Système d'Information Géographique - SIG

Système
d'Information
Géographique
SIG

Les Systèmes d’Information Géographique (SIG) constituent des outils performants d’aide à la décision
pour les acteurs d’un territoire grâce à leurs fonctionnalités de visualisation, de simulation et d‘analyse.
Ils sont de plus en plus adoptés par les collectivités et intègrent davantage de « couches » de données
et d’information (cadastre numérisé, gestion des réseaux, éléments du domaine public…).

> Quels sont les principaux éléments d’un SIG ?

Un SIG est composé des éléments suivants :
• un logiciel SIG : outil permettant de stocker, d’analyser et de visualiser les données,
• des données géographiques. Certaines données peuvent être acquises auprès de producteurs de
données (Institut géographique national (IGN) pour les fonds de cartes, Direction générale des impôts (DGI )
pour le cadastre numérisé…), d’autres peuvent être produites en interne.

> À quoi sert un SIG ?

Pour faire simple, un SIG permet de structurer, de gérer et de visualiser toute information ayant
une référence au territoire. Ainsi, son intérêt est :
• de croiser des informations géographiques, économiques et sociales pour produire des analyses
territoriales,
• de connaître précisément l’état des lieux de la collectivité pour éclairer ses réflexions et ses choix
en matière d’aménagement,
• de permettre la superposition de plusieurs cartes en croisant différentes données,
• de doter les techniciens et les décideurs d’un outil moderne pour la gestion et l’aménagement
du territoire.

> Quels enjeux et bénéfices pour le territoire ?

Le SIG est un outil au service de la gestion de l’aménagement de votre territoire. De par les fonctionnalités
qu’il offre, il peut contribuer activement à :
• l’amélioration de la gestion interne de votre collectivité : tant pour ce qui relève de la gestion
quotidienne que pour la prise en compte des projets. Cette amélioration peut avoir de multiples
incidences comme par exemple la réduction des coûts de production des cartes, la production de cartes
qui ne pouvaient être produites sans le recours à l’informatique ou encore la création d’un référentiel
commun pouvant être enrichi au fur et à mesure par de nouvelles applications,
 • l’amélioration des relations avec les partenaires, notamment les différents opérateurs de réseaux
intervenants sur le territoire. Le principal bénéfice réside dans la fiabilité des informations et la rapidité
d’échange avec les partenaires,

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• l’amélioration de la qualité de services aux usagers et citoyens. C’est la finalité de l’utilisation
interne du SIG. Il peut également permettre d’améliorer l’information des usagers et des citoyens dès
lors que ceux-ci peuvent accéder à certaines des applications du SIG (cadastre, sentier de randonnées,
présentation de projets d’aménagement…).

> Quels sont les principaux champs d’application d’un SIG ?

D’une manière synthétique, les trois principaux champs d’application d’un SIG sont :
• le cadastre, le Plan d’Occupation des Sols (POS) et le Plan Local d’Urbanisme (PLU),
• les équipements et les réseaux,
• le suivi des aménagements (dans le domaine économique, environnemental, touristique, urbanistique…).

> Comment mettre en place un SIG ?

Les principales étapes sont :

• l’étude d’opportunité. Il s’agit de répondre à quelques questions simples et nécessaires telles que :
un SIG pour quoi faire ? Pour qui ? Pour quelles applications ? Dans quels services ? À partir de quelles
données ? Avec quels partenaires ? Pour quel budget ? Avec quelles ressources humaines ?
• le choix du prestataire. Sur la base d’un cahier des charges précis formulant les attentes de la collectivité
faisant suite aux résultats de l’étude d’opportunité,
• la mise en place du SIG. Cela concerne la mise en place initiale, la formation du personnel susceptible
d’utiliser le SIG, la sensibilisation des élus et des services de la collectivité.

La réussite d’un projet SIG dépend pour une bonne part de facteurs non-techniques tels que l’analyse des
besoins, la méthodologie de mise en place, les conditions économiques liées aux investissements et au
fonctionnement. Sa pérennité nécessite un personnel formé et permanent, un fonctionnement quotidien,
une adaptation de l’organisation des services.

> Quelles sont les réalisations existantes sur lesquelles s’appuyer ?

De nombreuses collectivités et structures territoriales ont mis en place un SIG avec des champs d’application
variables. Sans être exhaustif, on pourra s’appuyer sur les bonnes pratiques suivantes :
• problématique de communauté urbaine ou d’agglomération : le SIG de la Communauté Urbaine
de Lyon,
• problématique de petite commune : SIG de la commune de Gluiras (Ardèche),
• problématique de mutualisation de ressources : la Régie de Gestion des Données de Savoie,
• problématique de Parc naturel régional : PNR des Bauges, PNR du Livradois-Forez, PNR de la Chartreuse.

>> Vous pouvez télécharger gratuitement le guide « SIG » sur

www.rhonealpes.fr rubrique « vivre au quotidien »

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