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OFPPT
SECTEUR ELECTROTECHNIQUE
RESUMES DE THEORIE ET
TRAVAUX PRATIQUES
Module n° 27:
DEPANNAGE DES POMPES ET
MOTEURS HYDRAULIQUES
Spécialité :
ELECTROMECANIQUE
Niveau :
Qualification
ANNÉE : 2003
i
Remerciements
Pour l'élaboration
Pour validation
Pour le secrétariat
M Said SLAOUI
DRIF
ii
SOMMAIRE
Projet synthèse
Résumés de théorie des :
- Objectifs opérationnels de premier niveau et leur durée
- Objectifs opérationnels de second niveau et leur durée
Exercices pratiques des:
- Objectifs opérationnels de premier niveau et leur durée
- Objectifs opérationnels de second niveau et leur durée
iii
PRESENTATION OU PREAMBULE
Ce résumé de théorie et recueil de travaux pratiques est composé des éléments suivants :
Le projet synthèse faisant état de ce que le stagiaire devra savoir-faire à la fin des
apprentissages réalisés dans ce module, est présenté en début du document afin de bien le
situer. La compréhension univoque du projet synthèse est essentielle à l’orientation des
apprentissages.
Viennent ensuite, les résumés de théorie suivis de travaux pratiques à réaliser pour chacun des
objectifs du module.
Les objectifs de second niveau (les préalables) sont identifiés par un préfixe numérique alors
que les objectifs de premier niveau (les précisions sur le comportement attendu) sont marqués
d’un préfixe alphabétique.
Le concept d’apprentissage repose sur une pédagogie de la réussite qui favorise la motivation
du stagiaire, il s’agit donc de progresser à petits pas et de faire valider son travail.
Les apprentissages devraient se réaliser selon les schémas représentés aux pages qui suivent :
4
SCHÉMA D’APPRENTISSAGE D’UN OBJECTIF
Lecture du résumé de
théorie de l'objectif " n "
Réalisation du travail
pratique de l'objectif " n "
Évaluation
formative de
l'atteinte de
N
l'objectif " n "
O
5
SCHÉMA DE LA STRATÉGIE D'APPRENTISSAGE
ENSEIGNEMENT CORRECTIF
ENSEIGNEMENT CORRECTIF
ENSEIGNEMENT CORRECTIF
6
MODULE 27 : DÉPANNAGE DE POMPES ET DE MOTEURS
HYDRAULIQUES
Code : Durée : 60 h
COMPORTEMENT ATTENDU
CONDITIONS D’ÉVALUATION
• Travail individuel.
• Sur une pompe ou un moteur monté sur un banc d’essais hydrauliques
fonctionnel.
• À partir d’une panne.
• À l’aide :
- de directives, de plans et schémas;
- d’abaques et de tableaux;
- de manuels techniques;
- de l’outillage et de l’équipement appropriés;
- des instruments de mesure.
(à suivre)
7
OBJECTIF OPÉRATIONNEL DE PREMIER NIVEAU
DE COMPORTEMENT(suite)
A. Interpréter des directives, des plans et des - Repérage précis des données techniques.
manuels techniques.
8
OBJECTIFS OPÉRATIONNELS DE SECOND NIVEAU
Avant d’apprendre à interpréter des directives, des plans et des manuels techniques
(A) :
15. Reconnaître les dispositifs de sécurité des pompes et des moteurs hydrauliques.
9
EM MODULE : 27
PROJET SYNTHESE
Le stagiaire doit être capable de dépanner les pompes et les moteurs hydrauliques. Pour cela il
doit-les :
- acquérir les connaissances relatives à l’identification de divers moteurs, pompes et
accessoires.
- acquérir les méthodes de vérification de réglage des paramètres de fonctionnement.
- poser un diagnostic pour détecter la cause réelle de panne.
- sélectionner et remplacer les composants défectueux en utilisant les manuels
techniques de fabricant l’outillage approprie et en respectant les directives et les
mesures de sécurité citée par le constructeur.
EM27PS 10
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Directives particulières :
EM2701RT 11
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Le fonctionnement de tous les types de pompe repose sur le même principe. Lorsque la
pompe est mise en marche par l’entreprise de sa source motrice, les pièces mobiles internes se
déplacent et attirent l’air qui se trouve dans la canalisation du côté de l’admission de la pompe. Ce
mouvement des pièces internes crée un vide partiel. La pression atmosphérique agit alors sur la
surface du liquide contenu dans le réservoir en poussant ce fluide vers l’admission de la pompe. Le
fluide est ensuite entraîné par les pièces mobiles et finalement refoulé vers le système hydraulique à
actionner.
• Pompes à engrenage
Comme le nom l’indique, les pompes à engrenage renferment deux roues dentées qui
s’engrènent (s’engagent) l’une dans l’autre.
Les pompes à engrenage externe tirent leur nom de la position de leurs roues dentées. Ces
roues sont placées l’une à côté de l’autre et s’engagent l’une dans l’autre par leurs dents se trouvant
sur leur circonférence (figure 1).
EM2701RT 12
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Les pompes à engrenage externe comportent une roue dentée menante et une roue dentée
menée. Ces roues tournent en sens opposé en s’engrenant l’une dans l’autre. En face de l’orifice
d’admission, les deux roues dentées se séparent en créant un vide partiel comblé par l’huile
provenant du réservoir. L’huile est ensuite transportée par les alvéoles formées par le creux des
dents et le corps de la pompe. Des plaquettes assurent l’étanchéité axiale des alvéoles, c’est-à-dire
qu’elles empêchent l’huile de fuire par les côtés des alvéoles. Au fur et à mesure que les dents se
réengagent, l’huile est évacuée vers l’orifice de refoulement. La figure 2 représente le principe de
fonctionnement d’une pompe à engrenage.
Sous l’effet de la pression existant du côté du refoulement de la pompe, les deux roues
dentées sont poussées contre le corps de la pompe à cause de l’espace existant entre la face des
dents des roues dentées et le corps de la pompe (figure 2). L’espace disponible tend à s’amplifier à
mesure que la pompe prend de l’âge et s’use. Les pertes volumétriques augmentent donc en
fonction de l’usure de la pompe. Il en résulte un faible rendement volumétrique.
Les pompes à engrenage interne tirent leur nom du fait qu’elles possèdent comme pièce
mobile une roue à denture interne (figure 3).
EM2701RT 13
RÉSUMÉ DE THÉORIE
La pompe à engrenage interne à croissant comprend deux roues à denture, soit une roue à
denture interne et une roue à denture externe, lesquelles sont séparées par un croissant fixe. La roue
à denture externe entraîne la roue à denture interne. Il est à noter que la roue à denture externe est
excentrique par rapport à la roue à denture interne et que les deux roues dentées tournent dans le
même sens. La figure 4 représente le principe de fonctionnement d’une pompe à engrenage interne
à croissant.
Dans ce type de pompe, l’huile hydraulique est aspirée par les cavités créées lors du
désengagement des deux roues dentées. Le fluide devient prisonnier dans les alvéoles créées par les
dents de roues dentées et le croissant. Il est ainsi transporté jusqu’à ce qu’il soit refoulé lorsque les
dents se réengagent.
EM2701RT 14
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Sur cette figure, le lobe en pointillé de gauche représente l’orifice de refoulement, tandis que
celui de droite représente l’orifice d’admission (partie A de la figure 5). La rotation des deux roues
dentées se fait dans le sens des aiguilles d’une montre (sens horaire). Le fluide hydraulique est
aspiré par la cavité créée lors du désengagement des deux roues dentées. Le désengagement
s’effectue vis-à-vis l’orifice d’admission (parties B et C de la figure 5). Le fluide devient prisonnier
dans l’alvéole créée entre les roues à denture externe et interne (partie D de la figure 5). Lors du
réengagement des deux roues à denture (parties E, F et G de la figure 5), le fluide est refoulé vers
l’orifice de refoulement. Le cycle, ainsi complété, recommence.
La figure 6 vous présente une vue en coupe d’une pompe à engrenage interne à gérotor.
• Pompes à palettes
Les pompes hydrauliques volumétriques à palettes sont fréquemment utilisées parce qu’elles
ont un bon rendement volumétrique ( η V ) . Elles offrent généralement un meilleur rendement
volumétrique que les pompes à engrenage. Elles sont toutefois plus coûteuses que ces dernières.
EM2701RT 15
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Les pompes à palettes, comme le nom l’indique, renferment des palettes. Celles-ci sont de
forme rectangulaire et sont introduites à l’intérieur du rotor par l’entremise de rainures radiales
(figure 7). Les palettes peuvent donc se déplacer radialement.
Figure 8 - Principe de fonctionnement d’une pompe à palettes à cylindrée fixe à rotor non balancé
EM2701RT 16
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Dans ce type de pompe, le rotor est entraîné dans un mouvement de rotation grâce à l’arbre
d’accouplement relié à la source motrice de la pompe. La force centrifuge, ainsi créée, pousse les
palettes contre une couronne circulaire. Lorsque le rotor tourne, les palettes suivent le contour de la
couronne. Il est à noter que le chanfrein de la palette suit toujours le sens de rotation. Il en est ainsi
pour tous les types de pompe à palettes.
A cause de l’excentricité du rotor par rapport à la couronne, les palettes divisent l’espace
compris entre le rotor et la couronne en une série d’alvéoles. L’aspiration de la pompe se fait à
l’endroit où les alvéoles augmentent de volume. Il se crée ainsi un vide partiel qui sera comblé par
l’huile hydraulique poussée dans ces alvéoles par la pression atmosphérique agissant dans le
réservoir.
L’huile emprisonnée dans les alvéoles est ensuite acheminée vers l’orifice de refoulement de
la pompe. Par la suite, la diminution du volume des alvéoles force l’expulsion de l’huile vers
l’orifice de refoulement.
Une force de poussée est appliquée sur le rotor de la pompe puisque la pression existant du
côté du refoulement est exercée d’un seul côté. A cause de ce déséquilibre de force ainsi créé sur le
rotor, ce type de pompe est appelé pompe à palettes à rotor non balancé. Il est à noter que ce
déséquilibre de force entraîne une réduction de la longévité de la pompe.
Or, pour remédier au déséquilibre de force existant dans un pompe à palettes à rotor non
balancé, on a recours à une pompe à palettes de construction légèrement différente, soit la pompe à
palettes à rotor balancé.
Dans une pompe à palettes à cylindrée fixe à rotor balancé, la pression exerce une force sur
deux côtés opposés ( 180° ) du rotor. Ainsi, l’opposition des forces créées par la pression permet
d’annuler l’effet de déséquilibre néfaste au roulement ( figure 9).
EM2701RT 17
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Le principe de fonctionnement des pompes à palettes à rotor balancé est le même que celui
des pompes à palettes à rotor non balancé.
La seule distinction se trouve au niveau de la forme de la couronne. En effet, cette dernière est de
forme ovale. En fonctionnement, cela se traduit par deux admissions et deux refoulements par tour
du rotor. Les deux orifices de refoulement sont opposés (180° ), tout comme ceux d’admission, ce
qui permet d’équilibrer les roulements et autres pièces internes en rotation.
Les pompes à palettes à rotor balancé résistent mieux aux montées de la pression du côté du
refoulement. De plus, leur durée de vie est généralement plus longue que celle des pompes à
palettes à rotor non balancé.
La figure 10 vous montre une vue en coupe d’une pompe à palettes à rotor balancé.
Les pompes à palettes à débit fixe, qu’elles soient à rotor balancé ou non balancé, présentent
un inconvénient majeur : leur cylindrée et, par conséquent, leur débit sont fixes. Dans un circuit
hydraulique, le volume d’huile nécessaire pour alimenter les composants est rarement constant.
Lorsque le circuit requiert moins d’huile, l’excédent fourni par une pompe à cylindrée fixe est
évacué par la valve de sûreté. Il en résulte une perte de débit et nécessairement un gaspillage
d’énergie. Pour remédier à cette situation, on a recours à une pompe à cylindrée variable.
Les pompes à palettes à cylindrée variable permettent de fournir un débit variable qui s’ajuste
à la demande du circuit hydraulique. Voici en quoi consiste le principe de fonctionnement de base
de ce type de pompe. La pompe à débit variable fournit un débit maximal. Lorsque le circuit
hydraulique requiert moins d’huile, le débit excédentaire fait augmenter la pression du côté du
refoulement de la pompe. C’est cette augmentation de pression qui réduit la cylindrée de la pompe.
On trouve des pompes à palettes à cylindrée variable avec rotor non balancé ou balancé.
EM2701RT 18
RÉSUMÉ DE THÉORIE
La figure 11 vous montre une vue en coupe d’une pompe à palettes à cylindrée variable à
rotor non balancé.
Les pompes à palettes à cylindrée variable à rotor balancé ont le même principe de
fonctionnement que les pompes à palettes à cylindrée fixe à rotor balancé. Il y a donc deux
admissions et deux refoulements par tour afin d’annuler les forces engendrées par la pression au
refoulement.
Toutefois, on remarque une distinction au niveau du rotor. Il y a deux palettes installées côte
à côte dans la même rainure. La figure 12 vous montre le rotor d’une pompe à palettes à cylindrée
variable.
EM2701RT 19
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Les deux étages de palettes ainsi créés possèdent leur propre couronne. En d’autres mots, il
y a deux pompes dans la même cartouche. Sur la figure 13, vous pouvez remarquer des dents sur la
couronne. Ces dents servent à faire tourner les couronnes l’une par rapport à l’autre. Lorsque les
deux couronnes mobiles sont alignées, la cylindrée de la pompe est alors maximale. Le déplacement
des couronnes s’effectue en fonction de la pression au refoulement de la pompe.
La figure 13 vous montre une pompe à palettes à cylindrée variable à rotor balancé ainsi que
sa cartouche.
Pompes à pistons
EM2701RT 20
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Il existe deux principes de montage des pistons dans le carter de la pompe : le montage
radial et le montage axial.
Les pompes à pistons radiaux à bloc cylindre tournant contiennent des pistons qui sont
disposés radialement dans le bloc cylindre par l’entremise d’alésages. La figure 14 représente le
principe de fonctionnement d’une pompe à pistons radiaux à bloc cylindre tournant.
Figure 14 - Principe de fonctionnement d’une pompe à pistons radiaux à bloc cylindre tournant
En tournant, le bloc cylindre crée une force centrifuge qui force les pistons à suivre la
couronne. La couronne est excentrique par rapport au bloc cylindre, ce qui engendre un mouvement
de va-et-vient des pistons dans leur alésage. En sortant du bloc cylindre, les pistons créent un vide
partiel qui sera comblé par l’huile hydraulique poussée par la pression atmosphérique agissant dans
le réservoir. L’huile est acheminée aux pistons par l’intermédiaire d’un boisseau central fixe. Sur la
figure 14, la partie inférieure du boisseau correspond à l’orifice d’admission lorsque la rotation est
dans le sens horaire puisque les pistons sont forcés de sortir de leur alésage vis-à-vis cet orifice.
L’huile emprisonnée dans l’alésage du piston est ensuite transportée vers l’orifice de refoulement
qui correspond à la partie supérieure du boisseau central. A cause de l’excentricité de la couronne
EM2701RT 21
RÉSUMÉ DE THÉORIE
par rapport au bloc cylindre, les pistons entrent dans leur alésage et refoulent ainsi l’huile vers
l’orifice de refoulement.
On trouve également des pompes à pistons radiaux à bloc cylindre tournant avec cylindrée
variable. La figure 15 vous montre une vue en coupe d’une pompe de ce type.
Figure 15 - Vue en coupe d’une pompe à pistons radiaux à bloc cylindre tournant à cylindrée
variable
Les pompes à pistons radiaux à bloc cylindre fixe contiennent des pistons qui sont disposés
radialement dans un bloc cylindre fixe. Les pistons sont introduits dans le bloc cylindre par
l’entremise d’alésages. La figure 16 représente le principe de fonctionnement d’une pompe à
pistons radiaux à bloc cylindre fixe.
EM2701RT 22
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 16 - Principe de fonctionnement d’une pompe à pistons radiaux à bloc cylindre fixe
Lorsqu’un piston sort de son alésage, son clapet d’admission s’ouvre pendant que son clapet
de refoulement se ferme. L’alésage du piston se remplit ainsi d’huile qui passe par le centre du
piston. L’huile provient de la chambre centrale.
Lorsqu’un piston entre dans son alésage, son clapet d’admission se ferme tandis que son
clapet de refoulement s’ouvre. L’huile contenue dans l’alésage du piston est alors expulsée dans la
chambre de refoulement, puis vers l’orifice de refoulement.
EM2701RT 23
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Les pompes à pistons axiaux à axe droit contiennent des pistons qui sont disposés
axialement dans le bloc cylindre. La figure 17 vous montre le principe de fonctionnement d’une
pompe à pistons axiaux à axe droit.
Les pistons sont introduits dans les alésages du bloc cylindre. L’autre extrémité des pistons,
appelée patin, est retenue à l’aide de la plaque de retenue.
Pendant la sortie des pistons des alésages, un vide partiel est créé, ce qui concorde avec le
passage des pistons vis-à-vis l’orifice d’admission de la pompe. L’huile contenue dans le réservoir
est ainsi poussée par la pression atmosphérique dans les alésages du bloc cylindre.
Lorsque les pistons entrent dans leur alésage, ils forcent l’huile emprisonnée dans les
alésages à passer au travers de l’orifice de refoulement de la plaque de distribution, puis à se diriger
vers l’orifice de refoulement de la pompe.
La figure 18 vous montre une vue en coupe d’une pompe à pistons axiaux à axe droit.
EM2701RT 24
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Le fonctionnement d’une pompe à pistons axiaux à axe brisé est sensiblement le même que
celui d’une pompe à pistons axiaux à axe droit.
La seule distinction réside dans le fait que l’arbre d’accouplement et le bloc cylindre sont
disposés selon un axe brisé. La figure 19 vous montre l’agencement de l’arbre d’accouplement et du
bloc cylindre d’une pompe à pistons axiaux à axe brisé.
Dans ce type de pompe, la plaque de retenue est fixée sur l’arbre d’accouplement. Le bloc
cylindre est relié à l’arbre d’accouplement par l’entremise d’un joint universel. L’angle ainsi créé
force le mouvement alternatif des pistons dans leur alésage lors de la rotation de l’arbre
d’accouplement.
EM2701RT 25
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Les pompes hydrauliques non volumétriques absorbent l’énergie fournie par la source
motrice, la transforme, puis la restituent sous forme d’énergie fluidique. Le principe de
fonctionnement servant à transformer l’énergie fournie diffère selon le type de pompe.
Dans une pompe non volumétrique centrifuge, la force centrifuge du rotor tournant à haute
vitesse est utilisée pour expulser le fluide vers le refoulement. La figure 20 vous montre l’intérieur
schématisé d’une pompe centrifuge non volumétrique.
Lorsqu’un piston entre dans son alésage, son clapet d’admission se ferme tandis que son
clapet de refoulement s’ouvre. L’huile contenue dans l’alésage du piston est alors expulsée dans la
chambre de refoulement, puis vers l’orifice de refoulement.
EM2701RT 26
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Dans une pompe non volumétrique axiale la force centrifuge du rotor tournant à haute
vitesse est également utilisée pour expulser le fluide vers le refoulement. La figure 22 vous montre
l’intérieur schématisé d’une pompe axiale non volumétrique.
L’admission et le refoulement de la pompe sont situés dans un même axe, d’où le nom de
pompe axiale. Le mouvement de révolution du rotor en forme d’hélice fait augmenter l’énergie
cinétique du fluide qui est ainsi expulsé vers le refoulement de la pompe.
L’énergie servant à activer les diaphragmes est fournie sous forme d’air comprimé. Ce type
de pompe non volumétrique ne possède pas d’arbre d’accouplement. La figure 23 vous montre
l’intérieur schématisé d’une pompe à diaphragme non volumétrique.
EM2701RT 27
RÉSUMÉ DE THÉORIE
En observant cette figure, vous constaterez que la pompe se divise en quatre chambres, soit
les chambres centrales 1 et 2 ainsi que les chambres A et B. Les chambres centrales 1 et 2 sont
isolées l’une de l’autre. La chambre 1 est isolée de la chambre A par l’entremise d’un diaphragme ;
il en est de même pour les chambres 2 et B. Les deux diaphragmes sont reliés par une tige. L’air
comprimé est successivement dirigé dans les chambres 1 et 2 par l’entremise d’une valve
distributrice, ce qui entraîne un mouvement de gauche à droite de la tige.
Lorsque l’air est dirigé dans la chambre 2, la tige se déplace vers la droite entraînant
l’admission du fluide dans la chambre A et le refoulement du fluide contenu dans la chambre B.
Des clapets antiretour sont installés à chaque extrémité des chambres A et B afin de permettre
l’admission du fluide dans ces deux chambres mais d’en empêcher le retour.
EM2701RT 28
EXERCICE PRATIQUE
OBJECTIF : N° 01 DURÉE : 1h
- Directives particulières :
EM2701TP 29
EXERCICE PRATIQUE
OBJECTIF : N° 01 DURÉE : 1h
EM2701TP 30
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Directives particulières :
EM2702RT 31
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Moteurs à engrenage
Les moteurs à engrenage sont une réplique des pompes volumétriques à engrenage. Ils sont
de constitution simple et ont l’avantage d’être le type de moteur le moins coûteux. Toutefois, ils
offrent un rendement volumétrique ( nv ) peu élevé.
Dans un moteur à engrenage à denture externe, le fluide sous pression fourni par la pompe
fait tourner les roues dentées en sens opposé. Une roue dentée est raccordée à l’arbre
d’accouplement du moteur et fournit ainsi le couple de sortie du moteur. La figure 1 représente le
principe de fonctionnement d’un moteur à engrenage à denture externe.
EM2702RT 32
RÉSUMÉ DE THÉORIE
L’huile sous pression est transportée entre les dents et le carter de la pompe. La pression de
l’huile emprisonnée dans ces alvéoles n’a pas d’effet sur le couple du moteur, puisque cette pression
est la même pour chaque alvéole. En s’éloignant de la paroi du carter du moteur, les dents sont
soumises à une différence de pression : d’un côté, la pression emprisonnée dans une alvéole, de
l’autre, la pression de la conduite de refoulement qui est généralement nulle ou plus faible que la
pression d’admission.
Ces deux types de moteur sont des copies des pompes volumétriques du même nom.
Un moteur à denture interne possède une roue à denture interne à l’intérieur de laquelle se trouve
une roue à denture externe.
On retrouve également sur le marché un type de moteur à denture interne appelé « orbital ».
Les moteurs orbitaux sont conçus selon le principe du gérotor. La seule distinction réside au niveau
EM2702RT 33
RÉSUMÉ DE THÉORIE
de la roue à denture interne qui est maintenue fixe et qu’on appelle stator. Quant à la roue à denture
externe, elle tourne sous l’effet de la pression à l’intérieur du stator selon un mouvement orbital.
- Moteurs à palettes
Les moteurs à palettes sont une réplique des pompes volumétriques à palettes. Ils offrent un
rendement volumétrique supérieur à celui des moteurs à engrenage. Ils sont toutefois légèrement
plus coûteux.
Dans un moteur à palettes, le couple est développé par la pression du fluide agissant sur les
palettes. La pression crée une force sur la palette et entraîne ainsi un mouvement de rotation du
EM2702RT 34
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Les moteurs à palettes sont toujours équilibrés. On entend par « équilibré » le fait qu’il y ait
deux admissions et deux refoulements par révolution, ce qui assure l’équilibre du rotor. La figure 6
représente le principe de fonctionnement d’un moteur à palettes à rotor équilibré.
Les deux admissions opposées l’une à l’autre permettent d’annuler les forces radiales qui
sont néfastes pour les roulements du moteur.
EM2702RT 35
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Moteurs à pistons
Les moteurs à pistons offrent un rendement plus élevé que les moteurs à palettes. Ils sont
fréquemment utilisés parce qu’ils offrent une grande puissance mécanique par rapport à leur faible
poids.
EM2702RT 36
RÉSUMÉ DE THÉORIE
EM2702RT 37
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Les moteurs à pistons axiaux présentent le même agencement de pièces mobiles internes que
les pompes volumétriques du même nom.
On les trouve à cylindrée fixe ou à cylindrée variable. La figure 10 vous montre un moteur à pistons
axiaux à cylindrée fixe.
Le fluide fourni par la pompe crée une force sur les pistons et génère ainsi le déplacement en
rotation de l’arbre du moteur.
La figure 11 vous montre un moteur hydraulique à pistons axiaux à cylindrée variable.
L’ajustement de la cylindrée est contrôlé par l’angle de la plaque de poussée. Le déplacement de la
plaque de poussée est, quant à lui, contrôlé par un compensateur de pression et un servopiston. Il
existe plusieurs moyens de varier la cylindrée d’un moteur. Il peut s’agir, par exemple, d’un simple
levier, d’un compensateur ou d’un système de contrôle très sophistiqué.
EM2702RT 38
RÉSUMÉ DE THÉORIE
L’intérêt que suscite un moteur hydraulique à pistons axiaux à cylindrée variable réside dans
la possibilité de pouvoir varier le couple et la vitesse de révolution du moteur. Lorsque la cylindrée
du moteur est augmentée, le couple augmente et la vitesse de révolution diminue. Inversement,
lorsque la cylindrée du moteur diminue, le couple diminue et la vitesse de révolution augmente. Ces
notions vous sont résumées à la figure 12.
Les moteurs à pistons à axe brisé ont une construction quasi identique à celle des pompes
volumétriques du même nom. L’arbre d’accouplement et le bloc cylindre sont disposés l’un par
rapport à l’autre selon un axe brisé. Le lieu entre le bloc cylindre et l’arbre d’accouplement est
effectué par un joint universel. La figure 13 vous montre un moteur à pistons axiaux à axe brisé.
EM2702RT 39
EXERCICE PRATIQUE
OBJECTIF : N° 02 DURÉE : 1h
- Directives particulières :
EM2702TP 40
EXERCICE PRATIQUE
OBJECTIF : N° 02 DURÉE : 1h
EM2702TP 41
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Ce résumé théorique comprend : les différents joints statiques et dynamiques utilisés pour les
moteurs hydrauliques, le principe de compensation suivant les constructeurs, et les servovalves.
- Directives particulières :
EM2703RT 42
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Un moteur est dit « parfaitement étanche » si aucune quantité de fluide qui y est contenu ne
peut en sortir et si aucune particule (ou fluide) étrangère ne peut y entrer. Il existe une grande
variété de joints pour les moteurs hydrauliques, cependant on peut les classer en deux grandes
familles.
Dans ce cas les surfaces à étancher sont immobiles l’une par rapport à l’autre.
En montage statique, les joints recommandés en fonction bien entendue des services
auxquels sont assignés peuvent être aussi désignés :
- Plat en cuivre recuit ou aluminium
- Carré ou rectangulaire
- Torique ou 0 Ring
- Elliptique (production jointe français)
- Etoile
- Quad-ring
- Quad 0 stat
- Jet
- B9
- Métallique tubulaire, etc.
Les surfaces à étancher sont mobiles ou en mouvement l’une par rapport à l’autre.
En montage dynamique, les joints les plus courants sont les suivants :
- Carré ou rectangulaire avec ou sans anneau anti-extrusion (Black up Rings)
- Torique (avec ou sans B.V.R)
- Elliptique (sans ou avec B.V.R)
- Etoile (avec ou sans B.V.R)
- Quad-Ring (avec ou sans B.V.R)
- En U
- En V
- Chevrons, etc.
EM2703RT 43
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 3 - Joint torique doté de deux anneaux anti-extrusion. Ici la pression agit des deux côtés du
joint
EM2703RT 44
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 4 - Mise en place correcte d’un joint torique avec utilisation d’un manchon conique en
clinquant
EM2703RT 45
RÉSUMÉ DE THÉORIE
EM2703RT 46
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 12 - Joint à chevron de marque MERKEL série E2. Il résiste à des pressions de l’ordre de
400 bar
EM2703RT 47
RÉSUMÉ DE THÉORIE
EM2703RT 48
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Les compensateurs
Certains constructeurs se sont penchés sur le double problème qui consiste à réduire très
sensiblement aussi bien les fuites en provenance des interstices axiaux que radiaux. Citons ici le
système Bosch.
Dans ce type de moteur, la pression qui se manifeste en (R) exerce son effet :
- Pour la compensation axiale, sur la surface (3) de chacune des deux jumelles, surface
délimitée par le joint torique (4);
Pour la compensation radiale, par l’intermédiaire des forages (2 et 5) sur les vérins (6) – un
de chaque côté des jumelles. Ces vérins étant en appui sur la périphérie intérieure du corps de
pompe, provoquent une très légère pliure de la jumelle vers le haut, grâce aux charnières (7).
(diminution de rigidité du métal par réduction de matière), et aux espaces prévus libres (1) (deux sur
chacune des jumelles). Traduction rapide de ce commentaire : les axes des pignons sont remontés
vers le refoulement (providentiellement à la pression).
Dans ce type de moteur, l’étanchéité entre le sommet des dentures et le carter n’est réalisée
que par une très faible section, située près du refoulement, la partie radiale du corps de moteur est
entaillée en (8), sur les neuf dixièmes de sa périphérie (voir taillage).
EM2703RT 49
RÉSUMÉ DE THÉORIE
La servovalve électrohydraulique
Une servovalve permet de commander les éléments suivants lorsqu’on fait varier l’entrée :
• Le sens de l’écoulement du fluide et le débit;
• Le sens de l’écoulement du fluide et la pression;
• Le sens de l’écoulement du fluide, la pression et le débit.
Le sens du fluide (ou la direction du déplacement du tiroir du distributeur) est fonction de la
polarité du courant comme signal d’entrée.
EM2703RT 50
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Pour ce qui est de l’étage principal, il représente une commande à puissance élevée. Le tiroir
principal commande le débit dans la servovalve ou les pressions aux orifices du cylindre.
Pour commander la vitesse du moteur hydraulique soit dans un système en boucle ouverte
ou un système en boucle fermée.
Voir le figure représentant le branchement d’une servovalve.
Pour la commande en boucle ouverte d’un moteur hydraulique.
Figure 18
EM2703RT 51
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit : distinguer les différents types de joints d’étanchéité utilisée en statique et en
dynamique. Pour les moteurs hydrauliques, aussi que le principe de compensation et les serno-
systèmes.
- Directives particulières :
EM2703TP 52
EXERCICE PRATIQUE
Figure 1 - ---------------------------------------------
Figure 2 - ---------------------------------------------
Figure 3 - ---------------------------------------------
EM2703TP 53
EXERCICE PRATIQUE
Figure 4 - ---------------------------------------------
Figure 5 - ---------------------------------------------
Figure 6 - ---------------------------------------------
EM2703TP 54
EXERCICE PRATIQUE
Figure 7 - ---------------------------------------------
Figure 8 - ---------------------------------------------
EM2703TP 55
EXERCICE PRATIQUE
Figure 10 - ---------------------------------------------
Figure 11 - ---------------------------------------------
EM2703TP 56
EXERCICE PRATIQUE
3). Distinguer d’après la figure ci-dessous (figure 12) la servovalve hydraulique utilisée pour
réglage de la vitesse du moteur hydraulique
Figure 12
EM2703TP 57
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Objectif poursuivi : Interpréter les plans, schémas, des directives et des manuels techniques du
fabricant.
- Ce résumé théorique comprend : une interprétation des plans, schémas et des informations
contenues dans les manuels techniques du constructeur.
- Directives particulières :
EM2704RT 58
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Un schéma précis des circuits hydrauliques est l’un des documents les plus importants qui
accompagnent la machine. Les indications figurant sur le schéma hydraulique sont essentielles pour
bien comprendre le fonctionnement de la machine et pour assurer son installation et son dépannage.
Le schéma symbolique (figure 1) est préféré par les techniciens pour l’étude des circuits et la
recherche des causes de panne, les symboles graphiques ont été établis par le « Comité Européen
des Transmissions Oléo-hydrauliques Pneumatiques » CETOP suivant la symbolisation américaine
J.I.C.
Le schéma en coupe (figure 2) est employé comme moyen pédagogique pour l’instruction
du personnel.
Le schéma image est surtout utilisé par les tuyauteurs pour le montage des tuyauteries et des
appareils (figure 3).
EM2704RT 59
RÉSUMÉ DE THÉORIE
La pompe : La pompe est mue par un moteur électrique, éventuellement par un moteur diesel ou à
explosion.
Elle est reliée au moteur par un accouplement élastique ou par une transmission à courroies.
Elle transforme l’énergie mécanique du moteur en énergie hydraulique.
Elle peut être de constructions très variées, qui seront étudiées plus loin.
EM2704RT 60
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Filtres d’huile : L’expérience prouve que la plupart des ennuis d’une installation hydraulique
proviennent d’un encrassement d’huile.
Poussières et impuretés limitent la longévité des organes mobiles.
Le filtre idéal est celui qui arrête toutes les impuretés sans perte de charge.
Disposition générale : Dans un plan hydraulique les constituants sont disposés de la manière
suivante pour véhiculer le fluide hydraulique :
- La partie inférieure qui comprend le groupe générateur de puissance c’est à dire réservoir
remplie de fluide, crépine, pompe, soupape de sécurité.
- La partie supérieure qui regroupe les appareils de distribution, de contrôle, de régulation et
l’actionneur qui peut être un vérin ou un moteur.
(voir l’exemple ci dessous d’un plan hydraulique simple).
Figure 4
EM2704RT 61
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Les manuels du fabricant contiennent une foule d’informations sur les caractéristiques de
fonctionnement d’une pompe(moteur) hydraulique.
En consultant les manuels du fabricant, il est possible de retracer les caractéristiques de
fonctionnement d’une pompe (moteur) à partir de la plaque signalétique ce (cette) dernier (e).
* Les informations normalement contenues dans le manuel du fabricant d’une pompe hydraulique
concernant :
- Le débit d’une pompe ;
- La pression de fonctionnement d’une pompe ;
- Le type de fluide prescrit par le fabricant ;
- Le rendement de la pompe ;
- La puissance de la pompe ;
- Le niveau sonore de la pompe en fonctionnement ;
- Le type d’arbre d’accouplement de la pompe ;
- Le type de filet des orifices et la disposition des orifices ;
- Le sens de rotation de la pompe ;
- Le type de flasque ;
- Les dimensions de la pompe ;
- La signification du numéro de la plaque signalétique.
* Les informations normalement contenues dans le manuel du fabricant d’un moteur hydraulique
concernant :
- Le couple ;
- La vitesse de rotation ;
- La pression différentielle ;
- Le cylindrée ;
- Le débit à fournir au moteur ;
- Le rendement ;
- La puissance de sortie ;
- Le type d’accouplement de l’arbre ;
- Le type de filet des orifices et la disposition des orifices ;
- Le type de flasque ;
- Les dimensions du moteur ;
- La signification du numéro de la plaque signalétique.
Toutes ces informations sont présentées sous forme de tableaux, de graphiques, de schémas ou tout
simplement de texte. Il est également possible d’obtenir de l’information à partir du numéro de
modèle.
Tableaux
On trouve dans les manuels des informations regroupées dans un tableau. La figure (5) vous
présente les informations sur le débit de différents modèles de pompe à engrenage en fonction des
paramètres suivants :
- La cylindrée ;
- La vitesse de rotation ;
- La pression existant au refoulement de la pompe ;
- La viscosité du fluide de place par la pompe.
EM2704RT 62
RÉSUMÉ DE THÉORIE
EM2704RT 63
RÉSUMÉ DE THÉORIE
En examinant ce tableau, on peut constater que le modèle de pompe D05 à une cylindrée de
0,114 p03/5 (1,87 cm3/tr) cette même pompe fournit un débit de 0,58 GPM (2,20L/min) à une
vitesse de 1200 tr/min et sous une pression de 100 psi (6,9 bar).
Toujours à une vitesse de 1200 tr/min, si la pression au refoulement passe à 1500 psi (103 bar), le
débit de la pompe D05 chute à 0,42 GPM (1,59L/min).
A une même pression au refoulement de 1500 psi (103 bar), si la vitesse de la pompe passe
de 1200 tr/min à 1800 tr/min, le débit augmente et passe à 0,71 GPM (2,69L/min).
En observant le coin supérieur droit de ce tableau, vous remarquerez que toutes ces données ont été
établies en fonction d’une huile d’une viscosité de 100 SSV à 120° F (49°).
Remarque
Selon le fabricant, les tableaux portant sur le débit des pompes peuvent être présentés sous
diverses formes.
Graphiques
On trouve plusieurs types de graphiques dans les manuels des fabricants, il y a par exemple
des graphiques portant sur la puissance mécanique ou sur le débit en fonction de la vitesse, de la
pression au refoulement et du type de fluide utilisé.
La figure 6 suivante vous montre des graphiques sur la puissance et le débit.
EM2704RT 64
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Le graphique de gauche indique, par exemple, que la pompe D07 nécessite une puissance
mécanique approximative de 4 hp pour fonctionner à une vitesse de 3000 r/min sous une pression
de 2500 psi (172 bar).
Quant au débit, le graphique de droite de la figure 1.51 indique que la pompe D07 fournit un
débit approximatif de 1,9 GPM à 2500 psi (172 bar) et à 3000 r/min.
Schémas
On trouve des schémas de pompe dans les manuels des fabricants. Sur ces schémas
apparaissent les mesures dimensionnelles des pompes. Cette information peut s’avérer très
importante lorsqu’on dispose d’un espace restreint pour installer une pompe. La figure 7 vous
montre des schémas types qu’on retrouve dans les manuels des fabricants.
EM2704RT 65
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Texte
Plusieurs informations très importantes figurent également sous forme de texte dans les
manuels. Selon le fabricant, on peut retrouver des informations telles que :
- Des recommandations sur l’accouplement de la pompe avec sa source motrice ;
- La filtration à respecter ;
- Le fluide hydraulique à utiliser ;
- Le poids de la pompe ;
- Le niveau sonore de la pompe ;
- Le sens de révolution (la référence est toujours prise face à l’arbre d’accouplement) ;
- Les accessoires disponibles ;
- Les précautions à prendre lors du démarrage ;
- La vitesse et la pression de pointe (maximales).
Numéro de modèle
EM2704RT 66
RÉSUMÉ DE THÉORIE
En observant les données inscrites sur cette figure, on peut connaître les caractéristiques de
fonctionnement d’une pompe de marque Parker dont, par exemple, le numéro de modèle est PVP 16
20 - 2R --- V. En effet, en décomposant ce numéro de modèle on obtient les informations suivantes.
• PVP : pompe à piston à cylindrée variable ;
• 16 : cylindrée de 16 cm3/r (0,98 po3/r) ;
• 20 : plage de pression au refoulement permise entre 250 et 2000 psi (17 - 138 bar) ;
• Espace (Omit) : arbre d’accouplement de type cylindrique à clavette longitudinale ;
• 2: * orifices d’admission et de refoulement situés sur le côté de la pompe ;
* raccordement de l’admission effectué à l’aide de quatre vis (filet ¾ po SAE)
et d’une bride ;
* raccordement du refoulement effectué à l’aide de quatre vis (filet ¾ po SAE)
et d’une bride ;
* drain du carter de la pompe raccordé à l’aide d’un raccord SAE - 6 à filet standard ;
• R : révolution de l’arbre d’accouplement en sens horaire (la pompe vue de face, face à
l’arbre d’accouplement) ;
• Espace (Omit) : pas d’ajustement de la cylindrée maximale ;
• Espace (Omit) : impossibilité de faire une pompe double (en accouplant deux pompes bout à
bout) ;
• Espace (Omit) : compensateur de pression présent ;
• V : joints d’étanchéité en Viton.
Note : Viton est une marque de commerce. Ce type de joint est composé d’élastomère
(caoutchouc synthétique) et de fluor (fluorélastomère).
EM2704RT 67
EXERCICE PRATIQUE
- Objectif poursuivi : Interpréter des plans, des directives et des manuels techniques.
Le stagiaire doit : être capable d’interpréter des plans, des schémas, des directives et des manuels
techniques du fabricant.
- Directives particulières :
EM2704etATP 68
EXERCICE PRATIQUE
A)- Interpréter le schéma hydraulique suivant en décodant les symboles des composants affectés par
des chiffres encerclés et en différenciant en même temps entre la partie commande et la partie
puissance.
Figure 1
EM2704etATP 69
EXERCICE PRATIQUE
B)- A partir du tableau de la figure 2, sélectionnez le numéro de modèle d’une pompe capable de
fournir 16,94 L/min sous une pression de 138 bars et à une vitesse de 1800r/min.
EM2704etATP 70
EXERCICE PRATIQUE
C)- Une pompe, dont les caractéristiques de fonctionnement sont indiquées à la figure 3, est
entraînée à 1800r/min sous une pression de 2000 psi. Dans ces conditions, déterminez :
a- Le débit.
b- La puissance mécanique.
c- L’efficacité volumétrique.
d- L’efficacité totale.
EM2704etATP 71
RÉSUMÉ DE THÉORIE
OBJECTIF : N° 05 DURÉE : 1h
- Objectif poursuivi : Calculer et mesurer les paramètres de fonctionnement d’une pompe et d’un
moteur hydraulique.
- Ce résumé théorique comprend : les formules de calcul des paramètres de fonctionnement des
pompes et moteurs hydrauliques tel que : cylindrée, débit, pression, vitesse, couple et puissance,
rendement etc. aussi que les méthodes de leur mesurage à l’aide des instruments appropries.
- Directives particulières :
EM2705RT 72
RÉSUMÉ DE THÉORIE
OBJECTIF : N° 05 DURÉE : 1h
Les formules pour calcul des caractéristiques des moteurs (pompes) hydrauliques.
a- La cylindrée
Elle exprime la quantité théorique de liquide nécessaire pour faire accomplir à l’arbre du
moteur un tour complet. Elle s’exprime en centimètre cube par tour (cm3/tr).
NB : 1cm3 = 1 000 L
b- Le couple
Si le rendement du moteur égal à l’unité ou à 100%, on peut écrire, en appliquant la règle de
la conservation de l’énergie ou travail,
Travail = pression . volume = couple . angle.
Par tour, l’angle engendré par la rotation est égal à 2 π radians ; le volume débité est par
définition la cylindrée.
Le travail pour un tour de moteur correspond :
Travail par tour = pression x volume = couple x 2 π
pression × cylindrée
D’où couple =
2π
C = couple en mN
Cyl = cylindrée en m3
P = pression pascal
En pratique on utilise les unités suivantes :
- couple en mN,
3
- cylindrée en litres ou dm ,
- pression en bar.
cyl m × 10 × P pascal × 10 5
−3
C=
2π
cyl ( 1 ) × P ( bar ) × 100
C ( m × N) =
2π
Or : 100 = 100 = 15,923
2π 6,28
c- La puissance
EM2705RT 73
RÉSUMÉ DE THÉORIE
dans laquelle :
Or, le débit d’un moteur est égal au produit de la cylindrée par le régime ; régime signifie
vitesse de rotation.
Q = cyl × N
- Q en litres/mn
- Cylindrée en litres
- N vitesse de rotation en tr/mn
Soit
Q ( L / mn ) × P ( bar )
P (W )= 0,6
et
Q ( L / mn ) × P ( bar )
P en KW =
600
d- Rendement volumétrique
Q utile d'huile
Rendement volumétrique =
Q entrée
EM2705RT 74
RÉSUMÉ DE THÉORIE
f- Rendement mécanique
Les frottements mécaniques se traduisent par des forces perdues qui, au niveau d’un moteur, se
concrétisent par des pertes de couple se transformant en usure avec le temps.
couple réel
Re ndement mécanique =
couple théorique
g- Rendement global
Le rendement global d’un moteur est égal au produit des rendements volumétrique et mécanique.
Pression (P).
P= F F : Force en mentons (N).
S
S : Surface en m².
Remarque importante
Le rôle d’une pompe hydraulique est uniquement de créer un débit. La pression dans un circuit
hydraulique est due à la résistance à l’écoulement que rencontre le fluide.
• Pour mesurer la pression on utilise un manomètre.
• Pour mesurer le débit dans un circuit on utilise un débitmètre.
• Pour mesurer la vitesse on utilise un Tachymètre.
EM2705RT 75
EXERCICE PRATIQUE
- Objectif poursuivi : Calculer et mesurer les paramètres de fonctionnement d’une pompe et d’un
moteur hydraulique.
Le stagiaire doit : de calculer et de mesurer les paramètres de fonctionnement d’une pompe et d’un
moteur hydraulique.
- Directives particulières :
EM2705TP 76
EXERCICE PRATIQUE
Quels sont les trois rendements, mécanique, volumétrique et global, de ce moteur dans ces
conditions d’utilisation ? .
EM2705TP 77
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Directives particulières :
EM27BRT 78
RÉSUMÉ DE THÉORIE
La pression dans un circuit hydraulique est mesuré à l’aide d’un manomètre gradué suivant
pressions :
De 0 à 160 bar.
De 0 à 400 bar.
De 0 à 600 bar.
Symbole
manométre
Flexible
Prise rapide
Figure 1
Vérification du débit
Figure 2
EM27BRT 79
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 3
Figure 4
Mano
r
Figure 5
EM27BRT 80
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit : être capable de vérifier les paramètres de fonctionnement d’une pompe, tel que :
pression, débit, niveau d’huile, tension du moteur électrique, tension de relâche de la valve de
surpression.
- Directives particulières :
EM27BTP 81
EXERCICE PRATIQUE
Pour cela :
EM27BTP 82
EXERCICE PRATIQUE
Débit
Vitesse
Vitesse de Pression
rotation
- noter le débit à pression et à vitesses nominales aussi que le débit à pression nulle et à
vitesse nominale.
EM27BTP 83
RÉSUMÉ DE THÉORIE
OBJECTIF : N° 06 DURÉE : h
- Directives particulières :
EM2706RT 84
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Objectif poursuivi : Comparer les valeurs des paramètres avec les spécifications du fabricant.
- Directives particulières :
EM2707RT 85
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Pour comparer les valeurs des paramètres avec les spécifications du fabricant, le dépanneur
doit savoir utiliser adéquatement les manuels du fabricant qui contiennent les caractéristiques
de fonctionnement des pompes ou des moteurs.
Ces caractéristiques sont données sous forme de tableaux, de graphiques, de schémas ou tout
simplement de texte, ou sous forme d’information à partir du numéro de modèle.
Voir exemple d’une fiche des spécifications complétée d’une pompe de marque Parker.
EM2707RT 86
RÉSUMÉ DE THÉORIE
EM2707RT 87
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- En effet comment pourrait-on effectuer un essai d’une pompe et conclure à son bon
fonctionnement si l’on ne connaît pas ses caractéristiques.
- En ayant les valeurs des paramètres mesurés et en les valeurs des caractéristiques
fournies par le fabricant on serra en mesure de conclure au bon ou au mauvais état
d’une pompe ou d’un moteur.
EM2707RT 88
EXERCICE PRATIQUE
- Objectif poursuivi : Comparer les valeurs des paramètres avec les spécifications du fabricant.
Le stagiaire doit : capable de comparer les valeurs des paramètres mesurés de fonctionnement
d’une pompe ou moteur hydraulique avec les valeurs contenues dans la fiche de spécification
élaborée à partir du manuel technique du fabricant.
- Directives particulières :
EM2707TP 89
EXERCICE PRATIQUE
EM2707TP 90
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Objectif poursuivi : Déceler les pannes par la vue, l’ouïe, l’odorat et le toucher.
- Ce résumé théorique comprend : comment se servir de ces organes du sens pour déceler les
pannes ?
- Directives particulières :
EM2708RT 91
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Pour déceler les pannes, le dépanneur doit faire des vérifications préliminaires en utilisant
ces organes du sens.
- Vérification des pressions par manomètres qui peuvent être positionnés sur les appareils
comportant une prise de pression.
- Vérification du niveau d’huile et l’aspect de celui-ci.
- Vérification de l’indicateur de colmatage du filtre.
- Contrôle des vitesses du récepteurs (vérin, moteur), aussi que les vibrations.
- Détection des fuites aux appareils, aux raccords.
Attention aux fuites imperceptibles se signalant par une tâche allant en s’étalant lorsque le
circuit est en pression. Pour chercher ces fuites ne pas se servir de l’intérieur de sa main (filet
d’huile sous pression = aiguille fine) mais prendre pour les déceler, une planchette ou un morceau
de tôle qu’on approche de l’endroit présumé de fuite.
Pour : détecter bruits, lieu précis et moment du bruit ; en employant la manche d’un tournevis tenu
à pleine main, le pouce rabattu sur la manche, l’ongle du pouce placé dans le creux de l’oreille peut
servir de stéthoscope.
Pour : détecter la chaleur anormale d’un appareil, d’une tuyauterie, d’un étranglement porté sur le
schéma etc.….
EM2708RT 92
EXERCICE PRATIQUE
- Objectif poursuivi : Déceler les pannes par la vue, l’ouïe, l’odorat et le toucher.
Le stagiaire doit : d’utiliser ses organes du sens pour déceler les pannes tel que chaleur, bruit,
fuites etc…..
- Directives particulières :
EM2708TP 93
EXERCICE PRATIQUE
EM2708TP 94
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Objectif poursuivi : Reconnaître les défectuosités des pompes et des moteurs hydrauliques.
- Ce résumé théorique comprend : les défectuosités les plus fréquentes des pompes et moteurs
hydrauliques.
- Directives particulières :
EM2709RT 95
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Les défectuosités les plus fréquentes des pompes et des moteurs hydrauliques sont :
5- Viscosité de l’huile trop élevée pour 5- Employez une huile plus légère. Suivez
permettre l’amorçage. les recommandations du manufacturier
concernant la température et le service.
9- Sur les pompes à débit variable la course 9- Vérifiez selon les instructions du
n’est pas bien ajustée. manufacturier concernant la pompe.
EM2709RT 96
RÉSUMÉ DE THÉORIE
1- La pompe ne débite pas d’huile pour 1- Suivez les mesures à prendre tel
l’une ou l’autre des raisons énumérées ci- qu’indique ci-dessus.
dessus.
b)- La soupape n’est pas étanche. b)- Vérifiez la soupape pour voir s’il n’y a
pas de rayures et rodez.
3- Ailette ou ailettes bloquées dans les 3- Voir à ce qu’il n’y ait pas de morceaux
encoches du rotor (pompes à ailettes de métal coincés ou à ce que l’huile ne
seulement). soit pas trop épaisse.
4- Tête trop lâche (très rare). 4- Ne pas l’ajuster trop serrée. Voir les
instructions du manufacturier avant le
serrage.
EM2709RT 97
RÉSUMÉ DE THÉORIE
3- L’huile mousse quand elle entre dans la 3- Employez une huile anti-émulsion.
pompe.
6- Viscosité de l’huile trop élevée. 6- Employez une huile plus légère. Suivez
les recommandations du manufacturier
pour une température et un travail donné.
EM2709RT 98
RÉSUMÉ DE THÉORIE
10- Tête de pompe desserrée ou joint 10- Vérifiez en versant de l’huile sur la tête,
d’étanchéité défectueuse. replacez le joint ou resserrez la tête si
c’est nécessaire.
11- Ailettes de pompe bloquées (pompes à 11- Inspectez pour voir s’il n’y a pas de
ailettes seulement). pièces de métal coincées ou voir si l’huile
n’est pas trop épaisse ; réassemblez.
EM2709RT 99
RÉSUMÉ DE THÉORIE
2- Viscosité de l’huile trop basse pour les 2- Vérifiez les recommandations des
conditions de fonctionnement. manufacturiers de pompe ou consultez
votre ingénieur en lubrification.
EM2709RT 100
RÉSUMÉ DE THÉORIE
A- Système inefficace
S’importe laquelle des raisons énumérées ci- Suivez les mesures à prendre tel que spécifié ci-
dessus. dessus.
2- Clapet mal ajusté dans la soupape des 2- Nettoyez le bloc afin d’enlever les corps
commandes. étrangers, ensuite vérifiez le jeu de la
came.
EM2709RT 101
RÉSUMÉ DE THÉORIE
3- Charge latérale sur la tige du piston. 3- Réexaminer l’agencement des pièces afin
d’éliminer les charges latérales.
* Pour l’accumulateur
B- Quand la pompe fonctionne, la pression est normale, mais quand la pompe est arrêtée,
aucune pression n’est disponible
EM2709RT 102
RÉSUMÉ DE THÉORIE
S’assurer que toute pression interne est relâchée avant d’effectuer des réparations sur les
accumulateurs.
5- Réservoir trop petit pour fournir un 5- Remplacez par un réservoir plus grand ou
refroidissement adéquat. installez un refroidisseur.
EM2709RT 103
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Mauvaise tuyauterie entre la soupape de contrôle Vérifiez le circuit pour installer une tuyauterie
et le moteur. convenable.
6- Bâti du moteur pas réglé au bon angle 6- Ajustez l’angle du bâti du moteur au
(sur les moteurs ajustables). moyen d’un volant manuel.
EM2709RT 104
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Joints non étanches (cela peut être dû au drain du Remplacez (si une conduite de drain est
réservoir, non raccordé comme cela est nécessaire, elle doit être directement raccordée
demandé). au réservoir).
4- Après révision, les pompes ont peut-être 4- Suivre les indications du manufacturier
été remontées trop serrées. Cela réduit le pour le montage.
jeu et augmente l’échauffement dû au
frottement.
EM2709RT 105
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit : de reconnaître les défectuosités des pompes et moteurs hydrauliques les plus
fréquentes.
- Directives particulières :
EM2709TP 106
EXERCICE PRATIQUE
On nous demande de reconnaître les causes possibles de cette panne et de proposer les
remèdes.
On nous demande de reconnaître les causes possibles de cette défectuosité et de proposer les
remèdes.
EM2709TP 107
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Directives particulières :
EM27CRT 108
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Le diagnostic doit identifier les causes probables de la défaillance. Son efficacité doit
conduire à hiérarchiser les hypothèses par rapport à deux grands critères :
- leur probabilité de se relever vraies ;
- la facilité de leur vérification.
En les prenants dans l’ordre de leur classement, chaque hypothèse doit être vérifiée.
L’enchaînement de ses vérifications jusqu'à la constatation d’un bon essai.
La recherche d’une panne d’une pompe ou moteur relevé d’un raisonnement logique faisant
appel aux étapes suivantes (voir figure 1).
EM27CRT 109
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Debut
Constatation de la panne
Elimination de la cause
possible vérifiée
Vérification des hypothèses
de panne
Organe bon
Vérification
?
Organe mauvais
Mauvais Bon
Essai Fin
Figure 1
EM27CRT 110
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Cheminement logique
Vérifier la pompe
Pas de pression
Contrôler la pression de
refoulement
Pression correcte
Vérifier le limiteur
Fuit
Contrôler le vérin Vérifier l'état du vérin
Ne fuit pas
Figure 2
EM27CRT 111
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit : être capable de poser un diagnostic c’est à dire localiser les défectuosités et
déterminer leurs causes aussi que les mesures correctives.
- Directives particulières :
EM27CTP 112
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit : être capable de poser un diagnostic c’est à dire localiser les défectuosités et
déterminer leurs causes aussi que les mesures correctives.
- Directives particulières :
EM27CTP 113
EXERCICE PRATIQUE
OBJECTIF : N° C DURÉE : h
A)- Soit une pompe de votre atelier qui est en panne, la nature de la panne : incapabilité de refouler
l’huile.
On vous demande :
EM27CTP 114
RESUME THEORIQUE
OBJECTIF : N° 10 DURÉE : h
- Directives particulières :
EM2710RT 115
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Ce résumé théorique comprend : les opérations d’usinage manuel nécessaire pour la confection
du support et du carter de protection d’une pompe hydraulique.
- Directives particulières :
EM2711RT 116
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Les opérations d’usinage nécessaire pour usiner des supports et des carters de protection des
pompes hydrauliques sont :
Le mesurage
Les dimensions d’une pièce sont déterminées par des instruments de mesure.
Le choix de l’instrument de mesure approprie se fera en fonction de la dimension à mesurer
et la précision requise.
Ces instruments sont : la règle, le ruban à mesurer, les divers types de compas et d’équerre.
EM2711RT 117
RÉSUMÉ DE THÉORIE
EM2711RT 118
RÉSUMÉ DE THÉORIE
On utilise un traçoir (pointe à tracer) pour graver des traits permanents sur les surfaces dures. Une
simple tige de métal très pointure peut servir de traçoir, mais généralement le traçoir est fabriqué en
acier doux avec une ou des pointes en acier au carbone. La pointe parfaitement aiguisée donnera des
traits fins et précis.
Le pointage
EM2711RT 119
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Pointeau à centrer
Pointeau de définition
Pointeau chasse-goupilles
Pointeau à chevilles
Pointeau à alignement
Le sciage (coupage)
Cette opération consiste à couper le métal ou un autre matériau avec un outil de coupage tels
une scie, des cisailles, une guillotine.
Les matériaux à couper sont l’acier en barres ou en tuyaux, la tôle, le cuivre en tuyaux ou en
tôles, l’aluminium en tôles, les plastiques en feuilles ou en tuyaux et occasionnellement le bois.
Figure 11 - Cisailles
EM2711RT 120
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 12 - Guillotine
EM2711RT 121
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Le limage
Consiste à enlever du matériel par frottement pour ébavurer ou pour finir une pièce.
Les limes se présentent en formes multiples dont les plus courantes sont : la lime plate, la
lime ronde, la lime carrée, la lime triangulaire (tiers, point), la lime demi-ronde, la lime pignon (en
losange) et la lime plate à chants ronds.
La figure suivante nous montre une application de chaque forme de lime.
Le perçage
EM2711RT 122
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 19 –
Figure 20 -
Les divers outils de perçage doivent être utilisés selon une méthode de particulière à chacun.
Le foret hélicoïdal peut percer le métal, le bois et les plastiques, tandis que la mèche à bois ne sera
utilisée que dans le bois. L’alésoir sert à finir et non à percer un trou, avec précision. La fraise sert à
chanfreiner un trou afin de permettre à la tête de la vis de se loger dans la pièce en laissant la
surface libre. La figure 21 illustre quelques exemples.
EM2711RT 123
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 22 -
EM2711RT 124
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Le pliage
Le pliage est l’opération qui donnera à la tôle les formes indiquées sur les dessins. Il est
parfois difficile de plier la tôle et d’obtenir des résultats convenables, l’usage de bons outils et de la
bonne technique de pliage assurent un travail de qualité professionnelle.
Le pliage de la tôle peut se faire manuellement avec des pièces à tôle ou avec des serres et
des blocs de bois.
On pliera aussi une plieuse de type presse ou à laines mobiles.
(page 394)
Figure 23 -
Figure 25 -
Figure 24 -
EM2711RT 125
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Les plieuses de type presse sont disponibles en formats variés selon les applications qu’on veut en
faire. Elles pourront même faire des plis multiples en une seule opération à condition d’être
puissantes et de posséder le poinçon et la matrice appropriés.
EM2711RT 126
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Le soudage
Le soudage à l’arc métallique s’obtient par l’utilisation d’une électrode métallique sur le
métal à souder.
Si l’un ou les deux pôles de l’arc sont des tiges de carbone ou de graphite, on appelle ce
procédé le soudage à l’arc au carbone. Dans le soudage à l’arc au carbone, les électrodes ne servent
qu’à produire l’arc et le bain de fusion ; une baguette de métal d’apport est alors requise.
EM2711RT 127
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Le plus utilisé des deux procédés est le soudage à l’arc métallique ; le métal déposé en
soudant est plus homogène, il donne donc un meilleur rendement.
- Soudage à l’acétylène
Le soudage des métaux se fait par la fusion de leurs surfaces qui se touchent avec l’oxygène
et le gaz combustible. On forme un bain de fusion en orientant la flamme oxyacétylénique vers
l’endroit à souder et une baguette de métal d’apport est introduite dans le bain pour ajouter le métal
nécessaire à la formation d’une belle soudure.
EM2711RT 128
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 36 - Réalisation d’un cordon de soudure Figure 37 - Cordon réalisé avec et sans métal
d’apport
EM2711RT 129
EXERCICE PRATIQUE
- Directives particulières :
EM2711TP 130
EXERCICE PRATIQUE
On vous demande de réaliser l’usinage d’un support et d’un carter de protection d’une
pompe hydraulique semblable à celui représenté par la figure suivante :
M – manchon d’accouplement
C – Carter de protection
S - support
Figure 1
Selon les mesures et les dimensions du support qui seront donnés par votre formateur.
a)- Utiliser des profiles : U.P.N
EM2711TP 131
EXERCICE PRATIQUE
Ou :
b)- Utiliser une tôle noire de .X. mm d’épaisseur
Pour cela prendre une tôle L.F.Q.C de 2m² et suivre les étapes suivantes :
• Mesurer et tracer les dimensions selon les données de votre formateur
• Découper à l’aide d’une cisaille à levier ou une cisaille à guillotine
• Limer pour éliminer les barines
• Critrer à l’aide d’une critreuse
• Plier à l’aide d’une plieuse
• Percer les trous
• Souder les couvercles latéraux
• Limer les bords.
EM2711TP 132
RESUME DE THEORIE
- Directives particulières :
EM2712RT 133
RESUME DE THEORIE
Normalement on trouve dans les catalogues techniques des vues en coupe de la pompe ou du
moteur et chaque pièce constituée est représentée par un numéro de position (0,1,2……) et à chaque
numéro de position on lui associe un code constructeur. Ce code sert pour demander les pièces de
rechange pour remplacement des pièces défaillantes.
EM2712RT 134
RESUME DE THEORIE
Figure 1
EM2712RT 135
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit : capable de sélectionner les pièces de remplacement des pièces défectueuses en
utilisant les catalogues de fabricant.
- Directives particulières :
EM2712TP 136
EXERCICE PRATIQUE
Mettre à la disposition des stagiaires des pompes et moteurs hydrauliques qui présentent des
anomalies à cause d’un ou plusieurs composants qui sont défectueux.
EM2712TP 137
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Ce résumé théorique comprend : la méthode à suivre pour réparer ou remplacer les pièces
défectueuses d’une pompe ou d’un moteur hydraulique.
- Directives particulières :
EM27DRT 138
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Les pompes et les moteurs hydrauliques arrivent en réparation peuvent être de différentes
puissances, types et conceptions. L’ordre de démontage de chaque pompe est déterminé par sa
construction et par le souci de réutiliser au maximum les pièces en bon état et la nature du
démontage, par le nombre et la nature des travaux de réparation à réaliser.
Pour faciliter la tâche de démontage d’une pompe ou un moteur on doit consulter la vue
éclatée de la pompe qui est généralement fournit dans le manuel du fabricant.
La figure 1 nous montre un exemple d’une vue éclatée d’une pompe à engrenage externe de
marque Parker.
EM27DRT 139
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit : être capable de réparer ou remplacer les pièces défectueuses d’une pompe ou
d’un moteur hydraulique.
- Directives particulières :
EM27DTP 140
EXERCICE PRATIQUE
EM27DTP 141
RESUME DE THEORIE
OBJECTIF : N° 13 DURÉE : h
- Directives particulières :
EM2713RT 142
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Ce résumé théorique comprend : les ajustements axial et radial, les ajustements du tarage de la
valve de relâche, les ajustements de la vitesse de rotation du moteur et les ajustements du capteur.
- Directives particulières :
EM2714RT 143
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Les pompes comportent au point de vue construction des yeux fonctionnels de type axial et
radial.
Ces yeux sous forme d’espace disponible tendent à s’amplifier à mesure que la pompe prend
de l’âge et s’use. Ce qui augmente les pertes volumétriques en fonction de l’usure de la pompe et a
faiblie le rendement volumétrique.
Pour étudier ces yeux aussi que leur principe de compensation. Prenons l’exemple des
pompes à engrenage interne (voir figure 1).
Figure 1
Elles sont construites avec un jeu axial minimum fixe entre deux flasques 8 et 9. Ce jeu fixe
(l1 −l ) est donné par l’épaisseur du corps de pompe centrale 3. En fonctionnement ce jeu est une
cause de fuites internes du refoulement vers l’aspiration. Ces fuites croissent si la pression
augmente ou si la viscosité diminue par échauffement, ce qui provoque une restriction de débit. De
plus ces fuites créent des zones de pression inégalement réparties et provoquent des charges
inégales sur les paliers (charges radiales et charges axiales). Une partie des fuites internes est
drainée vers le côté aspiration (orifices 10). Pour ces raisons il y a diminution du rendement.
Ces pompes sont aussi appelées : pompes à engrenages à jeu axial fixe, non équilibrées.
EM2714RT 144
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Pour obtenir des pressions plus élevées il faut équilibrer les charges axiales et radiales en
réduisant les jeux entre les engrenages, diminuer les fuites internes d’où rendement optimal.
Particularité de construction
Les axes des pignons sont logés dans des flasques paliers le plus souvent monoblocs en
forme de lunettes (figure 3), appelés aussi jumelles, en alliage anti-friction (aluminium-étain) soit
en montage sur paliers lisses avec rainures de graissage soit avec roulements à rouleaux pour les
gros modèles.
L’ensemble est monté dans un corps de pompe en alliage léger comportant des alvéoles
recevant les flasques paliers et les poignons.
Figure 2 Figure 3
Les flasques paliers sont mobiles avec le minimum de jeu, dans le corps de pompe. Le côté
refoulement de la pompe est relié aux surfaces arrières de chaque flasque palier (côté F). En service
la pression agit sur ces surfaces et crée des forces F qui tendent à maintenir les flasques contre les
joues des pignons équilibrant les forces F’ qui tendent à les en écarter. Suivant les différents
principes de construction les surfaces mises en jeu côtés F et F’ sont judicieusement déterminées et
permettent aux forces exercées en F d’être supérieures à celles exercées en F’. Il en résulte un jeu
minimal entre flasques et joues des pignons qui réduit la fuite tout en laissant un film d’huile
nécessaire à la lubrification. Il s’ensuit une augmentation du rendement volumétrique.
Ce dispositif est appelé : à rattrapage de jeu par compensation oléostatique.
EM2714RT 145
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Principe
Figure 4
EM2714RT 146
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Tarage
a) Visser lentement la vis de tarage (sens horaire) la pression est lue avec un certain retard
(invertie des manomètres par dispositif d’amortissement).
b) Tarer la valeur indiquée. En tournant l’opérateur de tarage de la soupape LP2 vers le
maximum tout en surveillant l’évolution de la lecture du manomètre.
On ne doit pas continuer à tarer lorsque l’appareil n’indique aucune montée en pression.
Pour chercher l’anomalie, detarer ou conserver un faible tarage.
On évitera aussi une pression immédiate et dangereuse.
On doit apprécier sensitivement lorsque la vis de tarage exerce un effort sur le ressort.
La vitesse de révolution d’un moteur hydraulique dépend de la quantité d’huile qui lui est
fournie aussi que la cylindrée du moteur.
qv = C × N
qv
N =
C
Pour un même débit, un moteur de petite cylindrée tournera donc plus vite qu’un moteur de
grosse cylindrée.
Les contrôles de débit sont conçus pour régler le débit volumétrique de la pompe et aussi
rendre acceptables et prévisibles les vitesses des récepteurs (cylindres, moteurs) pour des opérations
prédéterminées. La vitesse des actionneurs peut alors être adaptée selon le besoin.
Pour ajuster la vitesse de rotation du moteur on doit réaliser les montages suivants :
EM2714RT 147
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Le débit alimentant le moteur (qvr)est égal au débit passant par E, le débit en excès qvf est
chargé au réservoir par le LP taré à la pression du service q vf = q vp – q vr
- La vitesse de rotation est catrolable au tachymètre en bout d’arbre.
Figure 6
Figure 7
EM2714RT 148
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Ajustement du capteur
Les capteurs les plus utilisés en hydrauliques sont les capteurs de pressions (pressostats) ou
les contrôleurs de niveau, les interrupteurs de positions et de fin de course.
Les pressostats
PRESSOSTATS
C’est le plus utilisé. Il offre une grande précision en milieu d’échelle mais bien entendu,
comme tous les appareils basés sur la déformation d’un tube, sa précision est aléatoire aux points
extrêmes de l’échelle. La durée de vie de ces appareils est limitée.
1 – Tube de Bourdon
2 – Micro-contact
3 – Vis de réglage
P – Source de pression
Dans ce type de pressostat comme dans tous les autres composants de cette famille, une
butée mécanique protège le micro-contact des surpressions hydrauliques
EM2714RT 149
RÉSUMÉ DE THÉORIE
PRESSOSTAT A PISTON
Cet appareil autorise le contrôle des pressions élevées. Sa sensibilité est beaucoup moins
satisfaisante à l’enregistrement des basses pressions.
0 24 V
Figure 9
Commande d’un signal : voyant lumineux, sirène d’alarme…
Contrôle et sécurité d’un circuit hydraulique (pression, positionnement)
Mise sous tension ou hors tension d’un moteur électrique.
0 24 V
Figure 10
Commande d’un électrodistributeur
Le distributeur peut :
a) Assurer un mouvement séquentiel sur des organes récepteurs lorsqu’une certaine
pression, maintenue pendant le mouvement est atteint.
b) Débrayer une pompe.
EM2714RT 150
RÉSUMÉ DE THÉORIE
1 – Vis de réglage
2 – Ressort de poussoir
3 – Piston
4 – Drain
5 – Manocontact
P – Source de pression
EM2714RT 151
RÉSUMÉ DE THÉORIE
PRESSOSTAT A SOUFFLET
Cet appareil offre une bonne précision dans toute la course de son échelle. Toutefois, il doit
être éliminé de tout circuit ou des coups de bélier, même de faibles intensités, se manifestent
(rupture du soufflet).
1 – Micro-contact
2 – Bouton de réglage
3 – Soufflet
4 – Ressort
5 – Drain
6 – Tige de commande
P – Source de pression
PRESSOSTAT A DIAPHRAGME
Cet appareil mécaniquement moins résistant que ceux qui viennent d’être examinés, du fait
même de la présence du diaphragme, permet néanmoins en basse pression, de contrôler une grande
étendue de mesures précises. Mentionnons également qu’il est très sensible aux pulsations rapides.
1 – Vis de réglage
2 – Micro-contact
3 – Diaphragme
P – Source de pression
Ces appareils qu’il ne faut pas confondre avec les composants que nous venons de survoler,
transforment des signaux qui cette fois, sont mécaniques et non plus hydrauliques, en informations
électriques. Le signal mécanique de coupure ou de remise en mouvement est généralement constitué
par un galet ou un poussoir qui est soumis à l’action d’une came fixe, positionnée sur un organe en
mouvement (rotatif, mais plus souvent alternatif).
La rupture électrique provoquée par ces appareils peut être lente ou rapide selon les besoins
exigés par l’installation.
EM2714RT 152
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Ces interrupteurs permettent de réaliser des automatismes dont la simplicité et le coût sont
appréciés. Ils sont fréquemment rencontrés dans les systèmes qui équipent les machines outils.
CONTROLEUR DE NIVEAU
Le contrôleur de niveau présenté ici est distribué par Temequip. Le flotteur réalisé en
polypropylène plein, comporte à sa base un aimant cylindrique double. La butée inférieure est
constituée par un aimant identique au premier mais disposé inversement. Les deux aimants
travaillent ainsi par répulsion (résultat des forces qui tendent à éloigner deux corps l’un de l’autre),
conférant au flotteur un état d’apesanteur artificielle et, par conséquent, une très grande sensibilité à
la moindre variation de poussée d’Archimède, c’est à dire de niveau.
Un contact logé dans le tube plongeur est actionné par l’aimant du flotteur, dès que le
liquide atteint le niveau à contrôler.
EM2714RT 153
RÉSUMÉ DE THÉORIE
EM2714RT 154
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit : capable de décrire les méthodes d’ajustement et de calibration des paramètres de
fonctionnement des pompes et moteurs.
- Directives particulières :
EM2714TP 155
EXERCICE PRATIQUE
EM2714TP 156
EXECRCICE PRATIQUE
OBJECTIF : N° E DURÉE : h
- Directives particulières :
Pour la résume de théorie faire référence à l’objectif N° 14.
EM27ETP 157
EXECRCICE PRATIQUE
Figure 1
EM27ETP 158
EXECRCICE PRATIQUE
Figure 2
1) brancher :
a) une pompe à main (P) sur l’appareil.
b) une lampe témoin (L) sur le circuit électrique.
2) assurer la montée en pression par la pompe à main (circuit purgé). Agir lentement. Régler
le micro-rupteur (Figure E.3) lorsque la pression recherchée est atteinte. Contrôle par M placé le
plus près possible de l’appareil.
Remettre à 0 par V. recontrôler plusieurs fois.
EM27ETP 159
EXECRCICE PRATIQUE
Figure 3
EM27ETP 160
RESUME DE THEORIE
- Objectif poursuivi : Reconnaître les dispositifs de sécurité des pompes et des moteurs
hydrauliques.
- Ce résumé théorique comprend : les dispositifs de sécurité des pompes et des moteurs
hydrauliques.
- Directives particulières :
EM2715RT 161
RESUME DE THEORIE
Parmi les dispositifs de sécurité utilisés pour protéger les pompes et les moteurs on trouve :
Le limiteur de pression, qui sert à limiter la pression à une valeur fixée préalablement.
Quand cette valeur est atteinte, le limiteur de pression s’active et retourne le fluide en trop vers le
réservoir.
La figure 1 illustre le fonctionnement d’un limiteur de pression à action directe.
EM2715RT 162
RESUME DE THEORIE
- Dans 80% des cas, les pannes qui surviennent dans les pompes proviennent d’un mauvais
état du liquide hydraulique.
Car les impuretés de l’huile provoquent :
• Une usure excessive ;
• Une augmentation des pertes de charge ;
• Un encrassement de la pompe et des appareils de régulation et de distribution.
La filtration peut se faire au moyen de filtres ou crépines :
• La crépine : elle élimine les particules grosse dimension (plus de cent microns).
• Le filtre : il élimine les particules très fines (moins de cent microns).
Les filtres sont placés soit :
• Sur l’aspiration ;
• Sur retour ;
• Sur la haute pression (voir figure 4)
EM2715RT 163
RESUME DE THEORIE
Filtre sur retour Filtre sur aspiration Filtre sur haute pression
Figure 4 – Emplacement des filtres
EM2715RT 164
RESUME DE THEORIE
Les refroidisseurs
EM2715RT 165
RESUME DE THEORIE
Accouplement moteur-pompe
- La pompe est alignée directement au moteur électrique par une bride de liaison figure 8.
- Le moteur et la pompe ne sont pas en ligne, l’entraînent est réalisé par courroies, chaînes ou
engrenage.
Les moteurs et circuits devront être protégés contre la surpression par des limiteurs de
pression qui contrôleront cette surpression et contre la cavitation par des clapets de réalimentation et
de gavage (voir figure 10).
MH – Moteur hydraulique
Figure 10
EM2715RT 166
RESUME DE THEORIE
De plus les appareils hydrauliques ne sont pas étanches. Lorsque le moteur est à l’arrêt la
pression de retenue nécessaire ou résiduelle, sous l’action de la charge, peut être très élevée. Pour
immobiliser la machine à l’arrêt on trouve un système de freinage par friction.
Le frein est constitué d’un système mécanique (à tambour, à disque). Ce système est relié à
un vérin simple effet soumis soit à la pression du système hydraulique soit à l’action d’un ressort de
rappel.
Ce principe de freinage est représenté par le symbole ci-contre (figure 11).
On trouve aussi, pour moteurs simple effet, comme système de freinage, un montage avec
limiteur de pression (figure 12) ou clapet taré (figure 13) agissant en contre-pression.
EM2715RT 167
EXERCICE PRATIQUE
OBJECTIF : N° 15 DURÉE : 1h
- Objectif poursuivi : Reconnaître les dispositifs de sécurité des pompes et des moteurs
hydrauliques.
Le stagiaire doit : de reconnaître les dispositifs de sécurité des pompes et des moteurs
hydrauliques.
- Directives particulières :
EM2715TP 168
EXERCICE PRATIQUE
OBJECTIF : N° 15 DURÉE : 1h
- Reconnaître les dispositifs de sécurité, de pompes et des moteurs représentés par les figures
et les schémas suivants :
a) b) c)
Figure 1
Figure 2
EM2715TP 169
EXERCICE PRATIQUE
Figure 3
Figure 4
- Parmi un certain nombre de composants hydrauliques qui seront mis à la disposition des
stagiaires dans l’atelier. Les derniers doivent reconnaître ceux utilisés comme dispositifs de
sécurité pour pompes et moteurs hydrauliques.
EM2715TP 170
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Ce résumé théorique comprend : les étapes de vérification d’un équipement au point de vue
fonctionnelle et sécuritaire.
- Directives particulières :
EM27FRT 171
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Pour vérifier qu’un équipement est fonctionnel et sécuritaire en hydraulique on doit suivre
les étapes suivantes :
a) Se munir d’un schéma complet indiquant le tarage des appareils, la vitesse des
récepteurs, le tableau des phases.
b) Vérifier si l’installation est conforme au schéma. Suivre chaque tuyauterie de son point
de départ vers son point d’arrivée. Contrôler si elles arrivent bien aux orifices auxquels
elles sont destinées. Chaque tuyauterie contrôlée sera repérée et cochée sur le schéma. Il
est recommandé de l’identifier aussi par le même repère et à ses deux extrémités
(jonction avec les appareils) sur le montage.
c) A chaque tuyauterie contrôlée, vérifier le serrage des raccords. Dans certaines
applications (marine, aviation) le serrage peut être défini par un couple nécessitant une
clé dynamométrique.
d) Faire le plein du réservoir au niveau moyen. Utiliser le fluide prescrit (voir CH 4, p. 8).
Utiliser pour le remplissage, un groupe auxiliaire mobile de régénération pour fluides
hydrauliques (filtration 5 microns).
e) S’assurer pour les réservoirs en charge que la tuyauterie d’aspiration ne comporte pas de
vanne d’isolement (vérifier son ouverture).
f) Contrôle de l’installation électrique (voir schéma électrique).
Vérifier ou se faire assurer : le branchement du moteur électrique (voir CH 5, p. 33), le
branchement des électrodistributeurs, des contacts électriques, des contacts de fin de course,
des contacts à pression.
g) Régler : le limiteur de pression au plus bas, les limiteurs de débit ou régulateur de débit
de façon à obtenir les vitesses les plus lentes. Ces réglages éviteront des sorties de vérins
ou des rotations de moteurs hydrauliques intempestives.
h) Mettre la pompe en dérivation vers le réservoir, par débrayage de pompe par exemple, et
par des impulsions vérifier que son sens de rotation est bien celui qui permet l’aspiration
du fluide.
Se rappeler que suivant les types de pompes utilisées certaines demandent à être
constamment en charge ou gravées et d’autres amorcées au démarrage.
i) Mettre en route. Etablir le débit de la pompe et alimenter le ou les circuits en actionnant
les distributeurs. Agir lentement sur le limiteur de pression pour obtenir les sorties et
rentrées de tige des vérins, ceux-ci ne devant pas être en charge réelle. Surveiller le
niveau d’huile.
Purger l’air par les points de purge. L’air emmagasiné se manifeste par un fonctionnement
irrégulier des sorties et rentrées de tige des vérins.
Lorsqu’un liquide dégagé de bulles d’air s’échappe des orifices de purge, fermer ceux-ci et
faire fonctionner pendant quelques minutes à basse pression. Pour circuits de petites
importances (1 à 2 récepteurs), la purge peut s’effectuer en actionnant les vérins et en
laissant en position fin de course plusieurs secondes.
j) Rétablir le niveau du fluide dans le réservoir au niveau maxi.
k) Tarer le limiteur de pression par paliers successifs jusqu’à pression indiquée. Faire
fonctionner l’installation à chaque palier.
l) Procéder aux autres réglages : pressions et vitesses en fonction des données figurant sur
le schéma. Après réglage bloquer les contre-écrous.
EM27FRT 172
RÉSUMÉ DE THÉORIE
m) Au cours des opérations l) et m) vérifier en particulier les fuites possibles aux raccords
des tuyauteries, aux appareils (plaques à joints des fonds, des couvercles, des embases).
Agir alors sur leur serrage.
Vérifier aussi les bruits pouvant se produire lors des inversions des mécanismes, suite à
l’action sur une commande.
Déceler les échauffements anormaux.
n) L’ensemble étant en ordre de marche, conforme au schéma et aux indications portées sur
ce dernier, le mettre dans la position de repos
- Agir en conséquence sur les commandes des distributeurs.
- Débrayer la pompe.
- Arrêter le groupe moto pompe.
- Essayer les dépôts d’huile sur les raccords et appareils suite aux fuites découvertes.
EM27FRT 173
EXERCICE PRATIQUE
- Directives particulières :
EM27FTP 174
EXERCICE PRATIQUE
Réaliser le montage suivant et vérifier son état fonctionnel et sécuritaire en suivant les
étapes déjà citées dans RT.
Remarque
EM27FTP 175
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Directives particulières :
EM2716RT 176
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 3 Figure 4
EM2716RT 177
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 5
Les essais en fonctionnement s’effectuent à l’aide d’un banc d’essai. Un banc d’essai
hydraulique permet de vérifier des équipements hydrauliques tels que pompes, moteurs, vérins et
soupapes. Pour ce faire, on installe l’équipement hydraulique sur le banc d’essai, puis on effectue
les raccords hydrauliques entre les deux.
Par la suite, à l’aide du banc d’essai, on reproduit fidèlement les conditions de
fonctionnement de l’équipement, ce qui permet de mesurer le comportement de ce dernier. Il existe
plusieurs types de banc d’essai, mais tous remplissent le même rôle, soit celui de mesurer les
performances des pompes, moteurs, vérins et soupapes hydrauliques.
Les caractéristiques des pompes volumétriques qu’on peut vérifier à l’aide d’un banc d’essai
sont :
- Le débit fourni à différentes vitesses et sous différentes pressions de travail ;
- Le rendement volumétrique ;
- Les différents ajustements de la pompe, par exemple l’ajustement de la cylindrée
maximale et l’ajustement du compensateur de pression.
De plus, lors du fonctionnement de la pompe, une inspection visuelle est effectuée pour
détecter les fuites externes, c’est-à-dire les fuites d’huile à l’extérieur du carter.
Procédure de démarrage
Avant de mettre en marche une pompe hydraulique volumétrique, il faut observer les
mesures suivantes.
- Avoir sous la main la fiche de spécifications complétée de la pompe à tester.
Cette fiche indique la vitesse et la pression nominales (ou maximales en fonctionnement) à
respecter ainsi que le débit sous différentes conditions de pression et de vitesse de révolution. Elle
contient également des informations importantes telles l’identification de l’orifice d’admission en
fonction du sens de révolution et la température à laquelle les essais doivent être réalisés.
- S’assurer que le carter de la pompe est rempli d’huile afin d’éviter que les pièces
mobiles ne manquent de lubrification lors du démarrage.
- Gaver le conduit d’admission d’huile pour permettre à la pompe d’aspirer de l’huile ou
de s’amorcer le plus rapidement possible.
- S’assurer que la pompe sera mise en marche sous des conditions de pression nulle. La
pression dans un circuit hydraulique est une résistance à l’écoulement. Cette résistance
pourrait fortement nuire à l’amorçage de la pompe.
Une fois toutes ces mesures respectées, on peut procéder au démarrage du banc d’essai.
EM2716RT 178
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Il importe que les essais soient effectués à la même température que celle prescrite par le
fabricant. En effet, le débit fourni par une pompe varie en fonction de la viscosité du fluide utilisé,
tandis que la viscosité d’un fluide varie en fonction de la température. Effectuer un essai à une
température autre revient donc à utiliser un fluide de viscosité différente, ce qui peut avoir un effet
significatif sur le débit fourni par la pompe. Il faut donc, avant de réaliser les essais, procéder au
chauffage de l’huile.
* Essai de débit
Un essai de débit effectué sur une pompe hydraulique volumétrique consiste à mesurer, à
l’aide d’un banc d’essai hydraulique, le débit fourni par une pompe à différentes vitesses de
révolution. Les vitesses de révolution habituellement sélectionnées pour réaliser les essais sont 1200
r/min et 1800 r/min. Un essai de débit du côté du refoulement de la pompe.
L’essai de débit permet de vérifier la cylindrée annoncée par le fabricant. Une pompe en bon
état devrait fournir un débit équivalent au produit de sa cylindrée par sa vitesse de révolution
( qv = C × n ).
* Essai de pression
Un essai de pression effectué sur une pompe hydraulique volumétrique consiste à augmenter
graduellement la pression au refoulement de la pompe à une vitesse de révolution constante (ex. :
1200 r/min), ce qui permet de mesurer le débit fourni par la pompe. Par la suite, ce débit est
comparé à celui annoncé par le fabricant sous les mêmes conditions. L’essai de débit est ensuite
effectué à différentes vitesses de révolution (ex. : 1500 r/min et 1800 r/min).
Il est normal que le débit fourni par une pompe hydraulique volumétrique diminue
progressivement avec une augmentation de la pression de travail. Cependant, une pompe en
mauvais état subira une diminution beaucoup plus importante de son débit en fonction de la
pression de travail. Une diminution anormale du débit est donc un signe de mauvaise étanchéité
interne de la pompe.
L’essai de pression porte aussi le nom d’essai de charge puisqu’il existe une pression de
travail.
Un essai de rendement volumétrique effectué sur une pompe hydraulique consiste à évaluer,
en pourcentage, la chute de débit d’une pompe entre une pression de travail nulle et sa pression de
travail nominale lorsque cette pompe est entraînée à sa vitesse de révolution nominale.
EM2716RT 179
RÉSUMÉ DE THÉORIE
où :
n v : Rendement volumétrique en pourcentage (%)
q : Débit en gallons par minute (GPM°
Les caractéristiques d’un moteur qu’on peut vérifier à l’aide d’un banc d’essai hydraulique
sont :
- La vitesse de révolution du moteur en fonctionnement du couple (essai de charge) ;
- Le rendement du moteur.
De plus, lors du fonctionnement du moteur, une inspection visuelle est effectuée pour
détecter les fuites externes du moteur.
Procédure de démarrage
Avant de mettre en marche un moteur hydraulique, il faut observer les mesures suivantes.
- Avoir sous la main la fiche de spécifications du moteur à tester.
Cette fiche indique la pression nominale, la vitesse nominale et le couple nominal à
respecter. Elle mentionne également le couple développé par le moteur sous différentes
conditions de débit, de vitesse et de pression. La fiche de spécifications contient d’autres
informations importantes telles l’identification de l’orifice d’admission en fonction du sens de
rotation ainsi que la température à laquelle les essais doivent être effectués.
- S’assurer que le carter du moteur est rempli d’huile afin qu’il y ait lubrification des
pièces mobiles internes lors du démarrage.
- Gaver le conduit d’admission du moteur.
- S’assurer que le drain est raccordé au réservoir d’huile du circuit.
La majorité des moteurs hydrauliques possèdent un drain pour évacuer l’excédent d’huile du
carter du moteur.
- S’assurer que le moteur sera mis en marche sous des conditions de couple et de pression
minimale ou, autrement dit, de charge minimale.
Une fois toutes ces mesures respectées, on peut procéder au démarrage du banc d’essai.
Pour que les résultats obtenus lors des essais puissent être comparés avec les spécifications
fournies par le fabricant, les essais doivent être effectués à la même température que celle prescrite
par le fabricant. Il faut donc procéder au chauffage de l’huile avant de réaliser les différents essais
sur un moteur hydraulique.
EM2716RT 180
RÉSUMÉ DE THÉORIE
* Essai de charge
* Essai de rendement
n à pleine charge
n= × 100
n sans charge
où :
n : Rendement en pourcentage (%)
n : Vitesse de révolution en révolutions par minute (r/min)
* Inspection en fonctionnement
Procédure d’arrêt
Avant de procéder à l’arrêt d’un moteur hydraulique, il faut ramener le moteur à une
pression de travail nulle (sans charge), puis diminuer graduellement la vitesse de révolution du
moteur jusqu’à son arrêt complet. On peut ensuite arrêter le banc d’essai hydraulique.
• la procédure de comparaison des résultats
En utilisant la fiche de spécifications déjà mentionner dans les procédures de démarrage des
moteurs ou des pompes et cette fiche qui contient les informations sur les caractéristiques
nominales de la pompe ou du moteur qui sont fournis par le fabricant vont être comparées aux
paramètres mesurés dans les essais déjà cités pour juger le bon ou le mauvais état de la pompe ou
du moteur.
EM2716RT 181
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit : capable de décrire les procédures de vérification de fonctionnement des pompes
et moteurs hydrauliques.
Directives particulières :
EM2716TP 182
EXERCICE PRATIQUE
EM2716TP 183
EXERCICE PRATIQUE
- Directives particulières :
- Pour le résumé de théorie faire référence à l’objectif 16 du même module.
EM27GTP 184
EXERCICE PRATIQUE
DEBIT
Vitesse de
révolution
EM27GTP 185
EXERCICE PRATIQUE
- Effectuer des essais de pression à différentes vitesses de révolution, puis noter dans le
tableau suivant les débits en fonction des différentes pressions de travail et vitesses de
révolution.
Vitesse de PRESSION
révolution
- Effectuer un essai de rendement, puis noter le débit à pression et à vitesse nominale ainsi
que le débit à pression nulle et à vitesse nominale.
- Effectuer une inspection visuelle de la pompe à des conditions de vitesse et de pression
nominale.
- Effectuer une procédure d’arrêt du banc d’essai.
- Calculer le rendement volumétrique à partir des données obtenues.
- Comparer les résultats obtenus avec ceux indiqués sur la fiche de spécifications.
- Déterminer si la pompe est en bonne ou en mauvais état. Commenter.
EM27GTP 186
RESUME DE THEORIE
- Ce résumé théorique comprend : les termes techniques français et anglais en hydraulique pour
désigner les composants, les opérations, les paramètres, les caractéristiques des pompes et moteurs
hydrauliques.
- Directives particulières :
EM2717RT 187
RESUME DE THEORIE
Au cours de l’étude de ce module le stagiaire doit être capable d’utiliser les termes
techniques spécifiques à l’hydraulique pour désigner les composants, les opérations, les dispositifs,
les paramètres aussi que les caractéristiques des pompes et moteurs.
Parmi les termes les plus utilisés on trouve :
EM2717RT 188
RESUME DE THEORIE
Tableau 1
EM2717RT 189
RESUME DE THEORIE
EM2717RT 190
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit : d’utiliser les termes techniques français et anglais pour désigner les composants,
les opérations, les dispositifs, les paramètres et les caractéristiques des pompes et moteurs
hydrauliques.
- Directives particulières :
EM2717TP 191
EXERCICE PRATIQUE
Figure 2
EM2717TP 192
EXERCICE PRATIQUE
Français Anglais
Appareil de distribution et de régulation
Appareil de mesure
Appareil de réglage du débit
Appareil de réglage de pression
Asservissement hydraulique
Arbre
Bouton poussoir
Clapet anti retour
Clapet anti retour pilote
Conduite
Conduite de fuites
Contact à pression
Crépine
Cylindrée
Débit neutre
Distributeur
Electrodistributeur
Echangeur
Etranglement
Fluide
Joint
Limiteur de pression
Pompe hydraulique
Pompe à engrenage
Pompe à palettes
Pompe à piston
Moteur hydraulique
Soupape de pression
Soupape de séquence
Soupape de décharge
Soupape de freinage
EM2717TP 193
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Ce résumé théorique comprend : les fiches ou les formulaires nécessaire pour consigner les
interventions de dépannage ou de réparation de pompe ou moteur hydraulique.
- Directives particulières :
EM27HRT 194
RÉSUMÉ DE THÉORIE
A) Fiche de réception
Fiche n° .....................................................................................................
Client ......................................................................................................
Direction .......................................................................................................
Date d’entretien ............................................................................................
Appareil et pièces reçues ..............................................................................
.......................................................................................................................
.......................................................................................................................
.......................................................................................................................
Figure 1
EM27HRT 195
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Dimensions : 15 × 20 cm
FICHE DE TRAVAIL
TRAVAUX A EFFECTUER
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Observations relatives aux autres travaux ...................................................................
......................................................................................................................................
......................................................................................................................................
Date de fin de travaux
Matériaux employés ........................................ DH
Main d’œuvre ......................................... DH
Transport ......................................... DH
Imprévues ......................................... DH
Coût total ......................................... DH
EM27HRT 196
RÉSUMÉ DE THÉORIE
EM27HRT 197
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit : être capable de consigner une intervention en remplissant les fiches ou
formulaires de consignation.
- Directives particulières :
EM27HTP 198
EXERCICE PRATIQUE
EM27HTP 199