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Lorsque la température de la pièce est au-dessus du point de consigne plus la moitié de la bande morte (point a), l’appareil
est à l’arrêt (signal de commande est égal à 0). L’appareil ne redémarrera que lorsque la température de la pièce sera en-
dessous du point de consigne moins la moitié de la bande morte (point b). A ce point, le signal de commande bascule de 0 à
1 et l’appareil redémarre.
Tel que montré sur la figure de droite, ce type de régulation peut engendrer une température fluctuante dans la pièce. Si les
fluctuations sont trop importantes, il risque d’y avoir inconfort.
Signal de
commande
1 1 2
(ON) c
0 3
a
(OFF) b
Bande morte
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Régulation des climatiseurs et pompes à chaleur
Le TYPE108 de TRNSYS (5-stage room thermostat) permet de faire une régulation du type
« tout ou rien » pour un maximum de 3 stages de chauffage et maximum de 2 stages de
refroidissement.
Remarques:
1- En climatisation la capacité totale comprend le refroidissement sensible et latent (déshumidification). Le « NTU rated »
(dernière colonne du tableau 3) est utilisé pour déterminer le rapport en le refroidissement sensible et le refroidissement
total (SHR, Sensible Heat Ratio) . Pour plus de détails à ce sujet voir les publications de Brandemuehl et. al. (1993,2009).
2- Le COP est généralement défini par le rapport entre la capacité totale et la somme des trois puissances (Compresseur,
Ventilateur intérieur, ventilateur extérieur – Voir M1, M2, et M3 sur figure de la page précédente).
3- Les tableaux 3 et 4 indiquent que ce manufacturier proposent des appareils à deux vitesses (i.e. deux capacités). Le même
modèle s'applique mais avec coefficients différents.
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Modélisation – Modèle physique
Ndiaye (2007) a réalisé un modèle physique dynamique d’une pompe à chaleur géothermique.
Ce type de modèle est difficile à réaliser pour deux raisons: 1) les paramètres géométriques
(surface d’échange par exemple) ne sont pas connus précisément; 2) la prédiction des
coefficients d’échange dans l’évaporateur et le condenseur pour les écoulements diphasique
transitoire est incertaine. Malgré ces difficultés le modèle donne de bons résultats lorsqu’il est
comparé à des résultats expérimentaux (figure 2 ci-dessous).
Rated conditions
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Modélisation – Performance map
Pour les conditions suivantes:
Calculs réalisés par le TYPE 919
Débit d’air=
300*1.1011= 330.33 L/s
Exemple en refroidissement (en utilisant les Débit d’eau= 0.28*1.0=0.28 L/s
fichiers par défaut). Soit les conditions suivantes à EWT=21.11 C
un pas de temps donné: Dans le fichier de correction
(Sample_CT), il est possible de
constater que ces valeurs sont pour
Débit d’air: 283.1 L/s, les températures de l’air suivantes:
Ceci correspond à:
Normalized Air flow = 283.1/300 = 0.9438
Normalized water flow= 0.28/0.28 = 1.0
Capacité totale réelle = Rated total cooling capacity × Normalized total cooling capacity = 37980 × 1.016 = 38588 kJ/hr
Capacité sensible réelle = Rated sensible cooling capacity × Normalized sensible cooling capacity = 30384 × 0.921 = 27984 kJ/hr
Puissance consommée = Rated cooling power × Normalized rated power = 12660 × 0.8678 = 10986 kJ/hr
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Modélisation – Opération à charge partielle
Les données de performance sont généralement obtenues à partir de données mesurées en laboratoire
pour une opération en régime permanent à pleine capacité. Seule une opération en continu (100% du
temps) à pleine capacité correspond à ces valeurs. En pratique, la capacité réelle disponible dépasse les
besoins en chauffage (ou climatisation) et l’appareil opère à charge partielle (part-load). Ainsi, pour un
appareil à capacité fixe (i.e. sans variateur de vitesse), l’appareil doit cycler (on/off) pour que, en
moyenne, les besoins soient comblés par l’appareil.
1) Certains appareils continuent à consommer une certaine puissance (pour les contrôles par exemple)
même si l’appareil est à l’arrêt.
2) À l’arrêt, le réfrigérant migre du condenseur vers l’évaporateur. Une certaine quantité d’énergie est
alors perdue. Au redémarrage le réfrigérant est pompé de l’évaporateur vers le condenseur . Ceci
nécessite une certaine quantité d’énergie au compresseur sans qu’il y ait vraiment de
chauffage/refroidissement utile.
Sur une base annuelle, Henderson et al. (2000) rapportent des pertes de l’ordre de 5 à 10%
(qui se traduisent par une augmentation équivalente de la consommation).
Un facteur de correction doit être utilisé pour corriger la consommation d’énergie lorsque
l’appareil fonctionne à pleine charge. Cette correction se fait au moyen de courbes donnant
le 𝑃𝐿𝐹 (Part Load Factor) en fonction du 𝑃𝐿𝑅 (Part Load Ratio).
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Modélisation – PLF
COP à charge partielle
𝑃𝐿𝐹 =
COP à pleine capacité aux mêmes conditions d′opération
𝑄
𝑊
𝑃𝐿𝐹 = 𝑄𝐹𝐿
𝑜ù 𝑄 représente le besoin et 𝑄𝐹𝐿 est la capacité de l’appareil à
𝑊𝐹𝐿
pleine capacité pour des conditions d’opération données.
Le Part-Load-Ratio (PLR) est définit par :
𝑄
𝑃𝐿𝑅 =
𝑄𝐹𝐿
Donc la puissance consommée par l’appareil à charge partielle est donnée par:
𝑊𝐹𝐿
𝑊= 𝑃𝐿𝑅
𝑃𝐿𝐹
Par exemple, si le 𝑃𝐿𝑅 = 0.5 et le 𝑃𝐿𝐹 = 0.875 (voir page suivante) alors 𝑊 =
0.571 𝑊𝐹𝐿
Il est également courant d’utiliser le rapport suivant:
𝑃𝐿𝑅
𝐹𝐹𝐿𝑃 =
𝑃𝐿𝐹
où FFLP est le “Fraction of Full Load Power” (on utilise parfois le terme EIR_FFLP)
Les valeurs de FFLP sont données en fonction du PLR tel que montré à la figure ci-
contre.
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Modélisation – PLF
Henderson et al. (2000) rapportent que la valeur du PLF est fonction de:
ii) le taux de cyclage de l’appareil (nombre de cycles par heure). Ce taux est généralement
inférieur à 2.5 cycles par heure. Il est fonction du type de thermostat et de la masse thermique de la
maison.
La Figure ci-dessous (Henderson et al., 2000) présente la valeur du 𝑃𝐿𝐹 en fonction du 𝑃𝐿𝑅 pour deux cas. Le premier
cas présente un calcul « théorique » pour 3.125 cycles par heure et une constante de temps de 76 sec. Le deuxième
présente la courbe linéaire que l’on rencontre régulièrement dans la littérature et qui relie linéairement le PLF au PLR
de la façon suivante:
Sur la figure de gauche, il est à remarquer que le PLF chute rapidement lorsque le PLR est faible, ce qui n’est pas très
bon en terme d’efficacité énergétique. Sur ces deux figures, la courbe en trait plein représente la courbe du PLF
utilisée par le logiciel DOE-2.
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Modélisation – PLF
Les courbes de la page précédente peuvent être représentées par un polynôme du 3e degré (comme pour
les refroidisseurs dans DOE2) tel que montré au tableau suivant. A noter que la valeur de 𝐸𝐼𝑅_𝐹𝑃𝐿𝑅 est
reliée au 𝑃𝐿𝐹 de la façon suivante:
𝑃𝐿𝑅
𝐸𝐼𝑅_𝐹𝑃𝐿𝑅 =
𝑃𝐿𝐹
𝑊 = 𝑊𝐹𝐿 𝐸𝐼𝑅_𝐹𝑃𝐿𝑅
20
Chaudières
(Viessmann, 2014)
21
Chaudières
22
Chaudière
Eau “froide”
Eau chaude (return temperature)
Air
Condensation de la vapeur
d’eau contenue dans les P de C
Produits de
Conbustible
drain combustion vers la
cheminée
où
Le fire rate est le rapport entre le combustible brulé et le combustible brulé aux conditions
nominales.
Fire rate
BMK 1500
Consommation de
combustible à la
capacité nominale:
1,500,000 Btu/h
440 kW
http://www.aerco.com/getdoc/d71f7fcd-addd-4d4f-9d1a-768b917a5c88/default.aspx?disposition=attachment
26
Modèle – Chaudière avec condensation
Ci-dessous, les données du Benchmark 2.0 (Compagnie Aerco).
27
Modèle – Chaudière avec condensation
Il est possible de bâtir un modèle générique de chaudière à condensation à partir des données de la
page précédente. Le tableau ci-dessous présente les données de la page précédente mais présentées
sous le format de « lookup table » dans EES.
En effectuant une régression linéaire, le fire rate et le rendement peuvent être représentés par une
équation bi-quadratique (Note: dans ces 2 relations la température de retour, HWRT, est en oF):
Alors,
Outputnormalisé= 346/1832= 0.1858 , Firerate =0.2 , Efficiency = 0.8712 et
Consommation (Fuel) = 397.2 kBtu/h (ce qui correspond aux données de la page précédente)
28
Modèle – Chaudière avec condensation
Lorsque la température de retour est en oC, l’équation bi-quadratique devient:
Bernier, 1994
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Tour de refroidissement – Principe de base
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Modèle simple de tour de refroidissement
Lorsque la tour de refroidissement opère à des débits fixes, il est possible de bâtir une
modèle (courbe de régression) à partir de données de performance tel que montré dans
le texte ci-dessous (un autre exemple se trouve à l’annexe B).
Blervaque, H. 2014. Règles de modélisation des systèmes énergétiques dans les bâtiments basse consommation. Thèse. Mines ParisTech.
Bernier, M. 1994. Cooling Tower Performance: Theory and experiments, ASHRAE Transactions, 100(2):114-121.
Besana, F. 2009. Heat Rejection Problematic in SolarCombi+ System. Ph.D. thesis. University of Bergamo.
Brandemuehl, M.J., S. Gabel, and I. Anresen. 1993. HVAC 2 Toolkit: A toolkit for Secondary HVAC System Energy Calculation. ASHRAE.
Brandemuehl, M.J., and M. Wassmer. 2009. Updatd Energy Calculation Models for Residential HVAC Equipment Report. ASHRAE 1197 RP. ASHRAE.
Hackel, S.P. 2008. Development of Design Guidelines for Hybrid Ground-Coupled Heat Pump Systems. ASHRAE TRP-1384.
Henderson, H., Parker, D., Huang, Y. 2000. Improving DOE-2's RESYS routine: User Defined Functions to Provide More Accurate Part Load Energy Use and Humidity
Predictions, Proceedings of 2000 Summer Study on Energy Efficiency in Buildings, American Council for an Energy-Efficient Economy, 1001 Connecticut Avenue,
Washington, DC., August 2000.
Henninger, R.H. , and M.J. Witte. 2013. EnergyPlus Testing with HVAC Equipment Component test.
http://apps1.eere.energy.gov/buildings/energyplus/pdfs/energyplus_hvac_component_tests.pdf
Ndiaye, D. and M. Bernier. 2014. One and Two Time Constant Models to Predict the Capacity of Geothermal Heat Pumps in Cycling Conditions, ASHRAE
Transactions, 120(2): 320-333.
Ndiaye, D. 2007. Étude numérique et expérimentale de la performance en régime transitoire de pompes à chaleur eau – air en cyclage. PhD Dissertation,
Département de génie mécanique, École Polytechnique de Montréal, Université de Montréal, Montreal, QC.
Nyika, S., S.O. Holloway, W.T. Hortonn, and J.E. Braun. 2014. Generalized Performance Maps for Single- and Dual-Speed Residential Heat Pumps. ASHRAE
Transactions, 120(2), SE-14-006.
first
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Annexe B
Exemple de modèle simple pour tour de refroidissement (extrait de Stoecker, 1989).
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Annexe C