corps froid, rigide, lividités Inf à 24h
fixes

A. Intérêt médico-légal :
Stade IV Corps froid, souple avec Plus de
signes de putréfaction 36h  Arrêt de la ventilation artificiel
 Prélèvement d’organes

IV. Les Formes de la Mort : B. Diagnostic Clinique :


1. Naturelle :
1. Examen Neurologique :
 Issue fatale d’une maladie, arrivée à son stade
 Coma flasque (Glasgow 3)
terminal
 L’abolition des réflexes du tronc cérébral
2. Violente : o Photo moteurs, cornéen, oculo-
 Décès suite à des lésions traumatiques vestibulaire, oculo-cardiaque
importantes (crime, suicide, accident)  L’abolition de la ventilation spontanée

3. Indéterminée : 2. Épreuve d’Hypercapnie :


 En l’absence de trace de violence et dans des  Vérifier l’absence de ventilation spontanée chez
circonstances particulières (mort inattendue) un patient ventilé mécaniquement
 Dure 10 à 15 mn, effectuée, après le Dg clinique
 Les morts violentes et indéterminées constituent de ME
un obstacle médico-légal à l’inhumation  Préalable à la réalisation des ex. paracliniques
 Une procédure judiciaire est souvent déclenchée (peut être interrompue, voire négligée)
 Une autopsie judiciaire est habituellement
ordonnée pour déterminer la cause de la mort

4
C. Diagnostic Différentiel :
 Troubles métaboliques :
o Hyponatrémie
o Hypoglycémie
o Hypercalcémie
 Troubles hépatiques sévères
 Troubles acido-basiques
 Troubles endocriniens :
o Insuffisance surrénale
o Insuffisance thyroïdienne
 Hypothermie < 35°
 État de choc < 50 mm hg
 Intoxication médicamenteuse :
o Exp : les barbituriques
 Curarisation
 Traumatisme cranio-facial, délabrement oculaire,
fractures complexes de la face

D. Diagnostic de Confirmation :
 Arrêté N° 34/MSPRH/MIN du 19/11/2002

1. EEG :
 Absence d’activité électrique d’un neurone mort
 2 EEG à 4h d’intervalle pendant une durée de
30mn en amplitude maximale

2. Angiographie Cérébrale
conventionnelle et numérisée
3. Angioscanner Cérébral
4. Autres :
 Angiographie par résonnance magnétique
 Angiographie isotopique au technétium 99
 Modification Biochimique du LCR :
o ASAT
25x la normale
o LDH

***Spécificités chez l’enfant***

 Prématuré et Enfant Θ de 07j :


 L’examen clinique et l’EEG sont insuffisants
 Avoir recours à l’angiographie
 Entre 07 j et 02 mois :
 Réaliser 02 examens cliniques et 02 EEG
séparés d’une période de 48h, sauf en cas
d’anoxie cérébrale
 Au-delà de 01 an :
 Mêmes critères que l’adulte

5
 Ces dessins peuvent être classées en 5 groupes :
L’IDENTIFICATION EN o Groupe 1 : arcs
o Groupe 2 : boucles à gauche
MÉDECINE LÉGALE o Groupe 3 : boucles à droite
o Groupe 4 : volutes simples
o Groupe 5 : volutes doubles

6. Empreinte Génétique :
I. Introduction :
 Identification précise et certaine
A. Définition :  Comparaison des régions hypervariables de
 L’identification est l’utilisation de divers moyens l’ADN dans les échantillons à analyser
pour identifier des personnes, des débris ou des
traces d’origine humaine 7. Autres Méthodes :
i. Identification vocale
B. Buts : ii. Groupes sanguins
1. Dans le cadre Civil : iii. Graphoscopie (par l’écriture)
 Identifier un sujet  enfant perdu, sujet âgé
(démence, perte de papiers d’état civil…)
III. Identification des Cadavres :
2. Dans le cadre Pénal :  Les mêmes méthodes peuvent être utilisées, leur
 L’identification de la victime ou du criminel utilisation est cependant modifiée parfois par les
phénomènes de putréfaction

II. Identification Des Sujets Vivants : 1. Odontologie :


 Étude des particularités des dents
A. Méthodes Subjectives :
 Le Témoignage (la taille, l’aspect de la figure, les  Elle peut déterminer l’espèce, le sexe, l’Age, les
difformités, la démarche) habitudes alimentaires, toxiques et les
particularités pathologiques
 Très utile lors des grandes mutilations
B. Méthodes Scientifiques : (carbonisation, accident d’avion …)
o Grande résistance des dents
1. Photographie :
 Identification rapide et fiable
 De face et de profil

2. Portrait Parlé :
 C’est une description de caractères sélectionnés IV. Identification par les Os :
du visage (la forme, les dimensions et l’inclinaison  L’Ostéo-anthropométrie
du front, le nez, les oreilles)
A. Détermination de l’Origine
3. Signes Particuliers : Humaine :
 Les cicatrices, les tatouages, les taches de  Elle se fait à l’aide de 3 méthodes :
naissance, durillons des mains, la couleur des
yeux, nævi 1. Méthode Ostéologique :
 Fondée sur l’ostéologie et l’anatomie comparées
4. Anthropométrie :
 Elle est basée sur la mensuration de certaines 2. Méthode Histologique :
dimensions du squelette ou parties de  Elle étudie l’architecture de l’os humain en
l’organisme général, le système de Havers (ensemble des
 Complétée par la couleur de l’iris ostéoplastes et des canaux)

5. Dactyloscopie : 3. Méthode Sérologique :


 Etude des dessins formés par les crêtes  On utilise de l’antisérum humain
papillaires cutanées de la pulpe des doigts
 Ces dessins sont différents pour chaque individu

1
B. Détermination du Sexe :
 Etude du crâne et du bassin

C. Détermination de l’Ethnie :
 Les indices céphaliques :
o Indice céphalique horizontal
o Indice céphalique vertical
o Indice transverse vertical
 Les indices faciaux :
o Indice facial supérieur
o Indice nasal
o Indice facial supérieur de profil

D. Détermination de l’Age :
 Elle se fait par l’examen de la texture et de la
soudure des os
 Points d’ossification
 Remaniement de l’architecture interne
 Soudures épiphysaires
 Synostoses crâniennes (22 - 47 ans)

E. Détermination de la Taille :
 Elle se détermine par la mesure des os longs et
l’emploi des tables anthropométrique
o Table de ROLLET
o Table de MANŒUVRIER
o Planchette ostéométrique de Broca

F. Détermination de la Cause de la
Mort :
 Elle n’est possible que par la mise en évidence de
trace de violence sur les pièces osseuses
o Orifice de projectile d’arme à feu
o Fracture …

2
2. Prématuré :
INFANTICIDE  On fait appel à la formule de BALTHAZARD :
o Age (j) = Taille (cm) x 5.6
 La viabilité est fixée par le législateur au 180ème j
de vie intra-utérine
I. Définition :
L’infanticide est défini par l’Art 259 du CP :
C. L’enfant a-t-il Vécu, après
 Le meurtre ou l’assassinat d’un enfant nouveau-
né ; càd la mort volontairement provoquée sur
l’expulsion ? :
un enfant né vivant  Etude macroscopique, hydrostatique et
histologique des poumons ; c’est ce qu’on appelle
les DOCIMASIES pulmonaires
II. Étude Médico-légale : 1. Docimasie Macroscopique :
A. Est-ce un Nouveau-né ? : a. Poumons ayant Respiré :
a. Du point de vue Médical :  Ils sont rosés, crépitants à la pression, aérés,
 La période néo-natale se termine avec la chute du bords arrondis
cordon ombilical, soit vers le 10ème j  Remplissent les loges pulmonaires, empiètent sur
le cœur, à droite
b. Du point de vue Juridique :  La Docimasie de BOUCHUT :
 L’infanticide ne concerne que la mort  Examen de la surface d’un poumon, à l’aide
volontairement provoquée sur un enfant, au d’une loupe à fort grossissement
moment de sa naissance, jusqu’au moment où il o Révèle la présence de petites vésicules
sera reporté sur les registres d’état civil identiques, régulières, brillantes 
o 5 j au Nord alvéoles pulmonaires remplies d’air
o 60 j pour les nomades
b. Poumons n’ayant Jamais respiré :
 Au-delà, tout crime commis sera qualifié
 Ils sont bruns foncés, condensés, ne crépitent
d’Homicide
pas, bords aigus

B. L’enfant était-il Viable ? : 02 situations


2. Docimasie Hydrostatique :
1. Nouveau-né à Terme :  Des poumons qui ont respiré ont une densité < à
 Poids de naissance ≥ 2500 g celle de l’eau  ils flottent à la surface
 Taille : 45 – 54 cm
 Périmètre crânien : 34 – 37 cm a. Epreuve :
er
 Diamètres céphaliques (BIP et OF) : 09.5 – 12 cm i. 1 Temps :
 Présence du point d’ossification de BECLARD  Le bloc cœur-poumons est plongé dans une
bassine remplie d’eau, surnage
 Autres :
ii. 2ème Temps :
o Cheveux > 1cm
o Ongles bien formés, arrondis, dépassant la  Les poumons séparés et isolés, puis fragmentés,
pulpe des doigts plongés dans l’eau, surnagent
o Présence du vernix caseosa iii. 3ème Temps :
o Lanugo  Un fragment de poumon comprimé sous l’eau,
o Ombilic à égale distance entre la SP et laisse échapper vers la surface de l’eau, une
l'appendice xiphoïde écume rosée ou des bulles d’air
o OGE : scrotum rouge ridé contenant les
iv. 4ème Temps :
testicules/ Grandes lèvres recouvrant le
vestibule  Un fragment de poumon écrasé de toute ses
forces sur la tables d’autopsie, puis plongé dans
l’eau, flotte tjrs à la surface

1
b. Résultats : III. Législation :
 Docimasie  :
Art 261 du CP :
o Les 4 épreuves sont positives
 Prévoit la réclusion criminelle de 10 à 20 ans pour
 Docimasie Θ :
toute personne coupable du crime d’infanticide
o Les fragments de poumons plongent au
fond de l’eau
 Docimasie Faussement  :
o L’insufflation
o La putréfaction

3. Docimasie Histologique :
 Elle intervient lorsque des causes d’erreur
rendent les épreuves douteuses

En cas de Respiration :
 Un aspect d’ensemble aéré
 Des bronchioles béantes et déplissées
 Une paroi alvéolaire mince, avec une lumière
aérée

D. Combien de temps, l’enfant a-t-il


Vécu ? :
 La présence d’air dans l’estomac (Docimasie
Gastrique)  1 – 5 j
 Un méconium totalement expulsé  2 – 5 j
 Disparition de la bosse Séro-sanguine  4 j
 La chute du cordon ombilical  10 j
 L’oblitération du trou de BOTAL  15 j

E. Quelle est la Cause du Décès ? :


1. Naturelle :
 Dystocies
 Hémorragies méningées ou digestives
 Malformations majeures (cardiaques+++)
 Les Ictères (infections, incompatibilité ABO/Rh)
 Inhalation du liquide amniotique

2. Criminelle :
a. Par des Violences Mortelles :
 Toutes les asphyxies mécaniques et les blessures
occasionnées par divers instruments

b. Par Omission Volontaire de


Soins (abandon à la vie) :
 Cordon ombilical non ligaturé
 Corps non couvert, abandonné au froid
 L’absence d’apport alimentaire

2
 Le CO se fixe sur la myoglobine  affecte
INTOXICATION AU CO l’oxygénation des cellules myocardiques
 Agit sur le système enzymatique indispensable à
la respiration cellulaire (cytochrome)
 Le CO traverse la barrière placentaire et se fixe
sur l’hémoglobine fœtale
I. Généralités :
 L’élimination se fait dans l’air expiré après retrait
 Fréquente
de l’atmosphère toxique :
 Morbidité et mortalité importante
o 4h en air ambiant
 Accidentelle, souvent collective et saisonnière o 90 mn en O2 pur normobare
 La toxicité du CO résulte des conséquences de la o 20 mn en hyperbare
fixation du gaz sur les récepteurs de l’O2
 L’évolution peut se faire vers le décès ou la IV. Tableaux Cliniques :
survenue de séquelles
o Le plus svt Neuropsychiatriques A. Intoxication Aigue :
 Les signes cliniques de l’intoxication sont dénués 1. Dg sur le Cadavre :
de la moindre spécificité a. Eléments de la Levée de corps et de
 le Dg dépend du contexte évocateur
l’Interrogatoire de la famille :
 Source de chaleur
II. Circonstances de Survenue :  Multiplicité des cadavres
1. Exposition Accidentelle :  Absence de désordre et de traces de violence
 Domestique :
o Sources de production d’eau chaude b. Examen Externe du cadavre :
o Sources de production de chaleur  Lividités rose carmin, de siège paradoxal
o Travaux de bricolage  Une cyanose
o Incendies  Des phlyctènes aux zones d’appui
 Expositions professionnelles c. L’Ouverture des cavités :
2. Intoxication Suicidaire.  Sang rouge groseille
 Coloration rose des muqueuses, viscères, muscles
3. Intoxication Criminelle.
 Œdème carminé de LACASSAGNE au niveau des
poumons
III. Physiopathologie :
 Le CO : gaz incolore, inodore, insipide d. Examen Anatomopathologique :
 Sa source principale  la combustion incomplète  Micro foyers de nécrose Ȼaire au niveau du
de carbone (en air confiné = manque d’O2) Putamen
 Peut être d’origine naturelle e. Les données du Laboratoire :
 L’absorption est exclusivement respiratoire  Dosage du taux de la Carboxyhémoglobine
 La quantité absorbée dépend : (sang cardiaque ou muscle, si corps putréfié)
o du taux de CO dans l’air inspiré o ≥ ⅔ de l’Hb  intoxication au CO
o de la ventilation alvéolaire
o de la durée d’exposition
 Il se fixe à l’hémoglobine  Carboxyhémoglobine 2. Dg chez le Vivant :
o Combinaison stable mais réversible  Exposition prolongée
o La fixation du CO est inversement  Asthénie
proportionnelle à la concentration de l’O2  Acouphènes, troubles visuels
 rôle aggravant du confinement  Nausées, vomissements
o La Carboxyhémoglobine diminue la  Impotence musculaire
quantité d’O2 transporté et entrave la  Polypnée, tachycardie
libération de l’O2 au niveau cellulaire :  Perte de connaissance  réveil si administration
 Déplacement vers la gauche de la d’O2
courbe de dissociation de  Coma profond hypertonique avec signes
l’Oxyhémoglobine pyramidaux et convulsions

1
3. Les Complications :
a. Précoces :
 OAP et collapsus cardiovasculaire
 Crises convulsives
 Décès

b. Tardives :
 Signes extrapyramidaux (Synd Parkinsonien)
 Troubles mentaux
 Troubles sensoriels :
o Névrites périphériques
o Surdité …

4. Dg de Certitude :
 Dosages Toxicologiques

B. Intoxication Chronique :
 Milieu professionnel
 Secondaire à des expositions répétées
 Tableau :
o Céphalées
o Asthénie
o Vertiges
o Nausées et vomissements

 Maladie professionnelle indemnisable

II. TRT :
 Retrait du sujet de l’atmosphère toxique
 Apport de l’O2 le plus rapidement et le plus
efficacement possible
o Suivi d’un prélèvement sanguin en vue de
bilan toxicologique
 Discuter les indications de l’oxygénothérapie
Hyperbare
 Respecter les règles de sécurité

2
V. Organisation de la Justice :
INTRODUCTION Á LA A. Les Lois :
MÉDECINE LÉGALE  Loi pénale  la Sanction
 Loi civile  la Réparation
 Loi sanitaire  la Morale de la santé
 Déontologie  la Pratique de l’acte médical
I. Définition :
 La médecine légale est une spécialité médicale : B. Les Infractions :
 Située entre la justice et la médecine  A la loi pénale  Contravention
 Qui s’occupe des relations immédiates et  Délit
lointaines qui peuvent exister entre des faits  Crime
médicaux et des textes juridiques
 Qui met à la disposition de la justice, l’ensemble  A la loi civile  Dommage
de nos connaissances : cliniques, biologiques,
technologiques pour une étude scientifique de la
C. Les Magistrats et les Auxiliaires de la
preuve, pour une étude scientifique de l’indice
Justice :
II. Intérêt : 1. Les Magistrats :
A. Pour le Droit : a. Le Procureur Gl de la République :
 Apporter un savoir-faire au service de la justice  Représente et défend l’intérêt public
qui va l’éclairer lors du procès o Il veille à l’application de la loi pénale

B. Pour la Médecine : b. Le Juge d’Instruction :


 Il instruit les affaires à charge et à décharge
 Apporter un ensemble de règles applicables à
o A la fonction de magistrat enquêteur
l’exercice des professions de la santé afin d’éviter
les dérapages possibles c. Le Président (de la Cour et du
Tribunal) et les Magistrat de Siège :
III. Domaines de la Médecine Légale :  Ils rendent le jugement sur l’affaire dont ils sont
 ML Sociale saisis
 ML Professionnelle
 ML Judiciaire :
o ML Thanatologique 2. Les Auxiliaires de la Justice :
o ML Sexuelle  Les greffiers
o ML Toxicologique  Les avocats
o ML Criminalistique  Les huissiers de justice
 Les experts dans différents domaines (médecins
IV. Organisation de la Médecine Légale : légistes, …)

A. Sur le plan Universitaire :


 Enseignement aux étudiants de 1 ère année : D. Le Médecin et la Justice :
o Module d’éthique
1. Le Médecin Témoin :
 Enseignement des 6ème année :
 Il doit protéger le secret médical
o Module de médecine légale
o UMC
 Enseignement des résidents : 2. Le Médecin Auxiliaire de la Justice :
o Résidanat de 4 années a. La Réquisition Judiciaire :
B. Sur le plan Hospitalier :  Injonction faite à un médecin par une autorité
judiciaire
 La ML est exercée à l’hôpital dans les structures
hospitalo-universitaires et des structures de santé
publique

1
b. L’Expertise Médico-judiciaire :
 C’est un acte médical, destiné à produire un
certain nombre de constatations dans le but
d’éclairer la justice

 L’expert est choisi sur une liste établie par le


tribunal
 Un médecin traitant ne peut pas expertiser l’un
de ses patients par souci du respect de
l’obligation de neutralité

3. Le Médecin Inculpé :
 Le médecin peut être appelé à comparaître
devant un tribunal comme inculpé

 Pour sa propre défense, il doit respecter les règles


de sa profession (respect du malade, sauvegarde
du secret médical, respect des confrères …)

2
D. Prélèvements :
LEVÉE DE CORPS  Par grattage ou par prise à la pince
 Les taches et les traces qui ne peuvent être
prélevée, sont préservées sur place et en place
 Prélèvements sur le cadavre :
I. Introduction : o Sang, cheveux, empreintes
 La découverte d’un cadavre déclenche tjrs l’action
du parquet  Art 62 du CPP
 La levée de corps est une mission médico-légale III. Rapport Médico-Légal de Levée de
o Peut être confiée à tous praticien Corps :
o Se fait sur réquisition
A. Les Principes de Forme :
 La levée de corps = enlèvement du cadavre de la
 Identification du médecin
maison mortuaire
 Identification de l’organisme requérant
 Sur le plan médico-légal  elle consiste en une
 La date, l’heure et le lieu de l’examen
description soigneuse de l’état du cadavre sur
place et en place  Il doit être lisible, clair, en utilisant des termes
o Cause du décès médico-légaux compréhensibles
o Délai post-mortem  Réponses aux questions posées par l’autorité
o Identité de la personne décédée requérante

II. Étapes de la Levée de Corps : B. Les Principes de Fond :


 Il doit être fait par le médecin ayant accompli la
A. Examen des Lieux : mission médico‐légale
 Systématique  Il doit énumérer toutes les lésions post-
 La position du cadavre dans l’espace traumatiques récentes ou anciennes
 Les stigmates de violence ou de lutte  Mentionner la nature du décès et ses causes
 Traces biologiques ou suspectes probables
 Médicaments ou produits toxiques o Le processus morbide ayant directement
 La découverte d’une arme ou d’un projectile conduit à la mort
o Les états morbides associés
 Les phénomènes cadavériques ne doivent pas
B. Examen des Vêtements : être mentionnés
 Traces de violence ou de lutte  La date de la mort (récente ou ancienne)
 Taches suspectes  Ne pas donner la forme médico‐légale du décès
 Pour une éventuelle identification ultérieure

C. Examen Externe du Cadavre : IV. Aspects Médico-Légaux :


 Cause Naturelle
 Peut permettre d’indiquer la forme médico-légale
 Cause Violente
de la mort, ses cause probables
 Cause Indéterminée
 Etablir les circonstances qui ont précédées,
entourées ou suivies la mort
 Le corps est examiné en place 1. Mort Violente par Arme à Feu :
 L’examen doit comporter :  Dg médico‐légal d’une blessure par arme à feu
o La posture, l’aspect, l’habillement  Dg médico‐légal de l’orifice d’entrée et de sortie
o Les phénomènes cadavériques  Le calibre du projectile
o Les traces de violences  Le nombre d’orifices
o La T° extérieure et corporelle (rectale)  La forme médico‐légale
o Effectuer des prélèvements
 Les lésions atypiques
o Protéger les mains du cadavre dans des
 Les blessures par engin explosif (lésion de blast)
sacs en papier Kraft

1
2. Mort Violente par Carbonisation :
 Brûlure anté ou post‐mortem
 Problèmes d’identification
 Les lésions post‐mortem (fracture spontanée,
éclatement de la boite crânienne)
 Carbonisation anté ou post‐mortem peut
masquer ou faire disparaître des lésions post‐
traumatiques anté-mortem
 La demande d’autopsie médico‐légale est
systématique

3. Découverte d’un Cadavre Putréfié :


 La putréfaction est un phénomène biologique
post-mortem progressif
 Il existe plusieurs formes de putréfaction
 Problèmes particuliers :
o Identification
o Examen externe du cadavre difficile
o Modification des lésions anté-mortem

4. Corps Mutilé :
 Levée de corps :
o Position du cadavre dans l’espace
o Description exacte des lieux
o Recherche de traces de sang
o Recherche des débris humains
o Lésion de trainage
 Autopsie minutieuse à la recherche d’autres
traces de violences
 Étude comparative entre les lésions de la face et
des membres

5. Noyade :
 Identification :
o Empreinte dentaire
o Radiographie
o Éléments d’identification : 12 éléments
o Recherche ADN
 Anté/post‐mortem :
o Incisions larges et profondes
o Radiographie
o Étude anatomo‐pathologique

6. Mort Violente par Engin Explosif :


 Suivre une méthodologie scientifique rigoureuse
 La prudence scientifique
 L’expérience médico‐légale requise
 L’intérêt d’une collaboration scientifique
multidisciplinaire

2
III. Diagnostic Etiologique :
MORT SUBITE A. MS de l’Adulte :
1. Causes Cardio-vasculaires : +++
a. Causes Ischémiques :
I. Introduction :  Infarctus du myocarde +++
 Chez l’adulte  cause cardiaque +++  Troubles du rythme
 Chez le n-né et NRS  les malformations  Complications mécaniques (rupture du cœur)
congénitales +++ et les processus infectieux b. Causes Non Ischémiques :
 Certaines valvulopathies (Rao)
A. Définition :
 Cardiomyopathies hypertrophiques
 Une mort naturelle, de survenue soudaine chez
 Péricardites
des personnes en bonne santé apparente ou dont
l’état était stationnaire ou allait en s’améliorant  Maladies dysarythmiques :
o Synd QT long
B. Causes des MS : o Synd QT court
i. MS Lésionnelles o Synd de BRUGADA
ii. MS Fonctionnelles o Dysplasie Arythmogène du VD
iii. MS Fonctionnelle sans état pathologique
2. Causes Vasculaires :
décelable (par inhibition)  autopsie blanche
 Embolie de l’Artère pulmonaire
 Rupture d’un anévrisme de l’aorte
II. Diagnostic Médico-légal :
1. Interrogatoire : 3. Causes Respiratoires :
 ATCD pathologiques  Etat de mal asthmatique
 Circonstances du décès  Obstruction des voies respiratoires
 Les causes occasionnelles qui peuvent intervenir  Rupture d’une caverne tuberculeuse
pour faciliter la mort :  Pleurésie sérofibrineuse
o Repas copieux  OAP
o Effort physique intense  Pneumonie à hémoptysie foudroyante
o Fatigue
o Émotion 4. Causes Cérébrales :
 Etat de mal épileptique
2. Enquête Clinique :  Oblitération d’une artère cérébrale par un
 Reconstituer les manifestations cliniques qui ont embole
précédés la mort :  AVC hémorragique
o Phénomène convulsif, cardiaque,  Tumeurs, abcès
asphyxique…
 Cela reste très imprécis d’autant plus que le décès 5. Causes Infectieuses :
survient souvent sans témoins  Septicémies

3. Examen du Cadavre : 6. Causes Digestives :


 Eliminer les traces de violence  Hémoptysie massive
 La présence de traces traumatiques n’élimine  Hernie étranglée
pas le Dg de mort subite (chute)  Lésion splénique
 Pancréatite aigüe hémorragique
4. Autopsie et ex. Complémentaires :  Pathologie hépatique
 02 situations possible :
a. Lésions Extrêmement Nettes : 7. Causes Gynécologiques  GEU
 Permettent d’établir un Dg précis
8. Causes Endocriniennes :
b. Anomalies Discrètes :
 Phéochromocytome
 Ne permettent que des présomptions quant au
 Maladie d’Addison
Dg de décès  mort par inhibition

1
B. MS du N-né et du NRS : C. MS et Acte Médical :
 Maladies Congénitales  Et peut être liée à un acte médical  problème
 Processus Infectieux de responsabilité médicale
 Inexpliquée (30% des cas)  Stimulation de zones réflexogènes
 Obstruction bronchique  embolie de lait  Anesthésie ou médicaments (allergies)
 Laryngospasme  tétanie coqueluche du NRS  Explorations endoscopiques
 Choc Anaphylactique  APLV  Cœlioscopie ou cœliochirurgie …
 Garder à l’esprit des éventuelles :
o Maltraitance infantile
o Privation d’aliment V. CAT en cas de MS :
o Suffocation homicide ou accidentelle
1. Données de l’Anamnèse :
o Absorption de toxiques ou médicaments
 Récits des proches
 Médicaments présents
C. MS du Sportif :  Ordonnances disponibles
 Elle survient au cours et jusqu’à 1h après la  Tracés ECG
pratique de sport  Résultats d’examens complémentaires…

1. Causes Cardio-vasculaires : 95% 2. Examen Détaillé :


 CMH i. Eliminer une cause traumatique ou criminelle
 Anomalies congénitales des Coronaires ii. Rechercher les signes évoquant une pathologie
 Myocardite médicale pouvant occasionner le décès
 Dégénérescence fibro-adipeuse du VD iii. Rechercher les signes étiologiques :
 Synd QT (long et court) congénital o Mousse rosée abondante  OAP
 Commotion cardiaque o Vms sanglants  Hgie digestive haute
iv. Vérifier la compatibilité des signes pathologiques
2. Causes Circulatoires : anciens avec les signes pathologiques de la mort
 Coup de chaleur, déshydratation
3. La Rédaction : (MS Naturelle)
 Rupture d’anévrysme
Constatation des signes de mort et de l’état du
3. Causes Non Cardio-vasculaires : cadavre
 Asthme  Absence de lésions de violence, de lésions
 Hémorragie digestive traumatiques
 Dopage…  Absence de signe suspect
 Signes étiologiques de la mort
 Signes étiologiques d’une pathologie antérieure
IV. Aspects Particuliers : au décès
 Eléments d’information (ordonnances,
A. MS et Travail : cicatrices…)
 Favorisée par l’effort physique ou certaines  Concordance es signes et informations recueillies
conditions de travail (chaleur)  Synthèse avec hypothèse de cause de décès
 PEC en tant qu’un AT (sauf si preuve du contraire)
4. Autopsie :
B. MS et Traumatismes :  Dans le cas où un doute médico-légal existe
 Elle peut être provoquée par un traumatisme
minime ou habituellement non mortel
 Le décès peut résulter :

a. Inhibition Réflexe :
 Stimulation de zones réflexogènes

b. Embolie pulmonaire :
 Graisseuse ou fibrino-cruorique à la suite d’une
fracture

2
IV. Diagnostic Médico-légal :
PENDAISON 1. Données de la Levée de corps.

2. Examen Externe : (pendaison complète)


 Le corps est tendu par la pesanteur, les bras le
I. Introduction : long du corps, la tête inclinée du côté de l’anse
 « Acte de violence dans lequel le corps pris par le  Le sillon de pendaison :
cou dans un lien attaché à un point fixe, et o Haut situé, sus hyoïdien
abandonné à son propre poids, exerce sur le lien o Oblique vers le haut
suspenseur une traction assez forte pour amener o Généralement incomplet (le nœud)
brusquement l’arrêt des fonctions respiratoires et o Unique, rarement double
la mort » o Sa profondeur dépend du poids du corps,
de l’étroitesse du lien
 Les forces de tractions sont passives, verticales et
o Ils sont parfois parcheminés
brusques
o A différencier du sillon de strangulation et
 Elle est de plusieurs types : des faux sillons des obèses
o Complète  pas de points d’appui  Lividités distales :
o Incomplète  une partie du corps repose o Au-dessous de la ceinture, avant-bras,
sur le sol membres Inf
o Selon la position de l’anse du lien o Fonction de la durée de suspension
 Ant / post / latérale  Signes du syndrome asphyxique :
o Cyanose de la face
o Exophtalmie
II. Formes Médico-légales : o Protrusion de la langue avec morsure
o Emission des urines
1. Suicidaire : la  fréq  Parfois ecchymoses et abrasions épidermiques
 S’observe à tous les âges, prédominance ♂ au niveau des membres  dues aux convulsions
 Simplicité du matériel, facilité de l’exécution et
radicalité du geste
3. Ouverture des Cavités :
2. Criminelle : rare
a. Au niveau du Cou :
 Infiltrations hémorragiques des muscles profonds
3. Accidentelle :
du cou
 Acrobates, jeu du foulard
 Ecchymoses rétro-pharyngées
 Manchon ecchymotique péri-carotidien avec
signe d’Amussat :
III. Mécanisme de la Mort : o Rupture de la tunique interne de la
1. Interruption de la Circulation carotide
Cérébrale :  Fracture parcellaire de l’os hyoïde et du cartilage
 Sous la pression de la corde, les 02 volets du de la thyroïde
cartilage thyroïdien s’écartent à la partie post et  Rarement lésions du rachis cervical et rupture du
saisissent dans une gaine les carotides pneumogastrique

b. Autres Signes :
2. Arrêt Respiratoire :  Hyperhémie voire un piqueté hémorragique de la
 Par obstruction totale du pharynx face interne du cuir chevelu
o Par refoulement de la base de la langue sur  Emphysème pulmonaire avec présence de taches
sa paroi postérieure de Tardieu
 Du sang noir et fluide
3. Inhibition Réflexe : possible
 Une congestion poly-viscérale

1
3. Prélèvements Sanguins ou autres :
LA RÉQUISITION Á  Alcoolémie

MÉDECIN 4. Cas Particulier :


 Personne en garde à vue
 Personne incarcérée
 Toxicomane
I. Définition :
 La réquisition est une injonction faite au médecin
par les autorités judicaires et/ou administratives V. Forme de la Réquisition :
d’avoir à exécuter une mission d’ordre médico-  Ecrite, elle doit contenir :
légal à caractère urgent o Référence
o Identité et fonction du requérant
o Identité du médecin requis
II. Autorités Requérantes : o L’article du CPP
 Il s’agit d’un officier de police judiciaire (OPJ) o La mission
o C’est une qualité donnée par la justice à o La nécessité de prêter serment
certains fonctionnaires ou élus o La date et la signature

1. Autorités Judiciaires :  Exceptionnellement verbale


 Police  commissaire de police ou son o Elle doit être complétée par écrit
représentant
 Gendarmerie  officier de gendarmerie ou son
représentant VI. Obligation ou non de la Mission :
 Justice : A. Principe :
o Procureur de la république (le  svt)  Le médecin est tenu de déférer aux réquisitions
o Juge d’instruction de l’autorité sous peine de sanctions
conformément aux dispositions de l’article 187
2. Autorités Administratives :
bis du code pénal
 Le président de l’APC (Maire)
 Le Wali ou son représentant B. Dérogations :
 DSP  Cas de force majeure
 Le chef de Daïra  Cas d’inaptitude physique
 Cas d’inaptitude morale
III. Personnes Requises :  Cas d’incompétence avouée
 Tout médecin autorisé à exercer sa profession sur
le territoire national R ! se faire remplacer par un confrère  illégal
 Cas du médecin étranger C. Réponse du Médecin à la
Réquisition :
 Par un écrit
IV. Objet de la Réquisition :
1. Examiner :
 Une victime de CBV, blessures involontaires VII. Implications, Secret Médical :
 ,, ,, violences sexuelles  Au terme de sa mission, le médecin requis rédige
 ,, ,, sévices à enfants un rapport contenant les réponses aux questions
 Un aliéné mental posées
 Il doit se limiter à l’objet de sa mission
2. Donner la Cause de la Mort :
o Il ne doit fournir aucune réponse ou
 Levée de corps
information qui sort du cadre des questions
 Examen externe de cadavre
posées sous peine d’être inculpé de
 Constat de décès
violation de secret professionnel
 Autopsie

1
VIII. Législation :
1. Code Pénal Algérien :
Article 187 bis :
« Est puni d’un emprisonnement de 2 mois à 6 mois et
d’une amende de 1000 à 10000 DA ou l’une de ces
deux peines seulement ; quiconque, n’obtempère pas
à un ordre de réquisition établi et notifié dans les
formes réglementaire. »

2. Loi N° 85-05 du 16 février 1985


relative à la protection et à la promotion
de la santé :
Article 210 :
« Les médecins, chirurgiens-dentistes et pharmaciens,
sont tenus de déférer aux ordres de réquisition de
l’autorité publique. »

Article 236 :
« Le refus de déférer aux ordres de réquisitions de
l’autorité publique établies et notifiés dans les formes
réglementaires et puni conformément aux
dispositions de l’article 187 bis du code pénal. »

3. Loi N° 90-17 du 31 juillet 1990 :


« L’autorité judiciaire doit requérir les médecins,
chirurgiens-dentistes ou pharmaciens légistes à l’effet
d’accomplir des actes médico-légaux.

Toutefois, à titre exceptionnel, en l’absence de légiste,


tout médecin, chirurgien-dentiste ou pharmacien peut
être requis, dans les limites de sa compétence.

La mission d’ordre médico-légal est formulée par


écrit. »

2
a. La Faute :
RESPONSABILITÉ  Est tout manquement à ses obligations
b. Préjudice à Réparer :
MÉDICALE  Il doit être certain, direct et personnel
c. Lien de Causalité.

I. Définitions : 3. Conséquences de la RD :
1. La Responsabilité :  Délai de prescription : Art 133 du CC
 C’est l’obligation morale de répondre et d’être  La victime doit introduire son action en
garant de certains actes réparation dans délai de 03 ans

2. Responsabilité Médicale : B. RC Médicale Contractuelle :


 Le degré de responsabilité que peut encourir le 1. Contrat de Soins Médecin-Patient :
médecin envers les particuliers ou le public à  Ce contrat est :
l’occasion de sa profession  Verbal
 Tacite
 Synallagmatique (symétrique)
3. Responsabilité Juridique :
 Civil (CC)
 02 Aspects :
 Résiliable
o Châtiment du coupable
o Réparation du dommage causé à la victime
2. Conditions de la Formation du
 04 Types :
Contrat Médical :
o Civile, Pénale, Administrative et
 Capacité du contractant
Disciplinaire (ordinale)
 Consentement des parties
 Licité de l’objet du contrat
 Licité de la cause du contrat
II. Responsabilité Civile :
 Réparation du Dommage  La loi se réserve un contrôle sur :
 A la charge du malade o La manière dont l’accord doit être conclu
o La personnalité même des parties
o Le contenu de leur accord et les obligations
A. RC Médicale Délictuelle : o La cause de leur engagement
1. Les ≠ Cas de RD :
i. R résultant de l’acte personnel de l’auteur du
3. Obligations Mises à la Charge du
dommage
o Art 124, 125 bis à 133 du CC
Médecin :
 Des obligations de moyens et de prudence et de
ii. R de fait de tierces personnes dont on doit diligence conformes aux données acquises
répondre actuelles de la science
o Art 134 à 137 du CC
 Le médecin n’est pas tenu d’une obligation de
iii. R du fait des choses résultats
o Art 138 à 140 du CC

4. Conséquences de la RC :
2. Mise en Jeu de la RD : Art 102 du CC :
 Comporte 03 conditions :  L’action en réparation se prescrit par 15 ans à
o Une faute commise par le médecin partir du moment où l’acte dommageable a été
o Un dommage subi par le malade commis
o Le lien de causalité entre la faute et le
dommage

1
II. Responsabilité Pénale : III. Responsabilité Administrative :
 Les incriminations pénales : A. Le Principe :
o Crime, délit, ou contravention  La responsabilité de l’hôpital public peut être
 Le Délai de Prescription : engagée chaque fois que le patient estime qu’il
o Contravention  02 ans n’a pas reçu les soins que nécessite sont état de
santé
o Délit  03 ans
o Crime  10 ans
B. Statut du Médecin à l’Hôpital Public :
A. Le Principe :  Possède la qualité d’un agent public
 Tout fait, tout agissement de la personne  Il n’est pas lié par contrat avec les malades
contraire aux loi et règlement de l’ordre public  L’acte médical dommageable, imputable au
constituent une infraction qui doit être médecin exerçant dans les établissements publics
sanctionnée « punie » par les tribunaux répressifs engage la responsabilité de l’hôpital

B. RP en Général : C. Faute du Médecin à l’Hôpital Public :


 Réunion des 03 éléments suivants : 1. Faute Médicale :
 L’Arrêt VERGOS du 10 avril 1992
1. Elément Matériel :  Toute faute médicale quelle qu’elle soit, engage
 Le fait  (action) ou Θ (abstention) est bien le la responsabilité de l’hôpital public
générateur de l’infraction
2. Responsabilité pour Présomption de
2. Elément Moral :
Faute :
 La volonté de fait (intentionnel ou pas)
 L’Arrêt COHEN du 9 décembre 1988
 Dommage inexplicable  infection nosocomiale
3. Elément Légal :
 Le fait doit être prévu et puni par le CP 3. Responsabilité Sans Faute :
(Aléa Thérapeutique)
C. RP du Médecin :  Ne peut être engagé que si :

1. Infractions concernant l’Acte  L’acte médical est nécessaire (Dg / TRT)


Médical :  Le risque inconnu ou connu est de survenue
exceptionnelle
 Délit d’Abstention fautive
 Le dommage est particulièrement grave
 Délit d’Avortement
 L’état Antérieur ne pouvait faire suspecter ou
 Homicide Volontaire
craindre la survenue du risque
 Euthanasie
 Le lien de causalité (direct et certain)
 Castration
 Coups et blessures Involontaires
4. Faute Personnelle Détachable du
2. Infractions concernant la Profession Service Public :
 La faute personnelle traduit une violation
Médicale :
flagrante des obligations ou devoirs
 Les atteintes au secret médical
professionnels et déontologiques
 Les faux certificats médicaux
 L’exercice illégal de la médecine

R ! Délai de prescription  15 ans (Art 308 du CC)

2
B. Règles Déontologiques :
SECRET PROFESSIONNEL 1. Art 36 du CD :
« Le secret médical s’impose à tout médecin,
chirurgien-dentiste sauf si la loi en dispose
autrement. »
I. Introduction : 2. Art 37 du CD :
 Le SM est une obligation à laquelle est soumis le « Le secret médical couvre tout ce que le médecin a
médecin dans l’exercice de ses fonctions vu, a compris, a entendu ou lui a été confié. »
 Il concerne tout ce que le médecin a vu, compris 3. Art 38 du CD :
ou lui a été confié dans l’exercice de ses fonctions « Le médecin doit faire respecter les impératifs du
 ‘’HIPPOCRATE’’ « Admis à l’intérieur des maisons, secret par les auxiliaires. »
mes yeux ne verront ce qui s’y passe, ma langue
taira les secrets qui me seront confiés … » 4. Art 39 du CD :
 Il a pour but de préserver la relation médecin- « Le médecin doit protéger tout document médico-
malade (la confiance) légal (fiche clinique, dossier) concernant ses malades
 En cas de violation de cette confiance, le médecin contre toute indiscrétion. »
engage sa responsabilité civile, pénale et 5. Art 40 du CD :
disciplinaire « Lors de la publication scientifique, le secret est
respecté : on ne doit pas identifier le malade. »
II. Fondement du Secret Médical : 6. Art 41 du CD :
A. Règles Juridiques : « Le secret médical persiste même après le décès du
malade sauf pour faire valoir un droit. »
1. Art 301 du CPA :
« Les médecins, chirurgiens, pharmaciens, sages-
femmes ou toutes autres personnes dépositaires par III. Les Personnes Tenues au Secret :
état, par profession ou par fonctions permanentes ou A. Personnel Médical :
temporaires, des secrets qu’on leur confie, qui hors le
cas où la loi les oblige ou les autorise à se porter 1. Personnel Soignant :
dénonciateurs, ont révélé ces secrets, sont punis d’un  Les médecins traitants
emprisonnement d’un à six mois et d’une amende de  Les étudiants en médecine en stage
500 à 5000 DA. »  Les dentistes
 Les pharmaciens
2. Art 206 de LPPS 90/17 du  Les sages-femmes
31/07/1990 :  Toutes les autres personnes contribuant aux soins
a. Art 206/01 : o Auxiliaires médicaux (infirmiers,
« Le secret médical est garant du respect de la dignité kinésithérapeutes, orthopédistes,
du malade et de la protection de sa personnalité. » pédicures-podologues…)
o Psychologues
b. Art 206/02 : o Assistants sociaux
« L’obligation du secret professionnel est générale et o Les laborantins
absolue sauf dérogation légale. »  Par extension en milieu hospitalier, le service est
tenu au secret
c. Art 206/03 :
« L’obligation de dénoncer les sévices envers les 2. Personnel Non Soignant :
enfants, mineurs et les personnes privées de liberté. »  Médecins conseils des caisses de sécurité sociale
 Médecins du travail
d. Art 206/04 :  Médecins des compagnies d’assurance
« Le médecin expert ou requis n’est pas lié par le  Médecins experts
secret pour l’objet de sa mission. »
B. Personnel Non Médical :
e. Art 206/05 :
 La secrétaire du médecin libéral
« Pas de révélation des faits du secret même si le
 Agents hospitaliers
médecin est témoin devant la justice sauf si le malade
 Le médecin est responsable du personnel non
l’y autorise. »
médical qui l’assiste

1
IV. Domaine du Secret Médical : B. Dérogations Absolues :
1. Sévices à Enfants :
 Le secret médical couvre tout ce que le médecin a
206/03 LPPS et Art 54 du CD :
vu, a compris, a entendu ou lui a été confié lors
 Le médecin doit les dénoncer
de l’exercice de ses fonctions :
o Déclarations du malade 2. Les Maladies à déclaration
o Conversations surprises au domicile obligatoire.
o Diagnostics 3. Déclaration des AT et MP.
o Thérapeutiques
o Fiches ou dossiers médicaux
4. Les demandes des Pensions
Militaires :
 Eléments constitutifs du Délit de violation du  Le certificat se fait à la demande du militaire ou
de ses ayants droit
Secret Médical :
o La personne occasionnant le délit doit être 5. Placement et Examens d’office :
tenue au secret médical a. Hospitalisation d’Office :
o Le fait révélé doit avoir le caractère de  Le médecin psychiatre adresse une requête au
secret wali, exposant les signes pathologiques détaillés
o La révélation est intentionnelle présentés par le patient et qui justifies sa
o L’absence de dérogation légale demande

 Triple sanction : b. Examen d’Office :


o Pénale : peine d’amende ou de prison  Tout médecin peut attester de troubles mentaux
o Civile : réparation du préjudice présentés par le patient et demander l’examen de
o Disciplinaire : violation des articles du CD celui-ci
(en dehors des dérogations) 6. Cure de Désintoxication :
 Le médecin de l’établissement hospitalier
responsable de la cure de désintoxication, doit
V. Dérogations : informer les autorités judiciaires sur le résultat de
A. Dérogations Relatives : la cure
1. Avortement Criminel : 7. Déclaration de Naissance :
Article 301 du CPA :  Est une obligation faite au médecin délié du
« Le médecin n’encourt pas de peine s’il dénonce un secret lorsqu’elle n’est pas faite par le père
avortement criminel »  Par ailleurs, aucune inhumation ne pourra être
faite sans caractère constant de la mort et la
« Toutefois, les personnes ci-dessus énuméré sans
nature de celle-ci (naturelle, violente, suspecte)
être tenues de dénoncer les avortements dont elles
ont eu connaissance à l’occasion de l’exercice de leurs 8. Les Crimes contre la Sûreté de l’état.
fonctions, n’encourent pas, si elles les dénoncent, les
peines prévues à l’alinéa précédent ; citées en justice
pour une affaire d’avortement, elles sont déliées du C. Cas Particuliers :
secret professionnel et doivent fournir leur 1. Informatique et Secret :
témoignage »  Données relatives aux malades et à leur suivi, ses
données relèvent du secret médical ; elles
peuvent être extraites et/ou modifiées
2. Signalement des Toxicomanes : volontairement ou accidentellement
Circulaire 235/28-12-91 du MSP :  Le médecin doit prévoir des codes d’accès à
 Le médecin est autorisé à déclarer les cas de l’ordinateur dont il détient la responsabilité (Art
toxicomanie dont il a eu connaissance lors de sa 301 du CPA et 40 du CCA)
consultation
2. Médecins Confrères et secret
médical.

2
B. Traces de Violences :
SÉVICES ENVERS LES  Multiples, disséminés, intriquées, variées et d’âge
différent
ENFANTS
1. Ecchymoses et Hématomes :
 De dimensions, de formes et de couleur variables
 S’observent sur tout le corps
I. Introduction :
2. Plaies :
 Préoccupation de santé publique
 Excoriations, abrasions, griffures, lacération
 Ne constituent pas un concept nouveau
 Des plaies linéaires à bords nets  arme blanche
 Posent un sérieux dilemme médico-juridique pour
 Plaies surinfectées  absence de soins
le médecin
 Certaines difficultés d’appréciation 3. Brulures :
 Siègent généralement au niveau des mains et des
avant-bras
Définition : (OMS)
 Parfois des lésions de gelures
 Sévices corporels (CBV)
 Négligences lourdes et privations volontaires 4. Fractures :
 Abus sexuels
a. Mécanisme :
 Traumatisme moraux (cruauté mentale)
 Choc direct, choc indirect, traction, torsion ou
élongation

II. Diagnostic Médico-légal : b. Siège :


Le médecin intervient dans :  Os longs, os du crâne, massif facial, les cotes, le
 Le dépistage bassin et rachis
 Signalement des cas constatés c. Syndrome de SILVERMAN :
 Synd polyfracturaire qui regroupe la coexistence
Difficultés du Dg : de fractures d’âge différent, négligées et
 La multiplicité des aspects cliniques consolidées en mauvaise position :
 La dissimulation par l’entourage (sujet tabou)
 Très jeune âge de l’enfant (s’exprime mal ou pas)  Décollement épiphysaires avec hémorragie
sous-périostée
 Arrachements métaphysaires
Il doit être évoqué devant :
 Fractures diaphysaires
 Constat de marques traumatiques multiples ou
 Ruptures ligamentaires
des lésions très évocatrices à elles seules
 Une discordance entre les constatations cliniques 5. Lésions Vasculaires et Cérébro-
et les déclarations des parents
méningées :
 Hématome sous-dural
A. Aspect Général et Eléments Non  Hémorragie méningée
Traumatiques :  Pronostic sombre, décès ou séquelles et
 Enfant mal vêtu, sale, négligé infirmités définitives
 Attitude craintive, apathique, esquissant des
gestes de défense 6. Lésions Viscérales :
 Retard staturo-pondéral / psychomoteur  Rupture de rate
 Trouble du comportement  Fracture du foie et des reins
 Non présentation du carnet de santé  Insidieuses, pronostic sombre
 Changement permanent de médecin
Cas Particuliers de sévices :
o Sévices par procuration
o Syndrome du bébé secoué

1
III. Diagnostic ≠ : 2. Loi Sanitaire :
 Hémopathies a. Art 206/3 :
 Erythème noueux  Obligation du médecin de dénoncer les cas de
 Rachitisme sévices dont il a eu connaissance lors de son
 Fragilité osseuse constitutionnelle exercice professionnel
 Scorbut
3. CD :
 Déclarations mythomanes
a. Art 54 :
 Obligation reprise dans le code de déontologie
IV. Diagnostic  :
 Aspect des traces traumatiques
 Discordances entre les déclarations de
l’entourage et les constatations cliniques
 Parfois les aveux des parents
 Amélioration de l’état de l’enfant après
hospitalisation

V. CAT :
A. Devant un cas Bénin :
 Contrôle régulier en consultation
 Aviser l’assistance sociale

B. Devant un cas Grave ou de Forte


Présomption :
 Juguler l’urgence
 Hospitaliser l’enfant  bilan, s’assurer du Dg
 Si refus des parents  signalement à l’autorité
judiciaire
o Elle ordonnera l’hospitalisation
o Retirera la garde parentale
o Déclenche une procédure judiciaire
 Le signalement des cas peut être administratif ou
judiciaire

VI. Législation :
1. CPA :
a. Art 269 :
 Les auteurs de sévices sont réprimés par l’Art 269
du CPA à une peine de 1 à 5 ans et une amende
de 500 à 5000 DA

b. Art 270, 271, 272 :


 Aggravation des peines en fonction de la gravité
des lésions, des infirmités permanentes, de la
préméditation, et du lien de parenté ou
d’autorité

2
b. Au niveau de la Face :
STRANGULATION  Cyanose
 Exophtalmie (svt) avec Hgie sous-conjonctivale
voire chémosis
 Ecchymoses et excoriations
I. Définition : o Svt péribuccales pour étouffer les cris
 Une constriction exercée directement c. Autres :
o Soit au-devant du cou (à la main)  Plaies contuses de la tête (occipitales +++)
o Soit autour du cou (au lien)  Lésions de chute  omoplates, coudes
 S’oppose au passage de l’air  suspend la  Lésions de défense  mb sup
respiration  la mort  Penser aux violences sexuelles

II. Strangulation à la Main : 3. Ouverture des Cavités :


A. Circonstances Médico-légales : a. Au niveau du Cou :
 Suffusions hémorragiques des muscles antérieurs
1. Criminelle : +++
du cou
 S’observe lors de l’infanticide et les violences
 Manchon ecchymotique péri-carotidien
sexuelles
 Ecchymose rétro-pharyngée
 Nécessite une grande disproportion entre
 Lésions du larynx  cstes, fracture / luxation
l’agresseur et la victime
 Fracture luxation de l’os hyoïde
o L’adulte peut lutter  d’autres signes de
violence (coups sur la tête +++) b. Autres :
 Signes habituels du syndrome asphyxique
2. Accidentelle : (rare)
 Contusions thoraco-abdominales avec fracture de
 Etranglement du Judoka
côtes et lésions viscérales intra-abdominales
 Coup violent sur le coup (zone réflexogène)

B. Mécanisme de la Mort :
III. Strangulation au Lien :
1. Asphyxie par Obturation du conduit
aérien : A. Circonstances Médico-légales :
 Lésion du larynx et refoulement de la paroi post 1. Criminelle :
du larynx contre la base de langue  Complète la strangulation à la main
o Par un geste ascendant de l’agresseur  Le lien est très varié
 Une pression de 12 – 15 kg suffit à aplatir la
trachée contre le plan vertébral 2. Accidentelle : (rare)
 Elle est svt aggravée par une compression  Accident à l’aide d’une écharpe
thoracique habituelle au cours de la lutte  NRS attaché à l’aide d’une ceinture

2. Inhibition : 3. Suicidaire : (fréq)


 Par stimulation du Pneumogastrique  Chez les prisonniers et malades mentaux
 arrêt cardiaque  S’aident svt d’un tourniquet

C. Diagnostic Médico-légal :
B. Mécanisme de la Mort :
1. Levée de corps.
 Les forces de traction sont actives, horizontales et
2. Examen externe : progressives
a. Au niveau du Cou :  Le mécanisme principal est l’anoxie cérébrale
 Stigmates unguéaux (empreinte semi-lunaire) aigue
o Sections de l’épiderme  La mort par inhibition est possible
 Ecchymose (petite)
o En dedans de ces stigmates
o Provoquée par la pression des doigts

1
C. Diagnostic Médico-légal :
1. Levée de corps.

2. Examen externe :
a. Au niveau du Cou :
 Sillon :
o Horizontal, bas situé, sous hyoïdien,
complet, parfois multiple
o D’aspect parcheminé sur le cadavre
 À différencier de :
o Faux sillon
o Sillon de pendaison
o Circulaires du cordon ombilical chez les n-
nés

b. Autres :
 Cyanose de la face
 Piqueté hémorragique du cou et de la face
 Hémorragie sous-conjonctivale avec chémosis
 Morsure de la langue

3. Ouverture des Cavités :


a. Au niveau du Cou :
 Ecchymoses et infiltrations hémorragiques des
plans profonds du cou
 Manchon ecchymotique adventitiel des carotides
 Lésion d’Amussat ( fréq)
 Ecchymose rétro-pharyngée (Θ fréq)

b. Autres :
 Les signes du syndrome asphyxique
 D’autres traces de violences internes

2
III. Physiopathologie :
SUBMERSION  Submersion-Asphyxie :
1. Syndrome Humoral :
a. Noyade en eau Douce :
I. Introduction :  Hémodilution et hypervolémie
 Hémolyse
A. Définition :  Fibrillation ventriculaire par hyperkaliémie
 Mort résultant d’une pénétration de liquide
provenant de la bouche et du nez, inondant les b. Noyade en eau Salée :
voies respiratoires et provoquant une asphyxie  Hypovolémie
par défaut d’oxygénation des poumons et du  Hémoconcentration ionique
sang, d’où hypoxémie et anoxie tissulaire  Transsudation plasmatique
 02 éléments sont nécessaires pour parler de 2. Syndrome Mécanique :
Noyade :
 Rupture de la membrane alvéolo-capillaire
o La pénétration d’un fluide dans les voies
 Altération du surfactant
aériennes jusqu’aux alvéoles

o L’asphyxie (conséquence)
o Collapsus alvéolaire
B. Circonstances de Noyade : o Diminution de la compliance pulmonaire
o Modification dans le rapport
1. Accidentelle. +++ ventilation/perfusion
2. Suicidaire. ++
3. Criminelle :
 Cadavre immergé dans le liquide (vitale forcée) IV. Problèmes Médico-légaux :
 Rare chez l’adulte, facile chez le vieillard, n-né i. Identification de la victime
ii. Diagnostic de la noyade vitale
iii. Détermination du délai post mortem
II. Formes de Noyades : iv. Appréciation du caractère anté ou post mortem
des blessures
A. Noyades proprement dite :
 Submersion-Asphyxie
 La  fréquente : 80 à 90 % V. Diagnostic Médico-légal :
 Le tableau comporte des signes asphyxiques et
A. Dg de la Noyade Vitale :
des signes d’inhalation d’eau  noyé bleu
 Affirmer le caractère vital de la submersion
 Elles se produisent :
o L’existence d’une inondation active des VR
o Submersions inaugurales classiques (sujet
 Un des Dg les  difficile en médecine légale par
ne sachant pas nagé ou épuisé de nager)
l’absence de signes spécifiques
o Par perte de connaissance (d’origine
 Le Dg repose sur l’analyse et la confrontation des
traumatique ou pathologique)
éléments de l’examen externe, l’examen interne
B. Fausses Noyades : et des examens complémentaires
 MS en milieu Hydrique
 10 à 20 % des cas B. Cas du Cadavre Frais :
 Absence de signes asphyxiques ou de signes
1. Submersion-Inhibition :
d’inhalation d’eau  noyé blanc
 L’absence de signes d’inhalation d’eau et de
 Elles peuvent être d’origine :
signes asphyxiques
o Pathologique (syncopes)
 L’autopsie est dite blanche ou éventuellement
o Thermo-différentielle (hydrocution)
présence d’une cause pathologique cardio-
o Traumatiques (zone réflexogène)
vasculaire, neurologique ou autre expliquant le
o Allergiques (au plancton, algues, etc.)
décès
o Émotionnelle

1
2. Submersion-Asphyxie :
a. Examen Externe du Cadavre :
 Cyanose de la face et des extrémités avec
protrusion de la langue (coincée entre les 2
arcades dentaires)
 Œil conservant sa tonicité (œil de poisson)
 Peau ansérine (cutis anserina) et macération
palmo-plantaire
 Champignon de mousse
 Lésions de charriage

b. A l’Ouverture des Cavités :


 Aspect lavé (tendu, brillant) des viscères
 Congestion diffuse des viscères
 Poumons congestifs, hyper-hydro-aérique
 Épanchements pleuraux ou péricardique
 Présence d’eau dans l’estomac et intestins

C. Cas du Cadavre Putréfié :


 Cadavre de coloration verdâtre ou noirâtre avec
odeur nauséabonde
 Aspect gonflé de l’extrémité céphalique, de
l’abdomen et du scrotum
 Détachement de l’épiderme palmo-plantaire
 Transformation adipo-cireuse du cadavre avec
incrustations calcaires des téguments
 Lésions de charriage

D. Examens Complémentaires :
1. Histologie :
 Emphysème pulmonaire aqueux

2. Limnologie :
 Diatomées et Protozoaires ciliés

2
2. Obstruction des VR par un corps
SUFFOCATION étranger :
a. Diagnostic  :
 Signes du syndrome asphyxique
 Autopsie  agent causal dans les VRS
I. Définition :
 Asphyxie Mécanique par obstruction des voies b. Formes Médico-légales :
respiratoires supérieures ou tout phénomène qui  Criminelle
s’oppose à la mécanique ventilatoire o Infanticide, adulte (rare)
 Accidentelle
o Fausse route du bol alimentaire (NRS,
II. Les Causes : ivresse, émotion)
o Ingestion de corps étranger  petit enfant
1. Voies Respiratoires : (dyspnée et tirage)
 Occlusion des orifices respiratoires  Suicide (exceptionnelle)
 Obstruction des voies respiratoires

2. Parois Thoraciques : B. Confinement :


 Compression externe des parois thoraciques  Mort par asphyxie dans une enceinte close
 Compression interne des poumons b. Diagnostic  :
o Epanchement pleural  Signes du syndrome asphyxique
 Perforation externe des parois thoraciques  Signes de l’hypercapnie  hypersudation
o Pneumothorax (vasodilatation)
 Perforation interne des poumons  Ecchymoses, abrasions des parties saillantes
o Pneumothorax
 Usure des ongles

c. Formes Médico-légales :
III. Fromes de Suffocation :  Criminelle (exceptionnelle)
o Infanticide, adulte (rare)
A. Suffocation Faciale :
 Accidentelle +++
1. Occlusion de la Bouche et du Nez : o Accident de travail (mines, sous-marins)
a. Diagnostic  : o Accident de jeux des enfants
 Signes du syndrome asphyxique
o Cyanose de la face
o Hyperhémie sous-conjonctivale
C. Enfouissement :
 Eléments de la levée de corps  Asphyxie par pénétration dans les VR d’une
matière solide pulvérulente (sable, terre, cendre)
 Eléments de l’examen externe du cadavre
o Ecchymoses, excoriations de la face b. Diagnostic  :
o Sac en plastique recouvrant la tête  Signes du syndrome asphyxique
o Bâillon en place ou ces traces  Eléments de la levée de corps (lieu+++)
b. Formes Médico-légales :  Eléments de l’examen externe du cadavre
 Criminelle +++ o Matière solide pulvérulente sur le corps et
o N-né, enfant, personne âgée au niveau des orifices respiratoires
 Accidentelle  Autopsie :
o La mère endormie avec un n-né o Matière au niveau des VR et du tractus
o Syncope, coma alcoolique ou épileptique digestif
face contre terre c. Formes Médico-légales :
o Jeu des enfants
 Criminelle (rare)  Infanticide
 Suicide (exceptionnelle)
 Accidentelle +++  éboulements

1
D. Enlisement :
 Se place entre l’enfouissement et la submersion

E. Compression par les Foules :


a. Diagnostic  :
 Signes du syndrome asphyxique
 Stigmates de violences
o Lésions de piétinement
o Compression du thorax et de l’abdomen

2
3. Compensation Incomplète :
SYNDROME ASPHYXIQUE  Réaction hormonale  décharge d’Adrénaline
o Provoque une nouvelle répartition de l’O2
disponible au profit du cœur et du cerveau
 Elle dure environ 2 mn
I. Définition :  Elle se termine par une obnubilation du sujet
« Le synd asphyxique est l’ensemble des 4. Décompensation :
manifestations cliniques et anatomopathologiques  Les diverses fonctions vont disparaitre les unes
observées sur le cadavre au cours de la privation après les autres sauf la circulation
aigue et prolongée de l’organisme en oxygène. »
 La perte de connaissance est svt précédée de
convulsions Tonico-cloniques, puis paralysie
II. Physiopathologie : 03 mécanismes flasque
1. Asphyxies Atmosphériques :  Sphincters relâchés, pupille en mydriase
  de la pression atmosphérique  Bradycardie avec pouls ample et fort
 Présence d’un gaz inerte ou impropre  Syncope respiratoire suivie de Gasps
 Substitutions de l’air par un autre milieu  L’apnée secondaire suivie de collapsus et d’arrêt
cardiaque
2. Asphyxies par atteinte de la
Ventilation :
a. Spontanées :
B. Asphyxies Aigues et Subaiguës :
 Synd Hypoxique + Synd Hypercapnique
 Compression extérieure des voies respiratoires
 Obstruction intérieure des voies respiratoires  Une hypoxie de 15-20% de l’oxygénation normale
 Suspension de la mécanique respiratoire entraine la mort en 2h
 Stase pulmonaire  L’hypercapnie :
o Manifestation d’hypoventilation alvéolaire
b. Provoquées : o Trouble de l’équilibre acido-basique
 Obturation respiratoire compensé dans un 1er temps
o Obstruction ou occlusion
 Compression thoracique 1. Signes Respiratoires :
 Pendaison - strangulation  Tirage sus et sous sternal  obstruction laryngée
 Polypnée  plaie pulmonaire
3. Asphyxies par Trouble de  Hypersécrétion bronchique
l’Hémostase :
 Diminution de l’hémoglobine : 2. Cyanose :
o Anémie, hémolyse, hémorragie  Résulte de la désaturation oxy-hémoglobinée du
 Transformation de l’hémoglobine : sang ≤ 5 g/l
o Carboxyhémoglobinisation (Co)  +++ les lèvres, les lobules d’oreille et les ongles
o Methémoglobinisation (intox Med)
3. Défaillance Circulatoire :
o Sulfahémoglobinisation
 Tachycardie (1er signe)
 TDR et TDC
 OAP
III. Clinique :
 Le cœur peut fonctionner durant 20 mn en
A. Asphyxies Suraiguës : anaérobiose relative  production d’Ac lactique
 Syndrome Hypoxique
 04 phases : 4. Signes Neuropsychiques :
 Obnubilation, céphalées, troubles psychiques
1. Latence  dure qlq secondes précédent le coma Hypercapnique
2. Compensation Complète :  Œdème cérébral  vasodilatation par la PACO2
 Réaction cardio-respiratoire (tachycardie,
hyperventilation)
 Elle dure environ 30 sec

1
R ! l’arrêt cardiaque survient par la mise en jeu d’un
réflexe cardio-inhibiteur d’origine sinocarotidienne,
laryngée…

IV. Constatations Thanatologiques :


A. L’Examen Externe :
 Cyanose de la face et sous les ongles
 Hyperhémie sous-conjonctivale parfois chémosis
 Piqueté hémorragique
o Face, cou, nuque, épaules
 Lividités précoces, intenses et sombres
 Rigidité cadavérique précoce
 Putréfaction rapide

B. L’Autopsie :
1. Méninges et Centres Nerveux :
 Hyperhémie ou anémie (en Fc° du mécanisme)

2. Poumons :
 Sombres violacés et volumineux
 De la Spume aérée et sanguinolente dans les VR
 Ils sont parsemés de foyers de suffusions
hémorragiques sous forme de plaques saillantes
et claires d’emphysème aigu sous-pleural appelé
Tache de Tardieu

3. Cœur :
 Cavités droites dilatées
 Contient du sang noir et fluide

4. Foie :
 Volumineux gorgé de sang

5. Reins et Rate :
 Congestifs

6. Estomac :
 La muqueuse présente parfois des piquetés
hémorragiques sous forme de pétéchies,
rarement des suffusions sanguines

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IV. Le Viol :
VIOLENCES SEXUELLES  Pas de définition juridique
 L’intromission intra vaginale de la verge en
érection, à l’exclusion de tout autre objet, chez
une victime non consentante ou incapable de
I. Introduction : consentement (qu’elle soit vierge ou déflorée)
 « Tout acte sexuel, tentative pour obtenir un acte
sexuel, commentaire ou avance de nature  Le coït avec une mineure de 18 ans constitue
toujours un viol
sexuelle ou acte visant à un trafic ou autrement
dirigé contre la sexualité d’une personne, en  Le viol est exceptionnel avant 6 ans, rare avant 12
utilisant la coercition, commis par une personne, ans, engendrant de graves lésions
indépendamment de sa relation avec la victime,
dans tout contexte, y compris, mais sans s’y
A. Diagnostic Médico-légal :
limiter, le foyer et le travail »
i. L’accueil
 La VS peut survenir alors que la personne ii. Importance de la précocité de l’examen
agressée est dans l’incapacité de donner son iii. L’Interrogatoire :
consentement parce qu'elle est ivre, droguée, o Les circonstances, le lieu
endormie ou incapable mentalement de o Les ATCD médicaux et gynécologiques
comprendre la situation o La nature de l’agression
o La symptomatologie …
 Répercussions sur la santé physique et mentale iv. L’Examen Somatique :
de la victime, aux conséquences immédiates ou à o Recherche essentiellement les traces de
distance violence (cou, seins, fesses, face interne
 Conséquence sur le bien-être social des victimes des cuisses, poignet …)

v. L’Examen de la Région Ano-Génitale :

II. L’Outrage Public à la Pudeur : 1. Coït Anal / Coït Vulvaire :


 Une Ecchymose de la marge anale
 Tout acte à caractère sexuel, accompli à distance
o Avec une érosion triangulaire à base
et en public, de nature à offenser la pudeur
interne, parallèle aux plis radiaires
 L’infraction est commise, même si l’acte a été  coït anal - sodomie
commis la nuit, sans témoin, mais dans un lieu  Parfois, un Sphincter anal relâché
public, ou il a été commis dans un lieu non public o avec déformation Infundibulaire
mais avec une intention coupable, il a pu frapper  pratique sodomique habituelle
le regard du public  Une Vulvite traumatique
o avec érosion de la muqueuse
 Il s’agit essentiellement de l’exhibitionnisme
(vicieux ou pathologique)
2. Coït Vaginal :
a. Chez la ♀ Vierge :
III. Les Attentats à la Pudeur :  Défloration = rupture de la membrane
hyménéale
 Pas de définition juridique
 L’hymen est une membrane caractéristique par
 C’est une offense matérielle d’ordre sexuel
sa structure, son épaisseur, sa consistance et sa
commise sur une personne non consentante ou
morphologie
incapable de consentement valable (incapables
majeurs, mineurs de 16 ans)  La déchirure hyménéale est le plus souvent :
o radiaire, oblique
 Le non consentement peut résulter d’une o dirigée vers l’anneau d’insertion
contrainte physique, morale ou sous l’effet de o complète
surprise o de siège le plus svt médian et postérieur
o à différencier des encoches congénitales

1
 La Cicatrisation se fait sans affrontement des V. Législation :
berges :
o J 1 : les berges sont rouges, ulcérés
1. Outrage Public à la Pudeur :
o J 2 – 3 : suppurations des lambeaux Art 333 du CPA :
o J 15 : la cicatrisation est complète  Une peine de 2 mois à 2 ans de prison et une
amende de 500 à 2000 DA
b. Chez la ♀ Anciennement Déflorée :
 le Dg repose sur l’existence de trace de violence  Si l’acte est considéré comme un acte contre
et la mise en évidence du liquide séminal nature, la peine est de 6 mois à 3 ans et l’amende
de 1000 à 10000 DA
 Des prélèvements sont indispensables pour :
o prouver la matérialité des faits 2. Attentat à la Pudeur :
o l’identification de l’agresseur (si possible) Art 334 et 335 du CPA :
 Effectuer les tests sérologiques ainsi que le test  5 à 10 ans de prison, pouvant atteindre 20 ans si
de grossesse situations aggravantes
 Prescrire le traitement préventif des IST / pilule
du lendemain 3. Viol :
Art 336 et 337 du CPA :
 Peine de 5 à 10 ans de prison
B. CAT devant une Agression Sexuelle :  Si mineur de moins de 18 ans, la peine est de 10 à
1. < 72h : 20 ans
 Collecter les sous-vêtements, habits souillés
 Veiller que la victime ne prenne pas de douche
4. Situations Particulières :
ou de bain avant l’examen Ano-génital a. L’Inceste :
 Anamnèse  Il est défini et réprimé par l’article 337 bis du CPA
 Examen général et gynécologique o relation sexuelle entre parents ascendants,
 Prélèvements à but : descendants et collatéraux
o Légal  éjaculat, poils, fragments de peau : b. Le Harcèlement Sexuel :
frottis de la vulve, du périnée, du vagin de
 Art 341 du CPA
l’anus, buccal …
o médical préventif et thérapeutique 
recherche de MST, hépatite B, C, HIV …
 Pilule du lendemain
 Prophylaxie post-exposition
 Suivi médical
 PEC psycho-sociale

2. > 72h mais ≤ 1 semaine :


 Collecte (sous-vêtements, habits souillés)
 Anamnèse
 Examen général et gynécologique
 Prélèvements à but :
o médical préventif et thérapeutique
o éventuellement légal
 Suivi médical
 PEC psychosociale

3. > 1 semaine :
 Anamnèse
 Examen général et gynécologique
 Prélèvements
 Suivi médical
 PEC psychosociale

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