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FASOVIAT

Bimensuel des nouvelles des Viateurs du Faso


N°: 31

A LA UNE

Sommaire
L’échange des voeux
au GSSV p.2

Départ à la retraite p.3

Maman Agnès p.4

Connaissez-vous vos
Frères Burkinabè? p.5-6

Visite en famille p.7

Enfance Missionnaire p.8

Terrorisme p.9

Père Antonio César p.10


et la Noël différée M. Sawadogo (prof d’Hist-Géo), Mme Sawadogo (épouse de Barthélemy)
M. Sawadogo Barthélemy (Directeur Pédagogique) M. Bado (prof de Franc.)
Village de Koudoumbo p.11

Nouvelles pèle-mêle p.12

FESPACO et BF1 p.13

Le Noviciat p.14-16

Le mois de la Bible p.17

2 Février, p.18
Vive les Viateurs

Qu’ils reposent p.19


en Paix

Bonne fête p.20 La pastorale vocationnelle, Notre œuvre reconnue et


une priorité au Burkina Faso félicitée par l’État

PARUTION: Janvier et Février 2019

1
Nouvelles du Groupe Scolaire Saint Viateur
L’échange des vœux pour le personnel

Le samedi 19 janvier de 16h à 19h, l’équipe de l’aumônerie a organisé la rencontre des échanges
de vœux. A tour de rôle, le personnel est venu exprimer ses vœux à leurs collègues et à
l’administration : les représentants des institutrices, des professeurs, des délégués du personnel,
du comité sociale, du personnel de soutien, de l’APE du secondaire, de l’APE du préscolaire ont
pris la parole. Lors de cette cérémonie, la direction a souligné l’entrée en retraite d’un employé,
Monsieur Sawadogo Barthélemy. Monsieur Sawadogo est avec nous depuis la création du Groupe
Scolaire Saint Viateur comme membre de l’administration : proviseur, directeur de cycle puis
directeur pédagogique et assistant du DG. Le discours du frère Jocelyn a conclu les échanges.
Ensuite nous avons partagé ensemble un repas.

Photo 1: M. Sawadogo Issa (délégué du personnel)


Photo 2: Mme Soalla Annie (professeur)
Photo 3: M. Simporé (président APE), M. Sawadogo Barthélemy, M. Tiendrébéogo (secrétaire APE)
Photo 4: Frère Dubeau Jocelyn (chef d’Établissement)

2
Nouvelles du Groupe Scolaire Saint Viateur
Monsieur Sawadogo Barthélemy prend sa retraite. Différents mots des DG de 2000 à aujourd’hui.
« Grand merci Monsieur
Barthélemy pour votre travail
réalisé depuis la naissance du
Groupe Scolaire Saint Viateur
en juillet 2000. Si l’école a
prospéré et grandi, c’est
grâce à votre générosité et à
votre investissement
personnel. On sent que vous
aimez les jeunes, on sent que
vous aimez votre école. Votre
expérience comme professeur
au Plateau et comme
M. Sawadogo, son épouse, Adama Ouédraogo, Frère Dubeau, Père Provost Proviseur du Groupe Scolaire
Ibrahim Babanguida a été un
atout pour les premiers Viateurs qui sont arrivés au Burkina Faso. Maintenant, vous êtes un jeune
retraité de 60 ans qui commence une nouvelle carrière comme Conseiller en Orientation Scolaire.
Vous aurez aussi le défi de créer une véritable Amicale d’Anciens et d’être disponible aux jeunes
professeurs pour transmettre votre savoir-faire et votre savoir-être. Merci pour ce que vous avez
réalisé et merci de poursuivre encore votre implication au sein de notre Établissement »
Jocelyn Dubeau, csv, DG 2014-2019

« Mon frère Barthélemy, car je vous ai toujours considéré comme un frère dans la foi au Christ,
merci pour toutes ces années vécues ensemble dans les débuts du Groupe Scolaire Saint-
Viateur, avec ses nombreux défis. Merci aussi pour avoir continué après mon départ à appuyer les
Viateurs dans leurs engagements en éducation et malgré les nombreux changements que vous
avez connus. Plusieurs générations d’enfants burkinabè vous sont redevables de votre fidélité,
votre patience, votre sens de la justice, et surtout, votre grande qualité d’éducateur dans tous les
sens de ce noble mot si cher à la congrégation des Clercs de Saint-Viateur. »
Benoît Tremblay, c.s.v. DG 2000-2005

« Quand on est novice à la tête d’une administration, il est heureux de pouvoir compter sur des
collaborateurs expérimentés et ouverts d’esprit, respectueux et dignes de confiance. Dès le début
de notre administration, en 2005, nous avons trouvé ce collaborateur en Monsieur SAWADOGO.
De cette période, nous garderons de lui l’image d’un homme humble, un grand qui s’est fait petit,
d’un cadre organisé et efficace. Tout cela lui a mérité notre respect et notre estime. Enfin, par-
dessus tout, nous aimerions relever combien la collaboration avec cet homme de foi, ce chrétien
engagé, nous a permis de travailler ensemble dans l’oeuvre de l’éducation chrétienne des jeunes
confiés au GSSV. Cet exemple de coopération est la preuve que des chrétiens de différentes
confessions peuvent dépasser leurs différences afin de réaliser ensemble une oeuvre utile à toute
l’humanité et à la gloire de Dieu.
Lindbergh Mondésir, csv, DG de 2005-2011,
« Lors de mon passage au Groupe Scolaire Saint-Viateur, j’ai eu le bonheur de travailler aux côtés
de Monsieur Barthélemy, un homme de valeur, de foi, pétri du sens de l’administration, humble,
discret, collaboratif. Sa passion pour l’éducation transcende ses projets personnels. Au moment
où il prend sa retraite, je me réjouis de savoir qu’il compte toujours au nombre des éveilleurs de
sens de notre système éducatif. Reconnaissance et Félicitations pour cette belle présence, cette
précieuse contribution. »
Céraphin Ouédraogo, csv, DG 2011-2014

3
Nos sympathies à la famille Provost
La naissance au ciel de Agnès
Provost le 21 janvier 2019.

La maman du père Jean-Marc nous a


quittés à 104 ans suite à un accident
où elle s’est cassée la hanche en
voulant descendre de son lit.
Cette photo a été prise en août 2018
lors de la visite du frère Marius au
Canada après le Chapitre Général
tenu à Chicago.

La communauté du Burkina, au nom


du Supérieur de la fondation,
exprime ses condoléances à Jean-
Marc et à toute sa famille.

Soyez assurés de nos prières.


Le père Jean-Marc a été au Québec
du 30 janvier au 20 février 2019
Photo de la maman à 104 ans entre son fils Jean-Marc et le frère Marius Sanou

Lundi 28 janvier 2019, de


18h30 à 19h30, il y a eu
une veillée de prière qui a
regroupé environ une
soixantaine de personnes
dont les trois commu-
nautés viatoriennes
(Boassa, Saaba et Dassas-
gho) et les laïcs qui
viennent aux messes quoti-
diennes en communauté.

4
Connaissez-vous vos frères?
Au Burkina Faso, nous sommes rendus à la 13ième promotion au noviciat. Tout a commencé en 2003. Il y a
eu les trois premières promotions avec le père Jean-Marc PROVOST comme Maître des novices et Mathieu
BARD comme socius. Les 4ième, 5ième et 6ième promotions ont été en Côte D’Ivoire avec le père Ernest
GOUDJINOU comme Maître des novices et Benoit TREMBLAY, Valmont PARENT et Léandre Kplé KOUADIO
ANVI ont été ses socius. Ensuite le noviciat est revenu au Burkina Faso en 2010. Les 7ième, 8ième, 9ième et
10ième promotions avec le père Julien RAINVILLE comme Maître des novices et Mathieu BARD comme
socius. Le père Macaire SANDOUIDI, Supérieur de la fondation, a assuré le rôle de Maître des novices pour
la 11ième promotion avec le frère Désiré LEGMA comme socius. Les 12ième et 13ième promotions sont sous
l’animation du père Norbert ZONGO, Maître des novices. Il a été appuyé par le frère Désiré LEGMA (socius)
pour la 12ième et cette année, pour la 13ième promotion, par le frère François ZOMA.

Des confrères du Canada ont demandé de mieux connaître leurs confrères Burkinabè. Je vous présenterai
dans ce numéro ceux de la première promotion (2003-2004) qui sont devenus « Perpétuels ».

Le père Serge William BATIONO

Le père Serge William BATIONO est entré au noviciat avec sa licence en


Géographie de l’Université de Ouagadougou. Après le noviciat, il a fait
partie de la première équipe de Banfora comme professeur de Science
de la Vie et de la Terre, en quatrième, au Collège Saint Thérèse.
L’année suivante, il va au Grand Séminaire Saint Pierre Saint Paul pour
faire deux ans de philosophie en préparation pour la théologie. Il suit
des cours privés en anglais avec « Americain Linguist Center » à
Ouagadougou. En 2006, il part dans la fondation du Japon. Sur place, il
apprend le Japonais et perfectionne son anglais à l’Université Nanzan à
Nagoya. Il poursuit ses études pour la licence en théologie à
l’Université Jochi à Tokyo. Il est ordonné le 18 avril 2015.
Présentement, il est le curé de notre paroisse Kitachirakawa, membre
du conseil d’administration de notre Collège Rakusei et responsable de
la fondation depuis 2017. Il est né en 1974, il a 45 ans.

Le père Norbert ZONGO

Le père Norbert ZONGO est entré au noviciat avec sa licence en sociologie de


l’Université de Ouagadougou. Il a grandi en Côte d’Ivoire, il est venu au
Burkina Faso après son BAC ivoirien. Après le noviciat, il a travaillé au Groupe
Scolaire Saint Viateur comme professeurs et adjoint à la pastorale (2014-
2017). En même temps, il a poursuivi ses études pour la maîtrise en sociologie
à l’Université de Ouagadougou. De 2017-2019 il avait le poste d’éducateur
principal. En 2009-10, il est allé étudier une année de philosophie au Grand
séminaire Saint Pierre et Saint Paul afin de poursuivre l’année suivante sa
licence en théologie chez les Jésuites à Abidjan (2011-14). Il a fait son stage
diaconal comme aumônier du Groupe Scolaire Saint Viateur et à la Rotonde,
chapelle universitaire devenue la paroisse universitaire Saint Albert le Grand à
Ouagadougou. Après son ordination en juillet 2015, il part à Lyon pour 6 mois au Centre Châtelard pour
devenir accompagnateur spirituel selon la méthode Ignacienne. A son retour en 2016-17, il a poursuivi sa
formation de maître de novice à Mater Christi à Bobo Dioulasso. Il est devenu en août 2017 maître des
novices. Avec sa tâche de maître de novice, il donne des cours au philosophât des Pères Missionnaires
d’Afrique sur l’introduction à la sociologie et il trouve du temps pour animer aussi quelques sessions et
retraites. Il accompagne présentement son deuxième groupe de novices (la treizième promotion des
Viateurs du Burkina Faso). Il est né le 29 septembre 1975, il a 44 ans.

5
Le frère Denis KIMA

Le frère Denis KIMA a obtenu son Bac série scientifique au Groupe


Scolaire Saint Viateur en 2001-2002. L’année suivante, il a été au
CELAF en Côte d’Ivoire avec le groupe des postulants Ivoiriens, puis il
est revenu faire son noviciat en 2003-2004 au Burkina Faso. Sa
première affectation comme religieux fut d’être éducateur adjoint
(surveillant) au Groupe Scolaire Saint Viateur durant un an, puis il est
retourné finir sa licence en éducation au CELAF en C-I. A son retour
de la Côte d’Ivoire, il a été, durant quatre ans, aumônier du Groupe
Scolaire Saint Viateur. En 2010, il est inscrit à l’ISIG international de
Ouagadougou en Master option Gestion de projet. Durant cette
période, il a été Commissaire National à la communication des
Scouts du Burkina Faso (2009-2012), puis Président des Scouts du
Burkina Faso (2012-2015). A la fin de son Master, il a été nommé
Directeur Général de l’Établissement Louis Querbes à Banfora, où il a
mis en place un projet d’établissement visant à augmenter le taux de
réussite. En 2016, il retourne aux études à Ouagadougou pour suivre
deux programmes : un Master en Protection et Droit de l’Enfant à l’Université Ouaga 2 et un Master en
Développement, spécialité Management de Projet à l’Université Senghor d’Alexandrie, campus Burkina (au
sein de l’Université Ouaga 2). Il a soutenu sa thèse de master le 24 janvier 2019. Il a fêté ses 25 ans dans le
mouvement scout en 2017. Depuis 2017, il est le Président des Scouts de l’Afrique de l’Ouest et il est
changé de la réforme pour le scoutisme Burkinabè. Il a travaillé à revoir l’ensemble des Programmes des
Jeunes (Guide pédagogique scout) d’où il a publié quatre manuels : 6-12 ans, 12-16 ans, 16-18 ans et 20-25
ans. Présentement, il est le Président du Conseil d’administration du Groupe Scolaire Saint Viateur. Il est
membre de la commission projet et développement avec le frère Jocelyn Dubeau et le frère Désiré Legma
et membre du comité du Chapitre avec le frère Marius Sanou et le Père Macaire Sandouidi et l’économe
local de la résidence de Dassasgho. Il est né en 1976, il a 43 ans.

Le père Macaire SANDOUIDI

Le père Macaire SANDOUIDI avait un BTS en informatique de


gestion, suite au BAC G2 (comptabilité), avant d’entrer en
communauté. Après le noviciat, il a été dans l’équipe fondatrice
de Banfora comme professeur de français au Collège Saint
Thérèse et responsable des jeunes et de la catéchèse à la
paroisse Saint Viateur. L’année suivante, il part pour faire sa
licence en éducation au CELAF en Côte d’Ivoire. Il revient à
Banfora comme agent pastorale à la paroisse Saint Viateur et
aumônier de ELOQ. Après deux ans, il s’inscrit pour la licence en
théologie chez les Jésuites en Côte d’Ivoire et il revient comme
diacre pour une année à la paroisse Saint Viateur. Il est ordonné
le 14 avril 2012. En 2014, il se prépare pour devenir Maître des
Novices à Mater Christi à Bobo Dioulasso. Avant la fin de sa
formation, il est élu, au premier tour, Supérieur de la fondation.
Comme Supérieur majeur au Burkina Faso, il a accepté d’être le
Président du Consortium de Mater Christi pour un mandat de
trois ans. Le consortium regroupe 76 congrégations religieuses
dans l’Afrique de l’Ouest avec le mandat d’aider la formation continue des religieux et religieuses. Depuis
août 2018, il est le curé de la paroisse de Saint Viateur à Banfora et dessert aussi le village de Tiéfora à 30
kilomètres de Banfora. Il est né en 1978, il a 41 ans.

Jocelyn Dubeau. csv


6
Visite à la famille du frère Clément Ouédraogo à TIKARE
Les 26 et 27 janvier 2019, le frère
Dubeau Jocelyn a accompagné le
frère Ouédraogo Clément dans sa
famille à Tikaré, ville à 130 km de
Ouaga, direction Nord.
C’est toujours un grand plaisir de
vivre un séjour loin de la capitale
pour vivre au rythme de la
campagne. Nous avons séjourné
dans la cour familiale du papa où
son frère (cousin) Honoré nous a
reçus. Au programme, la messe de
7h, suivie de la visite de cour en
cour pour saluer la famille. Partout,
il y a une calebasse de dolo à
Le frère Clément avec son frère Honoré et sa femme (Les oncles en Afrique sont appelés partager sous les apatams.
les petits papas ou papa et les cousins sont considérés comme ses propres frères. La
cellule familiale est élargie car les mots oncle ou cousin en mooré n’existent pas.

Le frère Jocelyn avec Robert (cousin de Clément), professeur d’Allemand, qui a un beau projet d’agriculture. Depuis quatre ans, il a
planté des arbres fruitiés et semé divers légumes sur sa parcelle, alimentée par une motopompe solaire qui tire l’eau de son puits.

La cour familiale, vue de l’extérieur, avec les animaux d’Honoré. Tikaré est située à 26 kilomètres de Kongoussi. C'est le chef-lieu du
département du même nom qui est compris dans la province du Bam, région du Centre-Nord. La ville compte 8 000 habitants.

7
SEMAINE DE L’ENFANCE MISSIONNAIRE A LA PAROISSE SAINT VIATEUR DE BANFORA

Thème : « Enfants, avec les jeunes, portons l’Evangile à tous ! »

Découvrir dans l’enfance non pas une faiblesse que l’on assiste, nourrit et éduque, mais une force
à mettre au service de l’Église missionnaire.

L’Enfance Missionnaire est une œuvre du Saint-Siège fondée par Monseigneur Charles de Forbin-
Janson, créée au sein des Œuvres Pontificales Missionnaires pour éveiller chez les enfants le désir
d’être des missionnaires, de venir en aide aux autres enfants aussi bien en leur enseignant à prier
qu’en les soutenant sur le plan matériel.
Dans cette même perspective, la paroisse saint Viateur, qui n’a pas voulu rester en marge de cette
noble activité, l’a organisée différée dans la semaine du 27 janvier au 03 février. Pour rester dans
l’esprit de la semaine de l’enfance, les enfants ont récité le chapelet toute la semaine à la grotte,
tout en étant en communion avec les autres enfants du diocèse et du monde entier. Ils ont prié
pour eux-mêmes, leurs parents, notre cher pays et bien d’autres intentions personnelles. Quant à
la Journée du 03 février, dernier jour de ladite semaine, elle a été animée par les enfants eux-
mêmes. Les chants à priori car c’était l’occasion pour la nouvelle chorale des enfants baptisés sous
le nom ‘’Les Angelots de Saint Viateur’’ par le Père Curé, le Père Macaire SANDOUIDI, de montrer
ses preuves. Ce fut effectivement un bon temps de prière et joie. Pour tout corroborer, un temps
de sport (football) a été proposé aux enfants dans la soirée. Ils ont joué en inter CCB (Communauté
Chrétienne de Base) et la CCB saint Bruno s’en est sortie victorieuse. Ainsi prenait fin la semaine
de l’enfance missionnaire à la paroisse Saint Viateur de Banfora. Rendez-vous à l’année prochaine
tout en demeurant des enfants missionnaires dans notre église missionnaire : stipulait M. l’abbé
Didier SAMNE, président de la célébration.
F. Camille ZONGO, csv

Le CV-AV, mouvement « cœur vaillant âme vaillante » et les « Angelots


de Saint Viateur » (les foulards bleus) Le frère Camille Zongo (devant)

8
Récapitulatif des attaques terroristes au Burkina Faso
du 4 avril 2015 au 5 février 2019.

Il y a eu 3 attaques en 2015, 15 en 2016, 73 en 2017, 95 en 2018 et depuis le premier janvier 2019,


15 attaques. Ces attaques totalisent 558 décès et 272 blessés. Il y a eu 352 opérations
d’assassinat ciblées (poste de gendarmerie, poste de douane, poste de police, un hôtel, un
restaurant, des marchés), 55 personnes enlevées suite à 31 opérations d’enlèvement, 14 attaques
par engins explosifs et 16 attaques d’écoles dans le Sahel. À la date du 4 février, il y a 900 écoles
fermées dans le nord, 500 000 élèves privés d’école et entre 85 000 à 100 000 Burkinabè déplacés.

Le gouvernement demande à la population d’aider l’armée. Différentes opérations sont menées


pour sécuriser le pays. Malheureusement le 15 février passé 4 agents des douanes et un père
Salésien d’origine espagnole, P. César Fernandez, ont été tués près de la frontière du Togo. Il était
bien connu par notre confrère Nicolas DONGO. L’Église invite à prier chaque jour pour la paix après
la messe et elle demande aux chrétiens de jeûner les vendredis. Au GSSV, la JEC se rassemble tous
les midis pour réciter la prière de la paix avant d’aller manger. Et au niveau national, l’Église a
confié notre pays à Notre Dame de Fatima. Différents pèlerinages s’organisent dans toutes les
régions pour prier pour la paix. En voici trois exemples :

Pèlerinage à Buugtenga le 27 janvier pour le vicariat Saint Paul


Pèlerinage à Yagma le 3 février pour le diocèse de Ouagadougou
Pèlerinage le 24 février à la Tente de Marie pour la CCB Saint Pierre

Les photos ont été prises à Yagma.


Le frère Gabriel Ouédraogo a joué
son rôle de diacre durant toute la
célébration à côté de Monseigneur, le
cardinal Philippe.
Une foule de 12000 pèlerins.

9
« ROMA LOCUTA, CAUSA FINITA… »

C’est une joie et en même temps une amertume que je ressens


quand je me souviens de cette phrase du Père Antonio César
Fernandez, un religieux salésien d’origine espagnole abattu
froidement par les djihadistes le 15 février 2019 au Burkina Faso.
J’ai fait la connaissance de ce prêtre salésien en 2009 quand
j’étais étudiant en philosophie à l’Institut Supérieur de
Philosophie des Sciences Humaines (ISPSH) Don Bosco de Lomé.
Il a été mon professeur de Latin. Il m’a impressionné par son
dévouement à donner ce cours malgré ses différentes
occupations – il était en ce temps-là économe au noviciat -. Je le
reverrai plus tard en 2018 pendant mon temps du noviciat au
cours d’un inter-noviciat. Il nous a animé la session sur
l’enracinement des vœux. C’était durant la session que, pour
nous faire comprendre le vœu d’obéissance qu’il prononcera à nouveau cette phrase latine : Roma
locuta, causa finita, pour dire que malgré la justesse de notre point de vue par rapport à un sujet
en communauté, la décision finale revient au supérieur. César était un homme qui nous partageait
son expérience et j’aimais bien l’écouter, parce qu’il vivait avec conviction ce qu’il disait. Pour lui,
si l’on ne vit pas ce que l’on prêche, les paroles du prédicateur sont vides de crédibilité. Il faut du
respect absolu pour ce que l’on affirme ; car la guerre contre soi-même est la plus difficile de
toutes les guerres.
Le P. César a été inhumé dans son pays natal. Pitié pour ceux qui meurent et ceux qui font mourir.

F. Nicolas DONGO, csv


La NOËL DIFFERÉE A TIEFORA

Il est vrai que les moments de festivité de la nativité ont été rapportés dans notre dernier numéro.
Néanmoins permettez-nous de revenir encore en arrière pour vous parler de la Noël en différée à
Tiéfora. Tièfora est une commune située à 30 kilomètres environ de Banfora.
Depuis 2016, cette succursale a été rattachée à la paroisse Saint-Viateur quand le Père Céraphin
OUEDRAOGO était curé. Ce dernier a donc initié la Noël à Tiéfora. L’administration étant une
continuité, le 13 janvier dernier, ce fut la Noël en différée à Tiéfora, organisée par le Père Macaire
SANDOUIDI, l’actuel curé. Cette
célébration a connu la présence de
plusieurs autorités à savoir : le
préfet de Tiéfora M. HEIN Clément,
les représentants de la religion
musulmane ainsi que les chefs
coutumiers. La célébration s’est
déroulée dans une ambiance
festive et s’est soldée par un repas
fraternel.
F. Nicolas DONGO, csv M. Clément HIEN, autorité musulmane, chef coutumier, P. Macaire Sandouidi

10
Village de Koudoumbo : La paix retrouvée
Le frère François Savadogo et d’autres
ressortissants de son village natal sont
intervenus pour solutionner des tensions
dans leur village.
La difficulté est née suite au problème
de propriété de la terre. Depuis très
longtemps, il y avait la cohabitation de
deux groupes/familles, les forgerons
(famille de Zoromé) et les terriens
(Famille de Sawadogo). Malgré
l’interdiction des mariages entres leurs
enfants, les deux groupes vivaient en
harmonie, chacun dans un secteur du village. Les forgerons habitaient près de la route et les terriens,
eux, avaient l’ensemble des terres cultivables. Autrefois, il n’y avait pas de problème mais
aujourd’hui certains terriens (les premiers occupants du village) souhaitaient avoir du terrain qui fut
autrefois attribué au second occupant du village, la famille Zoromé. Ce problème de terre a fait
basculer la quiétude du village. Les ressortissants avec les autorités administratives ont réussi à ce
que les parties se parlent, s’expliquent et acceptent de repartir sur de nouvelles bases. Après ce qu’il
convient d’appeler une crise « circonscrite », l’Association des ressortissants de Koudoumbo pour le
développement, cheville ouvrière de cette démarche de réconciliation, après avoir œuvré à apaiser
les cœurs, a rassemblé des fils et filles du village autour des personnes âgées pour une cérémonie
symbolique de réconciliation afin de repartir sur de nouvelles bases. C’est le 3 février 2019, que le
haut-Commissaire de la province du Zondoma, Mme Abibata Bamouni/Traoré, accompagnée des
autorités et du regroupement des ressortissants qu’ils ont pu officialiser la paix retrouvée.

Pour El Hadj Ousseni Zoromé, « c’est un retour à la paix et le souhait est que l’entente soit
meilleure entre les habitants que de par le passé » et Madi Sawadogo, représentant de la famille
Sawadogo, dira bien plus en faisant observer que « nos anciens ont vécu en parfaite harmonie et
cela ne devrait jamais être interrompu. C’est comme si nous étions au paradis aujourd’hui ». Il a
témoigné à l’endroit de la famille Zoromé la joie et la reconnaissance de la famille Sawadogo pour
ce grand pas franchi. Le Frère François Savadogo, religieux Clerc de Saint Viateur et membre de
l’Association des ressortissants pour
le développement de Koudoumbo,
« les hommes valent mieux non pas
parce qu’ils sont ensemble, mais
parce qu’ils sont capables de
produire ensemble quelque chose de
bien ». Tout en manifestant sa joie à
l’endroit de ses frères et sœurs, frère
François Savadogo dira que pour ce
nouveau départ, il est indispensable
que chaque fils et fille de
Koudoumbo apporte sa pierre car ce
n’est qu’une étape : « la paix a
besoin de s’enraciner », a-t-il conclu.
Félicitation au frère François et aux autres ressortissants de son village d’être intervenu pour gérer la
crise de leur village où ils sont natifs. Le second défi est de faire évoluer les mentalités et permettre
les mariages entre les deux groupes… mais cela est un autre problème.

11
Nouvelles pèle mêle
Le 02 février, l’Église catholique rendait
grâce à Dieu pour le don inestimable de la
vie consacrée. Pour souligner cette fête,
l’Union des Religieux du diocèse de
Banfora demanda à toutes les communautés
religieuses de l’Église locale de Banfora
d’effectuer une sortie dans une paroisse de
leur choix. C’est ainsi que le 03 février, une
délégation de notre communauté se rendit à
NIANGOLOKO pour saluer la communauté
paroissiale, présenter la Congrégation des
Clercs de Saint-Viateur et échanger avec les
jeunes ayant le désir de partager avec nous
le charisme viatorien. Ce fut une vivante
célébration eucharistique qui coïncidait avec
la célébration en différée de la fête
paroissiale. Le Frère Kingsley OGUDO a
saisi l’occasion pour saluer l’assemblée et leur présenter la congrégation sur invitation du curé. C’est après
la messe que nous avons profité pour échanger avec une vingtaine de jeunes qui semblaient bien satisfaits de
notre visite et promettaient de nous rendre visite. F. Venceslas TRAORE, csv

La fin de semaine du 16-17 février 2019, il y


a eu un rassemblement de la JEC à KAYA. Le
frère François Savadogo était avec eux.

Le thème était : « Pour une JEC plus


authentique, Jéciste, prends tes
responsabilités. »

Le 26 février 2019, le Ministre de la Jeunesse et


des Sports a remis aux Clercs de Saint Viateur
une décoration. Voici le mot qu’il a dit quand il
a épinglé la médaille au frère Benjamin
Ouédraogo D.G. du Centre de Formation
Professionnelle Louis Querbes de Banfora :

« Au nom du Président du Faso et en vertu des


pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous
faisons CHEVALIER DE L’ORDRE DU MÉRITE DE
LA JEUNESSE ET DES SPORTS AVEC AGRAFE
FORMATION ET INSERTION PROFESSIONNELLE.

Félicitations à tous les acteurs du CFP, ceux du


passé et du présent.

12
Le FESPACO au Groupe Scolaire Saint Viateur

Du 23 février au 2 mars 2019, Ouagadougou devient la capitale du cinéma africain. Pour l’occasion,
l’auditorium du GSSV devient une salle de cinéma pour nos élèves. Le festival se déplace dans
notre école pour rejoindre nos élèves dans le cadre d’une activité dénommée « Espace Junior » qui
est organisée pour permettre aux petits et aux jeunes de se forger dans la cinéphilie et susciter en
eux une vocation aux métiers du cinéma. Le mercredi 27 février, de 9h à 11h, nos élèves du
préscolaire ont visionné des dessins animés africains puis de 11h à 13h le primaire a visionné
différents courts métrages et de 15h à 17h, ceux et celles du secondaire ont eu la même
opportunité.

Présentation de films animation et échange avec M. Claver Yaméogo, réalisateur du dessin animé.

Un enregistrement d’une émission de télévision

L’animateur est Benito Youssouf Démé

La télévision BF1 est venue filmer nos élèves du primaire le 5 février 2019 dans le cadre d’une
émission hebdomadaire pour les enfants appelée « Le club des tout-petits ». La diffusion fut les 5,
13 et 17 février 2019. Nous étions fiers de nos enfants. Ils paraissent plus sages à la télé…

13
Les nouvelles brèves du Noviciat

Du 02 au 07 décembre 2018 nous avons eu droit à une première session sur le


discernement. Une session animée par le Père Jacques OUEDRAOGO, Jésuite, au centre spirituel
Paam Yôodo. A la fin de cette session nous tentons désormais de contrôler nos pensées avant
d’agir.

Photos de famille avec le P. Jacques OUEDRAOGO

Des pas de danse des novices Viateurs et Rédemptoristes pour dire merci aux braves
dames qui leur ont permis de bien manger pour bien discerner.

14
4 Novices Camilliens, 2 novices Viateurs et 2 novices Christ Rédempteur (soeurs)
Le lendemain de la session, quelques novices se sont retrouvés chez les sœurs Théatines de
Marie Immaculée pour la profession des vœux de leurs sœurs.
Du 17 au 22 décembre 2018, nous nous sommes rendus au noviciat des sœurs
Dominicaines, à Dassasgho, pour suivre une deuxième session inter-noviciat. A cette session
étaient présents les novices des Dominicaines, Christ-Rédempteur, Notre Dame du Perpétuel
Secours, Notre Dame de la Consolation et Clercs de Saint-Viateur. Ladite session portait sur
l’Histoire de l’Église. Elle fut assurée par le P. Jean Etienne Nabollé, religieux camillien.

Photos de famille avec l’animateur de la session, le P. Etienne Nabollé.

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Du 08 au 12 janvier il s’agissait de suivre la troisième session sur prophétisme classique avec
père Noël SOTTIMA

Photo de famille

La quatrième et dernière session en date porte sur la gestion des conflits avec le P. PAWEL
HUNELECK. Elle a eu lieu à Koudougou du 03 au 07 février 2019.

Lors de la soirée récréative, les novices Viateurs à l’œuvre avec les autres novices.

Un temps de rétrospection et recueillement pour mieux viser l’avenir

Du 10 au 16 février, nous avons vécu un moment merveilleux avec le Seigneur, sous


la direction et l’accompagnement de notre père maître Norbert ZONGO. Nous avons pu
vivre cinq jours de retraite ignacienne. Une expérience riche en enseignement, mais surtout
en des rencontres personnelles avec le Seigneur. Nous disons merci au Seigneur de nous
avoir donné cette grâce.

Par Casimir OUEDRAOGO, novice

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Janvier, le mois de la Bible dans notre Paroisse

La Parole de Dieu, pour les chrétiens, a une puissance et régit le vécu quotidien de ceux qui
partagent la même foi en Jésus-Christ. Ainsi, Jésus qui se veut modèle par excellence des chrétiens
vivant en communauté se fait proche de ceux-ci à travers la Parole de Dieu vécue, approfondie et
célébrée. C’est dans cette perspective qu’est organisé depuis quelques années le mois de la Bible sur
la paroisse Saint André de Saaba. Ainsi, le mois de janvier fut le mois de la Bible et chaque
Communauté Chrétienne de Base (CCB) l’a vécu d’une façon particulière. Notons que pendant ce
mois, dans la CCB de Pisghin dont notre communauté (Etienne-Champagneur) appartient, toutes les
familles chrétiennes ont eu la visite des membres de la CCB venus en procession avec la Bible. Une
fois dans une famille, un passage est proclamé, après quoi, un temps de méditation suivi du partage
et se clot par quelques grains de chapelet et les prières usuelles.

La CCB de Pisghin prie dans la


chapelle de Saaba

Le rafraichissement après la soirée de prière

La communauté Etienne-Champagneur ayant connu une bonne participation par la présence du


supérieur, F. Victor ZONGO, durant ce mois, a accueilli à son tour une centaine de fidèles de la
CCB le 31 janvier 2019 dans sa chapelle pour la clôture de ce mois de la Bible. Après la prière, il y
a eu un petit temps d’échange pendant lequel, le F. Désiré LEGMA, prenant la parole au nom du
supérieur, a su une fois de plus, non seulement présenter notre congrégation d’une façon générale
avec nos lieux d’insertion et nos œuvres, mais aussi a su présenter les neuf (9) membres de notre
communauté en particulier. Cette présentation a suscité tant de questions chez les jeunes comme
chez les adultes. Notons que beaucoup de questions portaient sur l’aspect vocationnel. Le F. Désiré
a ainsi conclu les réponses en remerciant la CCB pour avoir choisi notre communauté comme lieu
de clôture du mois de la Bible tout en invitant à prendre un verre de jus préparé par la communauté
à cet effet. Ce fut une joie partagée. Fort de cela, il convient de retenir que les Viateurs sont
appréciés et aimés dans leur milieu de vie. Mais, pourquoi ainsi ? Est-ce pour l’efficacité de leurs
oeuvres ou pour leur témoignage ? Eh bien, pour les deux à la fois et bien plus, pour leur sociabilité,
leur proximité avec les pauvres et leur sens de collaboration.

Frère Fulbert BAMAZÉ, csv

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Le 02 février, vive les Viateurs

Le 02 février, comme nous le savons tous,


l’Église, notre mère, fait hommage aux
personnes consacrées. A Saaba, cette journée a
été célébrée en différée. Pour mettre en
exergue les 15 congrégations présentes sur la
paroisse saint André de Saaba, une semaine
spéciale remplie d’activités a été aménagée. La
semaine du 18-24 février fut bien celle des
consacrés. Notons que la liturgie a été assurée La chorale composée de sœurs
par les consacrés toute la semaine. Ainsi, les
Laudes le matin à 5h15 suivies de la messe à 5h45. Et là encore, les Viateurs de Saaba ont fait
preuve de leur participation comme Clercs Paroissiaux et se sont engagés activement. Quoi de plus?
Le samedi soir, une soirée récréative a été organisée et chaque congrégation a eu à présenter soit un
sketch, soit un ballet ou encore quelque chose pour égayer les paroissiens. Et là encore, se sont
exprimés les talents des jeunes Viateurs, entre temps mis en mode veille par les études, mais ceux-ci
ne se sont pas laissés piétiner la tête. Un sketch intitulé « l’école des fous » a été présenté par les
dynamiques et vaillants jeunes de la communauté Etienne-Champagneur. Le sketch présenté par les
Viateurs portait en lui tous les éléments nécessaires pour agrémenter la soirée. Le message de ce
sketch est de montrer les attitudes malsaines de certains élèves aujourd’hui à l’école et
l’irresponsabilité de certains parents qui engendrent des conflits avec les administrations. De cette
soirée, les Viateurs obtiennent le meilleur prix du scénario de la soirée. Pour terminer la semaine, le
dimanche 24 février, une célébration solennelle à 9h00 a été animée par les consacrés.

Après l’oraison, le président du conseil paroissial a pris la parole et Le Père Wilfried


(en rouge)
dans ses propos, il a défini l’immensité et la diversité des charismes
comme signe visible de la beauté de l’Église. Il a aussi félicité et
encouragé les consacrés dans leurs engagements et a exhorté les fidèles
chrétiens à les soutenir sous toutes les formes possibles. Ce fut une
belle célébration au cours de laquelle le père Wilfried Houessinon de la
Délégation de la Côte d’Ivoire a concélébré lors de son passage au
Burkina Faso. Ce
dimanche fut aussi
une journée vocationnelle. Après la messe, les
jeunes ont visité les affiches des différentes
congrégations, après quoi, eut lieu un temps
d’échange entre les aspirants et l’équipe des
représentants de chaque congrégation. Ce serait
tout. Non! Pour clore cette journée et cette
semaine, le soir à 18h30, tous les consacrés ont
La pastorale vocationnelle avec le été conviés pour les Vêpres solennelles suivies
frère Cyrile Ouédraogo
d’un repas festif accompagné de la musique, et
certains ont exécuté les pas de danse. Vive l’identité viatorienne à Saaba, vive les Viateurs!
Frère Fulbert BAMAZÉ, csv
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QU’ILS REPOSENT EN PAIX…

Le mois de janvier a été un mois très éprouvant pour notre congrégation. Il y a des
évènements marquant dans une vie : la mort d’un père, d’une mère, d’un confrère. Quel que soit
son âge, c’est comme une part de nous-mêmes qui nous est arraché.

En effet, le 09 janvier 2019 nous avons appris le


décès de papa YABE ALI Emmanuel, grand-père du Frère
Jean-Baptiste YABE, csv ; régisseur de Togopharma à la
retraite dans sa 63e année. Les obsèques ont eu lieu le 19
janvier 2019 à Défalé. Le F. Jean-Baptiste était rentré au
Togo pour accompagner son grand-père dans sa dernière
demeure.

C’est avec tristesse aussi que nous avons appris le


rappel à Dieu de maman Agnès Laurin PROVOST, maman
du Père Jean-Marc, csv, le 21 janvier à l’âge de 104 ans et
de Monseigneur Jacques BERTHELET, csv évêque émérite
de Saint-Jean-Longueuil décédé le 25 janvier 2019 à l’âge
de 84 ans des suites d’une longue maladie. Sa devise
YABE Ali Emmanuel épiscopale était « Porter la Parole de Vie.»

La communauté locale de Banfora a organisé alors une veillée de prière pour le repos des
âmes de maman Agnès Laurin PROVOST et de Mgr Jacques BERTHELET, csv, le 1er Février
2019 à l’amphithéâtre. Nous notons la présence des agents pastoraux, quelques prêtres du diocèse et
les fidèles de la paroisse Saint-Viateur. Cette veillée a été animée par les Frères de la communauté
Saint-Viateur de Banfora.

Visuel de la veillée de prière, avec les deux photos Madame Provost Agnès et Monseigneur Berthelet Jacques.
Les amis de la communauté et les paroissiens durant la veillée de prière.

Nous sommes tous désemparés devant la mort d’un proche. La question du sens de la vie
nous taraude. Mais avec nos illustres disparus, nous apprenons à rentrer dans la promesse de Dieu.

Que par la miséricorde de Dieu leurs âmes reposent en paix.

F. Jean-Baptiste YABE
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C’EST FÊTE CHEZ NOUS…

19 janvier : F. Jean-Baptiste YABE, csv, fête ses 26 ans


05 : février : F. Boniface SOUBEGA, osb, fête ses 51 ans
08 Février : F. Arnaud TOUGMA, csv, fête ses 26 ans
C’est respectivement en ces différentes dates que les frères ont soufflé une bougie de plus dans leur
vie de personne consacrée. Cela fut des moments communautaires de partage et de fraternisation.
Tout était au rendez-vous pour que la fête soit belle. Nous avons prié pour eux durant des
célébrations eucharistiques. N’oublions pas que symboliquement chacun a reçu un cadeau signe de
notre fraternité.
F. Arnaud TOUGMA, csv

Les trois jubilaires ouvrent la bouteille de Le f. Kingsley OGODO remet le cadeau


mousseux. au f. Boniface SOUBEGA (à droite)

Le f. Camille ZONGO remet le cadeau au Le f. Nicolas Moussa DONGO remet le


f. Jean-Baptiste YABE (à droite) cadeau au f. Armand TOUGMA (à gauche)

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